" Pour les propriétés qui jouxtent la parcelle en cause -angle des rues Gaîté/Jolivet- l'Hôtel de Ville a sonné le tocsin. A la requête d'une societé qu'il contrôle, la SOREQA, le tribunal judiciaire les a assignées à comparaître, en référé, le 9 février 2023. Sont concernés le Théâtre Rive Gauche, l' Hôtel du Parc, l'immeuble d' habitation 6 rue de la Gaîté ainsi que diverses entreprises de travaux publics. Il s'agit d'évaluer pour elles avant, pendant et après les travaux de construction d'un nouvel immeuble décidés par la municipalité, les dommages éventuels qui pourraient en résulter. Des expertises estimeraient alors les préjudices subis. La justice en ferait supporter aux responsables les conséquences, quoi qu'il en coûte. Le texte émanant du tribunal ne formule évidemment aucune hypothèse, se bornant à observer que l'affaire "s'inscrit dans un périmètre fortement urbanisé". Mais nul n'ignore parmi les riverains que le sous-sol est truffé de restes d'anciennes carrières plus ou moins stabilisés. Aussi n'est-il pas incongru de considérer que le dépôt de l'assignation vaut implicite- ment reconnaissance d'un risque d'éboulement ou d'effondrement dans les pro- priétés contigues au projet A savoir une salle de théâtre de 400 places env., un hôtel de 36 chambres et jusqu'à 70 personnes et une dizaine d'appartements dans l'immeuble d'habitation ! Certes nous ne pensons pas que cela se produise, nous nous étonnons toutefois que la Ville s'obstine à construire sur ce terrain de faible superficie, si peu sûr. Sans encourir de difficultés il était aisé de l'aménager en aire de repos pour les passants. C'était notre demande "