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Nouveau nom : CENTRE D'ETUDE ET DE RECHERCHE SUR LES CAMPS D'INTERNEMENT DANS LE LOIRET (BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS et JARGEAU) ET DE LA DEPORTATION JUIVE
Ancien nom : CENTRE DE RECHERCHE ET DE DOCUMENTATION SUR LES CAMPS D’INTERNEMENT ET LA DEPORTATION JUIVE DANS LE LOIRET
Nouvel objet : rappeler, perpétuer et approfondir le souvenir des camps du Loiret situés à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande. Ces camps ont été utilisés dès mai 1941 pour interner 3 680 juifs d’origine étrangère arrêtés à Paris qui ont été déportés par les convois 4, 5, 6, partis directement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande ; à la suite de la grande rafle des juifs de la région parisienne des 16 et 17 juillet 1942, plus de 3 500 enfants, arrêtés par la police de Vichy, y furent entassés avec leurs parents dans des conditions insupportables. Puis, les enfants furent séparés de force de leurs parents qui furent déportés notamment par quatre convois partis de ces camps. Enfin les enfants eux-mêmes, plongés dans une affreuse détresse morale et sanitaire, furent transférés au camp de Drancy pour en être déportés à destination du camp d’extermination d’Auschwitz où ils furent assassinés dans les chambres à gaz. Certains de ces enfants moururent dans les deux camps d’internement du Loiret et quelques-uns d’entre eux furent enterrés dans la fosse commune. Au total, huit convois sont partis directement des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. L’association étend son champ de recherche au camp de Jargeau et aux autres camps d’internement français, lieux de rassemblement ou prisons, d’où ont été transférés nombre d’internés : rassembler une documentation spécifique, la mettre à disposition des chercheurs et du public, susciter, aider à la réalisation et publier des études d’ordre historique, sociologique, économique, statistique et autres se rapportant, d’une part, au sort des victimes de l’internement ci-dessus évoqué et, d’autre part, aux conditions qui l’ont provoqué ; apporter son concours à l’acquisition et à l’aménagement d’un édifice destiné à remplir le rôle de musée, de mémorial, de centre de documentation, d’éducation, de culture et de rencontre consacré aux buts définis dans les paragraphes précédents, administrer l’établissement et en diriger les activités. Ce lieu, dédié à l’histoire et à la mémoire, interroge le présent et prépare l’avenir à la lumière de la connaissance du passé.
(Ancien objet : rappeler, perpétuer et approfondir le souvenir des camps du Loiret situés à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande. Ces camps ont été utilisés dès mai 1941 pour interner 3 680 juifs d’origine étrangère arrêtés à Paris qui ont été déportés par les convois 4, 5, 6, partis directement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande ; à la suite de la grande rafle des juifs de la région parisienne des 16 et 17 juillet 1942, plus de 3 500 enfants, arrêtés par la police de Vichy, y furent entassés avec leurs parents dans des conditions insupportables. Puis, les enfants furent séparés de force de leurs parents qui furent déportés notamment par quatre convois partis de ces camps. Enfin les enfants eux-mêmes, plongés dans une affreuse détresse morale et sanitaire, furent transférés au camp de Drancy pour en être déportés à destination du camp d’extermination d’Auschwitz où ils furent assassinés dans les chambres à gaz. Certains de ces enfants moururent dans les deux camps d’internement du Loiret et quelques-uns d’entre eux furent enterrés dans la fosse commune. Au total, huit convois sont partis directement des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. L’association étend son champ de recherche au camp de Jargeau et aux autres camps d’internement français, lieux de rassemblement ou prisons, d’où ont été transférés nombre d’internés : rassembler une documentation spécifique, la mettre à disposition des chercheurs et du public, susciter, aider à la réalisation et publier des études d’ordre historique, sociologique, économique, statistique et autres se rapportant, d’une part, au sort des victimes de l’internement ci-dessus évoqué et, d’autre part, aux conditions qui l’ont provoqué ; apporter son concours à l’acquisition et à l’aménagement d’un édifice destiné à remplir le rôle de musée, de mémorial, de centre de documentation, d’éducation, de culture et de rencontre consacré aux buts définis dans les paragraphes précédents, administrer l’établissement et en diriger les activités. Ce lieu, dédié à l’histoire et à la mémoire, interroge le présent et prépare l’avenir à la lumière de la connaissance du passé.)
Nouvelle adresse : 2, cloître Saint-Pierre-le-Puellies, - 45000 Orléans
(Ancienne adresse : mairie, place de l’Etape - 45000 Orléans)
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