CONSERVATOIRE DES TRADITIONS CULINAIRES

Objet : constitution et maintien d’une archive de la mémoire culinaire et agroalimentaire, des savoirs, des pratiques et des expressions de la culture matérielle, liés notamment aux ressources, aux productions et aux recettes du moyen et du haut pays niçois ; sa mission est de conserver et de sensibiliser, mais également de reproduire et de promouvoir des cultures, des produits et surtout des plats dont la dimension locale est assurée par des liens écologiques et historiques avec un territoire donné ; mise en valeur, promotion et sauvegarde du patrimoine culinaire et des produits locaux ; défense de cette cuisine et de ses produits par l’encouragement d’un tourisme et d’une agriculture respectueuse de l’environnement ; amélioration de l’information des consommateurs ; l’association entend à ce titre informer et éduquer les gens dans le sens d’une consommation consciente ; elle entend récupérer, protéger et faire connaître le riche patrimoine de savoirs, de pratiques, de traditions agroalimentaires de terrain ; création de lieux de réflexion pluridisciplinaire, de rencontres de professionnels, de mise en valeur des produits et des lieux de production de cuisine ; l’objectif est de permettre notamment de favoriser les échanges entre agriculteurs et restaurateurs, de compléter la formation de jeunes cuisiniers locaux à travers des rencontres avec les producteurs locaux et les restaurateurs déjà engagés dans une démarche de valorisation des traditions culinaires ou encore d’accueilllir des formations pour des publics cibles ; étude de tous les thèmes liés à l’alimentation, depuis la production, l’hygiène, la diététique ainsi que les activités artistiques ou artisanales en découlant jusqu’aux retombées économiques sur l’emploi ; l’enjeu territorial est majeur puisque au-delà d’un attachement aux traditions, la valorisation de la cuisine locale et des produits du terroir est appelée à développer l’activité touristique, la production agricole et la renommée des restaurants des régions concernées ; réalisation d’une mise en réseau des différents opérateurs économiques susceptibles d’être intéressés par ces objectifs (agriculteurs, transformateurs, restaurateurs, hôteliers, professionnels du tourisme, jeunes en apprentissage, public cible demandeur de formation et d’information) ; organisation et participation à des événements ponctuels tels que des foires, des fêtes locales, des séminaires et des colloques de recherche et de sensibilisation ; constitution d’un cercle d’expérimentation et de création d’une nouvelle cuisine basée sur les produits des terroirs concernés.