CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE (fermée)

Entreprise

CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE
Etablissement fermé

Informations de l'établissement :
Date de création : 29/05/1997
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 38311821301444 / Siren : 383118213 / NIC : 01444
N° de TVA : FR 2 383118213
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 27/06/2009
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev1)
Section J : Activités financières
Sous-section JA : Activités financières
Division 65 : Intermédiation financière
Groupe 65.1 : Intermédiation monétaire
Classe 65.1E : Caisses d'épargne

Activité correspondante en nomenclature NAFRev2:
64.19Zp :
Coordonnées de l'établissement :
CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE
Adresse :
12-14
12 Rue CARNOT

51100 REIMS
Historique de l'établissement :
29/11/2007 : état administratif
Etat administratif : Fermé
25/12/1998 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1997 : activité principale
Activité principale : Caisses d'épargne (NAF1993 : 65.1E)
Liens de succession de l'établissement :
29/11/2007 : Préccession
Successeur : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE GRAND EST EUROPE
Continuité économique
29/05/1997 : Succession29/05/1997 : Succession
Prédécesseur : CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE
Continuité économique
Informations de l'unité légale :
Date de création : 20/09/1991
Dénomination : CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE
Activité principale : Caisses d'épargne (NAFRev1 : 65.1E)
Catégorie juridique : Caisse d'épargne et de prévoyance à forme coopérative
Caractère employeur : Non
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Economie sociale et solidaire : Non
Liste des établissements :
CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Saint-Dizier (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Nogent-sur-Seine (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Bar-sur-Seine (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Ay (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Troyes (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Arcis-sur-Aube (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Troyes (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Dormans (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Bourbonne-les-Bains (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Pierry (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Rocroi (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Épernay (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Châlons-en-Champagne (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Chaumont (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Tinqueux (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Fismes (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Vertus (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Charleville-Mézières (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Nogent (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Fagnières (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Saint-Julien-les-Villas (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Val-de-Meuse (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Fayl-Billot (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Essoyes (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Saint-Julien-les-Villas (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Biesles (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Reims (fermé)CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE - Dormans (fermé)
Marques françaises :
25/01/2001 : MEMENTE
N° national/d'enregistrement : 3080798
Date de dépôt : 25/01/2001
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 25/01/2011
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jeu de questions - réponses sur fiches cartonnées relatives à l'euro, distribué à titre d'information dans un but commercial et de publicité.
  • N° de la classe : 16
  • N° de la classe : 28
  • N° de la classe : 35

Déposant 1 : CAISSE d'EPARGNE et de PREVOYANCE de CHAMPAGNE-ARDENNE (SOCIETE ANONYME A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE BANQUE COOPERATIVE REGIE PAR LA LOI No 99-532 DU 25 JUIN 1999),
Numéro de SIREN : 383118213

Mandataire 1 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE - ARDENNE

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2001-11

Evènement 2 :
Type d'évènement : Republication
N° de BOPI : 2001-19
Date du BOPI : 11/05/2001

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2001-36

Publications au Bodacc :
29/02/2008 : Radiation

Annonce N°328
NOJO : BXB08072001860W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHARLEVILLE-MEZIERES (08)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Charleville-Mézières 383 118 213
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE- ARDENNE
Forme juridique : S.A. coopérative de banques à capital fixe

Siège social :
Adresse :
12-14 rue Carnot
51100 Reims
24/01/2008 : Radiation

Annonce N°959
NOJO : BXB08039000851A
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE D'EPERNAY (51)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Epernay 383 118 213
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE - ARDENNE
Forme juridique : SA Coop @ Direct.Conseil Surv

Siège social :
Adresse :
12-14 rue Carnot
51100 Reims
22/01/2008 : Radiation

Annonce N°82
NOJO : BXB08037001654X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE SEDAN (08)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Sedan 383 118 213
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE - ARDENNE
Forme juridique : Société anonyme à directoire

Siège social :
Adresse :
12-14 rue Carnot
51100 Reims
17/01/2008 : Radiation

Annonce N°1153
NOJO : BXB08031001331X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHALONS-EN-CHAMPAGNE (51)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Chalons-en-Champagne 383 118 213
Dénomination : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE- ARDENNE
Forme juridique : S.A. coopérative de banques à capital fixe
Montant du capital : 0.00 EUR

Siège social :
Adresse :
12-14 rue Carnot
51100 Reims
Historique de l'unité légale :
29/11/2007 : état administratif
Etat administratif : Cessée
01/01/2000 : dénomination
Dénomination : CAISSE EPARGNE PREVOYANCE CHAMP-ARDENNE
25/12/1996 : activité principale
Activité principale : Caisses d'épargne (NAF1993 : 65.1E)
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
14/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16962
Texte de l'annonce :

0716962

14 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°137


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE  

Société anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999, Montant du capital 75 046 380 €.

Siège social : 12-14, rue Carnot, Reims.

383 118 213 000 16 R.C.S. Reims. 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

21 181

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 294 748

Opérations avec la Clientèle

2 590 648

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

265 589

Actions et Autres Titres à revenu variable

166 188

Participations et autres titres détenus à long terme

3 353

Parts dans les Entreprises liées

227 355

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

5 248

Immobilisations corporelles

32 825

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

146 154

Comptes de Régularisation

72 659

    Total actif

5 825 948

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 366 120

Opération avec la Clientèle

3 854 797

Dettes représentées par un titre

55 682

Autres passifs

15 567

Comptes de Régularisation

102 678

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

33 720

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

336 817

    Capital souscrit

75 046

    Primes d'émission

54 603

    Réserves

223 338

    Ecart de Réévaluation

0

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3

    Report à nouveau (+/-)

-16 173

        Total passif

5 825 948

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

311 595

    Engagements de garantie

70 930

    Engagements sur titres

69 066

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

55 000

    Engagements de garantie

79 694

    Engagements sur titres

9 020

 

0716962

30/07/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11725
Texte de l'annonce :

0711725

30 juillet 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'ÉPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Siège social : Reims, 12-14, rue Carnot.

383 118 213 000 16 R.C.S. Reims.

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros) 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

19 166

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

2 253 705

Opérations avec la clientèle

2 539 307

Obligations et autres titres à revenu fixe

261 558

Actions et autres titres à revenu variable

173 493

Participations et autres titres détenus à long terme

27 567

Parts dans les entreprises liées

203 047

Crédit-bail et location avec option d'achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

5 141

Immobilisations corporelles

30 279

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

128 690

Comptes de régularisation

89 294

        Total actif

5 731 247

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les établissements de crédit

1 286 956

Opération avec la clientèle

3 829 212

Dettes représentées par un titre

63 494

Autres passifs

16 868

Comptes de régularisation

93 477

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

43 856

Dettes subordonnées

0

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

336 817

    Capital souscrit

75 046

    Primes d'émission

54 603

    Réserves

223 338

    Ecart de réévaluation

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

3

    Report à nouveau (+/-)

-16 173

        Total passif

5 731 247

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

325 008

    Engagements de garantie

65 169

    Engagements sur titres

65 863

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

30 030

    Engagements de garantie

52 841

    Engagements sur titres

9 179

 

 

 

0711725

28/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6250
Texte de l'annonce :

0706250

28 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.

383 118 213 R.C.S Reims.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros).

Actif

Notes

Décembre 2006

Décembre 2005

Caisses, banques centrales, CCP

 

23 682

22 220

Effets publics et valeurs assimilées

5, 7

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3, 6, 7

2 318 404

2 139 116

A vue

 

1 933 239

1 839 723

A terme

 

385 165

299 393

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7, 11

2 506 229

2 383 740

Créances commerciales

 

11 228

5 120

Autres concours à la clientèle

 

2 462 618

2 342 640

Comptes ordinaires débiteurs

 

32 383

35 980

Actions et autres titres à revenu variable

5

118 573

84 822

Obligations et autres titres à revenu fixe

5, 7

251 009

192 635

Participations et autres titres détenus a long terme

6

1 332

2 670

Parts dans les entreprises liées

6

218 674

187 548

Immobilisations incorporelles

8

4 190

5 429

Immobilisations corporelles

8

29 583

25 487

Autres actifs

 

126 499

136 365

Comptes de régularisation

10

91 952

83 791

Total de l'actif

 

5 690 127

5 263 823

 

Passif

Notes

Décembre 2006

Décembre 2005

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3, 6, 7

1 242 496

927 061

A vue

 

17 455

68 463

A terme

 

1 225 041

858 598

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

3 818 652

3 795 749

Comptes d'épargne à régime spécial

 

3 264 731

3 316 092

A vue

 

2 386 909

2 362 556

A terme

 

877 822

953 536

Autres dettes

 

553 921

479 657

A vue

 

473 542

442 094

A terme

 

80 379

37 563

Dettes représentées par un titre

7, 9

83 732

40 344

Bons de caisse

 

11 419

15 010

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

72 313

25 334

Emprunts obligataires

 

0

0

Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

28 872

13 567

Comptes de régularisation

10

68 826

64 326

Provisions

11

29 171

35 082

Dettes subordonnées

6

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

12

60 567

60 567

Capitaux propres hors FRBG

12

357 812

327 129

Capital souscrit

 

75 046

75 046

Primes d'émissions

 

54 603

54 603

Réserves

 

192 708

183 347

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

3

4

Report à nouveau

 

181

-19 044

Résultat de l'exercice (+/-)

 

35 271

33 173

Total du passif

 

5 690 127

5 263 823

 

Hors-bilan

Notes

Décembre 2006

Décembre 2005

Engagements donnés :

13, 14, 15

 

 

Engagements de financement

6

345 694

327 651

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

41 498

49 637

Engagements en faveur de la clientèle

 

304 196

278 014

Engagements de garantie

6

92 876

137 389

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

19 827

22 311

Engagements d'ordre de la clientèle

 

73 049

115 078

Engagements sur titres

 

75 433

67 883

Titres à livrer

 

277

3

Autres engagements donnés

 

75 156

67 880

Engagements reçus :

14,15

 

 

Engagements de financement

6

20 030

15 113

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

20 030

15 113

Engagements de garantie

 

59 239

106 960

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

59 239

106 960

Engagements sur titres

 

10 010

3 746

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

Autres engagements reçus

 

10 010

3 746

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

Notes

Décembre 2006

Décembre 2005

Intérêts et produits assimilés

16

202 354

197 849

Intérêts et charges assimilées

16

-138 104

-127 288

Revenus des titres à revenu variable

17

12 429

7 317

Commissions (produits)

18

55 101

51 607

Commissions (charges)

18

-8 241

-8 317

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

-305

1 265

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

5 691

3 642

Autres produits d'exploitation bancaire

21

2 963

3 701

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-2 271

-3 188

Produit net bancaire

 

129 617

126 588

Charges générales d'exploitation

22

-81 242

-78 773

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 404

-2 607

Résultat brut d'exploitation

 

44 971

45 206

Coût du risque

23

-4 243

-4 117

Résultat d'exploitation

 

40 728

41 089

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

3 229

-4 159

Résultat courant avant impôt

 

43 957

36 930

Résultat exceptionnel

25

0

-3 248

Impôt sur les bénéfices

26

-8 687

-511

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

Résultat net

 

35 271

33 173

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

I. – Cadre juridique et financier - faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe Caisse d'Épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L.512-99 du Code monétaire et financier.

 

Caisses d'épargne et de prévoyance. — Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales et de certificats coopératifs d’investissement.

 

Sociétés locales d'épargne. — Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance (CNCE). — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse Nationale des Caisses d'Épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est entièrement détenu depuis le 29 janvier 2007 par les caisses d'épargne et de prévoyance.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

Filiales :

— Filiales nationales : Les filiales et participations nationales relèvent de deux grands pôles :

– la Banque commerciale qui regroupe les réseaux bancaires (Banque Palatine et Financière OCEOR) et les activités Immobilier et services spécialisés (dont le Crédit Foncier) ;

– Natixis, banque d'investissement et de projets commune aux Groupes Caisses d’Épargne et Banque Populaire, qui regroupe désormais les activités de banque de financement et d’investissement (dont IXIS Corporate & Investment Bank), de gestion d’actifs (dont IXIS Asset Management Group) et services aux investisseurs (CACEIS).

 

— Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

 

— Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes (SDR, sociétés financières, …).

 

b) Système de garantie. — En application des dispositions de l’article L.511-31 du Code monétaire et financier complétées par celles de l’article L.512-96 du Code monétaire et financier, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de garantie et de solidarité au sein du Groupe Caisse d’Épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les caisses d’épargne qui sont affiliées de droit à la CNCE en vertu de l’article L.512-95 du Code monétaire et financier, mais également les établissements de crédit de droit français qui sont affiliés à la CNCE sur décision de celle-ci conformément au Décret du 9 février 2000 pris en application de l’article L.512-95 du code monétaire et financier. Mais plus globalement, le système de garantie couvre toutes les entités du Groupe en vertu du principe de responsabilité fondée sur les liens d’actionnariat.

Le cas particulier de Natixis, établissement de crédit contrôlé conjointement par la Banque Fédérale des Banques Populaires (« BFBP », organe central du réseau des banques populaires) et la CNCE, relève de la nouvelle disposition introduite par l’article 42 de la Loi n° 2006-1770 du 30 décembre 2006 qui complète l’article L.511-31 du Code monétaire et financier. Cette disposition permet l’affiliation d’un établissement de crédit à plusieurs organes centraux qui le contrôlent conjointement directement ou indirectement. Elle peut donc aussi s’appliquer à des filiales de Natixis, dont en particulier IXIS Corporate & Investment Bank. Elle prévoit la conclusion d’une convention entre les organes centraux concernés pour définir les modalités d’exercice de leurs pouvoirs respectifs sur l’établissement affilié ainsi que de mise en oeuvre de leurs obligations à son égard, en particulier en matière de liquidité et de solvabilité.

En tout état de cause, et notamment même si les dispositions précédentes ne sont pas encore entrées en vigueur, la BFBP et la CNCE feront, en cas de nécessité au regard de la législation et de la réglementation bancaire, leur devoir d’actionnaires de référence de Natixis à la demande de la Commission bancaire, et ont pris l’engagement irrévocable et conjoint, y compris en cas de désaccord entre eux, de suivre sans délai les recommandations ou injonctions de la Commission bancaire d’apporter en tant que de besoin, à parité et s’il le fallait solidairement, les fonds nécessaires au respect par Natixis des dispositions de la législation et de la réglementation bancaire, ainsi que des engagements souscrits auprès des autorités bancaires.

Dans l’hypothèse où, à raison d’une intervention au bénéfice de Natixis, la BFBP et/ou la CNCE se retrouveraient dans une situation nécessitant un soutien ou un concours financier à leur bénéfice, les mécanismes de garantie et de solidarité internes à chacun des Groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne seraient mis en jeu conformément aux dispositions de l’article L.511-31 du Code monétaire et financier.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du Réseau (FGSR) créé en vertu de l’article L.512-96 du Code monétaire et financier, logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d'Épargne contribue.

 

c) Faits caractéristiques de l’exercice.

Création de Natixis. — Le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne ont signé le 6 juin 2006 le protocole d’accord définissant les modalités de création d’une filiale commune, Natixis, destinée à regrouper leurs activités de banque de financements, d’investissement et de services.

L’assemblée générale mixte de Natexis Banques Populaires du 17 novembre 2006 a approuvé les apports d’actifs de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et de prévoyance et de la SNC Champion (filiale de la Banque Fédérale des Banques Populaires) et une augmentation du capital social permettant de rémunérer ces apports. La dénomination sociale de Natexis Banques Populaires est devenue Natixis.

En vue de permettre la constitution de Natixis, la CNCE a apporté à Natexis Banques Populaires, pour un montant d’environ 11 milliards d’euros :

— 100 % de GCE Garanties, de Gestitres, de CIFG Holding, de GCE Affacturage, de GCE Bail, de GCE Financial Services ;

— 98,78 % de IXIS CIB (le solde du capital ayant été apporté par la SNC Champion, après que Sanpaolo IMI International lui ai cédé sa participation) ;

— 79,957 % de IXIS AM Group (la SNC Champion ayant par ailleurs apporté 4,627 % après cession par Sanpaolo IMI International) ;

— 67 % de CEFI ;

— 60 % de Foncier Assurances ;

— 57,85 % de Compagnie 1818 – Banquiers Privés ;

— 50 % de CACEIS ;

— une partie des CCI émis par les caisses d’épargne le 30 juin 2004 (1,5 milliard d’euros) – le solde des CCI ayant été cédé à la SNC Champion, puis apportés par cette dernière à Natexis Banques Populaires.

Afin de réaliser cet apport les caisses d’épargne et de prévoyance ont préalablement cédé leurs titres CEFI.

Préalablement à ces apports, la CNCE a donc acquis des titres des sociétés apportées auprès des caisses d’épargne et de prévoyance (CEFI) et de ses filiales (des titres GCE Bail, GCE Affacturage et Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès de Banque Palatine et des titres Compagnie 1818 – Banquiers Privés auprès du Crédit foncier de France).

A l’issue de ces opérations d’apports et de cessions, chacun des deux groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire détenait 45,5 % du capital de Natixis. Parallèlement, Natixis détient une participation de 20 % de chaque Caisse d’Épargne et de Prévoyance au travers des CCI.

Dans l’objectif d’assurer la liquidité et l’attractivité du titre Natixis, les deux actionnaires ont convenu d’accroître le flottant de leur nouvelle banque en cédant des actions auprès du public et des investisseurs. Le 17 novembre 2006, la Banque Fédérale des Banques Populaires et la Caisse Nationale des Caisse d’Épargne, suite à la délivrance par l’AMF de son visa n° 06-411, ont donc lancé la mise sur le marché d’une partie des titres qu’elles détiennent dans leur filiale bancaire commune Natixis. Cette cession a pris la forme d’une OPO (offre à prix ouvert).

Un pacte d’actionnaires d’une durée initiale de 15 ans, assorti d’une période de stabilité de leur participation d’au minimum 10 ans, renouvelable par tacite reconduction pour des périodes successives de cinq ans, scelle le partenariat des deux actionnaires au sein de Natixis.

Au 31 décembre 2006, à l’issue de l’opération sur le marché, le capital de Natixis est détenu à parité par la CNCE et la BFBP, à hauteur de 34,44%.

 

Opérations avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC). — La Caisse des dépôts et consignations, CDC Holding Finance, les caisses d’épargne et la CNCE ont signé le 7 juillet 2006 un protocole d’accord organisant les modalités de rachat de la totalité de la participation de la CDC, via CDC Holding Finance, dans le capital de la CNCE (35 %). Ce protocole d’accord prévoit le rachat et l’annulation de ses propres titres par la CNCE dans le cadre d’une réduction de capital.

Le 18 décembre 2006, la CNCE a procédé au rachat d’actions détenues par CDC Holding Finance pour un montant de 5,5 milliards d’euros, ramenant ainsi la participation de CDC Holding Finance à 10,34 % du capital de la CNCE (avant l’augmentation de capital d’un milliard d’euros réservée aux caisses d’épargne et de prévoyance). Le rachat du solde de la participation est intervenu le 29 janvier 2007. A l’issue de cette dernière opération, les caisses d’épargne détiennent 100 % du capital de la CNCE.

Dans le prolongement du Protocole d’accord précité, les parties ont révisé leur partenariat, dans les domaines de l’assurance-vie, de l’immobilier et du capital investissement. En particulier, la CNCE et CNP Assurances se sont accordées sur la cession à cette dernière de la participation du Groupe Caisse d’Épargne dans le capital d’Ecureuil Vie pour un montant de 1,4 milliard d’euros.

 

Fusions de Caisse d’Épargne et de Prévoyance. — Mi-octobre 2006, les Caisses d’Épargne de Lorraine et de Champagne-Ardenne ont signé officiellement le pacte fondateur permettant l’ouverture de négociations exclusives en vue d’étudier les modalités d’un rapprochement entre les deux établissements.

 

Convergence des systèmes d’information. — Le Groupe Caisse d’Épargne a lancé au second semestre 2006 le projet « Performance du système d’information », dont l’objectif est d’améliorer la performance de l’informatique au service des caisses d’épargne. Les axes d’amélioration portent sur une meilleure qualité de service et des économies d’échelle. Le périmètre de ce programme concerne les GIE informatiques Siris, Arpège, RSI et Cneti.

La fin de l’année 2006 a vu s’achever la phase d’avant-projet, structurée en chantiers thématiques réunissant les experts concernés et dont l’objectif était d’éclairer les réflexions et de garantir la prise en compte de la spécificité de chaque système d’information (SI) en vue d’une convergence à terme vers un système d’information unique pour les caisses d’épargne.

Le projet se décline en trois étapes : harmonisation, construction et convergence :

— L’harmonisation consistera à préparer l’infrastructure et les projets transversaux nécessaires aux traitements des fusions et des migrations (mi-2007) ;

— La seconde étape va consister à construire le SI de convergence (mi-2008) ;

— La troisième étape qui devrait s’achever courant 2010 permettra la réalisation des fusions et des migrations tout en poursuivant la construction du SI cible.

En l’absence à ce stade d’évaluation suffisamment fiable des coûts qui seront à supporter par la Caisse d’Épargne Champagne Ardenne, le lancement de ce projet n’a pas eu de conséquence sur les comptes au 31 décembre 2006 de la Caisse d’ épargne.

 

Passage aux normes comptables internationales. — Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’Union européenne (UE) mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’UE.

Les normes françaises demeurent, en revanche, applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 et en 2006 dans les comptes de la Caisse d’Épargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

 

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du règlement n° 91-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices.

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

a) Créances sur les établissements de crédit. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

 

b) Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de celles matérialisées par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes débiteurs et autres crédits.

Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, augmentée des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

Le classement en encours douteux s'opère au plus tard lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an sont qualifiées de créances compromises à moins que le caractère contraire soit démontré.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées du fait de la situation financière du débiteur sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variables. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Quand le risque de crédit porte sur des engagements de financement ou de garantie inscrits en hors bilan, le risque est pris en compte sous forme de provision.

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires, il est constaté sous forme de provision au passif (cf. note 11).

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe Caisse d'Épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commerciaux, financiers et des risques.

 

c) Titres. — Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

La Caisse d’épargne de Champagne Ardenne a pris la décision d’appliquer de manière anticipée, à compter du 1er janvier 2006, le règlement CRC n° 2005-01 qui modifie le règlement CRBF n° 90.01 du 23 février 1990 relatif à la comptabilisation des opérations de titres.

Selon les dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction ;

En ce qui concerne les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Ce sont des titres soit acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. L’étalement de ces différences est réalisé en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains provenant des éventuels instruments de couverture sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées ;

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie ‘titres de placement’ avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres sauf dans des cas spécifiques énumérés par le règlement n° 2005-01 du CRC.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise, notamment elle permet une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés à leur date d’acquisition et pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

d) Immobilisations incorporelles. — Elles sont inscrites pour leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires).

Les biens sont amortis selon leurs durées probables d’utilisation. En particulier, les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

e) Constructions. — Depuis le 1er janvier 2005, les entreprises appliquent les nouvelles règles introduites par :

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— le règlement CRC n° 2004-06 qui met en application l’avis du CNC n° 2004-15 relatif à la définition, la comptabilisation et à l’évaluation des actifs.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu. Leur valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par des opérations de fusion.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Postes

%

Durée

Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes

37,12 %

20 à 50 ans

Toitures

2,50 %

25 ans

Installations de chauffage ou de climatisation

7,99 %

10 ans

Ouvrants (portes et fenêtres)

10,34 %

20 ans

Clôtures

7,63 %

10 ans

Matériels de sécurité

15,00 %

5 à 7 ans

Autres agencements et installations des constructions

19,41 %

10 ans

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

f) Autres immobilisations corporelles. — Elles sont inscrites à leur coût d’acquisition (prix d’achat et frais accessoires), à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération.

Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

g) Dettes envers les établissements de crédit et comptes créditeurs de la clientèle. — Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale : à vue ou à terme et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature : comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle. Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

h) Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

i) Dettes représentées par un titre. — Elles sont présentées selon la nature de leur support. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

j) Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ils sont évalués selon la même méthode actuarielle que celle appliquée aux avantages postérieurs à l’emploi.

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, …) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, …) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

k) Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la Caisse d’Épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

l) Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

m) Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément au règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

 

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2006 :

— Le règlement CRC n° 2005-03 a modifié, à compter du 1er janvier 2006, le taux de référence pour le calcul des décotes sur créances restructurées (le taux d’origine est appliqué et non plus le taux de marché). Ce changement de réglementation n’a pas de caractère significatif et aucun impact n’a été comptabilisé dans les capitaux propres.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a autorisé à procéder à un reclassement du portefeuille d’investissement à la date du 1er janvier 2006 : La première application de ce règlement conduit à un transfert du portefeuille ‘titres d’investissement’ vers le portefeuille de ‘titres de placement’ pour un montant de 45 335 735,26 euros.

— Le règlement CRC n° 2005-01 a généralisé la méthode de calcul actuariel pour l’amortissement des primes et des décotes sur titres détenus. Les changements effectués lors de la première application du règlement CRC n° 2005-01 sont traités selon les dispositions générales liées aux changements de méthode comptable prévu à l’article 314-1 du règlement CRC n° 99-03, c’est-à-dire que l’effet, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci avait toujours été appliquée. Ce changement de réglementation compte-tenu de son caractère non significatif n’a pas été appliqué en 2006.

— En revanche, la Caisse d’Épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation l’avis du CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’Épargne logement ainsi que les modalités de constitution de la provision.

 

III. – Informations sur les postes du bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 482 565 milliers d'euros au 31 décembre 2006.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 54 320 milliers d'euros et 8 963 milliers d'euros au 31 décembre 2006.

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Créances commerciales

11 228

5 120

Autres concours à la clientèle

2 417 020

2 298 936

Crédits de trésorerie

291 297

287 699

Crédits à l'équipement

708 504

700 400

Prêts épargne logement

27 426

34 258

Autres crédit à l'habitat

1 315 448

1 224 747

Autres

74 345

51 832

Comptes ordinaires débiteurs

29 575

33 286

Créances rattachées

13 495

12 518

Créances douteuses

88 995

95 068

Dépréciations des créances douteuses

-54 084

-61 188

Total

2 506 229

2 383 740

 

Passif (en milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Comptes d'épargne à régime spécial

3 261 502

3 312 839

Livret a

1 516 598

1 483 646

Livret Jeune, livret B et CODEVI

379 901

361 610

Pel et Cel

936 172

1 009 749

Lep

378 532

406 249

Pep

41 842

46 198

Autres

8 457

5 387

Autres dettes

551 909

478 521

Comptes ordinaires créditeurs

457 651

438 699

Autres

94 258

39 822

Dettes rattachées

5 241

4 389

Total

3 818 652

3 795 749

 

Note 4.2. Répartition des encours de crédit :

a) Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2006 :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines 

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Créances sur les établissements de crédit

2 340 291

4 671

-2 872

0

0

Créances sur la clientèle

2 471 318

88 990

-54 083

75 783

-50 740

Particuliers : crédits immobiliers

1 162 777

18 692

-9 059

16 122

-8 799

Particuliers : autres

194 631

18 841

-16 307

17 281

-15 340

Professionnels

217 650

35 197

-20 548

30 013

-19 157

Entreprises

208 310

14 702

-6 942

11 097

-6 217

Collectivités et institutionnels locaux

547 103

0

0

0

0

Autres

140 847

1 558

-1 227

1 270

-1 227

 

a) Créances restructurées. — Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 159 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 13 milliers d'euros au 31 décembre 2006 (cf. note 1d).

 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres a revenus fixe et variable :

 

(En milliers d’euros)

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total décembre 2006

Total décembre 2005

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

112 251

135 133

 

3 625

251 009

192 635

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

109 734

 

8 839

0

118 573

84 822

Total décembre 2006

0

221 985

135 133

8 839

3 625

369 582

 

Total décembre 2005

0

187 059

83 136

4 663

2 599

 

277 457

(1) Dont titres cotés 232 913 milliers d'euros en 2006 contre 176 933 milliers d'euros en 2005.

(2) Dont aucun titre coté en 2006 contre 10 446 milliers d'euros en 2005.

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à -588 Milliers d'euros en 2006 contre 10 690 Milliers d'euros en 2005 pour les titres de placement et à 23 655 milliers d'euros en 2006 contre -529 Milliers d'euros en 2005 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 115 505 Milliers d'euros.

 

Au cours des 2 derniers exercices, le(s) transfert(s) suivant(s) ont été opéré(s) :

 

Portefeuille d'origine

Portefeuille de destination

Montant transféré en cours d'exercice

Décembre 2006

Décembre 2005

Titres de transaction

Titres de placement

 

 

Titres de transaction

Titres d'investissement

0

0

Titres de placement

Titres d'investissement

0

0

Titres d'investissement

Titres de placement

45 336

0

 

L’encours des titres d’investissement reclassé vers la catégorie placement au 1er janvier 2006, au titre de la première application du règlement CRC 2005-01 s’élève à 45 336 milliers d’euros (cf. note 2 : Changements de méthode).

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

(En milliers d’euros)

Placement

Activité de portefeuille

Décembre 2006

Décembre 2005

Décembre 2006

Décembre 2005

Valeur nette comptable

223 943

187 871

8 839

4 663

Valeur de marché

227 559

193 465

13 589

7 898

Plus-values latentes

3 616

5 594

4 750

3 235

Moins-values latentes provisionnées

-2 128

-1 486

-1 053

-990

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

a) Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros) :

 

Filiales et participation

Capital

Autres capitaux propres

Quote-part de détention

Valeur comptable

Prêts et avances

Cautions et avals

CA HT

Résultat

Dividendes

Brute

Nette

A. Participations dont la valeur excède 1 % du capital :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCI du conservatoire

2

 

99,00 %

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations > 10% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA Baie des Citrons

13 461

167

33,23 %

4 473

4 473

 

 

3 004

479

 

IRPAC

9 990

312

29,54 %

2 938

2 938

 

 

46

81

 

SCI Noyelles

5 718

394

18,53 %

1 059

1 059

 

 

569

394

73

3. Participations < 10% :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CNCE

7 251 677

6 436 323

1,82 %

193 585

193 585

 

 

3 810 281

608 445

8 359

SA Air Caledonie

182 503

-22 641

4,48 %

11 424

11 424

 

 

102 313

-2 141

 

SA Finansder

52 100

31 663

2,04 %

1 114

1 114

 

 

42 450

-4 010

508

B. Participations dont la valeur n'excède pas 1 % du capital :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises

 

 

 

1 442

1 442

 

 

 

 

18

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

3 832

3 649

 

 

 

 

166

Filiales étrangères

 

 

 

300

300

 

 

 

 

10

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

16

0

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

214 593

214 593

 

 

 

 

9 134

 

La caisse d'épargne détient en outre, à hauteur de moins de 10 % du capital des titres de filiales communes au Groupe caisse d'épargne. L'ensemble de ces titres représente une valeur nette comptable de 39 milliers d'euros.

 

b) Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Conservatoire

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

SCI

Cneti

5, rue Masseran, 75007 Paris

GIE

Girce Ingenerie

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

Girce Strategie

76, bd Pasteur, 75015 Paris

GIE

Sedan-Vouziers

8, place d'Alsace-Lorraine, 08200 Sedan

SCI

Noyelles

11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

SCI

Autan

10, avenue Maxwell, BP 1006, 31100 Toulouse

SCI

Ilot Saint-Joseph

46, bd Lundy, 51100 Reims

SCI

Marcel Paul Ecureuil

27, bd Marcel Paul 44800 Saint-Herblain

SCI

Lavoisier Ecureuil

2,rue Lavoisier 45100 Orléans

SCI

Credecureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris

GIE

Sirce 2

66, avenue du Maine, 75014 Paris

GIE

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret

GIE

SEA 1

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Alpiarca aircRaft

260, boulevard Sant-Germain, 75007 Paris

GIE

Telematique Nord Est

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

DERN

88,rue François Curvelle 59500 Douai

GIE

CDS

77,bd Saint Jacques 75014 Paris

GIE

Bopanea

42, rue Gambetta 62300 Lens

GIE

Rue de l'Hôtel de Ville

108, rue de Richelieu, 75002 Paris

SCI

 

b) Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total 2006

Total 2005

Créances

354 742

15 286

370 028

287 070

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

1 219 341

 

1 219 341

839 336

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

41 330

 

41 330

 

Engagements de financements reçus

20 030

 

20 030

15 113

Engagements de garantie donnés

19 785

 

19 785

21 891

 

A noter que depuis le 30 juin 2006, en plus de la CNCE, sont intégrées à cette note les contreparties IXIS CIB et Crédit de Financement Foncier. Les données publiées en 2005 ont été modifiées en conséquence pour permettre la comparabilité.

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total Décembre 2006

Total des emplois

2 339 069

242 240

1 095 482

1 422 533

5 099 324

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

Créances sur les établissements de crédit

2 062 803

12 601

121 213

145 469

2 342 086

Opérations avec la clientèle

265 452

219 587

873 780

1 147 410

2 506 229

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 814

10 052

100 489

129 654

251 009

Total des ressources

3 580 561

384 496

661 085

518 738

5 144 880

Opérations interbancaires et assimilés

162 263

66 727

548 304

465 202

1 242 496

Opérations avec la clientèle

3 379 349

275 412

110 355

53 536

3 818 652

Dettes représentées par un titre

38 949

42 357

2 426

0

83 732

Bons de caisse et d'épargne

7 816

1 177

2 426

0

11 419

TMI et TCN

31 133

41 180

0

0

72 313

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :

a) Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31 décembre 2005

Acquisitions

Cessions / Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 2006

Amortissements et dépréciations 31 décembre 2006

Valeur nette 2006

Incorporelles

11 143

379

-1 193

61

10 390

-6 200

4 190

Corporelles

62 632

11 483

-8 963

-1

65 151

-35 568

29 583

Total

73 775

11 862

-10 156

60

75 541

-41 768

33 773

 

b) Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2006 concerne (valeur nette (en milliers d’euros) :

 

Les logiciels

311

Les fonds commerciaux

1 875

Les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts

1 939

 

c) Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2006 des terrains et constructions s'élève à 26 322 milliers d'euros dont 22 413 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du l’établissement.

 

Note 9. Dettes représentées par un titre . — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre (en milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Bons de caisse et bons d'épargne

11 419

15 010

TMI et TCN

72 313

25 334

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentée par un titre

0

0

Total

83 732

40 344

 

Note 10. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

Actif

Passif

Opérations de hors bilan sur titres

7

 

Engagements sur devises

 

 

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

 

 

Charges et produits à répartir

 

 

Charges et produits constatés d'avance

108

15 290

Produits à recevoir / charges à payer

14 600

27 063

Valeurs à l'encaissement

76 340

26 296

Autres

897

177

Total 2006

91 952

68 826

Total 2005

83 791

64 326

 

Note 11.1. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

1er janvier 2006

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31 décembre 2006

Dépréciation des éléments d'actif

67 067

9 308

-17 773

2

58 604

Crédits à la clientèle

61 188

8 698

-15 804

2

54 084

Autres

5 879

610

-1 969

0

4 520

Provisions inscrites au passif

6 828

1 171

-653

-1

7 345

Risques d'exécution d'engagement par signature

69

250

-126

-1

192

Crédits à la clientèle

6 759

921

-527

0

7 153

Autres

0

0

0

0

0

Total

73 895

10 479

-18 426

1

65 949

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations permettant d'évaluer les probabilités de défaillance sont disponibles.

 

Note 11.2. Provisions :

a) Provisions (hors risque de contrepartie) :

 

(En milliers d’euros)

1er janvier 2006

Dotations

Utilisations

Reprises

31 décembre 2006

Litiges, amendes et pénalités

1 742

849

0

-84

2 507

Risque de contrepartie (note 11b)

6 828

1 200

0

-683

7 345

Engagements sociaux (note 11c)

24 534

1 320

0

-8 452

17 402

Autres opérations bancaires et non bancaires

1 978

164

0

-225

1 917

Total

35 082

3 533

0

-9 444

29 171

 

b) Provisions pour engagements sociaux.

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d'Épargne. L'engagement de la Caisse d'Épargne est limité au versement des cotisations (6 324 milliers d'euros en 2006).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Caisse d'Épargne concernant les régimes suivants :

— CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au GCE ; la CGRCE est assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31 décembre 2006

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 1er janvier 2006

Valeur actualisée des engagements financés (A)

100 280

2 728

246

103 254

104 565

2 538

459

107 562

Juste valeur des actifs du régime (B)

-85 459

-2 222

-206

-87 887

-80 917

-2 166

-192

-83 275

Juste valeur des droits à remboursements (C)

-16 880

0

 

-16 880

-24 048

 

 

-24 048

Valeur actualisée des engagements non financés (D)

 

363

 

363

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

1 882

-211

 

1 671

223

 

 

223

Solde net au bilan (A)+(B)+(C)+(D)+(E)

-177

658

40

521

-177

372

267

462

Passif

16 703

658

40

17 401

23 871

372

267

24 510

Actif

16 880

0

0

16 880

24 048

0

0

24 048

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

 

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total 31 décembre 2006

Total 2006

 

 

 

62

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

 

 

 

Coût des services rendus de la période

 

82

18

100

Coût financier

3 469

94

9

3 572

Rendement attendu des actifs du régime

-2 374

-98

0

-2 472

Rendement attendu des droits à remboursement

-1 095

0

0

-1 095

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

0

-43

-43

Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

0

0

0

0

Total 2006

0

78

-16

62

 

Au cours de l'exercice 2006, une opération de transfert d'un montant de 8 262 milliers d'euros a été réalisée vers la CGRCE.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CGRCE

Retraites

Autres engagements

31 décembre 2006

1 er janvier 2006

31 décembre 2006

1 er janvier 2006

31 décembre 2006

1 er janvier 2006

Taux d'actualisation net

4,10 %

4,20 %

3,68 %

 

3,68 %

 

Rendement attendu des actifs du régime

4,10 %

5,08 %

4,20 %

 

5,00 %

 

Rendement attendu des droits à remboursement

3,90 %

5,73 %

NA

 

NA

 

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :

a) Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2004

75 046

54 603

160 064

25 680

315 393

Mouvements de l'exercice 2005

0

0

4 239

7 491

11 730

Au 31 décembre 2005

75 046

54 603

164 303

33 171

327 123

Affectation réserves

0

0

9 361

-9 361

0

Distribution de dividendes

0

0

 

-4 768

-4 768

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

19 225

-19 044

181

Résultat 2006

0

0

0

35 271

35 271

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

Au 31 décembre 2006

75 046

54 603

192 889

35 271

357 807

 

(1) Les changements de méthode intervenus en 2005 et relatifs au référentiel français sont venus impacter, conformément aux règles établies, les réserves consolidées pour les montants suivants :

 

Impact CGR

17 655 K€

Dépréciation des créances douteuses

3 893 K€

Immobilisations

-2 504 K€

 

Le capital social de la Caisse d'Épargne de Champagne Ardenne s'élève à 60 037 milliers d'euros et est composé pour 3 001 855 de parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 15 009 milliers d’euros de certificats d'investissement, désormais détenu par Natixis suites aux opérations de constitution de cette dernière en novembre 2006 (cf. faits caractéristiques de l’année).

 

b) Variation du FRBG :

 

(En milliers d’euros)

2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

2006

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

0

0

0

60 567

 

IV. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. Actifs donnes en garantie des engagements de la caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la Caisse d’Épargne.

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers a terme :

a) Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

(En milliers d’euros)

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

122 261

0

0

122 261

174 730

Opérations conditionnelles

539 591

0

16 400

555 991

501 192

Total

661 852

0

16 400

678 252

675 922

Total (juste valeur)

 

 

 

3 122

-3 847

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’Épargne de Champagne Ardenne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

122 261

0

0

0

122 261

Opérations conditionnelles

434 687

0

121 304

0

555 991

Achats

434 687

0

117 219

0

551 906

Ventes

0

0

4 085

0

4 085

Total au 31 décembre 2006

556 948

0

121 304

0

678 252

Total au 31 décembre 2005

505 554

75 000

95 368

0

675 922

 

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2006

Total 2005

Opérations sur marches organises

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marches de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

6 000

71 640

44 620

122 260

174 730

Opérations conditionnelles

7 626

326 274

222 090

555 990

501 192

Total

13 626

397 914

266 710

678 250

675 922

 

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'Épargne de Champagne Ardenne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'Épargne de Champagne Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l’affiliation de Martignac Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Market) au sein du réseau des Caisses d’Épargne, le risque de contrepartie de la Caisse d’Épargne Champagne Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

 

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

926 682

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail

1 798

 

Mobilier

1 798

 

Immobilier

 

 

Autres engagements :

 

428 154

Total

1 798

1 354 836

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2006.

 

V. – Informations sur le compte de résultat.

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Décembre 2006

Décembre 2005

Décembre 2006

Décembre 2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

77 615

71 556

-38 345

-29 565

Sur opérations avec la clientèle

110 157

107 258

-96 329

-94 606

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

14 573

15 944

-3 287

-1 950

Relatives à des dettes subordonnées

0

0

0

0

Sur opérations de crédit-bail

0

0

0

0

Autres intérêts et produits assimilés

9

3 090

-143

-1 167

Total

202 354

197 848

-138 104

-127 288

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 35 155 milliers d'euros en 2006 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 14 650 milliers d'euros en 2006.

 

Note 17. Revenus des titres a revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Actions et autres titres à revenu variable

3 221

291

Participations et autres titres détenus à long terme

762

111

Parts dans les entreprises liées

8 446

6 915

Total

12 429

7 317

 

Note 18. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-269

80

Sur opérations avec la clientèle

0

17 112

Relatives aux opérations sur titres

0

7 271

Sur moyens de paiement

-4 125

8 638

Sur vente de produits d'assurance-vie

 

13 512

Autres commissions (1)

-3 847

8 488

Total décembre 2006

-8 241

55 101

Total décembre 2005

-8 317

51 606

 

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Titres de transaction

124

1 310

Change

0

0

Instruments financiers

-429

-45

Total

-305

1 265

 

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Titres de placement

TAP

Total décembre 2006

Total décembre 2005

Résultat des cessions

5 920

0

5 920

4 007

Dotation (reprise) nette de dépréciation

-149

-63

-212

-365

Frais d'acquisition

 

-17

-17

 

Total

5 771

-80

5 691

3 642

 

Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 056

-493

Transferts de charges

170

0

Plus et moins value sur immobilisations de placement

718

-101

Dot aux amortissements et provisions sur immobilisations de placement

 

-10

Autres produits et charges (1)

1 019

-1 667

Total 2006

2 963

-2 271

Total 2005

3 664

-3 110

 

Note 22. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Frais de personnel

-50 470

-47 373

Salaires et traitements

-29 864

-29 123

Charges de retraite (1)

-9 036

-8 533

Autres charges sociales et fiscales

-10 879

-9 717

Intéressement et participation

-691

0

Impôts et taxes

-1 963

-1 618

Services extérieurs et autres frais administratifs

-28 809

-29 782

Total décembre 2006

-81 242

-78 773

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres

184

Non cadres

627

 

811

 

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l'exercice 2006 aux membres des organes de direction et de surveillance hors représentant du personnel à raison de leurs fonctions s'élève à 702 Milliers d'euros.

 

Note 23. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux dépréciations

-9 405

-263

-9 668

Reprises de dépréciations

14 135

1 998

16 133

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des dépréciations

-8 072

-1 798

-9 870

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des dépréciations

-855

-222

-1 077

Récupération sur créances amorties

188

51

239

Total 2006

-7 352

-2 174

-4 243

Total 2005

-4 142

25

-4 117

 

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilises :

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Sur immobilisations corporelles

-162

7

Sur immobilisations incorporelles

0

-20

Sur opérations de restructuration Fusion/Apport

0

-5 158

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et

 

 

Autres titres détenus à long terme

3 391

1 012

Sur titres d'investissement

0

0

Total

3 229

-4 159

 

Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

 

Aucune charge ou produit de cette nature en 2006.

 

Note 26. Impôt sur les bénéfices :

 

(En milliers d’euros)

Décembre 2006

Décembre 2005

Impôt exigible à taux normal

-8 687

-511

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

 

 

Mouvements de provisions

 

 

Total

-8 687

-511

 

Les impositions forfaitaires annuelles dues à compter de l’année 2006, sont comptabilisées dans un sous compte de « Autres Impôts, taxes et versements assimilés ».

 

Note 27. Répartition de l'activité - banque commerciale :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont banque de détail

Décembre 2006

Décembre 2005

Décembre 2006

Décembre 2005

Produit net bancaire

129 617

126 586

 

109 912

Frais de gestion

-84 646

-81 380

 

-80 635

Résultat brut d'exploitation

44 971

45 206

0

29 277

Coût du risque

-4 243

-4 117

 

-3 982

Résultat d'exploitation

40 728

41 089

0

25 295

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

3 229

-4 159

 

-13

Résultat courant avant impôt

43 957

36 930

0

25 282

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe Caisse d'Épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres ;

— Les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC). »

 

VI. – Autres informations.

Note 28. Consolidation. — En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne. n’établit pas de comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe Caisse d’épargne.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’Épargne Champagne-Ardenne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination des décotes sur les créances restructurées, en application du règlement CRC n° 2005-03 ;

— le changement de méthode comptable relatif aux modalités de détermination de l’amortissement des primes et décotes sur titres détenus, en application du règlement CRC n° 2005-01 ;

— le reclassement de titres du portefeuille d’investissement en titres de placement en date du 1er janvier 2006 réalisé dans le cadre de la 1ère application du règlement CRC 2005-01 susmentionné.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements comptables. — Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci dessus et du caractère approprié de la présentation qui en a été faite.

 

Estimations comptables :

— Comme indiqué dans les notes II-1.b et 11.1 de l’annexe aux comptes annuels relatives aux règles et principes comptables, votre Caisse d’Épargne constitue des dépréciations et des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille.

— Votre Caisse d’Épargne constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes II-1.j et 11.2 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels

 

Fait à Neuilly sur Seine et Reims, le 6 avril 2007.

 

Les commissaires aux comptes :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Mazars & Guérard :

Anik Chaumartin ;

Jean-Marie Mauriot.

 

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion 2006 est tenu à disposition du public au siège de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne.

 

 

0706250

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5727
Texte de l'annonce :

0705727

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE

 

 Société anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Montant du capital : 75 046 380 euros.

R.C.S. Reims D 383 118 213 000 16.

Siège social : Reims, 12-14, rue Carnot.

 Situation trimestrielle publiable au 31 mars 2007.

 

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

19 290

Effets Publics et Valeurs assimilées

0

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 215 396

Opérations avec la Clientèle

2 486 413

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

253 600

Actions et Autres Titres à revenu variable

209 489

Participations et autres titres détenus à long terme

28 250

Parts dans les Entreprises liées

195 327

Crédit-bail et Location avec Option d'Achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

4 684

Immobilisations corporelles

30 244

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

131 418

Comptes de Régularisation

92 193

    Total actif

5 666 304

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 248 112

Opération avec la Clientèle

3 761 635

Dettes représentées par un titre

97 263

Autres passifs

24 604

Comptes de Régularisation

122 990

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour Risques et Charges

28 591

Dettes subordonnées

0

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

322 542

  Capital souscrit

75 046

  Primes d'émission

54 603

  Réserves

192 708

  Ecart de Réévaluation

0

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3

  Report à nouveau (+/-)

182

    Total passif

5 666 304

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

327 390

  Engagements de garantie

58 140

  Engagements sur titres

67 282

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

30 030

  Engagements de garantie

56 480

  Engagements sur titres

10 010

 

0705727

23/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1950
Texte de l'annonce :

0701950

23 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°24


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n°99532 du 25 juin 1999.

Siège social : Reims, 12-14, rue Carnot.

383 118 213 000 16 R.C.S Reims.

Situation au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

23 682

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

2 318 404

Opérations avec la clientèle

2 506 229

Obligations et autres titres à revenu fixe

251 009

Actions et autres titres à revenu variable

118 573

Participations et autres titres détenus à long terme

1 332

Parts dans les entreprises liées

218 674

Crédit-bail et location avec option d'achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

4 190

Immobilisations corporelles

29 583

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

126 499

Comptes de régularisation

91 952

     Total actif

5 690 127

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les établissements de crédit

1 242 496

Opération avec la clientèle

3 818 652

Dettes représentées par un titre

83 732

Autres passifs

28 872

Comptes de régularisation

68 826

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

29 171

Dettes subordonnées

0

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG

357 811

  Capital souscrit

75 046

  Primes d'émission

54 603

  Réserves

192 708

  Ecart de réévaluation

0

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

3

  Report à nouveau

181

  Résultat de l'exercice

35 270

     Total passif

5 690 127

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

345 694

  Engagements de garantie

94 876

  Engagements sur titres

75 433

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

20 030

  Engagements de garantie

59 239

  Engagements sur titres

10 010

 

 

 

0701950

08/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16060
Texte de l'annonce :

0616060

8 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE  

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999

Montant du capital 75 046 380 €.

Siège social : Reims, 12-14, rue Carnot

383 118 213 000 16 R.C.S. Reims.

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

18 456

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

2 159 367

Opérations avec la clientèle

2 477 253

Obligations et autres titres à revenu fixe

254 251

Actions et autres titres à revenu variable

113 071

Participations et autres titres détenus à long terme

26 230

Parts dans les entreprises liées

171 882

Crédit-bail et location avec option d'achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

4 603

Immobilisations corporelles

26 602

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

118 191

Comptes de régularisation

97 468

  Total actif

5 467 374

 

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les établissements de crédit

1 058 048

Opération avec la clientèle

3 779 627

Dettes représentées par un titre

88 142

Autres passifs

17 884

Comptes de régularisation

113 489

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

27 075

Dettes subordonnées

0

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

322 542

  Capital souscrit

75 046

  Primes d'émission

54 603

  Réserves

192 708

  Ecart de réévaluation

0

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

4

  Report à nouveau (+/-)

181

    Total passif

5 467 374

 

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

395 865

  Engagements de garantie

96 571

  Engagements sur titres

0

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

85 030

  Engagements de garantie

55 884

  Engagements sur titres

3 672

 

 

0616060

08/09/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13962
Texte de l'annonce :

0613962

8 septembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°108


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE  

Société anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance au capital de 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Siège social : 12-14, rue Carnot, 51722 Reims.

383 118 213 R.C.S. Reims. 

Situation au 30 juin 2006.

 (En milliers d'euros)

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, CCP

22 068

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les établissements de crédit

2 150 832

Opérations avec la clientèle

2 435 553

Obligations et autres titres à revenu fixe

261 340

Actions et autres titres à revenu variable

111 041

Participations et autres titres détenus à long terme

26 643

Parts dans les entreprises liées

172 870

Crédit-bail et location avec option d'achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

4 920

Immobilisations corporelles

26 174

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

144 736

Comptes de régularisation

87 162

  Total actif

5 443 339

 

Passif

Montants

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les établissements de crédit

1 067 977

Opération avec la clientèle

3 783 828

Dettes représentées par un titre

75 534

Autres passifs

19 098

Comptes de régularisation

86 716

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

27 077

Dettes subordonnées

0

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

322 542

  Capital souscrit

75 046

  Primes d'émission

54 603

  Réserves

192 708

  Ecart de réévaluation

0

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

4

  Report à nouveau (+/-)

181

    Total passif

5 443 339

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

361 118

  Engagements de garantie

114 271

  Engagements sur titres

2 000

Engagements reçus

 

  Engagements de financement

21 113

  Engagements de garantie

74 128

  Engagements sur titres

5 672

 

 

0613962

11/08/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne-Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8900
Texte de l'annonce :

0608900

11 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°96


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.

383 118 213 000 16 R.C.S. Reims.

 

Documents comptables annuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2005

2004

Caisses, banques centrales et C.CP

 

22 220

25 039

Effets publics et valeurs assimilées

5, 7

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3, 6, 7

2 139 116

2 290 585

    A vue

 

1 839 723

1 924 796

    A terme

 

299 393

365 789

Opérations avec la clientèle

4, 6, 7

2 383 740

2 111 697

Créances commerciales

 

5 120

7 845

Autres concours à la clientèle

 

2 342 640

2 065 055

Comptes ordinaires débiteurs

 

35 980

38 797

Obligations et autre titres à revenu fixe

5, 7

192 635

214 733

Actions et autres titres à revenu variable

5

84 822

145 328

Participations et autres titres détenus à long terme

6

2 670

1 742

Parts dans les entreprises liées

6

187 548

187 001

Immobilisations incorporelles

8

5 429

3 061

Immobilisations corporelles

8

25 487

20 039

Autres actifs

10

136 365

188 769

Comptes de régularisation

10

83 791

66 911

        Total de l'actif

 

5 263 823

5 254 905

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements donnés :

13, 14, 15

 

 

  Engagements de financement

6

327 651

391 435

    Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

49 637

56 206

    Engagements en faveur de la clientèle

 

278 014

335 229

  Engagements de garantie

6

137 389

109 055

    Engagements d'ordre d'établissements de crédit

 

22 311

11 501

    Engagements d'ordre de la clientèle

 

115 078

97 554

  Engagements sur titres

 

67 883

34 826

    Titres à livrer

 

3

22

    Autres engagements donnés

 

67 880

34 804

 

Passif

Notes

2005

2004

Banques centrales, C.C.P.

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

4

927 061

897 208

    A vue

 

68 463

10 088

    A terme

 

858 598

887 120

Opérations avec la clientèle

 

3 795 749

3 821 551

Comptes d'épargne à régime spécial

 

3 316 092

3 367 166

    A vue

 

2 362 556

2 367 226

    A terme

 

953 536

999 940

Autres dettes

 

479 657

454 385

    A vue

 

442 094

403 933

    A terme

 

37 563

50 452

Dettes représentées par un titre

7, 9

40 344

48 504

Bons de caisse

 

15 010

17 662

Titres de marché interbancaire et titres de créances négociables

 

25 334

30 842

Emprunts obligataires

 

0

0

Autres dettes représentées par un titre

 

0

0

Autres passifs

 

13 567

17 399

Comptes de régularisation

10

64 326

50 488

Provisions pour risques et charges

 

35 082

44 637

Dettes subordonnées

7

0

0

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

7

60 567

59 720

Capitaux propres hors FRBG

7

327 129

315 398

    Capital souscrit

 

75 046

75 046

    Primes d'émissions

 

54 603

54 603

    Réserves

 

183 347

161 595

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4

5

    Report à nouveau

 

-19 044

-1 531

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

33 173

25 680

        Total du passif

 

5 263 823

5 254 905

 

Hors bilan

Notes

2005

2004

Engagements reçus :

14, 15

 

 

    Engagements de financement

6

15 113

67 396

        Engagements reçus d'établissements de crédit

 

15 113

67 396

    Engagements de garantie

 

1 408 321

1 134 684

    Engagements reçus d'établissements de crédit

 

106 960

94 090

    Engagements sur titres

 

3 746

1 352

        Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

0

0

        Autres engagements reçus

 

3 746

1 352

 

II. — Compte de résultat 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Notes

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

16

197 849

198 074

Intérêts et charges assimilées

16

-127 288

-125 225

Revenus des titres à revenu variable

17

7 317

5 401

Commissions (produits)

18

51 607

44 055

Commissions (charges)

18

-8 317

-7 253

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

19

1 265

-943

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

20

3 642

8 700

Autres produits d'exploitation bancaire

21

3 701

3 891

Autres charges d'exploitation bancaire

21

-3 188

-2 680

    Produit net bancaire

 

126 588

124 020

Charges générales d'exploitation

22

-78 773

-78 440

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-2 607

-2 496

    Résultat brut d'exploitation

 

45 206

43 084

Coût du risque

23

-4 117

-4 298

    Résultat d'exploitation

 

41 089

38 786

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

24

-4 159

-3 554

    Résultat courant avant impôt

 

36 930

35 232

Résultat exceptionnel

25

-3 248

0

Impôt sur les bénéfices

26

-511

-9 552

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

0

    Résultat net

 

33 173

25 680

 

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

1. Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne (GCE) comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

— Caisses d'épargne et de prévoyance : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

— Sociétés locales d'épargne : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

— Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du réseau dont la CNCE est garante.

— Filiales

– Filiales nationales

La CNCE contrôle directement un ensemble de filiales nationales qui relèvent de deux grands pôles :

  le Pôle Banque commerciale : Crédit Foncier, Banque Palatine, Financière Océor, La Compagnie 1818 et les filiales spécialisées banque de détail et assurance.

  le Pôle Banque d’investissement : Ixis Corporate & Investment Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Financial Guaranty-CIFG.

Caceis, née du rapprochement à l'été 2005, d'IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue à parité par le GCE et Crédit Agricole SA.

– Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques (5 groupements d'intérêt économique), se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI). Une partie de la production est également prise en charge au niveau national par des GIE spécialisés par « filières » (monétique, crédits, ..). Un GIE informatique est dédié aux activités de banque de financement et d'investissement.

– Filiales directes des caisses d'épargne : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

 

2. Système de garantie. — En application de la Loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du Code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du groupe.

La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la Place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

 

3. Faits caractéristiques de l'exercice :

— Caisse Générale de Retraite du personnel des Caisses d’épargne : La CGRCE gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des entreprises du réseau. L’engagement de la caisse d’épargne de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite à son bilan qui est réestimée chaque année. Dans le cadre de l’application de la Loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une institution de prévoyance. Cette évolution a conduit la Caisse d’épargne à constituer une dotation complémentaire de 3 ,2 millions d’euros notamment et à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit la CGRCE d’un montant total de 23 ,8 millions d’euros. En outre, l’application de la recommandation n°2003.R.01 du CNC au 1.1.2005, qui constitue un changement de méthode comptable (cf. note 2), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements. En particulier, les actifs de la Caisse d’épargne cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.

— Passage aux normes comptables internationales : Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement Européen a adopté en juillet 2002 un règlement obligeant les sociétés qui ne sont pas cotées dans l’UE mais dont les titres de dettes sont admis à la cote d’un marché réglementé à appliquer dans leurs comptes consolidés au plus tard en 2007, le référentiel de normes IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’approuvé par l’Union Européenne.

Les normes françaises demeurent en revanche applicables aux comptes individuels. Elles font toutefois l’objet d’une révision en profondeur par le Conseil national de la comptabilité dans le sens d’une convergence vers les normes IFRS. Ainsi, plusieurs changements de méthode ont été opérés en 2005 dans les comptes de la Caisse d’épargne par application des nouveaux règlements adoptés par le Comité de la réglementation comptable (note 2).

— Filière PME : L'opération de transmission universelle du patrimoine de Champex à la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne a été traitée comptablement en application du règlement N°2004-01 du Comité de la réglementation comptable, donnant lieu à la comptabilisation d'une immobilisation incorporelle de 2 735 K€, le solde net de provision pour dépréciation des titres Champex du mali de fusion de 3 330 K€ ayant été comptabilisé en perte de l'exercice, cette perte étant représentative du FRBG constitué dans les comptes de l’absorbée et de l’incidence sur les capitaux propres d’ouverture de l’absorbée de l’application de l’article 13 du CRC 2002 03 sur le risque de crédit prescrivant de constituer des provisions en valeur actualisée.

Le détail de l’affectation extra comptable du mali est précisé en note 8.

 

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées.

Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Note 1.1. Immobilisations. — Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes :

— constructions : 20 à 50 ans ;

— aménagements : 5 à 20 ans ;

— mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;

— matériels informatiques : 3 à 5 ans ;

— logiciels : maximum 5 ans.

Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d'utilisation respectives.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d’une provision.

La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Note 1.2. Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Note 1.3. Portefeuille titres. — Les opérations sur titres de transaction, de placement et d'investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.

— Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c’est à dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

A l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.

La caisse d'épargne Champagne Ardenne ne détient plus de titres de transaction au 31 décembre 2005.

— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.

A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint ainsi au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ». Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».

— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.

Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.

Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « coût du risque ».

Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement peuvent être complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

— Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire.

Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé, représentatif de sa créance à l'égard du cédant.

Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Note 1.4. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale nette des provisions constituées sur risque de crédit.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

Les provisions pour risques avérés peuvent être complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).

Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

 

Note 1.5. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Note 1.6. Engagements sociaux. — Les engagements sociaux sont essentiellement couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du groupe (note 11.3) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.

Les avantages au personnel postérieurs à l'emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les règles de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence à la date d'attribution de l'avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d'activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l'emploi sont amortis selon la règle dite du corridor, c'est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

Note 1.7. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Note 1.8. Provisions pour risques et charges. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

 

Note 2. Changements de méthodes comptables.

Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :

— Le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 3 894 K€.

— Le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d'amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d'utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une augmentation des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 2 255 K€.

— Le règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l'évaluation des actifs a introduit, à compter du 1er janvier 2005, une modification des règles antérieures relatives aux frais d'acquisition des immobilisations corporelles et incorporelles qui doivent être désormais incorporés dans leur valeur d'entrée au bilan. L'option introduite par le règlement pour un maintien possible de l'enregistrement en charges dans les comptes individuels n'a pas été retenue par le groupe dans un souci de convergence avec les règles IFRS qui, elles, ne prévoient pas cette possibilité. L'application de ce nouveau règlement conduit à une augmentation des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 250 K€.

— La recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d'identification, d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l'ouverture de l'exercice d'un montant de 17 655 K€.

— En revanche, la caisse d'épargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le CRC en novembre 2005 qui portent en particulier sur le traitement comptable du risque de crédit et des opérations sur titres, ainsi que le projet de texte du CNC sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne logement.

 

III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

 

Note 3. Opérations interbancaires.

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du livret A représente 1 455 168 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 47 602 milliers d'euros et 5 058 milliers d'euros au 31 décembre 2005.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle.

Actif

2005

2004

Créances commerciales

5 120

7 845

Autres concours à la clientèle

2 298 936

2 020 666

    Crédits de trésorerie

287 699

288 927

    Crédits à l'équipement

700 400

590 567

    Prêts épargne logement

34 258

43 368

    Autres crédit à l'habitat

1 224 747

1 074 601

    Autres

51 832

23 203

Comptes ordinaires débiteurs

33 286

37 933

Créances rattachées

12 518

22 181

Créances douteuses

95 068

64 636

Provisions sur créances douteuses

-61 188

-41 574

        Total

2 383 740

2 111 687

 

Passif

2005

2004

Comptes d'épargne à régime spécial

3 312 839

3 363 968

    Livret A

1 483 646

1 498 051

    Livret Jeune, livret B et Codevi

361 610

342 587

    Pel et Cel

1 009 749

1 045 962

    Lep

406 249

419 267

    Pep

46 198

52 546

Autres

5 387

5 555

Autres dettes

478 521

452 883

    Comptes ordinaires créditeurs

438 699

402 387

    Autres

39 822

50 496

Dettes rattachées

4 389

4 700

        Total

3 795 749

3 821 551

 

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit.

— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2005 :

 

 

Créances saines 

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

2 157 197

8 861

-4 722

7 899

-4 722

Créances sur la clientèle

2 350 822

94 106

-61 188

87 754

-59 444

Particuliers : crédits immobiliers

1 052 551

16 735

-8 742

15 647

-8 664

Particuliers : autres

196 752

14 510

-13 025

13 828

-12 754

Professionnels

268 483

39 172

-25 595

36 158

-24 638

Entreprises

175 850

21 100

-12 822

20 927

-12 649

Collectivités et institutionnels locaux

373 570

470

-26

0

0

Autres

283 616

2 119

-978

1 194

-739

 

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 78 milliers d'euros, après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 10 milliers d'euros au 31 décembre 2005 (cf. note 1.4).

 

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable.

 

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

0

106 900

83 136

 

2 599

192 635

214 733

Actions et autres titres à revenu variable (2)

0

80 159

 

4 663

0

84 822

145 328

    Total 2005

0

187 059

83 136

4 663

2 599

277 457

 

    Total 2004

49 645

184 089

114 155

8 395

3 777

 

360 061

(1) Dont titres cotés 176 933 milliers d'euros en 2005 contre 196 601 milliers d'euros en 2004.

(2) Dont titres cotés 10 446 milliers d'euros en 2005 contre aucun en 2004.

 

Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 10 690 milliers d'euros en 2005 contre 8 603 milliers d'euros en 2004 pour les titres de placement, et à -529 milliers d'euros, en 2005 contre -456 milliers d'euros en 2004 pour les titres d'investissement.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 72 672 milliers d'euros.

Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit :

 

 

Placement

Activité de portefeuille

 

2005

2004

2005

2004

Valeur nette comptable

187 871

184 572

4 663

8 395

Valeur de marché

193 465

189 022

7 898

9 137

Plus-values latentes (1)

5 594

4 450

3 235

742

Moins-values latentes provisionnées

-1 486

-1 258

-990

-597

(1) Dont 980 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 4 612 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

Note 6.1. Tableau des filiales et participations :

 

Informations financières

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital (1)

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

 

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

Chiffre d’affaires hors taxes ou produit net bancaire du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

 

 

Dividendes encaissés par la société au cours

 

de l'exercice

Brute

 

Nette

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCI Conservatoire

2

 

99,00%

2

2

13 949

 

 

-453

 

 

2. Participations (détenues >10%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SA Baie des Citrons

13 461

-606

33,23%

4 473

4 473

 

 

2 371

19

(1)

 

IRPAC

9 990

-103

29,54%

2 938

2 938

 

 

42

-237

(2)

 

SCI Noyelles

5 718

185

18,52%

1 059

1 059

 

 

487

162

(3)

30

3. Participations (détenues <10%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CNCE

6 905 866

 

1,52%

161 912

161 912

 

 

 

 

 

6 862

SA Air Calédonie

182 503

51 320

4,48%

11 434

11 434

 

 

93 547

-5 798

(1)

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

2 262

2 273

1 658

0

 

 

 

17

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

6 361

5 829

48 286

54 243

 

 

(4)

42

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

300

300

 

 

 

 

 

6

Total

 

 

 

190 741

190 220

 

 

 

 

 

6 957

(1) 31/12/2003.

(2) 30/06/2004.

(3) 31/12/2004.

(4) Dont Lanson international 49 738 K€ contregarantie à 100% par la CNCE.

 

Note 6.2. Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Alpiarca Aircraft

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Autan

10, avenue Maxwell, BP 1006, 31100 Toulouse

SCI

Cneti

5, rue Masseran, 75007 Paris

GIE

Conservatoire

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

SCI

Crédécureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris

GIE

Girce Stratégie

76, bd Pasteur, 75015 Paris

GIE

Girce Ingénierie

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

Ilot Saint-Joseph

46, bd Lundy, 51100 Reims

SCI

Lognes

7, rue Noël, 51100 Reims

SCI

Noyelles

11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

SCI

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret

GIE

Rue de l’Hôtel de Ville

108, rue de Richelieu, 75 002 Paris

SCI

Sea 1

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Sedan-Vouziers

8, place d’Alsace-Lorraine, 08200 Sedan

SCI

Sirce 2

66, avenue du Mainev, 75014 Paris

GIE

Télématique Nord Est

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

 

Note 6.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

 

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total 2005

Total 2004

Créances

272 044

15 026

287 070

302 754

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

838 551

785

839 336

15 530

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

0

 

0

14 105

Engagements de financements reçus

15 113

 

15 113

15 000

Engagements de garantie donnés

3 811

 

3 811

4 996

 

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources.

Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, avec créances et dettes rattachées.

 

 

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total des emplois

2 219 709

317 901

942 680

1 257 421

4 737 711

    Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

    Créances sur les établissements de crédit

1 996 072

24 556

37 420

103 288

2 161 336

    Opérations avec la clientèle

217 758

237 214

848 471

1 080 297

2 383 740

    Obligations et autres titres à revenu fixe

5 879

56 131

56 789

73 836

192 635

Total des ressources

6 565 309

716 340

867 256

409 998

8 558 903

    Opérations interbancaires et assimilés

85 159

62 140

401 146

378 616

927 061

    Opérations avec la clientèle

3 227 508

321 818

230 732

15 691

3 795 749

Dettes représentées par un titre :

25 134

10 564

4 646

0

40 344

    Bons de caisse et d'épargne

10 100

1 264

3 646

0

15 010

    TMI et TCN

15 034

9 300

1 000

0

25 334

    Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

    Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

 

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles.

Note 8.1. Variations ayant affecté les postes d'immobilisation :

 

 

Valeur brute

31/12/2004

Acquisitions

Cessions / mises hors service

Autres mouvements

 

Valeur brute 2005

Amortissements et provisions

31/12/2005

Valeur nette 2005

Incorporelles

8 682

261

-20

2 220

(1)

11 143

-5 714

5 429

Corporelles

57 405

5 958

-2 775

2 044

(2)

62 632

-37 145

25 487

    Total

66 087

6 219

-2 795

4 264

 

73 775

-42 859

30 916

(1) Mali technique de fusion Champex.

Le mali technique au 31 décembre 2005 se compose :

— d’une plus value latente nette d’IS sur immeuble de 722 K€ ;

— d’une plus value latente nette d’IS sur titre de 322 K€ ;

— du solde de report déficitaire de 1 172 K€ (après amortissement à hauteur de 519 K€ en 2005).

(2) Dont 1 506 K€ en provenance de Champex.

 

Note 8.2. Immobilisations incorporelles. — L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en milliers d'euros) :

— les logiciels : 267 ;

— les fonds commerciaux : 1004 ;

— les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts : 1943 ;

— le mali technique de fusion Champex : 2216.

 

Note 8.3. Immobilisations corporelles. — La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s'élève à 22 019 milliers d'euros, dont 21 089 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du groupe.

 

Note 9. Dettes représentées par un titre.

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

 

Dettes représentées par un titre

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

2 859

3 160

TMI et TCN

261

168

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

    Total

3 120

3 328

 

Note 10. Comptes de régularisation.

 

Actif

Passif

Opérations de hors-bilan sur titres

 

 

Engagements sur devises

 

 

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme

67

 

Charges et produits à répartir

 

 

Charges et produits constatés d'avance

176

14 360

Produits à recevoir / Charges à payer

13 590

23 273

Valeurs à l'encaissement

63 496

25 930

Autres

6 462

763

    Total 2005

83 791

64 326

    Total 2004

66 911

50 488

 

Note 11. Provisions.

Note 11.1. Provisions pour risques et charges :

 

 

01/01/2005

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

31/12/2005

Litiges, amendes et pénalités

1 989

8

0

-256

 

1 741

Risque de contrepartie (note 11.2)

7 114

126

0

-412

 

6 828

Engagements sociaux (note 11.3)

31 982

4 167

-29 638

0

18 023

24 534

Autres opérations bancaires et non bancaires

3 552

47

-1 621

0

 

1 978

    Total

44 637

4 348

-31 259

-668

18 023

35 081

 

Note 11.2. Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie

 

 

01/01/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2005

Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif

-43 523

-9 514

14 630

-28 660

-67 067

Crédits à la clientèle

-41 564

-8 870

7 930

(1) -18 684

-61 188

Autres

-1 959

-644

6 700

(2) -9 976

-5 879

Provisions inscrites au passif

-7 114

-126

412

0

-6 828

Risques d'exécution d'engagement par signature

-36

-33

0

0

-69

Crédits à la clientèle

-7 078

-93

412

 

-6 759

Autres

 

 

 

 

 

    Total

-50 637

-9 640

15 042

-28 660

-73 895

(1) Dont TUP Champex 15 099 K€.

(2) Dont TUP Champex 9 464 K€.

 

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l'attente d'une modification du règlement du CRC relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (logement social, professionnels privés de l'immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 6 759 milliers d'euros.

 

Note 11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes surcomplémentaires auxquels adhèrent les caisses d'épargne. L'engagement de la caisse d'épargne est limité au versement des cotisations soit 6 149 K€ pour 2005.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la caisse d'épargne sont les suivants :

– CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une institution de retraite supplémentaire propre au GCE, la CGRCE, assimilée à un fonds d'avantages à long terme ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés selon les dispositions de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

 

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

31/12/2005

CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

01/01/2005

Valeur actualisée des engagements financés (a)

104 565

2 538

459

107 562

98 242

2 012

165

100 419

Juste valeur des actifs du régime (b)

-80 917

-2 166

-192

-83 275

-48 268

-2 086

-188

-50 542

Juste valeur des droits à remboursements (c)

-24 048

 

 

-24 048

-49 974

 

 

-49 974

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

223

 

 

223

 

 

 

0

    Solde net au bilan (a)+(b)+(c)+(d)+(e)

-177

372

267

462

0

-74

-23

-97

Passif

23 871

372

267

24 510

49 974

-74

-23

49 877

Actif

24 048

0

0

24 048

49 974

0

0

49 974

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

(1) Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

 

CGRCE

Total 31/12/2005

Total 2005

 

3 071

Ventilation de la charge liée à la CGRCE :

 

 

Coût des services rendus de la période

0

0

Coût financier

3 632

3 632

Rendement attendu des actifs du régime

-3 347

-3 347

Rendement attendu des droits à remboursement

-462

-462

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

0

0

Evénements exceptionnels : effet Loi Fillon

3 248

3 248

    Total 2005

3 071

 

 

Au cours de l'exercice 2005, deux opérations de transfert d'un montant total de 29.636 milliers d'euros ont été réalisées vers la CGRCE, compensées intégralement par une reprise de provision (cf. note 11.1).

Le rendement effectif s'élève à 5.08 % pour les actifs du régime et à 5.73 % pour les FCP Masseran classés en droits à remboursement.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

CGRCE 31/12/2005

Taux d'actualisation brut

4,20%

Rendement attendu des actifs du régime

5,08%

Rendement attendu des droits à remboursement

5,73%

 

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées.

Note 12.1. Capitaux propres :

 

 

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2003

60 037

112

143 601

20 234

223 984

Mouvements de l'exercice 2004

15 009

54 491

16 463

5 446

91 409

    Au 31 décembre 2004

75 046

54 603

160 064

25 680

315 393

Affectation réserves

0

0

25 680

-25 680

0

Distribution de dividendes

0

0

-2 397

0

-2 397

Autres variations, changements de méthode (1)

0

0

-19 044

0

-19 044

Résultat 2005

0

0

0

33 171

33 171

Acompte sur dividende

 

 

0

 

 

    Au 31 décembre 2005

75 046

54 603

164 303

33 171

327 123

(1) Hors effet d'impôt.

 

Le capital social de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne s'élève à 60 037 milliers d'euros et est composé de 3 001 855 euros parts sociales de nominal 20 euros, entièrement souscrites par les sociétés locales d'épargne et pour 15 009 milliers d’euros de certificats d'investissement entièrement souscrits par la CNCE.

Les changements de méthodes intervenus au 1er janvier 2005 sont décrits en note 2.

 

Note 12.2. Variation du FRBG :

 

 

2004

Dotations

Reprises

Autres mouvements

2005

Fonds pour risques bancaires généraux

59 720

0

0

847

60 567

(1) Intégration Champex.

 

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers.

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

 

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme.

Note 14.1. Engagements sur instruments financiers à terme. — Les opérations réalisées concernent uniquement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

 

Instruments de taux d'intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marché de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

174 730

0

0

174 730

90 148

Opérations conditionnelles

501 192

0

0

501 192

424 596

    Total

675 922

0

0

675 922

514 744

    Total (juste valeur)

 

 

 

-3 847

-830

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la caisse d’épargne de Champagne Ardenne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

(1) Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

 

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

124 730

50 000

0

0

174 730

Opérations conditionnelles

380 824

25 000

95 368

0

501 192

Achats

380 824

25 000

95 368

0

501 192

Ventes

0

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2005

505 554

75 000

95 368

0

675 922

    Total au 31 décembre 2004

374 843

75 000

64 901

0

514 744

 

Note 14.2. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2005

Total 2004

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

Opérations fermes

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

Opérations sur marché de gré à gré (1)

 

 

 

 

 

Opérations fermes

50 000

58 935

65 795

174 730

90 148

Opérations conditionnelles

88 500

260 256

152 436

501 192

424 596

    Total

138 500

319 191

218 231

675 922

514 744

 

Note 14.3. Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la caisse d'épargne de Champagne Ardenne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la caisse d'épargne de Champagne Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :

— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;

— le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l’affiliation de Martignac Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Markets) au sein du réseau des caisses d’épargne, le risque de contrepartie de la caisse d’épargne de Champagne Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

 

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan.

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

 

817 166

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

 

 

Mobilier

1 704

 

Immobilier

 

 

Autres engagements :

 

443 743

    Total

1 704

1 260 909

Dont entreprises liées

1 704

448 960

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2005.

 

Compte de résultat.

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Produits

Charges

 

2005

2004

2005

2004

Sur opérations avec les établissements de crédit

71 556

80 381

-29 565

-25 484

Sur opérations avec la clientèle

107 258

95 860

-94 606

-97 151

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

15 944

18 478

-1 950

-1 450

Relatives à des dettes subordonnées

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

0

0

0

0

Autres intérêts et produits assimilés

3 090

3 355

-1 167

-1 140

    Total

197 848

198 074

-127 288

-125 225

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :

— la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 31 491 milliers d'euros en 2005 ;

— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 16 217 milliers d'euros en 2005.

 

Note 17. Revenus des titres à revenu variable.

 

2005

2004

Actions et autres titres à revenu variable

291

763

Participations et autres titres détenus à long terme

111

241

Parts dans les entreprises liées

6 915

4 397

    Total

7 317

5 401

 

Note 18. Commissions.

 

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

-552

7

Sur opérations avec la clientèle

0

16 490

Relatives aux opérations sur titres

0

6 387

Sur moyens de paiement

-3 935

9 188

Sur vente de produits d'assurance-vie

//

11 437

Autres commissions (1)

-3 830

8 097

    Total 2005

-8 317

51 606

    Total 2004

-6 572

43 374

 

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation.

 

2005

2004

Titres de transaction

1 310

392

Change

0

21

Instruments financiers

-45

-1 356

    Total

1 265

-943

 

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

 

Titres de placement

TAP

Total 2005

Total 2004

Résultat des cessions

4 007

0

4 007

-1 687

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

-292

-73

-365

10 414

Autres produits et charges

 

 

 

-27

    Total

3 715

-73

3 642

8 700

 

Note 21. Autres produits et charges d'exploitation bancaire.

 

Produits

Charges

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

783

-343

Transferts de charges

197

0

Autres produits et charges

2 684

-2 767

    Total 2005

3 664

-3 110

    Total 2004

3 715

-2 504

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

Note 22. Charges générales d'exploitation.

 

2005

2004

Frais de personnel

-49 116

-47 447

Salaires et traitements

-29 123

-26 961

Charges de retraite (1)

-10 276

-11 725

Autres charges sociales et fiscales

-9 717

-8 761

Intéressement et participation

0

0

Impôts et taxes

-1 618

-2 133

Services extérieurs et autres frais administratifs

-28 039

-28 860

    Total 2005

-78 773

-78 440

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (cf. note 11).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

 

Cadres

172

Non cadres

627

 

799

 

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l'exercice 2005 aux membres des organes de direction et de surveillance à raison de leurs fonctions s'élève à 728.1 milliers d'euros.

 

Note 23. Coût du risque.

 

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

-8 811

-542

-9 353

Reprises de provisions

7 257

6 278

13 535

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

-2 856

-5 175

-8 031

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

-53

-536

-589

Récupération sur créances amorties

321

0

321

    Total 2005

-4 142

25

-4 117

    Total 2004

-3 758

-540

-4 298

 

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

 

2005

2004

Sur immobilisations corporelles

7

48

Sur immobilisations incorporelles

-20

0

Sur opérations de restructuration - Fusion/Apport

-5 158

0

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme (1)

1 012

-3 602

Sur titres d'investissement

0

0

    Total

-4 159

-3 554

(1) Dont 1828 K€ de reprise pour depréciation sur Champex.

 

Note 25. Résultat exceptionnel.

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2005, la constitution d'une provision à hauteur de 3,2 millions d'euros pour passif social CGRCE (Caisse générale de retraites des Caisses d’épargne) destinée à doter la CGRCE des fonds propres réglementaires requis à fin 2008.

 

Note 26. Impôt sur les bénéfices.

 

2005

2004

Impôt exigible à taux normal

-511

-9 552

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

 

 

Mouvements de provisions

 

 

    Total

-511

-9 552

 

Note 27. Répartition de l'activité - Banque commerciale.

 

Total de l'activité

Dont banque de détail

 

2005

2004

2005

2004

Produit net bancaire

126 586

124 020

109 912

105 479

Frais de gestion

-81 380

-80 936

-80 635

-77 953

    Résultat brut d'exploitation

45 206

43 084

29 277

27 526

Coût du risque

-4 117

-4 298

-3 982

-4 662

    Résultat d'exploitation

41 089

38 786

25 295

22 864

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

-4 159

-3 554

-13

-1 781

    Résultat courant avant impôt

36 930

35 232

25 282

21 083

 

La banque commerciale a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre notamment les éléments suivants :

— les activités intrinsèques de la banque commerciale : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits et d'allocation de fonds propres,

— les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

En particulier, le métier banque commerciale ne comprend pas l’activité de compte propre, ni l’activité de holding, qui reprend notamment les incidences CGR de l’exercice.

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque commerciale. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supporté par les différentes activités de banque commerciale.

Les frais de gestion affectés à la banque commerciale comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

IV. – Autres informations.

Note 28. Consolidation.

En application du § 1000 in fine du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la caisse d’épargne de Champagne Ardenne n’établit pas de comptes consolidés.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005 sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui expose les conditions de mise en oeuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à l’application :

— du règlement CRC n°2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit et prescrivant de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis ;

— du règlement CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

— du règlement CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l'évaluation des actifs ;

— de la recommandation n°2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité relative à l’identification, l’évaluation et la comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

II. justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Caisse d’épargne, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Votre Caisse d’épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes II.1-4, II.1-8, 11-1 et 11-2 de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Votre Caisse d’épargne constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux. Dans le cadre de nos travaux, nous nous sommes assurés du caractère pertinent de la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que des hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 1-6 et 11-3 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Reims et à Neuilly sur Seine, le 7 avril 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

Mazars & Guérard :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Jean-Marie MAURIOT ;

Anik CHAUMARTIN.

 

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion 2005 est tenu à disposition du public au siège de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne.

 

 

0608900

12/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6094
Texte de l'annonce :

0606094

12 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

 

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à Directoire et Conseil d'Orientation et de Surveillance.

Montant du capital 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

  383 118 213 000 16 RCS reims

Siège social : Reims, 12-14, rue Carnot.

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montants

Caisse, banques centrales, C.C.P.

20 422

Effets publics et valeurs assimilées

0

Créances sur les etablissements de crédit

2 155 178

Opérations avec la clientèle

2 384 342

Obligations et autres titres à revenu fixe

213 294

Actions et autres titres à revenu variable

120 041

Participations et autres titres détenus à long terme

26 366

Parts dans les entreprises liées

164 511

Crédit-bail et location avec option d'achat

0

Location simple

0

Immobilisations incorporelles

5 182

Immobilisations corporelles

25 692

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Compte de négociation et de règlement

 

Autres actifs

115 874

Comptes de régularisation

95 902

    Total actif

5 326 804

 

Passif

Montants

Banques centrales, C.C.P.

0

Dettes envers les etablissements de crédit

1 014 777

Opération avec la clientèle

3 749 250

Dettes représentées par un titre

55 893

Autres passifs

12 294

Comptes de régularisation

104 843

Comptes de négociation et de règlement

 

Provisions pour risques et charges

35 042

Dettes subordonnees

0

Fonds pour risques bancaires generaux

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

294 138

    Capital souscrit

75 046

    Primes d'émission

54 603

    Réserves

183 348

    Ecart de réevaluation

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

4

    Report à nouveau (+/-)

-18 863

        Total passif

5 326 804

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

346 825

    Engagements de garantie

120 988

    Engagements sur titres

4 764

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

15 113

    Engagements de garantie

86 253

    Engagements sur titres

8 510

 

 

0606094

15/03/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2680
Texte de l'annonce :

0602680

15 mars 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°32


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE D EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE ARDENNE. 

Société anonyme à directoire et conseil d’orientation et de surveillance au capital 75 046 380 €.

Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.

Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.

383 118 213 R.C.S. Reims.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP    

22 220

Effets publics et valeurs assimilées    

 

Créances sur les établissements de crédit    

2 139 116

Opération avec la clientèle    

2 383 740

Obligations et autres titres revenus fixe    

192 635

Actions et autres titres à revenu variable    

84 822

Participations et autres titres détenus à long terme    

2 670

Parts dans les entreprises liées    

187 548

Crédit-bail et location avec option d’achat    

 

Location simple    

 

Immobilisations incorporelles    

5 429

Immobilisations corporelles    

25 487

Capital souscrit non versé        

 

Actions propres    

 

Compte de négociation et de règlement    

 

Autres actifs    

136 365

Comptes de régularisation    

83791

  Total actif    

5 263 823

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP    

 

Dettes envers les établissements de crédit    

927 061

Opération avec la clientèle    

3 795 748

Dettes représentées par un titre    

40 344

Autres passifs    

13 567

Comptes de régularisation    

64 325

Comptes de négociation de règlement    

 

Provisions pour risques et charges    

35 082

Dettes subordonnées    

 

Fonds pour risques bancaires généraux    

60 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

327 129

  Capital souscrit    

75 046

  Primes d’émission    

54 603

  Réserves    

183 347

  Ecart de réevaluation    

 

  Provisions réglementées et subventions d’investissement

4

  Report à nouveau (+/-)    

- 19 044

  Résultat de l’exercice (+/-)    

33 173

    Total passif    

5 263 823

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement    

327 651

  Engagements de garantie    

137 389

  Engagements sur titres    

67 883

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement    

15 113

  Engagements de garantie    

106 960

  Engagements sur titres    

3 746

 

 

 

0602680

11/01/2006 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74B)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Siège : 12-14, rue de Carnot, 51000 Reims.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8162
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.
Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.
Siège social  : 12-14, rue de Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

  Rectificatif aux documents comptables annuels publiés au Bulletin des Annonces légales obligatoires du 20 juillet 2005, page 20353.

  1°) Bilan au 31 décembre 2004, actif, Ligne  : «  Opération avec la clientèle  », colonne 2004, au lieu de  : «  2 111 897  » Lire  : 2 111 697.

  2°) Il y a lieu d'ajouter la mention suivante  :

 

Rapport de gestion.

  Le rapport de gestion 2004 est tenu à la disposition du public au siège de la Caisse d'épargne de Champagne-Ardenne.


08162

18/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Siège : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5710
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.
Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.
Siège social  : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 23 630
Effets publics et valeurs assimilées --
Créances sur les établissements de crédit 2 071 171
Opérations avec la clientèle 2 338 876
Obligations et autres titres à revenu fixe 203 716
Actions et autres titres à revenu variable 183 071
Participations et autres titres détenus à long terme 26 600
Parts dans les entreprises liées 164 474
Crédit-bail et location avec Option d'achat --
Location simple --
Immobilisations incorporelles 4 758
Immobilisations corporelles 24 109
Capital souscrit non versé --
Actions propres --
Comptes de négociation et de règlement --
Autres actifs 187 547
Comptes de régularisation     71 998
      Total actif 5 299 950

 

 

Passif Montant
Banques centrales, C.C.P. --
Dettes envers les établissements de crédit 882 251
Opérations avec la clientèle 3 861 413
Dettes représentées par un titre 54 263
Autres passifs 12 565
Comptes de régularisation 95 836
Comptes de négociation et de règlement --
Provisions pour risques et charges 23 766
Dettes subordonnées --
Fonds pour risques bancaires généraux 60 567
Capitaux propres hors FRBG 309 289
    Capital souscrit 75 046
    Primes d'émission 54 603
    Réserves 183 348
    Ecarts de réévaluation --
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 4
    Report à nouveau     - 3 712
      Total passif 5 299 950

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 369 333
    Engagements de garantie 90 353
    Engagements sur titres  
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 15 113
    Engagements de garantie 34 428
    Engagements sur titres 823

 


05710

14/09/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Siège : 12-14, rue Carnot, Reims.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 97050
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE

DE CHAMPAGNE ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance.
Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.
Montant du capital 75 046 380 €.
Siège social  : 12-14, rue Carnot, Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

 

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 20 425
Effets publics et valeurs assimilées --
Créances sur les établissements de crédit 2 103 586
Opérations avec la clientèle 2 345 522
Obligations et autres titres à revenu fixe 195 875
Actions et autres titres à revenu variable 144 801
Participations et autres titres détenus à long terme 26 414
Parts dans les entreprises liées 164 474
Crédit-bail et location avec option d'achat --
Location simple --
Immobilisations incorporelles 4 709
Immobilisations corporelles 23 660
Capital souscrit non versé --
Actions propres --
Comptes de négociation et de règlement --
Autres actifs 198 635
Comptes de régularisation     77 024
      Total actif 5 305 125

 

 

Passif Montant
Banques centrales, C.C.P. --
Dettes envers les établissements de crédit 899 253
Opérations avec la clientèle 3 865 682
Dettes représentées par un titre 46 652
Autres passifs 11 636
Comptes de régularisation 82 927
Comptes de négociation et de règlement --
Provisions pour risques et charges 30 521
Dettes subordonnées --
Fonds pour risques bancaires généraux 60 567
Capitaux propres hors FRBG 307 887
Capital souscrit 75 046
Primes d'émission 54 603
Réserves 183 347
Ecarts de réévaluation --
Provisions réglementées et subventions d'investissement 5
Report à nouveau     - 5 114
      Total passif 5 305 125

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 378 668
    Engagements de garantie 112 411
    Engagements sur titres 13 641
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 19 458
    Engagements de garantie 72 630
    Engagements sur titres 14 509

 


97050

29/07/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74B)

Société : Caisse d'ôpargne et de prôvoyance de Champagne Ardenne
Siège : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 EUR.
Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999.
Siège social  : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

 

Documents comptables annuels.

 

A. -- Comptes sociaux.

 

I. -- Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

 

Actif 2004 2003
Caisse, banques centrales, CCP 25 039 26 895
Effets publics et valeurs assimilées    
Créances sur les établissements de crédit 2 290 585 2 200 815
Opérations avec la clientèle 2 111 037 1 965 782
Obligations et autres titres à revenu fixe 214 733 253 674
Actions et autres titres à revenu variable 145 328 130 197
Participations et autres titres détenus à long terme 23 627 23 487
Parts dans les entreprises liées 165 116 64 171
Crédit-bail et location avec option d'achat    
Location simple    
Immobilisations incorporelles 3 061 2 822
Immobilisations corporelles 20 039 23 134
Capital souscrit non versé    
Actions propres    
Comptes de négociation et de règlement    
Autres actifs 188 769 186 806
Comptes de régularisation     66 911     87 483
      Total actif 5 254 905 4 965 266

 

 

Passif 2004 2003
Banques centrales, CCP    
Dettes envers les établissements de crédit 897 208 762 087
Opérations avec la clientèle 3 821 551 3 688 318
Dettes représentées par un titre 48 504 66 163
Autres passifs 17 399 38 998
Comptes de régularisation 50 488 75 394
Comptes de négociation et de règlement    
Provisions pour risques et charges 44 637 50 596
Dettes subordonnées    
Fonds pour risques bancaires généraux 59 720 59 720
Capitaux propres hors FRBG (+/-) 315 398 223 990
    Capital souscrit 75 046 60 037
    Primes d'émission 54 603 112
    Réserves 161 595 143 698
    Ecarts de réevaluation    
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 5 6
    Report à nouveau (+/-) - 1 531 - 97
    Résultat de l'exercice (+/-)     25 680     20 234
      Total passif 5 254 905 4 965 266

 

 

Hors-bilan 2004 2003
Engagements donnés  :    
    Engagements de financement 391 435 299 598
    Engagements de garantie 109 055 43 888
    Engagements sur titres 34 826 33 898
Engagements reçus  :    
    Engagements de financement 67 396 142 953
    Engagements de garantie 94 090 10 868
    Engagements sur titres 1 352 5 695

 

 

II. -- Compte de résultat.
(En milliers d'euros.)

 

  2004 2003
Intérêts et produits assimilés 198 074 212 035
Intérêts et charges assimilées 125 225 142 167
Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées    
Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées    
Produits sur opérations de location simple    
Charges sur opérations de location simple    
Revenus des titres à revenu variable 5 401 3 911
Commission (produits) 43 374 43 072
Commissions (charges) 6 572 6 153
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation - 943 1 619
Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés 8 700 5 297
Autres produits d'exploitation bancaire 3 715 3 882
Autres charges d'exploitation bancaire     2 504     2 860
Produit net bancaire 124 020 118 636
Charges générales d'exploitation 78 440 78 034
Dotations aux amortis-
sements et aux provisions sur immobilisat. incorporelles & corporelles
    2 496     3 350
Résultat brut d'exploitation 43 084 37 252
Coût du risque     - 4 297     - 8 446
Résultat d'exploitation 38 786 28 806
Gains ou pertes sur actifs immobilisés     - 3 554         
Résultat courant avant impôt 35 232 28 806
Résultat exceptionnel   155
Impôt sur les bénéfices 9 552 8 727
Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées                  
Résultat net 25 680 20 234

 

 

III. -- Annexe aux comptes annuels individuels.

 

I. - Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l'exercice.

  a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du Groupe. -- Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'Organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe caisse d'épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

  -- Caisses d'épargne et de prévoyance  : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

  -- Sociétés locales d'épargne  : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

  -- Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE)  : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.

  La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

  Parallèlement, dans les domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Réseau dont la CNCE est garante.

  -- Filiales  :

    -- Filiales nationales  : Après absorption de CDC Finance - CDC IXIS, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle IXIS. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles  :

     le Pôle Banque commerciale  : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance  ;

     le Pôle Banque d'investissement  : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty.

    -- Filiales dans le domaine informatique

  Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

    -- Filiales directes des caisses d'épargne

    -- Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

  b) Système de garantie. -- En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'Organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du Groupe caisse d'épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d'épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du Groupe.

  La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

  Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

  L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe caisse d'épargne contribue.

  c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d'épargne et Caisse des dépôts et consignations. -- Dans le cadre des accords relatifs à la Refondation du partenariat entre les groupes Caisse d'épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d'épargne Champagne Ardenne a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d'investissement pour un montant de 69 500 milliers d'euros (prime d'émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d'épargne Champagne Ardenne est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l'acquisition d'actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 74 818 milliers d'euros. A l'issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d'épargne Champagne Ardenne au capital de la CNCE a été portée à 150 693 milliers d'euros, en augmentation de 97 723 milliers d'euros, après acquisition de titres CNCE auprès de CDC pour 22 905 milliers d'euros.

  Enfin, la dernière étape de l'opération s'est traduite en décembre 2004 par l'absorption de CDC Finance - CDC Ixis par la CNCE.

  Aux termes des accords, le Groupe caisse d'épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

 

II. - Informations sur les règles et principes comptables.

  Note 1. - Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. -- Les comptes individuels annuels de la caisse d'épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

  Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

  Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

  a) Immobilisations  : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

  Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes  :

  -- constructions  : 20 à 50 ans  ;

  -- aménagements  : 5 à 20 ans  ;

  -- mobiliers et matériels spécialisés  : 4 à 10 ans  ;

  -- matériels informatiques  : 3 à 5 ans  ;

  -- logiciels  : maximum 5 ans.

  Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d'une provision.

  La quote-part d'amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

  b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d'usage est inférieure au coût historique. La valeur d'usage est appréciée notamment au regard de l'utilité de celles-ci pour l'établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

  Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

  c) Portefeuille titres  : Les opérations sur titres de transaction, de placement et d'investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.

  --[ensp ]Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l'origine avec l'intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c'est à dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s'agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

  A l'issue d'une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d'investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d'inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.

  --[ensp ]Les titres de placement sont des titres acquis avec l'intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l'établissement ne soit engagé, s'il s'agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu'à l'échéance.

  A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

  La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

  Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste «  Intérêts et produits assimilés  ».

  Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

  Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique «  Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés  ».

  Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste «  Coût du risque  ».

  --[ensp ]Les titres d'investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu'à l'échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d'investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l'objet d'une couverture spécifique en durée ou en taux.

  Sont également portés en portefeuille d'investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l'origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l'acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n'étaient pas encore remplies.

  Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

  Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste «  coût du risque  ».

  Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement sont complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

  --[ensp ]Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

  L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

  Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

  Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

  A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

  Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

  d) Crédits à la clientèle  : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.

  Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l'encours de ce crédit.

  Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

  Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

  Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

  Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

  Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

  Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

  Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).

  Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

  Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe caisse d'épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

  e) Fonds pour risques bancaires généraux  : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d'épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

  f) Avantages sociaux  : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du Groupe (note 12b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l'indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence dans la caisse d'épargne à la survenance de la retraite ou de l'attribution des médailles.

  Dans le cadre de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l'établissement du bilan d'ouverture du Groupe caisse d'épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.

  Les engagements résiduels en question ont fait l'objet d'un recensement au cours de l'exercice 2004 et concerneraient pour l'essentiel les congés liés à l'ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la loi Fillon.

  g) Instruments financiers à terme  : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

  Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

  Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d'épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

  Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l'objet d'une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d'une cotation permanente et d'une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

  Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l'instrument financier sous-jacent s'effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

  h) Provisions pour risques et charges  : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

  Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

  Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

  Note 2. - Changements de méthodes comptables. -- Aucun changement de méthode comptable n'est intervenu au cours de l'exercice 2004.

 

III. - Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

 

Bilan.

  Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

  Note 3. - Opérations interbancaires. -- La centralisation quotidienne à la caisse des dépôts et consignations de la collecte du livret A représente 1 468 440 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 50 653 milliers d'euros et 6 806 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Note 4. - Opérations avec la clientèle  :

 

Actif 2004 2003 Passif 2004 2003
Créances commerciales 7 845 6 164 Comptes d'épargne à régime spécial 3 363 968 3 260 368
Autres concours à la clientèle 2 020 676 1 855 465 - Livret A 1 498 051 1 473 991
    - Crédits de trésorerie 288 927 236 749 - Livret jeune, livret B et codevi 342 587 322 842
    - Crédits à l'équipement 590 567 579 293 - Pel et cel 1 045 962 986 848
    - Prêts épargne logement 43 368 53 828 - Lep 419 267 403 988
    - Autres crédits à l'habitat 1 074 601 967 352 - Pep 52 546 66 178
    - Autres 23 213 18 243 - Autres 5 555 6 521
Comptes ordinaires débiteurs 37 933 60 722 Autres dettes 452 883 422 431
Créances rattachées 22 181 22 594 - Comptes ordinaires créditeurs 402 387 366 520
Créances douteuses 64 636 60 543 - Autres 50 496 55 911
Prov. sur créances douteuses     - 41 574     - 39 706 Dettes rattachées     4 700     5 519
      Total 2 111 697 1 965 782 Total 3 821 551 3 688 318

 

  Note 4 bis. - Répartition des encours de crédit  :

  -- Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004  :

 

  Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses douteuses compromises
Brut Provision Brut Provision
Créances sur les établissements de crédit 2 315 622        
Créances sur la clientèle 2 078 116 75 145 41 564 60 313 37 274
    - Particuliers  : crédits immobiliers 857 707 17 566 8 030 14 933 7 990
    - Particuliers  : autres 188 292 13 437 11 488 11 423 10 553
    - Professionnels 331 193 29 629 13 047 21 367 11 519
    - PME-PMI 50 814 9 956 5 223 8 191 4 254
    - Corporate 14 774 762 762 762 762
    - Secteur public territorial 566 378 211 153 151 151
    - Autres 68 958 3 584 2 861 3 486 2 045

 

  -- Créances restructurées  : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 156 milliers d'euros (177 milliers d'euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 83 milliers d'euros au 31 décembre 2004 (90 milliers d'euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1d).

  Note 5. - Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable  :

 

  Transaction Placement Investissement Activité de portefeuille Créances rattachées Total 2004 Total 2003
Effets publics et valeurs assimilées           0  
Obligations et autres titres à revenu fixe (1)   96 801 114 155   3 777 214 733 253 67 ?
Actions et autres titres à revenu variable (2)     49 645     87 288              8 395              145 328     130 19 ?
      Total 2004 49 645 184 089 114 155 8 395 3 777 360 061 383 871
      Total 2003   201 139 169 636 8 047 5 049    
  (1) Dont titres cotés 196 601 milliers d'euros en 2004 contre 241 552 milliers d'euros en 2003.
  (2) Dont titres cotés 136 933 milliers d'euros en 2004.

 

  Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 8 603 milliers d'euros en 2004 contre 12 307 milliers d'euros en 2003 pour les titres d'investissement, et à - 456 milliers d'euros, en 2004 contre - 339 milliers d'euros en 2003 pour les titres de placement.

  La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 80 916 milliers d'euros.

  Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

  Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit  :

 

  Placement Activité de portefeuille
2004 2003 2004 2003
Valeur nette comptable 184 572 201 795 8 395 8 047
Valeur de marché 189 022 207 712 9 137 8 252
Plus-values latentes (1) 4 450 5 917 742 205
Moins-values latentes provisionnées 1 258 10 791 597 639
  (1) Dont, 1 397 milliers d'euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 3 052 milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

  Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 1 118 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Note 6. - Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  :

  a) Tableau des filiales et participations  :

 

Informations financières Capital Capitaux propres autres que le capital Quote part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la sté et non encore remboursés Montant des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la sté au cours de l'exercice
Filiales et participations         Brute Nette        
A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la sté astreinte à la publication  :                    
    1. Filiales (détenues à + de 50 %)  :                    
      SDR Champex 9 633 - 5 184 100,00 % 9 633 7 805 179 424 14 105 2 837 - 1 549  
    2. Participations (détenues >10 %)  :                    
      SA Baie des Citrons 13 461 - 606 33,23 % 4 473 4 473     2 371 19  
      IRPAC 9 990 - 103 29,54 % 2 938 2 938     42 - 237  
      SCI Noyelles 5 718 185 18,52 % 1 059 1 059     487 185  
    3. Participations (détenues <10 %)  :                    
      CNCE 6 905 866   1,52 % 155 050 155 050         4 357
      SA Air Caledonie 182 503 57 118 4,48 % 11 434 11 434     82 369 - 9 908  
B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1 % du capital de la sté astreinte à la publication  :                    
    Filiales françaises (ensemble)       2 262 2 262         11
    Participations dans les stés françaises       4 644 3 422         191
    Participations dans les stés étrangères           300     300             5
      Total       191 793 188 743         4 564

 

  b) Entreprises dont la caisse d'épargne est associée indéfiniment responsable  :

 

Dénomination Siège Forme juridique
Alpiarca Aircraft 260, boulevard Sant-Germain, 75007 Paris GIE
Autan 10, avenue Maxwell, BP 1006, 31100 Toulouse SCI
Cecapex 7, rue Noël, 51100 Reims GIE
CNETI 5, rue Masseran, 75007 Paris GIE
Conservatoire 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Credecureuil 27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris GIE
Girce Stratégie 76, bd Pasteur, 75015 Paris GIE
Girce Ingenerie ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin GIE
Grand Conde 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Ilot Saint-Joseph 46, bd Lundy, 51100 Reims SCI
Lognes 7, rue Noël, 51100 Reims SCI
Noyelles 11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin SCI
Neuilly Contentieux 20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret GIE
Roosevelt 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Rue de l'Hotel de Ville 108, rue de Richelieu, 75002 Paris SCI
SEA 1 260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris GIE
Sedan-Vouziers 8, place d'Asace-Lorraine, 08200 Sedan SCI
Sirce 2 66, avenue du Maine, 75014 Paris GIE
Telematique Nord Est ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin GIE

 

  c) Opérations avec les entreprises liées  :

 

  Etablis sements de crédit Autres entreprises Total 2004 Total 2003
Créances 287 236 15 518 302 754 272 192
Dettes 14 908 622 15 530 4 665
Engagements de financement donnés 14 105   14 105 8 107
Engagements de financements reçus 15 000   15 000 15 000
Engagements de garantie donnés 4 996   4 996 7 579

 

  Note 7. -- Durée résiduelle des emplois et ressources. -- Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne «  0 à 3 mois  ».

 

  de 0 à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans plus de 5 ans Total 2004
Total des emplois 2 365 265 269 298 917 637 1 099 854 4 642 054
    Effets publics et valeurs assimilées          
    Créances sur les établissements de crédit 2 025 834 70 417 126 327 93 046 2 315 624
    Opérations avec la clientèle 192 398 198 881 740 282 980 136 2 111 697
    Obligations et autres titres à revenu fixe 137 033   51 028 26 672 214 733
Total des ressources 3 300 430 334 795 623 783 508 255 4 767 263
    Opérations interbancaires et assimilés 91 923 52 207 285 282 467 796 897 208
    Opérations avec la clientèle 3 177 938 269 686 333 468 40 459 3 821 551
    Dettes représentées par un titre 30 569 12 902 5 033   48 504
       Bons de caisse et d'épargne 11 115 1 514 5 033   17 662
       TMI et TCN 19 454 11 388     30 842

 

  Note 8. - Immobilisations corporelles et incorporelles  :

  a) Variations ayant affecté les postes d'immobilisation  :

 

  Valeur brute 31/12/03 Acquisitions Cessions/Mises hors service Autres mouvements Valeur brute 31/12/04 Amortis-
sements et provisions 31/12/04
Valeur nette 31/12/04
Incorporelles 8 332 350     8 682 - 5 621 3 061
Corporelles     58 996     3 902     - 5 492     - 1     57 405     - 37 366     20 039
      Total 67 328 4 252 - 5 492 - 1 66 087 - 42 987 23 100

 

  b) Immobilisations incorporelles  : L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d'euros)  :

 

 les logiciels 98
 les fonds commerciaux 1024
 les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts 1939

 

  c) Immobilisations corporelles  : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains, constructions et aménagements s'élève à 18 064 milliers d'euros, dont 17 734 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du Groupe.

  Note 9. - Dettes représentées par un titre. -- Les intérêts courus à payer inclus dans le poste «  Dettes représentées par un titre  » se décomposent de la façon suivante  :

 

Dettes représentées par un titre 2004 2003
Bons de caisse et bons d'épargne 3 160 3 747
TMI et TCN     168     523
      Total 3 328 4 270

 

  Note 10. - Comptes de régularisation  :

 

  Actif Passif
Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme 164  
Charges et produits constatés d'avance 277 13 362
Produits à recevoir/Charges à payer 17 011 19 091
Valeurs à l'encaissement 46 461 17 669
Autres     2 997     366
      Total 2004 66 911 50 488
      Total 2003 87 483 75 394

 

  Note 11. - Provisions  :

  a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie  :

 

  01/01/04 Dotations Reprises 31/12/04
Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif 40 696 9 504 - 6 677 43 523
    Crédits à la clientèle 39 706 8 535 - 6 677 41 564
    Autres 990 969   1 959
Provisions inscrites au passif 8 194 - 1 080 0 7 114
    Risques d'exécution d'engagement par signature 36     36
    Crédits à la clientèle     8 158     - 1 080              7 078
      Total 48 890 8 424 - 6 677 50 637

 

  Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 7 114 milliers d'euros.

  b) Provisions pour risques et charges  :

 

  01/01/04 Dotations Utilisations Reprises 31/12/04
Risque de contrepartie 8 194     - 1 080 7 114
Litiges, amendes et pénalités 1 143 1 889   - 380 2 652
Indemnité de fin de carrière 10 21     31
Passif social potentiel du Groupe (CGRPCE) (1) 38 636 2 315 - 9 000   31 951
Autres opérations bancaires et non bancaires     2 613     1 405     - 1 129              2 889
      Total 50 596 5 630 - 10 129 - 1 460 44 637
  (1) A titre conservatoire, l'engagement de financement des déficits futurs de la caisse de retraite (CGRCE) fait l'objet d'une évaluation actuarielle à fin 2003 et a été réestimée forfaitairement au niveau du Groupe caisse d'épargne pour l'arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l'exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la caisse d'épargne a fait l'objet d'une reprise nette de 6 685 milliers d'euros, en raison  :
  - d'une part, de l'actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l'exercice (dotation de 2 315 milliers d'euros)  ;
  - d'autre part, d'une opération de transfert vers la CGRCE d'un montant de 9 000 milliers d'euros (reprise).

 

  Note 12. - Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées  :

  a) Capitaux propres  :

 

  Capital Primes d'émission Réserves consolidées Résultat Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG
Au 31 décembre 2002 66 681   124 421 14 014 205 116
Mouvements de l'exercice 2003     - 6 644     112     19 180     6 220     18 868
Au 31 décembre 2003 60 037 112 143 601 20 234 223 984
Affectation réserves     20 234 - 20 234 0
Distribution de dividendes     - 2 240   - 2 240
Autres variations, changements de méthode (1) 15 009 54 491 - 331   69 169
Résultat 2004       25 680 25 680
Acompte sur dividende                       - 1 200              - 1 200
Au 31 décembre 2004 75 046 54 603 160 064 25 680 315 393
  (1) L'augmentation de capital a été réalisér dans la cadre de l'opération refondation par l'émission par la caisse d'épargne de champargne Ardenne de CCI entièrement souscript par la CNCE.
  La réduction des réserves consolidées traduit la comptabilisation de l'exit tax en application de l'avis 2005-A du comité d'urgence du CNC.

 

  Le capital social de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne. s'élève à 60 037 milliers d'euros et est composé de 3 001 855 parts sociales de nominal 20 euros.

  b) Variation du FRBG  :

 

  31/12/03 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/04
Fonds pour risques bancaires généraux 59 720       59 720

 

 

Hors bilan et opérations assimilées.

  Note 13. - Actifs donnés en garantie des engagements de la Caisse ou de tiers. -- A la clôture de l'exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

  Note 14. - Opérations sur instruments financiers à terme  :

  a) Engagements sur instruments financiers à terme  :

  Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

  Instruments de taux d'intérêt Instruments de cours de change Autres instruments Total 2004 Total 2003
Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0
Opérations sur marchés de gré à gré (1) 514 744 0 0 514 744 546 599
    Opérations fermes 90 148     90 148 109 866
    Opérations conditionnelles     424 596                       424 596     436 733
      Total 514 744 0 0 514 744 546 599
      Total juste valeur - 830 0 0 - 830 nd

 

  Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu'une indication de volume de l'activité de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne sur les marchés d'instruments financiers à la clôture de l'exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

  Les engagements sur instruments de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

  Ventilation des instruments de taux d'intérêt de gré à gré par type de portefeuille  :

 

  Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total
Opérations fermes 40 148 50 000 0 0 90 148
Opérations conditionnelles 334 695 25 000 64 901 0 424 596
    Achats 334 695 25 000 64 901 0 424 596
    Ventes                                             
      Total au 31 décembre 2004 374 843 75 000 64 901 0 514 744
      Total au 31 décembre 2003 434 879 75 000 36 720 0 546 599

 

  b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  :

 

  de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total 2004
Opérations sur marchés de gré à gré  :        
    Opérations fermes 3 000 67 815 19 333 90 148
    Opérations conditionnelles     19 429     148 475     256 692     424 596
      Total 22 429 216 290 276 025 514 744

 

  c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme  : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner  :

  -- le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05  ;

  -- le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ("add ons"), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

  Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l'affiliation de Martignac.Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Markets) au sein du réseau des caisses d'épargne, le risque de contrepartie de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

  Note 15. - Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  :

 

  Engagements donnés Engagements reçus
Engagements reçus de la clientèle   620 589
Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail  :    
    Mobilier 1 548  
Autres engagements  :    
    actifs reçus en garantie              412 181
      Total 1 548 1 032 770
      Dont entreprises liées 1 548 323 812

 

  Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

 

Compte de résultat.

  Note 16. - Intérêts, produits et charges assimilés  :

 

  Produits Charges
2004 2003 2004 2003
Sur opérations avec les établissements de crédit 80 381 90 485 25 484 32 386
Sur opérations avec la clientèle 95 860 96 626 97 151 106 609
Sur obligations et autres titres à revenu fixe 18 478 22 396 1 450 2 253
Relatives à des dettes subordonnées        
Sur opérations de crédit-bail        
Autres intérêts et produits assimilés     3 355     2 528     1 140     919
      Total 198 074 212 035 125 225 142 167

 

  Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend  :

  -- la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste "Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle" pour un montant de 32 565 milliers d'euros en 2004  ;

  -- un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 17 748 milliers d'euros en 2004.

  Note 17. - Revenus des titres à revenu variable  :

 

  2004 2003
Actions et autres titres à revenu variable 763 949
Participations et autres titres détenus à long terme    
Parts dans les entreprises liées     4 638     2 962
      Total 5 401 3 911

 

  Note 18. - Commissions  :

 

  Charges Produits
Sur opérations de trésorerie et interbancaires 169 21
Sur opérations avec la clientèle   13 829
Relatives aux opérations sur titres - 614 5 015
Sur moyens de paiement 3 735 8 572
Sur vente de produits d'assurance-vie 3 282 10 186
Autres commissions (1)              5 751
      Total 2004 6 572 43 374
      Total 2003 6 153 43 072

 

  Note 19. - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  :

 

  2004 2003
Titres de transaction 392 313
Change 21 - 17
Instruments financiers     - 1 356     1 323
      Total - 943 1 619

 

  Note 20. - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  :

 

  Titres de placement TAP Total 2004 Total 2003
Résultat des cessions - 1 687   - 1 687 2 492
Dotation (reprise) nette aux (de) provisions 10 372 42 10 414 2 805
Autres produits et charges     - 27              - 27         
      Total 8 658 42 8 700 5 297

 

  Note 21. - Autres produits et charges d'exploitation bancaire  :

 

  Produits Charges
Immobilisation de placement 1 575 - 150
Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 532 434
Transferts de charges 664  
Autres produits et charges (1)     944     2 220
      Total 2004 3 715 2 504
      Total 2003 3 882 2 860
  (1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour indemnités de fin de carrière et passif social du Groupe (cf. note 12 b).

 

  Note 22. - Charges générales d'exploitation  :

 

  2004 2003
Frais de personnel 47 447 47 464
    Salaires et traitements 26 961 27 221
    Charges de retraite 11 725 11 540
    Autres charges sociales et fiscales 8 761 8 322
    Intéressement et participation   381
Impôts et taxes 2 133 2 004
Services extérieurs et autres frais administratifs     28 860     28 566
      Total 2004 78 440 78 034

 

  L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant  :

 

Cadres 166
Non cadres     620
  786

 

  Le montant global des rémunérations allouées au titre de l'exercice 2004 aux membres des organes de direction et de surveillance à raison de leurs fonctions s'élève à 690 milliers d'euros.

  Note 23. - Coût du risque  :

 

  Opérations avec la clientèle Autres opérations Total
Dotations aux provisions 7 785 772 8 557
Reprises de provisions - 6 440 - 232 - 6 672
Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions 2 390   2 390
Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions 310   310
Récupération sur créances amorties     - 287              - 287
      Total 2004 3 758 540 4 298
      Total 2003 7 801 645 8 446

 

  Note 24. - Gains ou pertes sur actifs immobilisés  :

 

  2004 2003
Sur immobilisations corporelles 48  
Autres titres détenus à long terme     - 3 602  
      Total - 3 554 0

 

  Note 25. - Résultat exceptionnel. -- Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l'établissement. Aucune charge ni aucun produit exceptionnel n'a été constaté en 2004.

  Note 26. - Impôt sur les bénéfices  :

 

  2004 2003
Impôt exigible à taux normal 7 697 9 287
Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts 483 509
Mouvements de provisions     1 372     - 1 069
      Total 9 552 8 727

 

  Note 27. - Répartition de l'activité - banque de proximité  :

 

  Total de l'activité Dont banque de proximité
2004 2003 2004 2003
Produit net bancaire 124 020 118 636 105 479 102 602
Frais de gestion     - 80 936     - 81 384     - 77 953     - 77 994
Résultat brut d'exploitation 43 084 37 252 27 526 24 608
Coût du risque     - 4 298     - 8 446     - 4 662     - 6 994
Résultat d'exploitation 38 786 28 806 22 864 17 614
Gains ou pertes sur actifs immobilisés     - 3 554     0     - 1 781         
Résultat courant avant impôt 35 232 28 806 21 083 17 614

 

  La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe caisse d'épargne et recouvre les éléments suivants  :

  -- les activités de banque commerciale  : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle  ;

  -- les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment)  ;

  -- les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

  Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.

  Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

IV. - Autres informations.

  Note 28. - Consolidation. -- En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne établit des comptes consolidés.

  Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe caisse d'épargne.

 

B. -- Comptes consolidés.

 

I. -- Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

 

Actif 2004 2003
Opérations interbancaires et assimilées 2 150 233 2 047 668
Opérations avec la clientèle 2 262 633 2 134 090
Opérations de crédit-bail et assimilées    
Obligations, actions, autres Titres à revenu fixe et variable 361 291 386 251
Placement des entreprises d'assurance    
Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme 182 717 80 260
Immobilisations corporelles & incorporelles 33 978 37 264
Ecart d'acquisition    
Comptes de négociation et de règlement    
Autres comptes de régularisation et actifs divers     262 803     278 822
      Total actif 5 253 655 4 964 355

 

 

Passif 2004 2003
Opérations interbancaires et assimilées 898 715 766 300
Opérations avec la clientèle 3 821 399 3 687 853
Dettes représentées par un titre 48 504 66 163
Provisions techniques des entreprises d'assurance    
Comptes de négociation et de règlement    
Autres comptes de régularisation et passifs divers 70 202 116 463
Ecarts d'acquisition    
Provisions pour risques et charges 44 634 50 431
Dettes subordonnées    
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 60 567 60 567
Intérêts minoritaires   16
Capitaux propres part du groupe (hors FRBG) 309 634 216 562
    Capital souscrit 75 046 60 037
    Primes d'émission 54 603 112
    Réserves consolidées et autres (+/-) 152 974 136 546
    Résultat de l'exercice (+/-)     27 011     19 867
      Total passif 5 253 655 4 964 355

 

 

Hors-Bilan 2004 2003
Engagements donnés  :    
    Engagements données de l'activité bancaire 526 047 378 373
      Engagements de financement 380 740 295 880
      Engagements de garantie 145 307 82 493
      Engagements sur titres    
    Engagements donnés de l'activité d'assurance    
Engagements reçus  :    
    Engagements reçus de l'activité bancaire 189 196 185 507
      Engagements de financement 67 396 142 953
      Engagements de garantie 120 448 36 859
      Engagements sur titres 1 352 5 695
    Engagements reçus de l'activité d'assurance    

 

 

II. -- Compte de résultats consolidé.
(En milliers d'euros.)

 

  2004 2003
Intérêts et produits assimilés 200 126 215 110
Intérêts et charges assimilées 125 486 142 630
Revenus des titres à revenu variable 5 503 4 021
Commission (produits) 37 048 37 164
Commissions (charges)   0
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation - 943 1 619
Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés 8 614 5 255
Autres produits d'exploitation bancaire 1 533 1 127
Autres charges d'exploitation bancaire   0
Marge brute des activités d'assurance    
Produits nets des autres activités                  
Produit net bancaire 126 395 121 666
Charges générales d'exploitation 79 486 78 845
Dotations aux amortis-
sements et aux provisions sur immobilisat. incorporelles & corporelles
    2 936     3 789
Résultat brut d'exploitation 43 973 39 032
Coût du risque     - 6 954     - 10 682
Résultat d'exploitation 37 019 28 350
Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence    
Gains ou pertes sur actifs immobilisés     - 1 724     113
Résultat courant avant impôt 35 295 28 463
Résultat exceptionnel - 33 155
Impôt sur les bénéfices 8 018 8 751
Dotations aux amortis-
sements des écarts d'acquisition
233  
Dotations/reprises des fonds pour risques bancaires généraux   0
Intérêts minoritaires                  
Résultat net - Part du groupe 27 011 19 867
Résultat par action    
Résultat dilué par action    

 

 

III. -- Annexe aux comptes annuels consolidés.

 

I. -- Cadre juridique et financier -- faits caractéristiques de l'exercice.

  a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. -- Les caisses d'épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l'Organe central est la Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE). Le Groupe caisse d'épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d'épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une fédération nationale des caisses d'épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association. Les missions de la Fédération sont précisées à l'article L 512-99 du code monétaire et financier.

  -- Caisses d'épargne et de prévoyance  : Les caisses d'épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d'épargne. Les caisses d'épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d'un capital composé de parts sociales.

  -- Sociétés locales d'épargne  : Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d'épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

  -- Caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance (CNCE)  : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la caisse nationale des caisses d'épargne et de prévoyance est constituée sous forme de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d'épargne et de prévoyance et la caisse des dépôts et consignations.

  La CNCE est notamment chargée d'assurer la représentation des caisses d'épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d'épargne et de prévoyance, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants des caisses d'épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

  Parallèlement, dans les domaines des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d'épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Réseau dont la CNCE est garante.

  -- Filiales  :

    -- Filiales nationales  : Après absorption de CDC Finance - CDC Ixis, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle IXIS. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles  :

     le Pôle Banque commerciale  : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance  ;

     le Pôle Banque d'Investissement  : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty.

  -- Filiales dans le domaine informatique  : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d'oeuvre et d'ouvrage des systèmes d'information et d'une centrale nationale (CNETI).

  -- Filiales directes des caisses d'épargne  : Par ailleurs, les caisses d'épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

  b) Système de garantie. -- En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu'Organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe caisse d'épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des caisses d'épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l'article L 511-31 du code monétaire et financier, l'ensemble des affiliés du groupe.

  La participation des caisses d'épargne au système de garantie prend la forme d'un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d'une capacité d'intervention immédiate de l'ordre de 250 millions d'euros. Cette somme est gérée au moyen d'un fonds commun de placement dédié. En cas d'insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en oeuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d'intervention, les moyens supplémentaires appropriés.

  Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d'épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l'intervention des caisses d'épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d'actionnaire intervenant en qualité d'investisseur avisé en économie de marché.

  L'objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l'objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe caisse d'épargne contribue.

  c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d'épargne et Caisse des dépôts et consignations

  Dans le cadre des accords relatifs à la refondation du partenariat entre les groupes Caisse d'épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d'épargne Champagne Ardenne a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d'investissement pour un montant de 69 500 milliers d'euros (prime d'émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d'épargne Champagne Ardenne est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance -- CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l'acquisition d'actions CDC Finance -- CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 74 818 milliers d'euros. A l'issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d'épargne Champagne Ardenne au capital de la CNCE a été portée à 150 693 milliers d'euros, en augmentation de 97 723 milliers d'euros, après acquisition de titres CNCE auprès de CDC pour 22 905 milliers d'euros.. Enfin, la dernière étape de l'opération s'est traduite en décembre 2004 par l'absorption de CDC Finance - CDC Ixis par la CNCE.

  Aux termes des accords, le groupe caisse d'épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

 

II. - Principes d'élaboration des comptes consolidés du groupe Caisse d'épargne de Champagne Ardenne.

  a) Principes généraux. -- Les comptes consolidés regroupent les comptes de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne et de ses principales filiales et participations. Ils sont dénommés «  Comptes consolidés du Groupe Caisse d'épargne de Champagne Ardenne  ». Ils sont établis selon les principes fixés par les règlements nos 99-07 et 2000-04 du comité de la réglementation comptable.

  b) Méthodes et périmètre de consolidation  :

  -- Principes généraux  : Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne et de toutes ses filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.

  Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différentes dont l'activité principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d'activités connexes sont consolidés par la méthode de l'intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d'une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction, ou du droit d'exercer une influence dominante en vertu d'un contrat de gestion ou de clauses statuaires.

  Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d'une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d'associés ou d'actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.

  Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence. L'influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d'une entreprise sans en détenir le contrôle.

  Le tableau suivant présente les entités consolidées du Groupe Caisse d'épargne de Champagne Ardenne  :

 

Filiales Nationalité (1)  % de contrôle  % d'intérêts Méthode d'intégration (2) Activité exercée
SDR Champex F 100 % 100 % IG Développement régional
SCI du conservatoire F 100 % 100 % IG Acquisition immeubles
  (1) F  : française - (2) MEE  : mise en équivalence - IG  : intégration globale - IP  : intégration proportionnelle.

 

  Aucun mouvement n'est intervenu sur le périmètre de consolidation du Groupe au cours de l'exercice

  -- Exclusions  : Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès leur acquisition, les titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l'influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.

  Par ailleurs, une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à l'établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la publication des comptes consolidés.

  La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique "Titres de participation non consolidé".

  Le tableau suivant récapitule les entreprises concernées  :

 

Sociétés  % du capital détenu Adresse du siège
Irpac 29,54 % 2 rue Carnot 51100 Reims
SA Baie des citrons 33,23 % BP 2877 Noumea Cedex

 

  c) Retraitements et éliminations. -- Les comptes consolidés du Groupe Caisse d'épargne de Champagne Ardenne sont établis selon les règles définies par l'annexe, section III, du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable.

  Ce texte prévoit que  :

  -- les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de comptabilisation sont décrites au chapitre III de la présente annexe  ;

  -- certaines méthodes d'évaluation s'appliquent à l'élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment  :

    -- les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat  ;

    -- les biens loués en crédit-bail ou assimilés  ;

    -- les écritures passées en application de la législation fiscale  ;

    -- les impôts différés.

  -- Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat  : Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect juridique. S'agissant, dans la réalité financière, d'opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les comptes consolidés de manière à en privilégier l'aspect économique.

  Les opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur en-cours déterminé d'après la comptabilité dite financière.

  La réserve latente, constituée par la différence entre l'amortissement comptable et l'amortissement financier du capital investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d'imposition différée.

  -- Biens loués en crédit-bail ou assimilés  : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.

  -- Impôts différés  : Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.

  La méthode du calcul global qui consiste à retenir tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l'impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.

  Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l'impôt deviendra récupérable ou exigible.

  Les impositions différées sont compensées entre elles (y compris celles qui résultent des déficits fiscaux et amortissements réputés différés) au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des échéances suffisamment proches.

  -- Ecritures passées en application de la législation fiscale  : La consolidation impose l'élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.

  Sont notamment concernées les écritures suivantes  :

  -- subventions d'investissement  ;

  -- provisions réglementées lorsqu'elles ne sont pas assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.

  -- Elimination des opérations internes au Groupe  : L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d'actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

  En revanche, les plus-values résultant des fusions de caisses d'épargne intervenues lors de la reconfiguration du réseau sont conservées.

  d) Ecarts d'acquisition. -- Le poste «  Ecarts d'acquisition  » représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date d'acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante. Les écarts d'acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l'acquisition.

 

III. - Informations sur les règles et principes comptables.

  Note 1. - Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. -- Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

  Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

  a) Immobilisations  : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s'agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.

  Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d'utilisation suivantes  :

  -- constructions  : 20 à 50 ans  ;

  -- aménagements  : 5 à 20 ans  ;

  -- mobiliers et matériels spécialisés  : 4 à 10 ans  ;

  -- matériels informatiques  : 3 à 5 ans  ;

  -- logiciels  : maximum 5 ans.

  Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l'objet d'une provision.

  b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l'exercice, ils font individuellement l'objet d'une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d'usage est inférieure au coût historique. La valeur d'usage est appréciée notamment au regard de l'utilité de celles-ci pour l'établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).

  Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

  c) Portefeuille titres  : Les opérations sur titres de transaction, de placement et d'investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.

  - Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l'origine avec l'intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c'est à dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s'agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

  A l'issue d'une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d'investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d'inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.

  -- Les titres de placement sont des titres acquis avec l'intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l'établissement ne soit engagé, s'il s'agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu'à l'échéance.

  A leur date d'achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d'acquisition hors frais, s'il s'agit de titre monétaire, le coupon couru à l'achat est inclus dans le prix d'acquisition.

  La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.

  Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste «  Intérêts et produits assimilés  ».

  Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.

  Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique «  Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés  ».

  Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste «  Coût du risque  ».

  - Les titres d'investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu'à l'échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d'investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l'objet d'une couverture spécifique en durée ou en taux.

  Sont également portés en portefeuille d'investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l'origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l'acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n'étaient pas encore remplies.

  -- Les titres d'investissement sont enregistrés à leur date d'acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

  Ils peuvent faire l'objet d'une provision pour dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l'émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste «  coût du risque  ».

  Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d'investissement sont complétées d'une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).

  -- Les titres de l'activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.

  L'activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.

  Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable.

  Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

  A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d'utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.

  Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

  d) Crédits à la clientèle  : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.

  Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 17. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l'encours de ce crédit.

  Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s'opère en particulier systématiquement lorsqu'il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).

  Au sein de l'encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n'est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d'un an, à l'exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.

  Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l'objet d'une reprise.

  Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d'origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

  Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu'à leur échéance finale. Elles font l'objet du calcul d'une décote représentative de la valeur actuelle de l'écart d'intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).

  Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu'elle est plus appropriée.

  Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 12).

  Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire, à l'exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.

  Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du Groupe caisse d'épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.

  e) Fonds pour risques bancaires généraux  : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d'épargne, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

  f) Avantages sociaux  : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d'assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du Groupe (note 12b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l'indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l'âge, de l'ancienneté et de la probabilité de présence dans la caisse d'épargne à la survenance de la retraite ou de l'attribution des médailles.

  Dans le cadre de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l'établissement du bilan d'ouverture du Groupe caisse d'épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.

  Les engagements résiduels en question ont fait l'objet d'un recensement au cours de l'exercice 2004 et concerneraient pour l'essentiel les congés liés à l'ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la loi Fillon.

  g) Instruments financiers à terme  : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

  Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

  Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d'échange de taux d'intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d'épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.

  Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l'objet d'une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d'une cotation permanente et d'une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

  Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l'instrument financier sous-jacent s'effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

  h) Provisions pour risques et charges  : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise.

  Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

  Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie.

  Note 2. - Changements de méthodes comptables. -- Aucun changement de méthode comptable n'est intervenu au cours de l'exercice 2004.

 

IV. - Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

 

Bilan.

  Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de provisions.

  Note 3. - Opérations interbancaires et assimilées  :

 

  Actif Actif Passif Passif
  2004 2003 2004 2003
Caisses, banques centrales, CCP 25 014 26895    
Créances et dettes sur les établissements de crédit 2 125 194 2 020 773 898 715 766300
    A vue 1 910 945 1 824 473 10 088 14 846
    A terme     214 249     196 300     888 627     751 454
      Total 2 150 208 2 047 668 898 715 766 300

 

  La centralisation quotidienne à la caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 468 440 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s'élèvent respectivement à 50 671 milliers d'euros et 6 870 milliers d'euros au 31 décembre 2004. Les provisions pour dépréciation constituées sur les créances sur les établissements de crédit s'élèvent à 769 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Note 4. - Opérations avec la clientèle  :

 

Actif 2004 2003 Passif 2004 2003
Créances commerciales 7 845 6 164 Comptes d'épargne à régime spécial 3 363 968 3 260 368
Autres concours à la clientèle 2 160 134 2 010 480 Livret A 1 498 051 1 473 991
    Crédits de trésorerie 288 927 236 749 Livret jeune, livret B et Codevi 342 587 322 842
    Crédits à l'équipement 729 373 733 114 Pel et Cel 1 045 962 986 848
    Prêts épargne logement 43 368 53 828 Lep 419 267 403 988
    Autres crédits à l'habitat 1 074 601 967 352 Pep 52 546 66 178
    Autres 23 865 19 437 Autres 5 555 6 521
Comptes ordinaires débiteurs 37 933 60 722 Autres dettes 452 731 421 966
Créances rattachées 22 831 23 222 Comptes ordinaires créditeurs 401 765 365 893
Créances douteuses 88 876 86 592 Autres 50 966 56 073
Prov. sur créances douteuses     - 54 986     - 53 090 Dettes rattachées     4 700     5 519
      Total 2 262 633 2 134 090 Total 3 821 399 3 687 853

 

  Note 4 bis. - Répartition des encours de crédit  :

  -- Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004  :

 

  Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses douteuses compromises
Brut Provision Brut Provision
Créances sur les établissements de crédit 2 144 838 14 311 8 917 11 073 8 736
Créances sur la clientèle 2 218 224 99 385 54 976 77 980 50 220
    Particuliers  : crédits immobiliers 857 707 17 566 8 030 14 933 7 990
    Particuliers  : autres 188 292 13 437 11 488 11 423 10 553
    Professionnels 331 193 29 629 13 047 21 367 11 519
    PME-PMI 205 061 34 196 18 635 25 858 17 200
    Corporate 14 774 762 762 762 762
    Secteur public territorial 566 378 211 153 151 151
    Autres 54 819 3 584 2 861 3 486 2 045

 

  -- Créances restructurées  : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 156 milliers d'euros (177 milliers d'euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d'une décote dont la valeur nette est de 83- milliers d'euros au 31 décembre 2004 (90- milliers d'euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1d).

  Note 5. - Opérations de crédit-bail et de location avec option d'achat. -- Néant.

  Note 6. - Obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables  :

 

  Transaction Placement Investissement Activité de portefeuille Créances rattachées Total 2004 Total 2003
Effets publics et valeurs assimilées           0  
Obligations et autres titres à revenu fixe (1)   96 801 114 155   3 777 214 733 254 751
Actions et autres titres à revenu variable (2)     49 645     88 466       8 395     52     146 558 131 500
      Total 2004 49 645 185 267 114 155 8 395 3 829 361 291  
      Total 2003 0 203 431 169 636 8 047 5 137   386 251
  (1) Dont titres cotés 196 601 milliers d'euros en 2004 contre 242 089 milliers d'euros en 2003.
  (2) Dont titres cotés 136 933 milliers d'euros en 2004.

 

  Le montant des différences entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement s'élève à 8 603 milliers d'euros en 2004 contre 12 307 milliers d'euros en 2003 pour les titres d'investissement, et à - 456 milliers d'euros, en 2004 contre - 339 milliers d'euros en 2003 pour les titres de placement.

  La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 80 916 milliers d'euros.

  Il n'y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

  Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l'activité de portefeuille s'analysent comme suit  :

 

  Placement Activité de portefeuille
2004 2003 2004 2003
Valeur nette comptable 185 802 204 175 8 395 8 047
Valeur de marché     189 022     210 089     9 137     8 252
Plus-values latentes (1) 3 220 5 914 742 205
Moins-values latentes provisionnées - 1 376 - 10 794 - 1 694 - 1 736
  (1) Dont 1398 milliers d'euros sur obligations et autres titres à revenu fixe, et 1822- milliers d'euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

 

  Les moins-values sur les titres d'investissement faisant l'objet d'une provision s'élèvent à 1 118 milliers d'euros au 31 décembre 2004.

  Note 7. - Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  :

 

  2004 2003
Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées 182 451 79 994
Autres titres détenus à long terme     266     266
      Total 182 717 80 260
    dont titres cotés 0 0

 

  Les montants détenus dans des établissements de crédit s'élèvent à 157 371 milliers d'euros en 2004 (54 856 en 2003) pour les participations.

  Les montants de provisions pour dépréciation s'élèvent à 1 221 milliers d'euros en 2004 (250. en 2003) pour les participations, à 16 milliers d'euros en 2004 (16 en 2003) pour les autres titres détenus à long terme.

  a) Participations non consolidées  : Sont détaillées ci-après les participations non consolidées d'une valeur brute supérieure à 50 et dans lesquelles le Groupe détient au moins 10 % du capital.

 

  Fraction du capital détenue (en %) Capitaux propres Résultat du dernier exercice clos Valeur nette comptable
SCI Noyelles 18,52 % 5 903 162 1 059
SCI Sedan Vouziers 100,00 % 280 - 13 248
SCI Résidence Roosevelt 100,00 % - 340 - 282 0
SA Baie de Citrons 33,23 % 12 874 18 4 473
SA Champagne Ardenne Croissance 11,29 % 2 190 - 182 339
IRPAC 29,54 % 9 887 - 236 2 938
SCI Lognes 100,00 % 399 - 13 399
SARL Commercial de l'hippodrome 16,67 % 423 43 76
SAS Cecafinance 100 % 50 np 50
SAS Fabert 23,57 % 700 np 165
Autres inférieures à 10 %           172 970
      Total       182 717

 

  b) Entreprises dont la Caisse d'épargne ou ses filiales sont associées indéfiniment responsables  :

 

Dénomination Siège Forme juridique
Alpiarca Aircraft 260, boulevard Sant-Germain, 75007 Paris GIE
Autan 10, avenue Maxwell - BP 1006, 31100 Toulouse SCI
Cecapex 7, rue Noël, 51100 Reims GIE
CNETI 5, rue Masseran, 75007 Paris GIE
Conservatoire 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Credecureuil 27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris GIE
GIRCE Stratégie 76, bd Pasteur, 75015 Paris GIE
GIRCE Ingenerie ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin GIE
Grand Conde 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Ilot Saint-Joseph 46, bd Lundy, 51100 Reims SCI
Lognes 7, rue Noël, 51100 Reims SCI
Noyelles 11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin SCI
Neuilly Contentieux 20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret GIE
Roosevelt 12-14, rue Carnot, 51100 Reims SCI
Rue de l'Hôtel de Ville 108, rue de Richelieu, 75002 Paris SCI
SEA 1 260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris GIE
Sedan-Vouziers 8, place d'Asace-Lorraine, 08200 Sedan SCI
SIRCE 2 66, avenue du Maine, 75014 Paris GIE
Télématique Nord Est ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin GIE

 

  Note 8. - Durée résiduelle des emplois et ressources. -- Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne «  0 à 3 mois  ».

 

  de 0 à 3 mois de 3 mois à 1 an de 1 an à 5 ans plus de 5 ans Total 2004
Total des emplois 2 333 280 312 025 995 796 1 133 056 4 774 157
    Effets publics et valeurs assimilées          
    Créances sur les établissements de crédit 1 852 458 72 060 131 054 94 661 2 150 233
    Opérations avec la clientèle 197 231 239 965 813 714 1 011 723 2 262 633
    Obligations et autres titres à revenu fixe et variable 283 591   51 028 26 672 361 291
Total des ressources 3 300 970 334 987 624 358 508 303 4 768 618
    Opérations interbancaires et assimilés 92 711 52 399 285 761 467 844 898 715
    Opérations avec la clientèle 3 177 690 269 686 333 564 40 459 3 821 399
    Dettes représentées par un titre 30 569 12 902 5 033 0 48 504
      Bons de caisse et d'épargne 11 115 1 514 5 033   17 662
      TMI et TCN 19 454 11 388     30 842

 

  Note 9. - Immobilisations corporelles et incorporelles  :

  a) Variations ayant affecté les postes d'immobilisation  :

 

  Valeur brute 31/12/03 Acquisitions Cessions/Mises hors service Autres mouvements Valeur brute 31/12/04 Amortis-
sements et provisions 31/12/04
Valeur nette 31/12/04
Incorporelles 8 336 355   - 1 8 691 - 5 622 3 069
Corporelles     74 086     3 911     - 5 519     - 58(2)     72 420     - 41 511     30 909
      Total 82 422 4 266 - 5 519 - 58 81 111 - 47 133 33 978

 

  b) Immobilisations incorporelles  : L'essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d'euros)  :

 

les logiciels 102
les fonds commerciaux 1 024
les certificats d'association des fonds de garantie des dépôts 1 939

 

  c) Immobilisations corporelles  : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains, constructions et aménagements s'élève à 28 833 milliers d'euros, dont 28 500 milliers d'euros utilisés pour les propres activités du Groupe.

  Note 10. - Dettes représentées par un titre  :

 

Dettes représentées par un titre 2004 2003
Bons de caisse et bons d'épargne 17 662 21 961
TMI et TCN     30 842     44 202
      Total 48 504 66 163

 

  Les intérêts courus à payer inclus dans le poste «  Dettes représentées par un titre  » totalisent 3 328 milliers d'euros.

  Note 11. - Comptes de régularisation  :

 

  Actif Passif
Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers à terme 164  
Charges et produits constatés d'avance 291 13 366
Produits à recevoir/Charges à payer 17 122 19 220
Valeurs à l'encaissement 46 461 17 669
Autres) 2 998 425
Instruments conditionnels 7 746  
Débiteurs et créditeurs divers 186 379 18 632
Impôt différé     1 643     890
      Total 2004 262 804 70 202
      Total 2003 278 822 116 463

 

  Les principaux éléments constitutifs des impôts différés sont  :

  -- pour les passifs latents, les plus-values de fusion et les quote-parts de résultats déficitaires de GIE à incidence fiscale  ;

  -- pour les actifs latents, les plus-values taxées sur Opcvm et les provisions pour engagements de retraite, les déficits reportables de Champex.

  Note 12. - Provisions  :

  a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie  :

 

  01/01/04 Dotations Reprises Autres mouve- ments 31/12/04
Provisions inscrites en déduction des éléments d'actif 54 080 16 928 - 14 073 0 56 935
    Crédits à la clientèle 53 090 15 959 - 14 073   54 976
    Autres 990 969     1 959
Provisions inscrites au passif 8 194 0 - 1 080 0 7 114
    Risques d'exécution d'engagement par signature 36       36
    Crédits à la clientèle 7 665   - 1 080   6 585
    Autres     493                                493
      Total 62 274 16 928 - 15 153 0 64 049

 

  Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d'évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l'ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s'établit à 7 114 milliers d'euros.

  b) Provisions pour risques et charges  :

 

  01/01/04 Dotations Utili sations Reprises Autres 31/12/04
Risque de contrepartie 8 194     - 1 080   7 114
Litiges, amendes et pénalités 1 143 1 889   - 380 - 663 1 989
Indemnité de fin de carrière 10 21       31
Passif social potentiel du Groupe (CGRPCE) (1) 38 636 2 315 - 9 000     31 951
Autres opérations bancaires et non bancaires     2 448     1 405     - 967              663     3 549
      Total 50 431 5 630 - 9 967 - 1 460   44 634
  (1) A titre conservatoire, l'engagement de financement des déficits futurs de la caisse de retraite (CGRCE) fait l'objet d'une évaluation actuarielle à fin 2004 et a été réestimée forfaitairement au niveau du Groupe caisse d'épargne pour l'arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l'exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la caisse d'épargne a fait l'objet d'une dotation (reprise) nette de 6 685 milliers d'euros, en raison  :
  d'une part, de l'actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l'exercice (dotation de 2 315 milliers d'euros)  ;
  d'autre part, d'une opération de transfert vers la CGRCE d'un montant de 9 000 milliers d'euros (reprise).

 

  Note 13. - Ecarts d'acquisition. -- Le poste «  Ecarts d'acquisition  » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constaté à la date d'acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante. Cet écart concerne les sociétés suivantes  : Champex pour l'OPR-RO achevé le 12 juillet 2004.

 

  Actif 2004 Actif 2003
Valeur nette au 1er janvier 0  
Mouvements de l'exercice 233  
Amortis-
sement de l'exercice
    - 233         
Valeur nette au 31 décembre 0 0

 

  Note 14. - Capitaux propres consolides, FRBG, dettes subordonnées  :

  a) Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe hors FRBG  :

 

  Capital Primes d'émission Réserves conso- lidées Résultat Total capitaux propres part du Groupe hors FRBG
Au 31 décembre 2002 66 681   117 570 13 811 198 062
Mouvements de l'exercice 2003     - 6 644     112     18 977     6 056     18 501
Au 31 décembre 2003 60 037 112 136 547 19 867 216 563
Affectation réserves     19 867 - 19 867 0
Distribution de dividendes     - 2 240   - 2 240
Autres variations, changements de méthode 15 009 54 491     69 500
Résultat 2004       27 011 27 011
Acompte sur dividende                       - 1 200              - 1 200
Au 31 décembre 2004 75 046 54 603 152 974 27 011 309 634

 

  Le capital social de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne s'élève à 60 037 milliers d'euros et est composé de 3 001 855 parts sociales de nominal 20 euros.

  b) Variation du FRBG  :

 

  31/12/03 Dotations Reprises Autres mouve- ments 31/12/04
Fonds pour risques bancaires généraux 60 567       60 567

 

 

Hors-bilan et opérations assimilées.

  Note 15. - Engagements donnés et reçus  :

 

  Donnés Reçus
2004 2003 2004 2003
Engagements de financement  :        
    En faveur/reçus d'établissements de crédit 42 101 957 67 396 142 953
    En faveur de la clientèle     338 639     294 923                  
      Total 380 740 295 880 67 396 142 953
Engagements de garantie  :        
    D'ordre/reçus d'établissements de crédit 11 501 12 153 120 448 36 859
    D'ordre de la clientèle     133 806     70 340                  
      Total 145 307 82 493 120 448 36 859
Engagements sur titres  :        
    Autres engagements donnés/reçus     1 352 5 695

 

  A la clôture de l'exercice, aucun actif significatif n'a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par le groupe.

  Note 16. - Opérations sur instruments financiers à terme  :

  a) Engagements sur instruments financiers à terme  : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

 

  Instruments de taux d'intérêt Instruments de cours de change Autres instru- ments Total 2004 Total 2003
Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0
Opérations sur marchés de gré à gré (1) 514 744 0 0 514 744 546 599
    Opérations fermes 90 148     90 148 109 866
    Opérations conditionnelles     424 596         424 596     436 733
      Total 514 744 0 0 514 744 546 599
      Total juste valeur - 830 0 0 - 830 nd

 

  Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu'une indication de volume de l'activité de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne sur les marchés d'instruments financiers à la clôture de l'exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

  Les engagements sur instruments de taux d'intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

  Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

  Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total
Opérations fermes 40 148 50 000 0 0 90 148
Opérations conditionnelles 334 695 25 000 64 901 0 424 596
    Achats 334 695 25 000 64 901 0 424 596
    Ventes                                         0
      Total au 31 décembre 2004 374 843 75 000 64 901 0 514 744
      Total au 31 décembre 2003 434 879 75 000 36 720 0 546 599

 

  b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  :

 

  de 0 à 1 an de 1 à 5 ans plus de 5 ans Total 2004
Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0
Opérations sur marchés de gré à gré 22 429 216 290 276 025 514 744
    Opérations fermes 3 000 67 815 19 333 90 148
    Opérations conditionnelles     19 429     148 475     256 692     424 596
      Total 22 429 216 290 276 025 514 744

 

  c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme  : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne, subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L'exposition de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d'intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l'instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner  :

  -- le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l'article 4 du règlement CRBF n° 91-05,

  -- le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration («  add ons  »), définis par l'instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.

  Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l'affiliation de Martignac Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Markets) au sein du Réseau des caisses d'épargne, le risque de contrepartie de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du Groupe.

  Note 17. - Autres engagements ne figurant pas au hors-bilan  :

 

  Engagements donnés Engagements reçus
Engagements reçus de la clientèle   620 589
Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail mobilier 1 548  
Autres engagements actifs reçus en garantie              412 181
      Total 1 548 1 032 770
    Dont entreprises liées 1 548 323 812

 

  Aucun autre engagement significatif n'a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

 

Compte de résultat.

  Note 18. - Intérêts, produits et charges assimilés  :

 

  Produits Charges
2004 2003 2004 2003
Sur opérations avec les établissements de crédit 75 289 85 274 - 25 745 - 32 849
Sur opérations avec la clientèle 102 986 104 799 - 97 151 - 106 662
Sur obligations et autres titres à revenu fixe 18 496 22 509 - 1 450 - 2 253
Relatives à des dettes subordonnées        
Sur opérations de crédit-bail        
Autres intérêts et produits assimilés     3 355     2 528     - 1 140     - 866
      Total 200 126 215 110 - 125 486 - 142 630

 

  Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend  :

  -- la couverture des intérêts versés par la caisse d'épargne aux déposants inscrits au poste «  Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle  » pour un montant de 32 565 milliers d'euros en 2004,

  Un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s'est élevé à 17 748 milliers d'euros en 2004.

  Note 19. - Revenus des titres à revenu variable  :

 

  2004 2003
Actions et autres titres à revenu variable 781 1 053
Participations et autres titres détenus à long terme 81 325
3 Parts dans les entreprises liées     4 641     2 643
      Total 5 503 4 021

 

  Note 20. - Commissions  :

 

  Charges Produits Nettes
Sur opérations de trésorerie et interbancaires - 169 26 - 143
Sur opérations avec la clientèle - 1 14 005 14 004
Relatives aux opérations sur titres - 67 5 696 5 629
Sur moyens de paiement - 3 735 8 572 4 837
Sur vente de produits d'assurance-vie   10 255 10 255
Autres commissions     - 3 285     5 751     2 466
      Total 2004 - 7 257 44 305 37 048
      Total 2003 - 6 162 43 326 37 164

 

  Note 21. - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  :

 

  2004 2003
Titres de transaction 392 313
Change 21 - 17
Instruments financiers     - 1 356     1 323
      Total - 943 1 619

 

  Note 22. - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  :

 

  Titres de placement TAP Total 2004 Total 2003
Résultat des cessions - 1 657   - 1 657 2 167
Dotation (reprise) nette aux (de) provisions 10 256 42 10 298 3 088
Autres     - 27              - 27         
      Total 8 572 42 8 614 5 255

 

  Note 23. - Autres produits et charges d'exploitation bancaire  :

 

  Produits Charges Nettes
Immeubles de placement 1 751 - 26 1 725
Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 532 - 434 98
Transferts de charges 876   876
Autres produits et charges     1 057     - 2 223     - 1 166
      Total 2004 4 216 - 2 683 1 533
      Total 2003 3 988 - 2 861 1 127

 

  Note 24. - Charges générales d'exploitation  :

 

  2004 2003
Frais de personnel (1) - 47 582 - 47 590
    Salaires et traitements - 27 068 - 27 313
    Charges de retraite - 11 729 - 11 546
    Autres charges sociales et fiscales - 8 785 - 8 350
    Intéressement et participation   - 381
Impôts et taxes - 2 318 - 2 189
Services extérieurs et autres frais administratifs     - 29 586     - 29 066
      Total 2004 - 79 486 - 78 845
  (1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour indemnités de fin de carrière et passif social du Groupe (cf. note 12b).

 

  L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant  :

 

Cadres 171
Non cadres     630
  801

 

  Le montant global des rémunérations allouées au titre de l'exercice 2004 aux membres des organes de direction et de surveillance à raison de leurs fonctions s'élève à 821 milliers d'euros.

  Note 25. - Coût du risque  :

 

  Opérations avec la clientèle Autres opérations Total
Dotations aux provisions - 14 830 - 2 064 - 16 894
Reprises de provisions 13 011 1 723 14 734
Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions - 4 165 - 317 - 4 482
Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions - 534 - 151 - 685
Récupération sur créances amorties     370     3     373
      Total 2004 - 6 148 - 806 - 6 954
      Total 2003 - 9 355 - 1 327 - 10 682

 

  Note 26. - Gains ou pertes sur actifs immobilisés  :

 

  2004 2003
Sur immobilisations corporelles 50  
Sur immobilisations incorporelles    
Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme     - 1 774     113
Sur titres d'investissement    
      Total - 1 724 113

 

  Note 27. - Résultat exceptionnel  :

 

  2004 2003
Régularisation minoritaires - 33  
Autres évènements extraordinaires              155
      Total 2004 - 33 155

 

  Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l'établissement

  Note 28. - Impôts sur les bénéfices  :

 

  2004 2003
Impôt exigible à taux normal - 7 697 - 9 297
Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d'impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts - 814 469
Mouvements de provisions - 1 534  
Impôt différé     2 027     77
      Total - 8 018 - 8 751

 

  Note 29. - Répartition de l'activité - Banque de détail  :

 

  Total de l'activité Dont banque de proximité
  2004 2003 2004 2003
Produit net bancaire 126 395 121 666 107 819 106 274
Frais de gestion     - 82 422     - 82 634     - 79 440     - 79 568
Résultat brut d'exploitation 43 973 39 032 28 379 26 706
Coût du risque     - 6 954     - 10 682     - 7 319     - 9 084
Résultat d'exploitation 37 019 28 350 21 060 17 622
Gains ou pertes sur actifs immobilisés     - 1 724     113     50         
Résultat courant avant impôt 35 295 28 463 21 110 17 622

 

  La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s'appuie sur la nouvelle segmentation du Groupe caisse d'épargne et recouvre les éléments suivants  :

  -- les activités de banque commerciale  : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle  ;

  -- les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment)  ;

  -- les immobilisations nécessaires à l'exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.

  Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.

  Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

 

C. -- Attestation des commissaires aux comptes.

 

1°) Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

  En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2004 sur  :

  -- le contrôle des comptes annuels de la Caisse d'épargne de Champagne Ardenne, tels qu'ils sont joints au présent rapport  ;

  -- la justification de nos appréciations  ;

  -- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

  Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

  I. Opinion sur les comptes annuels. -- Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France  ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

  Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

  II. Justification de nos appréciations. -- En application des dispositions de l'article L. 225-235 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

  Estimations comptables. -- Votre Caisse d'épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes 1-d, 1-h et 11-a de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l'actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

  Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

  III. Vérifications et informations spécifiques. -- Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

  Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.


Fait à Paris et Reims, le 8 avril 2005.
  Les commissaires aux comptes  :
PricewaterhouseCoopers Audit  :
  Anik Chaumartin  ;
 Mazars & Guérard  :
  Jean-Marie Mauriot.

 

2°) Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

  En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d'épargne de Champagne-Ardenne relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

  Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

  I. Opinion sur les comptes annuels. -- Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France  ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

  Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

  II. Justification de nos appréciations. -- En application des dispositions de l'article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

  Estimations comptables. -- Votre Caisse d'épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes 1-d, 1-h et 12-a de l'annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l'actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

  Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

  III. Vérifications et informations spécifiques. -- Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.


Fait à Paris et Reims, le 8 avril 2005.
  Les commissaires aux comptes  :
PricewaterhouseCoopers Audit  :
  Anik Chaumartin  ;
 Mazars & Guérard  :
  Jean-Marie Mauriot.


00003

20/07/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Siège : Parc du Golf, bâtiment 2, 350, avenue de la Lauzière, BP 346000, 13799 Aix-en-Provence Cedex 3.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 93550
Texte de l'annonce :

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

CAISSE D’EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d’orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.
Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.
Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

25 039

26 895

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

2 290 585

2 200 815

Opérations avec la clientèle

2 111 897

1 965 782

Obligations et autres titres à revenu fixe

214 733

253 674

Actions et autres titres à revenu variable

145 328

130 197

Participations et autres titres détenus à long terme

23 627

23 487

Parts dans les entreprises liées

165 116

64 171

Crédit-bail et location avec option d’achat

Location simple

Immobilisations incorporelles

3 061

2 822

Immobilisations corporelles

20 039

23 134

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

188 769

186 806

Comptes de régularisation

66 911

87 483

Total actif

5 254 905

4 965 266

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

897 208

762 087

Opérations avec la clientèle

3 821 551

3 688 318

Dettes représentées par un titre

48 504

66 163

Autres passifs

17 399

38 998

Comptes de régularisation

50 488

75 394

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

44 637

50 596

Dettes subordonnées

Fonds pour risques bancaires généraux

59 720

59 720

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

315 398

223 990

Capital souscrit

75 046

60 037

Primes d’émission

54 603

112

Réserves

161 595

143 698

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

5

6

Report à nouveau (+/–)

– 1 531

– 97

Résultat de l’exercice (+/–)

25 680

20 234

Total passif

5 254 905

4 965 266

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements dé financement

391 435

299 598

Engagements de garantie

109 055

43 888

Engagements sur titres

34 826

33 898

Engagements reçus :

Engagements de financement

67 396

142 953

Engagements de garantie

94 090

10 868

Engagements sur titres

1 352

5 695

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

198 074

212 035

Intérêts et charges assimilées

125 225

142 167

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

Produits sur opérations de location simple

Charges sur opérations de location simple

Revenus des titres à revenu variable

5 401

3 911

Commission (produits)

43 374

43 072

Commissions (charges)

6 572

6 153

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

– 943

1 619

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

8 700

5 297

Autres produits d’exploitation bancaire

3 715

3 882

Autres charges d’exploitation bancaire

2 504

2 860

Produit net bancaire

124 020

118 636

Charges générales d’exploitation

78 440

78 034

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisation incorporelles et corporelles

2 496

3 350

Résultat brut d’exploitation

43 084

37 252

Coût du risque

– 4 297

– 8 446

Résultat d’exploitation

38 786

28 806

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 3 554

Résultat courant avant impôt

35 232

28 806

Résultat exceptionnel

155

Impôt sur les bénéfices

9 552

8 727

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

Résultat net

25 680

20 234

III. — Annexe aux comptes annuels individuels.

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d’épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’organe central est la Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d’épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la fédération sont précisées à l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
— Caisses d’épargne et de prévoyance : Les caisses d’épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d’épargne. Les caisses d’épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
— Sociétés locales d’épargne : Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la caisse d’épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
— Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des caisses d’épargne et de prévoyance est constituée sous forme de S.A. à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les caisses d’épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des caisses d’épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les caisses d’épargne et de prévoyance, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants des caisses d’épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.
Parallèlement, dans les domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des caisses d’épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du réseau dont la CNCE est garante.
— Filiales :

  • Filiales nationales : Après absorption de CDC Finance - CDC IXIS, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle Ixis. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
    • le pôle Banque commerciale : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance,
    • le pôle Banque d’investissement : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty ;
  • Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale nationale (CNETI) ;
  • Filiales directes des caisses d’épargne : Par ailleurs, les caisses d’épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

b) Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du groupe.
La participation des caisses d’épargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d’épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l’intervention des caisses d’épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d’épargne et Caisse des dépôts et consignations. — Dans le cadre des accords relatifs à la refondation du partenariat entre les groupes Caisse d’épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 69 500 milliers d’euros (prime d’émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l’acquisition d’actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 74 818 milliers d’euros. A l’issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne au capital de la CNCE a été portée à 150 693 milliers d’euros, en augmentation de 97 723 milliers d’euros, après acquisition de titres CNCE auprès de CDC pour 22 905 milliers d’euros.
Enfin, la dernière étape de l’opération s’est traduite en décembre 2004 par l’absorption de CDC Finance -CDC Ixis par la CNCE.
Aux termes des accords, le groupe Caisse d’épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

II. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la caisse d’épargne sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).
Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement n° 2000-03 du CRC, les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
a) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :
— Constructions : 20 à 50 ans ;
— Aménagements : 5 à 20 ans ;
— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;
— Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;
— Logiciels : maximum 5 ans.
Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.
b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l’exercice, ils font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
c) Portefeuille titres : Les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.
— Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c’est-à-dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.
A l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.
— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
A leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais, s’il s’agit de titre monétaire, le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).
— Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.
L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité.
Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.
Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
d) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 15. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l’encours de ce crédit.
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, due par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (cf. note 4 bis).
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (cf. note 11).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
e) Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
f) Avantages sociaux : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du groupe (note 12.b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l’indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence dans la caisse d’épargne à la survenance de la retraite ou de l’attribution des médailles.
Dans le cadre de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l’établissement du bilan d’ouverture du groupe Caisse d’épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.
Les engagements résiduels en question ont fait l’objet d’un recensement au cours de l’exercice 2004 et concerneraient pour l’essentiel les congés liés à l’ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la Loi Fillon.
g) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.
Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d’échange de taux d’intérêt conclus à titre de couverture. Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
h) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie (cf. note 11).

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2004.

III. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de provisions.

Note 3. Opérations interbancaires. — La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 1 468 440 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à 50 653 milliers d’euros et 6 806 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 4. Opérations avec la clientèle :

Actif

2004

2003

Passif

2004

2003

Créances commerciales

7 845

6 164

Comptes d’épargne à régime spécial

3 363 968

3 260 368

Autres concours à la clientèle

2 020 676

1 855 465

Livret A

1 498 051

1 473 991

Crédits de trésorerie

288 927

236 749

Livret jeune, livret B et Codevi

342 587

322 842

Crédits à l’équipement

590 567

579 293

Pel et Cel

1 045 962

986 848

Prêts épargne logement

43 368

53 828

Lep

419 267

403 988

Autres crédits à l’habitat

1 074 601

967 352

Pep

52 546

66 178

Autres

23 213

18 243

Autres

5 555

6 521

Comptes ordinaires débiteurs

37 933

60 722

Autres dettes

452 883

422 431

Créances rattachées

22 181

22 594

Comptes ordinaires créditeurs

402 387

366 520

Créances douteuses

64 636

60 543

Autres

50 496

55 911

Provisions sur créances douteuses

– 41 574

– 39 706

Dettes rattachées

4 700

5 519

Total

2 111 697

1 965 782

Total

3 821 551

3 688 318

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :
— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004 :

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

2 315 622

Créances sur la clientèle

2 078 116

75 145

41 564

60 313

37 274

Particuliers : crédits immobiliers

857 707

17 566

8 030

14 933

7 990

Particuliers : autres

188 292

13 437

11 488

11 423

10 553

Professionnels

331 193

29 629

13 047

21 367

11 519

PME-PMI

50 814

9 956

5 223

8 191

4 254

Corporate

14 774

762

762

762

762

Secteur public territorial

566 378

211

153

151

151

Autres

68 958

3 584

2 861

3 486

2 045

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 156 milliers d’euros (177 milliers d’euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d’une décote dont la valeur nette est de 83 milliers d’euros au 31 décembre 2004 (90 milliers d’euros au 1er janvier 2004) (cf. note 1.d).

Note 5. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixe et variable :

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

96 801

114 155

3 777

214 733

253 674

Actions et autres titres à revenu variable (2)

49 645

87 288

8 395

145 328

130 197

Total 2004

49 645

184 089

114 155

8 395

3 777

360 061

383 871

Total 2003

201 139

169 636

8 047

5 049

(1) Dont titres cotés 196 601 milliers d’euros en 2004 contre 241 552 milliers d’euros en 2003.

(2) Dont titres cotés 136 933 milliers d’euros en 2004.

Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 8 603 milliers d’euros en 2004 contre 12 307 milliers d’euros en 2003 pour les titres d’investissement, et à – 456 milliers d’euros, en 2004 contre – 339 milliers d’euros en 2003 pour les titres de placement :
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 80 916 milliers d’euros.
Il n’y a pas eu de transfert de titres au cours de la période

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l’activité de portefeuille s’analysent comme suit :

Placement

Activité de portefeuille

2004

2003

2004

2003

Valeur nette comptable

184 572

201 795

8 395

8 047

Valeur de marché

189 022

207 712

9 137

8 252

Plus-values latentes (1)

4 450

5 917

742

205

Moins-values latentes provisionnées

1 258

10 791

597

639

(1) Dont, 1 397 milliers d’euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 3 052 milliers d’euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

Les moins-values sur les titres d’investissement faisant l’objet d’une provision s’élèvent à 1 118 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
Note 6. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

a) Tableau des filiales et participations :

Filiales et participations

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

1. Filiales (détenues à + de 50 %) :

SDR Champex

9 633

– 5 164

100,00 %

9 633

7 805

179 424

14 105

2 837

– 1 549

2. Participations (détenues > 10 %) :

S.A. Baie des Citrons

13 461

– 606

33,23 %

4 473

4 473

2 371

19

IRPAC

9 990

– 103

29,54 %

2 938

2 938

42

– 237

S.C.I. Noyelles

5 718

185

18,52 %

1 059

1 059

487

185

3. Participations (détenues < 10 %) :

CNCE

6 905 866

1,52 %

155 050

155 050

4 357

S.A. Air Calédonie

182 503

57 118

4,48 %

11 434

11 434

82 369

– 9 908

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

Filiales françaises (ensemble)

2 262

2 262

11

Participations dans les sociétés françaises

4 644

3 422

191

Participations dans les sociétés étrangères

300

300

5

Total

191 793

188 743

4 564

b) Entreprises dont la Caisse d’épargne est associée indéfiniment responsable :

Dénomination

Siège

Forme juridique

Alpiarca Aircraft

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Autan

10, avenue Maxwell, BP 1006, 31100 Toulouse

S.C.I.

Cecapex

7, rue Noël, 51100 Reims

GIE

CNETI

5, rue Masseran, 75007 Paris

GIE

Conservatoire

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Credecureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris

GIE

Girce Stratégie

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Girce Ingenerie

Z.I. A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

Grand Conde

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Ilot Saint-Joseph

46, boulevard Lundy, 51100 Reims

S.C.I.

Lognes

7, rue Noël, 51100 Reims

S.C.I.

Noyelles

11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

S.C.I.

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret

GIE

Roosevelt

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Rue de l’Hôtel de Ville

108, rue de Richelieu, 75002 Paris

S.C.I.

Sea 1

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Sedan-Vouziers

8, place d’Alsace-Lorraine, 08200 Sedan

S.C.I.

Sirce 2

66, avenue du Maine, 75014 Paris

GIE

Télématique Nord Est

Z.I. A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

c) Opérations avec les entreprises liées :

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total 2004

Total 2003

Créances

287 236

15 518

302 754

272 192

Dettes

14 908

622

15 530

4 665

Engagements de financement donnés

14 105

14 105

8 107

Engagements de financements reçus

15 000

15 000

15 000

Engagements de garantie donnés

4 996

4 996

7 579

Note 7. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne « 0 à 3 mois ».

De 0
à 3 mois

De 3 mois
à 1 an

De 1 an
à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Total des emplois

2 365 265

269 298

917 637

1 099 854

4 642 054

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

2 025 834

70 417

126 327

93 046

2 315 624

Opérations avec la clientèle

192 398

198 881

740 282

980 136

2 111 697

Obligations et autres titres à revenu fixe

137 033

51 028

26 672

214 733

Total des ressources

3 300 430

334 795

623 783

508 255

4 767 263

Opérations interbancaires et assimilés

91 923

52 207

285 282

467 796

897 208

Opérations avec la clientèle

3 177 938

269 686

333 468

40 459

3 821 551

Dettes représentées par un titre

30 569

12 902

5 033

48 504

Bons de caisse et d’épargne

11 115

1 514

5 033

17 662

TMI et TCN

19 454

11 388

30 842

Note 8. Immobilisations corporelles et incorporelles :
a) Variations ayant affecté les postes d’immobilisation :

Valeur brute 31/12/03

Acquisitions

Cessions/
Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/04

Amortissements et provisions 31/12/04

Valeur nette 31/12/04

Incorporelles

8 332

350

8 682

– 5 621

3 061

Corporelles

58 996

3 902

– 5 492

– 1

57 405

– 37 366

20 039

Total

67 328

4 252

– 5 492

– 1

66 087

– 42 987

23 100

b) Immobilisations incorporelles : L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

Les logiciels

98

Les fonds commerciaux

1 024

Les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts

1 939

c) Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains constructions et aménagements s’élève à 18 064 milliers d’euros, dont 17 734 milliers d’euros utilisés pour les propres activités du groupe.

Note 9. Dettes représentées par un titre. — Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » se décomposent de la façon suivante :

Dettes représentées par un titre

2004

2003

Bons de caisse et bons d’épargne

3 160

3 747

TMI et TCN

168

523

Total

3 328

4 270

Note 10. Comptes de régularisation :

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme

164

Charges et produits constatés d’avance

277

13 362

Produits à recevoir/Charges à payer

17 011

19 091

Valeurs à l’encaissement

46 461

17 669

Autres

2 997

366

Total 2004

66 911

50 488

Total 2003

87 483

75 394

Note 11. Provisions :
a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

01/01/04

Dotations

Reprises

31/12/04

Provisions inscrites en déduction des éléments d’actif

40 696

9 504

– 6 677

43 523

Crédits à la clientèle

39 706

8 535

– 6 677

41 564

Autres

990

969

1 959

Provisions inscrites au passif

8 194

– 1 080

0

7 114

Risques d’exécution d’engagement par signature

36

36

Crédits à la clientèle

8 158

– 1 080

7 076

Total

48 890

8 424

– 6 677

50 637

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s’établit à 7 114 milliers d’euros.

b) Provisions pour risques et charges :

01/01/04

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/04

Risque de contrepartie

8 194

– 1 080

7 114

Litiges, amendes et pénalités

1 143

1 889

– 380

2 652

Indemnité de fin de carrière

10

21

31

Passif social potentiel du groupe (CGRPCE) (1)

38 636

2 315

– 9 000

31 951

Autres opérations bancaires et non bancaires

2 613

1 405

– 1 129

2 889

Total

50 596

5 630

– 10 129

– 1 460

44 637

(1) A titre conservatoire, l’engagement de financement des déficits futurs de la Caisse de retraite (CGRCE) fait l’objet d’une évaluation actuarielle à fin 2003 et a été réestimée forfaitairement au niveau du groupe Caisse d’épargne pour l’arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l’exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la Caisse d’épargne a fait l’objet d’une reprise nette de 6 685 milliers d’euros, en raison :
— d’une part, de l’actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l’exercice (dotation de 2 315 milliers d’euros) ;
— d’autre part, d’une opération de transfert vers la CGRCE d’un montant de 9 000 milliers d’euros (reprise).

Note 12. Capitaux propres, FRBG et dettes subordonnées :
a) Capitaux propres :

Capital

Primes d’émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2002

66 681

124 421

14 014

205 116

Mouvements de l’exercice 2003

– 6 644

112

19 180

6 220

18 868

Au 31 décembre 2003

60 037

112

143 601

20 234

223 984

Affectation réserves

20 234

– 20 234

0

Distribution de dividendes

– 2 240

– 2 240

Autres variations, changements de méthode (1)

15 009

54 491

– 331

69 169

Résultat 2004

25 680

25 680

Acompte sur dividende

– 1 200

– 1 200

Au 31 décembre 2004

75 046

54 603

160 064

25 680

315 393

(1) L’augmentation de capital a été réalisée dans la cadre de l’opération Refondation par l’émission par la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne de CCI entièrement souscrit par la CNCE.
La réduction des réserves consolidées traduit la comptabilisation de l’exit tax en application de l’avis 2005-A du Comité d’urgence du CNC.

Le capital social de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne s’élève à 60 037 milliers d’euros et est composé de 3 001 855 parts sociales de nominal 20 €.

b) Variation du FRBG :

31/12/03

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Fonds pour risques bancaires généraux

59 720

59 720

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 13. Actifs donnes en garantie des engagements de la caisse ou de tiers. — A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n’a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par la caisse.

Note 14. Opérations sur instruments financiers à terme :
a) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

Instruments de taux d’intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2004

Total 2003

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés de gré à gré (1)

514 744

0

0

514 744

546 599

Opérations fermes

90 148

90 148

109 866

Opérations conditionnelles

424 596

424 596

436 733

Total

514 744

0

0

514 744

546 599

Total juste-valeur

– 830

0

0

– 830

N.D.

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et Fra pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

Micro-
couverture

Macro-
couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

40 148

50 000

0

0

90 148

Opérations conditionnelles

334 695

25 000

64 901

0

424 596

Achats

334 695

25 000

64 901

0

424 596

Ventes

0

Total au 31 décembre 2004

374 843

75 000

64 901

0

514 744

Total au 31 décembre 2003

434 879

75 000

36 720

0

546 599

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Opérations sur marches de gré à gré

Opérations fermes

3 000

67 815

19 333

90 148

Opérations conditionnelles

19 429

148 475

256 692

424 596

Total

22 429

216 290

276 025

514 744

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme. — Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L’exposition de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
— le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l’instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l’affiliation de Martignac.Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Markets) au sein du réseau des Caisses d’épargne, le risque de contrepartie de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

Note 15. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

620 589

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail :

Mobilier

1 548

Autres engagements :

Actifs reçus en garantie

412 181

Total

1 548

1 032 770

Dont entreprises liées

1 548

323 812

Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

Compte de résultat.

Note 16. Intérêts, produits et charges assimilés :

Produits

Charges

2004

2003

2004

2003

Sur opérations avec les établissements de crédit

80 381

90 485

25 484

32 386

Sur opérations avec la clientèle

95 860

96 626

97 151

106 609

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

18 478

22 396

1 450

2 253

Relatives à des dettes subordonnées

Sur opérations de crédit-bail

Autres intérêts et produits assimilés

3 355

2 528

1 140

919

Total

198 074

212 035

125 225

142 167

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
— la couverture des intérêts versés par la Caisse d’épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 32 565 milliers d’euros en 2004 ;
— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 17 748 milliers d’euros en 2004.

Note 17. Revenus des titres à revenu variable :

2004

2003

Actions et autres titres à revenu variable

763

949

Participations et autres titres détenus à long terme

Parts dans les entreprises liées

4 638

2 962

Total

5 401

3 911

Note 18. Commissions :

Charges

Produits

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

169

21

Sur opérations avec la clientèle

13 829

Relatives aux opérations sur titres

– 614

5 015

Sur moyens de paiement

3 735

8 572

Sur vente de produits d’assurance-vie

3 282

10 186

Autres commissions (1)

5 751

Total 2004

6 572

43 374

Total 2003

6 153

43 072

Note 19. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

2004

2003

Titres de transaction

392

313

Change

21

– 17

Instruments financiers

– 1 356

1 323

Total

– 943

1 619

Note 20. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

Titres de placement

TAP

Total 2004

Total 2003

Résultat des cessions

– 1 687

– 1 687

2 492

Dotation (Reprise) nette aux (de) provisions

10 372

42

10 414

2 805

Autres produits et charges

– 27

– 27

Total

8 658

42

8 700

5 297

Note 21. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

Produits

Charges

Immobilisation de placement

1 575

– 150

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

532

434

Transferts de charges

664

Autres produits et charges (1)

944

2 220

Total 2004

3 715

2 504

Total 2003

3 882

2 860

Note 22. Charges générales d’exploitation :

2004

2003

Frais de personnel

47 447

47 464

Salaires et traitements

26 961

27 221

Charges de retraite

11 725

11 540

Autres charges sociales et fiscales

8 761

8 322

Intéressement et participation

381

Impôts et taxes

2 133

2 004

Services extérieurs et autres frais administratifs

28 860

28 566

Total 2004

78 440

78 034

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour indemnités de fin de carrière et passif social du groupe (cf. note 12.b).

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

166

Non cadres

620

786

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2004 aux membres des organes de direction et de surveillance à raison de leurs fonctions s’élève à 690 milliers d’euros.

Note 23. Coût du risque :

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

7 785

772

8 557

Reprises de provisions

– 6 440

– 232

– 6 672

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

2 390

2 390

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

310

310

Récupération sur créances amorties

– 287

– 287

Total 2004

3 758

540

4 298

Total 2003

7 801

645

8 446

Note 24. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

2004

2003

Sur immobilisations corporelles

48

Autres titres détenus à long terme

– 3 602

Total

– 3 554

0

Note 25. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Aucune charge ni aucun produit exceptionnel n’a été constaté en 2004.

Note 26. Impôt sur les bénéfices :

2004

2003

Impôt exigible à taux normal

7 697

9 287

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d’impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

483

509

Mouvements de provisions

1 372

– 1 069

Total

9 552

8 727

Note 27. Répartition de l’activité - Banque de proximité :

Total de l’activité

Dont banque de proximité

2004

2003

2004

2003

Produit net bancaire

124 020

118 636

105 479

102 602

Frais de gestion

– 80 936

– 81 384

– 77 953

– 77 994

Résultat brut d’exploitation

43 084

37 252

27 526

24 608

Coût du risque

– 4 298

– 8 446

– 4 662

– 6 994

Résultat d’exploitation

38 786

28 806

22 864

17 614

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 3 554

0

– 1 781

Résultat courant avant impôt

35 232

28 806

– 21 083

17 614

La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s’appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre les éléments suivants :
— les activités de banque commerciale : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;
— les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment) ;
— les immobilisations nécessaires à l’exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.
Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.
Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

IV. – Autres informations.

Note 28. Consolidation. — En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne établit des comptes consolidés.
Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

2 150 233

2 047 668

Opérations avec la clientèle

2 262 633

2 134 090

Opérations de crédit-bail et assimilées

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

361 291

386 251

Placement des entreprises d’assurance

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

182 717

80 260

Immobilisations corporelles et incorporelles

33 978

37 264

Ecart d’acquisition

Comptes de négociation et de règlement

Autres comptes de régularisation et actifs divers

262 803

278 822

Total actif

5 253 655

4 964 355

Passif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

898 715

766 300

Opérations avec la clientèle

3 821 399

3 687 853

Dettes représentées par un titre

48 504

66 163

Provisions techniques des entreprises d’assurance

Comptes de négociation et de règlement

Autres comptes de régularisation et passifs divers

70 202

116 463

Ecarts d’acquisition

Provisions pour risques et charges

44 634

50 431

Dettes subordonnées

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

60 567

60 567

Intérêts minoritaires

16

Capitaux propres part du groupe (hors FRBG)

309 634

216 562

Capital souscrit

75 046

60 037

Primes d’émission

54 603

112

Réserves consolidées et autres (+/–)

152 974

136 546

Résultat de l’exercice (+/–)

27 011

19 867

Total passif

5 253 655

4 964 355

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements données de l’activité bancaire

526 047

378 373

Engagements de financement

380 740

295 880

Engagements de garantie

145 307

82 493

Engagements sur titres

Engagements donnés de l’activité d’assurance

Engagements reçus :

Engagements reçus de l’activité bancaire

189 196

185 507

Engagements de financement

67 396

142 953

Engagements de garantie

120 448

36 859

Engagements sur titres

1 352

5 695

Engagements reçus de l’activité d’assurance

II. — Compte de résultats consolidé.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

200 126

215 110

Intérêts et charges assimilées

125 486

142 630

Revenus des titres à revenu variable

5 503

4 021

Commission (produits)

37 048

37 164

Commissions (charges)

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

– 943

1 619

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

8 614

5 255

Autres produits d’exploitation bancaire

1 533

1 127

Autres charges d’exploitation bancaire

0

Marge brute des activités d’assurance

Produits nets des autres activités

Produit net bancaire

126 395

121 666

Charges générales d’exploitation

79 486

78 845

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

2 936

3 789

Résultat brut d’exploitation

43 973

39 032

Coût du risque

– 6 954

– 10 682

Résultat d’exploitation

37 019

28 350

Quote-part dans te résultat net des entreprises mises en équivalence

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 1 724

113

Résultat courant avant impôt

35 295

28 463

Résultat exceptionnel

– 33

155

Impôt sur les bénéfices

8 018

8 751

Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition

233

Dotations/Reprises des fonds pour risques bancaires généraux

0

Intérêts minoritaires

Résultat net - Part du groupe

27 011

19 867

Résultat par action

Résultat dilué par action

III. — Annexe aux comptes annuels consolidés.

I. – Cadre juridique et financier - Faits caractéristiques de l’exercice.

a) Cadre juridique et relations financières avec les établissements du groupe. — Les caisses d’épargne et de prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’organe central est la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE). Le groupe Caisse d’épargne comprend un ensemble diversifié de filiales contribuant au fonctionnement des caisses d’épargne et de prévoyance et au développement de leurs activités. Une Fédération nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance a été constituée selon les modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la fédération sont précisées à l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
— Caisses d’épargne et de prévoyance : Les caisses d’épargne et de prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est détenu par des sociétés locales d’épargne. Les Caisses d’épargne et de prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
— Sociétés locales d’épargne : Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’épargne et de prévoyance à laquelle elles sont affiliées, d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
— Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) : Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance est constituée sous forme de S.A. à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les Caisses d’épargne et de prévoyance et la Caisse des dépôts et consignations.
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des Caisses d’épargne et de prévoyance, de définir la gamme des produits et des services commercialisés par les Caisses d’épargne et de prévoyance, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants des Caisses d’épargne et de prévoyance, de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.
Parallèlement, dans les domaines des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’épargne et de prévoyance, et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du réseau dont la CNCE est garante.
— Filiales :

  • Filiales nationales : Après absorption de CDC Finance - CDC IXIS, la CNCE contrôle directement les filiales issues de la fusion avec la Compagnie financière Eulia et de la réorganisation du pôle Ixis. Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
    • le pôle Banque commerciale : Crédit foncier, Financière Océor, Banque San Paolo et filiales spécialisées banque de détail et assurance,
    • le pôle Banque d’investissement : Ixis Corporate & Investissement Bank, Ixis Asset Management Group, Ixis Investor Services, Ixis Financial Guaranty ;
  • Filiales dans le domaine informatique : Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale nationale (CNETI) ;
  • Filiales directes des Caisses d’épargne : Par ailleurs, les Caisses d’épargne et de prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes.

b) Système de garantie. — En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au sein du groupe Caisse d’épargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’épargne au sens de la loi de 1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du groupe.
La participation des caisses d’épargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau (FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre caisses d’épargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas l’intervention des Caisses d’épargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le groupe Caisse d’épargne contribue.

c) Refondation du partenariat entre les groupes Caisses d’épargne et Caisse des dépôts et consignations. — Dans le cadre des accords relatifs à la Refondation du partenariat entre les groupes Caisse d’épargne et Caisse des dépôts et consignations, la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne a émis le 30 juin 2004 des certificats coopératifs d’investissement pour un montant de 69 500 milliers d’euros (prime d’émission incluse) entièrement souscrits par la CNCE. A cette même date, la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne est directement intervenue dans la prise de contrôle de CDC Finance - CDC Ixis et de la Compagnie financière Eulia (CFE) à travers l’acquisition d’actions CDC Finance - CDC Ixis et leur apport simultané à la CFE, pour un investissement de 74 818 milliers d’euros. A l’issue de la fusion entre la CFE et la CNCE, réalisée également le 30 juin 2004, la participation de la Caisse d’épargne Champagne-Ardenne au capital de la CNCE a été portée à 150 693 milliers d’euros, en augmentation de 97 723 milliers d’euros, après acquisition de titres CNCE auprès de CDC pour 22 905 milliers d’euros
Enfin, la dernière étape de l’opération s’est traduite en décembre 2004 par l’absorption de CDC Finance -CDC Ixis par la CNCE.
Aux termes des accords, le groupe Caisse d’épargne est devenu une banque universelle forte de 55 000 collaborateurs. Il est présent sur toutes les grandes places financières mondiales avec des positions leader dans les activités de détail sur le marché français.

II. – Principes d’élaboration des comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne.

a) Principes généraux. — Les comptes consolidés regroupent les comptes de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne et de ses principales filiales et participations. Ils sont dénommés « Comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne ». Ils sont établis selon les principes fixés par les règlements nos 99-07 et 2000-04 du Comité de la réglementation comptable.

b) Méthodes et périmètre de consolidation :
— Principes généraux : Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne et de toutes ses filiales et participations contrôlées ou sous influence notable.
Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différentes dont l’activité principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d’activités connexes sont consolidés par la méthode de l’intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction, ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.
Les comptes des entreprises que le groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.
Les comptes des entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle.

Le tableau suivant présente les entités consolidées du groupe Caisse d’épargne de Champagne Ardenne :

Filiales

Nationalité (1)

% de contrôle

% d’intérêts

Méthode d’intégration (2)

Activité exercé

SDR Champex

F

100 %

100 %

I.G.

Développement régional

S.C.I. du Conservatoire

F

100 %

100 %

I.G.

Acquisition immeubles

(1) F : française.

(2) M.E.E. : mise en équivalence.

I.G. : intégration globale.

I.P. : intégration proportionnelle.

Aucun mouvement n’est intervenu sur le périmètre de consolidation du groupe au cours de l’exercice.
— Exclusions : Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès leur acquisition, les titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l’influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.
Par ailleurs, une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à l’établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la publication des comptes consolidés.
La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique « Titres de participation non consolidés ».

Le tableau suivant récapitule les entreprises concernées :

Sociétés

 % du capital détenu

Adresse du siège

Irpac

29,54 %

2, rue Carnot, 51100 Reims

S.A. Baie des Citrons

33,23 %

BP 2877 Nouméa Cedex

c) Retraitements et éliminations. — Les comptes consolidés du groupe Caisse d’épargne de Champagne Ardenne sont établis selon les règles définies par l’annexe, section III, du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable.
Ce texte prévoit que :
— Les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de comptabilisation sont décrites au chapitre III de la présente annexe ;
— Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :

  • les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat,
  • les biens loués en crédit-bail ou assimilés,
  • les écritures passées en application de la législation fiscale,
  • les impôts différés ;
— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect juridique. S’agissant, dans la réalité financière, d’opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les comptes consolidés de manière à en privilégier l’aspect économique.
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur en-cours déterminé d’après la comptabilité dite financière.
La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d’imposition différée.
— Biens loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.
— Impôts différés : Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.
La méthode du calcul global qui consiste à retenir tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.
Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.
Les impositions différées sont compensées entre elles (y compris celles qui résultent des déficits fiscaux et amortissements réputés différés) au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des échéances suffisamment proches.
— Ecritures passées en application de la législation fiscale : La consolidation impose l’élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.
Sont notamment concernées les écritures suivantes :
  • subventions d’investissement,
  • provisions réglementées lorsqu’elles ne sont pas assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.
— Elimination des opérations internes au groupe : L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.
En revanche, les plus-values résultant des fusions de caisses d’épargne intervenues lors de la reconfiguration du réseau sont conservées.

d) Ecarts d’acquisition. — Le poste « Ecarts d’acquisition » représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date d’acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante. Les écarts d’acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l’acquisition.

III. – Informations sur les règles et principes comptables.

Note 1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes consolidés du groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
a) Immobilisations : Elles figurent au bilan pour leur valeur historique. Cette valeur a été affectée, s’agissant des actifs immobiliers, par les opérations de fusion.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables d’utilisation suivantes :
— Constructions : 20 à 50 ans ;
— Aménagements : 5 à 20 ans ;
— Mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans ;
— Matériels informatiques : 3 à 5 ans ;
— Logiciels : maximum 5 ans.
Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
b) Titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. A la clôture de l’exercice, ils font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de celles-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments prévisionnels).
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
c) Portefeuille titres : Les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement n° 90-01 modifié du CRBF.
— Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance, c’est-à-dire dans un délai de 6 mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.
A l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.
— Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à 6 mois, sans que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
A leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais, s’il s’agit de titre monétaire, le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapporté au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement. Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments couverture mis en place.
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
— Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement. Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’émetteur, il est constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques sur certaines contreparties (note 11).
— Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le règlement n° 2000-02 du CRC.
L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
A la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention. Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix auquel ont été réalisées de récentes transactions.
Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
d) Crédits à la clientèle : Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque de crédit.
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 17. Elles font l’objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limité à l’encours de ce crédit.
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (9 mois pour les créances sur les collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelle d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt (Cf. note 4 bis).
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties (Cf. note 12).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
Pour la présentation des comptes en annexe (note 4 bis), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du groupe Caisse d’épargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
e) Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de la caisse d’épargne, conformément aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.
f) Avantages sociaux : Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier le passif social potentiel du groupe (note 12b) sont entièrement provisionnés au passif du bilan. Les droits des salariés à l’indemnité de départ en retraite et aux primes pour médailles du travail sont évaluées selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la probabilité de présence dans la caisse d’épargne à la survenance de la retraite ou de l’attribution des médailles.
Dans le cadre de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, la comptabilisation des engagements résiduels de retraite et avantages similaires résiduels est prévue, en application de la méthode préférentielle, simultanément avec l’établissement du bilan d’ouverture du groupe Caisse d’épargne en normes IFRS, par prélèvement sur les capitaux propres.
Les engagements résiduels en question ont fait l’objet d’un recensement au cours de l’exercice 2004 et concerneraient pour l’essentiel les congés liés à l’ancienneté, les avantages consentis aux retraités et le passif social CGR en liaison avec les dispositions de la loi Fillon.
g) Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.
Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
Les opérations réalisées portent principalement sur des contrats d’échange de taux d’intérêt conclus à titre de couverture .Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de la caisse d’épargne sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même rubrique que les produits et charges de cet élément.
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d’intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
h) Provisions pour risques et charges : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant où l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de ce même code que des événements survenus ou en cours rendent probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du groupe et une provision pour risques de contrepartie.

Note 2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu au cours de l’exercice 2004.

IV. – Informations sur les postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultat.

Bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d’amortissements et de provisions.

Note 3. Opérations interbancaires et assimilées :

Actif 2004

Actif 2003

Passif 2004

Passif 2003

Caisses, banques centrales, C.C.P.

25 014

26 895

Créances et dettes sur les établissements de crédit

2 125 194

2 020 773

898 715

766 300

A vue

1 910 945

1 824 473

10 088

14 846

A terme

214 249

196 300

888 627

751 454

Total

2 150 208

2 047 668

898 715

766 300

La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du livret A représente 1 468 440 milliers d’euros au 31 décembre 2004.
Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à 50 671 milliers d’euros et 6 870 milliers d’euros au 31 décembre 2004. Les provisions pour dépréciation constituées sur les créances sur les établissements de crédit s’élèvent à 769 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 4. Opérations avec la clientèle :

Actif

2004

2003

Passif

2004

2003

Créances commerciales

7 845

6 164

Comptes d’épargne à régime spécial

3 363 968

3 260 368

Autres concours à la clientèle

2 160 134

2 010 480

Livret A

1 498 051

1 473 991

Crédits de trésorerie

288 927

236 749

Livret jeune, livret B et Codevi

342 587

322 842

Crédits à l’équipement

729 373

733 114

Pel et Cel

1 045 962

986 848

Prêts épargne logement

43 368

53 828

Lep

419 267

403 988

Autres crédits à l’habitat

1 074 601

967 352

Pep

52 546

66 178

Autres

23 865

19 437

Autres

5 555

6 521

Comptes ordinaires débiteurs

37 933

60 722

Autres dettes

452 731

421 966

Créances rattachées

22 831

23 222

Comptes ordinaires créditeurs

401 765

365 893

Créances douteuses

88 876

86 592

Autres

50 966

56 073

Provisions sur créances douteuses

– 54 986

– 53 090

Dettes rattachées

4 700

5 519

Total

2 262 633

2 134 090

Total

3 821 399

3 687 853

Note 4 bis. Répartition des encours de crédit :
— Créances saines et créances douteuses au 31 décembre 2004 :

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Provision

Brut

Provision

Créances sur les établissements de crédit

2 144 838

14 311

8 917

11 073

8 736

Créances sur la clientèle

2 218 224

99 385

54 976

77 980

50 220

Particuliers : crédits immobiliers

857 707

17 566

8 030

14 933

7 990

Particuliers : autres

188 292

13 437

11 488

11 423

10 553

Professionnels

331 193

29 629

13 047

21 367

11 519

PME-PMI

205 061

34 196

18 635

25 858

17 200

Corporate

14 774

762

762

762

762

Secteur public territorial

566 378

211

153

151

151

Autres

54 819

3 584

2 861

3 486

2 045

— Créances restructurées : Parmi les créances saines, les créances restructurées à des conditions hors marché représentent un montant de 156 milliers d’euros (177 milliers d’euros au 1er janvier 2004), après prise en compte d’une décote dont la valeur nette est de 83 milliers d’euros au 31 décembre 2004 (90 milliers d’euros au 1er janvier 2004) (Cf. note 1.d).

Note 5. Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat. — Néant.

Note 6. Obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables :

Transaction

Placement

Investissement

Activité de portefeuille

Créances rattachées

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées

0

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

96 801

114 155

3 777

214 733

254 751

Actions et autres titres à revenu variable (2)

49 645

88 466

8 395

52

146 558

131 500

Total 2004

49 645

185 267

114 155

8 395

3 829

361 291

Total 2003

0

203 431

169 636

8 047

5 137

386 251

(1) Dont titres cotés 196 601 milliers d’euros en 2004 contre 242 089 milliers d’euros en 2003.

(2) Dont titres cotés 136 933 milliers d’euros en 2004.

Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 8 603 milliers d’euros en 2004 contre 12 307 milliers d’euros en 2003 pour les titres d’investissement, et à – 456 milliers d’euros, en 2004 contre – 339 milliers d’euros en 2003 pour les titres de placement.
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 80 916 milliers d’euros.
Il n’y a pas eu de transfert de titres au cours de la période.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l’activité de portefeuille s’analysent comme suit :

Placement

Activité de portefeuille

2004

2003

2004

2003

Valeur nette comptable

185 802

204 175

8 395

8 047

Valeur de marché

189 022

210 089

9 137

8 252

Plus-values latentes (1)

3 220

5 914

742

205

Moins-values latentes provisionnées

– 1 376

– 10 794

– 1 694

– 1 736

(1) Dont 1 398 milliers d’euros sur obligations et autres titres à revenu fixe, et 1 822 milliers d’euros sur les actions et autres titres à revenu variable.

Les moins-values sur les titres d’investissement faisant l’objet d’une provision s’élèvent à 1 118 milliers d’euros au 31 décembre 2004.

Note 7. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

2004

2003

Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées

182 451

79 994

Autres titres détenus à long terme

266

266

Total

182 717

80 260

Dont titres cotés

0

0

Les montants détenus dans des établissements de crédit s’élèvent à 157 371 milliers d’euros en 2004 (54 856 en 2003) pour les participations.
Les montants de provisions pour dépréciation s’élèvent à 1 221 milliers d’euros en 2004 (250 en 2003) pour les participations, à 16 milliers d’euros en 2004 (16 en 2003) pour les autres titres détenus à long terme.

a) Participations non consolidées : Sont détaillées ci-après les participations non consolidées d’une valeur brute supérieure à 50 et dans lesquelles le groupe détient au moins 10 % du capital.

Fraction du capital détenue (en %)

Capitaux propres

Résultat du dernier exercice clos

Valeur nette comptable

S.C.I. Noyelles

18,52 %

5 903

162

1 059

S.C.I. Sedan Vouziers

100,00 %

280

– 13

248

S.C.I. Résidence Roosevelt

100,00 %

– 340

– 282

0

S.A. Baie de Citrons

33,23 %

12 874

18

4 473

S.A. Champagne Ardenne Croissance

11,29 %

2 190

– 182

339

IRPAC

29,54 %

9 887

– 236

2 938

S.C.I. Lognes

100,00 %

399

– 13

399

S.A.R.L. Commercial de l’hippodrome

16,67 %

423

43

76

S.A.S. Cecafinance

100 %

50

N.P.

50

S.A.S. Fabert

23,57 %

700

N.P.

165

Autres inférieures à 10 %

172 970

Total

182 717

b) Entreprises dont la Caisse d’épargne ou ses filiales sont associées indéfiniment responsables :

Dénomination

Siège

Forme juridique

Alpiarca Aircraft

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Autan

10, avenue Maxwell, BP 1006, 31100 Toulouse

S.C.I.

Cecapex

7, rue Noël, 51100 Reims

GIE

CNETI

5, rue Masseran, 75007 Paris

GIE

Conservatoire

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Credecureuil

27-29, rue de la Tombe Issoire, 75014 Paris

GIE

Girce Stratégie

76, boulevard Pasteur, 75015 Paris

GIE

Girce Ingenerie

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

Grand Conde

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Ilot Saint-Joseph

46, boulevard Lundy, 51100 Reims

S.C.I.

Lognes

7, rue Noël, 51100 Reims

S.C.I.

Noyelles

11, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

S.C.I.

Neuilly Contentieux

20, avenue Georges Pompidou, 92595 Levallois-Perret

GIE

Roosevelt

12-14, rue Carnot, 51100 Reims

S.C.I.

Rue de l’Hôtel de Ville

108, rue de Richelieu, 75002 Paris

S.C.I.

SEA 1

260, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

GIE

Sedan-Vouziers

8, place d’Alsace-Lorraine, 08200 Sedan

S.C.I.

Sirce 2

66, avenue du Maine, 75014 Paris

GIE

Télématique Nord Est

ZI A, rue du Fort de Noyelles, 59113 Seclin

GIE

Note 8. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir, hors créances et dettes rattachées. Par convention, les créances douteuses et provisions pour dépréciation sont présentées dans la colonne « 0 à 3 mois ».

De 0 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Total des emplois

2 333 280

312 025

995 796

1 133 056

4 774 157

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

1 852 458

72 060

131 054

94 661

2 150 233

Opérations avec la clientèle

197 231

239 965

813 714

1 011 723

2 262 633

Obligations et autres titres à revenu fixe et variable

283 591

51 028

26 672

361 291

Total des ressources

3 300 970

334 987

624 358

508 303

4 768 618

Opérations interbancaires et assimilés

92 711

52 399

285 761

467 844

898 715

Opérations avec la clientèle

3 177 690

269 686

333 564

40 459

3 821 399

Dettes représentées par un titre

30 569

12 902

5 033

0

48 504

Bons de caisse et d’épargne

11 115

1 514

5 033

17 662

TMI et TCN

19 454

11 388

30 842

Note 9. Immobilisations corporelles et incorporelles :
a) Variations ayant affecté les postes d’immobilisation :

Valeur brute 31/12/03

Acquisitions

Cessions/Mises hors service

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/04

Amortissements et provisions 31/12/04

Valeur nette 31/12/04

Incorporelles

8 336

355

(1)

8 691

– 5 622

3 069

Corporelles

74 086

3 911

– 5 519

(2) – 58

72 420

– 41 511

30 909

Total

82 422

4 266

– 5 519

– 58

81 111

– 47 133

33 978

b) Immobilisations incorporelles : L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2004 concerne (valeur nette en milliers d’euros) :

Les logiciels

102

Les fonds commerciaux

1 024

Les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts

1 939

c) Immobilisations corporelles : La valeur nette au 31 décembre 2004 des terrains, constructions et aménagements s’élève à 28 833 milliers d’euros, dont 28 500 milliers d’euros utilisés pour les propres activités du groupe.

Note 10. Dettes représentées par un titre :

Dettes représentées par un titre

2004

2003

Bons de caisse et bons d’épargne

17 662

21 961

TMI et TCN

30 842

44 202

Total

48 504

66 163

Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » totalisent 3 328 milliers d’euros.

Note 11. Comptes de régularisation :

Actif

Passif

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme

164

Charges et produits constatés d’avance

291

13 366

Produits à recevoir/Charges à payer

17 122

19 220

Valeurs à l’encaissement

46 461

17 669

Autres

2 998

425

Instruments conditionnels

7 746

Débiteurs et créditeurs divers

186 379

18 632

Impôt différé

1 643

890

Total 2004

262 804

70 202

Total 2003

278 822

116 463

Les principaux éléments constitutifs des impôts différés sont :
— Pour les passifs latents, les plus-values de fusion et les quotes-parts de résultats déficitaires de GIE à incidence fiscale ;
— Pour les actifs latents, les plus-values taxées sur OPCVM et les provisions pour engagements de retraite, les déficits reportables de Champex.

Note 12. Provisions :
a) Provisions constituées en couverture de risques de contrepartie :

01/01/04

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Provisions inscrites en déduction des éléments d’actif

54 080

16 928

– 14 073

0

56 935

Crédits à la clientèle

53 090

15 959

– 14 073

54 976

Autres

990

969

1 959

Provisions inscrites au passif

8 194

0

– 1 080

0

7 114

Risques d’exécution d’engagement par signature

36

36

Crédits à la clientèle

7 665

– 1 080

6 585

Autres

493

493

Total

62 274

16 928

– 15 153

0

64 049

Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors bilan, pour lesquels sont disponibles les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application de coefficients différentiés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2004 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (HLM et SEM, immobilier professionnel, secteur public territorial, PME-PMI, prêts à la consommation, marchés financiers) s’établit à 7 114 milliers d’euros.

b) Provisions pour risques et charges :

01/01/04

Dotations

Utilisations

Reprises

Autres

31/12/04

Risque de contrepartie

8 194

– 1 080

7 114

Litiges, amendes et pénalités

1 143

1 889

– 380

– 663

1 989

Indemnité de fin de carrière

10

21

31

Passif social potentiel du groupe (CGRPCE) (1)

38 636

2 315

– 9 000

31 951

Autres opérations bancaires et non bancaires

2 448

1 405

– 967

663

3 549

Total

50 431

5 630

– 9 967

– 1 460

44 634

(1) A titre conservatoire, l’engagement de financement des déficits futurs de la caisse de retraite (CGRCE) fait l’objet d’une évaluation actuarielle à fin 2004 et a été réestimée forfaitairement au niveau du groupe Caisse d’épargne pour l’arrêté au 31 décembre 2004. Au titre de l’exercice 2004, la provision pour risques et charges CGRCE inscrite dans les comptes de la caisse d’épargne a fait l’objet d’une dotation (reprise) nette de 6 685 milliers d’euros, en raison :
— d’une part, de l’actualisation des engagements et de la revalorisation des pensions décidées dans l’exercice (dotation de 2 315 milliers d’euros) ;
— d’autre part, d’une opération de transfert vers la CGRCE d’un montant de 9 000 milliers d’euros (reprise).

Note 13. Ecarts d’acquisition. — Le poste « Ecarts d’acquisition » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constaté à la date d’acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante. Cet écart concerne les sociétés suivantes : Champex pour l’OPR-RO achevé le 12 juillet 2004.

Actif 2004

Actif 2003

Valeur nette au 1er janvier

0

Mouvements de l’exercice

233

Amortissement de l’exercice

– 233

Valeur nette au 31 décembre

0

0

Note 14. Capitaux propres consolides, FRBG, dettes subordonnées :
a) Variation des capitaux propres consolidés, part du groupe hors FRBG :

Capital

Primes d’émission

Réserves consolidées

Résultat

Total capitaux propres part du groupe hors FRBG

Au 31 décembre 2002

66 681

117 570

13 811

198 062

Mouvements de l’exercice 2003

– 6 644

112

18 977

6 056

18 501

Au 31 décembre 2003

60 037

112

136 547

19 867

216 563

Affectation réserves

19 867

– 19 867

0

Distribution de dividendes

– 2 240

– 2 240

Autres variations, changements de méthode

15 009

54 491

69 500

Résultat 2004

27 011

27 011

Acompte sur dividende

– 1 200

– 1 200

Au 31 décembre 2004

75 046

54 603

152 974

27 011

309 634

Le capital social de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne s’élève à 60 037 milliers d’euros et est composé de 3 001 855 parts sociales de nominal 20 €.

b) Variation du FRBG :

31/12/03

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/04

Fonds pour risques bancaires généraux

60 567

60 567

Hors bilan et opérations assimilées.

Note 15. Engagements donnés et reçus :

Donnés

Reçus

2004

2003

2004

2003

Engagements de financement :

En faveur/reçus d’établissements de crédit

42 101

957

67 396

142 953

En faveur de la clientèle

338 639

294 923

Total

380 740

295 880

67 396

142 953

Engagements de garantie :

D’ordre/Reçus d’établissements de crédit

11 501

12 153

120 448

36 859

D’ordre de la clientèle

133 806

70 340

Total

145 307

82 493

120 448

36 859

Engagements sur titres :

Autres engagements donnés/reçus

1 352

5 695

A la clôture de l’exercice, aucun actif significatif n’a été donné en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers par le groupe.

Note 16. Opérations sur instruments financiers à terme :
a) Engagements sur instruments financiers à terme : Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré.

Instruments de taux d’intérêt

Instruments de cours de change

Autres instruments

Total 2004

Total 2003

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés de gré à gré (1)

514 744

0

0

514 744

546 599

Opérations fermes

90 148

90 148

109 866

Opérations conditionnelles

424 596

424 596

436 733

Total

514 744

0

0

514 744

546 599

Total juste-valeur

– 830

0

0

– 830

N.D.

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.
Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

Ventilation des instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille :

Micro-
couverture

Macro-couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

40 148

50 000

0

0

90 148

Opérations conditionnelles

334 695

25 000

64 901

0

424 596

Achats

334 695

25 000

64 901

0

424 596

Ventes

Total au 31 décembre 2004

374 843

75 000

64 901

0

514 744

Total au 31 décembre 2003

434 879

75 000

36 720

0

546 599

b) Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

De 0 à 1 an

D’1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total 2004

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations sur marchés de gré à gré

22 429

216 290

276 025

514 744

Opérations fermes

3 000

67 815

19 333

90 148

Opérations conditionnelles

19 429

148 475

256 692

424 596

Total

22 429

216 290

276 025

514 744

c) Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme : Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à ses engagements. L’exposition de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
— le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, net des accords de compensation répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
— le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons »), définis par l’instruction précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
Depuis le 27 septembre 2004 qui a vu l’affiliation de Martignac Finance et Ixis CIB (anciennement Ixis Capital Markets) au sein du réseau des caisses d’épargne, le risque de contrepartie de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et de solidarité du groupe.

Note 17. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements reçus de la clientèle

620 589

Redevances restant à supporter en exécution des contrats de crédit-bail mobilier

1 548

Autres engagements actifs reçus en garantie

412 181

Total

1 548

1 032 770

Dont entreprises liées

1 548

323 812

Aucun autre engagement significatif n’a été donné ou reçu par la caisse en 2004.

Compte de résultat.

Note 18. Intérêts, produits et charges assimilés :

Produits

Charges

2004

2003

2004

2003

Sur opérations avec les établissements de crédit

75 289

85 274

– 25 745

– 32 849

Sur opérations avec la clientèle

102 986

104 799

– 97 151

– 106 662

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

18 496

22 509

– 1 450

– 2 253

Relatives à des dettes subordonnées

Sur opérations de crédit-bail

Autres intérêts et produits assimilés

3 355

2 528

– 1 140

– 866

Total

200 126

215 110

– 125 486

– 142 630

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du livret A centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
— la couverture des intérêts versés par la Caisse d’épargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur opérations avec la clientèle » pour un montant de 32 565 milliers d’euros en 2004 ;
— un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des déposants, qui s’est élevé à 17 748 milliers d’euros en 2004.

Note 19. Revenus des titres à revenu variable :

2004

2003

Actions et autres titres à revenu variable

781

1 053

Participations et autres titres détenus à long terme

81

325

Parts dans les entreprises liées

4 641

2 643

Total

5 503

4 021

Note 20. Commissions :

Charges

Produits

Nettes

Sur opérations de trésorerie et interbancaires

– 169

26

– 143

Sur opérations avec la clientèle

– 1

14 005

14 004

Relatives aux opérations sur titres

– 67

5 696

5 629

Sur moyens de paiement

– 3 735

8 572

4 837

Sur vente de produits d’assurance-vie

10 255

10 255

Autres commissions

– 3 285

5 751

2 466

Total 2004

– 7 257

44 305

37 048

Total 2003

– 6 162

43 326

37 164

Note 21. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

2004

2003

Titres de transaction

392

313

Change

21

– 17

Instruments financiers

– 1 356

1 323

Total

– 943

1 619

Note 22. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

Titres de placement

TAP

Total 2004

Total 2003

Résultat des cessions

– 1 657

– 1 657

2 167

Dotation (reprise) nette aux (de) provisions

10 256

42

10 298

3 088

Autres

– 27

– 27

Total

8 572

42

8 614

5 255

Note 23. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

Produits

Charges

Nettes

Immeubles de placement

1 751

– 26

1 725

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

532

– 434

98

Transferts de charges

876

876

Autres produits et charges

1 057

– 2 223

– 1 166

Total 2004

4 216

– 2 683

1 533

Total 2003

3 988

– 2 861

1 127

Note 24. Charges générales d’exploitation :

2004

2003

Frais de personnel (1)

– 47 582

– 47 590

Salaires et traitements

– 27 068

– 27 313

Charges de retraite

– 11 729

– 11 546

Autres charges sociales et fiscales

– 8 785

– 8 350

Intéressement et participation

– 381

Impôts et taxes

– 2 318

– 2 189

Services extérieurs et autres frais administratifs

– 29 586

– 29 066

Total 2004

– 79 486

– 78 845

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour indemnités de fin de carrière et passif social du groupe (cf. note 12.b).

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

Cadres

171

Non cadres

630

801

Le montant global des rémunérations allouées au titre de l’exercice 2004 aux membres des organes de direction et de surveillance à raison de leurs fonctions s’élève à 821 milliers d’euros.

Note 25. Coût du risque :

Opérations avec la clientèle

Autres opérations

Total

Dotations aux provisions

– 14 830

– 2 064

– 16 894

Reprises de provisions

13 011

1 723

14 734

Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions

– 4 165

– 317

– 4 482

Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions

– 534

– 151

– 685

Récupération sur créances amorties

370

3

373

Total 2004

– 6 148

– 806

– 6 954

Total 2003

– 9 355

– 1 327

– 10 682

Note 26. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

2004

2003

Sur immobilisations corporelles

50

Sur immobilisations incorporelles

Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

– 1 774

113

Sur titres d’investissement

Total

– 1 724

113

Note 27. Résultat exceptionnel :

2004

2003

Régularisation minoritaires

– 33

Autres événements extraordinaires

155

Total 2004

– 33

155

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

Note 28. Impôts sur les bénéfices :

2004

2003

Impôt exigible à taux normal

– 7 697

– 9 297

Impôt exigible à taux réduit, supplémentaire d’impôts, avoirs fiscaux, crédits et autres impôts

– 814

469

Mouvements de provisions

– 1 534

Impôt différé

2 027

77

Total

– 8 018

– 8 751

Note 29. Répartition de l’activité - Banque de détail :

Total de l’activité

Dont banque de proximité

2004

2003

2004

2003

Produit net bancaire

126 395

121 666

107 819

106 274

Frais de gestion

– 82 422

– 82 634

– 79 440

– 79 568

Résultat brut d’exploitation

43 973

39 032

28 379

26 706

Coût du risque

– 6 954

– 10 682

– 7 319

– 9 084

Résultat d’exploitation

37 019

28 350

21 060

17 622

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 1 724

113

50

Résultat courant avant impôt

35 295

28 463

21 110

17 622

La banque de proximité a pour objet de servir la clientèle de notre territoire et notamment les particuliers, les professionnels, les entreprises, les collectivités et institutionnels locaux, le secteur associatif et le logement social. Ce métier s’appuie sur la nouvelle segmentation du groupe Caisse d’épargne et recouvre les éléments suivants :
— Les activités de banque commerciale : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;
— Les opérations de gestion de bilan (gestion du risque de liquidité et gestion du risque de taux notamment) ;
— Les immobilisations nécessaires à l’exploitation et les immobilisations financières investies dans la banque commerciale.
Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation, les commissions de services, le portage des immobilisations et la rémunération des fonds propres normatifs affectés à la banque de proximité. Ces fonds propres sont déterminés en fonction du niveau de risque (notamment risque de crédit) supportés par les différentes activités de banque commerciale et de gestion de bilan.
Les frais de gestion affectés à la banque de proximité comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles. Ces frais sont déterminés selon un modèle, validé au niveau national, de répartition analytique des effectifs et des coûts par macro-processus (méthode ABC).

C. — Attestation des commissaires aux comptes.

1°) Rapport général des commissaires aux comites sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons nonce rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004 sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Caisse d’épargne de Champagne Ardenne, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant l’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ce comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard dés règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Estimations comptables : Votre Caisse d’épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes 1.d, 1.h et 11.a de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Fait à Paris et Reims, le 8 avril 2005.
Les commissaires aux comptes :
PricewaterhouseCoopers Audit :
anik chaumartin ;
Mazars & Guérard :
jean-marie mauriot.

2°) Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse d’épargne de Champagne-Ardenne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France : ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Estimations comptables : Votre Caisse d’épargne constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (Notes 1.d, 1.h et 12.a de l’annexe). Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions spécifiques à l’actif et au passif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Fait à Paris et Reims, le 8 avril 2005.
Les commissaires aux comptes :
PricewaterhouseCoopers Audit :
anik chaumartin ;
Mazars & Guérard :
jean-marie mauriot.






93550

27/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne-Ardenne
Siège : Parc du Golf, bâtiment 2, 350, avenue de la Lauzière, BP 346000, 13799 Aix-en-Provence Cedex 3.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89493
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 75 046 380 €.
Banque coopérative régie par la loi n° 99532 du 25 juin 1999.
Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

25 262

Effets publics et valeurs assimilées

—

Créances sur les établissements de crédit

2 329 124

Opérations avec la clientèle

2 116 661

Obligations et autres titres à revenu fixe

202 387

Actions et autres titres à revenu variable

145 905

Participations et autres titres détenus à long terme

24 059

Parts dans les entreprises liées

165 116

Crédit-bail et location avec option d'achat

—

Location simple

—

Immobilisations incorporelles

3 072

Immobilisations corporelles

19 867

Capital souscrit non versé

—

Actions propres

—

Comptes de négociation et de règlement

—

Autres actifs

193 066

Comptes de régularisation

74 602

Total actif

5 299 121

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

—

Dettes envers les établissements de crédit

900 889

Opérations avec la clientèle

3 814 376

Dettes représentées par un titre

46 732

Autres passifs

12 398

Comptes de régularisation

146 443

Comptes de négociation et de règlement

—

Provisions pour risques et charges

27 645

Dettes subordonnées

—

Fonds pour risques bancaires généraux

59 720

Capitaux propres hors FRBG (+ /–)

290 918

Capital souscrit

75 046

Primes d'émission

54 603

Réserves

161 595

Ecarts de réévaluation

—

Provisions réglementées et subventions d'investissement

5

Report à nouveau (+ /–)

– 331

Total passif

5 299 121

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

396 413

Engagements de garantie

100 505

Engagements sur titres

—

Engagements reçus :

Engagements de financement

15 374

Engagements de garantie

62 066

Engagements sur titres

868






89493

18/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse d'épargne et de prévoyance de Champagne Ardenne
Siège : Parc du Golf, bâtiment 2, 350, avenue de la Lauzière, BP 346000, 13799 Aix-en-Provence Cedex 3.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 84218
Texte de l'annonce :

CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE DE CHAMPAGNE-ARDENNE

Société anonyme à directoire et conseil d'orientation et de surveillance au capital de 60 037 100 €.
Banque coopérative régie par la loi n° 99-532 du 25 juin 1999.
Siège social : 12-14, rue Carnot, 51000 Reims.
383 118 213 R.C.S. Reims.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

25 039

Effets publics et valeurs assimilées

—

Créances sur les établissements de crédit

2 290 585

Opérations avec la clientèle

2 111 697

Obligations et autres titres à revenu fixe

214 733

Actions et autres titres à revenu variable

145 328

Participations et autres titres détenus à long terme

23 627

Parts dans les entreprises liées

165 116

Crédit-bail et location avec option d'achat

—

Location simple

—

Immobilisations incorporelles

3 061

Immobilisations corporelles

20 039

Capital souscrit non versé

—

Actions propres

—

Comptes de négociation et de règlement

—

Autres actifs

188 769

Comptes de régularisation

66 911

Total actif

5 254 905

Passif

Montant

Banques centrales, C.C.P.

—

Dettes envers les établissements de crédit

897 208

Opérations avec la clientèle

3 821 551

Dettes représentées par un titre

48 504

Autres passifs

17 399

Comptes de régularisation

76 168

Comptes de négociation et de règlement

—

Provisions pour risques et charges

44 637

Dettes subordonnées

—

Fonds pour risques bancaires généraux

59 720

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

289 718

Capital souscrit

75 046

Primes d'émission

54 603

Réserves

161 595

Ecarts de réévaluation

—

Provisions réglementées et subventions d'investissement

5

Report à nouveau (+/–)

– 1 531

Total passif

5 254 905

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

391 435

Engagements de garantie

128 233

Engagements sur titres

34 826

Engagements reçus :

Engagements de financement

67 396

Engagements de garantie

94 090

Engagements sur titres

1 352






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