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de Saint-Rémy-de-Provence

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 01/01/2002
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 54282035201283 / Siren : 542820352 / NIC : 01283
N° de TVA : FR 42 542820352
Effectif en 2021 : 10 à 19 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 21/02/2024
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Adresse :
14 Boulevard DE LA TREMOUILLE
BP 310

21000 DIJON
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2002 : activité principale, caractère employeur
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Caractère employeur : Oui
Liens de succession de l'établissement :
01/01/2002 : Succession
Accords d'entreprise :
12/09/2023 : Accord instituant le vote électronique pour l'élection du comité social économique de la BPBFC
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02123060096
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 09/10/2023
Date de dépôt : 05/10/2023
Date du texte : 12/09/2023
Date d'effet : 12/09/2023
Date de fin : 13/12/2023
Date de diffusion : 16/10/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 125 - Elections professionnelles, prorogations de mandat et vote électronique

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    14 BD DE LA TREMOUILLE
    21000 DIJON
17/07/2023 : Accord sur la mobilité géographique
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02123060033
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 07/09/2023
Date de dépôt : 06/09/2023
Date du texte : 17/07/2023
Date d'effet : 01/09/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 11/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 074 - Mobilité (géographique, professionnelle - promotions)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA PREMIERE ARMEE FRANCAISE
    DRH
    25000 BESANCON
25/05/2023 : Accord de prorogation du délai de survie de l'accord sur les modalités de la prime de bilan à la BPBFC
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02123006156
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 15/06/2023
Date de dépôt : 14/06/2023
Date du texte : 25/05/2023
Date d'effet : 25/05/2023
Date de fin : 12/04/2025
Date de diffusion : 19/06/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE
    25000 BESANCON
25/05/2023 : AVENANT A L ACCORD RELATIF A L INSTAURAITON DU TELETRAVAIL AU SEIN DE LA BPBFC
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T02123006157
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 15/06/2023
Date de dépôt : 14/06/2023
Date du texte : 25/05/2023
Date d'effet : 25/05/2023
Date de fin : 31/08/2024
Date de diffusion : 19/06/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE
    DRH
    25000 BESANCON
16/05/2023 : ACCORD PORTANT SUR LA QUALITE DE VIE ET CONDITIONS DE TRAVAIL à la BPBFC
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02123006068
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 22/05/2023
Date de dépôt : 19/05/2023
Date du texte : 16/05/2023
Date d'effet : 01/07/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 29/05/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 062 - Stress, risques psycho-sociaux
  • 063 - Autres dispositions de conditions de travail (CHSCT, médecine du travail, politique générale de prévention)

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE
    25000 BESANCON
11/10/2022 : ACCORD RELATIF AUX ASTREINTES AU SEIN E LA BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T02122005263
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 26/10/2022
Date de dépôt : 25/10/2022
Date du texte : 11/10/2022
Date d'effet : 26/10/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 31/10/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE
    DRH
    25000 BESANCON
14/06/2022 : AVENANT 3 A L ACCORD SUR LE COMPTE EPARGNE TEMPS DE LA BPBFC
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T02122004866
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 23/06/2022
Date de dépôt : 22/06/2022
Date du texte : 14/06/2022
Date d'effet : 01/07/2022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 04/07/2022
Convention collective : 5560 (5560)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Siret : 54282035201283
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 053 - Compte épargne temps

Syndicats :
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 5 - CGT-FO
  • 8 - UNSA

Signataires :
  • 91

Adresses :
  • Type de l'adresse : Postale
    1 PL DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE
    DRH
    25000 BESANCON
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1942
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 1 000 à 1 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Dijon (siège)BANQUE POPULAIRE - BesançonBANQUE POPULAIRE - Chalon-sur-SaôneBANQUE POPULAIRE - Chalon-sur-SaôneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Montceau-les-MinesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BeaucourtBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Varennes-VauzellesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Clairvaux-les-LacsBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - OrgeletBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - VesoulBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - VesoulBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ViriatBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Le RusseyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-LupicinBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - L'Isle-sur-le-DoubsBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Charnay-lès-MâconBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - SaulieuBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - OrnansBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - GiromagnyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - SensBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-Loup-sur-SemouseBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DoubsBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Crêches-sur-SaôneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Hauteville-LompnesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BesançonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MonéteauBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ChaussinBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BeauneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ValdahonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DanjoutinBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - VillersexelBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-Laurent-en-GrandvauxBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Les RoussesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Villers-le-LacBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Aillant-sur-TholonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MandeureBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Is-sur-TilleBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BesançonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DoleBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - SaôneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - RougemontBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - CharollesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Chalon-sur-SaôneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - SeloncourtBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-RémyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Bourbon-LancyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ChauffaillesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - RiozBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - DijonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ChagnyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Port-sur-SaôneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BléneauBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Villars-les-DombesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ClunyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Villeneuve-la-GuyardBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - 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Pierre-de-BresseBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - ValdoieBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BelfortBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - LagnieuBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MouchardBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Pont-de-RoideBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Châtillon-sur-ChalaronneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - PéronnasBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - TournusBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Baume-les-DamesBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Montbéliard (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Bourg-en-BresseBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BletteransBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BesançonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-HippolyteBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MeximieuxBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - MâconBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BesançonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - PontarlierBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - JusseyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - École-ValentinBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - PolignyBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Moirans-en-MontagneBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BesançonBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - PontarlierBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Salins-les-BainsBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-VitBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - HéricourtBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - RonchampBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - BelfortBANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Le Russey (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Besançon (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Audincourt (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-Claude (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Sens (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Clairvaux-les-Lacs (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Pontarlier (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Oyonnax (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Montbéliard (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Besançon (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Le Russey (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - L'Isle-sur-le-Doubs (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Beaucourt (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-Loup-sur-Semouse (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Pont-de-Roide (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Montbéliard (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Montréal-la-Cluse (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Vesoul (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saône (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Rougemont (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Les Rousses (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Port-sur-Saône (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Les Hôpitaux-Neufs (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - 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Clerval (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Villersexel (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Saint-Hippolyte (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Bletterans (fermé)BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Belfort (fermé)
Marques françaises :
25/07/2016 : BFC CORPORATE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
N° national/d'enregistrement : 4289469
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

25/07/2016 : BANQUE POPULAIRE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4289477
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

25/07/2016 : BFC CORPORATE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
N° national/d'enregistrement : 4289469
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

25/07/2016 : BANQUE POPULAIRE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4289477
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

25/07/2016 : BFC CORPORATE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
N° national/d'enregistrement : 4289469
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-46
Date du BOPI : 18/11/2016

25/07/2016 : BANQUE POPULAIRE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4289477
Date de dépôt : 25/07/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 25/07/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mme. Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-33
Date du BOPI : 19/08/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-46
Date du BOPI : 18/11/2016

27/05/2016 : BFC ACCOMPAGNEMENT BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ALLER PLUS LOIN A VOS COTES
N° national/d'enregistrement : 4275549
Date de dépôt : 27/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 27/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-37
Date du BOPI : 16/09/2016

27/05/2016 : BFC ACCOMPAGNEMENT BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ALLER PLUS LOIN A VOS COTES
N° national/d'enregistrement : 4275549
Date de dépôt : 27/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 27/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

27/05/2016 : BFC ACCOMPAGNEMENT BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ALLER PLUS LOIN A VOS COTES
N° national/d'enregistrement : 4275549
Date de dépôt : 27/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 27/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

04/02/2016 : BANQUE PRIVEE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4246270
Date de dépôt : 04/02/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 04/02/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-08
Date du BOPI : 26/02/2016

04/02/2016 : BANQUE PRIVEE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4246270
Date de dépôt : 04/02/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 04/02/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-08
Date du BOPI : 26/02/2016

04/02/2016 : BANQUE PRIVEE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4246270
Date de dépôt : 04/02/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 04/02/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-08
Date du BOPI : 26/02/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-25
Date du BOPI : 24/06/2016

04/02/2016 : BANQUE PRIVEE BFC BOURGOGNE FRANCHE-COMTE BANQUE PRIVEE
N° national/d'enregistrement : 4246270
Date de dépôt : 04/02/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Statut : Marque ayant fait l'objet d'une renonciation totale
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Renonciation totale
Référence associée à l'événement : 688460
Date de demande : 02/11/2016
N° de BOPI : 2016-48
Date du BOPI : 02/12/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-08
Date du BOPI : 26/02/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-25
Date du BOPI : 24/06/2016

30/12/2015 : BFC CORPORATE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES
N° national/d'enregistrement : 4237120
Date de dépôt : 30/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 30/12/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; service bancaires en ligne ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-03
Date du BOPI : 22/01/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-16
Date du BOPI : 22/04/2016

30/12/2015 : BFC CORPORATE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES
N° national/d'enregistrement : 4237120
Date de dépôt : 30/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 30/12/2025
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; service bancaires en ligne ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-03
Date du BOPI : 22/01/2016

30/12/2015 : BFC CORPORATE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES
N° national/d'enregistrement : 4237120
Date de dépôt : 30/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Statut : Marque ayant fait l'objet d'une renonciation totale
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; service bancaires en ligne ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Renonciation totale
Référence associée à l'événement : 686898
Date de demande : 11/10/2016
N° de BOPI : 2016-45
Date du BOPI : 10/11/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-03
Date du BOPI : 22/01/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-16
Date du BOPI : 22/04/2016

30/12/2015 : BFC CORPORATE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE VOTRE VISION, NOS EXPERTISES
N° national/d'enregistrement : 4237120
Date de dépôt : 30/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 30/12/2025
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau ; conseils en organisation et direction des affaires ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; service bancaires en ligne ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-03
Date du BOPI : 22/01/2016

07/12/2015 : PEA SELECTION
N° national/d'enregistrement : 4231682
Date de dépôt : 07/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 07/12/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils en organisation et direction des affaires.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mle Ledeuil Estelle
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-53
Date du BOPI : 31/12/2015

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-01
Date du BOPI : 06/01/2017

07/12/2015 : PROGEREE, gestion maîtrisée
N° national/d'enregistrement : 4231802
Date de dépôt : 07/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 07/12/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : services bancaires ; service bancaires en ligne ; gestion financière.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mlle Estelle Ledeuil
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-53
Date du BOPI : 31/12/2015

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-13
Date du BOPI : 01/04/2016

07/12/2015 : PEA SELECTION
N° national/d'enregistrement : 4231682
Date de dépôt : 07/12/2015
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 07/12/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils en organisation et direction des affaires.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, société anonyme coopérative de Banque Populaire
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON CEDEX
FR

Mandataire 1 : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, Mle Ledeuil Estelle
Adresse :
5 avenue de Bourgogne, BP 63
21802 QUETIGNY
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rejet partiel
Référence associée à l'événement : 693887
Date de demande : 06/02/2017
N° de BOPI : 2017-10
Date du BOPI : 10/03/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-53
Date du BOPI : 31/12/2015

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-01
Date du BOPI : 06/01/2017

09/01/2015 : BFC TRANSMISSION – BOURGOGNE FRANCHE-COMTE TRANSMISSION
N° national/d'enregistrement : 4148174
Date de dépôt : 09/01/2015
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 09/01/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Conseils en organisation et direction des affaires ; conseils en organisation d'entreprise ; services de conseils en matière de cessions d'entreprises ; conseil en acquisition d'entreprises ; service de conseils en matière de fusion d'entreprises ; service de fusion d'entreprises ; évaluation d'entreprises à savoir audit d'entreprises [analyses commerciales].
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services bancaires ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; gestion financière ; analyse financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; services d'inrtermédiation (courtage), mise en relation de évaluation d'entreprises et de repreneurs (courtage).
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publication de bulletins d'informations [newsletters].

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 Boulevard de la Trémouille, BP 20810
21008 DIJON Cedex
FR

Mandataire 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE, M. CLERC Christophe
Adresse :
1 Place de la 1ère Armée Française
25087 BESANCON CEDEX 9
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2015-06
Date du BOPI : 06/02/2015

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-04
Date du BOPI : 29/01/2016

05/01/2010 : BASIC LINE BY VERCHANT
N° national/d'enregistrement : 3702749
Date de dépôt : 05/01/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 05/01/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Huile d'amande ; lait d'amande à usage cosmétiques ; savons ; savons d'amandes ; huiles essentielles ; ambre (parfumerie) ; préparations cosmétiques pour l'amincissement ; produits antisolaires (préparations cosmétiques pour le bronzage de la peau) ; préparations cosmétiques pour le bain ; sel pour le bain non à usage médical ; savon à barbe ; teinture pour la barbe ; bâtonnets ouatés à usage cosmétique ; bâtons d'encens ; bois odorants ; masques de beauté ; essence de bergamote ; crème pour blanchir la peau ; produits pour les soins de la bouche non à usage médical ; lotions capillaires ; huiles essentielles de cèdre ; cirages pour chaussures ; crèmes pour chaussures ; crèmes pour le cuir ; colorants pour cheveux ; préparations pour l'ondulation des cheveux ; teintures pour cheveux ; cosmétiques pour cils ; cils postiches ; cire à épiler ; cire pour les cheveux ; eau de Cologne ; colorants pour la toilette ; nécessaires de cosmétique ; cosmétiques ; crèmes à polir ; crèmes cosmétiques ; ; décolorants à usage cosmétique ; produits de démaquillage ; dentifrices ; gels pour blanchir les dents ; dentifrice ; dépilatoires ; savons désinfectants ; désodorisants à usage personnel [parfumerie] ; savons désodorisants ; eau de lavande ; eaux de senteur ; eaux de toilette ; extraits de fleurs [parfumerie] ; fards à joues ; fond de teint ; fard à paupière ; bases pour parfums de fleurs ; produits pour fumigations [parfums] ; huiles à usage cosmétique ; huiles de toilette ; laits de toilette ; laques pour les cheveux ; laques pour les ongles ; rouge à lèvres ; produits pour parfumer le linge ; produits pour lisser ; lotions à usage cosmétique ; lotions après-rasage ; lotions capillaires ; serviettes imprégnées de lotions cosmétiques à savoir : lingettes nettoyantes, démaquillantes, lingettes rafraîchissantes ; produits de maquillage ; mascara ; masques de beauté ; musc ; nécessaires de cosmétique ; neutralisants pour permanentes ; préparations pour l'ondulation des cheveux ; ongles postiches ; produits pour le soin des ongles à savoir vernis à ongle, durcisseur, crayon à ongles, laques pour les ongles ; ouate à usage cosmétique ; parfumerie ; parfums ; produits cosmétiques pour les soins de la peau ; savons contre la transpiration des pieds ; pierre ponce ; pommades à usage cosmétique ; cils postiches ; pots-pourris odorants ; poudre pour le maquillage ; produits de rasage ; rouge à lèvres ; savonnettes ; savons ; savons contre la transpiration ; savons médicinaux ; shampooings ; produits pour les soins de la bouche non à usage médical ; produits cosmétiques pour les soins de la peau ; cosmétiques pour les sourcils ; crayons pour les sourcils ; talc pour la toilette ; teintures cosmétiques ; produits de toilette contre la transpiration.
  • N° de la classe : 08
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Coutellerie, fourchettes et cuillers ; argenterie ; couverts à salade, couverts de services ; couverts à fromages ; couverts à poissons ; couverts à viande ; couverts de cocktails ; cisailles ; couteaux à pain ; spatules, casse-noix ; pince à sucre ; piolets à glace ; tranchoirs à fromage non électriques ; tranchoirs à œufs non électriques ; pinces à escargots ; pics à apéritifs.
  • N° de la classe : 14
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Objets d'arts en métaux précieux, en ceux compris statues, statuettes ; figurines, bustes en métaux précieux ; joaillerie et articles de bijouterie, en ceux compris bagues, alliances, chevalières, boucles d'oreilles, bracelets ; broches, pendentifs ; colliers, bracelets, chaînes, médaillons, médailles, épingles, piercing (bijoux), coffrets à bijoux, montres, montres bracelets, montres goussets, montres pendentifs, chaînes de montres, bracelets de montres, ressort de montres, verres de montres, montres-bracelets, boîtiers de montres, boîtes en métaux précieux, écrins, boutons de manchettes, breloques, parures pour chaussures en métaux précieux, ornements de chapeaux en métaux précieux ; porte-clefs de fantaisie, épingles de cravates, épingles de parures, fixe cravates. Horlogerie en ceux compris cadrans, horloge, pendules, violines, carillons, carillons murals, candélabres, réveils. Perles ; pierreries ; pierres fines ; pierres précieuses ; strass.
  • N° de la classe : 18
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boîtes en cuir ou en carton-cuir ; cannes ; cannes de parapluies ; étuis pour clefs ; coffres de voyages ; coffrets destinés à contenir des articles de toilette dits “ vanity cases ” ; écharpes pour porter les bébés ; porte-documents ; malles, mallettes, mallettes pour documents ; ombrelles, parapluies ; parasols ; valises ; garnitures de cuir pour meubles ; porte-monnaie ; portefeuille ; porte-cartes (portefeuilles) ; sacs d'écoliers ; serviettes d'écoliers, sacs de plage ; sacs à dos ; sacs à mains ; sacs à provision, sacs à roulettes ; sacs cabas ; sacs banane ; sacs paquetage à savoir en forme de besace ; sacs à roulettes ; sacs à provision pliables dans une pochette ; sacs de voyage ; sacs de sport ; sacs housses pour vêtements pour le voyage ; sacs de rangement en matière textile pour linge de maison ; serviettes (maroquinerie) ; trousses de voyages en cuir (maroquinerie) ; trousses de toilettes (vides) ; trousses de maquillage (vides) ; besaces ; sacs en bandoulières.
  • N° de la classe : 20
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Objets d'art en bois, en cire, en plâtre ou en matières plastiques en ceux compris statues, statuettes ; figurines, bustes ; bancs [meubles] ; parcs pour bébés ; tapis pour parcs pour bébés ; berceaux ; trotteurs pour enfants ; mobiles (objets de décoration) ; mobiles décoratifs produisant des sons ; mobilier scolaire ; boîtes en bois ; casiers à bouteilles ; buffets ; cadres ; canapés ; chaises, chaises hautes pour enfants ; chaises longues ; tabourets ; porte-chapeaux ; porte livres ; porte-revues ; présentoirs pour journaux ; portemanteaux ; porte-parapluies ; cintres pour vêtements ; coffres à jouets ; coffres non métalliques ; coffrets (meubles) ; écrins non en métaux précieux ; glaces (miroirs) ; miroirs ; armoires ; commode ; coussins ; dessertes ; lits ; canapés ; divans ; sofas ; fauteuils ; meubles ; étagères de bibliothèque ; bureaux ; fûts en bois pour décanter le vin ; casiers à bouteilles ; garde-manger non métallique ; housses à vêtements [penderie] ; housses pour vêtements [rangement] ; piédestaux pour pots à fleurs ; rotin ; coussins ; paravents ; store d'intérieur à lamelle ; store en bois tissé.
  • N° de la classe : 21
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Repose plats ; salières et poivrières ; moulin à poivre ; carafon huile vinaigre ; carafes à eaux ; carafes à décanter ; dessous de carafes non en papier ; sceau à glaces ; sceau à champagne ; pichets ; plateaux à usage domestique ; porte cure-dents ; cure-dents ; coupelles ; coupe à fruits ; couvercles de plats ; couvercles de pots ; cloches à beurre ; cloches à fromage ; compotiers ; coquetiers ; bol ; vases ; soliflores ; corbeilles à pain ; saladiers ; huiliers ; assiettes ; pots ; plats ; tasses ; sous-tasses, mugs ; théières ; sucriers ; cafetières à piston ; sorbetières, soucoupes ; soupières ; chopes ; verres (récipients) ; à savoir verre à eaux ; verres à vins ; verres à apéritifs ; services à liqueurs, verrines ; services à café ; services à thé ; porte-bouteilles ; coupe à champagne ; tire-bouchons ; bouchons de décantation ; shakers ; rafraîchisseur à vins ; sous-verre ; planche à découper, planche à pain ; mortier de cuisine ; objets d'art en porcelaine, en terre cuite ou en verre ; figurines [statuettes] en porcelaine, en terre cuite ou en verre ; faïence ; opaline ; jattes ; boîtes en verre ; boîtes à pain ; bonbonne ; bonbonnières ; bougeoirs ; photophores ; chandeliers ; bouteilles ; bouteilles réfrigérants ; bouteilles isolantes ; ouvre-bouteilles ; brûle-parfums ; pulvérisateurs de parfums ; vaporisateurs à parfums ; pots à fleurs ; porte-cartes de menus ; porte-couteaux pour la table ; rond de serviettes ; accessoires et ustensiles de cuisine à savoir casseroles, faitouts, marmites plats à four, moule à gâteaux ; poêle ; plats à four ; grils et planchas (ustensiles de cuisine) ; cocottes ; plaques et tapis de cuisson (ustensiles de cuisson non électriques) ; terrines ; woks ; sauteuse ; couvercles.
  • N° de la classe : 24
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Linge de bain en matières textiles ou en matières plastiques à l'exception de l'habillement en ceux compris gants de toilettes, serviettes de toilette en matières textiles, drap de toilettes, tapis de bain, rideaux de douche en matières textiles ou en matières plastiques. Linge de table en matières textiles ou en matières plastiques en ceux compris dessous de carafe, essuie-verres, toiles à fromage, essuie-mains, ronds de table, serviettes de table, torchons, sets de table, chemin de tables, nappes, toiles cirées (nappes) ; linge de maison en ceux compris toile ; rideaux ; voilages, housses pour coussins, embrasses en matières textiles, galettes de chaises, couvre chaises, housses de chaises, housse de canapé ; protège table, revêtement de meubles en matière textile ou en matière plastique, tissus pour meubles, housses de protection pour meubles, moustiquaires, tentures murales en matière textile, plaids, store d'intérieur. Linge de lit en ceux compris taies d'oreillers, housses d'oreillers, taies de traversin, draps, draps-housses, parure lit, jets de lit, housses de couettes, couettes, édredons, duvet, couvre-pieds de duvet, couvre-lits, couvertures de lit, couvertures de voyage, tête de lit, dessus-de-lit [couvre-lits], cache sommier ; courtepointe. Tissus à usage textile. Etoffes en ceux compris indienne (étoffe), frise [étoffe], damas (étoffe), futaine, étoffes de laine, étoffes à doublure pour chaussures. Coiffe de chapeaux ; étiquettes en tissu ; mouchoirs de poche en matière textile.
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements en ceux compris pulls, sweats, polos, sous-pulls, pull-over, chemises, chemisiers, chemisettes, tee-shirts, tuniques, boléros, caches cœurs, body, débardeurs, tops, shorts, pantalons, costumes, tailleurs, saris, jeans, pantacourts, tuniques, blouses, caleçons, caleçon de bain, peignoirs de bain, sorties de bain ; fuseaux, corsaires, bermudas, cyclistes, salopettes longues, salopettes courtes, pantalons, vestes, cardigans, blousons, gilets, robes, jupes, jupes culottes, combinaisons (vêtements), vêtements de sport (notamment joggings, pantalons, vestes, pulls), manteaux, fourrures, gabardines, coupe-vents, pardessus, imperméables, poncho, duffle-coats, parkas, anoraks, doudounes, pilotes, vêtements de ski (notamment pantalon, combinaisons, blouson), maillots de corps, brassières, jupons, combinaisons et tous sous-vêtements, lingerie, slips, culottes, boxers, bloomers, pyjamas, sur pyjamas, nuisettes, chemises de nuit, robes de chambre, peignoirs, bodys (justaucorps), layette, bavoirs en tissu, nids d'anges, turbulettes (gigoteuse), maillots de bain, chaussettes, cache-col, gants, moufles, écharpes, foulards, chasubles, châles, chandails, mantilles, collants, leggings, collets, cols, faux-cols, couches en matière textiles, couches-culottes, tabliers, fichus, couvre oreilles, turbans, bandanas, bretelles, jarretelles, fixe-chaussettes, ceintures, cravates, nœuds ; bonnets de douche, masques pour dormir, pochettes (habillement). Chaussures, chaussures de sport, chaussures de ski, chaussures de plage, chaussures de ville, baskets, bottes, bottines, escarpins, espadrilles, ballerines, mules, tongs, sabots, mocassins, pantoufles, chaussons, sandales. Chapellerie en ceux compris chapeaux, bobs, bandeaux, bérets, bonnets, cagoules, chapeaux de bain, bonnets de bain, chapka, casquettes, visières, canotiers, borsalinos, boots, joggers.
  • N° de la classe : 27
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Descentes de bain (tapis), carpettes, tentures murales non en matières textiles, nattes, paillassons, tapis.
  • N° de la classe : 28
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jeux ; jouets ; peluches ; articles de gymnastiques et de sport à l'exception des vêtements, chaussures et tapis ; décorations pour arbres de Noël (à l'exception des articles d'éclairage).
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; service de communication pour la vente ou la promotion à distance des produits ou services ci énumérés.
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; services d'hôtellerie ; services de bar ; location de salles de réunion.
  • N° de la classe : 44
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Salons de beauté ; salons de coiffure ; services de manucure ; services de spa (à savoir bains à jets d'eau sous pression) ; saunas, hammams (bains turcs) ; services de massage.

Déposant 1 : VERCHANT, société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 441992807
Adresse :
Domaine de Verchant
34170 CASTELNAU LE LEZ
FR

Mandataire 1 : CABINET BREV&SUD, M. RHEIN Alain
Adresse :
55 AV CLEMENT ADER
34170 CASTELNAU LE LEZ
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 870881
Date de demande : 25/10/2022
N° de BOPI : 2022-47
Date du BOPI : 25/11/2022

Bénéficiare 1 : HOTEL DE VERCHANT, SAS
Numéro de SIREN : 479170151
Adresse :
DOMAINE DE VERCHANT 1 CHEMIN DE VERCHANT
34170 CASTELNAU LE LEZ
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 873654
Date de demande : 28/10/2022
N° de BOPI : 2022-52
Date du BOPI : 30/12/2022

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, Société anonyme de banque populaire à capital variable
Numéro de SIREN : 542820352
Adresse :
14 Boulevard de la Trémouille
21008 Dijon Cedex
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU LANGUEDOC, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 492826417
Adresse :
Avenue de Montpelliéret, Maurin
34977 Lattes Cedex
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-06
Date du BOPI : 12/02/2010

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-23
Date du BOPI : 11/06/2010

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2733153
Date de demande : 10/12/2019
N° de BOPI : 2020-16
Date du BOPI : 17/04/2020

Publications au Bodacc :
18/10/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1533
NOJO : 2104MYG39735700
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
18/10/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1534
NOJO : 2104MYG39735900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
22/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°438
NOJO : 002104MYG387138
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : TAILLEFER DE LAPORTALIÈRE François, Marie, Michel ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : Deloitte & Associés
13/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°1058
NOJO : 002104MYG386301
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : TAILLEFER DE LAPORTALIÈRE François, Marie, Michel ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur, Vice-président : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : Deloitte & Associés
09/06/2023 : Modifications générales

Annonce N°446
NOJO : 002104MYG385995
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : TAILLEFER DE LAPORTALIÈRE François, Marie, Michel ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur, Vice-président : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : Deloitte & Associés
22/07/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2438
NOJO : 2104MYG36475900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
22/07/2022 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2439
NOJO : 2104MYG36476000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
13/07/2022 : Modifications générales

Annonce N°448
NOJO : 002104MYG364055
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : JULIA Jean-Paul, Arokiasamy ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur, Vice-président : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : Deloitte & Associés
25/05/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1295
NOJO : 2104MYG33697000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
25/05/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1296
NOJO : 2104MYG33697400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
19/05/2021 : Modifications générales

Annonce N°573
NOJO : 002104MYG336746
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : JULIA Jean-Paul, Arokiasamy ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur, Vice-président : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
19/01/2021 : Modifications générales

Annonce N°607
NOJO : 002104MYG328824
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel Alain ; Directeur général : DUCHESNE Bruno Alexandre ; Vice-président du conseil d'administration, Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale Lucienne Marie ; Administrateur : SAVIN Marie Béatrice Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc Maurice Georges ; Administrateur : FROUX Dominique Madeleine ; Administrateur : PERRAUD Franck Raymond Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine Laure Edith ; Administrateur : GROS Bruno Marcel Adrien ; Administrateur, Vice-président : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : PENNECOT Régis Just ; Administrateur : REVERDY Catherine, Annie ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
05/06/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1263
NOJO : 210431195200000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
05/06/2020 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1264
NOJO : 210431203400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
28/05/2020 : Modifications générales

Annonce N°367
NOJO : 000002104311208
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain ; Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME ; Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD ; Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges ; Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET ; Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine, Laure, Edith né(e) MAURY ; Administrateur : WINKELMANN Brigitte, Renée ; Administrateur : GROS Bruno, Marcel, Adrien ; Administrateur : PENNECOT Régis, Just ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
16/05/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°522
NOJO : 210429088600000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
16/05/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°523
NOJO : 210429088800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
10/05/2019 : Modifications générales

Annonce N°473
NOJO : 000002104290527
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain ; Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME ; Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre ; Administrateur : MOREL Gerard, André ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD ; Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges ; Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET ; Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine, Laure, Edith né(e) MAURY ; Administrateur : WINKELMANN Brigitte, Renée ; Administrateur : GROS Bruno, Marcel, Adrien ; Administrateur : PENNECOT Régis, Just ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
26/03/2019 : Modifications générales

Annonce N°472
NOJO : 000002104286542
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain ; Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre ; Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : BOTT Michel, André ; Administrateur : MOREL Gerard, André ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD ; Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges ; Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET ; Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine, Laure, Edith né(e) MAURY ; Administrateur : WINKELMANN Brigitte, Renée ; Administrateur : GROS Bruno, Marcel, Adrien ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
04/12/2018 : Modifications générales

Annonce N°212
NOJO : 000002104280027
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain ; Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre ; Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : MILLET Christine ; Administrateur : JACQUIER Patrick ; Administrateur : BOTT Michel, André ; Administrateur : MOREL Gerard, André ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD ; Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges ; Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET ; Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine, Laure, Edith né(e) MAURY ; Administrateur : WINKELMANN Brigitte, Renée ; Administrateur : GROS Bruno, Marcel, Adrien ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
01/06/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°94
NOJO : 210427113500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
01/06/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°95
NOJO : 210427113800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
29/06/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1103
NOJO : 210425218400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
29/06/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1104
NOJO : 210425218500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
12/04/2017 : Modifications générales

Annonce N°250
NOJO : 000002104248720
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain ; Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre ; Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie ; Administrateur : MILLET Christine ; Administrateur : JACQUIER Patrick ; Administrateur : BOTT Michel, André ; Administrateur : MOREL Gerard, André ; Administrateur : DIDIER François ; Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME ; Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD ; Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle ; Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges ; Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET ; Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel ; Administrateur : de la BROSSE Delphine, Laure, Edith né(e) MAURY ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) ; Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie ; Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
09/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1220
NOJO : 210423336800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
09/06/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1221
NOJO : 210423337000000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
03/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1527
NOJO : 210423308800000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
03/06/2016 : Modifications générales

Annonce N°504
NOJO : BXB16153000566H
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : DIDIER François Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CHAUVIN Virginie Commissaire aux comptes suppléant : DESCHRYVER Jean-Baptiste
03/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°334
NOJO : BXB15177000305Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Vice-président : MOMMESSIN Didier Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : DIDIER François Administrateur, Vice-président du conseil d'administration : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS BESANCON SAS Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
02/07/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1615
NOJO : 210421404900000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
02/07/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1614
NOJO : 210421405300000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
23/06/2015 : Modifications générales

Annonce N°205
NOJO : BXB151670003396
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Vice-président : MOMMESSIN Didier Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle Administrateur : BILLOTTE Marc, Maurice, Georges Administrateur : FROUX Dominique, Madeleine né(e) HUET Administrateur : PERRAUD Franck, Raymond, Michel Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS BESANCON SAS Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
07/09/2014 : Modifications générales

Annonce N°221
NOJO : BXB142440003767
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Vice-président, Administrateur : MOMMESSIN Didier Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
05/07/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1913
NOJO : 210419521000000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
05/07/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1914
NOJO : 210419521100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
17/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°424
NOJO : BXB141610010300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Vice-président, Administrateur : MOMMESSIN Didier Vice-président, Administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Administrateur : SAVIN Marie, Béatrice, Isabelle Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
31/12/2013 : Modifications générales

Annonce N°249
NOJO : BXB133570007357
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur le capital

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
01/07/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2494
NOJO : BXC13175011757L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
01/07/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°2495
NOJO : BXC13175011765K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
30/06/2013 : Modifications générales

Annonce N°225
NOJO : BXB131750010051
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'activité

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
29/07/2012 : Modifications générales

Annonce N°234
NOJO : BXB12205000786O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GRASS Michel, Alain Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Directeur général : JEANNIN Bernard Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
29/07/2012 : Modifications générales

Annonce N°235
NOJO : BXB12205000787Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GRASS Michel, Alain Directeur général : DUCHESNE Bruno, Alexandre Administrateur : MILLET Christine Administrateur : JACQUIER Patrick Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Administrateur : DUBOURGEOIS Pascale, Lucienne, Marie né(e) GASPARD Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
09/07/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1599
NOJO : BXC121810022827
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
09/07/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°1600
NOJO : BXC121810022839
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
19/03/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°2575
NOJO : BXC12068000689N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme
21/07/2011 : Modifications générales

Annonce N°329
NOJO : BXB11196000190X
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GRASS Michel, Alain Administrateur de GIE : MILLET Christine Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Directeur général : JEANNIN Bernard Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
11/07/2011 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°3387
NOJO : BXC11178002931O
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2010

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative
19/12/2010 : Modifications générales

Annonce N°631
NOJO : BXB10347000222Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GRASS Michel, Alain Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Directeur général : JEANNIN Bernard Administrateur : MORAIS Jean Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : GRASS Michel, Alain Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
12/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°497
NOJO : BXB103080006694
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GIRARD Jean-Philippe, Herve Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Directeur général : JEANNIN Bernard Administrateur : MORAIS Jean Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : GAUDIN DE VILLAINE Aubert, Marie, Auguste, Léon, Edmond, Cyrille Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : GRASS Michel, Alain Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE FRANCHE COMTE - F F C représenté par RICHARD Jean-Louis Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE REVISION COMPTABLE DE CONSEIL ET DE COMM/COMPTES représenté par GAGNERET Pascal Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme
12/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°498
NOJO : BXB10308000670P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GIRARD Jean-Philippe, Herve Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie Directeur général : JEANNIN Bernard Administrateur : MORAIS Jean Administrateur : BOTT Michel, André Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie Administrateur : MOREL Gerard, André Administrateur : GRASS Michel, Alain Administrateur : BOULET Guy Administrateur : DIDIER François Administrateur : DELBOS Martine, Marie, Renée né(e) GUILLAUME Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme Commissaire aux comptes suppléant : BORIS Etienne Commissaire aux comptes suppléant : BOYER Franck
20/09/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°3039
NOJO : BXC10236000937B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
13/08/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1981
NOJO : BXC10193003720P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
18/02/2010 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°1943
NOJO : BXC10042000686D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
09/07/2009 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°2868
NOJO : BXC081810014820
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
09/07/2009 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°2869
NOJO : BXC081810015769
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2008

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
14/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°322
NOJO : BXB08159001636Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GIRARD Jean-Philippe Herve.
Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier.
Administrateur : CLERGET Eloi Edmond Amedée Paul Jean Remy.
Directeur général : JEANNIN Bernard.
Administrateur : MORAIS Jean.
Administrateur : BOTT Michel André.
Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie.
Administrateur : GAUDIN DE VILLAINE Aubert Marie Auguste Léon Edmond Cyrille.
Administrateur : MOREL Gerard André.
Administrateur : GRASS Michel Alain.
Administrateur : LAPERRIERE Philippe.
Administrateur : BOULET Guy.
Administrateur : DIDIER François.
Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie.
Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT.
Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE FRANCHE COMTE - F F C représenté par RICHARD Jean-Louis.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE REVISION COMPTABLE DE CONSEIL ET DE COMM/COMPTES représenté par GAGNERET Pascal.
Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme.

14/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°323
NOJO : BXB081590016371
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GIRARD Jean-Philippe Herve.
Vice président administrateur : MOMMESSIN Didier.
Vice président administrateur : LETONDOR Jean-Marie.
Directeur général : JEANNIN Bernard.
Administrateur : MORAIS Jean.
Administrateur : BOTT Michel André.
Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie.
Administrateur : GAUDIN DE VILLAINE Aubert Marie Auguste Léon Edmond Cyrille.
Administrateur : MOREL Gerard André.
Administrateur : GRASS Michel Alain.
Administrateur : LAPERRIERE Philippe.
Administrateur : BOULET Guy.
Administrateur : DIDIER François.
Administrateur : DELBOS Martine Marie Renée né(e) GUILLAUME.
Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT.
Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE FRANCHE COMTE - F F C représenté par RICHARD Jean-Louis.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE REVISION COMPTABLE DE CONSEIL ET DE COMM/COMPTES représenté par GAGNERET Pascal.
Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme.

24/06/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°923
NOJO : BXC081680008196
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
19/06/2008 : Modifications générales

Annonce N°562
NOJO : BXB08166001306Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DIJON (21)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Dijon 542 820 352
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Forme juridique : Société anonyme coopérative

Administration :
Président du Conseil d'Administration : GIRARD Jean-Philippe HerveVice président administrateur : MOMMESSIN Didier.
Vice président administrateur : CLERGET Eloi Edmond Amedée Paul Jean Remy.
Directeur général : JEANNIN Bernard.
Administrateur : MORAIS Jean.
Administrateur : BOTT Michel André.
Administrateur : JOUSSIER Pierre-Jean-André-Marie.
Administrateur : GAUDIN DE VILLAINE Aubert Marie Auguste Léon Edmond Cyrille.
Administrateur : MOREL Gerard André.
Administrateur : GRASS Michel Alain.
Administrateur : LAPERRIERE Philippe.
Administrateur : BOULET Guy.
Administrateur : DIDIER François.
Administrateur : LETONDOR Jean-Marie.
Commissaire aux comptes titulaire : SOCIETE ECA - EXPERTISE COMPTABLE ET AUDIT.
Commissaire aux comptes titulaire : SERECO représenté par MULLER Michel.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE FRANCHE COMTE - F F C représenté par RICHARD Jean-Louis.
Commissaire aux comptes suppléant : FIDUCIAIRE DE REVISION COMPTABLE DE CONSEIL ET DE COMM/COMPTES représenté par GAGNERET Pascal.
Commissaire aux comptes suppléant : BURRIER Jérôme.

Historique de l'unité légale :
31/05/2023 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2002 : catégorie juridique
Catégorie juridique : Autre SA coopérative à conseil d'administration
01/01/2002 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
25/12/1994 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1992 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE F COMTE MACONNAIS & AIN
Représentants légaux :
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : GRASS Michel Alain
Né le 12/11/1957 à PARIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
47 rue de la Pépiniere
89100 Sens
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : DUCHESNE Bruno Alexandre
Né le 06/09/1958 à AURILLAC (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
16 rue Eugène Villon
69300 Caluire et cuire
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : LETONDOR Jean-Marie
Né le 26/02/1962 à HERICOURT (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
3 rue Pasteur
39000 Lons-le-Saunier
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : LETONDOR Jean-Marie
Né le 26/02/1962 à HERICOURT (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
3 rue Pasteur
39000 Lons-le-Saunier
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : MILLET Christine
Né le 09/06/1967 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 rue la roche
Saint-Lupicin
39170 COTEAUX DU LIZON
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : JACQUIER Patrick
Né le 23/12/1953 à DIJON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
30 rue de la maladiere
21121 Daix
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : BOTT Michel André
Né le 29/01/1949 à ST (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Ancienne rte de Barges
21200 Beaune
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : MOREL Gerard André
Né le 06/02/1950 à LA (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
ZA DES ORMEAUX
71150 FONTAINES
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : DIDIER François
Né le 01/12/1956 à MONTBELIARD (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
route NATIONALE
90360 Lachapelle-sous-Rougemont
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : GUILLAUME (DELBOS) Martine Marie Renée
Né le 24/04/1959 à GRAY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
7 rue de la Creuse
70700 Charcenne
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : GUILLAUME (DELBOS) Martine Marie Renée
Né le 24/04/1959 à GRAY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président du conseil d'administration

Adresse :
7 rue de la Creuse
70700 Charcenne
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : GASPARD (DUBOURGEOIS) Pascale Lucienne Marie
Né le 24/05/1961 à MELISEY (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
17 rue des Andiers
25220 Thise
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : SAVIN Marie Béatrice Isabelle
Né le 16/04/1972 à MACON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
213 route de Bioux
71000 Macon
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : BILLOTTE Marc Maurice Georges
Né le 21/09/1982 à CHATILLON (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
3 impasse Ste Barbe
21500 Saint-Remy
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : HUET (FROUX) Dominique Madeleine
Né le 30/01/1962 à ORLEANS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
90 route des Vallées
45110 Sigloy
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : PERRAUD Franck Raymond Michel
Né le 21/11/1962 à AMBERIEU (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
43 rue Louis Guérin
69100 Villeurbanne
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : MAURY (DE LA BROSSE) Delphine Laure Edith
Né le 23/02/1973 à PARIS (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
6 rue Viollet le Duc
21000 Dijon
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERhOUSECOOPERS AUDIT
Siren : 672006483
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
63 rue de villiers
92208 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Morale

Nom : MAZARS
Siren : 784824153
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
61 rue Henri Regnault
92400 Courbevoie
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : CHAUVIN Virginie
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
61 rue Henri Regnault
92075 Puteaux
FRANCE
30/03/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Personne Physique

Nom : DESCHRYVER Jean-Baptiste
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
Dépôts des actes :
21/02/2017 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2123 déposé le 30/03/2017
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3602 déposé le 26/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
28/04/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3602 déposé le 26/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
29/05/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3748 déposé le 24/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
21/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3387 déposé le 10/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
21/04/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3748 déposé le 24/06/2015
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à la durée de la personne morale
15/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3046 déposé le 02/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
15/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3046 déposé le 02/06/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
15/04/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3046 déposé le 02/06/2014
Etat : Déposé
Décision : modifications statutaires
06/08/2013 : Procès-verbal
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°6602 déposé le 13/12/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
02/07/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3600 déposé le 03/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Réduction du capital social
09/04/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4483 déposé le 25/08/2014
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
17/04/2012 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3945 déposé le 16/07/2012
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
17/04/2012 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3320 déposé le 18/06/2013
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
21/03/2012 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3946 déposé le 16/07/2012
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3823 déposé le 01/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/04/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4319 déposé le 29/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
23/09/2010 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°5864 déposé le 02/12/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement de président du conseil d'administration
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°5235 déposé le 29/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/04/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°5235 déposé le 29/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
04/05/2009 : Acte sous seing privé
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°5234 déposé le 29/10/2010
Etat : Déposé
Décision : lettre de démission de Mr Philippe LAPERRIERE
01/04/2009 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2901 déposé le 03/06/2009
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/11/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2900 déposé le 03/06/2009
Etat : Déposé
Décision : changement d'un vice-président du conseil d'administration
03/04/2008 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2246 déposé le 04/06/2008
Etat : Déposé
Décision : administrateur non renouvelé dans son mandatcommissaire aux comptes suppléant remplacé
11/04/2007 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2950 déposé le 20/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/10/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4982 déposé le 20/12/2006
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
27/10/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4982 déposé le 20/12/2006
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
13/04/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3198 déposé le 17/08/2006
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
06/04/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2406 déposé le 24/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
06/04/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2406 déposé le 24/06/2005
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
14/04/2004 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2172 déposé le 23/06/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
03/04/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°1687 déposé le 23/05/2003
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DU MANDAT D'UN ADMINISTRATEUR (MR MICHEL AMYOT)
18/12/2002 : Acte notarié
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
29/11/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
22/10/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2310 déposé le 01/07/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE RESPONSABLE DE LA FONCTION COURTIER EN ASSURANCESMR PARROD MARCEL EST REMPLACE PAR MR DURAND BERNARD
27/09/2002 : Acte notarié
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
27/09/2002 : Acte notarié
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
13/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
13/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
13/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
13/05/2002 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
11/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1986 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
11/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1986 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
Décision : Changement relatif à l'objet social
27/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°255 déposé le 22/01/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/09/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°255 déposé le 22/01/2002
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
29/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
29/05/2001 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
12/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
12/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
12/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
12/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
13/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
13/04/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
25/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/01/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
15/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
15/04/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
21/01/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
21/01/1999 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
09/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1016 déposé le 29/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
09/04/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1016 déposé le 29/05/1998
Etat : Déposé
19/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1016 déposé le 29/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
19/02/1998 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1016 déposé le 29/05/1998
Etat : Déposé
24/09/1997 : Acte notarié
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
24/09/1997 : Acte notarié
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
17/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
17/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
17/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
17/04/1997 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
25/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°969 déposé le 21/05/1996
Etat : Déposé
25/04/1996 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°969 déposé le 21/05/1996
Etat : Déposé
25/01/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°887 déposé le 02/05/1995
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/01/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°887 déposé le 02/05/1995
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
27/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1155 déposé le 14/06/1993
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
27/05/1993 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1155 déposé le 14/06/1993
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
21/01/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°931 déposé le 11/05/1993
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
21/01/1993 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°931 déposé le 11/05/1993
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
02/11/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
02/11/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
17/09/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
17/09/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
05/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1119 déposé le 09/06/1992
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
05/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1308 déposé le 06/07/1992
Etat : Déposé
05/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1119 déposé le 09/06/1992
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
05/05/1992 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1308 déposé le 06/07/1992
Etat : Déposé
16/04/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1082 déposé le 01/06/1992
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
16/04/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1082 déposé le 01/06/1992
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/04/1992 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
16/10/1991 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2246 déposé le 03/12/1991
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
16/10/1991 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2246 déposé le 03/12/1991
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1156 déposé le 27/06/1991
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/05/1991 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1156 déposé le 27/06/1991
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Rapport du commissaire aux apports
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISAIRE A LA FUSION APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Liste des sièges sociaux antérieurs
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°435 déposé le 30/01/2003
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION PAR LA SOCIETE BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE, DU MACONNAIS ET DE L'AIN - BPFCMA DE LA FUSION ABSORPTION DE LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN Augmentation de capital Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE- Transfert du siège DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3990 déposé le 04/11/2004
Etat : Déposé
Décision : LETTRE DE DEMISSION DE MR RIVAILLON MICHEL, ADMINISTRATEUR,EN DATE DU 21 MAI 2003
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4982 déposé le 20/12/2006
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4319 déposé le 29/07/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3320 déposé le 18/06/2013
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3046 déposé le 02/06/2014
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3748 déposé le 24/06/2015
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1710 déposé le 13/09/1989
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°998 déposé le 12/06/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1019 déposé le 14/06/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1162 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1308 déposé le 06/07/1992
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEURS ET DE COMMISSAIRES AUX COMPTESTITULAIRE ET SUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1816 déposé le 18/09/1992
Etat : Déposé
Décision : PROJET DU CONTRAT DE SCISSION ETABLI PAR LA BPFC EN DATE DU 17 SEPTEMBRE 1992. LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN, APPORTE L'INTEGRALITE DE SON ACTIF ET DE SON PASSIF INDIVISEMENT AUX BANQUES POPULAIRES CI-DESSUS.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1816 déposé le 18/09/1992
Etat : Déposé
Décision : PROJET ETABLI ENTRE LA BPFC ET LES BANQUES POPULAIRES DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN, DE BOURGOGNE, DE LYON, ET SAVOISIENNE DE CREDIT. LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN, APPORTE L'INTEGRALITE DE SON ACTIF ET DE SON PASSIF INDIVISEMENT AUX BANQUES POPULAIRES CI-DESSUS.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1998 déposé le 19/10/1992
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS DU 19 OCTOBRE 1992 - APPORTS EFFECTUES ALA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE -
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE A LA SCISSION EN DATE DU 20 SEPTEMBRE 1992. ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU PROJET DE SCISSION. ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT. Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE, Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1155 déposé le 14/06/1993
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1181 déposé le 16/06/1995
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°969 déposé le 21/05/1996
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT POUR CINQ ANS DU MANDAT D'ADMINISTRATEUR DEMR MOMMESSIN DIDIER
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT GENERAL DU 18 MARS 1997 DES COMMISSAIRES AUX CPTESSUR LES COMPTES ET LE BILAN DE L'EXERCICE 1996
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE DIVERS MANDATS D'ADMINISTRATEURS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DU SECOND PARAGRAPHE DE L'ARTICLE 2 DES STATUTSET CONCERNANT LES OPERATIONS ANNEXES ET AUTRES ACTIVITES.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEURS ET DE COMMISSAIRESAUX CPTES - DEPART D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEUR Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION D'UN REPRESENTANT PERMANENT Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
Décision : LE CAPITAL SOCIAL DE LA SOCIETE EST VARIABLEIL EST DIVISE EN PARTS SOCIALES D'UN MONTANT NOMINAL DE 39 EUROS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1986 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE FUSION EN DATE DU 27 SEPTEMBRE 2002, INTERVENU ENTRE LA STEBANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, SOCIETE
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
Décision : ABSORBANTE, ET LA STE BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, SOCIETE ABSORBEE.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1710 déposé le 13/09/1989
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°998 déposé le 12/06/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1019 déposé le 14/06/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1162 déposé le 04/07/1990
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1308 déposé le 06/07/1992
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEURS ET DE COMMISSAIRES AUX COMPTESTITULAIRE ET SUPPLEANT
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1816 déposé le 18/09/1992
Etat : Déposé
Décision : PROJET DU CONTRAT DE SCISSION ETABLI PAR LA BPFC EN DATE DU 17 SEPTEMBRE 1992.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1816 déposé le 18/09/1992
Etat : Déposé
Décision : PROJET ETABLI ENTRE LA BPFC ET LES BANQUES POPULAIRES DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN, DE BOURGOGNE, DE LYON, ET SAVOISIENNE DE CREDIT.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1816 déposé le 18/09/1992
Etat : Déposé
Décision : LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN, APPORTE L'INTEGRALITE DE SON ACTIF ET DE SON PASSIF INDIVISEMENT AUX BANQUES POPULAIRES CI-DESSUS.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1998 déposé le 19/10/1992
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX APPORTS DU 19 OCTOBRE 1992 - APPORTS EFFECTUES ALA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE -
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT DU COMMISSAIRE A LA SCISSION EN DATE DU 20 SEPTEMBRE 1992.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : APPROBATION DU PROJET DE SCISSION.
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : ACTE DES 9/13/15 ET 16 DECEMBRE 1992 : SCISSION DE LA BANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L'AIN ET APPORTS D'ACTIFS A : LA BANQUE POPULAIRE DE
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : BOURGOGNE, LA BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, LA BANQUE POPULAIRE DE LYON, ET LA BANQUE POPULAIRE SAVOISIENNE DE CREDIT.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : Changement de dénomination en celle de BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE,
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°221 déposé le 03/02/1993
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1155 déposé le 14/06/1993
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1181 déposé le 16/06/1995
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°969 déposé le 21/05/1996
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT POUR CINQ ANS DU MANDAT D'ADMINISTRATEUR DEMR MOMMESSIN DIDIER
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
Décision : RAPPORT GENERAL DU 18 MARS 1997 DES COMMISSAIRES AUX CPTESSUR LES COMPTES ET LE BILAN DE L'EXERCICE 1996
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1185 déposé le 26/06/1997
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE DIVERS MANDATS D'ADMINISTRATEURS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2132 déposé le 13/11/1997
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DU SECOND PARAGRAPHE DE L'ARTICLE 2 DES STATUTSET CONCERNANT LES OPERATIONS ANNEXES ET AUTRES ACTIVITES.
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1016 déposé le 29/05/1998
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1146 déposé le 22/06/1999
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEURS ET DE COMMISSAIRESAUX CPTES - DEPART D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
Décision : RENOUVELLEMENT DE MANDATS D'ADMINISTRATEUR
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1608 déposé le 24/07/2000
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION D'UN REPRESENTANT PERMANENT
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1536 déposé le 03/07/2001
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°3174 déposé le 18/12/2001
Etat : Déposé
Décision : LE CAPITAL SOCIAL DE LA SOCIETE EST VARIABLEIL EST DIVISE EN PARTS SOCIALES D'UN MONTANT NOMINAL DE 39 EUROS
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1986 déposé le 25/07/2002
Etat : Déposé
N.C             : Rapport du commissaire aux comptes
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2359 déposé le 23/09/2002
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
Décision : PROJET DE FUSION EN DATE DU 27 SEPTEMBRE 2002, INTERVENU ENTRE LA STEBANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN, SOCIETE
N.C             : Divers
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2467 déposé le 02/10/2002
Etat : Déposé
Décision : ABSORBANTE, ET LA STE BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, SOCIETE ABSORBEE.
Etablissements :
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8B Faubourg de Montbéliard
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/07/1942
Activité : Toutes opérations de banque avec ses adhérents.
Origine du fonds : Apport
USIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
59B Avenue Jean Jaures
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/07/1998
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 Rue Saint-Nicolas
90100 Delle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/07/1942
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Centre Commerciale des 4 As
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/1977
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 Rue Baumann
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/10/1978
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 Rue Carnot
90300 Valdoie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/10/1998
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Passage Pierre Mendès-France
90500 Beaucourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/04/1998
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
22 bis Rue du Général de Gaulle
90400 Danjoutin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue Maginot
90200 Giromagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
112 Rue du Général Leclerc
25230 Seloncourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/12/2004
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
25 Grande Rue
25700 Valentigney
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/10/2002
Activité : Opération de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Centre Commercial des Hexagones
10 Rue Mozart
25200 Montbéliard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/10/1978
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 Place d'Epinal
25600 Sochaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/10/1975
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
19 Rue Aristide Briand
25400 Audincourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/03/1978
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 Grande Rue
25190 Saint-Hippolyte
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1921
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue de la Batheuse
25120 Maîche
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1921
Activité : toutes opérations de banque avec ses adhérents.
Origine du fonds : Création
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
44 Rue de Beaulieu
25350 Mandeure
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2005
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 Rue François Mittérand
25150 Pont-de-Roide-Vermondans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1935
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Belfort (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
24 Place Aristide Briand
25250 L'Isle-sur-le-Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/05/1999
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Agence Helvétie
1 Place de la Iere Armée Française
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/10/1919
Activité : de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d'apporter son concours a sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre v du titre 1 du livre IV du code monétaire et financier, d'attribuer aux titulaires de comptes ou plans d'épargne logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de de recevoir des dépôts de toute personne ou société et plus généralement d'effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre 1 du livre III du code monétaire et financier. - La société peut aussi effectuer toutes opérations connexes visées à l'article l 311--2 du code monétaire et financier, fournir les services d'investissement prévus aux articles l 321-1 Et l 321-2 Du Code précité et exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. à ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance. - La société peut effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l'exercice de ses activités, souscrire ou acquérir pour elle même tous titres de placements, prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupement ou associations, et plus généralement, effectuer toutes opérations de quelque nature qu'elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l'objet de la société et susceptibles d'en faciliter le développement ou la réalisation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
26 Rue des Remparts
25300 Pontarlier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1923
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 Rue des Terreaux
25110 Baume-les-Dames
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1923
Activité : activités : opérations de banque création - exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 82
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 Avenue de la Gare
25680 Rougemont
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/1958
Activité : activités : opérations de banque bureau périodique
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 BIS Rue Charles de Gaulle
25410 Saint-Vit
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/1959
Activité : toutes opérations de banque avec ses adhérents (bureau permanent) propriétaire exploitant
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Rue Ribot
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/1966
Activité : bureau permanent - propriétaire exploitant
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 79
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
48 Rue de Belfort
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne :
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/1966
Activité : bureau permanent - propriétaire exploitant
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 78
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 Rue de l'Helvétie
25500 Morteau
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/12/1968
Activité : guichet permanent - propriétaire exploitant
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 Rue Jacques Gervais
25290 Ornans
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1971
Activité : toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 75
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
59 Rue de Vesoul
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/03/1970
Activité : guichet permanent - propriétaire exploitant achat du droit au bail des divers locaux de Mr Lebretton Jacques,RC 55a243 modifie le 16.06.70
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 Rue de la République
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/1971
Activité : toutes opérations de banque avec ses adhérents - propriétaire exploitant précédemment adresse du siégé social et du principal Ets
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 Rue Alfred de Vigny
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/10/1975
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
36bis Grande Rue
25800 Valdahon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1985
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
35 Rue de Chatillon
Ecole-Valentin
25480 Miserey-Salines
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/01/1990
Activité : activité : banque création - exploitation directe.
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
61/63 Rue de Salins
25300 Pontarlier
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/09/1990
Activité : activités : toutes opérations de banque création - exploitation directe.
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Route de Lausanne
25370 Les Hôpitaux-Neufs
FRANCE
Enseigne : B.P.F.C.M.A.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/01/1994
Activité : activités : opérations de banque création - exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
12 Grande Rue
25660 Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/04/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 89
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
22 Grande Rue
25390 Orchamps-Vennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/2003
Activité : activités : opérations de banque création - exploitation directe Nø Siret : 542 820 352 02034 code ape : 651d (codes statistiques attribues par L'Insee)
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 76
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
185 Rue de Belfort
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1973
Activité : activités : opérations de banque - guichet permanent création - exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Zac de Chateaufarine
Rue Rêne Char
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/03/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 92
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue Pierre Bercot
25130 Villers-le-Lac
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Rue Alain Savary
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2006
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 94
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 A Rue de Besançon
25300 Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/08/2021 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 97
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
36 Avenue du Mal de Lattre de Tassigny
25210 Le Russey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/11/1999
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
8B FG de Montbéliard
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/07/1942
Activité : Toutes opérations de banque avec ses adhérents.
Origine du fonds : Apport
USIO - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
59B avenue Jean Jaures
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/07/1998
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
8 rue Saint-Nicolas
90100 Delle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/07/1942
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
Centre Commerciale des 4 As
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/1977
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
10 rue Baumann
90000 Belfort
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/10/1978
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
10 rue Carnot
90300 Valdoie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/10/1998
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
1 passage Pierre Mendès-France
90500 Beaucourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/04/1998
Origine du fonds : Création
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
22 bis rue du Général de Gaulle
90400 Danjoutin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
3 rue Maginot
90200 Giromagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
112 rue du Général Leclerc
25230 Seloncourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/12/2004
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
25 Grande Rue
25700 Valentigney
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
10 rue Mozart
Centre Commercial des Hexagones
25200 Montbéliard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/10/1978
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
7 place d'Epinal
25600 Sochaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/10/1975
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
19 rue Aristide Briand
25400 Audincourt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/03/1978
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
17 grande rue
25190 Saint-Hippolyte
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2021
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
1 rue de la batheuse
25120 Maiche
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2021
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE AVEC SES ADHERENTS.
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
44 rue de Beaulieu
25350 Mandeure
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/2005
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
7 rue François Mittérand
25150 Pont-de-Roide
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1935
Origine du fonds : Divers
- -
04/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro de gestion : 1954B00060
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : DIJON

Adresse :
36 avenue de Lattre de Tassigny
25210 Le russey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/11/1999
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
92 Grande-Rue
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, services d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
106 Rue de la République
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banques et opérations annexes, services d'investissement et autres activités dont courtage d'asurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Centre Commercial des
Champs Plaisants
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, service d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 et 5 Place Eugène Petit
89140 Pont-sur-Yonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banques et opérations annexes, services d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Grande-Rue
89340 Villeneuve-la-Guyard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
80 Rue Victor Guichard
89100 Sens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/09/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
31 Grande Rue Saint Antoine
Aillant-sur-Tholon
89110 Montholon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, ser- vices d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
16 Quai Henri Ragobert
89300 Joigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, ser- vices d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
69 Avenue Jean Jaurès
89400 Migennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, ser- vices d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Place Briard
89500 Villeneuve-sur-Yonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, ser- vices d'investissement et autres activités dont courtage d'asurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
05/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Sens (8903)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Rue de la Mothe
Charny
89120 Charny Orée de Puisaye
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, ser- vices d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
14 boulevard de la Trémouille
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, services d'investissement, intermédiaire en assurance et dans l'immobilier.
Origine du fonds : Transfert d'activité (origine hors ressort)
EJA CONSTITUEE, TRANSFERE SON SIEGE SOCIAL DE BESANCON (25000) 1 PLACE DE LA PREMIERE ARMEE, A DIJON (21000) 14 BD DE LA TREMOUILLE OU ELLE ACQUIERT PAR FUSION ABSORPTION LE FONDS DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE A COMPTER DU 1ER JANVIER 200 - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
77 rue Antoine Masson
21130 Auxonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Spontin
21350 Vitteaux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 place du Général Leclerc
21120 Is-sur-Tille
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 rue Bernard Laureau
21110 Genlis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
104 avenue Victor Hugo
"Dijon Victor Hugo"
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 boulevard du Champ aux Métiers
"Quetigny Entreprise" - 5 Avenue de Bourgogne
21800 Quetigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
93 boulevard Mansart
"Dijon Université"
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
9 Rond Point de la Nation
"Dijon Rond Point Nation"
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
34-36 rue des Forges
"Dijon-Forges"
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
10 rue de Cracovie
21000 Dijon
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/06/2006
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 quai Nicolas Rolin
"Dijon Eiffel"
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue de l'Ancienne Comédie
21140 Semur-en-Auxois
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue du Marché
21210 Saulieu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
36 rue Maréchal de Lattre de Tassigny
21400 Chatillon-sur-Seine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
14 rue des Chalands
"Quetigny Grand Marche"
21800 Quetigny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 avenue de la République
21800 Chevigny-Saint-Sauveur
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
131 avenue Roland Carraz
21300 Chenôve
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue Carnot
21500 Montbard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FONDS ACQUIS PAR SUITE DE FUSION ABSORPTION DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE, RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
6 place Aristide Briand
21600 Longvic
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/05/2003
Activité : OPERATIONS DE BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
44 rue du Bourg
21000 Dijon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/11/2004
Activité : ACTIVITE :OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 RUE JEAN MAIRE
21230 ARNAY LE DUC
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 RUE DE LA LIBERTE
21170 ST JEAN DE LOSNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
11 RUE FAGON
21700 NUITS ST GEORGES
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 RUE DE LA REPUBLIQUE
21320 POUILLY EN AUXOIS
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12A RUE GUSTAVE EIFFEL
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/04/2006
Activité : OPERATIONS DE BANQUE ET OPERATIONS ANNEXES, SERVICE D'INVESTISSEMENT ET AUTRES ACTIVITES DONT COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
4 PL DE LA HALLE
21200 BEAUNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : OPERATIONS DE BANQUE ET OPERATIONS ANNEXES, SERVICES D'INVESTISSEMENT ET AUTRES ACTIVITES DONT COURTAGE D'ASSURANCES
Origine du fonds : Apport
PPORT SUITE A FUSIO - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/03/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 rue Jeanne Barret
21000 Dijon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/12/2013
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
38 Rue du Commerce
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/10/1921
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 Boulevard de la République
39200 Saint-Claude
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/05/1923
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Rue Pasteur
39260 Moirans-en-Montagne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1925
Activité : Opérations de banque - permanent
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
157 Rue de la République
Morez
39400 Hauts-de-Bienne
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/03/1927
Activité : opération de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
39160 Saint-Amour
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/04/1927
Activité : Opérations de banque bureau permanent
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 Rue Pasteur
39150 Saint-Laurent-en-Grandvaux
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1927
Activité : Opérations de banque, bureau périodique
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue de l'Industrie
39270 Orgelet
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/09/1930
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
36 Rue Louis Le Grand
39140 Bletterans
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/01/1932
Activité : opérations de banque-bureau périodique
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Place de la Fontaine
39240 Arinthod
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1943
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Place Centrale
39220 Les Rousses
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1971
Activité : Opérations de banque bureau périodique
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 Avenue d'Offenbourg
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/09/1972
Activité : Opération de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 ter Rue du Marché
Saint-Lupicin
39170 Côteaux-du-Lizon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1984
Activité : Opérations de banque bureau permanent
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
52 Grande Rue
39130 Clairvaux-les-Lacs
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/06/2001
Activité : Opérations de Banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
64/72 Cours Sully
39000 Lons-le-Saunier
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/06/2003
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Place Jules Grévy
39100 Dole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1964
Activité : Toutes opérations de banque avec ses adhérents
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Place du 1er Mai
39500 Damparis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/04/1974
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
184 Avenue de la République
39500 Tavaux
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/04/1974
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
65-67 Rue des Arènes
39100 Dole
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/03/1975
Activité : L'activité exercée dans cet établissement est identique aux principales activités de l'entreprise
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/02/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Numéro de gestion : 1967B00040
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Place du 11 Novembre 1918
39120 Chaussin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/1924
Activité : Toutes opérations de banque avec ses adhérents
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 place de la Iere Armée Française
Agence Helvétie
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/10/1919
Activité : de faire toutes opérations de banque avec les entreprises commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou libérales, à forme individuelle ou de société, et plus généralement, avec toute autre collectivité ou personne morale, sociétaires ou non, d'apporter son concours a sa clientèle de particuliers, de participer à la réalisation de toutes opérations garanties par une société de caution mutuelle constituée conformément à la section 3 du chapitre v du titre 1 du livre IV du code monétaire et financier, d'attribuer aux titulaires de comptes ou plans d'épargne logement tout crédit ou prêt ayant pour objet le financement de leurs projets immobiliers, de de recevoir des dépôts de toute personne ou société et plus généralement d'effectuer toutes les opérations de banque, visées au titre 1 du livre III du code monétaire et financier. - La société peut aussi effectuer toutes opérations connexes visées à l'article l 311--2 du code monétaire et financier, fournir les services d'investissement prévus aux articles l 321-1 Et l 321-2 Du Code précité et exercer toute autre activité permise aux banques par les dispositions légales et réglementaires. À ce titre, elle peut notamment effectuer toutes opérations de courtage d'assurance. - La société peut effectuer tous investissements immobiliers ou mobiliers nécessaires à l'exercice de ses activités, souscrire ou acquérir pour elle même tous titres de placements, prendre toutes participations dans toutes sociétés, tous groupement ou associations, et plus généralement, effectuer toutes opérations de quelque nature qu'elles soient, se rattachant directement ou indirectement à l'objet de la société et susceptibles d'en faciliter le développement ou la réalisation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
26 rue DES REMPARTS
25300 Pontarlier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1923
Activité : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 66
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
15 rue des Terreaux
25110 Baume-les-Dames
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1923
Activité : ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 82
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 avenue de la Gare
25680 Rougemont
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/05/1958
Activité : ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE BUREAU PERIODIQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 81
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 BIS rue CHARLES DE GAULLE
25410 Saint-Vit
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/1959
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE AVEC SES ADHERENTS (BUREAU PERMANENT) PROPRIETAIRE EXPLOITANT
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 rue Ribot
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/1966
Activité : BUREAU PERMANENT - PROPRIETAIRE EXPLOITANT
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 79
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
48 rue de Belfort
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/11/1966
Activité : BUREAU PERMANENT - PROPRIETAIRE EXPLOITANT
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 78
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
17 rue de l'Helvétie
25500 Morteau
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/12/1968
Activité : GUICHET PERMANENT - PROPRIETAIRE EXPLOITANT
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 77
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 rue Jacques Gervais
25290 Ornans
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/10/1971
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 75
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
59 rue de Vesoul
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/03/1970
Activité : GUICHET PERMANENT - PROPRIETAIRE EXPLOITANT ACHAT DU DROIT AU BAIL DES DIVERS LOCAUX DE MR LEBRETTON JACQUES,RC 55A243 MODIFIE LE 16.06.70
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 74
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 rue de la République
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/06/1971
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE AVEC SES ADHERENTS - PROPRIETAIRE EXPLOITANT PRECEDEMMENT ADRESSE DU SIEGE SOCIAL ET DU PRINCIPAL ETS
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 73
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 rue ALFRED DE VIGNY
25000 Besançon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/10/1975
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 72
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
36bis grande rue
25800 Valdahon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/1985
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 71
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
35 rue de Chatillon
Ecole-valentin
25480 Miserey-Salines
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/01/1990
Activité : ACTIVITE : BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE.
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
61/63 rue de Salins
25300 Pontarlier
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/09/1990
Activité : ACTIVITES : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE.
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 69
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
route de Lausanne
25370 Les Hopitaux-Neufs
FRANCE
Enseigne : B.P.F.C.M.A.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/01/1994
Activité : ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 68
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
12 Grande rue
25660 Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/04/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 84
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
24 place Aristide Briand
25250 L'Isle-sur-le-Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/05/1999
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 89
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
22 Grande rue
25390 Orchamps-Vennes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/2003
Activité : ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE Nø SIRET : 542 820 352 02034 CODE APE : 651D (CODES STATISTIQUES ATTRIBUES PAR L'INSEE)
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 76
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
185 rue de Belfort
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1973
Activité : ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE - GUICHET PERMANENT CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue Rêne Char
ZAC de Chateaufarine
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/03/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 92
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 rue Pierre Bercot
25130 Villers-le-Lac
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/09/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 93
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue Alain Savary
25000 Besançon
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2006
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
18/11/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 94
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 A rue de Besançon
25300 Doubs
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
72 Grande rue
71500 Louhans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1964
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSIO - récédent propriétair - ANQUE POPULAIRE DU JUR
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 place du Château
71270 Pierre-de-Bresse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/11/1998
Activité : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
22 place Général de Gaulle
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque et opérations annexes service d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue du Bourg
71150 Chagny
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/06/2004
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
82 rue Auguste Martin
71100 Saint-Remy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/12/2004
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
rue René Cassin
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/12/2004
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
85 rue Principale
71530 Crissey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/2005
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 quai Général de Gaulle
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : ACQUIS PAR FUSION PRECEDENT EXPLOITANT : BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE (RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 Quai Général de Gaulle
71300 Montceau-les-Mines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 place Schneider
71200 Le Creusot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : ACQUIS PAR FUSION PRECEDENT EXPLOITANT : BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE (RCS DIJON 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
177 avenue du Maréchal Foch
71200 Le Creusot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/07/2003
Activité : CREATION ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue de l'Arbalète
71400 Autun
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, service d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
EJA CONSTITUEE, LA SOCIETE ACQUIERT PAR FUSION ABSORPTION LE FONDS DE LA SA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE (RCS DIJON 015 750 706) A COMPTER DU 1ER JANVIER 200 - récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
30B Quai Saint-Cosme
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Nom commercial : BANQUE POPULAIRE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/02/2015
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/02/2015 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro de gestion : 2000B00321
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue Charles Baudelaire
71100 Chalon-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 31/03/2015
Activité : Opérations de banque et opérations annexes service d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
26B avenue Pierre Bérégovoy
58000 Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opération de banque et opérations annexes, services d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances
Origine du fonds : Apport
USION-ABSORPTIO - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE DE BOURGOGN
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
38 rue Gambetta
58600 Fourchambault
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
25 avenue de la République
58260 La Machine
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 rue de Notre Dame
58220 Donzy
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 rue du Général de Gaulle
58200 Cosne-Cours-sur-Loire
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 Grande rue
58800 Corbigny
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 avenue de la République
58500 Clamecy
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
9 place Notre Dame
58120 Château-Chinon
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
29 Grande rue
58400 La Charité-sur-Loire
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
22 rue du Petit Mouesse
58000 Nevers
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
43bis boulevard Camille Dagonneau
58640 Varennes-Vauzelles
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 place du Marche
58310 Saint-Amand-en-Puisaye
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
49 rue de la République
58300 Decize
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : FUSION-ABSORPTION AVEC LA BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE 14 BD DE LA TREMOUILLE 21000 DIJON RCS DIJON B 015 750 706
Origine du fonds : Divers
- -
29/09/2011 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Nevers (5802)
Numéro de gestion : 2003B00024
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
24 boulevard du Pré Plantin
58000 Nevers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/12/2003
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
11 - 13 rue Noirot
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/11/1919
Activité : Toutes opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
52 rue Gambetta
Jussey
70500
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/01/1990
Activité : EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
53 rue François Mitterand
70170 Port-sur-Saône
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/06/1994
Activité : CREATION ACTIVITES : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
42 boulevard Charles de Gaulle
70000 Vesoul
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/09/1995
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
place du 4 Septembre
70100 Gray
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/05/1939
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 place de l'Eglise
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/06/2001
Activité : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 rue Alfred Dornier
70180 Dampierre-sur-Salon
FRANCE
Enseigne : BPBFC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/09/2003
Activité : OPERATIONS DE BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
62 rue Charles de Gaulle
70190 Rioz
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/11/2004
Origine du fonds : Divers
- -
01/06/2010 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro de gestion : 1954B30014
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue Robert Fontesse
70000 Vesoul
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/06/2010
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
boulevard Edouard Herriot
01000 Bourg-en-Bresse
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1992
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Divers
usion avec la banque populaire de Saône et Loire et de l Ai - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE DE SAONE ET LOIRE ET DE L AI
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
142 rue Anatole France
01100 Oyonnax
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1992
Activité : Exploitation directe fusion avec la Ste Bpsla
Origine du fonds : Divers
- -
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
12 place Neuve Agence Notre Dame
01000 Bourg-en-Bresse
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/07/1995
Activité : Exploitation directe fusion avec la Ste Bpsla
Origine du fonds : Divers
- -
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
37 rue de Lyon
01800 Meximieux
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/01/1994
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
13 avenue de Bresse
01460 Montréal-la-Cluse
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/10/1995
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
33 rue de l'Europe, Résidence les Primevères
01960 Péronnas
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/12/1996
Activité : Création exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
168 place de la République
01400 Chatillon sur Chalaronne
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/1997
Activité : Création - exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
8 place du 3 Septembre
01340 Montrevel-en-Bresse
FRANCE
Enseigne : BPFCMA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/11/1999
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
Bpfcma 865 Grande rue
01570 Feillens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/10/2001
Origine du fonds : Divers
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
87 rue du Commerce
01330 Villars-les-Dombes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2003
Activité : Exploitation directe opérations de banque
Origine du fonds : Divers
- -
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
20 rue Pasteur
01150 Lagnieu
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/03/1998
Activité : Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
51 rue Masonod
01110 Hauteville-Lompnes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/01/2007
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
55 rue Alexandre Bérard
01500 Amberieu en Bugey
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1992
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Acquisition par scission
cissio - récédent propriétaire exploitan - PSL
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/03/2009 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Numéro de gestion : 1993B00169
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
45 rue du Plateau
01440 Viriat
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/2009
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 Rue de Lyon
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1992
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, service d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par scission
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Cours Moreau
Agence Bigeonnière
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/11/1992
Activité : Opération de banques.
Origine du fonds : Acquisition par scission
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Place de l'Hôtel de Ville
71700 Tournus
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/1996
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
5 Avenue Jean-Paul II
71600 Paray-le-Monial
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, services d'investissements et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 Rue Basse
71160 Digoin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : Opérations de banque et opérations annexes, services d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
24 Rue de la Liberté
71130 Gueugnon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/06/2003
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
106 Rue du Kilomètre 400
71000 Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 26/05/2003
Activité : Opération de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
34 Rue Lamartine
71250 Cluny
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/12/2003
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 Rue du 8 mai 1945
71170 Chauffailles
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/2004
Activité : Opération de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
4 Rue Gabriel Pain
71140 Bourbon-Lancy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/12/2004
Activité : Opération de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
3 Rue de Champagny
71120 Charolles
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/12/2004
Activité : Opération de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
LA BRANCIONNE
71680 Crêches-sur-Saône
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/02/2007
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/06/2008 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Mâcon (7106)
Numéro de gestion : 1993B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
23 Rue de la Chapelle
71850 Charnay-lès-Mâcon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/06/2008
Activité : Opérations de banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
16-22 place des Cordeliers
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 bis rue du 24 Août
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
104 rue du Pont
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 avenue Delacroix
89000 Auxerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
32 route de Paris
89200 Avallon
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
7 place Charles de Gaulle
89800 Chablis
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
16 rue Saint-Roch
89390 Ravières
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
2 rue Montarmance
89600 Saint-Florentin
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
10 rue Vaucorbe
89700 Tonnerre
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 rue Philippe Verger
89130 Toucy
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
1 place Jean Jaurès
89270 Vermenton
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
25 avenue d Auvergne
89000 Saint-Georges-sur-Baulche
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
29/09/2006 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro de gestion : 2003B00061
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Dijon

Adresse :
6 rue de Seignelay
89470 Monéteau
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/2002
Activité : opérations de banque et opérations annexes, servi- ces d'investissement et autres activités dont courtage d'assurances.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : FUSION : BANQUE POPULAIRE DU TERRITOIRE ET DE LURE AVEC BANQUE POPULAIRE DU DOUBS, DE LA HAUTE-SAONE ET DU TERRITOIRE DE BELFORT.
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE A CAPITAL VARIABLE
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 20
Numéro unique d’observation : 4433
Date d’ajout de l’observation : 29/12/2011
Texte de l'observation : Transfert d'un établissement complémentaire à compter du 23/11/2011 : Ancienne adresse : 2 passage Pierre Mendes France 90500 BEAUCOURT Nouvelle adresse : 1 passage Pierre Mendes France 90500 BEAUCOURT
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 05/08/2021
Texte de l'observation : Les établissements secondaires situés 36 Avenue de Lattre de Tassigny 25210 Le Russey et 24 Place Aristide Briand 25250 L'Isle-sur-le-Doubs, précédemment inscrit(e) au Registre du commerce et des sociétés de Besançon, rattaché(e) au Registre du commerce et des sociétés de Belfort à compter du 1er mai 2021 en application du décret n° 2021-46 du 19 janvier 2021 modifiant le ressort des tribunaux judiciaires de Besançon et de Montbéliard.
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Belfort (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 21
Date d’ajout de l’observation : 06/08/2021
Texte de l'observation : L'établissement secondaire situé 36 Avenue du Mal de Lattre de Tassigny 25210 Le Russey, précédemment inscrit(e) au Registre du commerce et des sociétés de Belfort, rattaché(e) au Registre du commerce et des sociétés de Besançon à compter du 1er mai 2021 en application du décret n° 2021-46 du 19 janvier 2021 modifiant le ressort des tribunaux judiciaires de Besançon et de Montbéliard.
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Besançon (2501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 234
Date d’ajout de l’observation : 05/08/2021
Texte de l'observation : Les établissements secondaires situés 36 Avenue de Lattre de Tassigny 25210 Le Russey et 24 Place Aristide Briand 25250 L'Isle-sur-le-Doubs, précédemment inscrit(e) au Registre du commerce et des sociétés de Besançon, rattaché(e) au Registre du commerce et des sociétés de Belfort à compter du 1er mai 2021 en application du décret n° 2021-46 du 19 janvier 2021 modifiant le ressort des tribunaux judiciaires de Besançon et de Montbéliard.
06/08/2021 : Ajout
Greffe : Besançon (2501)
Numéro unique d’identification d’une observation : 235
Date d’ajout de l’observation : 06/08/2021
Texte de l'observation : L'établissement secondaire situé 36 Avenue du Mal de Lattre de Tassigny 25210 Le Russey, précédemment inscrit(e) au Registre du commerce et des sociétés de Belfort, rattaché(e) au Registre du commerce et des sociétés de Besançon à compter du 1er mai 2021 en application du décret n° 2021-46 du 19 janvier 2021 modifiant le ressort des tribunaux judiciaires de Besançon et de Montbéliard.
04/05/2017 : Ajout
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 20
Numéro unique d’observation : 4433
Date d’ajout de l’observation : 29/12/2011
Texte de l'observation : Transfert d'un établissement complémentaire à compter du 23/11/2011 : Ancienne adresse : 2 passage Pierre Mendes France 90500 BEAUCOURT Nouvelle adresse : 1 passage Pierre Mendes France 90500 BEAUCOURT
04/05/2017 : Ajout
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SA COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE A CAPITAL VARIABLE
04/05/2017 : Ajout
Greffe : BELFORT (9001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : FUSION : BANQUE POPULAIRE DU TERRITOIRE ET DE LURE AVEC BANQUE POPULAIRE DU DOUBS, DE LA HAUTE-SAONE ET DU TERRITOIRE DE BELFORT.
05/04/2017 : Ajout
Greffe : Sens (8903)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 3
Date d’ajout de l’observation : 17/02/2003
Texte de l'observation : Historique des observations depuis le 17/02/2003 : Forme juridique : SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE A CAPITAL VARIABLE Fonds de la Banque Populaire de Bourgogne acquis par Fusion-Absorption à compter du 1.01.2002 Publicité : LE JOURNAL DU PALAIS DE BOURGOGNE du 28.12.2002
30/03/2017 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 76
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Beaune ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Dijon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
30/03/2017 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : Le capital ne peut être réduit au dessous des trois quart du capital le plus élevé atteint depuis la constitution de la société
30/03/2017 : Ajout
Greffe : Dijon (2104)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : MENTION EFFECTUE EN VERTU DE L'ARTICLE R 512-2 DU CODE DES ASSURANCES : INSCRIT A L'ORIAS (ORGANISME POUR LE REGISTRE DES INTERMEDIAIRES EN ASSURANCE), 1 Rue Jules Lefebvre 75311 PARIS CEDEX 09 , sous le numéro 07 023 116
11/02/2015 : Ajout
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro unique d’identification d’une observation : 18
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce du Creusot ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Chalon-sur-Saône décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
11/02/2015 : Ajout
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : LE TRIBUNAL DE COMMERCE DE LOUHANS A ETE RATTACHE AU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CHALON SUR SAONE PAR LE DECRET N 99-659 DU 30 JUILLET 1999 AVEC EFFET AU 01 JANVIER 2000.
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 247
Date d’ajout de l’observation : 10/08/1971
Texte de l'observation : TRANSFERT DU SIEGE SOCIAL (ASSEMBLEE GENERALE DU 04.06.71) ANCIEN : 9 RUE DE LA REPUBLIQUE A BESANCON NOUVEAU : 1 PLACE DE LA 1ERE ARMEE A BESANCON
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 116
Date d’ajout de l’observation : 24/03/1978
Texte de l'observation : TRANSFERT DE L'AGENCE DE VESOUL, 40 RUE PAUL MOREL A VESOUL, 11 - 13 RUE NOIROT, A COMPTER DU 20.03.78
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 272
Date d’ajout de l’observation : 19/04/1993
Texte de l'observation : A COMPTER DU 2 NOVEMBRE 1992 NOUVELLE DENOMINATION SOCIALE : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN EN ABREGE B.P.F.C.M.A.
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 8
Numéro unique d’observation : 824
Date d’ajout de l’observation : 19/10/1994
Texte de l'observation : A COMPTER DU 23.06.94 CREATION ETABLISSEMENT COMPLEMENTAIRE 23 RUE DE LAVAIRE A PORT SUR SAONE 70170
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 10
Numéro unique d’observation : 675
Date d’ajout de l’observation : 21/09/1995
Texte de l'observation : A COMPTER DU 11.09.95 ETABLISSEMENT COMPLEMENTAIRE 35 BD CHARLES DE GAULLE VESOUL 70000
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 856
Date d’ajout de l’observation : 15/06/2001
Texte de l'observation : OUVERTURE D'UN ETABLISSEMENT COMPLEMENTAIRE SIS 7 PLACE DE L'EGLISE - 70000 VESOUL Date d'effet : 18/06/2001
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 14
Numéro unique d’observation : 340
Date d’ajout de l’observation : 27/02/2003
Texte de l'observation : ANCIENNE DENOMINATION : BANQUE POPULAIRE DE FRANCHE-COMTE DU MACONNAIS ET DE L'AIN NOUVELLE DENOMINATION : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ANCIEN SIEGE SOCIAL : 1 PLACE DE LA 1ERE ARMEE FRANCAISE - 25000 BESANCON NOUVEAU SIEGE SOCIAL : 14 BLD DE LA TREMOUILLE - 21000 DIJON Date d'effet : 01/01/2002
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 16
Numéro unique d’observation : 1232
Date d’ajout de l’observation : 01/09/2003
Texte de l'observation : OUVERTURE D'UN ETS COMPLEMENTAIRE SIS 4 RUE ALFRED DORNIER - 70180 DAMPIERRE SUR SALON Date d'effet : 17/09/2003
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 18
Numéro unique d’observation : 718
Date d’ajout de l’observation : 04/05/2004
Texte de l'observation : TRANSFERT DE L'ETS COMPLEMENTAIRE DE 70170 PORT SYR SAONE DU 23 RUE LAVAIRE AU 53 RUE FRANCOIS MITTERAND Date d'effet : 19/05/2004
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 20
Numéro unique d’observation : 1766
Date d’ajout de l’observation : 19/11/2004
Texte de l'observation : OUVERTURE D'UN ETS COMPLEMENTAIRE SIS 62 RUE CHARLES DE GAULLE - 70190 RIOZ Date d'effet : 24/11/2004
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 22
Numéro unique d’observation : 2684
Date d’ajout de l’observation : 22/10/2009
Texte de l'observation : Transfert de l'établissement complémentaire à compter du 21/10/2009 : Ancienne adresse : 35 boulevard Charles de Gaulle 70000 Vesoul Nouvelle adresse : 42 boulevard Charles de Gaulle 70000 Vesoul
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 24
Numéro unique d’observation : 1519
Date d’ajout de l’observation : 01/06/2010
Texte de l'observation : Ouverture de l'établissement complémentaire situé 1 rue Robert Fontesse 70000 Vesoul à compter du 02/06/2010.
01/06/2010 : Ajout
Greffe : Vesoul (7001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : REIMMATRICULATION DU N) 2825
29/09/2006 : Ajout
Greffe : Auxerre (8901)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 1
Date d’ajout de l’observation : 12/03/2003
Texte de l'observation : Historique : TRAITE DE FUSION du 13.09.2002 avec e ffet rétro- actif au 1er janvier 2002 : ABSORPTION de la BANQUE POPULAIRE DE BOURGOGNE (RCS DIJON 01 5 750 706) par la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANC HE-COMTE.
Personnes morales :
06/08/2021 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Belfort (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/12/1954

Economie sociale et solidaire : Oui
06/08/2021 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Besançon (2501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/1954

Economie sociale et solidaire : Oui
04/05/2017 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : BELFORT (9001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/12/1954

Economie sociale et solidaire : Non
05/04/2017 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Sens (8903)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : BPBFC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/02/2003
Date à laquelle la personne s'est enregistrée pour la première fois dans un greffe : 03/10/1919

Economie sociale et solidaire : Non
30/03/2017 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Dijon (2104)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 30/01/2003

Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 111 années
14/02/2017 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Lons-le-Saunier (3902)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/10/1967

Economie sociale et solidaire : Non
18/11/2016 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Besançon (2501)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/1954

Economie sociale et solidaire : Non
11/02/2015 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE
Greffe : Chalon-sur-Saône (7102)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de crédit

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/03/2000

Economie sociale et solidaire : Non
29/09/2011 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Nevers (5802)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : BPBFC
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 13/02/2003

Economie sociale et solidaire : Non
01/06/2010 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Vesoul (7001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/12/1954

Economie sociale et solidaire : Non
19/03/2009 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Bourg-en-Bresse (0101)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société anonyme

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 09/03/1993

Economie sociale et solidaire : Non
23/06/2008 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Mâcon (7106)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/03/1993

Economie sociale et solidaire : Non
29/09/2006 : BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE
Greffe : Auxerre (8901)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 12/03/2003
Date à laquelle la personne commence son activité : 12/03/2003

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3536 déposé le 01/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°5423 déposé le 24/06/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes consolidés
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2983 déposé le 25/06/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3872 déposé le 17/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3813 déposé le 19/06/2012
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2010 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°4032 déposé le 09/06/2011
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3390 déposé le 24/06/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2008 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°3307 déposé le 08/06/2009
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2299 déposé le 30/05/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°1841 déposé le 07/06/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°1670 déposé le 24/05/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°2634 déposé le 21/07/2005
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2002 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Dijon (2104)
Numéro de gestion : 2003B00077
Dépôt : N°1855 déposé le 11/06/2003
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1096 déposé le 10/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2001 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1096 déposé le 10/06/2002
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°960 déposé le 11/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°960 déposé le 11/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°882 déposé le 10/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°882 déposé le 10/05/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1004 déposé le 28/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1004 déposé le 28/05/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°938 déposé le 18/05/1998
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°938 déposé le 18/05/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2772 déposé le 19/09/1997
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2772 déposé le 19/09/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1010 déposé le 21/05/1996
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1995 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1010 déposé le 21/05/1996
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2837 déposé le 27/10/1995
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1994 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°2837 déposé le 27/10/1995
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1083 déposé le 21/06/1994
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°1083 déposé le 21/06/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°925 déposé le 15/06/1993
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1992 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Besançon (2501)
Numéro de gestion : 1954B00035
Dépôt : N°925 déposé le 15/06/1993
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 6364 du 19/07/2022
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
31/12/2021 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 6365 du 19/07/2022
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-416 068 296
A2Sur valeurs - goodwill-240 190 240
A3Différence de première consolidation-656 258 536
P1Ecarts de conversion-956 155 296
P2Résultat consolidé part du groupe843 038 408
P5Dans les réserves822 159 000
P7TOTAL (III)75 837 000
P8Impôts différés72 516 000
P9Ecarts d’acquisition-656 258 536
R1Impôts différés550 892 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION186 448 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition72 516 000
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 4643 du 20/05/2021
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-416 068 296
A2Sur valeurs - goodwill-240 190 240
A3Différence de première consolidation-656 258 536
P1Ecarts de conversion-956 155 296
P2Résultat consolidé part du groupe843 038 408
P5Dans les réserves822 159 000
P7TOTAL (III)75 837 000
P8Impôts différés72 516 000
P9Ecarts d’acquisition-656 258 536
R1Impôts différés550 892 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION186 448 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition72 516 000
31/12/2020 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 4640 du 20/05/2021
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 2470 du 29/05/2020
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
31/12/2019 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 2484 du 02/06/2020
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-416 068 296
A2Sur valeurs - goodwill-240 190 240
A3Différence de première consolidation-656 258 536
P1Ecarts de conversion-956 155 296
P2Résultat consolidé part du groupe843 038 408
P5Dans les réserves822 159 000
P7TOTAL (III)75 837 000
P8Impôts différés72 516 000
P9Ecarts d’acquisition-656 258 536
R1Impôts différés550 892 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION186 448 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition72 516 000
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5549 du 10/05/2019
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition-416 068 296
A2Sur valeurs - goodwill-240 190 240
A3Différence de première consolidation-656 258 536
P1Ecarts de conversion-956 155 296
P2Résultat consolidé part du groupe843 038 408
P5Dans les réserves822 159 000
P7TOTAL (III)75 837 000
P8Impôts différés72 516 000
P9Ecarts d’acquisition-656 258 536
R1Impôts différés550 892 000
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION186 448 000
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition72 516 000
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 5548 du 10/05/2019
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 3168 du 28/05/2018
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : DIJON (2104)
Numéro de dépôt : 4021 du 19/06/2017
Numéro de gestion : 2003B00077
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit-416 068 296
A2ACTIF - Créances sur la clientèle-240 190 240
A3TOTAL ACTIF-656 258 536
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit-956 155 296
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle843 038 408
P5PASSIF - Réserves822 159 000
P7PASSIF - Report à nouveau75 837 000
P8PASSIF - Résultat de l’exercice72 516 000
P9TOTAL PASSIF-656 258 536
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés550 892 000
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées186 448 000
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice72 516 000
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
25/10/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2304102
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille , B.P. 310 , 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 30 Septembre 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 65 090 Effets Publics et Valeurs assimilées 548 888 Créances sur les Établissements de Crédit 2 486 935 Opérations avec la Clientèle 15 341 845 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 3 046 564 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 961 Participations et autres titres détenus à long terme 247 007 Parts dans les Entreprises liées 674 761 Immobilisations Incorporelles 637 Immobilisations corporelles 99 385 Autres Actifs 217 012 Comptes de Régularisation 120 411 TOTAL ACTIF 22 863 496 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 5 284 467 Opérations avec la Clientèle 14 353 759 Dettes représentées par un titre 122 529 Autres Passifs 670 760 Comptes de Régularisation 194 882 Provisions 183 563 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 920 044 Capital souscrit 752 441 Primes d' Émission 81 780 Réserves 1 033 810 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 22 863 496 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 529 730 Engagements de garantie 547 476 Engagements sur titres 535 Engagements reçus Engagements de financement 50 000 Engagements de garantie 650 108 Engagements sur titres 535

24/07/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303377
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 30 Juin 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 70 171 Effets Publics et Valeurs assimilées 618 243 Créances sur les Établissements de Crédit 2 520 314 Opérations avec la Clientèle 15 405 036 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 947 981 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 178 Participations et autres titres détenus à long terme 247 777 Parts dans les Entreprises liées 674 761 Immobilisations Incorporelles 695 Immobilisations corporelles 98 377 Autres Actifs 195 934 Comptes de Régularisation 129 927 TOTAL ACTIF 22 924 394 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 5 361 760 Opérations avec la Clientèle 14 423 011 Dettes représentées par un titre 124 843 Autres Passifs 599 111 Comptes de Régularisation 180 081 Provisions 182 235 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 919 861 Capital souscrit 752 258 Primes d'Émission 81 780 Réserves 1 033 810 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 22 924 394 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 631 051 Engagements de garantie 516 338 Engagements sur titres 650 Engagements reçus Engagements de financement 24 500 Engagements de garantie 665 554 Engagements sur titres 650

07/06/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2302226
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de Banque Populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée générale mixte du 27 avril 2023 A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'Assemblée générale Mixte annuelle du 27 Avril 2023 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés . 1. – Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2022 . I. — Compte de résultat consolidé . En milliers d'euros Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 346 137 333 834 Intérêts et charges assimilées 4.1 -153 074 -136 396 Commissions (produits) 4.2 225 986 203 712 Commissions (charges) 4.2 -41 577 -35 188 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 2 625 901 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 40 709 28 910 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 1 069 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 12 960 14 428 Charges des autres activités 4.6 -14 730 -16 145 Produit net bancaire 419 036 395 125 Charges générales d'exploitation 4.7 -230 022 -212 583 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -14 580 -14 028 Résultat brut d'exploitation 174 434 168 514 Coût du risque de crédit 7.1.1 -49 541 -54 404 Résultat d'exploitation 124 893 114 110 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -77 -343 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 124 816 113 767 Impôts sur le résultat 11.1 -29 268 -27 738 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 95 548 86 029 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 95 548 86 029 II. — Résultat global  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 95 548 86 029 Eléments recyclables en résultat net 956 6 140 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -32 698 -2 737 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 33 621 10 767 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 33 -1 890 Eléments non recyclables en résultat net -119 341 141 769 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 11 079 9 199 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -130 669 139 780 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres non recyclables Impôts liés 249 -7 210 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -118 385 147 909 Résultat global -22 837 233 938 Part du groupe -22 837 233 938 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables III . — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros. ) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 5.1 86 094 76 692 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 63 504 49 522 Instruments dérivés de couverture 5.3 157 084 7 189 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 366 255 1 388 510 Titres au coût amorti 5.5.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 5 466 638 5 443 959 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 17 902 274 16 387 656 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -118 985 108 Placements des activités d'assurance 9.1.1 Actifs d'impôts courants 3 822 Actifs d'impôts différés 11.2 60 567 59 178 Comptes de régularisation et actifs divers 5.6 111 495 91 443 Actifs non courants destinés à être cédés 5.7 Participation aux bénéfices différée 9.1.16 Participations dans les entreprises mises en équivalence 12.4.1 Immeubles de placement 5.8 1 936 1 826 Immobilisations corporelles 5.9 116 702 108 460 Immobilisations incorporelles 5.9 306 384 Ecarts d'acquisition 3.5.1 Total des actifs 25 217 692 23 614 927 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 19 733 3 770 Instruments dérivés de couverture 5.3 27 294 52 528 Dettes représentées par un titre 5.10 220 488 218 484 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 6 559 479 5 962 536 Dettes envers la clientèle 5.11.2 16 069 919 15 044 096 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 5 211 905 Passifs d'impôts différés 11.2 4 265 502 Comptes de régularisation et passifs divers 5.12 146 854 164 753 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.7 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 9.1.2 Provisions 5.13 61 191 72 706 Dettes subordonnées 5.14 8 158 8 445 Capitaux propres 2 095 100 2 086 202 Capitaux propres part du groupe 2 095 100 2 086 202 Capital et primes liées 5.15.1 810 310 770 662 Réserves consolidées 1 207 196 1 129 080 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -17 954 100 431 Résultat de la période 95 548 86 029 Participations ne donnant pas le contrôle 5.16 Total des passifs et capitaux propres 25 217 692 23 614 927 IV . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes(Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2021 668 033 85 652 1 134 433 9 267 -8 082 -40 480 -8 183 86 029 1 840 640 1 840 640 Distribution (1) -7 111 -7 111 -7 111 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 16 977 16 977 16 977 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 16 977 -7 111 9 866 9 866 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 1 757 -1 847 7 987 134 982 6 787 149 666 149 666 Résultat de la période 86 029 86 029 Résultat global -1 847 7 987 134 982 6 787 235 695 235 695 Autres variations 1 1 1 Capitaux propres au 31 décembre 2021 685 010 85 652 1 129 080 7 420 -95 94 502 -1 396 86 029 2 086 202 2 086 202 Affectation du résultat de l'exercice 2021 86 029 -86 029 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 685 010 85 652 1 215 109 7 420 -95 94 502 -1 396 2 086 202 2 086 202 Distribution (2) -8 698 -8 698 -8 698 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 128 135 128 135 128 135 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) -88 487 -88 487 -88 487 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 39 648 -8 698 30 950 30 950 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) -23 981 24 937 -126 782 8 218 -117 608 -117 608 Plus ou moins values reclassées en réserves 777 -777 0 0 Résultat de la période 95 548 95 548 95 548 Résultat global 777 -23 981 24 937 -127 559 8 218 95 548 -22 060 -22 060 Autres variations 8 8 8 Capitaux propres au 31 décembre 2022 724 658 85 652 1 207 196 -16 561 24 842 -33 057 6 822 95 548 2 095 100 2 095 100 Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15% des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. V . Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat avant impôts 124 816 113 767 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 14 682 14 120 Dotation nette aux dépréciations des écarts d’acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 24 022 22 184 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/ gains nets sur activités d'investissement -34 303 -26 629 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 122 262 -55 302 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 126 663 -45 627 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -7 625 465 939 Flux liés aux opérations avec la clientèle -517 835 285 125 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -270 286 -14 254 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 163 998 14 301 Impôts versés -29 996 -35 410 Augmentation / (Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -661 744 715 701 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -410 265 783 841 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -43 249 -98 832 Flux liés aux immeubles de placement -54 -627 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -22 208 -19 007 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -65 511 -118 466 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 30 950 9 866 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -287 -214 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 30 663 9 652 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies FLUX NETS DE TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A+B+C+D) -445 113 675 027 FLUX DE TRÉSORERIE LIES AUX ACTIFS ET PASSIFS DESTINES A ÊTRE CÉDÉS Caisse et banques centrales 76 692 80 965 Opérations à vue avec les établissements de crédit 2 161 041 1 481 741 Comptes ordinaires débiteurs (1) 2 171 354 1 494 154 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -10 313 -12 413 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 2 237 733 1 562 706 Caisse et banques centrales 86 094 76 692 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 706 526 2 161 041 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 714 922 2 171 354 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -8 396 -10 313 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 792 620 2 237 733 VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE -445 113 675 027 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignation. II. — Annexe aux comptes consolidés . 2.1. Cadre général . 2.1.1 Le Groupe BPCE . Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements ( intégrant les filiales Paiements apportées en 2022 et le groupe Oney ) Assurances et les Autres Réseaux; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 2.1.2 . Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 2.1.3 . Evénements significatifs . L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et euros) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en euros, à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’euros, provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 7.1.2. 2.1.4 . Evénements postérieurs à la clôture . Aucun événement postérieur à la clôture n’est à signifier. 2.2. Normes comptables applicables et comparabilité . 2.2.1 . Cadre réglementaire . Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2.2 . Référentiel . Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions de : ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances, NA, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis BPCE Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables Norme IFRS 17 : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement apportant des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17 a été publié le 25 juin 2020. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. Champ d’application : Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. La norme IFRS 17 s’appliquera aux : contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; traités de réassurance cédée ; contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. Modèles de valorisation : En application de la norme IFRS 17, les passifs d'assurance devront être comptabilisés à la valeur actuelle. Ils étaient jusqu'à présent valorisés au coût sous IFRS 4 qui autorise le maintien des engagements valorisés dans les règles de consolidation françaises, à l'exception de dispositions spécifiques introduites par IFRS 4, notamment celles relatives à la comptabilité reflet et au test de suffisance des passifs. Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; Une marge sur service contractuelle (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-après. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate. Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financiers des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR (Value-at-Risk), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision du risque pluriannuelle du risque. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre les entités du groupe ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le groupe, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Sous IFRS 17, les principales différences entre les deux méthodes proviennent sous IFRS 17 de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe BPCE a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA ). Il est applicable à : l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus (Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. Niveau d’agrégation des contrats : La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois groupes : Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; les autres contrats du portefeuille. Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : Les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; Les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur (matching adjustment) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuille retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée : IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Approche à la date de transition . La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : – Full Retrospective Approach (FRA)  : La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : – Modified Retrospective Approach (MRA)  : L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. – Fair Value Approach (FVA)  : L’approche par Juste Valeur, dite FVA (Fair Value Approach) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la Marge sur Service Contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. Impacts sur la présentation des états financiers . IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. – Présentation du compte de résultat : IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) regroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. – Présentation du bilan : Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. – Présentation des Annexes : Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. – Première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance : Les filiales d’assurance du Groupe BPCE appliqueront la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 à partir du 1er janvier 2023 avec un retraitement des états comparatifs. Les principes comptables applicables aux instruments sont identiques à ceux déjà appliqués par le Groupe BPCE (hors filiales d’assurance) depuis 2018 et sont présentés dans la note 2.5.1. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance sur le bilan sont présentés ci-dessous. L’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements au sein des placements financiers seront les suivants : selon IAS 39, certains titres de dettes (obligations) sont évalués au coût amorti parce qu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance. A l’occasion de la revue du modèle de gestion associé à ces titres pour la première application d’IFRS 9, ils seront reclassés à la juste valeur par capitaux propres dans la mesure où ils sont rattachés à un modèle de gestion mixte de collecte des flux de trésorerie et de vente ; les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; les actions classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les filiales d’assurances du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres seront classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par résultat ou par capitaux propres auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. L’application des dépréciations pour pertes attendues selon IFRS 9 sera peu significative pour les filiales d’assurance du Groupe BPCE. Impacts quantitatifs (IFRS17 IFRS 9) . La Banque populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas de filiale exerçant une activité d’assurance. La norme IFRS17 n’impacte donc pas les comptes de la Banque. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction . Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 aout 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 2.2.3 . Recours à des estimations et jugements . La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 11) ; les impôts différés (note 11) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.21) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le Chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’Administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 27 avril 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.2.5.1 . Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 jusqu’au 31 décembre 2022 (cf. §2.2 sur l’application de la norme IFRS 17). Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model . Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente ») ; Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte. un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation ; La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.2.5.2 . Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 2.3. Consolidation . 2.3.1 . Entité consolidante . En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international (entité d’ensemble désignée « Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté »). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté, SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance, SAS BFCA Foncière, SOCAMA Bourgogne Franche-Comté, SOCAMI Bourgogne Franche-Comté, SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain, FCT. Ces comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 2.3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 2.3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 2.3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 2.3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . Définition . Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 2.3.3 . Règles de consolidation . Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 2.3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 2.3.3.2 . Elimination des opérations réciproques . L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 2.3.3.3 . Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition du regroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9). en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 2.3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 2.3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 2.3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 . Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14 : BPCE Home Loans FCT 2022 et BPCE Home Loans FCT 2022 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 2.4 . Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 2.4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 44 370 -38 920 5 450 43 841 -50 022 -6 181 Prêts / emprunts sur la clientèle 276 905 -90 041 186 864 259 316 -58 834 200 482 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 348 -2 196 -1 848 -923 -923 Dettes subordonnées /// /// Passifs locatifs /// -47 -47 /// -38 -38 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 321 623 -131 204 190 419 303 157 -109 817 193 340 Opérations de location-financement Titres de dettes 16 141 /// 16 141 15 007 /// 15 007 Autres /// /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 141 /// 16 141 15 007 /// 15 007 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la J V par capitaux propres (1) 337 764 -131 204 206 560 318 164 -109 817 208 347 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction /// /// Instruments dérivés de couverture 7 903 -21 405 -13 502 14 468 -25 752 -11 284 Instruments dérivés pour couverture économique 470 -465 5 1 202 -827 375 Total des produits et charges d'intérêt 346 137 -153 074 193 063 333 834 -136 396 197 438 (1) Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 21 004 milliers d’euros (8 162 milliers d’euros en 2021) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 55 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1 207 milliers d’euros au titre de l’exercice 2021). 2.4.2 . Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ; les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location ; les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 943 -2 653 290 3 399 -1 490 1 909 Opérations avec la clientèle 64 025 -1 169 62 856 57 394 -846 56 548 Prestation de services financiers 6 313 -1 685 4 628 5 733 -1 895 3 838 Vente de produits d'assurance vie 61 957 /// 61 957 56 272 /// 56 272 Moyens de paiement 69 831 -34 578 35 253 61 874 -29 688 32 186 Opérations sur titres 9 513 -11 9 502 10 055 -15 10 040 Activités de fiducie 3 195 /// 3 195 2 551 -1 182 1 369 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 1 058 -194 864 1 054 -72 982 Autres commissions 7 151 7 151 5 380 5 380 Total des commissions 225 986 -41 577 184 409 203 712 -35 188 168 524 2.4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 223 40 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture 717 -103 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 717 -102 Variation de la couverture de juste valeur 142 179 -1 300 Variation de l'élément couvert -141 462 1 197 Résultats sur opérations de change 1 685 964 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 2 625 901 (1) Y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2021 la variation de juste valeur des dérivés qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. la variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de - 12 milliers d’euros par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA). 2.4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat ; les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts ; les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés ; les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque ; les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 52 -60 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 40 657 28 970 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 40 709 28 910 2.4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 069 1 069 Titres de dettes Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 1 069 1 069 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 1 069 1 069 Les gains constatés sur l'exercice suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti sont nuls au 31 décembre 2022 (contre 1 069 milliers d'euros au 31 décembre 2021). 2.4.6 . Produits et charges des autres activités Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 2 503 -6 2 497 2 769 2 769 Produits et charges sur immeubles de placement -102 -102 80 -97 -17 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 010 -4 717 -2 707 1 941 -4 700 -2 759 Charges refacturées et produits rétrocédés 776 776 635 -141 494 Autres produits et charges divers d'exploitation 7 671 -8 708 -1 037 9 003 -8 779 224 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -1 197 -1 197 -2 428 -2 428 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 457 -14 622 -4 165 11 579 -16 048 -4 469 Total des produits et charges des autres activités 12 960 -14 730 -1 770 14 428 -16 145 -1 717 Pour rappel, en 2021, un produit de 2,41M€ a été comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités » 2.4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution l’ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 28 886 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 031 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 27 855 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 5 236 milliers d’euros dont 4 451 milliers d’euros comptabilisés en charge et 785 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 263 milliers d’euros au 31 décembre 2022. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -139 501 -131 134 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 232 -9 963 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -74 804 -67 770 Autres frais administratifs -90 521 -81 449 Total des charges générales d’exploitation -230 022 -212 583 ( 1)Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 4 451 milliers d’euros (contre 3 462 milliers d’euros en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 309 milliers d’euros (contre 286 milliers d’euros en 2021). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 2.4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -77 -343 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -77 -343 2.5 . Notes relatives au bilan . 2.5.1 . Caisses, Banques Centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 86 089 76 686 Banques centrales 5 6 Total caisse, banques centrales 86 094 76 692 2.5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 2.5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 14 830 14 830 16 105 16 105 Titres de dettes 14 830 14 830 16 105 16 105 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 29 098 29 098 29 685 29 685 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 29 098 29 098 29 685 29 685 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 19 576 /// /// 19 576 3 732 /// /// 3 732 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 19 576 43 928 63 504 3 732 45 790 49 522 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (non applicable au groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). 2.5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert 166 /// 166 /// Dérivés de transaction 19 567 /// 19 567 3 770 /// 3 770 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 19 733 19 733 3 770 3 770 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 2.5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 261 044 17 585 17 774 244 516 2 584 2 625 Instruments sur actions Instruments de change 94 336 1 991 1 789 163 515 1 148 1 129 Autres instruments Opérations fermes 355 380 19 576 19 563 408 031 3 732 3 754 Instruments de taux 1 013 4 1 931 16 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 1 013 4 1 931 16 Dérivés de crédit TOTAL DES INSTRUMENTS DÉRIVES DE TRANSACTION 356 393 19 576 19 567 409 962 3 732 3 770 Dont marchés organisés 356 393 19 576 19 567 409 962 3 732 3 770 Dont opérations de gré à gré 2.5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) Documentation en couverture de flux de trésorerie Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libelle en devises . L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Principales stratégies de couverture . Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe, les dépôts à vue, les dépôts liés au PEL, la composante inflation du Livret A. La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe, les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable, la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette, la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STR) est basée sur la courbe d’actualisation €STR, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en jus, la valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR, la valeur temps des couvertures optionnelles, la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus), les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment), des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 1 863 215 122 165 27 294 675 926 3 775 48 482 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 1 863 215 122 165 27 294 675 926 3 775 48 482 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 1 863 215 122 165 27 294 675 926 3 775 48 482 Instruments de taux 440 000 32 699 540 000 1 383 4 024 Instruments sur actions Instruments de change 132 114 2 220 96 497 2 031 Autres instruments Opérations fermes 572 114 34 919 636 497 3 414 4 024 Instruments de taux 3 861 22 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 3 861 22 Couverture de flux de trésorerie 572 114 34 919 640 358 3 414 4 046 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises TOTAL DES INSTRUMENTS DÉRIVES DE COUVERTURE 2 435 329 157 084 27 294 1 316 284 7 189 52 528 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 70 507 1 168 013 797 000 267 695 Instruments de couverture de flux de trésorerie 25 000 415 000 Instruments de couverture de juste valeur 45 507 753 013 797 000 267 695 Couverture du risque de change 81 301 50 813 Instruments de couverture de flux de trésorerie 81 301 50 813 Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 151 808 1 218 826 797 000 267 695 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Eléments couverts . Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 292 819 3 549 289 270 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 292 819 3 549 289 270 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 1 251 520 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 251 520 Titres de dette Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 77 695 -11 340 89 035 Dettes envers les établissements de crédit 77 695 -11 340 89 035 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 1 466 644 14 889 200 235 (*) Intérêts courus exclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé) L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 326 392 38 641 287 751 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 326 392 38 641 287 751 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 254 826 -1 288 256 114 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 254 826 -1 288 256 114 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 142 100 97 142 003 Dettes envers les établissements de crédit -142 100 97 142 003 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 439 118 37 256 401 862 Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2022 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 32 699 31 704 -31 704 Couverture de risque de change 2 220 1 789 -1 789 Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 34 919 33 493 -33 493 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -2 663 -2 158 2 158 Couverture de risque de change 2 031 2 030 -2 030 Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -632 -128 128 Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2022 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2022 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -128 33 621 33 493 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -128 33 621 33 493 Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -10 895 10 767 -128 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -10 895 10 767 -128 2.5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 486 652 447 778 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 879 603 940 732 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 366 255 1 388 510 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -5 108 -3 287 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts)(2) -55 320 98 108 - Instruments de dettes -22 749 9 949 - Instruments de capitaux propres -32 571 98 098 (1) Le détail est donné dans la note 5.6 (2) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 634 399 34 003 763 999 25 483 Actions et autres titres de capitaux propres 245 204 6 654 176 733 2 078 Total 879 603 40 657 940 732 27 561 Au 31 décembre 2022, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres BPCE. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » concerne des cessions s’élève à 1.8 millions d’euros au 31 décembre 2022. 2.5.5 . Actifs au coût amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Prêts garantis par l’Etat . Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au – ou proches du - plafond des 25% du PGE). Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du chiffre d’affaires, ce PGE complémentaire prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Renégociations et restructurations Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. Frais et commissions . Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement . Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 2.5.5.1 . Titres au coût amorti . Au 31 décembre 2022, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas de titres au coût amorti 2.5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 1 714 922 2 171 354 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 718 936 3 214 793 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit Dépôts de garantie versés 32 799 57 837 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -19 -25 Total 5 466 638 5 443 959 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du L EP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 393 833 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 196 951 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 004 341 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (4 147 371 milliers d’euros au 31 décembre 2021). 2.5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 251 731 173 661 Autres concours à la clientèle 17 984 610 16 523 997 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie (1) 1 702 362 1 765 387 Crédits à l'équipement 5 000 637 4 399 468 Crédits au logement 11 133 932 10 268 507 Crédits à l'exportation 594 199 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés (2) 71 0 Autres crédits 147 014 90 436 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 825 2 795 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 18 239 166 16 700 453 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -336 892 -312 797 Total 17 902 274 16 387 656 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 600.9 millions d’euros au 31 décembre 2022 contre 709.5 millions d’euros au 31 décembre 2021. (2) Au 31 décembre 2022, 0 millions d’euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. Les encours de financements verts sont détaillés au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 2.5.6 . Reclassements d’actifs financiers . Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices. 2.5.7 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 1 186 1 275 Charges constatées d'avance 5 336 5 070 Produits à recevoir 22 496 19 236 Autres comptes de régularisation 42 034 25 203 Comptes de régularisation - actif 71 052 50 784 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 40 443 40 659 Actifs divers 40 443 40 659 Total des comptes de régularisation et actifs divers 111 495 91 443 2.5.8 . Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées . Principes comptables . En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas d’actifs non courants destinés à être cédés au 31 décembre 2022. 2.5.9 . Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 2 2 /// 2 Immeubles comptabilisés au coût historique 3 881 -1 947 1 934 3 093 -1 269 1 824 Total des immeubles de placement 3 881 -1 947 1 936 3 095 -1 269 1 826 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 936 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (1 826 milliers d’euros au 31 décembre 2021). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 2.5.10 . Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30-60 ans Ravalements 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 240 708 -140 303 100 405 231 070 -135 581 95 489 Biens immobiliers 78 011 -33 164 44 847 74 758 -31 173 43 585 Biens mobiliers 162 697 -107 139 55 558 156 312 -104 408 51 904 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 29 805 -13 508 16 297 24 281 -11 310 12 971 Portant sur des biens immobiliers 29 805 -13 508 16 297 24 281 -11 310 12 971 Dont contractés sur la période Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 270 513 -153 811 116 702 255 351 -146 891 108 460 Immobilisations incorporelles 1 610 -1 304 306 1 595 -1 211 384 Droit au bail 5 5 5 5 Logiciels 1 605 -1 304 301 1 590 -1 211 379 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 1 610 -1 304 306 1 595 -1 211 384 2.5.11 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Emprunts obligataires 131 436 122 639 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 88 053 95 532 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes non préférées Total 219 489 218 171 Dettes rattachées 999 313 Total des dettes représentées par un titre 220 488 218 484 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. ») La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 2.5.12 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés et envers la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». Les opérations de refinancement à long terme (TLTRO3) auprès de la BCE ont été comptabilisés au coût amorti conformément aux règles d’IFRS 9. Les intérêts sont constatés en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif estimé en fonction des hypothèses d’atteinte des objectifs de production de prêts fixés par la BCE. S’agissant d’un taux de rémunération révisable, le taux d’intérêt effectif appliqué varie d’une période à l’autre. Le Groupe BPCE a atteint les objectifs de production de prêts fixés par la BCE. Ainsi, la bonification de - 0,50% a été constatée en produit sur la période de 12 mois concernée. Le 28 octobre 2022, la BCE a annoncé une modification de la rémunération du TLTRO3 : Entre le 23 juin 2022 et le 22 novembre 2022, le taux applicable est le taux de facilité de dépôt moyen de la BCE depuis la date de départ du TLTRO3 jusqu’au 22 novembre 2022, A partir du 23 novembre, le taux applicable est le taux moyen de facilité de dépôts de la BCE applicable jusqu'à la date d'échéance ou la date de remboursement anticipé de chaque opération TLTRO III en cours. 2.5.12.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 8 396 10 313 Opérations de pension Dettes rattachées 13 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 8 409 10 313 Emprunts et comptes à terme 6 340 030 5 869 417 Opérations de pension 89 912 89 912 Dettes rattachées -2 972 -7 106 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 6 426 970 5 952 223 Dépôts de garantie reçus 124 100 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 559 479 5 962 536 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 390 307 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (5 048 142 milliers d’euros au 31 décembre 2021). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2022 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central . 2.5.12.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 7 066 785 7 083 370 Livret A 1 468 756 1 236 128 Plans et comptes épargne-logement 1 630 645 1 666 877 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 789 089 2 579 389 Dettes rattachées Comptes d’épargne à régime spécial 5 888 490 5 482 394 Comptes et emprunts à vue 15 928 12 356 Comptes et emprunts à terme 3 073 811 2 450 270 Dettes rattachées 12 792 13 702 Autres comptes de la clientèle 3 102 531 2 476 328 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus 12 113 2 004 Total des dettes envers la clientèle 16 069 919 15 044 096 Le détail des livrets d’épargne verts est présenté au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.3 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ».) La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 2.5.13 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 5 084 15 717 Produits constatés d'avance 9 729 10 004 Charges à payer 24 709 23 305 Autres comptes de régularisation créditeurs 20 765 31 351 Comptes de régularisation - passif 60 287 80 377 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 10 506 13 012 Créditeurs divers 60 289 58 892 Passifs locatifs 15 772 12 472 Passifs divers 86 567 84 376 Total des comptes de régularisation et passifs divers 146 854 164 753 2.5.14 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risque : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux 36 464 10 -13 -6 27 Provisions pour restructurations (3) Risques légaux et fiscaux 6 429 2 -4 4 Engagements de prêts et garanties (2) 14 839 2 -3 14 Provisions pour activité d'épargne-logement 13 982 14 Autres provisions d'exploitation 992 1 2 Total des provisions 72 706 15 -17 -10 61 (1) Les autres mouvements comprennent l’écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (11 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Cf 9.2.1 (3) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018. 2.5.14.1 Encours collectés au titre de l’épargne logement (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 71 587 60 888 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 938 910 951 187 Ancienneté de plus de 10 ans 464 490 480 866 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 474 988 1 492 941 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 149 720 147 752 TOTAL DES ENCOURS COLLECTES AU TITRE DE L'ÉPARGNE-LOGEMENT 1 624 708 1 640 693 2. 5.14.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 151 291 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 939 1 532 TOTAL DES ENCOURS DE CRÉDITS OCTROYÉS AU TITRE DE L'ÉPARGNE-LOGEMENT 1 090 1 823 2. 5.14.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne logement  : 31/12/2022 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 501 811 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 963 3 649 Ancienneté de plus de 10 ans 7 424 7 794 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 10 888 12 254 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 3 158 1 739 Provisions constituées au titre des crédits PEL Provisions constituées au titre des crédits CEL -8 -11 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -8 -11 TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUÉES AU TITRE DE L'ÉPARGNE LOGEMENT 14 038 13 982 2.5.15 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 158 8 445 Dettes subordonnées et assimilés 8 158 8 445 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Dettes subordonnées au coût amorti 8 158 8 445 Total des dettes subordonnées (1) 8 158 8 445 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel les dépôts de garantie des SCM. Nous n’avons pas de dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée Evolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2022 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 445 1 101 -1 388 8 158 Dettes subordonnées au coût amorti 8 445 1 101 -1 388 8 158 Dettes subordonnées et assimilés 8 445 1 101 -1 388 8 158 2.5.16 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; L’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; Si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. 2.5.17 . Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 11 079 -2 861 8 218 9 199 -2 412 6 787 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -130 669 3 110 -127 559 139 780 -4 798 134 982 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -119 590 249 -119 341 148 979 -7 210 141 769 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -32 698 8 717 -23 981 -2 737 890 -1 847 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 33 621 -8 684 24 937 10 767 -2 780 7 987 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 923 33 956 8 030 -1 890 6 140 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -118 667 282 -118 385 157 009 -9 100 147 909 Part du groupe -118 667 282 -118 385 157 009 -9 100 147 909 Participations ne donnant pas le contrôle 2.5.18 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 2.5.18.1 . Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 176 660 176 660 10 921 10 921 Opérations de pension Actifs financiers à la juste valeur 176 660 176 660 10 921 10 921 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) Total 176 660 176 660 10 921 10 921 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 176 660 38 583 138 077 10 921 6 535 4 386 Opérations de pension Autres actifs Total 176 660 38 583 138 077 10 921 6 535 4 386 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 2.5.18.2 . Passifs financiers . Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 46 861 46 861 56 298 56 298 Opérations de pension Autres instruments financiers Passifs financiers à la juste valeur 46 861 46 861 56 298 56 298 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 90 194 90 194 89 839 89 839 Autres instruments financiers(portefeuille de dettes) Total 137 055 137 055 146 137 146 137 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 46 861 38 583 8 278 56 298 6 535 46 504 3 259 Opérations de pension 90 194 73 094 17 100 89 839 80 343 9 496 Autres passifs Total 137 055 111 677 17 100 8 278 146 137 86 878 56 000 3 259 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent pas aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 2.5.19 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 2.5.19.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 211 409 73 094 284 503 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes Autres Actifs financiers au coût amorti 4 569 201 1 528 731 6 097 932 Total des actifs financiers donnés en garantie 211 409 73 094 4 569 201 1 528 731 6 382 435 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 211 409 73 094 2 962 142 1 528 731 4 775 376 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 90 194 milliers d'euros au 31 décembre 2022 (89 839 milliers d’euros au 31 décembre 2021). La juste valeur des actifs donnés en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 126 596 milliers d’euros au 31 décembre 2022 (118 146 milliers d’euros au 31 décembre 2021) et le montant du passif associé s’élève à 130 522 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 229 836 80 343 310 179 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes Autres Actifs financiers au coût amorti 4 573 500 1 580 175 6 153 675 Total des actifs financiers donnés en garantie 229 836 80 343 4 573 500 1 580 175 6 463 854 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 229 836 80 343 3 434 630 1 580 175 5 324 984 2.5.19.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mise en pension et prêts de titres . Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance . Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021, BPCE Consumer Loans FCT 2022 sont souscrites par des investisseurs externes (note 13). Au 31 décembre 2022, 1 391 206 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer L oans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe X n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 2.5.19.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 567 783 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 587 382 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 1 380 680 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 067 849 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 2 369 223 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 2 847 248 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 226 379 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 71 021 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 2.5.20 . Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme, les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat, la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’a pas encore été remédiés. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence se limitent depuis le mois de janvier 2022, essentiellement, à la remédiation des contrats antérieurs au 31 décembre 2021 référençant le LIBOR USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Depuis le 1er janvier 2022, l’utilisation de l’indice LIBOR USD n’est plus autorisée pour les nouveaux contrats, sauf exceptions telles que définies par les autorités de supervision, les clauses de fallback prévues par l’ISDA ayant, dans ce cas, été intégrées aux contrats visés. La prolongation de la période de publication du LIBOR USD jusqu’au 30 juin 2023, décidée par la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) doit permettre une transition progressive du stock de contrats vers des taux alternatifs. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. S’agissant du pôle GFS, le processus de remédiation des contrats indexés sur les indices EONIA et LIBORs ( autres que LIBOR USD pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) dont la publication n’est plus assurée depuis le mois de janvier 2022, a été finalisé, excepté concernant un nombre très limité de contrats, pour lesquels, les indices LIBORs synthétiques Yen ou GBP, basés sur les taux sans risque publiés par l’ICE Benchmark Administration, ou le taux €ster publié par la BCE plus 8,5 bp sont appliqués, dans l’attente d’une transition vers les RFRs. En 2022, cette phase plus opérationnelle s’est poursuivie pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Réserve Fédérale américaine est venue complété ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois (la publication aurait lieu après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2014). L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore aboutie au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a été initié en 2022 et se poursuivra notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement sur la finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, la définition de la stratégie de remédiation et le lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023. Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérale le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, lors de la remédiation de ces indices, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et les groupes de travail, qui préconisaient le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marquée par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), à compter du 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et de décembre 2024, et pour lesquels le Groupe BPCE est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciale, est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle ; Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des taux de référence hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été mis en œuvre ; Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs ; Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes d’information impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation ; Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers d’une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR USD, le CDOR, le SOR et le SIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients. L’application de cet ajustement (ou « credit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFR ; Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérés. Depuis le 1er janvier 2022, ces risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR et dans une faible mesure, à la transition des indices CDOR, SOR et SIBOR vers leur taux de référence alternatif respectif. Pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, le montant est non significatif. 2.6 . Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de dépréciation d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagements de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 2.6.1 . Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 663 233 1 810 876 Ouvertures de crédit confirmées 1 644 740 1 788 988 Autres engagements 18 493 21 888 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES 1 663 233 1 810 876 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 12 531 De la clientèle TOTAL DES ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT REÇUS 12 531 2.6.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 42 490 29 041 D'ordre de la clientèle 431 307 439 451 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES 473 797 468 492 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 735 773 794 611 De la clientèle 8 856 236 8 071 007 TOTAL DES ENGAGEMENTS DE GARANTIE REÇUS 9 592 009 8 865 618 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 2.7 . Expositions aux risques . Les expositions aux risques sont abordées ci-après et sont représentés selon leur nature de risques, par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 2.7.1 . Risque de crédit . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3). Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 2.7.1.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. Coût du risque de crédit de la période . (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -47 804 -51 366 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 1 347 1 301 Dont placements des activités d'assurance Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 084 -4 339 Dont placements des activités d'assurance TOTAL COÛT DU RISQUE DE CRÉDIT -49 541 -54 404 Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs et par statut  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -1 821 748 Actifs financiers au coût amorti -48 814 -54 971 Dont prêts et créances -48 814 -54 971 Dont titres de dette Autres actifs Engagements de financement et de garantie 1 094 TOTAL COÛT DU RISQUE DE CREDIT -49 541 -54 404 Dont statut 1 -13 363 -1 735 Dont statut 2 -26 046 -14 179 Dont statut 3 -10 132 -38 490 2.7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation ; les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc . Augmentation significative du risque de crédit . L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production au 1er semestre 2022. Cette évolution se traduit par : une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particuliers Professionnels PME, Secteur Public et logement social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 crans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C) Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Ces critères sont adaptés à chaque arrêté au contexte macroéconomique du moment. Mesure des pertes de crédit attendues . Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production depuis l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective . Les données macroéconomiques prospectives (forward looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre, l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue à compter de l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central . Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre Russie / Ukraine, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que celle utilisée au 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. Pondération des scénarios au 31 décembre 2022 . Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. Ainsi, les pondérations retenues sur la zone France sont les suivantes : scénario central : 45% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre 10% au 31 décembre 2021 ; scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre 85% au 31 décembre 2021 ; scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 pour l’ensemble du groupe contre 5% pour la banque de proximité et 35% pour la banque de Grande clientèle au 31 décembre 2021. Pour les expositions en zones euro (hors France) et US, principalement dans la Banque de Grande Clientèle, les pondérations sont les suivantes : en zone euro (hors France) : 21% pessimiste, 56% central et 22% optimiste ; en zone US : 23% pessimiste, 48% central et 29% optimiste. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements (cf. plus bas). Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central . Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier, de l’automobile et des transports hors transport aérien. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de la Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles sur les secteurs économiques (agro-alimentaire, transports, BTP, professionnels de l’immobilier, etc.) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.). Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du Groupe. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique. Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. Analyse de la sensibilité des montants d’ECL . La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté liée à la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation complémentaire de 8,2 millions d’euros. A l’inverse, la probabilité d’occurrence du scénario optimiste à 100% entrainerait, quant à elle, la constatation d’une reprise d’ECL de -9,48 millions d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500 €) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration. ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit  » . 2.7.1.3 . Variation des pertes de crédit S1 et S2  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2022 31/12/2021 Modèle central 81 251 65 309 Ajustements post-modèle 61 014 38 878 Compléments au modèle central 7 339 6 010 Total pertes de crédit attendues S1/S2 149 604 110 197 2.7.1.3.1 . Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 447 065 -158 4 000 -3 130 451 065 -3 288 Nouveaux contrats originés ou acquis 137 726 -1 141 137 726 -1 141 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -58 735 83 -2 288 763 -61 022 845 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -30 771 -30 771 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements (1) -7 525 2 288 -1 526 -5 237 -1 525 Solde au 31/12/2022 487 760 -1 216 4 000 -3 893 491 761 -5 109 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 2.7.1.3.2 . Variation de la valeur comptable brute et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 410 301 milliers d’euros au 31 décembre 2022, contre 1 196 951 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 5 443 778 -25 205 5 443 983 -25 Nouveaux contrats originés ou acquis 2 288 111 2 288 111 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -251 759 6 -3 -251 762 6 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -2 011 952 -2 011 952 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements (1) -1 723 -1 723 Solde au 31/12/2022 5 466 454 -19 203 5 466 657 -19 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 2.7.1.3.3 . Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 14 514 521 -25 154 1 654 786 -77 226 481 760 -207 847 1 620 -8 47 768 -2 562 16 700 455 -312 797 Nouveaux contrats originés ou acquis 2 283 325 -10 194 8 332 -655 1 593 2 293 249 -10 849 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 480 740 -1 953 -125 334 9 328 -1 603 -2 425 -310 2 -1 748 -253 351 745 4 699 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -949 883 3 663 -131 633 4 186 -68 360 20 309 -141 -310 37 -1 150 327 28 195 Réduction de valeur (passage en pertes) -22 289 20 650 -22 289 20 650 Transferts d'actifs financiers -2 127 874 7 240 1 997 441 -41 221 130 433 -32 419 258 -388 -258 553 -66 235 Transferts vers S1 543 663 -1 776 -528 292 19 103 -15 371 2 689 20 016 Transferts vers S2 -2 568 531 7 677 2 613 224 -67 869 -44 693 5 497 293 -390 -293 578 -54 506 Transferts vers S3 -103 006 1 340 -87 492 7 544 190 497 -40 605 -36 2 36 -25 -31 744 Changements de modèle Autres mouvements (1) 51 972 -10 456 1 115 2 286 13 310 7 325 16 -79 292 66 334 -552 Solde au 31/12/2022 14 252 801 -36 853 3 404 707 -103 302 533 250 -194 406 1 442 -394 46 966 -1 932 18 239 167 -336 889 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 2.7.1.3.4 . Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 1 599 746 2 857 192 110 3 654 19 020 7 214 1 810 876 13 725 Nouveaux contrats originés ou acquis 904 770 2 892 904 770 2 892 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -466 908 -225 -4 254 -214 -4 322 -1 096 -475 484 -1 535 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -523 432 -1 805 -49 942 -1 855 -1 379 -123 -574 753 -3 783 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -64 599 -380 61 843 1 445 2 756 -12 1 053 Transferts vers S1 47 428 126 -46 520 -367 -908 -1 -242 Transferts vers S2 -108 219 -429 109 678 1 818 -1 459 -11 1 378 Transferts vers S3 -3 808 -77 -1 315 -6 5 123 -83 Changements de modèle Autres mouvements (1) -3 502 -38 15 -60 1 311 -56 -2 176 -154 Solde au 31/12/2022 1 446 075 3 301 199 772 2 970 17 386 5 927 1 663 233 12 198 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5). 2.7.1.3.5 . Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 374 432 462 78 397 652 15 763 468 592 1 114 Nouveaux contrats originés ou acquis 160 125 195 160 125 195 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -42 511 128 -12 752 -9 -251 325 -55 514 444 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -86 012 -72 -12 094 -47 -2 831 -320 -100 937 -439 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -57 445 -77 52 936 406 4 509 -5 324 Transferts vers S1 16 142 19 -15 961 -60 -181 -41 Transferts vers S2 -71 285 -91 71 949 496 -664 -5 400 Transferts vers S3 -2 302 -5 -3 052 -30 5 354 -35 Changements de modèle Autres mouvements (1) 2 362 -8 55 -83 -786 1 631 -91 Solde au 31/12/2022 350 951 628 106 542 919 16 404 473 897 1 547 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5). 2.7.1.4 . Mesure et gestion du risque de crédit . Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 2.7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (en milliers d’euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 551 749 -196 340 355 409 351 125 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables -3 786 -3 893 107 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 17 386 -5 927 11 459 Engagements de garantie 16 404 16 404 7 711 Total des instruments financiers dépréciés ( S3 ) (1) 581 753 -206 160 383 379 358 836 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination /acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 2.7.1.6 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS9 . ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 14 830 Prêts 29 098 Dérivés de transaction 19 576 Total 63 504 (1) Valeur comptable au bilan 2.7.1.7 . Mécanismes de réduction du risque de crédits : actifs obtenus par prise de possession de garantie . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas d’actifs obtenus par prise de possession de garantie. 2.7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 2.7.1.9 Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité.  2.7.1.10 . Encours restructurés . Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 175 933 175 933 181 965 181 965 Encours restructurés sains 36 166 36 166 238 010 238 010 TOTAL DES ENCOURS RESTRUCTURES 212 099 212 099 419 975 419 975 Dépréciations -34 561 -34 561 -44 026 -44 026 Garanties reçues 161 631 161 631 328 993 328 993 Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 202 212 202 212 403 643 403 643 Réaménagement : refinancement 9 887 9 887 16 332 16 332 TOTAL DES ENCOURS RESTRUCTURES 212 099 212 099 419 975 419 975 Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 210 830 210 830 417 135 417 135 Autres pays 1 269 1 269 2 840 2 840 TOTAL DES ENCOURS RESTRUCTURES 212 099 212 099 419 975 419 975 2.7.1.1 1 . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 451 887 19 633 13 792 4 257 1 965 226 -4 108 -506 -46 -19 -15 -413 Stage - S1 451 887 19 633 13 792 4 257 1 965 -4 108 -506 -46 -19 -15 Stage - S2 Stage - S3 226 -413 Titres au coût amorti - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 2 439 931 1 580 2 751 2 539 -1 -1 -1 -2 -20 Stage - S1 2 439 931 1 580 2 751 2 539 -1 -1 -1 -2 -20 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 5 114 874 219 578 3 612 425 1 582 232 4 027 061 2 341 851 795 992 532 066 -1 057 -157 -3 935 -2 921 -24 888 -55 548 -53 571 -194 747 Stage - S1 5 104 424 219 578 3 188 045 1 253 598 2 934 012 1 404 068 184 023 -965 -157 -1 790 -1 257 -8 341 -9 414 -4 774 Stage - S2 10 325 424 379 328 504 1 093 026 937 770 611 754 -92 -2 145 -1 654 -16 533 -46 130 -48 758 Stage - S3 125 130 23 13 215 532 066 -10 -15 -4 -39 -194 747 Engagements de financement donnés - VB 374 695 73 873 257 213 182 207 393 771 292 959 66 684 17 497 45 48 126 200 861 1 887 3 344 7 214 Stage - S1 374 345 73 873 238 330 166 298 336 549 229 652 25 117 45 48 118 193 647 1 189 618 Stage - S2 350 18 884 15 909 57 222 63 307 41 567 8 7 214 698 2 726 Stage - S3 17 497 7 214 Engagements de garantie donnés - VB 27 770 5 389 115 991 37 208 130 534 116 753 21 874 18 370 9 8 47 12 169 541 328 Stage - S1 26 521 5 389 92 508 33 343 111 712 70 654 7 887 9 8 39 10 122 224 50 Stage - S2 1 249 23 483 3 865 18 822 46 098 13 987 8 2 47 317 278 Stage - S3 18 370 Total 8 409 157 318 474 4 001 001 1 805 904 4 556 082 2 754 102 884 551 568 160 -5 113 -607 -3 809 -2 729 -23 875 -53 140 -49 899 -187 946 2.7.2 . Risque de marché . Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 2.7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 2.7.4 . Risque de liquidité . Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2022 Caisse, banques centrales 86 094 86 094 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actis financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 295 130 142 136 208 236 068 879 603 1 389 316 Instruments dérivés de couverture Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 190 807 178 729 12 015 2 087 262 2 720 5 471 533 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 753 551 346 798 1 487 699 6 035 157 9 076 457 202 612 17 902 274 Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéance 4 037 747 525 527 1 629 856 8 258 627 9 315 245 1 082 215 24 849 217 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 609 10 891 8 000 17 633 183 356 220 489 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 309 316 240 810 1 304 387 3 613 387 1 102 919 6 570 819 Dettes envers la clientèle 12 388 002 358 021 737 312 2 551 962 34 622 16 069 919 Dettes subordonnées 70 140 664 3 979 3 305 8 158 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 12 697 997 609 862 2 050 363 6 186 961 1 324 202 22 869 385 Passifs locatifs par échéance 6 420 1 542 7 962 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 996 412 61 417 267 278 49 937 270 803 17 386 1 663 233 TOTAL ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES 996 412 61 417 267 278 49 937 270 803 17 386 1 663 233 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 158 42 332 42 490 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 4 212 17 900 41 718 177 661 173 699 16 117 431 307 TOTAL ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES 4 212 17 900 41 876 177 661 216 031 16 117 473 797 2.8 . Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de distinguer : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 2.8.1 . Charges de personnel . Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière ». (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -79 862 -73 032 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions Charges des régimes à cotisations définies -13 585 -12 763 Charges des régimes à prestations définies 3 945 2 109 Autres charges sociales et fiscales -35 563 -34 476 Intéressement et participation -14 436 -12 972 Total des charges de personnel -139 501 -131 134 2.8.2 . Engagements sociaux . Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CAR-BP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 2.8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 35 759 13 562 9 567 58 888 77 369 Juste valeur des actifs du régime -27 315 -18 442 -45 757 -49 636 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs 33 33 Solde net au bilan 8 477 -4 880 9 567 13 164 27 733 Engagements sociaux passifs 8 477 -4 880 9 567 13 164 27 733 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 2.8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan . Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 45 410 19 240 12 719 77 369 87 327 Coût des services rendus 1 199 843 2 042 2 440 Coût des services passés Coût financier 375 195 101 671 327 Prestations versées -1 964 -831 -387 -3 182 -3 733 Autres éléments enregistrés en résultat 812 169 -3 709 -2 728 -1 361 Variations comptabilisées en résultat -777 732 -3 152 -3 197 -2 327 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -28 -28 -61 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -10 458 -6 020 -16 478 -4 814 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 1 584 -364 1 220 -746 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -8 874 -6 412 -15 286 -5 621 Ecarts de conversion Autres variations 2 2 -2 010 Dette actuarielle en fin de période 35 759 13 562 9 567 58 888 77 369 Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 31 444 18 192 49 636 46 273 Produit financier 265 171 436 185 Cotisations reçues 64 64 74 Prestations versées -438 -29 -467 -476 Autres 262 262 0 Variations comptabilisées en résultat 89 206 295 -217 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -4 217 44 -4 173 3 580 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -4 217 44 -4 173 3 580 Ecarts de conversion Autres -1 -1 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 27 315 18 442 45 757 49 636 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de - 467 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 2.8.2.3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Charge actuarielle des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services -1 199 -843 -2 042 -2 440 Coût financier net -110 -24 -101 -235 -142 Autres (dont plafonnement par résultat) -550 -169 3 709 2 990 1 361 CHARGE DE L'EXERCICE -660 -1 392 2 765 713 -1 221 Prestations versées 1 526 802 387 2 715 3 257 Cotisations reçues 64 64 74 VARIATION DE PROVISIONS SUITE A DES VERSEMENTS 1 526 866 387 2 779 3 331 Total 866 -526 3 152 3 492 2 110 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2022 Exercice 2021 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 5 966 -4 086 1 880 11 081 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -4 657 -6 456 -11 113 -9 201 Ajustements de plafonnement des actifs 33 0 33 Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 1 342 -10 542 -9 200 1 880 2.8.2.4 . Autres informations . Principales hypothèses actuarielles . 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 3,72% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 13 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -5,39% 31 105 -6,30% 39 584 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 5,94% 34 830 7,02% 45 212 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 5,80% 34 785 6,41% 44 952 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,03% 31 224 -5,46% 39 941 Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 10 548 9 928 N+6 à N+10 9 998 9 303 N+11 à N+15 9 124 8 289 N+16 à N+20 7 793 6 947 > N+20 15 024 13 094 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,76% 2 173 8,77% 2 638 Actions 42,59% 10 570 42,67% 12 837 Obligations 40,84% 10 135 40,91% 12 307 Immobilier Dérivés Fonds de placement 7,81% 1 939 7,65% 2 301 Total 100,00% 24 817 100,00% 30 084 2.9 . Activités d’assurance . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas directement d’activités d’assurance. 2.10 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur . Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1  » ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisant. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites ; les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2 . Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 . Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3  » ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) . Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations  » : BPCE, Crédit Logement … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers : Juste valeur des titres de BPCE . La valeur des titres de l’organe central, classée en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 567 millions d’euros pour les titres. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues. Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 2.10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 2.10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 979 17 597 19 576 Dérivés de taux -12 17 597 17 585 Dérivés actions Dérivés de change 1 991 1 991 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 979 17 597 19 576 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 43 928 43 928 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 098 29 098 Titres de dettes 14 830 14 830 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 43 928 43 928 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 439 231 29 517 17 904 486 652 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 439 231 29 517 17 904 486 652 Instruments de capitaux propres 14 435 865 168 879 603 Actions et autres titres de capitaux propres 14 435 865 168 879 603 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 439 231 43 952 883 072 1 366 255 Dérivés de taux 154 864 154 864 Dérivés actions Dérivés de change 2 220 2 220 Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 157 084 157 084 TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR 439 231 203 015 944 597 1 586 843 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 166 166 Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 166 166 Instruments dérivés 10 067 9 500 19 567 Dérivés de taux 8 278 9 500 17 778 Dérivés actions Dérivés de change 1 789 1 789 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 10 067 9 500 19 567 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 27 294 27 294 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 27 294 27 294 TOTAL DES PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR 37 527 9 500 47 027 (1) Hors couverture économique. — Au 31/12/2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total ACTIFS FINANCIERS Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 276 2 456 3 732 Dérivés de taux 128 2 456 2 584 Dérivés actions Dérivés de change 1 148 1 148 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 276 2 456 3 732 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 45 790 45 790 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 685 29 685 Titres de dettes 16 105 16 105 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 45 790 45 790 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 410 131 19 243 18 404 447 778 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 410 131 19 243 18 404 447 778 Instruments de capitaux propres 12 649 928 083 940 732 Actions et autres titres de capitaux propres 12 649 928 083 940 732 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 410 131 31 892 946 487 1 388 510 Dérivés de taux 5 158 5 158 Dérivés actions Dérivés de change 2 031 2 031 Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 7 189 7 189 PASSIFS FINANCIERS Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 129 2 641 3 770 Dérivés de taux 2 641 2 641 Dérivés actions Dérivés de change 1 129 1 129 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 129 2 641 3 770 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 52 506 22 52 528 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 52 506 22 52 528 2.10.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : Au 31/12/2022  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture ACTIFS FINANCIERS Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 456 13 302 1 839 17 597 Dérivés de taux 2 456 13 302 1 839 17 597 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 456 13 302 1 839 17 597 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 45 790 -470 144 -1 536 43 928 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 685 -731 144 29 098 Titres de dettes 16 105 261 -1 536 14 830 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 45 790 -470 144 -1 536 43 928 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 404 629 271 -500 10 000 -10 900 17 904 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 404 629 271 -500 10 000 -10 900 17 904 Instruments de capitaux propres 928 083 40 829 -130 668 71 527 -45 064 461 865 168 Actions et autres titres de capitaux propres 928 083 40 829 -130 668 71 527 -45 064 461 865 168 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 946 487 41 458 271 -131 168 81 527 -55 964 461 883 072 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture PASSIFS FINANCIERS Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 641 6 845 1 535 -1 521 9 500 Dérivés de taux 2 641 6 845 1 535 -1 521 9 500 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 641 6 845 1 535 -1 521 9 500 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 22 -22 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 22 -22 (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31/12/2021 : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture ACTIFS FINANCIERS Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Dérivés de taux 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 766 42 -26 11 526 -518 45 790 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 783 -98 29 685 Titres de dettes 4 983 42 -26 11 526 -420 16 105 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 766 42 -26 11 526 -518 45 790 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 404 900 -900 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 404 900 -900 18 404 Instruments de capitaux propres 656 778 29 282 139 737 133 104 -29 410 -1 408 928 083 Actions et autres titres de capitaux propres 656 778 29 282 139 737 133 104 -29 410 -1 408 928 083 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 675 182 30 182 139 737 133 104 -30 310 -1 408 946 487 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture PASSIFS FINANCIERS Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dérivés de taux 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 155 85 -133 -85 22 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 155 85 -133 -85 22 (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2022, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : l’ensemble de nos titres de participations (hors GUILLIN) ainsi que nos titres Naxicap. Au cours de l’exercice, 47 716 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, impactant intégralement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, - 131 146 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 2.10.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. En milliers d'euros De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* Instruments dérivés 1 521 Dérivés de taux 1 521 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 521 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 2.10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveaux 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux d’actualisation figure parmi les paramètres les plus significatifs. En revanche, le taux de croissance à l’infini n’a pas d’impact significatif sur la juste valeur au 31 décembre 2022. Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 546 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 514 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan. 2.10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 ACTIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI 23 054 520 6 402 481 16 652 039 22 162 227 4 278 187 17 884 040 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 466 721 3 929 409 1 537 312 5 454 593 4 135 801 1 318 792 Prêts et créances sur la clientèle 17 587 799 2 473 072 15 114 727 16 707 634 142 386 16 565 248 Titres de dettes Autres PASSIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI 22 539 929 12 582 463 9 957 466 21 269 514 11 867 798 9 401 716 Dettes envers les établissements de crédit 6 315 909 5 296 747 1 019 162 5 953 186 4 566 777 1 386 409 Dettes envers la clientèle 15 995 629 7 066 783 8 928 846 15 088 913 7 083 370 8 005 543 Dettes représentées par un titre 220 233 218 933 1 300 218 970 217 651 1 319 Dettes subordonnées 8 158 8 158 8 445 8 445 2.11 . Impôts . 2.11.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré) ; d’autre part, les impôts différés (note 11.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -26 895 -34 958 Impôts différés -2 373 7 220 Impôts sur le résultat -29 268 -27 738 (en milliers d'euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net (part du groupe) 95 548 86 029 Variations de valeur des écarts d'acquisition     Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées     Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence     Impôts -29 268 -27 738 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition 124 816 113 767 Effet des différences permanentes -25 350 -21 763 Résultat fiscal consolidé (A) 99 466 92 004 Taux d'imposition de droit commun français (B) 25.83% 28.41% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -25 692 -26 138 Effet de la variation des impôts différés non constatés     Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés     Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés -24 -2 545 Impôts à taux réduit et activités exonérées 74 10 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger     Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 481 346 Autres éléments -4 107 589 Charge (produit) d'impôts comptabilisée -29 268 -27 738 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 23.45% 24.38% Les différences permanentes sont depuis le 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique. 2.11.2 . Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant / aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts différés issus des décalages temporaires comptables-fiscaux Provisions pour passifs sociaux 4 003 6 274 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 626 3 612 Provisions sur base de portefeuilles Autres provisions non déductibles Impôts différés sur pertes fiscales reportables Impôts différés non constatés Autres sources de différences temporaires 13 716 10 856 Impôts différés sur réserves latentes 21 345 20 742 Actifs financiers à la juste valeur par OCI NR Actifs financiers à la juste valeur par OCI R Couverture de flux de trésorerie -8 651 33 Ecarts actuariels sur engagements sociaux Risque de crédit propre 43 365 37 901 Impôts différés non constatés Impôts différés sur résultat 34 714 37 934 Impôts différés nets 56 059 58 676 Comptabilisés A l'actif du bilan 68 975 59 178 Au passif du bilan -12 916 -502 Au 31 décembre 2022, les différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan s’élèvent à 0 millions d’euros. 2.12 . Autres informations . 2.12.1 . Information sectorielle . Information sectorielle . Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE. Information par secteur opérationnel . Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par zone géographique . L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 2.12.2 Informations sur les opérations de location . 2.12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise d’opération en qualité de bailleur. 2.12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables basés sur un indice ou un taux retenu sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. Effets au compte de résultat des contrats de location-preneur (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -47 -38 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 969 -2 864 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -3 016 -2 902 Echéancier des passifs locatifs (En milliers d’Euros) 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 235 1 177 6 420 1 542 10 374 2.12.3 . Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 2.12.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 1 955 942 8 238 Autres actifs financiers 756 672 58 284 824 911 55 766 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 2 712 614 58 284 833 149 55 766 Dettes 3 041 285 4 513 129 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 3 041 285 4 513 129 Intérêts, produits et charges assimilés 780 11 299 69 Commissions -6 547 -6 639 Résultat net sur opérations financières 33 952 4 632 26 954 579 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 28 185 4 632 31 614 648 Engagements donnés 5 706 6 241 Engagements reçus 12 531 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 18 237 6 241 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - « Périmètre de consolidation ». 2.12.3.2 . Transactions avec les dirigeants . Les principaux dirigeants sont les organes de direction et d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Avantages à court terme 888 784 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 888 784 Avantages à court terme . Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élèvent à 888 milliers d’euros au titre de 2022 (contre 784 milliers d’euros au titre de 2021). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail . Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans la partie « Gouvernement d’entreprise » du Rapport annuel. 2.12.4 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 2.12.4.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 12.5 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hegde funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial Paper »). Financements (d’actifs) structurés . Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 2.12.4.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. Au 31 décembre 2022. Hors placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 53 297 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 53 297 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 53 297 Taille des entités structurées 1 318 139 Au 31 d é cembre 2021  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 50 705 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 50 705 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 50 705 Taille des entités structurées 1 290 540 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidé e s dans lesquelles il détient des intérêts. 2.12.5 . Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants en milliers d'Euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Total PwC Mazars Deloitte Autres Montant % Montant % Montant % 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Missions de certification des comptes 105 96 95% 90% 95 84% 105 81% 25 25 235 216 Services autres que la certification des comptes (3) 5 11 5% 10% 18 16% 24 19% 1 1 30 30 Total 110 107 100% 100% 113 106% 129 117% 26 26 265 246 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 105 96 95 105 25 25 235 216 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 5 11 18 24 1 1 30 30 2.13 . Détail du périmètre de consolidation . 2.13.1 . Opération de titrisation . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappellés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . En 2022, deux nouvelles entités ad hoc ( «  deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans 2022 FCT Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (1 209 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018, 2019, 2020 et 2021 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la cinquième opération avec un placement de titres seniors sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 2.13.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 . Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) SARL Sté d’Expansion BFC France Intermédiaire en transactions immobilières 100,00% IG SAS BFC Croissance France Activités financières 100,00% IG SCM Socama Bourgogne Franche-Comté France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 0,36% IG SCM Socami Bourgogne Franche-Comté France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 4,75% IG SCM Soprolib Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 1,50% IG BFCA Foncière France Intermédiaire en transactions immobilières 100,00% IG Pays d’implantation Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.) 3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2022 . ) A l'assemblée générale des sociétaires , Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion   Référentiel d’audit   Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance   Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)   Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, la Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation significative du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Comme précisé dans la note 7.1.2 de l’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 336,9 M€ dont 36,9 M€ au titre du statut 1, 103,3 M€ au titre du statut 2 et 194,4 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 49,5 M€ (en diminution de 8,9 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne les recalibrages des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022 ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d ’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées par la banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non- recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : de la classification de cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur ; de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 567 MILLION D’EUROS Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse de comparables boursiers sur la base des données concernant les banques françaises cotées. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 22 mai 2022 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 13ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 1ère année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit   Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Paris la Défense et Neuilly-sur-Seine le 14 mars 2023 . Les C ommissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit Deloitte & Associés Agnès HUSSHERR ; Marjorie Blanc LOURME, Constance HAON. C. — Comptes individuels . 1. Comptes individuels au 31 décembre 2022 (avec comparatif au 31 décembre N-1) 1.1. Compte de résultat  : ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 325 521 300 486 Intérêts et charges assimilées 3.1 -136 281 -103 631 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Revenus des titres à revenu variable 3.3 39 207 27 561 Commissions (produits) 3.4 227 204 204 937 Commissions (charges) 3.4 -42 077 -35 724 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 1 685 964 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -28 665 -505 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 147 799 133 793 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -149 556 -135 507 Produit net bancaire 384 837 392 374 Charges générales d'exploitation 3.8 -232 560 -215 227 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -11 765 -11 296 Résultat brut d'exploitation 140 512 165 851 Coût du risque 3.9 -47 498 -53 917 Résultat d'exploitation 93 014 111 934 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 -68 -124 Résultat courant avant impôt 92 946 111 810 Résultat exceptionnel 3.11 Impôt sur les bénéfices 3.12 -27 640 -34 952 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées Résultat net 65 306 76 858 1.2. Bilan . ( En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 CAISSES, BANQUES CENTRALES 86 094 76 693 EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILÉES 4.3.1 613 648 316 244 CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 4.1 4 064 397 4 223 479 OPERATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 4.2.1 16 351 009 14 768 755 OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE 4.3.1 1 781 375 1 791 894 ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE 4.3.1 14 050 15 776 PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DÉTENUS A LONG TERME 4.4.1 893 526 827 214 PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES OPERATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 4.6.1 825 888 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4.6.2 96 629 92 994 AUTRES ACTIFS 4.8 141 033 90 769 COMPTES DE RÉGULARISATION 4.9 111 992 97 586 Total de l'actif 24 154 578 22 302 292 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 BANQUES CENTRALES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 4.1 6 498 317 6 016 878 OPERATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 4.2.1 14 674 131 13 857 306 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE 4.7 89 070 95 823 AUTRES PASSIFS 4.8 543 442 95 266 COMPTES DE RÉGULARISATION 4.9 120 814 140 232 PROVISIONS 4.10.1 188 792 153 317 DETTES SUBORDONNÉES FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX (FRBG) 4.12 133 492 133 492 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG 4.13 1 906 520 1 809 977 Capital souscrit 722 239 682 302 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 985 183 917 024 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 52 013 52 013 Résultat de l'exercice (+/-) 65 306 76 858 Total du passif 24 154 578 22 302 291 1.3. Hors Bilan (en milliers d’euros) Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés : Engagements de financement 5.1.1 1 662 204 1 808 479 Engagements de garantie 5.1.2 473 797 468 492 Engagements sur titres 430 219 Engagements reçus : Engagements de financement 5.1.1 12 531 Engagements de garantie 5.1.2 8 404 800 7 689 132 Engagements sur titres 430 219 2. – Notes annexes aux comptes individuels 2.1 . Cadre général . 2.1.1 Le groupe BPCE . Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe 2.1.2 . Mécanisme de garantie . Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 2.1.3 . Evénements significatifs . Après une année 2021 marquée par la crise sanitaire du Covid-19, nous avons été confrontés dès février 2022 à de nouveaux événements. En effet, l’offensive russe en Ukraine, a replongé l’économie dans une zone d’incertitude économique. L’invasion de l’Ukraine a provoqué une flambée des prix des matières premières et a déclenché une crise énergétique. Les risques perdurent pour les entreprises fragilisées par la crise du Covid-19 et celles très sensibles aux chocs exogènes que nous connaissons actuellement à savoir la forte augmentation du coût des matières premières dont la hausse du coût de l’énergie, ainsi que les difficultés de recrutement. De nombreux secteurs d’activités sont concernés. Afin d’aider les secteurs d’activité en difficultés, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière aux secteurs d’activités les plus affectés notamment ceux touchées par la hausse des prix de l’énergie 2.1.4 . Evénements postérieurs à la clôture . Il n’y a pas d’évènement postérieur à la clôture impactant les états financiers individuels. 2.2 . Principes et méthodes comptables généraux . 2.2.1 . Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 27 avril 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2.2 . Changements de méthodes comptables . Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.2.3 . Principes comptables généraux . Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie, des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 28 885 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) comptabilisées en résultat représentent 1 030 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 27 855 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 5 236 milliers d’euros dont 4 451 milliers d’euros comptabilisés en charge et 785 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 263 milliers d’euros au 31 décembre 2022. 2.3 . Informations sur le compte de résultat . 2.3.1. Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 29 574 -21 961 7 613 14 729 -21 934 -7 205 Opérations avec la clientèle 239 596 -90 070 149 526 220 986 -59 977 161 009 Obligations et autres titres à revenu fixe 50 039 -14 994 35 044 48 838 -15 027 33 811 Dettes subordonnées Opérations de macro-couverture 6 313 -9 256 -2 943 15 933 -6 693 9 240 Total 325 521 -136 281 189 240 300 486 -103 631 196 855 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 55 milliers d’euros pour l’exercice 2022, contre une dotation nette de 1 207 milliers d’euros pour l’exercice 2021. Opérations de titrisation 2022 . Au 31 décembre 2022, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022 s’est traduite par une cession de prêts personnels (1 209 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans 2022 FCT et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, la diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 2.3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables . Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissaire avec BPCE Lease. 2.3.3. Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 39 207 27 561 Total 39 207 27 561 2.3.4. Commissions . Principes comptables . Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 2 943 -2 651 292 3 399 -1 490 1 909 Opérations avec la clientèle 124 660 -1 185 123 476 112 356 -872 111 484 Opérations sur titres 12 709 12 709 12 606 12 606 Moyens de paiement 69 831 -34 578 35 253 61 875 -29 688 32 187 Opérations de change 418 418 380 380 Engagements hors-bilan 1 067 -733 334 1 054 -632 422 Prestations de services financiers 8 852 -2 931 5 921 8 301 -3 042 5 259 Activités de conseil Vente de produits d'assurance vie Vente de produits d'assurance autres 6 723 6 723 4 966 4 966 Total 227 204 -42 077 185 126 204 937 -35 724 169 213 2.3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Titres de transaction Opérations de change 1 685 964 Instruments financiers à terme Total 1 685 964 2.3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -28 836 -28 836 -635 -635 Dotations -28 836 -28 836 -784 -784 Reprises 149 149 Résultat de cession 171 171 130 130 Autres éléments Total -28 665 -28 665 -505 -505 2.3.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables . Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles  ; Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 954 -4 769 -2 815 1 941 -4 756 -2 815 Refacturations de charges et produits bancaires 776 0 776 635 -141 494 Activités immobil i ères Prestations de services informatiques Autres activités diverses 3 810 -8 738 -4 928 6 019 -8 779 -2 760 Autres produits et charges accessoires (1) 141 259 -136 049 5 209 125 198 -121 831 3 367 Total 147 799 -149 556 -1 758 133 793 -135 507 -1 714 1) Pour rappel, en 2021, un produit de 2.4M€ a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. 2.3.8. Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -80 980 -73 111 Charges de retraite et assimilées (1) -9 619 -11 186 Autres charges sociales -24 473 -23 898 Intéressement des salariés -8 909 -9 341 Participation des salariés -5 527 -3 632 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 992 -10 262 Total des frais de personnel -140 500 -131 430 Impôts et taxes -4 896 -4 476 Autres charges générales d'exploitation -87 164 -79 321 Charges refacturées Total des autres charges d'exploitation -92 060 -83 797 Total -232 560 -215 227 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 674 cadres et 1 172 non-cadres, soit un total de 1 846 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE sont présentées en frais de gestion. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 2.3.9. Coût du risque . Principes comptables . Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle -91 949 86 903 -20 767 1 172 -24 641 -100 335 92 129 -29 956 998 -37 164 Titres et débiteurs divers -763 0 -763 205 205 Provisions Engagements hors-bilan -1 546 2 834 ///////// ///////// 1 287 -2 035 3 103 ///////// ///////// 1 068 Provisions pour risque clientèle -76 450 73 798 ///////// ///////// -2 652 -17 567 4 594 ///////// ///////// -12 973 Autres -20 730 ///////// ///////// -20 730 -5 053 ///////// ///////// -5 053 Total -191 438 163 535 -20 767 1 172 -47 498 -124 990 100 031 -29 956 998 -53 917 2.3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -245 ///////// -245 219 ///////// 219 Dotations -256 ///////// -256 0 ///////// 0 Reprises 11 ///////// 11 219 ///////// 219 Résultat de cession 254 -77 176 1 -344 -343 Total 8 -77 -68 220 -344 -124 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation sur le titre BFC Croissance ; les reprises de dépréciations sur titres de participation sur le titre ESC Bourgogne ; le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme sur le titre NIDEV. 2.3.11. Résultat exceptionnel . Principes comptables . Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2022 et 2021. 2.3.12. Impôt sur les bénéfices . Principes comptables . Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. Détail des impôts sur le résultat 2022 La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d’Euros) : Bases imposables aux taux de 25,00% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 90 582 Au titre du résultat exceptionnel 90 582 Imputations des déficits Bases imposables 90 582 Impôt correspondant 22 646 + Contributions 3,3% 722 - Déductions au titre des crédits d'impôts * -204 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ 536 Gain IS lié à l'intégration fiscale -245 Taxe sur les dividendes Régularisation IS 2 559 Impôt comptabilisé 26 014 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts 1 626 Total 27 640 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3,8 millions d’euros. 2.3.13. Répartition de l’activité . Information sectorielle . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. Information par secteur opérationnel . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production d’éléments détaillés n’est pas applicable. Information sectorielle par secteur géographique . L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 2.4. Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 2.4.1 Opérations interbancaires . Principes comptables . Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. ACTIF (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Créances à vue 1 724 294 2 177 560 Comptes ordinaires 1 724 294 2 177 560 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 2 339 324 2 045 819 Comptes et prêts à terme 2 339 324 2 045 819 Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 779 100 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 4 064 397 4 223 479 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 703 167 milliers d'euros à vue et 2 332 646 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et du LEP représente 1 410 301 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 1 196 951 millions d'euros au 31 décembre 2021, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. PASSIF (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 40 618 47 279 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 4 432 7 635 Dettes rattachées à vue Dettes à vue 45 050 54 914 Comptes et emprunts à terme 6 366 265 5 879 138 Valeurs et titres donnés en pension à terme 89 912 89 912 Dettes rattachées à terme -2 909 -7 086 Dettes à terme 6 453 268 5 961 964 Total 6 498 317 6 016 878 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 743 milliers d'euros à vue et 5 401 914 milliers d'euros à terme 2.4.2 . Opérations avec la clientèle . 2.4.2.1 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables . Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Prêts garantis par l’Etat . Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25% du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90% selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2% du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d’intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Créances restructurées . Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . Les opérations de pension livrée s sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut ; Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. ACTIF (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 201 197 133 149 Créances commerciales 35 814 35 140 Crédits à l'exportation 594 199 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 1 429 289 1 499 005 Crédits à l'équipement (1) 4 815 800 4 228 575 Crédits à l'habitat (1) 9 414 080 8 511 602 Autres crédits à la clientèle 98 932 43 126 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés 70 Autres Autres concours à la clientèle 15 758 766 14 282 507 Créances rattachées 25 986 21 974 Créances douteuses 514 139 492 124 Dépréciations des créances sur la clientèle -184 893 -196 139 Total 16 351 009 14 768 755 (1) Dont créances restructurées 9 307 11 195 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé, ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 567 783 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 608 112 milliers au 31 décembre 2022 contre 709 507 milliers d’euros au 31 décembre 2021. PASSIF (En milliers d’Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'épargne à régime spécial 5 888 492 5 482 393 Livret A 1 468 756 1 236 128 PEL / CEL 1 630 646 1 666 877 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 789 090 2 579 388 Créance sur le fonds d'épargne -1 410 301 -1 201 741 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 10 154 637 9 548 467 Dépôts de garantie Autres sommes dues 27 367 14 345 Dettes rattachées 13 936 13 842 Total 14 674 131 13 857 306 Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 080 827 //// 7 080 827 7 098 197 //// 7 098 197 Emprunts auprès de la clientèle financière Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 3 073 810 3 073 810 2 450 270 2 450 270 Total 7 080 827 3 073 810 10 154 637 7 098 197 2 450 270 9 548 467 2.4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 5 721 397 316 506 -127 160 138 908 -73 574 Entrepreneurs individuels 1 061 908 57 562 -23 078 20 009 -10 068 Particuliers 8 558 976 137 904 -33 340 31 457 -11 654 Administrations privées 43 006 915 -175 503 -95 Administrations publiques et Sécurité Sociale 547 043 1 253 -1 140 1 227 -1 066 Autres 63 449 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2022 15 995 777 514 139 -184 893 192 103 -96 458 Total au 31 décembre 2021 14 450 796 492 124 -196 139 175 149 -97 104 2.4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 2.4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables . Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction . Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 613 648 /// 613 648 316 244 /// 316 244 Valeurs brutes /// 619 235 /// 619 235 /// 310 085 /// 310 085 Créances rattachées /// 6 320 /// 6 320 /// 6 289 /// 6 289 Dépréciations /// -11 908 /// -11 908 /// -130 /// -130 Obligations et autres titres à revenu fixe 175 940 1 605 436 /// 1 781 375 128 389 1 663 505 /// 1 791 894 Valeurs brutes /// 156 014 1 605 396 /// 1 761 411 /// 92 578 1 663 488 /// 1 756 066 Créances rattachées /// 41 139 39 /// 41 178 /// 39 578 17 /// 39 595 Dépréciations /// -21 213 /// -21 213 /// -3 767 /// -3 767 Actions et autres titres à revenu variable 14 050 /// 14 050 15 776 /// 15 776 Montants bruts /// 14 791 /// 14 791 /// 16 144 /// 16 144 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -740 /// -740 /// -368 /// -368 Total 803 638 1 605 436 2 409 073 460 409 1 663 505 2 123 914 La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres empruntés, le retraitement exigé par le règlement ANC n°2020-10 n’est pas applicable. Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Depuis 2019, les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 211 697 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 6051.2.2 436 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 13 795 et 36 810 milliers d’euros. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 563 841 563 841 172 826 172 826 Titres non cotés 0 214 190 214 190 0 240 303 240 303 Titres prêtés 211 409 1 391 206 1 602 615 229 836 1 423 186 1 653 022 Créances douteuses Créances rattachées 47 459 39 47 498 45 867 17 45 884 Total 822 709 1 605 436 2 428 144 448 529 1 663 506 2 112 035 Dont titres subordonnés 1 391 206 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 423 186 milliers au 31 décembre 2021). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 36 070 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 3 895 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 13 015 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 49 602 milliers d’euros au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 247 000 milliers d'euros au 31 décembre 2022. Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés Titres non cotés 14 792 14 792 16 144 16 144 Créances rattachées Total 14 791 14 792 16 144 16 144 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 740 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 367 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 780 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 330 milliers au 31 décembre 2021. 2.4.3.2 . Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes/surcotes Autres variations 31/12/2022 Effets publics Obligations et autres titres à revenus fixes 1 663 489 330 506 -388 599 1 605 396 Total 1 663 489 330 506 -388 599 1 605 396 2.4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables . Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 2.4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Titres de participation et parts dans les entreprises liées . Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 2.4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme . (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2022 Valeurs brutes 826 403 65 109 -907 890 604 Participations et autres titres détenus à long terme 824 954 65 047 -907 889 094 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 1 449 62 1 510 Créances rattachées 895 2 356 3 251 Dépréciations -84 -256 10 -330 Participations et autres titres à long terme -84 -256 10 -330 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 827 214 67 209 -897 893 526 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 510 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 449 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (17 260 milliers d’euros). Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2022 s’élève à 618 705 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. Au 31 décembre 2022, la valeur d’utilité s’élève à 833 872 milliers d’euros pour les titres BPCE (valeur utilité unitaire 666,83928 euros) 2.4.4.2 . Tableau des filiales et participations . Les montants sont exprimés en milliers d’euros . Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) Société d' E xpansion BFC 10 000 3 155 100,00% 10 000 10 000 878 SAS BFC Croissance 3 000 2 307 100,00% 3 000 3 000 -1 564 SAS BFCA Foncière 10 000 -17 100,00% 10 000 10 000 21 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 180 478 17 647 302 3,46% 618 705 618 705 409 891 1 380 914 313 857 33 952 BP DEVELOPPEMENT ( * ) 456 117 241 290 5,63% 34 811 34 811 110 451 110 451 4 631 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 8 693 10 019 Participations dans les sociétés étrangères 15 35 Dont participations dans les sociétés cotées (*) Chiffres relatifs à 2021, les comptes arrêtés au 31 décembre 2022 ne sont pas disponibles 2.4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas de participation dans ces entreprises. 2.4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2022 31/12/2021 Créances 5 018 36 288 41 306 39 795 Dont subordonnées Dettes 26 216 15 062 41 278 42 959 Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 2.4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec BPCE Lease. 2.4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Valeurs brutes 6 606 120 6 726 Droits au bail et fonds commerciaux 5 016 105 5 121 Logiciels 1 590 15 1 605 Autres Amortissements et dépréciations -5 718 -183 -5 901 Droits au bail et fonds commerciaux -4 507 -89 -4 596 Logiciels -1 211 -93 -1 304 Autres Total valeurs nettes 888 -63 825 2.4.6.2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables . Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30-60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Valeurs brutes 229 719 14 116 -6 318 1 201 238 718 Immobilisations corporelles d'exploitation 227 847 14 062 -6 318 467 236 058 Terrains et constructions 74 758 3 713 -6 -454 78 011 Avances et acomptes versés 4 360 1 199 5 559 Agencements et aménagements 57 686 5 399 -2 059 -146 60 880 Equipement, mobilier et autres 91 043 4 950 -4 253 -132 91 608 Immobilisations hors exploitation 1 872 54 734 2 660 Amortissements et dépréciations -136 725 -11 583 6 222 -2 -142 089 Immobilisations corporelles d'exploitation -135 581 -11 518 6 222 575 -140 303 Terrains et constructions -31 173 -2 307 6 310 -33 164 Agencements et aménagements -32 451 -4 157 2 052 143 -34 413 Equipement, mobilier et autres -71 957 -5 054 4 164 122 -72 725 Immobilisations hors exploitation -1 144 -65 -577 -1 786 Total valeurs nettes 92 994 2 533 -96 1 199 96 629 2.4.7 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 88 460 95 533 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 609 290 Total 89 070 95 823 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 millions d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 2.4.8 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 4 27 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres* //// 256 496 //// Créances et dettes sociales et fiscales 13 393 46 581 10 324 41 873 Dépôts de garantie reçus et versés 46 657 124 724 69 518 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 80 979 115 641 10 900 53 393 Total 141 033 543 442 90 769 95 266 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1. 2.4.9 . Comptes de régularisation . (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 17 043 16 829 15 149 15 377 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 16 805 44 294 15 421 44 311 Produits à recevoir/Charges à payer 23 950 29 390 21 530 26 055 Valeurs à l'encaissement 1 032 4 660 1 254 15 489 Autres 53 163 25 642 44 232 38 999 Total 111 992 120 814 97 586 140 232 2.4.10 . Provisions . Principes comptables . Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.4.10.1 . Tableau de variations des provisions . (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Changement de méthode sur engagement s sociaux Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 96 225 95 584 -59 509 130 973 Provisions pour engagements sociaux 35 692 1 006 -4 571 474 32 601 Provisions pour PEL/CEL 13 982 55 14 037 Autres provisions pour risques 7 420 4 586 -351 -474 11 181 Provisions pour personnel 242 512 -100 654 Provisions pour services extérieurs Provisions pour impôts Autres 7 178 4 074 -251 -474 10 527 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 153 317 0 101 230 -64 432 0 188 792 2.4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 01/01/2022 Dotations (3) Utilisations (3) Reclassement 31/12/2022 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 200 488 121 802 -103 145 -62 219 084 Dépréciations sur créances sur la clientèle 196 139 91 949 -103 133 -62 184 893 Dépréciations sur autres créances 4 349 29 853 -12 34 191 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 96 225 95 584 -59 509 -1 325 130 973 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 7 214 1 546 -2 834 5 927 Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 89 011 94 037 -56 676 -1 325 125 047 Autres provisions Total 296 713 217 385 -162 654 -1 387 350 058 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) Dans la dernière opération de titrisation de prêts personnels 2022, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 2.4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux . Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (7 millions d'euros en 2022). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (1) 34 916 17 106 9 567 61 589 35 693 16 374 12 719 64 786 Juste valeur des actifs du régime -21 640 -16 743 -38 383 -21 551 -16 537 -38 088 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) Coût des services passés non reconnus Solde net au bilan 13 276 363 9 567 23 206 14 142 -163 12 719 26 698 Engagements sociaux passifs 13 276 363 9 567 23 206 14 142 -163 12 719 26 698 Engagements sociaux actifs Analyse de la charge de l’exercice (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 199 843 2 042 2 340 Coût des services passés Coût financier 375 195 101 671 139 Produit financier -265 -171 -436 -1 163 Prestations versées -1 526 -802 -387 -2 715 -3 177 Cotisations reçues -64 Autres 550 169 -3 709 -2 990 85 Total de la charge de l'exercice -866 526 -3 152 -3 428 -1 776 Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2022 Exercice 2021 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 3,72% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 11 13,4 Hors CAR-BP Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 3,64% 3,81% 3,72% 0,62% 0,96% 0,80% Taux d'inflation 2,40% 2,40% 2,40% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 8 14 11,00 9,5 15,7 12,30 Sur l’année 2022, sur l’ensemble des -11 113 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 12 305 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 1 220 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -28 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 41.50 % en obligations, 41.50 % en actions, 0.10 % en actifs immobiliers et 16.90 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 2.4.10.4 . Provisions PEL/CEL . Encours de dépôts collectés . (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 71 587 60 888 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 938 910 951 187 Ancienneté de plus de 10 ans 464 490 480 866 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 474 988 1 492 941 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 149 720 147 752 Total des encours collectés au titre de l'épargne logement 1 624 708 1 640 693 Encours de crédits octroyés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 151 291 Au titre des comptes épargne logement 939 1 532 Total 1 090 1 823 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Dotations/Reprises nettes 31/12/2022 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 811 -311 500 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 650 -687 2 963 Ancienneté de plus de 10 ans 7 795 -371 7 424 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 256 -1 369 10 887 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 739 1 419 3 158 Provisions constituées au titre des crédits PEL -1 0 -1 Provisions constituées au titre des crédits CEL -11 4 -7 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -12 4 -8 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 13 983 54 14 037 2.4.11 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne dispose pas de dettes subordonnées. 2.4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (voir note 1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 133 492 Total 133 492 133 492 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 93 782 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 29 829 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 881 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 2.4.13 . Capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 après affectation 665 650 81 780 919 087 55 049 1 721 566 Mouvements de l'exercice 16 652 49 950 21 809 88 411 Total au 31 décembre 2021 après résultat 682 302 81 780 969 037 76 858 1 809 977 Impact changement de méthode Variation de capital 39 937 39 937 Résultat de la période 65 306 65 306 Distribution de dividendes -8 699 -8 699 Provisions pour investissement Affectation du résultat 68 159 -68 159 Total au 31 décembre 2022 après résultat 722 239 81 780 1 037 196 65 306 1 906 520 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 682 302 milliers d’euros et est composé pour 722 238 621 euros de 37 037 878 parts sociales de nominal 19,5 euros détenues par les sociétaires. Pour rappel, le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 2.4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2022 Total des emplois 2 498 989 760 045 1 528 835 7 703 827 8 354 874 1 963 859 22 810 429 Effets publics et valeurs assimilées 6 321 256 330 125 430 106 267 131 208 -11 908 613 648 Créances sur les établissements de crédit 1 754 573 178 728 12 015 2 087 262 31 819 4 064 397 Opérations avec la clientèle 737 145 324 987 1 386 886 5 482 313 8 087 918 331 760 16 351 009 Obligations et autres titres à revenu fixe 950 4 504 27 985 103 929 1 644 007 1 781 375 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 11 214 741 609 722 2 049 712 6 195 054 1 192 289 21 261 518 Dettes envers les établissements de crédit 221 917 240 810 1 304 397 3 626 373 1 104 819 6 498 317 Opérations avec la clientèle 10 992 215 358 021 737 314 2 551 962 34 619 14 674 131 Dettes représentées par un titre 609 10 891 8 000 16 719 52 851 89 070 Dettes subordonnées Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8. 2.5. Informations sur le hors bilan . 2.5.1 . Engagements reçus et donnés . Engagements de financement . Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie . Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 2.5.1.1 . Engagements de financement . (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit En faveur de la clientèle 1 662 204 1 808 479 Ouverture de crédits documentaires 9 586 9 450 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 635 154 1 779 538 Autres engagements 17 464 19 491 Total des engagements de financement donnés 1 662 204 1 808 479 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 12 531 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 12 531 2. 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 42 490 29 041 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 42 490 29 041 D'ordre de la clientèle 431 307 439 451 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 13 780 9 667 Autres garanties données 417 527 429 784 Total des engagements de garantie donnés 473 797 468 492 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 789 019 866 072 Engagements de garantie reçus de la clientèle 7 615 781 6 823 060 Total des engagements de garantie reçus 8 404 800 7 689 132 2.5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 4 569 201 4 573 500 Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle 23 613 6 866 773 32 038 6 568 296 Total 4 592 814 6 866 773 4 605 538 6 568 296 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 567 783 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 587 382 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 1 380 680 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 067 849 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 25 136 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 2 369 223 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 2 847 248 milliers d’euros au 31 décembre 2021, 226 379 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 71 021 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2022, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 23 613 milliers d’euros contre 32 038 milliers d’euros au 31 décembre 2021. 2.5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables . Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 2 660 187 2 660 187 123 760 1 597 268 1 597 268 -40 311 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 2 433 737 2 433 737 121 548 1 337 256 1 337 256 -42 313 Swaps financiers de devises 132 114 132 114 2 212 96 497 96 497 2 002 Autres contrats à terme 94 336 94 336 197 163 515 163 515 Total opérations fermes 2 660 187 2 660 187 123 760 1 597 268 1 597 268 -40 311 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 1 013 1 013 -5 5 792 5 792 -38 Options de taux d'intérêt 1 013 1 013 -5 5 792 5 792 -38 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 1 013 1 013 -5 5 792 5 792 -38 Total instruments financiers et change à terme 2 661 200 2 661 200 123 755 1 603 060 1 603 060 -40 349 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 2.5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte Gestion spécialisée Total Opérations fermes 361 695 2 204 156 2 565 851 421 100 891 323 1 312 423 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 361 695 2 072 042 2 433 737 421 100 794 826 1 215 926 Swaps financiers de devises 132 114 132 114 96 497 96 497 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 1 013 1 013 3 861 3 861 Options de taux d'intérêt 1 013 1 013 3 861 3 861 Total 361 695 2 205 169 2 566 864 421 100 895 184 1 316 284 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 2.5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2022 Opérations fermes 222 820 1 159 813 1 183 218 2 565 851 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 222 820 1 159 813 1 183 218 2 565 851 Opérations conditionnelles 1 013 0 1 013 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 1 013 1 013 Total 223 833 1 159 813 1 183 218 2 566 864 2.5.3 . Opérations en devises . Principes comptables . Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.5.4 . Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d'Euros) Contrevaleur en euro 31/12/2022 31/12/2021 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 269 410 41 993 3 11 403 260 860 63 122 323 982 Total passif 269 410 41 993 3 11 403 260 860 63 122 323 982 Total hors-bilan 316 304 106 512 4 22 816 223 952 184 082 408 034 2.6. Autres informations . 2.6.1 . Consolidation . En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en l’application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SAS BFCA Foncière SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 2.6.2 . Implantation dans les pays non coopératifs . L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels .. (Exercice clos le 31 décembre 2022 . ) A l'assemblée générale des sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective   Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des provisions pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une dégradation significative du risque de crédit. Ces provisions sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Ces provisions pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédit attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations individuelles sur les encours de crédits s’élève à 350,1 M€ et le stock des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 131 M€ pour un encours brut de 16 536 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciations de 514 M€ ) au 31 décembre 2022. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 47,5 M€ (contre 53,9 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3, 4.2.1, 4.10.2, 3.9 de l’annexe. Provisionnement des encours de crédits non douteux présentant une dégradation significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des provisions au 31 décembre 2022  ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés  ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non- recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE   Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 833,9 M€ au 31 décembre 2022, sans variation depuis le 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4 et 4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales entités ; l’obtention et la revue des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de cet exercice. Vérifications spécifiques . Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du des point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise   Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes   Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 22 mai 2022 pour le cabinet Deloitte & Associés. Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 13ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Deloitte & Associés dans la 1ère année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit   Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Paris la Défense et Neuilly-sur-Seine le 14 mars 2023 . Les Commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit : Deloitte & Associés : Agnès HUSSHERR ; Marjorie Blanc LOURME, Constance HAON. 4. — Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes . Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022 Aux Sociétaires, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions déjà approuvées par l'assemblée générale . Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Régime de prévoyance complémentaire et régime de retraite supplémentaire applicable aux salariés et assimilés salariés ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents des Banques Populaires Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2022 : La cotisation prévoyance (IPBP) est de 480 euros pour la part salariale et 1 250,04 euros pour la part patronale, La cotisation retraite supplémentaire (RSRC) est de 1 325,04 euros pour la part salariale et 2 325 euros pour la part patronale. Pour le régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire, le coût total comptabilisé est de 85 724,10 euros. Convention de mise à disposition de locaux, installations et de prestations administratives et comptables avec la Fondation d’Entreprise Bourgogne Franche-Comté Solidarité Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. Convention de mise à disposition de locaux, installations et de prestations administratives et comptables avec la Fondation d’Entreprise Bourgogne Franche-Comté Solidarité Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi-ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2022, ce coût est de 34 091,59 €. Convention relative à l’imputation des pertes de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 septembre 2019 Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté Administrateurs concernés : Monsieur Régis Pennecot, Administrateur de la SOCAMA et de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté Nature et objet : Lorsque la perte comptable résultant de l’ensemble des opérations actives et passives de la société, est supérieur à un montant égal au cumul des réserves et du report à nouveau, le Conseil d’Administration amputera le (ou les) fonds de garantie collective. Modalités : La perte comptable de l’exercice N de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté est comblée pour deux tiers par un abandon du fonds de garantie mutuelle, dans la limite de deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1. La fraction supérieure aux deux tiers du fonds de garantie mutuelle et excédant le plafond des deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1 sera supportée par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et ce, jusqu’à décision contraire de son Conseil d’administration. Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2022, cette convention n’a pas produit d’effets. Convention relative aux commissions sur les engagements de garantie de la SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 février 2015 Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté Administrateurs concernés : Monsieur Régis Pennecot, Administrateur de la SOCAMA et de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté Nature et objet : Le Conseil d’Administration de la SOCAMA a adopté lors de sa séance du 02 décembre 2010 la création, à compter du 1er janvier 2011, d’une commission sur engagements de garantie fixée annuellement à 0,25% de l’encours de prêts garantie. Cette commission a été portée à 0,75 % en 2012 et à 0,50 % en 2013. Le 24 février 2015, le Conseil d’administration de la BPBFC a décidé de porter la commission de garantie à 0,60% à compter du 1er janvier 2015. Modalités : Cette commission est calculée de façon suivante chaque mois : 0.60 % multiplié par l’encours de prêts du mois, multiplié par le nombre de jours du mois et divisé par 365 jours. Au titre de cette commission, la Société SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE a comptabilisé en 2022 un produit de 542 823,94 euros. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces quatre conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 28 février 2023 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Paris la Défense et Neuilly-sur-Seine le 14 mars 2023. Les Commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Deloitte & Associés : Agnès HUSSHERR ; Marjorie Blanc LOURME, Constance HAON.

26/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301091
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 31 Mars 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 65 721 Effets Publics et Valeurs assimilées 664 935 Créances sur les Établissements de Crédit 2 705 626 Opérations avec la Clientèle 16 281 837 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 782 422 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 325 Participations et autres titres détenus à long terme 250 639 Parts dans les Entreprises liées 646 737 Immobilisations Incorporelles 748 Immobilisations corporelles 97 973 Autres Actifs 171 027 Comptes de Régularisation 205 217 TOTAL ACTIF 22 888 207 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 5 673 485 Opérations avec la Clientèle 14 160 401 Dettes représentées par un titre 111 043 Autres Passifs 565 976 Comptes de Régularisation 200 565 Provisions 186 964 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 856 281 Capital souscrit 737 305 Primes d'Émission 81 780 Réserves 985 183 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 22 888 207 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 694 143 Engagements de garantie 490 420 Engagements sur titres 579 Engagements reçus Engagements de financement 190 050 Engagements de garantie 777 963 Engagements sur titres 579

27/01/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300116
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310 ,21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 31 Décembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 86 094 Effets Publics et Valeurs assimilées 613 648 Créances sur les Établissements de Crédit 4 064 397 Opérations avec la Clientèle 16 351 591 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 781 375 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 050 Participations et autres titres détenus à long terme 246 789 Parts dans les Entreprises liées 646 737 Immobilisations Incorporelles 825 Immobilisations corporelles 96 629 Autres Actifs 141 033 Comptes de Régularisation 111 992 TOTAL ACTIF 24 155 160 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 6 498 317 Opérations avec la Clientèle 14 674 713 Dettes représentées par un titre 89 070 Autres Passifs 543 442 Comptes de Régularisation 186 119 Provisions 188 792 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 841 215 Capital souscrit 722 239 Primes d'Émission 81 780 Réserves 985 183 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 24 155 160 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 630 780 Engagements de garantie 501 268 Engagements sur titres 430 Engagements reçus Engagements de financement 12 531 Engagements de garantie 788 249 Engagements sur titres 430

24/10/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204174
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 30 Septembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 72 691 Effets Publics et Valeurs assimilées 611 595 Créances sur les Établissements de Crédit 3 226 059 Opérations avec la Clientèle 16 255 246 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 787 669 Actions et Autres Titres à revenu variable 14 714 Participations et autres titres détenus à long terme 243 534 Parts dans les Entreprises liées 646 737 Immobilisations Incorporelles 826 Immobilisations corporelles 95 944 Autres Actifs 136 097 Comptes de Régularisation 119 149 TOTAL ACTIF 23 210 261 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 5 781 596 Opérations avec la Clientèle 14 523 974 Dettes représentées par un titre 33 837 Autres Passifs 266 700 Comptes de Régularisation 465 760 Provisions 172 696 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 832 206 Capital souscrit 713 230 Primes d'Émission 81 780 Réserves 985 183 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 23 210 261 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 821 916 Engagements de garantie 502 307 Engagements sur titres 522 Engagements reçus Engagements de financement 50 000 Engagements de garantie 810 492 Engagements sur titres 522

22/07/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203483
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation trimestrielle au 30 Juin 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 75 712 Effets Publics et Valeurs assimilées 361 020 Créances sur les Établissements de Crédit 3 665 400 Opérations avec la Clientèle 15 823 850 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 787 648 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 345 Participations et autres titres détenus à long terme 244 320 Parts dans les Entreprises liées 647 488 Immobilisations Incorporelles 861 Immobilisations corporelles 94 993 Autres Actifs 105 150 Comptes de Régularisation 128 484 TOTAL ACTIF 22 950 271 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 6 194 645 Opérations avec la Clientèle 14 198 144 Dettes représentées par un titre 40 848 Autres Passifs 201 232 Comptes de Régularisation 186 900 Provisions 170 445 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 824 565 Capital souscrit 705 589 Primes d'Émission 81 780 Réserves 985 183 Report à nouveau (+/-) 52 013 TOTAL PASSIF 22 950 271 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 2 103 661 Engagements de garantie 505 079 Engagements sur titres 841 Engagements reçus Engagements de financement 62 500 Engagements de garantie 832 567 Engagements sur titres 841

13/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2202596
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de Banque Populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 12 mai 2022 . A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle du 12 mai 2022 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés . I. — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 333 834 313 310 Intérêts et charges assimilées 4.1 -136 396 -127 649 Commissions (produits) 4.2 203 712 196 363 Commissions (charges) 4.2 -35 188 -34 711 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 901 1 901 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 28 910 34 553 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 1 069 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 14 428 12 663 Charges des autres activités 4.6 -16 145 -15 007 Produit net bancaire 395 125 381 423 Charges générales d'exploitation 4.7 -212 583 -210 872 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -14 028 -13 002 Résultat brut d'exploitation 168 514 157 549 Coût du risque de crédit 7.1.1 -54 404 -62 794 Résultat d'exploitation 114 110 94 755 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -343 -330 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 113 767 94 425 Impôts sur le résultat 11.1 -27 738 -22 314 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 86 029 72 111 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 86 029 72 111 II. — Résultat global . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 86 029 72 111 Eléments recyclables en résultat net 6 140 -1 437 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -2 737 -2 422 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 10 767 -948 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -1 890 1 933 Eléments non recyclables en résultat net 141 769 -130 860 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 9 199 -881 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 139 780 -135 137 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -7 210 5 158 Ecart de réévaluation sur passif social en OCI - impôts différés ( part mino et groupe) 486 Ecart de réévaluation dettes fin spread de crédit propre - impôts différés ( part mino et groupe) -3 596 1 202 Autres - impôts différés ( part mino et groupe) Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 147 909 -132 297 Résultat global 233 938 -60 186 Part du groupe 233 938 -60 186 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de 1 757 milliers d’euros pour l’exercice 2021 et de 65 milliers d’euros pour l’exercice 2020. III. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5.1 76 692 80 965 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 49 522 38 130 Instruments dérivés de couverture 5.3 7 189 19 409 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 388 510 1 100 183 Titres au coût amorti 5.5.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 5 443 959 3 737 891 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti * 5.5.3 16 387 656 15 072 559 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 108 281 Placements des activités d'assurance 9 Actifs d'impôts courants 1 Actifs d'impôts différés 11.2 59 178 61 636 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 91 443 92 009 Actifs non courants destinés à être cédés 5.8 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 5.9 1 826 1 140 Immobilisations corporelles 5.10 108 460 98 352 Immobilisations incorporelles 5.10 384 92 Ecarts d'acquisition 5.14 Total des actifs 23 614 927 20 302 648 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 ( cf. note 5.5.3). Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 3 770 3 309 Instruments dérivés de couverture 5.3 52 528 76 456 Dettes représentées par un titre 5.11 218 484 179 316 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 5 962 536 4 489 007 Dettes envers la clientèle 5.12.2 15 044 096 13 388 668 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 905 1 358 Passifs d'impôts différés 11.2 502 506 Comptes de régularisation et passifs divers * 5.13 164 753 234 713 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.8 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 9 Provisions 5.14 72 706 81 457 Dettes subordonnées 5.15 8 445 8 659 Capitaux propres 2 086 202 1 839 199 Capitaux propres part du groupe 2 086 202 1 839 199 Capital et primes liées 5.16 770 662 753 685 Réserves consolidées 1 129 080 1 060 881 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 100 431 -47 478 Résultat de la période 86 029 72 111 Participations ne donnant pas le contrôle Total des passifs et capitaux propres 23 614 927 20 302 648 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 (cf. Note 5.5.3). I V . — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes (Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2020 645 372 85 652 1 067 758 9 874 -7 252 89 686 -7 489 1 883 601 1 883 601 Distribution (1) -6 811 -6 811 -6 811 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 22 661 22 661 22 661 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 22 661 -6 811 15 850 15 850 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) -65 -607 -830 -130 166 -694 -132 362 -132 362 Résultat de la période 72 111 72 111 72 111 Résultat global -65 -607 -830 -130 166 -694 72 111 -60 251 -60 251 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2020 668 033 85 652 1 060 881 9 267 -8 082 -40 480 -8 183 72 111 1 839 199 1 839 199 Affectation du résultat de l'exercice 2020 72 111 -72 111 Effets de changements de méthodes comptables 1 441 1 441 1 441 Capitaux propres au 1er janvier 2021 668 033 85 652 1 134 433 9 267 -8 082 -40 480 -8 183 1 840 640 1 840 640 Distribution (2) -7 111 -7 111 -7 111 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 16 977 16 977 16 977 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 16 977 -7 111 9 866 9 866 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 1 757 -1 847 7 987 134 982 6 787 149 666 149 666 Résultat de la période 86 029 86 029 86 029 Résultat global 1 757 -1 847 7 987 134 982 6 787 86 029 235 695 235 695 Autres variations 1 1 1 Capitaux propres au 31 décembre 2021 685 010 85 652 1 129 080 7 420 -95 94 502 -1 396 86 029 2 086 202 2 086 202 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 6 811 milliers d’Euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire pour le montant d’intérêts nets de prélèvements fiscaux et sociaux, hors rompus. Les parts sociales ainsi émises se sont élevées à 4 135 milliers d’euros. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. V. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat avant impôts 113 767 94 425 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 14 120 13 056 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 22 184 27 513 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/ gains nets sur activités d'investissement -26 629 -33 579 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -55 302 88 770 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -45 627 95 760 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 465 939 -1 142 942 Flux liés aux opérations avec la clientèle 285 125 -286 016 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -14 254 43 135 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 14 301 6 186 Impôts versés -35 410 -29 985 Augmentation / (Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 715 701 -1 409 622 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 783 841 1 066 447 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -98 832 15 994 Flux liés aux immeubles de placement -627 876 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -19 007 -18 753 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -118 466 -1 883 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 9 866 15 850 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -214 -1 042 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 9 652 14 808 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) 675 027 1 079 372 Flux de trésorerie lies aux actifs et passifs destines a ê tre c é d é s Caisse et banques centrales 80 965 92 874 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 481 741 390 460 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 494 154 406 467 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -12 413 -16 007 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 1 562 706 483 334 Caisse et banques centrales 76 692 80 965 Opérations à vue avec les établissements de crédit 2 161 041 1 481 741 Comptes ordinaires débiteurs (1) 2 171 354 1 494 154 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -10 313 -12 413 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 2 237 733 1 562 706 Variation de la trésorerie nette 675 027 1 079 372 V I . — Annexe aux comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté . Note 1 . – Cadre général . 2.1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, sont organisées autour de deux grands pôles métiers : La Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 2.1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 2.1.3 . Evénements significatifs . — A l’instar de l’année 2020, l’année 2021 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19 dans un contexte où le soutien de l’Etat est resté important et a permis de limiter les impacts de la crise dans les entreprises. Les risques perdurent néanmoins. Les entreprises qui étaient déjà fragiles avant la crise (par exemple : les plus mal cotées par la Banque de France), sont celles dont l’évolution pourrait être la moins favorable surtout dans des secteurs très touchés (hôtellerie/restauration). Les craintes les plus fortes portent sur : La reprise de la consommation : l’épargne des ménages réalisées par les particuliers qui sera réintégrée dans la consommation à un rythme qui est encore inconnu ; Les impacts sur la santé économique des entreprises du retrait des soutiens publics ainsi que le remboursement des aides comme le PGE restent très incertains ; Les difficultés de recrutement de personnel spécialisé et d’approvisionnement dans une situation de fort rebond économique. Afin d’aider les secteurs d’activité en difficultés, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités les plus affectés. 2.1.4 . Evénements postérieurs à la clôture et perspectives . — Aucun événement postérieur à la clôture n’est à signifier. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 2] Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (les clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 5.20. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe BPCE a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de 2 millions d’euros avant impôts en contrepartie des capitaux propres (réserves consolidées). L’impact IFRS IC est présenté en « Autres variations » dans le tableau de variation des capitaux propres pour un montant net d’impôts différés de 1.4 millions d’euros. Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en bas de tableaux de la note 8.2. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » L’IFRS IC a été saisi du sujet de la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS (Software as a Service). La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 16 mars 2021, indique qu’en application des normes IAS 38, IAS 8 et IFRS 15, les contrats SaaS ne sont généralement pas reconnus à l’actif et sont comptabilisés chez le client comme une prestation de services. Les coûts de configuration et de personnalisation encourus sur ces contrats ne peuvent être reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles que dans certaines situations, lorsque le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. A défaut, le client comptabilise ces coûts en charges au moment où il reçoit les services de configuration et de personnalisation du fournisseur (et non pas au moment où le client utilise ces services). Cette décision n’a pas d’effet sur les états financiers du Groupe BPCE au 31 décembre 2021. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du Groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque s afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.14) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 11) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 11) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.20) ; la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 22 Février 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 12 Mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flows d’origine et les cash-flows modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Consolidation . 3.1 . Entité consolidante . — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1 er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international (entité d’ensemble désignée « Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté »). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SAS BFCA Foncière SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain FCT Ces comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 3.3 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.2. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Elimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminés. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué: soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14 : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 2.4 Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : Un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, Un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 43 841 -50 022 -6 181 34 744 -46 315 -11 571 Prêts / emprunts sur la clientèle 259 316 -58 834 200 482 253 957 -57 794 196 163 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis -923 -923 3 -1 945 -1 942 Dettes subordonnées /// /// Passifs locatifs /// -38 -38 /// -39 -39 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 303 157 -109 817 193 340 288 704 -106 093 182 611 Opérations de location-financement Titres de dettes 15 007 /// 15 007 14 525 /// 14 525 Autres /// /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 15 007 /// 15 007 14 525 /// 14 525 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 318 164 -109 817 208 347 303 229 -106 093 197 136 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction /// /// Instruments dérivés de couverture 14 468 -25 752 -11 284 7 407 -19 102 -11 695 Instruments dérivés pour couverture économique 1 202 -827 375 2 674 -2 454 220 Total des produits et charges d'intérêt 333 834 -136 396 197 438 313 310 -127 649 185 661 (1) Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 8 162 milliers d’euros (8 589 milliers d’euros en 2020) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 207 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (733 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020). 4.2 . Produits et charges de commissions . Principes comptables . En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, (cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service : Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 399 -1 490 1 909 2 697 -1 304 1 393 Opérations avec la clientèle 57 394 -846 56 548 58 418 -606 57 812 Prestation de services financiers 5 733 -1 895 3 838 4 175 -1 680 2 495 Vente de produits d'assurance vie 56 272 /// 56 272 55 400 /// 55 400 Moyens de paiement 61 874 -29 688 32 186 58 019 -26 108 31 911 Opérations sur titres 10 055 -15 10 040 9 427 -36 9 391 Activités de fiducie 2 551 -1 182 1 369 2 467 -1 157 1 310 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 1 054 -72 982 1 033 -3 787 -2 754 Autres commissions 5 380 5 380 4 727 -33 4 694 Total des commissions 203 712 -35 188 168 524 196 363 -34 711 161 652 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 40 1 101 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture -103 19 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -103 20 Variation de la couverture de juste valeur -1 300 13 783 Variation de l'élément couvert 1 197 -13 764 Résultats sur opérations de change 964 781 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 901 1 901 (1) Y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2021 : — La variation de juste valeur des dérivés qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. — L a variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de 11 milliers d’euros par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA) 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -60 308 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 28 970 34 245 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 28 910 34 553 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 1 069 1 069 Titres de dettes Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 1 069 1 069 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 1 069 1 069 Les gains constatés sur l'exercice suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 1 069 milliers d'euros au 31 décembre 2021. 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables . Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 2 769 2 769 1 779 1 779 Produits et charges sur immeubles de placement 80 -97 -17 961 -132 829 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 941 -4 700 -2 759 2 447 -4 563 -2 116 Charges refacturées et produits rétrocédés 635 -141 494 718 -1 717 Autres produits et charges divers d'exploitation 9 003 -8 779 224 6 758 -10 278 -3 520 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -2 428 -2 428 -33 -33 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (1) 11 579 -16 048 -4 469 9 923 -14 875 -4 952 Total des produits et charges des autres activités 14 428 -16 145 -1 717 12 663 -15 007 -2 344 (1) Un produit de 2,41M€ comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités » 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 25 473 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 288 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 24 185 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 4 073 milliers d’euros dont 3 462 milliers d’euros comptabilisés en charge et 611 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 478 milliers d’euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel (2) -131 134 -127 523 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -9 963 -10 884 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -67 770 -70 022 Autres frais administratifs -81 449 -83 349 Total des charges générales d’exploitation -212 583 -210 872 Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3 462 milliers d’euros (contre 2 865 milliers d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 286 milliers d’euros (contre 283 milliers d’euros en 2020). (1) L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Pour l’exercice 2020, sa mise en œuvre aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 2 M€ sur la ligne « Charges de personnel » au 31/12/2020 ; La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Pour rappel en 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -343 -330 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -343 -330 2.5 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisses, Banques Centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 76 686 74 725 Banques centrales 6 6 240 Total caisse, banques centrales 76 692 80 965 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrit en note 2.5.1. — Date d’enregistrement des titres  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fin de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 16 105 16 105 4 983 4 983 Titres de dettes 16 105 16 105 4 983 4 983 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 29 685 29 685 29 783 29 783 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 29 685 29 685 29 783 29 783 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 3 732 /// /// 3 732 3 364 /// /// 3 364 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 3 732 45 790 49 522 3 364 34 766 38 130 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (non applicable au groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 3 770 /// 3 770 3 309 /// 3 309 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 3 770 3 770 3 309 3 309 Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 244 516 2 584 2 625 221 800 2 117 2 049 Instruments sur actions Instruments de change 163 515 1 148 1 129 192 001 1 247 1 227 Autres instruments Opérations fermes 408 031 3 732 3 754 413 801 3 364 3 276 Instruments de taux 1 931 16 2 774 33 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 1 931 16 2 774 33 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 409 962 3 732 3 770 416 575 3 364 3 309 Dont marchés organisés 409 962 3 732 3 770 416 575 3 364 3 309 Dont opérations de gré à gré 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libelle en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Principales stratégies de couverture . — Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : Les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : Un passif à taux fixe Les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : La couverture de passif à taux variable La couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette La macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : L’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor La valeur temps des couvertures optionnelles La surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) Les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Crédit Value adjustment et Débit Value adjustment) Des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 675 926 3 775 48 482 655 893 18 947 64 559 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 675 926 3 775 48 482 655 893 18 947 64 559 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 675 926 3 775 48 482 655 893 18 947 64 559 Instruments de taux 540 000 1 383 4 024 640 000 11 742 Instruments sur actions Instruments de change 96 497 2 031 203 168 462 Autres instruments Opérations fermes 636 497 3 414 4 024 843 168 462 11 742 Instruments de taux 3 861 22 20 340 155 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 3 861 22 20 340 155 Couverture de flux de trésorerie 640 358 3 414 4 046 863 508 462 11 897 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérives de couverture 1 316 284 7 189 52 528 1 519 401 19 409 76 456 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 192 409 890 378 137 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 103 861 440 000 Instruments de couverture de juste valeur 88 548 450 378 137 000 Couverture du risque de change 96 497 Instruments de couverture de flux de trésorerie 96 497 Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 192 409 986 875 137 000 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 326 392 38 641 287 751 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 326 392 38 641 287 751 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 254 826 -1 288 256 114 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 254 826 -1 288 256 114 Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 142 100 97 142 003 Dettes envers les établissements de crédit 142 100 97 142 003 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 439 118 37 256 401 862 (*) Intérêts courus exclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé) L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 364 487 54 342 310 145 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 364 487 54 342 310 145 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 346 000 18 455 327 545 Dettes envers les établissements de crédit 346 000 18 455 327 545 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 18 487 35 887 -17 400 — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Dont autres éléments de Juste valeur (valeur temps/primes, etc.) Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -2 663 -2 158 -2 2 158 Couverture de risque de change 2 031 2 030 -2 030 Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -632 -128 -2 128 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Dont autres éléments de Juste valeur (valeur temps/primes, etc. ) Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -11 897 -10 895 -365 10 895 Couverture de risque de change 462 460 Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -11 435 -10 895 95 10 895 — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -10 895 10 767 -128 Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -10 895 10 767 -128 Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -9 947 -948 -10 895 Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -9 947 -948 -10 895 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 447 778 433 462 Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres (1) 940 732 666 721 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 388 510 1 100 183 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -3 287 -4 036 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) (2) 98 108 -41 669 Instruments de dettes 9 949 12 686 Instruments de capitaux propres 98 098 -41 682 (1) Le détail est donné dans la note 5.6 (2) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 763 999 25 483 594 962 31 676 Actions et autres titres de capitaux propres 176 733 2 078 71 759 1 297 Total 940 732 27 561 666 721 32 973 Au 31 décembre 2021, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les titres BPCE. Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » concerne des cessions s’élève à 2.8 millions d’euros au 31 décembre 2021. 5.5 . Actifs au cout amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mise en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25% du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90% selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2% du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d’intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti . — Au 31 décembre 2021, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas de titres au coût amorti. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 2 171 354 1 494 154 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 3 214 793 2 179 861 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit Dépôts de garantie versés 57 837 63 918 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -25 -42 Total 5 443 959 3 737 891 (1)Les fonds du Livret A, du LDD et du L EP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 196 951 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 079 591 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4 147 371 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (2 536 242 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.5.3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 173 661 174 508 Autres concours à la clientèle 16 523 997 15 187 833 Prêts à la clientèle financière Crédits de trésorerie (1) 1 765 387 1 769 518 Crédits à l'équipement 4 399 468 4 217 233 Crédits au logement (3) 10 268 507 9 036 653 Crédits à l'exportation 199 217 Opérations de pension Opérations de location-financement Prêts subordonnés (2) Autres crédits 90 436 164 212 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 795 2 601 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 16 700 453 15 364 942 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -312 797 -292 383 Total 16 387 656 15 072 559 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 709.5 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 837.7 millions d’euros au 31 décembre 2020. (2) Au 31 décembre 2021, 0 millions d’euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. (3) La variation des crédits au logement est liée à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. Les encours de financements verts sont détaillés au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. — Changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro (PTZ) : Au 30 juin 2021, BPCE a modifié la présentation au bilan des prêts à taux zéro afin de mieux refléter la valeur de l’exposition. Le reclassement lié à cette modification de présentation entraine une diminution à l’actif du montant des crédits au logement présentés au sein des « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » en contrepartie du compte de produits constatés d’avance (PCA), auparavant comptabilisé au passif et qui désormais vient en diminution de la valeur nominale du prêt. Au 31 décembre 2021 : A l’actif, le montant des prêts à taux zéro en prêts et créances sur la clientèle au coût amorti est de - 31.2 millions d’euros au 31 décembre 2021 au titre du reclassement contre 0 euros au 31 décembre 2020 ; Au passif, le montant des prêts à taux zéro lié au crédit d’impôt comptabilisé en produits constatés d’avance est de 0 euros au 31 décembre 2021 contre 31.8 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le tableau suivant résume les effets de ce changement de présentation sur les différents postes concernés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Avant modification Modification Après modification Avant modification Modification Après modification Actif Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti -31 242 -31 242 0 Passif Produits constatés d’avance 31 242 -31 242 31 836 31 836 5.6 . Reclassements d’actifs financiers . — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices. 5.7 . Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 1 275 1 647 Charges constatées d'avance 5 070 4 772 Produits à recevoir 19 236 22 527 Autres comptes de régularisation 25 203 26 400 Comptes de régularisation - actif 50 784 55 346 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 40 659 36 663 Actifs divers 40 659 36 663 Total des comptes de régularisation et actifs divers 91 443 92 009 5.8 . Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées . Principes comptables . En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas d’actifs non courants destinés à être cédés au 31 décembre 2021. 5.9 . Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 2 /// 2 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 3 093 -1 269 1 824 2 341 -1 201 1 140 Total des immeubles de placement 3 095 -1 269 1 826 2 341 -1 201 1 140 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 826 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (1 140 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.10 . Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30-60 ans Ravalements 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 231 070 -135 581 95 489 224 193 -135 447 88 746 Biens immobiliers 74 758 -31 173 43 585 69 243 -29 108 40 135 Biens mobiliers 156 312 -104 408 51 904 154 950 -106 339 48 611 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location 24 281 -11 310 12 971 18 568 -8 962 9 606 Portant sur des biens immobiliers 24 281 -11 310 12 971 18 568 -8 962 9 606 Dont contractés sur la période Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 255 351 -146 891 108 460 242 761 -144 409 98 352 Immobilisations incorporelles 1 595 -1 211 384 1 226 -1 134 92 Droit au bail 5 5 5 5 Logiciels 1 590 -1 211 379 1 221 -1 134 87 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 1 595 -1 211 384 1 226 -1 134 92 5.11 Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Emprunts obligataires 122 639 86 544 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 95 532 92 100 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées Dettes non préférées Total 218 171 178 644 Dettes rattachées 313 672 Total des dettes représentées par un titre 218 484 179 316 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. » La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. . 5.12 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 10 313 12 413 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 10 313 12 413 Emprunts et comptes à terme 5 869 417 4 384 429 Opérations de pension 89 912 89 912 Dettes rattachées -7 106 2 253 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 952 223 4 476 594 Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5 962 536 4 489 007 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 048 142 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (3 695 615 milliers d’euros au 31 décembre 2020). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central . 5.12.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 7 083 370 6 465 432 Livret A 1 236 128 1 098 886 Plans et comptes épargne-logement 1 666 877 1 650 661 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 579 389 2 391 988 Dettes rattachées Comptes d’épargne à régime spécial 5 482 394 5 141 535 Comptes et emprunts à vue 12 356 18 274 Comptes et emprunts à terme 2 450 270 1 750 966 Dettes rattachées 13 702 12 461 Autres comptes de la clientèle 2 476 328 1 781 701 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus 2 004 Total des dettes envers la clientèle 15 044 096 13 388 668 Le détail des livrets d’épargne verts est présenté au chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ». La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13 . Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 15 717 13 929 Produits constatés d'avance (1) 10 004 40 412 Charges à payer 23 305 17 930 Autres comptes de régularisation créditeurs 31 351 100 925 Comptes de régularisation - passif 80 377 173 196 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 13 012 2 641 Créditeurs divers 58 892 49 788 Passifs locatifs 12 472 9 088 Passifs divers 84 376 61 517 Total des comptes de régularisation et passifs divers 164 753 234 713 (1) La variation des crédits au logement est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. 5.14 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux (2) 49 161 1 136 -2 621 -11 212 36 464 Provisions pour restructurations Risques légaux et fiscaux 4 313 2 411 -295 6 429 Engagements de prêts et garanties (3) 14 686 3 275 -3 122 14 839 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 775 1 207 13 982 Autres provisions d'exploitation 522 551 -81 992 Total des provisions 81 457 8 580 -6 119 -11 212 72 706 (1) Les autres mouvements comprennent l’écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (11 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2021 a pour effet une baisse des provisions de 2 M€ en contrepartie des réserves consolidées. (3) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018. 5.14.1 . Encours collectés au titre de l’épargne logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 60 888 93 530 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 951 187 885 302 Ancienneté de plus de 10 ans 480 866 496 047 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 492 941 1 474 879 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 147 752 144 795 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 640 693 1 619 674 5.14.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 291 443 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 1 532 2 374 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 1 823 2 817 5.14.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 811 1 377 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 649 3 152 Ancienneté de plus de 10 ans 7 794 7 133 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 254 11 662 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 739 1 129 Provisions constituées au titre des crédits PEL Provisions constituées au titre des crédits CEL -11 -16 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -11 -16 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 13 982 12 775 5.15 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 445 8 659 Dettes subordonnées et assimilés 8 445 8 659 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Dettes subordonnées au coût amorti 8 445 8 659 Total des dettes subordonnées 8 445 8 659 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10 Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel les dépôts de garantie des SCM. Nous n’avons pas de dettes subordonnées et supersubordonnées à durée indéterminée — Evolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 659 1 388 -1 602 8 445 Dettes subordonnées au coût amorti 8 659 1 388 -1 602 8 445 Dettes subordonnées et assimilés 8 659 1 388 -1 602 8 445 5.16 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. — Parts sociales  : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2021 : 682 302 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (668 033 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.17 . Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres . Principes comptables : Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 9 199 -2 412 6 787 -881 187 -694 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 139 780 -4 798 134 982 -135 137 4 971 -130 166 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat 148 979 -7 210 141 769 -136 018 5 158 -130 860 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -2 737 890 -1 847 -2 422 1 815 -607 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 10 767 -2 780 7 987 -948 118 -830 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 8 030 -1 890 6 140 -3 370 1 933 -1 437 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 157 009 -9 100 147 909 -139 388 7 091 -132 297 Part du groupe 157 009 -9 100 147 909 -139 388 7 091 -132 297 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.18.1 . Actifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 10 921 10 921 22 773 22 773 Opérations de pension Autres instruments financiers Actifs financiers à la juste valeur 10 921 10 921 22 773 22 773 Opérations de pension Autres instruments financiers Prêts et créances Autres actifs Total 10 921 10 921 22 773 22 773 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 10 921 6 535 4 386 22 773 21 955 818 Opérations de pension Autres actifs Total 10 921 6 535 4 386 22 773 21 955 818 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.18.2 . Passifs financiers  : — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 56 298 56 298 79 765 79 765 Opérations de pension Autres Passifs financiers à la juste valeur 56 298 56 298 79 765 79 765 Opérations de pension 89 839 89 839 89 846 89 846 Autres instruments financiers Dettes Autres passifs Total 146 137 146 137 169 611 169 611 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’un compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 56 298 6 535 46 504 3 259 79 765 21 955 56 837 973 Opérations de pension 89 839 80 343 9 496 89 846 84 474 5 372 Autres passifs Total 146 137 86 878 56 000 3 259 169 611 106 429 62 209 973 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.19 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : Les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; Des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.19.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 229 836 80 343 310 179 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes Autres Actifs financiers au coût amorti 4 573 500 1 580 175 6 153 675 Total des actifs financiers donnés en garantie 229 836 80 343 4 573 500 1 580 175 6 463 854 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 229 836 80 343 3 434 630 1 580 175 5 324 984 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 89 839 milliers d'euros au 31 décembre 2021 (89 978 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des actifs donnés en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 118 146 milliers d’euros au 31 décembre 2021 (81 444 milliers d’euros au 31 décembre 2020) et le montant du passif associé s’élève à 81 844 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 252 084 84 474 336 558 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes Autres Actifs financiers au coût amorti 3 930 992 1 573 866 5 504 858 Total des actifs financiers donnés en garantie 252 084 84 474 3 930 992 1 573 866 5 841 416 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 252 084 84 474 2 867 884 1 573 866 4 778 308 5.19.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mise en pension et prêts de titres  : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créance  : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la Banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 13). Au 31 décembre 2021, 1 423 186 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.19.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 587 382 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 578 805 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 1 067 849 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 983 138 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 2 847 248 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 2 289 079 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 71 021 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 79 970 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.20 . Instruments financiers soumis a la reforme des indices de référence. Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’Euribor et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Adminstration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les tenors 1 semaine et 2 mois qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP (tenors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés les taux sans risque. Ces indices seront publiés par l’ICE Benchmark Administration à compter du 04/01/2022 ; Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements prévoyant comme taux de remplacement légal : pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €ster (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de références alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les tenors. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor, la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active avec les clients de la banque A ce titre : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Suppl é ment 70 aux 2006 ISDA Definitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explicitement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol, auquel Natixis SA et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée sur 2020 concernant la rémunération des dérivés collatéralisés en 2020. Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients et contreparties afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Après le 31 décembre 2021, pour un nombre très limité de contrats, dans l’attente d’une transition vers les RFRs, le LIBOR synthétique YEN ou GBP sera appliqué ; S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales indexées sur le LIBOR, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont majoritairement exposées en LIBOR CHF, avec des prêts habitat à des particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. La remédiation de ces opérations est majoritairement automatique, après information de nos clients, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne. Des opérations internationales essentiellement en LIBOR USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock des Banques Populaires et Caisses d’Epargne à date. Ces opérations ont été remédiées au 3ème quadrimestre 2021. Enfin, la clientèle du Marché du Secteur Public a souscrit auprès des Caisses d’Epargne des prêts avec une composante LIBOR CHF qui ont été remédiés en 2021 ; ceux avec une composante LIBOR USD seront remédiés ultérieurement, les tenors disparaissant en juin 2023. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité ». La matérialité, au 31 décembre 2021, des expositions aux LIBORs, est à mettre en lien avec l’existence, à cette date, d’opérations dont la période d’intérêt utilise un dernier fixing référencé au LIBOR, combinée, pour les dérivés, à l’application des fallbacks , au 3 janvier 2022. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des indices réformés – notamment du LIBOR USD après le 1 er janvier 2022 – hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été implémentés ; Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . L’application de cet ajustement (ou « crédit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFRs ; Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérées. Indice (En milliers d’ E uros ) Total actif financiers hors dérivés Total passifs financiers hors dérivés Dérivés EONIA EURIBOR 130.856 LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JYP LIBOR CHF Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 810 876 1 597 164 Ouvertures de crédit confirmées 1 788 988 1 568 205 Autres engagements 21 888 28 959 Total des engagements de financement donnes 1 810 876 1 597 164 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 6.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 29 041 19 433 D'ordre de la clientèle 439 451 401 533 Total des engagements de garantie donnes 468 492 420 966 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 794 611 873 219 De la clientèle 8 071 007 6 963 978 Total des engagements de garantie reçus 8 865 618 7 837 197 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Exposition aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1 . Risque de crédit . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -51 366 -59 347 Récupérations sur créances amorties 1 301 739 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -4 339 -4 186 Total coût du risque de crédit -54 404 -62 794 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires -5 -3 Opérations avec la clientèle -55 120 -61 564 Autres actifs financiers 721 -1 227 Total coût du risque de crédit -54 404 -62 794 7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1)  : Il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2)  : Les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; Les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables Les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc . — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements en présence de difficultés financières si les critères du déclassement en défaut ne sont pas remplis ; La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date >μ× PD à l'octroi + Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier réseau Banque Populaire 1 4,2% Professionnel réseau Banque Populaire 1 7,0% PME 2 0,5% Secteur public 2 0,5% Logement social 2 0,5% Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays ; Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements de groupe (dit « modèle central ») un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif balois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60% du choc de la crise sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directives de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard ; Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 13 M€ sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. A ce titre, un ajustement post-modèle de 6 M€ a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer le scénario central à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions calculées localement ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 39 millions d’euros en augmentation de 13 M€ par rapport à l’année dernière. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, et de l’automobile. Dans ce contexte, le Groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L’approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le Groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le Groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du Groupe. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève à 104,3 millions d’euros et se répartit de la manière suivante  : En millions d’euros 31/12/2021 Modèle central 65,2 Ajustements post-modèle 6,0 Compléments au modèle central 39,0 Total Pertes de crédit attendues S1/S2 110,2 — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 0,4 millions d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un arriéré depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie, ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred crédit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected crédit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3 . Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . — A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.3.1 . Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) (1) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) (1) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 433 485 -701 4 013 -3 335 437 498 -4 036 Production et acquisition 56 609 -48 56 609 -48 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -25 953 5 -25 953 5 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) -17 076 586 -13 205 -17 090 791 Solde au 31/12/2021 447 065 -158 4 000 -3 130 451 065 -3 288 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 7.1.3.2 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 196 951 milliers d’euros au 31 décembre 2021, contre 1 079 591 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) (1) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) (1) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 3 737 837 -35 96 -7 3 737 933 -42 Production et acquisition 1 959 862 1 959 862 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 038 418 -1 038 418 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 16 -16 Transferts vers S1 16 -16 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Autres mouvements (1) 784 481 10 125 7 784 606 17 Solde au 31/12/2021 5 443 778 -25 205 5 443 983 -25 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5 et les actifs d’Oney Bank dépréciés dès leur origination). 7.1.3.3 . Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 13 844 554 -22 088 1 064 951 -65 050 432 041 -203 183 1 855 21 541 -2 063 15 364 942 -292 384 Production et acquisition 2 438 417 -10 356 3 800 -175 28 533 2 470 750 -10 531 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 103 587 91 -68 142 98 -78 113 1 979 -39 -1 493 126 -1 251 374 2 294 Réduction de valeur (passage en pertes) -32 887 28 548 -32 887 28 548 Transferts d'actifs financiers -821 858 53 301 691 303 -40 478 130 554 -31 894 -50 18 50 -32 -1 -19 085 Transferts vers S1 205 368 -594 -190 780 2 805 -14 588 498 2 709 Transferts vers S2 -924 987 37 630 942 866 -54 413 -17 880 1 514 330 -2 -330 17 -1 -15 254 Transferts vers S3 -102 239 16 265 -60 783 11 130 163 022 -33 907 -380 20 380 -49 0 -6 540 Autres mouvements (1) 156 994 -46 102 -37 126 28 378 30 165 -3 297 -147 -26 -863 -593 149 025 -21 639 Solde au 31/12/2021 14 514 521 -25 154 1 654 786 -77 226 481 760 -207 847 1 620 -8 47 768 -2 562 16 700 455 -312 797 7.1.3.4 . Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) (1) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) (1) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 1 476 416 3 432 97 777 1 913 22 971 8 282 1 597 164 13 627 Production et acquisition 968 259 2 708 224 1 968 483 2 709 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -429 680 -106 -14 601 -1 -444 281 -107 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -99 501 -908 93 786 1 399 5 715 -15 476 Transferts vers S1 14 720 32 -13 673 -51 -1 047 -9 -28 Transferts vers S2 -110 849 -940 111 322 1 450 -473 -6 504 Transferts vers S3 -3 372 -3 863 7 235 Autres mouvements (1) -315 748 -2 269 14 924 342 -9 666 -1 053 0 0 0 0 -310 490 -2 980 Solde au 31/12/2021 1 599 746 2 857 192 110 3 654 19 020 7 214 1 810 876 13 725 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5). 7.1.3.5 . Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) (1) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) (1) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 395 181 667 7 495 392 18 390 421 066 1 059 Production et acquisition 156 455 199 156 455 199 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -73 021 -11 -2 821 -6 522 -82 364 -11 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -64 652 -439 61 334 497 3 318 -8 50 Transferts vers S1 4 109 9 -3 295 -14 -814 -5 Transferts vers S2 -65 145 -448 65 747 511 -602 -8 55 Transferts vers S3 -3 616 -1 118 4 734 Autres mouvements (1) -39 631 46 12 389 -237 577 8 0 0 0 0 -26 665 -183 Solde au 31/12/2021 374 332 462 78 397 652 15 763 468 492 1 114 (1) Dont amortissement des créances, variation des paramètres de risque de crédit, variation de change et variations liées aux mouvements de périmètre (y compris IFRS 5). 7.1.4 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 529 527 -210 407 319 120 314 456 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables -2 260 -3 130 870 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 19 020 -7 214 11 806 Engagements de garantie 15 763 15 763 Total des instruments financiers dépréciés (s3) (1) 562 050 -220 751 347 559 314 456 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination /acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.6 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS9  : (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 16 105 Prêts 29 685 Dérivés de transaction 3 732 Total 49 522 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.7 . Mécanismes de réduction du risque de crédits : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas d’actifs obtenus par prise de possession de garantie. 7.1.8 Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9 Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10 . Encours restructurés  : — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 181 965 181 965 128 444 128 444 Encours restructurés sains 238 010 238 010 123 370 123 370 Total des encours restructur é s 419 975 419 975 251 814 251 814 Dépréciations -44 026 -44 026 -41 714 -41 714 Garanties reçues 328 993 328 993 197 533 197 533 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 403 643 403 643 240 282 240 282 Réaménagement : refinancement 16 332 16 332 11 532 11 532 Total des encours restructur é s 419 975 419 975 251 814 251 814 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 417 135 417 135 251 147 251 147 Autres pays 2 840 2 840 667 667 Total des encours restructur é s 419 975 419 975 251 814 251 814 7.1.1 1 . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 412 074 13 094 17 864 2 821 2 008 1 360 1 845 -416 -20 -36 -6 -25 -2 785 Stage - S1 412 074 13 094 17 864 2 821 2 008 1 360 -416 -20 -36 -6 -25 Stage - S2 Stage - S3 1 845 -2 785 Titres au coût amorti - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 5 435 411 1 475 1 145 3 050 2 902 -1 -1 -1 -2 -20 Stage - S1 5 435 411 1 475 1 145 3 050 2 695 -1 -1 -1 -2 -20 Stage - S2 208 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 4 618 111 154 396 3 394 394 1 575 058 3 733 336 2 099 276 655 580 470 303 -996 -75 -2 639 -2 173 -16 685 -46 229 -48 833 -195 166 Stage - S1 4 607 321 154 396 3 299 347 1 522 066 3 431 955 1 416 884 139 654 -937 -75 -1 711 -1 690 -8 219 -11 136 -2 957 Stage - S2 10 546 95 047 52 963 301 317 682 228 515 833 -58 -929 -475 -8 462 -34 996 -45 834 Stage - S3 244 29 63 165 93 470 303 -9 -4 -97 -42 -195 166 Engagements de financement donnés - VB 399 330 76 396 256 978 205 455 434 922 315 781 102 798 19 215 45 48 126 200 861 1 887 3 344 7 214 Stage - S1 399 146 76 396 245 663 193 304 391 853 251 893 39 331 45 48 118 193 647 1 189 618 Stage - S2 185 11 316 12 151 43 070 63 889 63 467 8 7 214 698 2 726 Stage - S3 19 215 7 214 Engagements de garantie donnés - VB 35 913 9 825 119 672 30 442 124 858 111 742 20 154 15 887 9 8 47 12 169 541 328 Stage - S1 35 484 9 825 111 951 29 331 105 457 74 834 6 712 9 8 39 10 122 224 50 Stage - S2 429 7 721 1 111 19 401 36 908 13 442 8 2 47 317 278 Stage - S3 15 887 Total 10 900 839 253 711 3 790 383 1 814 921 4 298 174 2 531 062 778 532 507 249 -1 358 -39 -2 503 -1 969 -15 683 -43 821 -45 161 -190 737 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle); soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 76 692 76 692 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actis financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 164 30 205 242 302 122 402 940 732 1 342 805 Instruments dérivés de couverture Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 3 454 311 134 030 10 175 10 419 1 835 024 5 443 959 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 583 965 353 770 1 449 803 5 615 273 8 182 909 201 936 16 387 656 Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéancé 4 122 132 487 800 1 490 183 5 867 994 10 140 335 1 142 668 23 251 112 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 20 390 39 589 19 136 18 016 121 353 218 484 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 107 600 348 509 757 693 2 139 263 2 608 920 5 961 985 Dettes envers la clientèle 12 003 726 331 928 447 098 1 923 680 337 664 15 044 096 Dettes subordonnées 75 149 712 4 092 3 417 8 445 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéancé 12 131 791 720 175 1 224 639 4 085 051 3 071 354 21 233 010 Passifs locatifs par échéancé 6 809 2 455 9 264 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 229 585 61 490 244 076 44 774 211 932 19 019 1 810 876 Total engagements de financement donnes 1 229 585 61 490 244 076 44 774 211 932 19 019 1 810 876 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 304 28 737 29 041 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 4 337 14 993 36 939 198 732 168 689 15 761 439 451 Total engagements de garantie donnes 4 337 14 993 36 939 199 036 197 426 15 761 468 492 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » du Rapport annuel. 8.2 . Engagements sociaux  : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -73 032 -72 264 Charges des régimes cotisations définies -12 763 -12 243 Charges des régimes à prestations définies (1) 2 109 595 Autres charges sociales et fiscales -34 476 -32 974 Intéressement et participation -12 972 -10 637 Total des charges de personnel -131 134 -127 523 (1) La décision IFRIS relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel mise en œuvre sur 2021 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 2 M€ sur les charges des régimes à prestations définies présentées pour l’exercice 2020. Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CAR-BP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (2) 45 410 19 240 12 719 77 369 87 327 Juste valeur des actifs du régime -31 444 -18 192 -49 636 -46 273 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan (2) 13 966 1 048 12 719 27 733 41 054 Engagements sociaux passifs (2) 13 966 1 048 12 719 27 733 41 054 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 M € en contrepartie des réserves consolidées. La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 49 487 23 958 13 882 87 327 86 446 Coût des services rendus 1 442 998 2 440 2 291 Coût des services passés Coût financier 179 102 46 327 539 Prestations versées -1 969 -1 060 -704 -3 733 -3 788 Autres éléments enregistrés en résultat 144 -1 505 -1 361 273 Variations comptabilisées en résultat -2 327 -685 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -61 -61 -38 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -2 332 -2 482 -4 814 2 577 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 44 -790 -746 -967 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -5 621 1 572 Ecarts de conversion Autres variations (1) 1 -2 013 2 -2 010 -6 Dette actuarielle en fin de période 45 410 19 240 12 719 77 369 87 327 La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 M€ avant impôts en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres ». Sur 2020, l’application de cette décision aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -1.8 M€ de dette actuarielle au 01/01/2020, de -0.2 M€ au titre des écarts de réévaluation. — Variation des actifs de couverture (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 28 424 17 849 46 273 45 676 Produit financier 104 81 185 292 Cotisations reçues 74 74 94 Prestations versées -440 -36 -476 -475 Autres Variations comptabilisées en résultat -217 -89 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 3 355 225 3 580 690 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 3 580 690 Ecarts de conversion Autres 1 -1 -4 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 31 444 18 192 49 636 46 273 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de -535 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Couts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge actuarielle des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages à long terme Coût des services -1 442 -998 -2 440 2 291 Coût financier net -75 -21 -46 -142 247 Autres (dont plafonnement par résultat) -144 1 505 1 361 273 Charge de l'exercice -75 -1 607 461 -1 221 2 811 Prestations versées 1 529 1 024 704 3 257 -3 313 Cotisations reçues 74 74 -94 Variation de provisions suite a des versements 1 529 1 098 704 3 331 -3 407 Total 1 454 -509 1 165 2 110 -596 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 11 609 -528 11 081 10 200 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -5 643 -3 558 -9 201 882 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 5 966 -4 086 1 880 11 081 8.2.4 . Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : En % et milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,30% 39 584 -6,68% 42 918 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,02% 45 212 7,48% 49 428 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,41% 44 952 6,79% 49 114 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,46% 39 941 -5,64% 43 395 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 9 928 9 893 N+6 à N+10 9 303 9 317 N+11 à N+15 8 289 8 370 N+16 à N+20 6 947 7 080 > N+20 13 094 13 907 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,77% 2 638 2,70% 727 Actions 42,67% 12 837 42,20% 11 370 Obligations 40,91% 12 307 55,10% 14 847 Immobilier Dérivés Fonds de placement 7,65% 2 301 Total 100,00% 30 084 100,00% 26 944 Note 9 . – Activités d’assurance . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas directement d’activités d’assurance. Note 10 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le Groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) » Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisant. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : Les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; Les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple  : Les taux d’intérêts et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, Les volatilités implicites ; Les « spreads » de crédit. Les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : Les swaps de taux standards ou CMS ; Les accords de taux futurs (FRA) ; Les swaptions standards ; Les caps et floors standards ; Les achats et ventes à terme de devises liquides ; Les swaps et options de change sur devises liquides ; Les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : Le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; Le paramètre est alimenté périodiquement ; Le paramètre est représentatif de transactions récentes ; Les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : Les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; Les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; Les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 » ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : Les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE notamment ; Certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d’illiquidité, en cas de liquidation …) et qu’il n’existe pas de prix pour étayer cette valeur ; Les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; Des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; Les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur réévaluée IFRS s’élève à 699 766 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (titres). — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 276 2 456 3 732 Dérivés de taux 128 2 456 2 584 Dérivés actions Dérivés de change 1 148 1 148 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 276 2 456 3 732 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 45 790 45 790 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 685 29 685 Titres de dettes 16 105 16 105 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 45 790 45 790 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 410 131 19 243 18 404 447 778 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 410 131 19 243 18 404 447 778 Instruments de capitaux propres 12 649 928 083 940 732 Actions et autres titres de capitaux propres 12 649 928 083 940 732 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 410 131 31 892 946 487 1 388 510 Dérivés de taux 5 158 5 158 Dérivés actions Dérivés de change 2 031 2 031 Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 7 189 7 189 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés - Dérivés de taux - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 129 2 641 3 770 Dérivés de taux 2 641 2 641 Dérivés actions Dérivés de change 1 129 1 129 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 129 2 641 3 770 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 52 506 22 52 528 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 52 506 22 52 528 (1) Hors couverture économique — Au 31/12/2020  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 465 899 3 364 Dérivés de taux 1 218 899 2 117 Dérivés actions Dérivés de change 1 247 1 247 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 465 899 3 364 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 766 34 766 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 783 29 783 Titres de dettes 4 983 4 983 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 766 34 766 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 374 166 40 892 18 404 433 462 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 374 166 40 892 18 404 433 462 Instruments de capitaux propres 417 9 526 656 778 666 721 Actions et autres titres de capitaux propres 417 9 526 656 778 666 721 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 374 583 50 418 675 182 1 100 183 Dérivés de taux 18 947 18 947 Dérivés actions Dérivés de change 462 462 Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 19 409 19 409 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 1 002 1 002 - Dérivés de taux 1 002 1 002 - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 1 002 1 002 Instruments dérivés 1 227 1 080 2 307 Dérivés de taux 1 080 1 080 Dérivés actions Dérivés de change 1 227 1 227 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 227 1 080 2 307 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 76 301 155 76 456 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 76 301 155 76 456 10.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31/12/2021  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Dérivés de taux 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 899 1 274 1 447 -541 -623 2 456 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 766 42 -26 11 526 -518 45 790 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 783 -98 29 685 Titres de dettes 4 983 42 -26 11 526 -420 16 105 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 766 42 -26 11 526 -518 45 790 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 404 900 -900 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 404 900 -900 18 404 Instruments de capitaux propres 656 778 29 282 139 737 133 104 -29 410 -1 408 928 083 Actions et autres titres de capitaux propres 656 778 29 282 139 737 133 104 -29 410 -1 408 928 083 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 675 182 30 182 139 737 133 104 -30 310 -1 408 946 487 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dérivés de taux 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 080 827 1 357 -623 2 641 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 155 85 -133 -85 22 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 155 85 -133 -85 22 (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. — Au 31/12/2020  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés 418 434 -322 369 899 Dérivés de taux 418 434 -322 369 899 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 418 434 -322 369 899 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 165 4 882 -285 34 766 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 755 28 29 783 Titres de dettes 4 410 4 854 -285 4 983 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 165 4 882 -285 34 766 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 403 903 -902 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 403 903 -902 18 404 Instruments de capitaux propres 754 067 33 473 768 -135 280 13 074 -33 688 24 364 656 778 Actions et autres titres de capitaux propres 754 067 33 473 768 -135 280 13 074 -33 688 24 364 656 778 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 772 470 34 376 768 -135 280 13 074 -34 590 24 364 675 182 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 365 -365 Dérivés de taux 365 -365 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)) 365 -365 Instruments dérivés 236 429 415 1 080 Dérivés de taux 236 429 415 1 080 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 236 429 415 1 080 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux -440 -206 440 -96 457 155 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture -440 -206 440 -96 457 155 (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2021, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : l’ensemble de nos titres de participations (hors GUILLIN) ainsi que nos titres Naxicap. Au cours de l’exercice, 32 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, impactant intégralement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, 139 737 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 10.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a effectué aucun transfert de niveaux. 10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveaux 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan. 10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 22 162 227 4 278 187 17 884 040 19 147 278 2 791 535 16 355 743 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 454 593 4 135 801 1 318 792 3 741 823 2 653 563 1 088 260 Prêts et créances sur la clientèle 16 707 634 142 386 16 565 248 15 405 455 137 972 15 267 483 Titres de dettes Autres Passifs financiers au cout amorti 21 269 514 11 867 798 9 401 716 18 169 148 9 625 289 8 543 859 Dettes envers les établissements de crédit 5 953 186 4 566 777 1 386 409 4 533 188 2 978 773 1 554 415 Dettes envers la clientèle 15 088 913 7 083 370 8 005 543 13 446 217 6 465 432 6 980 785 Dettes représentées par un titre 218 970 217 651 1 319 181 084 181 084 Dettes subordonnées 8 445 8 445 8 659 8 659 Note 11 . – Impôts . 11.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré) ; d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du Groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devraient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation de l’IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1 er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure précision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est-à-dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le Groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le Groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courants ». — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -34 958 -32 566 Impôts différés 7 220 10 252 Impôts sur le résultat -27 738 -22 314 (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net (part du groupe) 86 029 72 111 Variations de valeur des écarts d'acquisition Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -27 738 -22 314 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition 113 767 94 425 Effet des différences permanentes -21 763 -28 086 Résultat fiscal consolidé (A) 92 004 66 340 Taux d'imposition de droit commun français (B) 28,41% 32,02% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -26 138 -21 242 Effet de la variation des impôts différés non constatés Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés -2 545 -3 512 Impôts à taux réduit et activités exonérées 10 -3 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 346 2 465 Autres éléments 589 -22 Charge (produit) d'impôts comptabilisée -27 738 -22 314 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 24,38% 23,63% Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». 11.2 . Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM Financements d’actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 6 274 9 651 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 612 3 342 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 37 901 31 154 Autres provisions non déductibles Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 33 2 814 Autres sources de différences temporelles 10 856 14 169 Impôts différés liés aux décalages temporels 58 676 61 130 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 58 676 61 130 Comptabilisés A l'actif du bilan 59 178 61 636 Au passif du bilan -502 -506 Au 31 décembre 2021, les différences temporelles déductibles, pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pour lesquels aucun actif d’impôt différé n’a été comptabilisé au bilan s’élèvent à 0 millions d’euros Note 12 . – Autres informations . 12.1 . Information sectorielle . Information sectorielle — Information sectorielle  : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE. — Information par secteur opérationnel  : Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. — Information sectorielle par zone géographique  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 12.2 . Informations sur les opérations de location financement et de location simple . 12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise d’opération en qualité de bailleur. 12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et en l’absence d’information ad-hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location-preneur  : En milliers d’euros Exercice 2021 Exercice 2020 Charges d'intérêt sur passifs locatifs -38 -39 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 864 -2 591 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -2 902 -2 630 — Echéancier des passifs locatifs  : En milliers d’euros 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 362,00 1 300,00 6 809,00 2 455,00 11 926,00 12.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 8 238 2 566 010 Autres actifs financiers 824 911 55 766 566 675 46 813 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 833 149 55 766 3 132 685 46 813 Dettes 4 513 129 2 977 446 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 4 513 129 2 977 446 Intérêts, produits et charges assimilés 11 299 69 4 739 Commissions -6 639 -5 805 Résultat net sur opérations financières 26 954 579 32 959 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 31 614 648 31 893 Engagements donnés 6 241 5 882 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 6 241 5 882 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - « Périmètre de consolidation ». 12.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les organes de direction et d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Avantages à court terme 784 801 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 784 801 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élèvent à 784 milliers d’euros au titre de 2021 (contre 801 milliers d’euros au titre de 2020). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail  : Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans la partie "Gouvernement d’entreprise" du Rapport annuel. 12.4 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 12.4.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 12.5 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 12.5 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 50 705 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 50 705 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 50 705 Taille des entités structurées 1 290 540 — Au 31 décembre 2020 : (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 011 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 41 011 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 41 011 Taille des entités structurées 1 011 738 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidées dans lesquelles il détient des intérêts. 12.6 . Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) Cabinet Mazars Price waterhousecoopers Autres Total Exercice 2021 Exercice 2020 Exercice 2021 Exercice 2020 Exercice 2021 Exercice 2020 Exercice 2021 Exercice 2020 Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Mission de certification 95 108 96 106 25 25 216 239 - Emetteur 95 108 96 106 191 214 - Filiales intégrées globalement 25 25 25 25 Services autres que la certification des comptes 18 19 11 5 1 1 30 25 - Emetteur 18 19 11 5 29 24 - Filiales intégrées globalement 1 1 1 1 Total 113 127 107 111 26 26 246 264 Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1 . Opération de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2021, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1.6 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1.5 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la quatrième opération avec un placement des titres seniors sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 13.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.) VII. — Rapport MERGEFIELD TITRE \* Lower \* CHARFORMAT des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE EXERCICE \* CHARFORMAT 31 décembre 2021 ) A l'assemblée générale des sociétaires , MERGEFIELD CLIENT \* CHARFORMAT Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Tremouille MERGEFIELD CLIENT_ADR2 \* CHARFORMAT 21000 Dijon Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par MERGEFIELD NOMIN_OC1 \* MERGEFORMAT votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe MERGEFIELD CLIENT Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE 31 décembre 2021 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer : les critères de dégradation du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 7.1.2. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier, dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 312,8 M€ dont 25 M€ au titre du statut 1, 77 M€ au titre du statut 2 et 210 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 54,4 M€ (en diminution de 13,4 % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3 et 7.1 de l’annexe qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées par le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales, à l’exception de Natixis, valorisée sur la base d’une approche multicritères tenant également compte du prix de l’opération de marché intervenue en 2021. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 699,77 M€ au 31 décembre 2021, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de 81 M€ Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser les principales filiales, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19 ; un contre-calcul des valorisations ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du MERGEFIELD FJ_OC2 \* MERGEFORMAT conseil d'administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe , étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2021, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 12 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 6 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2022 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL C. — Comptes individuels . I. — Comptes individuels au 31 décembre 2021 (avec comparatif au 31 décembre 2020) 1.1. — Compte de résultat . (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 300 486 302 564 Intérêts et charges assimilées 3.1 -103 631 -128 157 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Revenus des titres à revenu variable 3.3 27 561 32 973 Commissions (produits) 3.4 204 937 197 407 Commissions (charges) 3.4 -35 724 -35 269 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 964 781 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -505 219 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 133 793 105 975 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -135 507 -108 731 Produit net bancaire 392 374 367 763 Charges générales d'exploitation 3.8 -215 227 -213 284 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -11 296 -10 527 Résultat brut d'exploitation 165 851 143 952 Coût du risque 3.9 -53 917 -56 707 Résultat d'exploitation 111 934 87 245 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 -124 -561 Résultat courant avant impot 111 810 86 684 Résultat exceptionnel 3.11 Impôt sur les bénéfices 3.12 -34 952 -31 635 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées Résultat net 76 858 55 049 1.2. — Bilan et hors bilan . (En milliers d'Euros.) ACTIF Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, Banques Centrales 76 693 80 966 E ffets publics et valeurs assimilées 4.3.1 316 244 328 979 Créances sur les établissements de crédit 4.1 4 223 479 2 629 507 O p é rations avec la clientèle 4.2.1 14 768 755 13 372 062 O bligations et autres titres à revenu fixe 4.3.1 1 791 894 1 777 458 A ctions et autres titres à revenu variable 4.3.1 15 776 4 703 P articipations et autres titres détenus à long terme 4.4.1 827 214 694 308 P arts dans les entreprises liées     O p é rations de crédit-bail et de locations simples     I mmobilisations incorporelles 4.6.1 888 612 I mmobilisations corporelles 4.6.2 92 994 89 525 A utres actifs 4.8 90 769 127 953 C omptes de régularisation 4.9 97 586 106 110 Total de l'Actif 22 302 292 19 212 184 Hors bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés : Engagements de financement 5.1.1 1 808 479 1 591 664 Engagements de garantie 5.1.2 468 492 420 966 Engagements sur titres 219 3 855 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 6 016 878 4 524 294 Operations avec la clientèle 4.2.1 13 857 306 12 322 294 Dettes représentées par un titre 4.7 95 823 92 757 Autres passifs 4.8 95 266 76 010 Comptes de régularisation 4.9 140 232 204 917 Provisions 4.10.1 153 318 136 854 Dettes subordonnées Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 133 492 133 492 Capitaux propres hors FRBG 4.13 1 809 977 1 721 566 Capital souscrit 682 302 665 650 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 917 024 909 587 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 52 013 9 500 Résultat de l'exercice (+/-) 76 858 55 049 Total du passif 22 302 292 19 212 184 Hors bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements reçus : Engagements de financement 5.1.1 0 0 Engagements de garantie 5.1.2 7 689 132 6 700 080 Engagements sur titres 219 3 855 2. — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1 - Cadre général 1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-3, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Evénements significatifs. — A l’instar de l’année 2020, l’année 2021 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19 dans un contexte où le soutien de l’Etat est resté important et a permis de limiter les impacts de la crise dans les entreprises. Les risques perdurent néanmoins. Les entreprises qui étaient déjà fragiles avant la crise (par exemple : les plus mal cotées par la Banque de France), sont celles dont l’évolution pourrait être la moins favorable surtout dans des secteurs très touchés (hôtellerie/restauration). Les craintes les plus fortes portent sur : La reprise de la consommation : l’épargne des ménages réalisées par les particuliers qui sera réintégré dans la consommation à un rythme qui est encore inconnu ; Les impacts sur la santé économique des entreprises du retrait des soutiens publics ainsi que le remboursement des aides comme le PGE restent très incertains ; Les difficultés de recrutement de personnel spécialisé et d’approvisionnement dans une situation de fort rebond économique. Afin d’aider les secteurs d’activité en difficultés, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités les plus affectés. 1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Il n’y a pas d’évènement postérieur à la clôture impactant les états financiers individuels. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1. Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 Décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 22 février 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 12 mai 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2. Changements de méthodes comptables. — Le 5 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation n°2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 2 013 milliers d’euros sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3. Principes comptables généraux. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4. Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie, des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 25 473 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) comptabilisées en résultat représentent 1 288 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 24 185 milliers d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 4 073 milliers d’euros dont 3 462 milliers d’euros comptabilisés en charge et 611 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2 478 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1. Intérêts, produits et charges assimilés. Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 14 729 -21 934 -7 205 29 348 -46 100 -16 752 Opérations avec la clientèle 220 986 -59 977 161 009 212 804 -58 467 154 337 Obligations et autres titres à revenu fixe 48 838 -15 027 33 811 50 845 -14 747 36 098 Dettes subordonnées Opérations de macro-couverture 15 933 -6 693 9 240 9 567 -8 843 724 Total 300 486 -103 631 196 855 302 564 -128 157 174 407 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 1 207 milliers d’euros pour l’exercice 2021, contre une dotation nette de 733 milliers d’euros pour l’exercice 2020. Opérations de titrisation 2021. — Au 31 décembre 2021, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021 s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (60 millions d’euros chez la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (56 millions d’euros chez la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, la diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissaire avec BPCE Lease. 3.3. Revenus des titres à revenu variable. Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 27 561 32 973 Total 27 561 32 973 a. Commissions. Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 399 -1 490 1 909 2 697 -1 304 1 393 Opérations avec la clientèle 112 356 -872 111 484 112 325 -648 111 677 Opérations sur titres 12 606 12 606 11 894 0 11 894 Moyens de paiement 61 875 -29 688 32 187 58 019 -26 108 31 911 Opérations de change 380 380 341 341 Engagements hors-bilan 1 054 -632 422 1 033 -4 372 -3 339 Prestations de services financiers 8 301 -3 042 5 259 6 753 -2 837 3 916 Activités de conseil Vente de produits d'assurance vie Vente de produits d'assurance autres 4 966 4 966 4 345 4 345 Total 204 937 -35 724 169 213 197 407 -35 269 162 138 3.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. Principes comptables. Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Titres de transaction Opérations de change 964 781 Instruments financiers à terme Total 964 781 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés. Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -635 -635 -220 -220 Dotations -784 -784 -220 -220 Reprises 149 149 0 0 Résultat de cession 130 130 439 439 Autres éléments Total -505 -505 219 219 3.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire. Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d’achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 941 -4 756 -2 815 2 447 -4 564 -2 117 Refacturations de charges et produits bancaires 635 -141 494 701 -1 700 Activités immobilères Prestations de services informatiques Autres activités diverses 6 019 -8 779 -2 760 3 656 -10 278 -6 622 Autres produits et charges accessoires (1) 125 198 -121 831 3 367 99 171 -93 888 5 283 Total 133 793 -135 507 -1 714 105 975 -108 731 -2 756 1) Un produit de 2.4M€ comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire ». 3.8. Charges générales d’exploitation. Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -73 111 -71 837 Charges de retraite et assimilées (1) -11 186 -11 524 Autres charges sociales -23 898 -23 502 Intéressement des salariés -9 341 -7 411 Participation des salariés -3 632 -3 226 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 262 -10 207 Total des frais de personnel -131 430 -127 707 Impôts et taxes -4 476 -6 503 Autres charges générales d'exploitation -79 321 -79 074 Charges refacturées Total des autres charges d'exploitation -83 797 -85 577 Total -215 227 -213 284 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de -2 M€ au titre du résultat 2020. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 660 cadres et 1 156 non-cadres, soit un total de 1 816 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 3.9. Coût du risque. Principes comptables. Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle -100 335 92 129 -29 956 998 -37 164 -90 108 92 319 -31 598 533 -28 854 Titres et débiteurs divers 205 205 -514 -514 Provisions Engagements hors-bilan -2 035 3 103 ///////// ///////// 1 068 -3 110 5 797 ///////// ///////// 2 687 Provisions pour risque clientèle -17 567 4 594 ///////// ///////// -12 973 -29 940 2 860 ///////// ///////// -27 080 Autres -5 053 ///////// ///////// -5 053 -5 523 2 577 ///////// ///////// -2 946 Total -124 990 100 031 -29 956 998 -53 917 -129 195 103 553 -31 598 533 -56 707 3.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés. Principes comptables. Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 219 ///////// 219 -167 ///////// -167 Dotations 0 ///////// 0 -232 ///////// -232 Reprises 219 ///////// 219 65 ///////// 65 Résultat de cession 1 -344 -343 -65 -329 -394 Total 220 -344 -124 -232 -329 -561 3.11. Résultat exceptionnel. Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2021 et 2020. 3.12 Impôt sur les bénéfices. Principes comptables. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.12.1. Détail des impôts sur le résultat 2021. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Bases imposables aux taux de 27,50% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 121 862 63 Au titre du résultat exceptionnel 121 862 63 Imputations des déficits Bases imposables 121 862 63 Impôt correspondant 33 512 9 + Contributions 3,3% 1 081 - Déductions au titre des crédits d'impôts * -244 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ 577 Gain IS lié à l'intégration fiscale -198 Taxe sur les dividendes Régularisation IS 215 Impôt comptabilisé 34 943 9 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts Total 34 943 9 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 4,4 millions d’euros. 3.13. Répartition de l’activité. — Information sectorielle : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. — Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production d’éléments détaillés n’est pas applicable. — Information sectorielle par secteur géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1. Opérations interbancaires. Principes comptables. Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif 31/12/2021 31/12/2020 Créances à vue 2 177 560 1 498 916 Comptes ordinaires 2 177 560 1 498 916 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 2 045 819 1 130 728 Comptes et prêts à terme 2 045 819 1 130 728 Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 100 -137 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 4 223 479 2 629 507 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 2 156 103 milliers d'euros à vue et 2 022 677 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et du LEP représente 1 196 951 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 1 079 592 millions d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 47 279 51 269 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 7 635 8 452 Dettes rattachées à vue Dettes à vue 54 914 59 721 Comptes et emprunts à terme 5 879 138 4 372 387 Valeurs et titres donnés en pension à terme 89 912 89 912 Dettes rattachées à terme -7 086 2 274 Dettes à terme 5 961 964 4 464 573 Total 6 016 878 4 524 294 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 18 854 milliers d'euros à vue et 5 068 089 milliers d'euros à terme. 4.2. Opérations avec la clientèle. 4.2.1. Opérations avec la clientèle. Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25% du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90% selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2% du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d’intérêt. — Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension : Les opérations de pension livrées sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 133 149 129 177 Créances commerciales 35 140 33 330 Crédits à l'exportation 199 217 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 1 499 005 1 560 337 Crédits à l'équipement (1) 4 228 575 4 023 421 Crédits à l'habitat (1) 8 511 602 7 259 872 Autres crédits à la clientèle 43 126 116 207 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés Autres Autres concours à la clientèle 14 282 507 12 960 054 Créances rattachées 21 974 21 610 Créances douteuses 492 124 418 684 Dépréciations des créances sur la clientèle -196 139 -190 793 Total 14 768 755 13 372 062 (1) Dont créances restructurées 11 195 13 260 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé, ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 587 382 milliers d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 709 507 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Passif 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'épargne à régime spécial 5 482 393 5 141 531 Livret A 1 236 128 1 098 884 PEL / CEL 1 666 877 1 650 659 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 579 388 2 391 988 Créance sur le fonds d'épargne (*) -1 201 741 -1 084 979 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 9 548 467 8 234 948 Dépôts de garantie Autres sommes dues 14 345 18 208 Dettes rattachées 13 842 12 586 Total 13 857 306 12 322 294 (*) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. — Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 098 197 //// 7 098 197 6 483 982 //// 6 483 982 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 2 450 270 2 450 270 1 750 966 1 750 966 Total 7 098 197 2 450 270 9 548 467 6 483 982 1 750 966 8 234 948 4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 5 200 618 297 639 -130 723 116 302 -71 271 Entrepreneurs individuels 998 900 56 009 -24 982 20 066 -10 545 Particuliers 7 802 155 135 499 -38 689 36 943 -14 110 Administrations privées 35 295 1 711 -520 562 -102 Administrations publiques et Sécurité Sociale 409 125 1 266 -1 225 1 278 -1 076 Autres 4 703 Total au 31 décembre 2021 14 450 796 492 124 -196 139 175 149 -97 104 Total au 31 décembre 2020 13 122 561 418 684 -190 793 179 542 -125 000 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable. 4.3.1. Portefeuille titres. Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 316 244 /// 316 244 328 979 /// 328 979 Valeurs brutes /// 310 085 /// 310 085 /// 322 545 /// 322 545 Créances rattachées /// 6 289 /// 6 289 /// 6 434 /// 6 434 Dépréciations /// -130 /// -130 /// /// Obligations et autres titres à revenu fixe 128 389 1 663 505 /// 1 791 894 74 929 1 702 529 /// 1 777 458 Valeurs brutes /// 92 578 1 663 488 /// 1 756 066 /// 43 915 1 702 510 /// 1 746 425 Créances rattachées /// 39 578 17 /// 39 595 /// 34 487 19 /// 34 506 Dépréciations /// -3 767 /// -3 767 /// -3 473 /// -3 473 Actions et autres titres à revenu variable 15 776 /// 15 776 4 703 /// 4 703 Montants bruts /// 16 144 /// 16 144 /// 5 063 /// 5 063 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -368 /// -368 /// -360 /// -360 Total 460 409 1 663 505 2 123 914 408 611 1 702 529 2 111 140 La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres empruntés, le retraitement exigé par le règlement ANC n°2020-10 n’est pas applicable. Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 230 211 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 663 505 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 49 932 et 4 263 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 172 826 172 826 113 915 113 915 Titres non cotés 0 240 303 240 303 0 244 038 244 038 Titres prêtés 229 836 1 423 186 1 653 022 252 545 1 458 472 1 711 017 Créances douteuses Créances rattachées 45 867 17 45 884 40 921 19 40 940 Total 448 529 1 663 506 2 112 035 407 381 1 702 529 2 109 910 Dont titres subordonnés 1 423 186 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 458 472 milliers au 31 décembre 2020). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 3 895 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 3 473 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 49 602 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 66 970 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 242 000 milliers d'euros au 31 décembre 2021. — Actions et autres titres à revenu variable : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 16 144 16 144 5 063 5 063 Créances rattachées Total 16 144 16 144 5 063 5 063 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 367 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 360 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 330 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 280 milliers au 31 décembre 2020. 4.3.2. Evolution des titres d’investissement : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes/surcotes Autres variations 31/12/2021 Effets publics Obligatins et autres titres à revenus fixes 1 702 510 238 153 -39 374 -237 800 1 663 489 Total 1 702 510 238 153 -39 374 -237 800 1 663 489 4.3.3. Reclassements d’actifs. Principes comptables. Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme. Principes comptables. — Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2021 Valeurs brutes 694 498 132 792 -887 826 403 Participations et autres titres détenus à long terme 692 995 132 647 -688 824 954 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 1 503 145 -199 1 449 Créances rattachées 114 781 895 Dépréciations -303 219 -84 Participations et autres titres à long terme -303 219 -84 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 694 309 133 792 -887 827 214 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 449 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 504 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (14 983 milliers d’euros). Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2021 s’élève à 618 705 milliers d’euros représentent l’essentiel du poste. Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Au 31 décembre 2021, la valeur d’utilité s’élève à 833 872 milliers d’euros pour les titres BPCE (valeur utilité unitaire 666,83928 euros) 4.4.2. Tableau des filiales et participations. Les montants sont exprimés en milliers d’euros . Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) Société d'expansion bfc 10 000 2 226 100,00% 10 000 10 000 929 Sas bfc croissance 3 000 609 100,00% 3 000 3 000 1 698 Sas bfca fonciere 10 000 0 100,00% 10 000 10 000 -17 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) Bpce 180 478 16 205 747 3,46% 618 705 618 705 1 987 810 701 714 2 213 155 24 876 BP développement* 456 117 241 289 5,63% 34 811 34 811 -108 309 -115 657 578 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 8 860 8 776 Participations dans les sociétés étrangères 15 15 Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3. Opérations avec les entreprises liées : (En milliers d'Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2021 31/12/2020 Créances 323 392 715 34 862 Dont subordonnées Dettes 34 7 41 136 Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec BPCE Lease. 4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1. Immobilisations incorporelles. Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Valeurs brutes 6 173 433 6 606 Droits au bail et fonds commerciaux 4 952 64 5 016 Logiciels 1 221 369 1 590 Autres Amortissements et dépréciations -5 561 -157 -5 718 Droits au bail et fonds commerciaux -4 427 -80 -4 507 Logiciels -1 134 -77 -1 211 Autres Total valeurs nettes 612 276 888 4.6.2. Immobilisations corporelles. Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades / couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30-60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Valeurs brutes 226 088 17 606 -11 228 -2 747 229 719 Immobilisations corporelles d'exploitation 224 193 17 606 -11 010 -2 942 227 847 Terrains et constructions 69 243 6 080 -39 -526 74 758 Avances et acomptes versés 6 776 -2 416 4 360 Agencements et aménagements 54 330 6 133 -2 777 57 686 Equipement, mobilier et autres 93 844 5 393 -8 194 91 043 Immobilisations hors exploitation 1 895 -218 195 1 872 Amortissements et dépréciations -136 563 -11 139 10 977 -136 725 Immobilisations corporelles d'exploitation -135 447 -11 087 10 829 124 -135 581 Terrains et constructions -29 108 -2 206 17 124 -31 173 Agencements et aménagements -31 242 -3 931 2 722 -32 451 Equipement, mobilier et autres -75 097 -4 950 8 090 -71 957 Immobilisations hors exploitation -1 116 -52 148 -124 -1 144 Total valeurs nettes 89 525 6 467 -251 -2 747 92 994 4.7. Dettes représentées par un titre. Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 95 533 92 100 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 290 657 Total 95 823 92 757 4.8. Autres actifs et autres passifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 27 116 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres* //// //// Créances et dettes sociales et fiscales 10 324 41 873 13 225 36 867 Dépôts de garantie reçus et versés 69 518 73 239 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 10 900 53 393 41 373 39 143 Total 90 769 95 266 127 953 76 010 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1 4.9. Comptes de régularisation : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 15 149 15 377 13 544 13 857 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 15 421 44 311 15 893 41 855 Produits à recevoir/Charges à payer 21 530 26 055 26 260 29 595 Valeurs à l'encaissement 1 254 15 489 1 430 13 183 Autres 44 232 38 999 48 983 106 427 Total 97 586 140 232 106 110 204 917 4.10. Provisions. Principes comptables. Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1. Tableau de variations des provisions : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Changement de méthode sur engagement sociaux (1) Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 80 614 28 991 -13 380 96 225 Provisions pour engagements sociaux 38 631 -2 013 9 360 -10 548 262 35 692 Provisions pour PEL/CEL 12 775 1 207 13 982 Autres provisions pour risques 4 834 2 963 -377 7 420 Provisions pour personnel 322 -80 242 Provisions pour services extérieurs Provisions pour impôts Autres 4 512 2 963 -297 7 178 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 136 854 -2 013 42 521 -24 307 262 153 317 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 M€ en contrepartie du report à nouveau. 4.10.2 Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Dotations (3) Utilisations (3) Reclassement 31/12/2021 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 194 929 101 120 -92 700 -2 861 200 488 Dépréciations sur créances sur la clientèle 190 793 100 336 -92 129 -2 861 196 139 Dépréciations sur autres créances 4 136 784 -571 4 349 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 80 614 28 991 -13 380 96 225 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 8 282 2 036 -3 104 7 214 Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 72 332 26 955 -10 276 89 011 Autres provisions Total 275 543 130 111 -106 080 -2 861 296 713 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2021. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home loans 2021 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home loans FCT 2021. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (6 584 milliers d'euros en 2021). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (1) 35 693 16 374 12 719 64 786 37 138 17 664 13 884 68 686 Juste valeur des actifs du régime -21 551 -16 537 -38 088 -21 719 -16 442 -38 161 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) Coût des services passés non reconnus Solde net au bilan 14 142 -163 12 719 26 698 15 419 1 222 13 884 30 525 Engagements sociaux passifs 14 142 -163 12 719 26 698 15 419 1 222 13 884 30 525 Engagements sociaux actifs (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2M€ en contrepartie du report à nouveau. — Analyse de la charge de l’exercice : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 377 963 2 340 2 229 Coût des services passés Coût financier 73 20 46 139 240 Produit financier 207 117 -1 487 -1 163 182 Prestations versées -1 473 -1 024 -680 -3 177 -3 259 Cotisations reçues Autres (1) -46 138 -7 85 200 Total de la charge de l'exercice -1 239 628 -1 165 -1 776 -408 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -2 M€ au titre du résultat 2020. — Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2021 Exercice 2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 13,4 14,2 Hors CAR-BP Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,62% 0,96% 0,80% 0,17% 0,47% 0,33% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 9,5 15,7 12,30 9,8 17,3 13,00 Sur l’année 2021, sur l’ensemble des 9 201 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 8 394 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -746 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -61 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57.39 % en obligations, 29.62 % en actions, 2.17 % en actifs immobiliers et 10.81 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL/CEL : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 60 888 93 530 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 951 187 885 302 Ancienneté de plus de 10 ans 480 866 496 047 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 492 941 1 474 879 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 147 752 144 795 Total des encours collectés au titre de l'épargne logement 1 640 693 1 619 674 — Encours de crédits octroyés : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octoyés Au titre des plans épargne logement 291 443 Au titre des comptes épargne logement 1 532 2 374 Total 1 823 2 817 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations/Reprises nettes 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 377 -566 811 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 152 498 3 650 Ancienneté de plus de 10 ans 7 133 662 7 795 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 662 594 12 256 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 129 610 1 739 Provisions constituées au titre des crédits PEL -1 -1 Provisions constituées au titre des crédits CEL -16 5 -11 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -16 4 -12 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 775 1 208 13 983 4.11. Dettes subordonnées. Principes comptables . Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne dispose pas de dettes subordonnées. 4.12. Fonds pour risques bancaires généraux. Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (voir note 1.2). En milliers d'euros 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 133 492 Total 133 492 133 492 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 93 782 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 30 025 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 684 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13. Capitaux propres : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 après affectation 642 309 81 780 848 364 77 534 1 649 987 Mouvements de l'exercice 23 341 70 723 -22 485 71 579 Total au 31 décembre 2020 après résultat 665 650 81 780 919 087 55 049 1 721 566 Impact changement de méthode 2 013 2 013 Variation de capital 16 652 16 652 Résultat de la période 76 858 76 858 Distribution de dividendes -7 112 -7 112 Provisions pour investissement Affectation du résultat 49 950 -49 950 Total au 31 décembre 2021 après résultat 682 302 81 780 969 037 76 858 1 809 977 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 682 302 milliers d’euros et est composé pour 682 301 782.50 euros de 34 989 835 parts sociales de nominal 19,5 euros détenues par les sociétaires. Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2021 Total des emplois 2 778 771 465 357 1 386 376 5 301 431 9 160 817 2 007 620 21 100 372 Effets publics et valeurs assimilées 6 289 20 000 218 210 71 873 -128 316 244 Créances sur les établissements de crédit 2 204 148 134 030 10 176 10 420 1 864 705 4 223 479 Opérations avec la clientèle 567 592 331 327 1 346 200 5 049 716 7 176 297 297 623 14 768 755 Obligations et autres titres à revenu fixe 742 10 000 23 085 47 942 1 710 125 1 791 894 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 10 989 456 721 549 1 226 427 4 085 977 2 946 599 19 970 008 Dettes envers les établissements de crédit 152 222 350 032 760 193 2 145 497 2 608 935 6 016 879 Opérations avec la clientèle 10 816 936 331 928 447 098 1 923 680 337 664 13 857 306 Dettes représentées par un titre 20 298 39 589 19 136 16 800 95 823 Dettes subordonnées Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8. Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1. Engagements reçus et donnés. Principes généraux. — Engagements de financement : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit En faveur de la clientèle 1 808 479 1 591 664 Ouverture de crédits documentaires 9 450 6 725 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 779 538 1 561 480 Autres engagements 19 491 23 459 Total des engagements de financement donnés 1 808 479 1 591 664 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 5.1.2. Engagements de garantie : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 29 041 19 433 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 29 041 19 433 D'ordre de la clientèle 439 451 401 533 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 9 667 9 706 Autres garanties données 429 784 391 827 Total des engagements de garantie donnés 468 492 420 966 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 866 072 959 335 Engagements de garantie reçus de la clientèle 6 823 060 5 740 745 Total des engagements de garantie reçus 7 689 132 6 700 080 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 4 573 500 3 930 992 Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle 32 038 6 568 296 47 549 6 141 670 Total 4 605 538 6 568 296 3 978 541 6 141 670 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 587 382 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 578 805 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 1 067 849 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 983 138 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 2 847 248 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 2 289 079 milliers d’euros au 31 décembre 2020, 71 021 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 79 970 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 32 038 milliers d’euros (contre 47 549 milliers d’euros au 31 décembre 2020). 5.2. Opérations sur instruments financiers à terme. Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction . Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (voir note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 1 597 268 1 597 268 -40 311 1 826 967 1 826 967 -45 404 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 1 337 256 1 337 256 -42 313 1 431 797 1 431 797 -45 865 Swaps financiers de devises 96 497 96 497 2 002 203 168 203 168 461 Autres contrats à terme 163 515 163 515 192 002 192 002 Total opérations fermes 1 597 268 1 597 268 -40 311 1 826 967 1 826 967 -45 404 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 5 792 5 792 -38 23 114 23 114 -190 Options de taux d'intérêt 5 792 5 792 -38 23 114 23 114 -190 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 5 792 5 792 -38 23 114 23 114 -190 Total instruments financiers et change à terme 1 603 060 1 603 060 -40 349 1 850 080 1 850 080 -45 594 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 421 100 891 323 1 312 423 646 000 853 061 1 499 061 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 421 100 794 826 1 215 926 646 000 649 893 1 295 893 Swaps financiers de devises 96 497 96 497 203 168 203 168 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 3 861 3 861 20 340 20 340 Options de taux d'intérêt 3 861 3 861 20 340 20 340 Total 421 100 895 184 1 316 284 646 000 873 401 1 519 401 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : (En milliers d'Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2021 Opérations fermes 188 548 984 944 137 000 1 310 492 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 188 548 984 944 137 000 1 310 492 Opérations conditionnelles 3 861 1 931 5 792 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 3 861 1 931 5 792 Total 192 409 986 875 137 000 1 316 284 5.3. Opérations en devises. Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice (situation non applicable pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à date). Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4. Ventilation du bilan par devise : (En milliers d'euros) Contrevaleur en euro 31/12/2021 31/12/2020 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 260 860 63 122 323 982 245 830 74 250 320 080 Total passif 260 860 63 122 323 982 245 830 74 250 320 080 Total hors-bilan 223 952 184 082 408 034 248 255 214 924 463 179 Note 6. – Autres informations . 6.1. Consolidation. — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en l’application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SAS BFCA Foncière SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 4. — Rapport MERGEFIELD TITRE \* Lower \* CHARFORMAT des commissaires aux comptes sur les comptes annuels. (Exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE EXERCICE \* CHARFORMAT 31 décembre 2021 ) MERGEFIELD FJ_DCAPITAL_DEB \* CHARFORMAT A l'assemblée générale des sociétaires MERGEFIELD CLIENT \* CHARFORMAT Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté MERGEFIELD CLIENT_ADR1 \* CHARFORMAT 14 Boulevard de la Tremouille MERGEFIELD CLIENT_ADR2 \* CHARFORMAT MERGEFIELD CLIENT_CP \* CHARFORMAT 21000 MERGEFIELD CLIENT_VILLE \* CHARFORMAT Dijon Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par MERGEFIELD NOMIN_OC1 \* MERGEFORMAT votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la MERGEFIELD CLIENT \* MERGEFORMAT Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE \* MERGEFORMAT 31 décembre 2021 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités MERGEFIELD titre \* MERGEFORMAT des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du MERGEFIELD debutexercice \* MERGEFORMAT 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 relative au changement de méthode comptable induit par la mise à jour en novembre 2021 par l’Autorité des Normes Comptables de sa recommandation n°2013-02 concernant les règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Justification des appréciations – Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 296,7 M€ pour un encours brut de 14 964 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 492 M€) au 31 décembre 2021. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 53,9 M€ (contre 56,7 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3, 4.2.1, 4.10.2, 3.9 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 619 M€ au 31 décembre 2021. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4 et 4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du MERGEFIELD FJ_OC2 \* MERGEFORMAT conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés MERGEFIELD FJ_DCAPITAL \* MERGEFORMAT aux sociétaires l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2021, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 12 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 6 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le MERGEFIELD FJ_OC2 \* MERGEFORMAT conseil d'administration . Responsabilités MERGEFIELD titre \* MERGEFORMAT des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le MERGEFIELD DATE_SIGNATURE \* Lower 18 mars 2022 . Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL D. — Rapport spécial du commissaire aux comptes sur les conventions réglementées (Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 202 1.) En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — Conventions autorisées et conclues au cours de l'exercice écoulé : Nous avons été avisés des conventions suivantes mentionnées à l’article R 225-38 du Code de commerce qui sont intervenues au cours de l'exercice écoulé. Règlement du Fonds de retraite des Présidents des Banques Populaires – Avenant n°2 – Autorisation préalable : Le Conseil d’Administration du 17 décembre 2021 – Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC – Nature et objet : Le Conseil d’administration du 17 décembre 2021 a autorisé et approuvé un avenant n°2, pour le Président du Conseil d’Administration de la BP BFC, relatif à une évolution du régime du Règlement Fonds de retraite des Présidents des Banques Populaire conformément aux dispositions légales et règlementaires (instruction interministérielle n° DSS/3C/5B/2020/135 du 27 juillet 2020 et de l’ordonnance n° 2019-697 du 3 juillet 2019). – Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2021 : Cristallisation des droits attribués par le régime précité, consistant à figer les paramètres de calcul des droits (appréciation de l’ancienneté) à leur niveau atteint au 31 décembre 2019 ; Fermeture du régime à tout nouveau bénéficiaire au 4 juillet 2019, étant rappelé qu’en application des dispositions relatives à la rémunération des Présidents de Banque Populaire datées du 8 mars 2019, il n’était plus proposé à de nouveaux bénéficiaires depuis le 1er novembre 2018. Règlement du Régime de retraite supplémentaire à droits acquis des Présidents des Banques Populaires : Acquisition rétroactive des droits au titre de l’année 2020. – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 17 mars 2021. – Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC – Nature et objet : Le Conseil d’Administration du 17 décembre 2021 a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration de la BP BFC, du Règlement du Régime de retraite qui confère au Président du Conseil d’Administration, pour chaque année civile d’appartenance à la catégorie de bénéficiaires, postérieure au 1er janvier 2020, un droit à rente égal à 2 % de la Rémunération de référence. – Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2020 : Le Règlement précité ayant été formalisé postérieurement à l’exercice 2020 et à la publication de l’instruction interministérielle du 23 décembre 2020, il est prévu, conformément à celle-ci, une acquisition rétroactive de droits au titre de l’année 2020 de 2 % de la Rémunération de référence versée au cours de l’année 2020. Conventions déjà approuvées par MERGEFIELD AGMIN \* CHARFORMAT l'assemblée générale Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé En application de l’article MERGEFIELD ARTICLE_E R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par MERGEFIELD AGMIN \* MERGEFORMAT l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Régime de prévoyance complémentaire et régime de retraite supplémentaire applicable aux salariés et assimilés salariés ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents des Banques Populaires. – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 – Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC – Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. – Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2021 : La cotisation prévoyance (IPBP) est de 439,92 euros pour la part salariale et 1 119,96 euros pour la part patronale, La cotisation retraite supplémentaire (RSRC) est de 1 325,04 euros pour la part salariale et 2 325 euros pour la part patronale. Pour le régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire il s’élève à 50 000 euros. Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables. – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. – Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. – Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier – Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. – Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi-ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2021, ce coût est de 33 091 €. Convention relative à l’imputation des pertes de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté. – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 septembre 2019 – Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté – Administrateurs concernés : Monsieur Régis Pennecot, Administrateur de la SOCAMA et de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté – Nature et objet : Lorsque la perte comptable résultant de l’ensemble des opérations actives et passives de la société, est supérieur à un montant égal au cumul des réserves et du report à nouveau, le Conseil d’Administration amputera le (ou les) fonds de garantie collective – Modalités : La perte comptable de l’exercice N de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté est comblée pour deux tiers par un abandon du fonds de garantie mutuelle, dans la limite de deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1. La fraction supérieure aux deux tiers du fonds de garantie mutuelle et excédant le plafond des deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1 sera supportée par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et ce, jusqu’à décision contraire de son Conseil d’administration. Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2021, cette convention n’a pas produit d’effets. Convention relative aux commissions sur les engagements de garantie de la SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE. – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 février 2015 – Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté – Administrateurs concernés : Monsieur Régis Pennecot, Administrateur de la SOCAMA et de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté – Nature et objet : Le Conseil d’Administration de la SOCAMA a adopté lors de sa séance du 02 décembre 2010 la création, à compter du 1er janvier 2011, d’une commission sur engagements de garantie fixée annuellement à 0,25% de l’encours de prêts garantie. Cette commission a été portée à 0,75 % en 2012 et à 0,50 % en 2013. Le 24 février 2015, le Conseil d’administration de la BPBFC a décidé de porter la commission de garantie à 0,60% à compter du 1er janvier 2015. – Modalités : Cette commission est calculée de façon suivante chaque mois : 0.60 % multiplié par l’encours de prêts du mois, multiplié par le nombre de jours du mois et divisé par 365 jours. Au titre de cette commission, la Société SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE a comptabilisé en 2021 un produit de 560 892,35 euros. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces quatre conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 22 février 2022 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le MERGEFIELD DATE_SIGNATURE \* Lower 18 mars 2022 . Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL

25/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201087
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 31 Mars 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 66 105 Effets Publics et Valeurs assimilées 350 194 Créances sur les Établissements de Crédit 3 976 742 Opérations avec la Clientèle 15 206 480 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 809 272 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 411 Participations et autres titres détenus à long terme 180 946 Parts dans les Entreprises liées 647 488 Immobilisations Incorporelles 905 Immobilisations corporelles 93 485 Autres Actifs 92 573 Comptes de Régularisation 104 857 Total Actif 22 544 458 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 6 195 875 Opérations avec la Clientèle 13 927 096 Dettes représentées par un titre 41 101 Autres Passifs 117 149 Comptes de Régularisation 226 857 Provisions 159 243 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 743 645 Capital souscrit 692 828 Primes d'Émission 81 780 Réserves 917 024 Report à nouveau (+/-) 52 013 Total Passif 22 544 458 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 938 003 Engagements de garantie 505 395 Engagements sur titres 1 311 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 845 109 Engagements sur titres 1 311

26/01/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200111
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille B.P. 310 - 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Décembre 2021 . (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, ccp 76 693 Effets Publics et Valeurs assimilées 316 244 Créances sur les Etablissements de Crédit 4 223 479 Opérations avec la Clientèle 14 768 755 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 791 894 Actions et Autres Titres à revenu variable 15 776 Participations et autres titres détenus à long terme 179 726 Parts dans les Entreprises liées 647 488 Immobilisations incorporelles 888 Immobilisations corporelles 92 994 Autres actifs 90 769 Comptes de Régularisation 97 586 Total actif 22 302 292 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 6 016 878 Opérations avec la Clientèle 13 857 306 Dettes représentées par un titre 95 823 Autres passifs 95 266 Comptes de Régularisation 217 090 Provisions 153 318 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 733 119 Capital souscrit 682 302 Primes d' émission 81 780 Réserves 917 024 Report à nouveau (+/-) 52 013 Total passif 22 302 292 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 798 978 Engagements de garantie 509 892 Engagements sur titres 219 Engagements reçus  : Engagements de financement Engagements de garantie 866 072 Engagements sur titres 219

27/10/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104131
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation trimestrielle au 30 Septembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 63 959 Effets Publics et Valeurs assimilées 317 157 Créances sur les Établissements de Crédit 3 913 205 Opérations avec la Clientèle 14 558 124 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 794 963 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 892 Participations et autres titres détenus à long terme 177 090 Parts dans les Entreprises liées 647 703 Immobilisations Incorporelles 1 049 Immobilisations corporelles 91 993 Autres Actifs 111 135 Comptes de Régularisation 84 860 Total Actif 21 767 130 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 6 069 316 Opérations avec la Clientèle 13 365 615 Dettes représentées par un titre 47 814 Autres Passifs 113 477 Comptes de Régularisation 171 435 Provisions 136 703 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 729 278 Capital souscrit 680 474 Primes d'Émission 81 780 Réserves 917 024 Report à nouveau (+/-) 50 000 Total Passif 21 767 130 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 758 284 Engagements de garantie 489 851 Engagements sur titres 2 331 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 882 470 Engagements sur titres 2 331

23/07/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103461
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 30 Juin 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 66 335 Effets Publics et Valeurs assimilées 338 253 Créances sur les Établissements de Crédit 5 090 639 Opérations avec la Clientèle 14 114 780 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 803 853 Actions et Autres Titres à revenu variable 6 110 Participations et autres titres détenus à long terme 76 523 Parts dans les Entreprises liées 647 703 Immobilisations Incorporelles 758 Immobilisations corporelles 91 914 Autres Actifs 107 343 Comptes de Régularisation 93 727 Total Actif 22 437 938 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 5 854 379 Opérations avec la Clientèle 14 214 863 Dettes représentées par un titre 92 190 Autres Passifs 109 668 Comptes de Régularisation 167 143 Provisions 139 890 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 726 313 Capital souscrit 677 509 Primes d'Émission 81 780 Réserves 917 024 Report à nouveau (+/-) 50 000 Total Passif 22 437 938 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 742 419 Engagements de garantie 490 320 Engagements sur titres 1 039 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 913 457 Engagements sur titres 1 039

09/06/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102152
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de Banque Populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 28 avril 2021 . A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'Assemblée Générale Ordinaire annuelle du 28 avril 2021 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 Dijon , conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés . I. — Compte de résultat consolidé . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 313 310 315 830 Intérêts et charges assimilées 4.1 -127 649 -130 905 Commissions (produits) 4.2 196 363 201 272 Commissions (charges) 4.2 -34 711 -36 746 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 1 901 1 851 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 34 553 19 097 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 764 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 Produit net des activités d'assurance 9 Produits des autres activités 4.6 12 663 11 520 Charges des autres activités 4.6 -15 007 -5 352 Produit net bancaire 381 423 377 331 Charges générales d'exploitation 4.7 -210 872 -213 887 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -13 002 -11 520 Résultat brut d'exploitation 157 549 151 924 Coût du risque de crédit 7.1.1 -62 794 -34 343 Résultat d'exploitation 94 755 117 581 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -330 -491 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 94 425 117 090 Impôts sur le résultat 11.1 -22 314 -35 590 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 72 111 81 500 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 72 111 81 500 II. — Résultat global . Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 72 111 81 500 Eléments recyclables en résultat net -1 437 115 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -2 422 -95 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -948 943 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 1 933 -733 Eléments non recyclables en résultat net -130 860 1 872 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -881 -6 070 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -135 137 6 441 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 5 158 1 501 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -132 297 1 987 Résultat global -60 186 83 487 Part du groupe -60 186 83 487 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de 65 milliers d’euros pour l’exercice 2020 et de 4 214 milliers d’euros pour l’exercice 2019. III. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 5.1 80 965 92 874 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 38 130 38 947 Instruments dérivés de couverture 5.3 19 409 17 181 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 100 183 1 269 239 Titres au coût amorti 5.5.1 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 3 737 891 2 595 296 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 15 072 559 13 000 177 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 281 682 Placements des activités d'assurance 9 Actifs d'impôts courants 1 5 103 Actifs d'impôts différés 11.2 61 636 44 067 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 92 009 99 417 Actifs non courants destinés à être cédés 5.8 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 5.9 1 140 1 109 Immobilisations corporelles 5.10 98 352 91 265 Immobilisations incorporelles 5.10 92 66 Ecarts d'acquisition Total des actifs 20 302 648 17 255 423 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 3 309 5 493 Instruments dérivés de couverture 5.3 76 456 91 226 Dettes représentées par un titre 5.11 179 316 158 304 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 4 489 007 3 274 038 Dettes envers la clientèle 5.12.2 13 388 668 11 575 257 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 1 358 3 881 Passifs d'impôts différés 11.2 506 292 Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 234 713 172 880 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.8 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 9 Provisions 5.14 81 457 80 750 Dettes subordonnées 5.15 8 659 9 701 Capitaux propres 1 839 199 1 883 601 Capitaux propres part du groupe 1 839 199 1 883 601 Capital et primes liées 5.16 753 685 731 024 Réserves consolidées 1 060 881 986 258 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -47 478 84 819 Résultat de la période 72 111 81 500 Participations ne donnant pas le contrôle Total des passifs et capitaux propres 20 302 648 17 255 423 IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes (Note 5.15.1) Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2019 611 388 85 652 999 336 9 949 -7 442 83 357 -3 032 1 779 208 1 779 208 Distribution -8 867 -8 867 -8 867 Augmentation de capital (Note 5.16) 33 984 33 984 33 984 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 33 984 -8 867 25 117 25 117 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) -4 214 -75 190 6 329 -4 457 -2 227 -2 227 Résultat de la période 81 500 81 500 81 500 Résultat global -4 214 -75 190 6 329 -4 457 81 500 79 273 79 273 Autres variations 3 3 3 Capitaux propres au 31 décembre 2019 645 372 85 652 986 258 9 874 -7 252 89 686 -7 489 81 500 1 883 601 1 883 601 Affectation du résultat de l'exercice 2019 81 500 -81 500 Capitaux propres au 1er janvier 2020 645 372 85 652 1 067 758 9 874 -7 252 89 686 -7 489 1 883 601 1 883 601 Distribution (1) -6 811 -6 811 -6 811 Augmentation de capital (Note 5.16) 22 661 22 661 22 661 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 22 661 -6 811 15 850 15 850 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) -65 -607 -830 -130 166 -694 -132 362 -132 362 Résultat de la période 72 111 72 111 72 111 Résultat global -65 -607 -830 -130 166 -694 72 111 -60 251 -60 251 Autres variations -1 -1 -1 Capitaux propres au 31 décembre 2020 668 033 85 652 1 060 881 9 267 -8 082 -40 480 -8 183 72 111 1 839 199 1 839 199 Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 6 811 milli er s d’Euros. Cette distribution a été effectué e par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire pour le montant d'intérêts nets de prélèvements fiscaux et sociaux, hors rompus. Les parts sociales ainsi émises se sont élevées à 4 135 milliers d'euros. V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat avant impôts 94 425 117 090 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 13 056 11 585 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 27 513 5 454 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -33 579 -17 635 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 88 770 35 496 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 95 760 34 900 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -1 142 942 -125 747 Flux liés aux opérations avec la clientèle -286 016 -4 122 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 43 135 53 143 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 6 186 -3 441 Impôts versés -29 985 -29 311 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -1 409 622 -109 478 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 1 066 447 42 512 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 15 994 -32 606 Flux liés aux immeubles de placement 876 528 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -18 753 -21 812 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -1 883 -53 890 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 15 850 25 076 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -1 042 -871 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 14 808 24 205 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 1 079 372 12 827 Flux de trésorerie lies aux actifs et passifs destin é s à être cédés Caisse et banques centrales 92 874 85 815 Opérations à vue avec les établissements de crédit 390 460 384 692 Comptes ordinaires débiteurs (1) 406 467 450 627 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -16 007 -65 935 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 483 334 470 507 Caisse et banques centrales 80 965 92 874 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 481 741 390 460 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 494 154 406 467 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -12 413 -16 007 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 1 562 706 483 334 Variation de la trésorerie nette 1 079 372 12 827 VI. — Annexe aux comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . — Covid-19  : L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4 . Evénements postérieurs à la clôture et perspectives  : — Dépôt d’une offre publique d’achat simplifiée visant les actions Natixis  : Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre, réalisé avec les minoritaires de Natixis, n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis et n’a aucun impact sur la valorisation des titres BPCE retenue pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Pour information, la juste valeur des titres BPCE telle que retenue dans les comptes consolidés IFRS a été établie en retenant une juste valeur des titres Natixis de 3,77 € par action. Cette juste valeur est fondée sur le cours de bourse au 31 décembre 2020 et sur les objectifs de cours (après prise en compte d’une prime de contrôle). 1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel. 1.5.1 . Mesures de soutien de l’économie . — Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’est engagée au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 1.5.1.1 . Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finances pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée de une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI ( Purchased or Originated Credit Impaired ). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 8232 PGE ont été émis par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 844 millions d’euros (dont 8091 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 837,7 millions d’euros). L’information sur la segmentation des prêts octroyés dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel. 1.5.1.2 . Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a été amenée à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de six mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à douze mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 19 392 crédits accordés par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représentant 769,8 millions d’euros (dont 534,1 millions d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 6,1 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 4,4 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. Une information plus détaillée sur les moratoires dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie « Gestion des risques - risque de crédit et de contrepartie » du Rapport annuel. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. 1.5.2 . Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1 . Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’établit à 62 794 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté , les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Par ailleurs, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués le cas échéant : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 26 000 milliers d’euros, ont été comptabilisées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, pour couvrir les risques spécifiques de son portefeuille, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de la communication-évènementiel. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à comptabiliser une charge en coût du risque de crédit de 35 908 milliers d’euros sur l’exercice 2020, alors que cette estimation constituait une reprise de 3 203 milliers d’euros sur l’exercice 2019. — Analyses de sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : une variation du facteur de modération de +/-10 % autour de la valeur retenue de 60 % a un impact d’environ +/- 0,7 million d’euros ; un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entraînerait une dotation supplémentaire d’environ 1,6 million d’euros ; une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entraînerait la constatation d’une dotation complémentaire de 0,1 million d’euros. 1.5.2.2 . Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans des fonds non cotés (5 063 milliers d’euros en valeur d’acquisition) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. Cependant, au 31 décembre 2020 des valeurs liquidatives récentes et intégrant les effets de la crise ont été obtenues pour la totalité des valeurs du portefeuille. Elles ont conduit à une diminution de la juste valeur du portefeuille à hauteur de 120 milliers d’euros constatée en résultat sur l’exercice 2020, reflétant les effets de la crise mais également des variations de valeur liées aux sous-jacents et externes à la crise. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Ces travaux de valorisation des investissements immobiliers se sont traduits par une décote estimée à 374 milliers d’euros, outre les variations de valeur positives ou négatives externes à la crise, présentée au sein des « Gains ou pertes nets des instruments à la juste valeur par résultat ». Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Norme IFRS 16  : La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets non significatifs sur les états financiers. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2]  : Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présenté e s en note 5.20. — Nouvelle définition du défaut  : Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 , applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe BPCE a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque s afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3 . Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.14) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les impôts différés (note 11) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.20) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.5. — Brexit : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Une période de transition a ensuite eu lieu jusqu’en décembre 2020, pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services ont été négociés alors que les règles européennes en vigueur continuaient de s’appliquer. Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Européenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Européenne) se sont fixé e s 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 24 Février 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 Avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. — Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. — Catégories comptables Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Consolidation . 3.1 . Entité consolidante . — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1 er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international (entité d’ensemble désignée « Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté »). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SAS BFCA Foncière SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain FCT Ces comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 3.2 . Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. — Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 13.2. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3 . Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Elimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4 . Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2020 : Par l’entrée en périmètre de la SAS BFCA Foncière, société créée en 2020 et dont le capital est détenu à 100% par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ; Et par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 13.1 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolid e , une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel  . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts les commissions les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti le produit net des activités d’assurance les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Sur l’exercice 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : Un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, Un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Sur l’exercice 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit (1) 34 744 /// 34 744 26 711 /// 26 711 Prêts ou créances sur la clientèle 253 957 /// 253 957 265 155 /// 265 155 Titres de dettes /// /// Total des actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 288 701 /// 288 701 291 866 /// 291 866 Opérations de location-financement /// /// /// Charges locatifs /// -39 -39 /// -36 -36 Titres de dettes 14 525 /// 14 525 15 656 /// 15 656 Autres /// /// Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 14 525 /// 14 525 15 656 /// 15 656 Actifs financiers non basiques non détenus à des fins de transaction /// 274 /// 274 Dettes envers les établissements de crédit /// -46 315 -46 315 /// -40 893 -40 893 Dettes envers la clientèle /// -57 594 -57 794 /// -65 072 -65 072 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées /// -1 945 -1 945 /// -2 194 -2 194 Total passifs financiers au coût amorti /// -106 054 -106 054 /// -108 159 -108 159 Instruments dérivés de couverture 7 407 -19 102 -11 695 5 491 -20 952 -15 461 Instruments dérivés pour couverture économique 2 674 -2 454 220 2 335 -1 728 607 Autres produits et charges d'intérêt 3 3 208 -30 178 Total des produits et charges d'intérêt 313 310 -127 649 185 661 315 830 -130 905 184 925 (1) Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 8 589 milliers d’euros (12 622 milliers d’euros en 2019) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 733 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (contre une reprise de 1 647 milliers d’euros au titre de l’exercice 2019). 4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service s bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service : Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 697 -1 304 1 393 3 316 -1 222 2 094 Opérations avec la clientèle 58 418 -606 57 812 67 441 -1 041 66 400 Prestation de services financiers 4 175 -1 680 2 495 3 524 -1 475 2 049 Vente de produits d'assurance vie 55 400 /// 55 400 50 310 /// 50 310 Moyens de paiement 58 019 -26 108 31 911 59 239 -28 425 30 814 Opérations sur titres 9 427 -36 9 391 8 793 -20 8 773 Activités de fiducie 2 467 /// 2 467 2 829 -1 166 1 663 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 1 033 -3 787 -2 754 1 071 -3 367 -2 296 Autres commissions 4 727 -33 4 694 4 749 -30 4 719 Total des commissions 196 363 -34 711 161 652 201 272 -36 746 164 526 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 1 101 620 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option – Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option – Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture 19 404 – Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) – Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 19 -530 Variation de la couverture de juste valeur 13 783 17 206 Variation de l'élément couvert -13 764 -17 737 Résultats sur opérations de change 781 827 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 901 1 851 (1) Y compris couverture économique de change La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2020 : (1) La variation de juste valeur des dérivés qui sont : a. soit détenus à des fins de transaction ; b. soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39 (2) la variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de – 4 milliers d’euros par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA) 4.4 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidé e s en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 308 224 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 34 245 18 873 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 34 553 19 097 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 764 764 Titres de dettes Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 764 764 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 764 764 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables . — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 1 779 1 779 1 772 1 772 Produits et charges sur immeubles de placement 961 -132 829 551 -65 486 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 447 -4 563 -2 116 1 991 -4 736 -2 745 Charges refacturées et produits rétrocédés 718 -1 717 1 260 -59 1 201 Autres produits et charges divers d'exploitation 6 758 -10 278 -3 520 5 946 -1 077 4 869 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// -33 -33 585 585 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 9 923 -14 875 -4 952 9 197 -5 287 3 910 Total des produits et charges des autres activités 12 663 -15 007 -2 344 11 520 -5 352 6 168 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie, des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour l’exercice 2020 représente 3 600 milliers d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) comptabilisées en résultat représentent 799 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 579 milliers d’euros au 31 décembre 2020. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 3 371 milliers d’euros dont 2 865 milliers d’euros comptabilisés en charge et 506 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 1 867 milliers d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -127 523 -128 866 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -10 884 -9 759 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -70 022 -72 929 Autres frais administratifs -83 349 -85 021 Total des charges générales d’exploitation -210 872 -213 887 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 865 milliers d’euros (contre 2 524 milliers d’euros en 2019) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 283 milliers d’euros (contre 259 milliers d’euros en 2019). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 8 215 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 14 767 milliers d’euros en 2020. 4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -330 -491 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -330 -491 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisses, Banques Centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse 74 725 80 523 Banques centrales 6 240 12 351 Total caisse, banques centrales 80 965 92 874 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 4 983 4 983 4 410 4 410 Titres de dettes 4 983 4 983 4 410 4 410 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 29 783 29 783 29 755 29 755 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 29 783 29 783 29 755 29 755 Instruments de capitaux propres /// /// Dérivés de transaction (1) 3 364 /// /// 3 364 4 782 /// /// 4 782 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 3 364 34 766 38 130 4 782 34 165 38 947 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (non applicable au groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 3 309 /// 3 309 5 493 /// 5 493 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 3 309 3 309 5 493 5 493 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (non applicable au groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté) Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 221 800 2 117 2 049 178 961 2 928 3 514 Instruments sur actions Instruments de change 192 001 1 247 1 227 146 664 1 854 1 854 Autres instruments Opérations fermes 413 801 3 364 3 276 325 625 4 782 5 368 Instruments de taux 2 774 33 18 403 125 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 2 774 33 18 403 125 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de transaction 416 575 3 364 3 309 344 028 4 782 5 493 Dont marchés organisés 416 575 3 364 3 309 344 028 4 782 5 493 Dont opérations de gré à gré 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture)  : — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libell é en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. — Principales stratégies de couverture  : Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 655 893 18 947 64 559 601 781 13 056 76 350 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 655 893 18 947 64 559 601 781 13 056 76 350 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 655 893 18 947 64 559 601 781 13 056 76 350 Instruments de taux 640 000 11 742 520 000 4 125 14 419 Instruments sur actions Instruments de change 203 168 462 Autres instruments Opérations fermes 843 168 462 11 742 520 000 4 125 14 419 Instruments de taux 20 340 155 46 928 457 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 20 340 155 46 928 457 Couverture de flux de trésorerie 863 508 462 11 897 566 928 4 125 14 876 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dériv é s de couverture 1 519 401 19 409 76 456 1 168 709 17 181 91 226 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 133 667 711 666 400 900 70 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 111 095 459 245 90 000 Instruments de couverture de juste valeur 22 572 252 421 310 900 70 000 Couverture du risque de change 110 609 46 279 46 280 Instruments de couverture de flux de trésorerie 110 609 46 279 46 280 Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 244 276 757 945 447 180 70 000 — Eléments couverts  : – Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque s (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 364 487 54 342 310 145 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 364 487 54 342 310 145 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 346 000 18 455 327 545 Dettes envers les établissements de crédit 346 000 18 455 327 545 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 18 487 35 887 -17 400 (*) Pied de coupon inclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé) L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. – Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (2) Dont partie inefficace Dont autres éléments de Juste valeur (valeur temps/primes, etc. ) Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -11 897 -10 895 -365 10 895 Couverture de risque de change 462 460 Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -11 435 -10 895 95 10 895 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -9 947 -948 -10 895 Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -9 947 -948 -10 895 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidé e s en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 433 462 484 464 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 666 721 784 775 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 100 183 1 269 239 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -4 -3 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts)* -29 109 – Instruments de dettes 13 15 – Instruments de capitaux propres -42 93 (1) Les actions et autres titres de capitaux propres comprennent les participations stratégiques et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres n'ayant pas vocation à être cédés, un classement parmi les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de titres. ( * ) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, l es instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 594 962 31 676 718 798 16 305 Actions et autres titres de capitaux propres 71 759 1 297 65 977 1 297 Total 666 721 32 973 784 775 17 602 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » concerne des cessions et s’élève à 4.6 millions d’euros au 31 décembre 2020. 5.5 . Actifs au co û t amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilis er en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises (cf. note 1.5). — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel les que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti . — Au 31 décembre 2020, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas de titres au coût amorti. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 1 494 154 406 467 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 2 179 861 2 113 205 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit Dépôts de garantie versés 63 918 75 666 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -42 -42 Total 3 737 891 2 595 296 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 079 591 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 1 261 318 milliers d’euros au 31 décembre 2019 Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 536 242 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (1 207 864 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 174 508 242 134 Autres concours à la clientèle 15 187 833 13 021 212 – Prêts à la clientèle financière -1 – Crédits de trésorerie 1 769 518 926 041 – Crédits à l'équipement 4 217 233 3 952 700 – Crédits au logement 9 036 653 7 984 669 – Crédits à l'exportation 217 1 413 – Opérations de pension – Opérations de location-financement – Prêts subordonnés – Autres crédits 164 212 156 390 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 601 2 525 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 15 364 942 13 265 871 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -292 383 -265 694 Total 15 072 559 13 000 177 (1) Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 837.7 millions d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6 . Reclassements d’actifs financiers . — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices. 5.7 . Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 1 647 2 390 Charges constatées d'avance 4 772 3 983 Produits à recevoir 22 527 22 251 Autres comptes de régularisation 26 400 38 337 Comptes de régularisation - actif 55 346 66 961 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 36 663 32 456 Actifs divers 36 663 32 456 Total des comptes de régularisation et actifs divers 92 009 99 417 5.8 . Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées . Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas d’actifs non courants destinés à être cédés au 31 décembre 2020. 5.9 . Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 2 341 -1 201 1 140 3 314 -2 205 1 109 Total des immeubles de placement 2 341 -1 201 1 140 3 314 -2 205 1 109 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 140 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (1 109 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.10 . Immobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Equipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 224 193 -135 447 88 746 232 144 -151 249 80 892 Biens immobiliers 69 243 -29 108 40 135 62 074 -27 213 34 860 Biens mobiliers 154 950 -106 339 48 611 170 070 -124 036 46 032 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location (1) 18 568 -8 962 9 6 06 17 137 -6 767 10 370 Portant sur des biens immobiliers 18 568 -8 962 9 6 06 17 137 -6 767 10 370 Dont contractés sur la période Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 242 761 -144 409 98 352 249 281 -158 016 91 265 Immobilisations incorporelles 1 226 -1 134 92 1 134 -1 068 66 Droit au bail 5 5 5 5 Logiciels 1 221 -1 134 87 1 129 -1 068 61 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 1 226 -1 134 92 1 134 -1 068 66 (1) l’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 226 milliers d’euros au 31 décembre 2020 5.11 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Emprunts obligataires 86 544 64 459 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 92 100 93 176 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées -2 Dettes non préférées Total 178 644 157 633 Dettes rattachées 672 671 Total des dettes représentées par un titre 179 316 158 304 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.12 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 12 413 16 007 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 12 413 16 007 Emprunts et comptes à terme 4 384 429 3 154 711 Opérations de pension 89 912 97 978 Dettes rattachées 2 253 5 342 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 4 476 594 3 258 031 Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 489 007 3 274 038 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 695 615 milliers d’euros au 31 décembre 2020 (2 622 290 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.12.2 . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 6 465 432 4 958 726 Livret A 1 098 886 946 773 Plans et comptes épargne-logement 1 650 661 1 612 529 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 391 988 2 163 575 Dettes rattachées Comptes d’épargne à régime spécial 5 141 535 4 722 877 Comptes et emprunts à vue 18 274 17 888 Comptes et emprunts à terme 1 750 966 1 861 996 Dettes rattachées 12 461 13 770 Autres comptes de la clientèle 1 781 701 1 893 654 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 13 388 668 11 575 257 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13 . Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d'encaissement 13 929 16 885 Produits constatés d'avance 40 412 42 213 Charges à payer 17 930 11 345 Autres comptes de régularisation créditeurs 100 925 38 564 Comptes de régularisation - passif 173 196 109 006 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 2 641 2 447 Créditeurs divers 49 788 51 359 Passifs locatifs (1) 9 088 10 067 Passifs divers 61 517 63 874 Total des comptes de régularisation et passifs divers 234 713 172 880 (1) l’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 226 milliers d’euros au 31 décembre 2020 5.14 . Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux 48 516 8 960 -9 196 881 49 161 Provisions pour restructurations Risques légaux et fiscaux 4 010 398 -95 4 313 Engagements de prêts et garanties (2) 15 355 7 117 -7 786 14 686 Provisions pour activité d'épargne-logement 12 042 733 12 775 Autres provisions d'exploitation 827 358 -663 522 Total des provisions 80 750 17 566 -17 740 881 81 457 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (881 milliers d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’ IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018 5.14.1 . Encours collectés au titre de l’épargne logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) – Ancienneté de moins de 4 ans 93 530 109 044 – Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 885 302 829 688 – Ancienneté de plus de 10 ans 496 047 511 074 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 474 879 1 449 806 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 144 795 137 588 Total des encours collect é s au titre de l' épargne -logement 1 619 674 1 587 394 5.14.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 443 652 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 2 374 3 590 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 2 817 4 242 5.14.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL – Ancienneté de moins de 4 ans 1 377 1 745 – Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 152 3 795 – Ancienneté de plus de 10 ans 7 133 5 947 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 662 11 487 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 129 575 Provisions constituées au titre des crédits PEL 2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -16 -22 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -16 -20 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 775 12 042 5.15 . Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 8 659 9 701 Dettes subordonnées et assimilés 8 659 9 701 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Dettes subordonnées au coût amorti 8 659 9 701 Total des dettes subordonnées (1) 8 659 9 701 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. — Evolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2020 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 9 701 -1 042 8 659 Dettes subordonnées au coût amorti 9 701 -1 042 8 659 Dettes subordonnées et assimilés 9 701 -1 042 8 659 5.16 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2020 : 668 033 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (645 372 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.17 . Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -881 187 -694 -6 070 1 613 -4 457 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -135 137 4 971 -130 166 6 441 -112 6 329 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat -136 018 5 158 -130 860 371 1 501 1 872 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -2 422 1 815 -607 -95 20 -75 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -948 118 -830 943 -753 190 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -3 370 1 933 -1 437 848 -733 115 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -139 388 7 091 -132 297 1 219 768 1 987 Part du groupe -139 388 7 091 -132 297 1 219 768 1 987 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré e ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.18.1 . Actifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 22 773 22 773 21 963 21 963 Opérations de pension 0 Actifs financiers à la juste valeur 22 773 22 773 21 963 21 963 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) Total 22 773 22 773 21 963 21 963 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 22 773 21 955 818 21 963 21 963 Opérations de pension Autres actifs Total 22 773 21 955 818 21 963 21 963 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.18.2 . Passifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 79 765 79 765 96 719 96 719 Opérations de pension Autres instruments financiers Passifs financiers à la juste valeur 79 765 79 765 96 719 96 719 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 89 846 89 846 97 936 97 936 Autres instruments financiers(portefeuille de dettes) Total 169 611 169 611 194 655 194 655 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’un e compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 79 765 21 955 56 837 973 96 719 21 963 71 597 3 159 Opérations de pension 89 846 84 474 5 372 97 936 94 983 2 866 87 Autres passifs Total 169 611 106 429 62 209 973 194 655 116 946 74 463 3 246 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. 5.19 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.19.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 252 084 84 474 336 558 Actifs financiers au coût amorti 3 930 992 1 573 866 5 504 858 Total des actifs financiers donnés en garantie 252 084 84 474 3 930 992 1 573 866 5 841 416 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 252 084 84 474 2 867 884 1 573 866 4 778 308 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 89 978 milliers d'euros au 31 décembre 2020 (97 936 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des actifs donnés en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 81 444 milliers d’euros au 31 décembre 2020 et le montant du passif associé s’élève à 60 420 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. ( En millions d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 271 405 96 419 367 824 Actifs financiers au coût amorti 2 383 163 1 598 707 3 981 870 Total des actifs financiers donnés en garantie 271 405 96 419 2 383 163 1 598 707 4 349 694 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 271 405 96 419 1 530 903 1 598 707 3 497 434 5.19.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mise en pension et prêts de titres  : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créance  : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2020 sont souscrites par des investisseurs externes (note 13). Au 31 décembre 2020, 1 458 472 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.19.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 578 805 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 600 114 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 983 138 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 763 676 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 2 289 079 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 930 789 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 79 970 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 88 584 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.20. Instruments financiers soumis à la reforme des indices de référence . Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 5.3. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture s CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agré é s ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €STR. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail européen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€STR, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, USD, CHF et JPY. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau européen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020 a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans la partie « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » du Rapport annuel. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 5 351 De la clientèle 1 597 164 1 346 622 – Ouvertures de crédit confirmées 1 568 205 1 328 339 – Autres engagements 28 959 18 283 Total des engagements de financement donn é s 1 597 164 1 351 973 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 23 730 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 23 730 6.2 . Engagements de garantie : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 19 433 8 016 D'ordre de la clientèle 401 533 408 026 Total des engagements de garantie donn é s 420 966 416 042 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 873 219 1 085 967 De la clientèle (1) 6 963 978 4 783 282 Total des engagements de garantie reçus 7 837 197 5 869 249 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Exposition aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représenté e s par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1 . Risque de crédit . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -59 347 -31 853 Récupérations sur créances amorties 739 884 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -4 186 -3 374 Total coût du risque de crédit -62 794 -34 343 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires -3 152 Opérations avec la clientèle -61 564 -31 706 Autres actifs financiers -1 227 -2 789 Total coût du risque de crédit -62 794 -34 343 7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1) Il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2) Les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; Les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; La dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables Les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated cr e dit impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements en présence de difficultés financières si les critères du déclassement en défaut ne sont pas remplis ; Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif balois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne s de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans le contexte de la crise de la Covid-19, des provisions complémentaires ont été comptabilisées en couverture de risques spécifiques sur certains secteurs dont, à titre principal, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, le commerce-distribution spécialisé et la communication-événementiel. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués, le cas échéant : Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. — Méthodologie de calcul de pertes attendues  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importante s mesures de soutien de l’état ont été mises en place. Le groupe a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : Une variation du facteur de modération de +/-10% autour de la valeur retenue de 60% a un impact d’environ +/- 0,7 million d’euros ; Un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entraînerait une dotation supplémentaire d’environ 1,6 million d’euros ; Une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entraînerait la constatation d’une dotation complémentaire de 0,1 million d’euros. La définition et la revue de ces scénarios sui ven t la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . — Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un arriéré depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100 € pour une exposition retail sinon 500 €) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie, ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred cr e dit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected cr e dit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . — Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers par capitaux propres  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 483 248 -29 4 063 -2 820 487 311 -2 849 Nouveaux contrats originés ou acquis 10 668 10 668 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 70 716 -676 -1 187 311 69 529 -365 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -131 574 1 -131 574 1 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements 427 2 1 137 -826 1 564 -824 Solde au 31/12/2020 433 485 -702 4 013 -3 335 437 498 -4 037 7.1.2.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 2 595 328 -42 9 2 595 337 -42 Nouveaux contrats originés ou acquis Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 1 351 436 -27 -183 838 -7 1 167 597 -35 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -18 101 -18 101 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 70 -119 -49 Transferts vers S1 70 -119 -49 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements -190 896 34 184 044 -6 852 34 Solde au 31/12/2020 3 737 837 -35 95 -7 3 737 932 -42 Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 079 591 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 1 261 318 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 1 055 447 milliers d’euros au 31 décembre 2020, contre 520 255 milliers d’euros au 31 décembre 2019, ainsi que les créances à vue auprès de BPCE SA, soit 1 479 796 milliers d’euros au 31 décembre 2020 et 380 383 milliers d’euros au 31 décembre 2019. 7.1.2.3 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 11 952 465 -19 671 861 840 -34 253 451 566 -211 770 13 265 871 -265 695 Nouveaux contrats originés ou acquis 2 634 862 -7 377 3 492 -90 23 396 -1 847 2 661 750 -9 314 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 512 670 -17 035 -87 424 -4 714 -14 918 32 044 -216 410 329 10 079 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -865 442 88 -74 200 55 -67 108 1 327 -1 006 750 1 470 Réduction de valeur (passage en pertes) -33 419 29 233 -33 419 29 233 Transferts d'actifs financiers -429 073 21 363 361 062 -18 606 52 935 -22 180 1 855 -1 855 -15 076 -19 423 Transferts vers S1 336 085 -1 093 -331 138 3 508 -12 666 429 -7 720 2 844 Transferts vers S2 -709 083 13 415 743 220 -32 999 -38 860 4 944 1 855 -1 855 -4 723 -14 640 Transferts vers S3 -56 075 9 041 -51 020 10 886 104 462 -27 553 -2 633 -7 627 Changements de modèle Autres mouvements 39 072 544 180 -7 442 42 985 -31 837 82 237 -38 734 Solde au 31/12/2020 13 844 554 -22 088 1 064 951 -65 049 432 042 -203 183 1 855 21 541 -2 063 15 364 942 -292 384 Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.5.2). Les encours concernés par cette amélioration mécanique et qui pourraient être transférés en statut 2 s’élèvent à 116 millions d’euros. Ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. Par ailleurs, des provisions complémentaires d’un montant de 26 millions d’euros ont été comptabilisées en 2020 pour couvrir les risques de dégradation significative du risque de crédit sur les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, et de la communication-événementiel. Les encours couverts par ces provisions totalisent 344 millions d’euros au 31 décembre 2020 classés en S2 (dont 294 millions d’euros ont fait l’objet d’un déclassement de S1 vers S2 à cet effet). Ils feront l’objet d’un suivi rapproché en 2021, tel que décrit à la note 1.5.2.1. 7.1.2.4 Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 1 228 035 1 950 106 674 1 337 17 264 10 969 1 351 973 14 256 Nouveaux contrats originés ou acquis 779 816 1 862 6 606 41 786 422 1 903 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -214 713 78 6 520 525 5 487 8 180 -202 706 8 783 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -316 759 -12 -24 510 -3 -964 -342 233 -15 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 16 352 -319 -20 881 322 2 750 -15 -1 779 -12 Transferts vers S1 58 595 266 -52 759 -570 -457 -7 5 379 -311 Transferts vers S2 -40 959 -585 36 449 892 -8 -4 510 299 Transferts vers S3 -1 284 -4 571 3 207 -2 648 Changements de modèle Autres mouvements -16 315 -127 23 368 -309 -1 566 -10 852 5 487 -11 288 Solde au 31/12/2020 1 476 416 3 432 97 777 1 913 22 971 8 282 1 597 164 13 627 7.1.2.5 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 370 493 566 28 318 533 17 331 416 142 1 099 Nouveaux contrats originés ou acquis 115 259 198 115 259 198 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -19 651 12 -4 117 -144 465 -32 -23 303 -164 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -78 144 -28 -5 616 -1 -2 485 -86 245 -29 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers 924 -65 -5 224 30 3 082 -9 -1 218 -44 Transferts vers S1 14 538 44 -14 967 -106 -282 -6 -711 -68 Transferts vers S2 -10 949 -109 10 677 136 -229 -3 -501 24 Transferts vers S3 -2 665 -934 3 593 -6 Changements de modèle Autres mouvements 6 300 -16 -5 866 -26 -3 41 431 -1 Solde au 31/12/2020 395 181 667 7 495 392 18 390 421 066 1 059 7.1.3 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) (1) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 453 583 -205 245 248 338 261 131 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables -2 657 -3 335 678 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 22 971 -8 282 14 689 Engagements de garantie 18 390 18 390 Total des instruments financiers dépré cié s ( S 3) 492 287 -216 862 282 095 261 131 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS9 : (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 4 983 Prêts 29 783 Dérivés de transaction 3 364 Total 38 130 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.6 . Mécanismes de réduction du risque de crédits : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas d’actifs obtenus par prise de possession de garantie. 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 . Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 128 444 128 444 89 463 89 463 Encours restructurés sains 123 370 123 370 30 984 30 984 Total des encours restructurés 251 814 251 814 120 447 120 447 Dépréciations -41 714 -41 714 -31 079 -31 079 Garanties reçues 197 533 197 533 85 515 85 515 — Analyse des encours bruts  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 240 282 240 282 108 236 108 236 Réaménagement : refinancement 11 532 11 532 12 210 12 210 Total des encours restructurés 251 814 251 814 120 446 120 446 — Zone géographique de la contrepartie  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 251 147 251 147 120 020 120 020 Autres pays 667 667 426 426 Total des encours restructurés 251 814 251 814 120 446 120 446 7.1.10 . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS9  : (En milliers d'Euros) Valeur brute comptable ou montant nominal Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 418 735 4 953 9 797 1 356 11 55 636 678 Stage - S1 418 735 4 953 9 797 11 55 636 Stage - S2 Stage - S3 4 013 3 335 Titres au coût amorti - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 3 729 782 4 521 958 2 575 95 -1 -1 -33 -7 Stage - S1 3 729 782 4 521 958 2 575 -1 -1 -33 Stage - S2 95 -7 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 4 231 388 118 836 3 164 061 1 251 491 3 396 748 1 998 427 750 815 453 176 -698 -48 -1 381 -1 165 -9 107 -23 981 -50 784 -205 219 Stage - S1 4 230 771 118 836 3 159 445 1 242 927 3 284 619 1 646 660 161 148 147 -691 -48 -1 357 -1 034 -6 398 -9 826 -2 731 -3 Stage - S2 404 4 616 8 564 112 097 351 762 589 357 5 -7 -25 -131 -2 693 -14 151 -48 042 -0 Stage - S3 213 32 5 309 453 024 -16 -4 -11 -205 215 Engagements de financement donnés - VB 338 270 64 816 267 180 156 845 410 739 266 347 69 996 22 971 29 41 165 147 937 2 328 1 699 8 282 Stage - S1 338 270 64 816 267 127 156 741 402 086 224 141 23 235 29 41 165 147 900 1 533 617 Stage - S2 53 104 8 653 42 205 46 762 37 794 1 082 Stage - S3 22 971 8 282 Engagements de garantie donnés - VB 29 767 8 499 112 986 28 778 123 680 92 197 6 769 18 390 9 10 61 14 195 535 235 Stage - S1 29 767 8 499 112 986 28 773 122 634 88 049 4 474 9 10 61 14 177 361 35 Stage - S2 6 1 047 4 148 2 294 18 174 200 Stage - S3 18 390 Total 8 747 942 192 152 3 553 700 1 438 072 3 940 964 2 359 546 827 674 495 894 -649 3 -1 102 -1 005 -7 339 -21 151 -48 857 -196 258 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (ie la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la « Gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 80 965 80 965 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 331 234 25 430 198 410 134 548 666 721 1 032 674 Instruments dérivés de couverture Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 964 525 11 197 705 119 42 862 14 188 3 737 891 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 655 535 306 825 1 930 073 4 829 192 7 201 834 149 100 15 072 559 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéance 3 708 356 318 256 2 660 622 5 070 464 7 350 570 815 821 19 924 089 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 910 11 837 60 764 19 897 85 908 179 316 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 50 582 84 136 1 326 515 2 345 683 658 696 4 465 612 Dettes envers la clientèle 10 813 145 95 201 356 947 1 942 390 180 985 13 388 668 Dettes subordonnées 79 158 750 4 146 3 526 8 659 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 10 864 716 191 332 1 744 976 4 312 116 929 115 18 042 255 Passifs locatifs  : par échéance 5 796 1 281 7 077 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 1 000 875 139 692 180 007 43 880 209 739 22 971 1 597 164 Total engagements de financement donnes 1 000 875 139 692 180 007 43 880 209 739 22 971 1 597 164 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 158 418 18 857 19 433 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 3 682 13 182 23 063 175 528 167 688 18 390 401 533 Total engagements de garantie donnes 3 682 13 340 23 063 175 946 186 545 18 390 420 966 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -72 264 -71 468 dont charge représentée par des paiements sur base d'actions Charges des régimes à cotisations définies -12 243 -12 146 Charges des régimes à prestations définies 595 503 Autres charges sociales et fiscales -32 974 -33 697 Intéressement et participation -10 637 -12 058 Total des charges de personnel -127 523 -128 866 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans la partie relative aux « Déclarations de performance extra-financière » du Rapport annuel. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régimes CAR-BP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 49 487 23 958 13 882 87 327 86 446 Juste valeur des actifs du régime -28 424 -17 849 -46 273 -45 676 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 21 063 6 109 13 882 41 054 40 770 Engagements sociaux passifs 21 063 6 109 13 882 41 054 40 770 Engagements sociaux actifs (1) (1) présenté à l'actif du bilan dans le poste "comptes de régularisation et actifs divers" La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 50 202 22 869 13 375 86 446 75 919 Coût des services rendus 1 328 963 2 291 1 875 Coût des services passés Coût financier 299 170 70 539 1 229 Prestations versées -2 018 -1 174 -596 -3 788 -3 833 Autres 201 72 273 783 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -38 -38 -192 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 1 571 1 006 2 577 8 095 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -567 -400 -967 -512 Ecarts de conversion Autres -4 -2 -6 3 082 Dette actuarielle en fin de période 49 487 23 958 13 882 87 327 86 446 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 28 143 17 533 45 676 42 227 Produit financier 169 123 292 689 Cotisations reçues 94 94 Prestations versées -440 -35 -475 -535 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 552 138 690 1 661 Ecarts de conversion Autres -4 -4 1 634 Juste valeur des actifs en fin de période 28 424 17 849 46 273 45 676 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de -535 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Couts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge actuarielle des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services 1 328 963 2 291 1 875 Coût financier net 130 47 70 247 540 Autres (dont plafonnement par résultat) 201 72 273 783 Charge de l'exercice 130 1 576 1 105 2 811 3 198 Prestations versées -1 578 -1 139 -596 -3 313 -3 298 Cotisations reçues -94 -94 Variation de provisions suite à des versements -1 578 -1 233 -596 -3 407 -3 298 Total -1 448 343 509 -596 -100 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 11 157 -957 10 200 4 105 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 452 430 882 6 095 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 11 609 -528 11 081 10 200 8.2.4 . Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,68% 42 918 -6,73% 43 394 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,48% 49 428 7,54% 50 034 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,79% 49 114 6,88% 49 726 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,64% 43 395 -5,71% 43 868 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 9 893 9 969 N+6 à N+10 9 317 9 518 N+11 à N+15 8 370 8 663 N+16 à N+20 7 080 7 432 > N+20 13 907 15 378 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 727 2,70% 716 Actions 42,20% 11 370 42,20% 11 191 Obligations 55,10% 14 846 55,10% 14 611 Immobilier Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 26 944 100,00% 26 518 Note 9 . – Activités d’assurance . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas directement d’activités d’assurance. Note 10 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : Les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; Les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : Les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, Les volatilités implicites, Les « spreads « de crédit ; Les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : Les swaps de taux standards ou CMS ; Les accords de taux futurs (FRA) ; Les swaptions standards ; Les caps et floors standards ; Les achats et ventes à terme de devises liquides ; Les swaps et options de change sur devises liquides ; Les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : Le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; Le paramètre est alimenté périodiquement ; Le paramètre est représentatif de transactions récentes ; Les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : Les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; Les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; Les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 « ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : Les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE notamment ; Certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d’illiquidité, en cas de liquidation …) et qu’il n’existe pas de prix pour étayer cette valeur ; Les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; Des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; Les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : — Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. S’agissant de la participation détenue dans Natixis, sa valorisation est fondée sur les deux méthodes suivantes : le cours de bourse et la médiane des objectifs de cours publiés par les analystes de recherche couvrant le titre Natixis. Compte tenu du contrôle exercé par BPCE sur Natixis, une prime de contrôle a été appliquée sur ces références. Pour la participation détenue dans la CNP, sa valorisation a été réalisée en s’appuyant sur une méthode multicritères tenant compte notamment de l’opération réalisée par La Banque Postale ayant conduit cette dernière à devenir l’actionnaire majoritaire de CNP Assurances et d’éléments de marché et en particulier du cours de bourse de CNP Assurances et des objectifs de cours des analystes de recherche, méthodes auxquelles ont été appliqués des niveaux de pondération différents avec une prépondérance sur les approches de marché. Les autres filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 542 311 milliers d’euros pour les titres BPCE dans les comptes du Groupe Banque-Populaire Bourgogne Franche-Comté. — Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (Titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers 10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 2 465 899 3 364 Dérivés de taux 1 218 899 2 117 Dérivés actions Dérivés de change 1 247 1 247 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 465 899 3 364 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 766 34 766 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 783 29 783 Titres de dettes 4 983 4 983 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 766 34 766 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 374 166 40 892 18 404 433 462 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 374 166 40 892 18 404 433 462 Instruments de capitaux propres 417 9 526 656 778 666 721 Actions et autres titres de capitaux propres 417 9 526 656 778 666 721 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 374 583 50 418 675 182 1 100 183 Dérivés de taux 18 947 18 947 Dérivés actions Dérivés de change 462 462 Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 19 409 19 409 Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 1 002 1 002 - Dérivés de taux 1 002 1 002 - Dérivés actions - Dérivés de change - Dérivés de crédit - Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 1 002 1 002 Instruments dérivés 1 227 1 080 2 307 Dérivés de taux 1 080 1 080 Dérivés actions Dérivés de change 1 227 1 227 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 227 1 080 2 307 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 76 301 155 76 456 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 76 301 155 76 456 (1) Hors couverture économique 10.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31/12/2020  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat (2) Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture en capitaux propres Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( 1 ) Instruments dérivés 418 434 -322 369 899 Dérivés de taux 418 434 -322 369 899 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 418 434 -322 369 899 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 34 165 4 882 -285 34 766 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 755 28 29 783 Titres de dettes 4 410 4 854 -285 4 983 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 165 4 882 -285 34 766 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 403 903 -902 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 403 903 -902 18 404 Instruments de capitaux propres 754 067 33 473 768 -135 280 13 074 -33 688 24 364 656 778 Actions et autres titres de capitaux propres 754 067 33 473 768 -135 280 13 074 -33 688 24 364 656 778 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 772 470 34 376 768 -135 280 13 074 -34 590 24 364 675 182 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 365 -365 Dérivés de taux 365 -365 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)) 365 -365 Instruments dérivés 236 429 415 1 080 Dérivés de taux 236 429 415 1 080 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 236 429 415 1 080 Dettes représentées par un tire Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux -440 -206 440 -96 457 155 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture -440 -206 440 -96 457 155 (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3. — Au 31/12/2019  : (En milliers d'Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat (2) en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 33 027 406 271 1 646 -1 185 34 165 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 30 025 337 -607 29 755 Titres de dettes 3 002 69 271 1 646 -578 4 410 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 33 027 406 271 1 646 -1 185 34 165 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 404 -1 18 403 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 404 -1 18 403 Instruments de capitaux propres 706 826 1 290 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 754 067 Actions et autres titres de capitaux propres 706 826 1 290 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 754 067 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 725 230 1 289 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 772 470 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Passifs Financiers                     Dettes représentées par un titre                     Instruments dérivés                     Dérivés de taux                     Dérivés actions                     Dérivés de change                     Dérivés de crédit                     Autres dérivés                     Autres passifs financiers                     Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1))                     Instruments dérivés                     Dérivés de taux                     Dérivés actions                     Dérivés de change                     Dérivés de crédit                     Autres dérivés                     Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique                     Dettes représentées par un ti t re                     Autres passifs financiers                     Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option                     Dérivés de taux                     Dérivés actions                     Dérivés de change                     Dérivés de crédit                     Autres dérivés                     Instruments dérivés de couverture                     (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 4.3. Au 31 décembre 2020, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : l’ensemble de nos titres de participations (hors GUILLIN) ainsi que nos titres Naxicap. Au cours de l’exercice, 36 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, impactant intégralement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, 135 074 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 10.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2020, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a transféré les Swaps Bred (-583 k€), les Swaps FCT (80 k€) de niveau 2 à niveau 3 ainsi que le TSS et le certificat d’associés (24 364 k€) de niveau 2 à niveau 3. 10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveaux 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 17 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 74 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 66 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan. 10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti 19 147 278 2 791 535 16 355 743 15 917 786 1 388 974 14 528 812 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 741 823 2 653 563 1 088 260 2 598 288 1 191 793 1 406 495 Prêts et créances sur la clientèle 15 405 455 137 972 15 267 483 13 319 498 197 181 13 122 317 Titres de dettes Autres Passifs financiers au cout amorti 18 169 148 9 625 289 8 543 859 15 151 485 65 163 8 377 053 6 709 269 Dettes envers les établissements de crédit 4 533 188 2 978 773 1 554 415 3 346 612 3 321 414 25 198 Dettes envers la clientèle 13 446 217 6 465 432 6 980 785 11 633 096 4 958 726 6 674 370 Dettes représentées par un titre 181 084 181 084 162 076 65 163 96 913 Dettes subordonnées 8 659 8 659 9 701 9 701 Note 11 . – Impôts . 11.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré) ; d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devraient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation de l’IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1 er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure précision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est-à-dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courants ». (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -32 566 -31 088 Impôts différés 10 252 -4 502 Impôts sur le résultat -22 314 -35 590 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 (*) Résultat net (part du groupe) 72 111 81 500 Variations de valeur des écarts d'acquisition Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -22 314 -35 592 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition 94 425 117 090 Effet des différences permanentes -28 086 -11 324 Résultat fiscal consolidé (A) 66 340 105 766 Taux d'imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -21 242 -36 415 Effet de la variation des impôts différés non constatés Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés -3 512 628 Impôts à taux réduit et activités exonérées -3 107 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 2 465 -491 Autres éléments -22 580 Charge (produit) d'impôts comptabilisée -22 314 -35 591 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 23,63% 30,40% (*) Les données comparatives de l’exercice 2019 devront être retraitées afin d’être présentées sur la base de ce nouveau format (induisant une modification du pourcentage du taux d’impôt effectif de l’exercice 2019 par rapport à celui publié l’an passé) Les données 2019 ont été modifiées à des fins de comparabilité Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». 11.2 . Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM Financements d’actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 9 651 10 015 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 342 3 216 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 31 154 17 879 Autres provisions non déductibles Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 2 814 2 323 Autres sources de différences temporelles 14 169 10 342 Impôts différés liés aux décalages temporels 61 130 43 775 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 61 130 43 775 Comptabilisés A l'actif du bilan 61 636 44 067 Au passif du bilan -506 -292 Note 12 . – Autres informations . 12.1 . Information sectorielle . Information sectorielle — Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE. — Information par secteur opérationnel  : Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. — Information sectorielle par zone géographique  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 12.2 . Informations sur les opérations de location financement et de location simple . 12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise d’opération en qualité de bailleur. 12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu e du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et en l’absence d’information ad-hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location-preneur  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges d'intérêt sur passifs locatifs -39 -36 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation (1) -2 591 -2 423 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -2 630 -2 459 (1) L’application de la décision IFRS IC sur 2019 aurait donné lieu à la présentation sur la ligne « Dotations aux amortissements au titre des droits d’utilisation » d’un montant complémentaire de 60 milliers d’euros présenté en 2019 sur la ligne « Charges de location au titre des contrats de courte durée ». — Echéancier des passifs locatifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 1 149 1 102 5 796 1 281 9 328 12.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 2 566 010 934 304 Autres actifs financiers 566 675 46 813 683 320 54 732 Autres actifs 9 583 Total des actifs avec les entités liées 3 132 685 1 627 207 Dettes 2 977 446 1 414 595 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 2 977 446 1 414 595 Intérêts, produits et charges assimilés 4 739 -1 199 Commissions -5 805 -8 057 2 318 Résultat net sur opérations financières 32 959 15 620 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 31 893 6 364 2 318 Engagements donnés 5 882 386 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 5 882 386 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - « Périmètre de consolidation ». 12.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les organes de direction et d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Avantages à court terme 801 782 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 801 782 — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme versés aux dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élèvent à 801 milliers d’euros au titre de 2020 (contre 782 milliers d’euros au titre de 2019). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. — Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail  : Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans la partie "Gouvernement d’entreprise" du Rapport annuel. 12.4 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 12.4.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur / structureur / arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 12.5 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les H edge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 12.5 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020 : ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 011 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 41 011 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 41 011 Taille des entités structurées 1 011 738 — Au 31 décembre 2019 ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Instruments de capitaux propres hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 49 408 Actifs financiers au coût amorti Actifs divers Total actif 49 408 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 49 408 Taille des entités structurées 2 145 199 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12.6 . Honoraires des commissaires aux comptes  : (En milliers d'Euros) Cabinet Mazars PricewaterhouseCoopers Autres Total Exercice 2020 Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2019 Exercice 2020 Exercice 2019 Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Mission de certification 108 132 106 131 25 239 263 - Emetteur 108 115 106 117 214 232 - Filiales intégrées globalement 17 14 25 25 31 Services autres que la certification des comptes 19 2 2 5 5 1 25 27 - Emetteur 19 2 1 5 5 24 27 - Filiales intégrées globalement 1 1 1 Total 127 15 4 111 136 26 264 290 Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1 . Opération de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . En 2020, plusieurs nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE  : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020.Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,08 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. 13.2 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) activités Taux d’intérêts Méthode (2) SARL Ste d’Expansion BFC France Intermédiaire en transaction immobilières 100,00% IG SAS BFC Croissance France Activités financières 100,00% IG SCM Socama Bourgogne Franche-Comté France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 0,43% IG SCM Socami Bourgogne Franche-Comté France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 2,52% IG SCM Soprolib Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 1,64% IG BFCA Foncière France Intermédiaire en transaction s immobilières 100,0% IG (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.) VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés (Exercice clos le 31 décembre 2020) MERGEFIELD FJ_DCAPITAL_DEB \* CHARFORMAT Aux sociétaires MERGEFIELD CLIENT \* CHARFORMAT Banque Populaire Bourgogne Franche MERGEFIELD CLIENT_ADR1 \* CHARFORMAT 14 Boulevard de la Tremouille MERGEFIELD CLIENT_ADR2 \* CHARFORMAT MERGEFIELD CLIENT_CP \* CHARFORMAT 21000 MERGEFIELD CLIENT_VILLE \* CHARFORMAT Dijon Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Dépréciation des prêts et créances (statut 1, 2 et 3) : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche Comté constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détermination de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour déterminer :les critères de dégradation du risque de crédit ; les mesures de pertes attendues sur la base des probabilités de défaut (PD) et des pertes en cas de défaut (LGD) ; les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5.2. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 92% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2020 (14 Mds€ pour l’encours brut des seuls prêts et créances). Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 292 M€ dont 22 M€ au titre du statut 1, 65 M€ au titre du statut 2 et 203 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 62,8 M€ contre 34,3 M€ en 2019) Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3, 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020 — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est basée sur : pour Natixis et CNP Assurances, une approche multicritère combinant valeurs boursières objectifs de cours publiés par les analystes et le cas échéant autres prix résultants de transactions récentes ; pour les autres filiales non cotées, les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 542 M € au 31 décembre 2020. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires . — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 11ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 5ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2021. Les Commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL C. — Comptes individuels. 1. Comptes individuels au 31 décembre 2020 (avec comparatif au 31 décembre 2019) 1.1. Compte de résultat. ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 3.1 302 564 304 899 Intérêts et charges assimilées 3.1 -128 157 -130 662 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Revenus des titres à revenu variable 3.3 32 973 17 603 Commissions (produits) 3.4 197 407 202 311 Commissions (charges) 3.4 -35 269 -37 274 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 781 827 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 219 2 518 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 105 975 84 840 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -108 731 -78 672 Produit net bancaire 367 763 366 389 Charges générales d'exploitation 3.8 -213 284 -216 284 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -10 527 -9 178 Résultat brut d'exploitation 143 952 140 927 Coût du risque 3.9 -56 707 -32 376 Résultat d'exploitation 87 245 108 551 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 -561 -391 Résultat courant avant impôt 86 684 108 161 Résultat exceptionnel 3.11 Impôt sur les bénéfices 3.12 -31 635 -30 627 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées Résultat net 55 049 77 534 1.2. Bilan et hors bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Caisses, banques centrales 80 966 92 876 Effets publics et valeurs assimilées 4.3.1 328 979 368 961 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 629 507 1 283 559 Op é rations avec la clientèle 4.2.1 13 372 062 11 249 582 Obligations et autres titres a revenu fixe 4.3.1 1 777 458 1 822 497 Actions et autres titres a revenu variable 4.3.1 4 703 4 192 Participations et autres titres détenus a long terme 4.4.1 694 308 669 441 Parts dans les entreprises liées Operations de crédit-bail et de locations simples Immobilisations incorporelles 4.6.1 612 353 Immobilisations corporelles 4.6.2 89 525 81 928 Autres actifs 4.8 127 953 129 370 Comptes de régularisation 4.9 106 110 91 612 Total de l'actif 19 212 184 15 794 371 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements de financement 5.1.1 1 591 664 1 351 973 Engagements de garantie 5.1.2 420 966 416 042 Engagements sur titres 3 855 430 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 4 524 294 3 280 974 Op é rations avec la clientèle 4.2.1 12 322 294 10 307 767 Dettes représentées par un titre 4.7 92 757 93 827 Autres passifs 4.8 76 010 79 291 Comptes de régularisation 4.9 204 917 140 120 Provisions 4.10.1 136 854 108 913 Dettes subordonnées Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 4.12 133 492 133 492 Capitaux propres hors FRBG 4.13 1 721 566 1 649 987 Capital souscrit 665 650 642 309 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 909 587 838 864 Ecart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 9 500 9 500 Résultat de l'exercice (+/-) 55 049 77 534 Total du passif 19 212 184 15 794 371 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1.1 0 23 730 Engagements de garantie 5.1.2 6 700 080 4 772 757 Engagements sur titres 3 855 1 284 (*) 2019 a été retraité suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10. Les détails sont en notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 et 4.14. 2 . — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,662 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . — Covid-19  : L’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.5. 1.4 . Evénements postérieurs à la clôture  : — Dépôt d’une offre publique d’achat simplifiée visant les actions Natixis  : Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 en tant qu’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 1.5 . Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. 1.5.1 . Mesures de soutien de l’économie . — La propagation rapide de la pandémie de Covid-19 a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale touchant de nombreux secteurs d’activité. Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. 1.5.1.1 . Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit . La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies 2 à 3 mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 8232 PGE ont été émis par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour un montant de 844 millions d’euros (dont 8091 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 837,7 millions d’euros). 1.5.1.2 . Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a été amenée à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou douteux Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 19 392 crédits accordés par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représentant 769,8 millions d’euros (dont 534,1 millions d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 6,1 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 4,4 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. 1.5.2 . Conséquences sur le recours à des estimations  : 1.5.2.1 . Dépréciation du risque de crédit . — Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’établit à 56 707 milliers d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques ( forward looking ) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Par ailleurs, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués le cas échéant : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Enfin, des provisions complémentaires d’un montant de 26 000 milliers d’euros, ont été comptabilisées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, pour couvrir les risques spécifiques de son portefeuille, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé et de la communication-évènementiel. Avec la crise Covid-19, le groupe a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. Une approche sectorielle permettant de suivre l’évolution du marché sur chaque secteur et sous-secteur économique a ainsi été mise en œuvre. Elle vise à améliorer le cadre de suivi sectoriel existant et est établie de manière centralisée par la direction des risques avec une mise à jour mensuelle. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Sur la base des scénarios et pondérations cités ci-dessus et après prise en compte des ajustements méthodologiques et des mesures de soutien, le calcul des pertes de crédit attendues a conduit la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à comptabiliser une charge en coût du risque de crédit de 30 546 milliers d’euros sur l’exercice 2020, alors que cette estimation constituait une reprise de 6 222 milliers d’euros sur l’exercice 2019. 1.5.2.2 . Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans des fonds non cotés (5 063 milliers d’euros en valeur d’acquisition) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. Cependant, au 31 décembre 2020 des valeurs liquidatives récentes et intégrant les effets de la crise ont été obtenues pour la totalité des valeurs du portefeuille. Elles ont conduit à une dépréciation complémentaire de 182 milliers d’euros comptabilisée sur l’exercice 2020, reflétant les effets de la crise mais également des variations de valeur liées aux sous-jacents et externes à la crise. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers (667 milliers d’euros en valeur d’acquisition) a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Sur l’exercice 2020, une dépréciation complémentaire de 65 milliers d’euros a ainsi été appliquée sur les investissements immobiliers en portefeuille. Note 2 . – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 24 février 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 28 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2 . Changements de méthodes comptables . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC N° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée. Les actifs sont présentés en déduction des passifs dans les notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 et 4.14. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 4.1 et 4.2.1. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie, des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour l’exercice 2020 représente 3 600 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) comptabilisées en résultat représentent 799 milliers d’euros au titre de l’exercice 2020. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19 579 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 3 371 milliers d’euros dont 2 865 milliers d’euros comptabilisés en charge et 506 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1 867 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Note 3 . – Informations sur le compte de résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 29 348 -46 100 -16 752 20 626 -40 250 -19 624 Opérations avec la clientèle 212 804 -58 467 154 337 220 697 -65 068 155 629 Obligations et autres titres à revenu fixe 50 845 -14 747 36 098 56 019 -16 052 39 967 Dettes subordonnées 0 0 208 208 Opérations de macro-couverture 9 567 -8 843 724 7 349 -9 292 -1 943 Total 302 564 -128 157 174 407 304 899 -130 662 174 237 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 733 milliers d’euros pour l’exercice 2020, contre une reprise nette de 1 64 7 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 3.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissaire avec BPCE Lease. 3.3 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 32 973 17 603 Total 32 973 17 603 a. Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 2 697 -1 304 1 393 3 316 -1 222 2 094 Opérations avec la clientèle 112 325 -648 111 677 116 269 -1 041 115 228 Opérations sur titres 11 894 11 894 11 622 11 622 Moyens de paiement 58 019 -26 108 31 911 59 239 -28 425 30 814 Opérations de change 341 341 380 380 Engagements hors-bilan 1 033 -4 372 -3 339 1 071 -3 945 -2 874 Prestations de services financiers 6 753 -2 837 3 916 6 093 -2 641 3 452 Activités de conseil Vente de produits d'assurance vie Vente de produits d'assurance autres 4 345 4 345 4 321 4 321 Total 197 407 -35 269 162 138 202 311 -37 274 165 037 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Titres de transaction Opérations de change 781 827 Instruments financiers à terme Total 781 827 a. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -220 -220 2 498 2 498 Dotations -220 -220 -26 -26 Reprises 0 0 2 524 2 524 Résultat de cession 439 439 20 20 Autres éléments Total 219 219 2 518 2 518 3.7 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail réalisée de manière accessoire sous forme de schéma commissionnaire avec BPCE Lease (note 3.2). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 2 447 -4 564 -2 117 1 991 -4 736 -2 745 Refacturations de charges et produits bancaires 701 -1 700 1 260 -59 1 201 Activités immobilières Prestations de services informatiques Autres activités diverses 3 656 -10 278 -6 622 3 848 -1 077 2 771 Autres produits et charges accessoires 99 171 -93 888 5 283 77 741 -72 800 4 941 Total 105 975 -108 731 -2 756 84 840 -78 672 6 168 3.8 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -71 837 -70 033 Charges de retraite et assimilées -11 524 -11 357 Autres charges sociales -23 502 -25 824 Intéressement des salariés -7 411 -9 514 Participation des salariés -3 226 -2 544 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 207 -9 955 Total des frais de personnel -127 707 -129 227 Impôts et taxes -6 503 -6 358 Autres charges générales d'exploitation -79 074 -80 699 Charges refacturées Total des autres charges d'exploitation -85 577 -87 057 Total -213 284 -216 284 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 645 cadres et 1 172 non-cadres , soit un total de 1 817 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 8 215 milliers d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 14 767 milliers d’euros en 2020. 3.9 . Coût du risque . Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle -90 108 92 319 -31 598 533 -28 854 -85 624 75 360 -22 516 827 -31 953 Titres et débiteurs divers -514 -514 -2 820 -2 820 Provisions Engagements hors-bilan -3 110 5 797 ///////// ///////// 2 687 -6 179 3 276 ///////// ///////// -2 903 Provisions pour risque clientèle -29 940 2 860 ///////// ///////// -27 080 -32 925 38 921 ///////// ///////// 5 996 Autres -5 523 2 577 ///////// ///////// -2 946 -696 ///////// ///////// -696 Total -129 195 103 553 -31 598 533 -56 707 -128 244 117 557 -22 516 827 -32 376 3.10 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -167 ///////// -167 4 314 ///////// 4 314 Dotations -232 ///////// -232 -53 ///////// -53 Reprises 65 ///////// 65 4 367 ///////// 4 367 Résultat de cession -65 -329 -394 -4 214 -491 -4 705 Total -232 -329 -561 100 -491 -391 3.11 . Résultat exceptionnel . Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2020 et 2019. 3.12 . Impôt sur les bénéfices . Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.12.1 . Détail des impôts sur le résultat 2020 . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté, auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi  : (en milliers d’euros) Bases imposables aux taux de 31,00% 28,00% 15,00% Au titre du résultat courant 103 838 500 Au titre du résultat exceptionnel 103 838 500 Imputations des déficits Bases imposables 103 838 500 Impôt correspondant 32 190 140 + Contributions 3,3% 1 042 - Déductions au titre des crédits d'impôts ( * ) -307 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ -11 Gain IS lié à l'intégration fiscale -1 419 Taxe sur les dividendes Régularisation IS Impôt comptabilisé 31 495 140 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts Total 31 495 140 ( * ) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 5,1 millions d’euros. 3.13 . Répartition de l’activité . Information sectorielle . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. Information par secteur opérationnel . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production d’éléments détaillés n’est pas applicable. Information sectorielle par secteur géographique . — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 4 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires . — Principes comptables  : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Créances à vue 1 498 916 404 040 Comptes ordinaires 1 498 916 404 040 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 1 130 728 877 722 Comptes et prêts à terme 1 130 728 877 722 Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées -137 1 79 7 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 2 629 507 1 283 5 59 ( * ) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 480 071 milliers d'euros à vue et 1 091 151 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A, LDD et du LEP représente 1 079 592 milliers d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 51 269 26 549 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Autres sommes dues 8 452 9 481 Dettes rattachées à vue Dettes à vue 59 721 36 030 Comptes et emprunts à terme 4 372 387 3 141 612 Valeurs et titres donnés en pension à terme 89 912 97 978 Dettes rattachées à terme 2 274 5 354 Dettes à terme 4 464 573 3 244 944 Total 4 524 294 3 280 974 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 18 920 milliers d'euros à vue et 3 706 387 milliers d'euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . 4.2.1 . Opérations avec la clientèle . — Principes comptables  : Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 129 177 186 827 Créances commerciales 33 330 57 372 Crédits à l'exportation 217 1 413 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 1 560 337 747 685 Crédits à l'équipement (1) 4 023 421 3 754 326 Crédits à l'habitat (1) 7 259 872 6 176 494 Autres crédits à la clientèle 116 207 85 388 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés Autres Autres concours à la clientèle 12 960 054 10 765 306 Créances rattachées 21 610 23 275 Créances douteuses 418 684 412 502 Dépréciations des créances sur la clientèle -190 793 -195 700 Total 13 372 062 11 249 582 (1) Dont créances restructurées 13 260 14 474 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 578 805 milliers d’euros. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité (*) Comptes d'épargne à régime spécial 5 141 531 4 722 876 Livret A 1 098 884 946 773 PEL / CEL 1 650 659 1 612 528 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 391 988 2 163 575 Créance sur le fonds d'épargne** -1 084 979 -1 270 212 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 8 234 948 6 823 097 Dépôts de garantie Autres sommes dues 18 208 18 097 Dettes rattachées 12 586 13 909 Total 12 322 294 10 307 767 ( * ) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 6 483 982 //// 6 483 982 4 961 100 //// 4 961 100 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 1 750 966 1 750 966 1 861 997 1 861 997 Total 6 483 982 1 750 966 8 234 948 4 961 100 1 861 997 6 823 097 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 5 044 206 242 176 -128 864 122 397 -88 418 Entrepreneurs individuels 978 680 50 825 -22 134 20 031 -12 749 Particuliers 6 613 536 123 126 -39 097 36 869 -23 776 Administrations privées 36 919 1 768 -698 245 -57 Administrations publiques et Sécurité Sociale 442 683 789 0 0 0 Autres 6 537 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2020 13 122 561 418 684 -190 793 179 542 -125 000 Total au 31 décembre 2019 11 009 505 412 502 -195 700 191 693 -130 930 4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1 . Portefeuille titres . — Principes comptables  : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité (*) Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 328 979 /// 328 979 368 961 /// 368 961 Valeurs brutes /// 322 545 /// 322 545 /// 362 287 /// 362 287 Créances rattachées /// 6 434 /// 6 434 /// 6 674 /// 6 674 Dépréciations /// /// /// /// Obligations et autres titres à revenu fixe 74 929 1 702 529 /// 1 777 458 73 957 1 748 540 /// 1 822 497 Valeurs brutes /// 43 915 1 702 510 /// 1 746 425 /// 42 527 1 748 511 /// 1 791 038 Créances rattachées /// 34 487 19 /// 34 506 /// 34 351 29 /// 34 380 Dépréciations /// -3 473 /// -3 473 /// -2 921 /// -2 921 Actions et autres titres à revenu variable 4 703 /// 4 703 4 192 /// 4 192 Montants bruts /// 5 063 /// 5 063 /// 4 369 /// 4 369 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -360 /// -360 /// -177 /// -177 Total 408 611 1 702 529 2 111 140 447 110 1 748 540 2 195 650 (*) La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres empruntés, le retraitement exigé par le règlement ANC n°2020-10 n’est pas applicable . Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 252 545 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 702 529 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 12 908 et 3 833 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 113 915 113 915 123 373 123 373 Titres non cotés 0 244 038 244 038 9 489 244 038 253 527 Titres prêtés 252 545 1 458 472 1 711 017 271 952 1 504 473 1 776 425 Créances douteuses Créances rattachées 40 921 19 40 940 41 025 29 41 054 Total 407 381 1 702 529 2 109 910 445 839 1 748 540 2 194 379 d ont titres subordonnés 1 458 472 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 504 473 milliers au 31 décembre 2019). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 3 473 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 921 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 66 970 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 85 858 milliers d’euros au 31 décembre 2019. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 242 000 milliers d'euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraités Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 5 063 5 063 4 369 4 369 Créances rattachées Total 5 063 5 063 4 369 4 369 Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 360 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 177 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 280 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 218 milliers au 31 décembre 2019. 4.3.2 . Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes/surcotes Autres variations 31/12/2020 Effets publics Obligations et autres titres à revenus fixes 1 748 511 264 100 -264 100 -46 001 1 702 510 Total 1 748 511 264 100 -264 100 -46 001 1 702 510 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à une opération de titrisation non déconsolidante en 2020 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 4.3.3 . Reclassements d’actifs  : Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables  : — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2020 Valeurs brutes 669 463 25 249 -215 694 497 Participations et autres titres détenus à long terme 667 965 25 245 -215 692 995 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 1 498 4 1 503 Créances rattachées 114 114 Dépréciations -136 -167 -303 Participations et autres titres à long terme -136 -167 -303 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 669 441 25 082 -215 694 308 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 504 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 1 498 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (12 126 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations ne sont donc pas des prix de transaction. Elles reposent en particulier sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 590 990 milliers d’euros pour les titres BPCE. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) Société d'expansion BFC 10 000 1 376 100,00% 10 000 10 000 850 SAS BFC Croissance 3 000 346 100,00% 3 000 3 000 263 SAS BFCA Foncière 10 000 0 100,00% 10 000 10 000 -1 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 173 614 17 177 095 3,46% 590 990 590 990 1 055 447 432 980 -1 073 022 31 662 GIE IBP ( * ) 15 614 15 485 5,84% 912 912 358 678 -48 561 BP Développement * 456 117 241 289 5,63% 34 811 34 811 68 250 58 081 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 6 893 6 696 Participations dans les sociétés étrangères 15 15 dont participations dans les sociétés cotées (*) Chiffres relatifs à 2019, les comptes arrêtés au 31 décembre 2020 ne sont pas disponibles. 4.4.3 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) Etablissements de crédit Autres entreprises 31/12/2020 31/12/2019 Créances 598 34 264 34 862 26 351 Dont subordonnées Dettes 136 136 179 Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec BPCE Lease. 4.6 Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1 . Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Valeurs brutes 5 782 391 0 6 173 Droits au bail et fonds commerciaux 4 653 299 4 952 Logiciels 1 129 92 1 221 Autres Amortissements et dépréciations -5 429 -132 0 -5 561 Droits au bail et fonds commerciaux -4 361 -66 -4 427 Logiciels -1 068 -66 -1 134 Autres Total valeurs nettes 353 259 0 612 4.6.2 . Immobilisations corporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Equipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Valeurs brutes 235 301 20 868 -27 834 -2 247 226 088 Immobilisations corporelles d'exploitation 232 141 20 868 -26 548 -2 268 224 193 Terrains et constructions 62 073 7 406 -216 -20 69 243 Avances et acomptes versés 9 024 -2 248 6 776 Agencements et aménagements 55 886 6 876 -8 432 54 330 Equipement, mobilier et autres 105 158 6 586 -17 900 93 844 Immobilisations hors exploitation 3 160 -1 286 21 1 895 Amortissements et dépréciations -153 373 -10 394 27 204 0 -136 563 Immobilisations corporelles d'exploitation -151 249 -10 344 26 127 19 -135 447 Terrains et constructions -27 213 -2 018 104 19 -29 108 Agencements et aménagements -35 983 -3 603 8 344 -31 242 Equipement, mobilier et autres -88 053 -4 723 17 679 -75 097 Immobilisations hors exploitation -2 124 -50 1 077 -19 -1 116 Total valeurs nettes 81 928 10 474 -630 -2 247 89 525 4.7 . Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 92 100 93 176 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 657 651 Total 92 757 93 827 4.8 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 116 405 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres ( * ) //// //// Créances et dettes sociales et fiscales 13 225 36 867 13 510 38 116 Dépôts de garantie reçus et versés 73 239 85 215 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 41 373 39 143 30 240 41 175 Total 127 953 76 010 129 370 79 291 ( * ) La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas de titres empruntés, le retraitement exigé par le règlement ANC n°2020-10 n’est pas applicable. Voir note 4.3.1. 4.9 . Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 13 544 13 857 12 491 12 672 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 15 893 41 855 14 192 42 682 Produits à recevoir/Charges à payer 26 260 29 595 25 775 27 703 Valeurs à l'encaissement 1 430 13 183 2 206 12 855 Autres 48 983 106 427 36 948 44 208 Total 106 110 204 917 91 612 140 120 4.10 . Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement  : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 53 394 75 004 -47 784 80 614 Provisions pour engagements sociaux 38 680 9 101 -9 150 38 631 Provisions pour PEL/CEL 12 042 733 12 775 Autres provisions pour risques 4 797 755 -718 0 4 834 Provisions pour personnel 302 -75 95 322 Provisions pour services extérieurs Provisions pour impôts Autres 4 797 453 -643 -95 4 512 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 108 913 85 593 -57 652 0 136 854 4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’Euros) 01/01/2020 Dotations (3) Utilisations (3) Reclassement 31/12/2020 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 198 933 91 075 -92 384 -2 695 194 929 Dépréciations sur créances sur la clientèle 195 699 90 108 -92 319 -2 695 190 793 Dépréciations sur autres créances 3 234 966 -66 4 136 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 53 394 75 004 -47 784 80 614 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 10 970 3 110 -5 798 8 282 Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 42 424 71 894 -41 986 72 332 Autres provisions Total 252 327 166 079 -140 168 -2 695 275 543 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1.1). (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’explique principalement par une dotation aux provisions sectorielles de 26 000 milliers d’euros décrite en note 1.5.2.1. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2020. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2020 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2020. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Caisse d’Epargne / Banque Populaire est limité au versement des cotisations (6 495 milliers d'euros en 2020). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 37 138 17 664 13 884 68 686 38 552 17 695 13 375 69 622 Juste valeur des actifs du régime -21 719 -16 442 -38 161 -21 771 -16 917 -38 688 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) Coût des services passés non reconnus Solde net au bilan 15 419 1 222 13 884 30 525 16 781 778 13 375 30 934 Engagements sociaux passifs 15 419 1 222 13 884 30 525 16 781 778 13 375 30 934 Engagements sociaux actifs — Analyse de la charge de l’exercice  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 266 963 2 229 1 875 Coût des services passés Coût financier 125 45 70 240 1 229 Produit financier 85 97 182 -689 Prestations versées -1 521 -1 142 -596 -3 259 -3 298 Cotisations reçues Autres -50 178 72 200 783 Total de la charge de l'exercice -1 361 444 509 -408 -100 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2020 Exercice 2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 14,2 14,3 Hors CAR-BP Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,17% 0,47% 0,33% 0,34% 0,72% 0,51% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 9,8 17,3 13,00 9,9 16,7 12,70 Sur l’année 2020, sur l’ensemble des 882 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 1 887 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -967 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -38 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 65.0 % en obligations, 29.3 % en actions, 2.2 % en actifs immobiliers et 3.5 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4 . Provisions PEL/CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 93 530 109 044 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 885 302 829 688 Ancienneté de plus de 10 ans 496 047 511 074 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 474 879 1 449 806 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 144 79 4 137 588 Total des encours collectés au titre de l'épargne logement 1 619 674 1 587 394 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 443 652 Au titre des comptes épargne logement 2 374 3 590 Total 2 817 4 242 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Dotations/Reprises nettes 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 745 -368 1 377 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 795 -643 3 152 Ancienneté de plus de 10 ans 5 947 1 186 7 133 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 487 175 11 662 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 575 554 1 129 Provisions constituées au titre des crédits PEL 2 -2 0 Provisions constituées au titre des crédits CEL -22 6 -16 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -20 4 -16 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 042 733 12 775 4.11 . Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne dispose pas de dettes subordonnées. 4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (voir note 1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 0 133 492 Total 133 492 0 133 492 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 93 782 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 30 025 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 684 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2018 après affectation 608 366 81 780 794 798 62 432 1 547 376 Mouvements de l'exercice 33 943 53 566 15 102 102 611 Total au 31 décembre 2019 après résultat 642 309 81 780 848 364 77 534 1 649 987 Variation de capital 23 341 23 341 Résultat de la période 55 049 55 049 Distribution de dividendes -6 811 -6 811 Provisions pour investissement Affectation du résultat 70 723 -70 723 Total au 31 décembre 2020 après résultat 665 650 81 780 919 087 55 049 1 721 566 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 665 650 milliers d’euros et est composé pour 665 649 991,50 euros de 34 135 897 parts sociales de nominal 19,5 euros détenues par les sociétaires. Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n°BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant de 6 811 milliers d’Euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire pour le montant d’intérêts nets de prélèvements fiscaux et sociaux, hors rompus. Les parts sociales ainsi émises se sont élevées à 4 135 milliers d’euros. 4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2020 Total des emplois 2 472 086 294 915 2 557 447 4 483 901 6 329 983 1 969 673 18 108 005 Effets publics et valeurs assimilées 6 434 22 872 167 211 132 462 328 979 Créances sur les établissements de crédit 1 826 353 11 197 705 128 42 862 43 967 2 629 507 Opérations avec la clientèle 638 753 283 718 1 823 132 4 243 294 6 153 554 229 610 13 372 061 Obligations et autres titres à revenu fixe 546 6 315 30 534 1 740 063 1 777 458 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 9 844 425 191 174 1 749 260 4 312 897 841 591 16 939 347 Dettes envers les établissements de crédit 96 995 84 136 1 331 549 2 351 008 660 606 4 524 294 Opérations avec la clientèle 9 746 773 95 201 356 947 1 942 390 180 985 12 322 296 Dettes représentées par un titre 657 11 837 60 764 19 499 92 757 Dettes subordonnées Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés (non applicable pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à date) et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8. Note 5 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 5 351 En faveur de la clientèle 1 591 664 1 346 622 Ouverture de crédits documentaires 6 725 2 540 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 561 480 1 325 799 Autres engagements 23 459 18 283 Total des engagements de financement donnés 1 591 664 1 351 973 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 23 730 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 23 730 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 19 433 8 016 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 19 433 8 016 D'ordre de la clientèle 401 533 408 026 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 9 706 11 414 Autres garanties données 391 827 396 612 Total des engagements de garantie donnés 420 966 416 042 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 959 335 1 185 734 Engagements de garantie reçus de la clientèle 5 740 745 3 587 023 Total des engagements de garantie reçus 6 700 080 4 772 757 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 3 930 992 2 383 163 Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle 47 549 6 141 670 31 227 5 553 050 Total 3 978 541 6 141 670 2 414 390 5 553 050 Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 578 805 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 600 114 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 983 138 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 763 676 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 2 289 079 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 930 789 milliers d’euros au 31 décembre 2019, 79 970 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 88 584 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 47 549 milliers d’euros (contre 31 227 milliers d’euros au 31 décembre 2019). 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : — Principes comptables  : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (voir note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 1 826 967 1 826 967 -45 404 1 631 392 1 631 392 -58 413 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 1 431 797 1 431 797 -45 865 1 236 284 1 236 284 -58 828 Swaps financiers de devises 203 168 203 168 461 248 444 248 444 415 Autres contrats à terme 192 002 192 002 146 664 146 664 Total opérations fermes 1 826 967 1 826 967 -45 404 1 631 392 1 631 392 -58 413 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 23 114 23 114 -190 65 332 65 332 -584 Options de taux d'intérêt 23 114 23 114 -190 65 332 65 332 -584 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 23 114 23 114 -190 65 332 65 332 -584 Total instruments financiers et change à terme 1 850 080 1 850 080 -45 594 1 696 724 1 696 724 -58 997 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte Gestion spécialisée Total Opérations fermes 646 000 853 061 1 499 061 636 046 848 682 1 484 728 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 646 000 649 893 1 295 893 636 046 600 238 1 236 284 Swaps financiers de devises 203 168 203 168 248 444 248 444 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 20 340 20 340 65 332 65 332 Options de taux d'intérêt 20 340 20 340 65 332 65 332 Total 646 000 873 401 1 519 401 636 046 914 014 1 550 060 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : (En milliers d’Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2020 Opérations fermes 233 181 748 701 517 179 1 499 061 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 233 181 748 701 517 179 1 499 061 Opérations conditionnelles 11 095 9 245 20 340 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 11 095 9 245 20 340 Total 244 276 757 946 517 179 1 519 401 5.3 . Opérations en devises  : Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice (situation non applicable pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à date). Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 5.4 . Ventilation du bilan par devise  : (En milliers d’Euros) Contrevaleur en Euro 31/12/2020 31/12/2019 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 245 830 74 250 320 080 545 607 38 369 583 976 Total passif 245 830 74 250 320 080 545 607 38 369 583 976 Total hors-bilan 248 255 214 924 463 179 73 857 76 234 150 091 Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en l’application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SAS BFCA Foncière SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 6.2 . Implantation dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 6 octobre 2020 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 3 . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels . (Exercice clos le 31 décembre 2020) Aux sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. — Observation : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable induit par l’application du règlement n°2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif à la présentation des emprunts de titres tel qu’exposé dans la note 2.2 de l’annexe des comptes annuels. Justification des appréciations – Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 83% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2020 (70% pour les seuls prêts et créances). Le stock de dépréciation et de provisions sur les encours de crédits s’élève à 275,5 M€ pour un encours brut de 13 563 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation à l’actif de 419 M€ ) au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 56,7 M€ (contre 32,4 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3, 4.2.1, 4.10.2 et 3.9 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. La valorisation des principales filiales est basée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) qui s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 591 M€ au 31 décembre 2020. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4 et 4.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, un contre calcul des valorisations l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise. Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 11ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 5ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2021. Les Commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL 4 . — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées . (Assemblée générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’ Assemblée Générale. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du code de commerce. Conventions déjà approuvées par l' Assemblée Générale : — Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé : En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. — Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 – Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC – Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. – Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2020 : La cotisation prévoyance (IPBP) est de 439,92 euros pour la part salariale et 1 119,96 euros pour la part patronale, La cotisation retraite supplémentaire (RSRC) est de 1 325,04 euros pour la part salariale et 2 325 euros pour la part patronale. Pour le régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire il s’élève à 50 000 euros. — Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables : – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. – Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. – Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier – Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. – Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi-ETP , charges comprises. A titre indicatif, en 2020, ce coût est de 33 374 €. — Convention relative à l’imputation des pertes de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté : – Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 septembre 2019 – Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté – Administrateurs concernés : Monsieur Régis Pennecot, Administrateur de la SOCAMA et de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté – Nature et objet : Lorsque la perte comptable résultant de l’ensemble des opérations actives et passives de la société, est supérieur à un montant égal au cumul des réserves et du report à nouveau, le Conseil d’Administration amputera le (ou les) fonds de garantie collective. – Modalités : La perte comptable de l’exercice N de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté est comblée pour deux tiers par un abandon du fonds de garantie mutuelle, dans la limite de deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1. La fraction supérieure aux deux tiers du fonds de garantie mutuelle et excédant le plafond des deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1 sera supportée par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et ce, jusqu’à décision contraire de son Conseil d’administration. Cette imputation est effective à compter de la clôture de l’exercice 2019. Le déficit de la SOCAMA s’élevait à 225 309 ,66 € pour l’exercice clos le 31 décembre 2020 avant l’imputation des pertes comme mentionné ci-dessus. Le Conseil prend acte du montant de la subvention définitive versée par votre banque soit 75 103,22 €. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 24 février 2021 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2021. Les Commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT, Emmanuel CHARNAVEL

28/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101185
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation au 31 Mars 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 58 023 Effets Publics et Valeurs assimilées 336 381 Créances sur les Établissements de Crédit 3 898 688 Opérations avec la Clientèle 13 651 629 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 802 559 Actions et Autres Titres à revenu variable 6 237 Participations et autres titres détenus à long terme 74 181 Parts dans les Entreprises liées 620 448 Immobilisations Incorporelles 787 Immobilisations corporelles 90 792 Autres Actifs 136 547 Comptes de Régularisation 85 978 Total Actif 20 762 250 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 4 697 005 Opérations avec la Clientèle 13 739 655 Dettes représentées par un titre 89 777 Autres Passifs 92 665 Comptes de Régularisation 198 509 Provisions 136 162 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 674 985 Capital souscrit 674 118 Primes d'Émission 81 780 Réserves 909 587 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total Passif 20 762 250 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 675 855 Engagements de garantie 477 517 Engagements sur titres 1 307 Engagements reçus Engagements de financement 9 300 Engagements de garantie 936 624 Engagements sur titres 1 307

27/01/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100093
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation au 31 Décembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 80 963 Effets Publics et Valeurs assimilées 328 979 Créances sur les Établissements de Crédit 3 714 486 Opérations avec la Clientèle 13 372 061 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 777 458 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 704 Participations et autres titres détenus à long terme 73 861 Parts dans les Entreprises liées 620 448 Immobilisations Incorporelles 612 Immobilisations corporelles 89 527 Autres Actifs 127 951 Comptes de Régularisation 106 111 Total Actif 20 297 161 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 4 524 294 Opérations avec la Clientèle 13 407 276 Dettes représentées par un titre 92 758 Autres Passifs 76 007 Comptes de Régularisation 259 963 Provisions 136 854 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 666 517 Capital souscrit 665 650 Primes d'Émission 81 780 Réserves 909 587 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total Passif 20 297 161 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 572 360 Engagements de garantie 482 864 Engagements sur titres 3 855 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 959 335 3 855

23/10/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004282
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation au 30 Septembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 81 186 Effets Publics et Valeurs assimilées 330 241 Créances sur les Établissements de Crédit 3 522 276 Opérations avec la Clientèle 12 848 820 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 796 922 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 654 Participations et autres titres détenus à long terme 71 202 Parts dans les Entreprises liées 599 312 Immobilisations Incorporelles 585 Immobilisations corporelles 88 380 Autres Actifs 148 120 Comptes de Régularisation 222 312 TOTAL ACTIF 19 714 010 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 4 156 024 Opérations avec la Clientèle 13 185 616 Dettes représentées par un titre 93 223 Autres Passifs 109 048 Comptes de Régularisation 257 753 Provisions 118 103 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 660 751 Capital souscrit 659 884 Primes d'Émission 81 780 Réserves 909 587 Report à nouveau (+/-) 9 500 TOTAL PASSIF 19 714 010 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 606 255 Engagements de garantie 494 073 Engagements sur titres 276 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 019 215 Engagements sur titres 276

24/07/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003387
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 30 Juin 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 89 444 Effets Publics et Valeurs assimilées 347 545 Créances sur les Établissements de Crédit 3 692 648 Opérations avec la Clientèle 12 287 266 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 801 398 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 719 Participations et autres titres détenus à long terme 70 781 Parts dans les Entreprises liées 599 312 Immobilisations Incorporelles 589 Immobilisations corporelles 87 431 Autres Actifs 138 639 Comptes de Régularisation 124 200 Total Actif 19 243 972 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 947 737 Opérations avec la Clientèle 13 007 370 Dettes représentées par un titre 98 006 Autres Passifs 92 589 Comptes de Régularisation 192 484 Provisions 113 354 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 658 940 Capital souscrit 651 262 Primes d'Émission 81 780 Réserves 909 587 Report à nouveau (+/-) 16 311 Total Passif 19 243 972 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 620 522 Engagements de garantie 467 129 Engagements sur titres 460 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 012 657 Engagements sur titres 460

05/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001640
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles L 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 208 10, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 23 avril 2020 . A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale mixt e annuelle du 23 avril 2020 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés. I. — Bilan consolidé. (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 5.1 92 874 85 815 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 38 947 45 671 Instruments dérivés de couverture 5.3 17 181 16 259 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 269 239 1 249 225 Titres au coût amorti 5.5.1 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 2 595 296 2 591 697 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 13 000 177 12 070 189 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 682 1 298 Placements des activités d'assurance 0 0 Actifs d'impôts courants 5 103 2 999 Actifs d'impôts différés 11.2 44 067 47 220 Comptes de régularisation et actifs divers 5. 7 99 417 97 720 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement 5. 8 1 109 632 Immobilisations corporelles (1) 5. 9 91 265 70 466 Immobilisations incorporelles 5. 9 66 85 Écarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 17 255 423 16 279 276 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2 5 493 6 567 Instruments dérivés de couverture 5.3 91 226 101 449 Dettes représentées par un titre 5.1 0 158 304 118 399 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 3 274 038 3 393 719 Dettes envers la clientèle 5.11.2 11 575 257 10 654 301 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux     Passifs d'impôts courants (2) 3 881   Passifs d'impôts différés 292 273 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 5.13 172 880 142 412 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés     Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance     Provisions (2) 5.14 80 750 72 376 Dettes subordonnées 5.15 9 701 10 572 Capitaux propres 1 883 601 1 779 208 Capitaux propres part du groupe 1 883 601 1 779 208 Capital et primes liées 5.16 731 024 697 040 Réserves consolidées 986 258 920 261 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 84 819 82 832 Résultat de la période 81 500 79 075 Participations ne donnant pas le contrôle     Total des passifs et capitaux propres 17 255 423 16 279 276 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1 er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2 ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1 ère application de l’interprétation d’IFRIC 23. Les impacts de la 1 ère application de la norme sur le bilan au 1 er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. II. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 315 830 315 689 Intérêts et charges assimilées (1) 4.1 -130 905 -135 629 Commissions (produits) 4.2 201 272 201 436 Commissions (charges) 4.2 -36 746 -35 777 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 1 851 1 175 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 19 097 17 169 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 764 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance Produits des autres activités 4.6 11 520 14 676 Charges des autres activités 4.6 -5 352 -5 677 Produit net bancaire 377 331 373 062 Charges générales d'exploitation 4.7 -213 887 -214 968 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (1) -11 520 -8 652 Résultat brut d'exploitation 151 924 149 442 Coût du risque de crédit 7.1.1 -34 343 -36 856 Résultat d'exploitation 117 581 112 586 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -491 -77 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 117 090 112 509 Impôts sur le résultat 11.1 -35 590 -33 434 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 81 500 79 075 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 81 500 79 075 (1) Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. III. — Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 81 500 79 075 Éléments recyclables en résultat 115 -4 007 Écarts de conversion 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -95 -6 584 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 943 -352 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 Impôts liés -733 2 929 Eléments non recyclables en résultat 1 872 4 086 Réévaluation des immobilisations 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -6 070 3 241 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 6 441 1 252 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 Impôts liés 1 501 -407 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 987 79 Résultat global 83 487 79 154 Part du groupe 83 487 79 154 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 4 214 325 IV. — Tableau de variation des capitaux propres. (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global Capital Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Écart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2018 587 165 85 652 929 111 14 321 -7 807 81 620 -5 381 Distribution -8 397 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 24 223 Remboursement de TSS Rémunération TSS Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 24 223 -8 397 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -4 372 365 1 737 2 349 Résultat de la période Résultat global -4 372 365 1 737 2 349 Autres variations -453 Capitaux propres au 31 décembre 2018 611 388 85 652 920 261 9 949 -7 442 83 357 -3 032 Affectation du résultat de l'exercice 2018 79 075 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Capitaux propres au 1er janvier 2019 611 388 85 652 999 336 9 949 -7 442 83 357 -3 032 Distribution -8 867 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 33 984 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) Rémunération TSS Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 33 984 -8 867 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -4 214 -75 190 6 329 -4 457 Résultat de la période Résultat global -4 214 -75 190 6 329 -4 457 Autres variations 3 Capitaux propres au 31 décembre 2019 645 372 85 652 986 258 9 874 -7 252 89 686 -7 489 (En milliers d’Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 1er janvier 2018 1 684 681 1 684 681 Distribution Augmentation de capital (Note 5.15.1) Remboursement de TSS Rémunération TSS Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 15 826 15 826 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 79 79 Résultat de la période 79 075 79 075 79 075 Résultat global 79 075 79 154 79 154 Autres variations -453 -453 Capitaux propres au 31 décembre 2018 79 075 1 779 208 1 779 208 Affectation du résultat de l'exercice 2018 -79 075 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Capitaux propres au 1er janvier 2019 1 779 208 1 779 208 Distribution -8 867 -8 867 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 33 984 33 984 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) Rémunération TSS Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 25 117 25 117 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -2 227 -2 227 Résultat de la période 81 500 81 500 81 500 Résultat global 81 500 79 273 79 273 Autres variations 3 3 Capitaux propres au 31 décembre 2019 81 500 1 883 601 1 883 601 V. — Tableau des flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat avant impôts 117 090 112 509 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 11 585 8 711 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 5 454 8 764 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -17 635 -19 907 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 35 496 1 014 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 34 900 -1 418 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -125 747 105 310 Flux liés aux opérations avec la clientèle -4 122 -151 102 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 53 143 11 238 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -3 441 4 305 Impôts versés -29 311 -20 091 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -109 478 -50 340 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 42 512 60 751 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -32 606 -18 744 Flux liés aux immeubles de placement 528 3 243 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -21 812 -18 457 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -53 890 -33 958 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 25 076 15 826 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -871 -1 529 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 24 205 14 297 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D) 12 827 41 090 Caisse et banques centrales 85 815 83 059 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 384 692 346 358 Comptes ordinaires débiteurs 450 627 361 038 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -65 935 -14 680 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 470 507 429 417 Caisse et banques centrales 92 874 85 815 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 390 460 384 692 Comptes ordinaires débiteurs 406 467 450 627 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -16 007 -65 935 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 483 334 470 507 Variation de la trésorerie nette 12 827 41 090 VI. — Annexes aux comptes consolidés. Note 1. – Cadre général. 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Epargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’Organe Central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe Central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Epargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Epargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,6831 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : - la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Epargne , le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; - la Gestion d’actifs et de fortune ; - et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’ Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . — Il n’y a pas d’événement significatif intervenu au cours de l’exercice 2019 impactant les états financiers. 1.4 Événements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2019 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité. 2.1 . Cadre réglementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : - de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; - d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; - d’apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 «contrats d'assurance» au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier, a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef , Surassur , Prépar Vie et Prépar Iard . Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Nouvelle norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : - Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, - Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 12.2.2. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 concernant les modalités d’appréciation de la durée exécutoire à retenir pour les contrats de location. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Ils pourraient amener le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location représentés par les baux commerciaux de droit français. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée. Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 aux bornes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 11.5 millions d’ Euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 12.2.2 relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : - les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, - les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, - les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Le montant d’effet d’actualisation constaté au 1er janvier 2019 est de l’ordre de 800 milliers d’ Euros , - Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, - les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16, - Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 11.5 millions d’ Euros . L’application de la norme FRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. IFRIC 23. La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à l’IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019 . L’IASB a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liées à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global ( Other Comprehensive Income ou OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. L’exercice du jugement étant nécessaire, le Groupe a été amené à appliquer la définition de dividendes aux intérêts sur les émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) dus à compter du 1er janvier 2019. L’économie d’impôt liée au paiement de coupons aux détenteurs de ces instruments était imputée jusqu’à présent sur les réserves consolidées, l’impact en compte de résultat est de 1 297 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Le retraitement rétrospectif au 1er janvier 2019 est sans incidence sur les capitaux propres, l’impôt sur ces rémunérations figurant déjà à ce poste. Amendement à l’IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence . L’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Ces amendements ont été adoptés par la Commission Européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. Ils permettent de considérer que : - les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme, - les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat, - la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans la note 5.3. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en note 2.3. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . Norme IFRS 17 . La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’IASB a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3 . Recours à des estimations et jugements. La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; – les impôts différés (note 11). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs. (Note 12.2.2) — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition . — Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union Européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union Européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union Européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendues aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, le Groupe BPCE a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union Européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone E uro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été pour l’essentiel levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux € ster . Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés EURIBOR peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’IASB au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs , sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’IASB est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs . Des discussions sont en cours à l’IASB concernant les sujets post-réforme IBORs . Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs , sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 25 Février 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 23 Avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés e n milliers d’Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation. Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers. La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model. — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente ») ; Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ). Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation ; La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : - l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et - les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : - l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et - les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3. – Principes et méthodes de consolidation. 3.1 . Entité consolidante. En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance SOCAMA Bourgogne Franche-Comté SOCAMI Bourgogne Franche-Comté SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain Fonds Communs de Titrisation (FCT) Ces comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 3.2 . Périmètre de consolidation méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 13 - Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe. Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code Monétaire et Financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . Définition . Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3 . Règles de consolidation . Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques. L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises. En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : - les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; - les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; - l es contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ; ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9). – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : - en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; - lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : - en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; - l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; - les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; - si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; - tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. Les entités incluses dans le périmètre de consolidation clôturent leur exercice comptable au 31 décembre. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat. L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : - les produits et charges d’intérêts - les commissions - les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat - les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres - les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti - le produit net des activités d’assurance - les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : - lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; - lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 26 711 -40 893 -14 182 Prêts / emprunts sur la clientèle 265 155 -65 072 200 083 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 208 -2 224 -2 016 Passifs locatifs (2) /// -36 -36 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 292 074 -108 225 183 849 Opérations de location-financement Titres de dettes 15 656 /// 15 656 Autres /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 15 656 /// 15 656 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 307 730 -108 225 199 505 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 274 /// 274 Instruments dérivés de couverture 5 491 -20 952 -15 461 Instruments dérivés pour couverture économique 2 335 -1 728 607 Total des produits et charges d'intérêt 315 830 -130 905 184 925 (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 27 293 -40 657 -13 364 Prêts / emprunts sur la clientèle 263 875 -67 680 196 195 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis -2 180 -2 180 Dettes subordonnées /// Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 291 168 -110 517 180 651 Opérations de location-financement Titres de dettes 16 972 /// 16 972 Autres /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 972 /// 16 972 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres 308 140 -110 517 197 623 Instruments dérivés de couverture 7 271 -25 112 -17 841 Instruments dérivés pour couverture économique 9 9 Autres produits et charges d'intérêt 269 269 Total des produits et charges d'intérêt 315 689 -135 629 180 060 (1) Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 12 622 milliers d’ Euros (13 322 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 2.2. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 1 647 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019, contre une reprise nette de 166 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018. 4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables. En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : - identification des contrats avec les clients ; - identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; - détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; - allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; - comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : - les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ; - les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location ; - l es prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service. Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : - les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; - les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; - les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 316 -1 222 2 094 3 561 -1 115 2 446 Opérations avec la clientèle 67 441 -1 041 66 400 72 503 -1 319 71 184 Prestation de services financiers 3 524 -1 475 2 049 1 261 -1 681 -420 Vente de produits d'assurance vie 50 310 /// 50 310 50 715 /// 50 715 Moyens de paiement 59 239 -28 425 30 814 55 596 -28 221 27 374 Opérations sur titres 8 793 -20 8 773 8 766 -10 8 757 Activités de fiducie 2 829 -1 166 2 829 3 163 /// 3 163 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 1 071 -3 367 -2 296 1 222 -2 186 -964 Autres commissions 4 749 -30 4 719 4 649 -23 4 626 Total des commissions 201 272 -36 746 164 526 201 436 -35 776 165 659 4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 620 941 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture  : 404 -846 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 935 20 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -531 -866 Variation de la couverture de juste valeur 17 206 7 604 Variation de l'élément couvert -17 737 -8 470 Résultats sur opérations de change 827 1 080 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 851 1 175 (1) y compris couverture économique de change  ; La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2019 : — La variation de juste valeur des dérivés qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de – 5 milliers d’Euros par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie ( Crédit Valuation Adjustment – CVA). 4.4. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : - les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. - les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : - les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts - les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés - les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque - les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 224 -180 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 18 873 17 349 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 19 097 17 169 4.5. Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti  : Principes comptables. Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 764 764 Titres de dettes Gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 764 764 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti Total des gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 764 764 Au cours de l’exercice 2019, les gains constatés suite à la cession d'actifs financiers au coût amorti s'élèvent à 764 milliers d' Euros . Néant au cours de l’exercice 2018. 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables. Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : - les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; - les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; - les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières Produits et charges sur opérations de location 1 772 1 772 Produits et charges sur immeubles de placement 551 -65 486 2 749 -408 2 341 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 991 -4 736 -2 745 1 919 -4 209 -2 290 Charges refacturées et produits rétrocédés 1 260 -59 1 201 1 380 -53 1 327 Autres produits et charges divers d'exploitation 5 946 -1 077 4 869 8 628 -3 456 5 172 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 585 585 2 449 2 449 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 9 197 -5 287 3 910 11 927 -5 269 6 658 Total des produits et charges des autres activités 11 520 -5 352 6 168 14 676 -5 677 8 999 4.7. Charges générales d’exploitation . Principes comptables. Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 16 946 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 164 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 16 782 milliers d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 885 milliers d’ Euros dont 2 524 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 1 361 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 18 143 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -128 866 -128 344 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -9 759 -9 345 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -72 929 -77 279 Autres frais administratifs -85 021 -86 624 Total des charges générales d’exploitation -213 887 -214 968 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2 524 milliers d’Euros (contre 1 969 milliers d’Euros en 2018) et la Taxe de soutien aux collectivités locales pour un montant annuel de 259 milliers d’Euros. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables. Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -491 -77 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -491 -77 Note 5. – Notes relatives au bilan. 5.1. Caisses, Banques Centrales . Principes comptables. Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 80 523 76 858 Banques C entrales 12 351 8 957 Total C aisse, B anques C entrales 92 874 85 815 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement - livraison. Les opérations de cession temporaire de titres sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : - les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de -les revendre à brève échéance ; - les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; - les instruments de dettes non basiques ; - les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 4 410 0 4 410 0 10 447 0 10 447 Autres 0 0 0 0 Titres de dettes 0 4 410 0 4 410 0 10 447 0 10 447 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 29 755 0 29 755 0 30 025 0 30 025 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 29 755 0 29 755 0 30 025 0 30 025 Instruments de capitaux propres 0 0 /// 0 0 0 /// 0 Dérivés de transaction (1) 4 782 /// /// 4 782 5 199 /// /// 5 199 Dépôts de garantie versés 0 /// /// 0 0 /// /// 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 4 782 34 165 0 38 947 5 199 40 472 0 45 671 (1) Uniquement dans le cas d’une « non concordance comptable ». Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : - soit détenus à des fins de transaction ; - soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Crédit Valuation Adjustement ). 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 5 493 /// 5 493 6 567 /// 6 567 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 5 493 5 493 6 567 6 567 5.2.3. Instruments dérivés de transaction. Principes comptables. Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : - sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; - il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; - il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 178 961 2 928 3 514 124 348 3 432 4 473 Instruments sur actions Instruments de change 146 664 1 854 1 854 114 002 1 767 1 766 Autres instruments Opérations fermes 325 625 4 782 5 368 238 350 5 199 6 239 Instruments de taux 18 403 125 43 494 328 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 18 403 125 43 494 328 Dérivés de crédit Total des instruments dériv é s de transaction 344 028 4 782 5 493 281 844 5 199 6 567 Dont marchés organisés 344 028 4 782 5 493 281 844 5 199 6 567 Dont opérations de gré à gré 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables. Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes  : - sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; - il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; - il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union Européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. C ouverture de juste valeur . la couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’ efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. C ouverture de flux de trésorerie . les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. C as particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). Documentation en couverture de flux de trésorerie . Certains établissements du Groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : - des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; - des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union Européenne (dite carve -out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union Européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : - un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; - un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. C ouverture d’un investissement net libelle en devises. L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Principales stratégies de couverture . Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : - les portefeuilles de prêts à taux fixe - La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : - un passif à taux fixe, - les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : - la couverture de passif à taux variable, - la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette, - la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : - l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR, - la valeur temps des couvertures optionnelles, - la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus), - les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Crédit Value adjustment et Debit Value ajustement), - des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 01/01/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 601 781 13 056 76 350 512 170 8 896 81 336 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 601 781 13 056 76 350 512 170 8 896 81 336 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 601 781 13 056 76 350 512 170 8 896 81 336 Instruments de taux 520 000 4 125 14 419 595 000 7 363 19 194 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 520 000 4 125 14 419 595 000 7 363 19 194 Instruments de taux 46 928 457 68 348 919 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 46 928 457 68 348 919 Couverture de flux de trésorerie 566 928 4 125 14 876 663 348 7 363 20 113 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérivés de couverture 1 168 709 17 181 91 226 1 175 518 16 259 101 449 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Échéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019  : (En milliers d’Euros) Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts  : 141 394 711 415 245 900 70 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 126 164 440 764 Instruments de couverture de juste valeur 15 230 270 651 245 900 70 000 Couverture du risque de change  : Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques  : Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 141 394 711 415 245 900 70 000 Éléments couverts   Couverture de juste valeur 31/12/2019  : (En milliers d’Euros) Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 390 559 60 914 329 645 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 390 559 60 914 329 645 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette Passifs Passifs financiers au coût amorti 271 000 11 662 259 338 Dettes envers les établissements de crédit 271 000 11 662 259 338 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 119 559 49 252 70 307 (*) pied de coupon inclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé). L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -10 751 -9 947 -803 9 947 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -10 751 -9 947 -803 9 947 (*) Déqualification, fin de la relation de couverture (1) dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/201 9 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -10 890 8 935 -9 947 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -10 890 8 935 -9 947 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. - Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. - Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 484 464 518 035 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 784 775 731 190 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 269 239 1 249 225 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -3 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) (*) 109 102 Instruments de dettes 15 15 (*) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. (1) Le détail est donné dans la note 5.6. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations, – des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 718 798 16 305 670 205 15 992 Actions et autres titres de capitaux propres 65 977 1 297 60 985 114 Total 784 775 17 602 731 190 16 106 - - Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne la(les) cession(s) et s’élève à 4 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables. Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Renégociations et restructurations . Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé (e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions . Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement . Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti. Au 31/12/2019, le Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas de titres au coût amorti. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 406 467 450 627 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 2 113 205 2 058 712 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés Dépôts de garantie versés 75 666 82 546 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -42 -188 Total 2 595 296 2 591 697 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 261 318 milliers d’euros au 31 décembre 2019 contre 1 345 060 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 207 864 milliers d’euros au 31 décembre 2019 (1 060 744 milliers d’euros au 1er janvier 2019). La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 242 134 257 603 Autres concours à la clientèle 13 021 212 12 074 741 Prêts à la clientèle financière 0 2 873 Crédits de trésorerie 926 041 826 177 Crédits à l'équipement 3 952 700 3 780 766 Crédits au logement 7 984 669 7 283 624 Crédits à l'exportation 1 413 899 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 156 389 180 402 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 525 2 465 Dépôts de garantie versés 0 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 13 265 871 12 334 809 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -265 694 -264 620 Total 13 000 177 12 070 189 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 2 390 2 298 Charges constatées d'avance 3 983 2 174 Produits à recevoir 22 251 22 114 Autres comptes de régularisation 38 337 34 860 Comptes de régularisation - actif 66 961 61 446 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 32 456 36 274 Actifs divers 32 456 36 274 Total des comptes de régularisation et actifs divers 99 417 97 720 5.8. Immeubles de placement . Principes comptables. Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 3 314 -2 205 1 109 1 693 -1 062 631 Total des immeubles de placement 1 109 631 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 1 109 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (631 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.9 . Immobilisations  : Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : - il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; - le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Équipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 232 144 -151 249 80 892 225 564 -155 098 70 466 Biens immobiliers 62 074 -27 213 34 860 59 009 -26 611 32 398 Biens mobiliers 170 070 -124 036 46 032 166 555 -128 487 38 068 Immobilisations corporelles données en location simple Biens mobiliers Droits d'utilisation au titre de contrats de location (1) 17 137 -6 767 10 370 Portant sur des biens immobiliers 17 137 -6 767 10 370 Dont contractés sur la période Portant sur des biens mobiliers Dont contractés sur la période Total des immobilisations corporelles 249 281 -158 016 91 265 225 564 -155 098 70 466 Immobilisations incorporelles 1 134 -1 068 66 5 406 -5 321 85 Droit au bail 5 5 4 366 -4 340 26 Logiciels 1 129 -1 068 61 1 040 -981 59 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 1 134 -1 068 66 5 406 -5 321 85 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.10. Dettes représentées par un titre . Principes comptables. Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.10). Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity ) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Emprunts obligataires 64 459 37 201 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 93 176 80 441 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées -2 -2 Dettes senior non préférées Total 157 633 117 640 Dettes rattachées 671 759 Total des dettes représentées par un titre 158 304 118 399 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.11. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables. Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.11.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue 16 007 65 935 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 16 007 65 935 Emprunts et comptes à terme 3 154 711 3 221 306 Opérations de pension 97 978 97 978 Dettes rattachées 5 342 8 500 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 3 258 031 3 327 784 Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers les établissements de crédit et assimiles 3 274 038 3 393 719 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 622 290 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 (2 732 058 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.11.2. Dettes envers la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs  : 4 958 726 4 484 282 Livret A 946 773 848 603 Plans et comptes épargne-logement 1 612 529 1 577 041 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 163 575 2 077 606 Dettes rattachées Comptes d'épargne à régime spécial  : 4 722 877 4 503 250 Comptes et emprunts à vue 17 888 22 656 Comptes et emprunts à terme 1 861 996 1 623 903 Dettes rattachées 13 770 20 210 Autres comptes de la clientèle  : 1 893 654 1 666 769 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle  : Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 11 575 257 10 654 301 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 16 885 14 156 Produits constatés d'avance 42 213 41 158 Charges à payer 11 345 10 948 Autres comptes de régularisation créditeurs 38 563 16 098 Comptes de régularisation - passif 109 006 82 360 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 2 447 802 Créditeurs divers 51 360 59 250 Passifs locatifs (1) 10 067 Passifs divers 63 874 60 052 Total des comptes de régularisation et passifs divers 172 880 142 412 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 2.2. 5.14 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : - l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; - l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : - l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; - l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux 40 608 10 369 -8 531 6 070 48 516 Provisions pour restructurations 71 -71 Risques légaux et fiscaux 4 545 70 -605 4 010 Engagements de prêts et garanties (2) 13 062 6 207 -3 914 15 355 Provisions pour activité d'épargne-logement 13 688 -1 647 1 12 042 Autres provisions d'exploitation 402 98 -173 500 827 Total des provisions 72 376 16 744 -14 941 6 571 80 750 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (6 070 milliers d’Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’ IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018. 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 109 044 211 625 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 829 688 996 215 Ancienneté de plus de 10 ans 511 074 230 929 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 449 806 1 438 768 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 137 588 134 430 Total des encours collectes au titre de l' épargne-logement 1 587 394 1 573 198 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 652 1 031 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 3 590 5 124 Total des encours de crédit s octroyés au titre de l' Épargne -logement 4 242 6 15 5 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 745 3 433 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 795 4 891 Ancienneté de plus de 10 ans 5 947 4 013 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 11 487 12 337 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 575 1 388 Provisions constituées au titre des crédits PEL 2 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -22 -34 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -20 -36 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 12 042 13 688 5.15. Dettes subordonnées Principes comptable s . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés . Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 9 701 10 572 Dettes subordonnées et assimilés 9 701 10 572 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Dettes subordonnées au coût amorti 9 701 10 572 Total des dettes subordonnées 9 701 10 572 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Émission Remboursement Autres mouvements 31/12/2019 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 572 -871 9 701 Dettes subordonnées au coût amorti 10 572 -871 9 701 Dettes subordonnées et assimilés 10 572 -871 9 701 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables. Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : - Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; - l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; - si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales. L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2019 : 645 372 milliers d' Euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires (611 388 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.17. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres . Principes comptables. Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -6 070 1 613 -4 457 3 241 -892 2 349 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 6 441 -112 6 329 1 252 485 1 737 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 371 1 501 1 872 4 493 -407 4 086 Ecarts de conversion /// /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -95 20 -75 -6 584 2 212 -4 372 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 943 -753 190 -352 717 365 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat 848 -733 115 -6 936 2 929 -4 007 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 1 219 768 1 987 -2 443 2 522 79 Part du groupe 1 219 768 1 987 -2 443 2 522 79 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18. Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables. Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : - pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral ) » et « Appels de marge versés (cash collateral ) ». 5.18.1 . Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 21 963 21 963 21 458 21 458 Opérations de pension Autres instruments financiers Actifs financiers à la juste valeur 21 963 21 963 21 458 21 458 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances) Total 21 963 21 963 21 458 21 458 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 21 963 21 963 21 458 21 450 8 Opérations de pension Autres actifs Total 21 963 21 963 21 458 21 450 8 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.18.2 . Passifs financiers . Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 96 719 96 719 108 016 108 016 Opérations de pension Autres instruments financiers Passifs financiers à la juste valeur 96 719 96 719 108 016 108 016 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 97 936 97 936 97 952 97 952 Autres instruments financiers (portefeuille de dettes) Total 194 655 194 655 205 968 205 968 (1) comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 96 719 21 963 71 597 3 159 108 016 21 450 80 600 5 966 Opérations de pension 97 936 94 983 2 866 87 97 952 96 312 1 640 Autres passifs Total 194 655 116 946 74 463 3 246 205 968 117 762 82 240 5 966 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.19. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables. Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.19.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 271 405 96 419 367 824 Actifs financiers au coût amorti 2 383 163 1 598 707 3 981 870 Total des actifs financiers donnés en garantie 271 405 96 419 2 383 163 1 598 707 4 349 694 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 271 405 96 419 1 530 903 1 598 707 3 497 434 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 97 936 milliers d' Euros au 31 décembre 2019 (97 951 milliers d’ Euros au 1er janvier 2018). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 60 420 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 et le montant du passif associé s’élève à 60 420 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 361 664 97 747 459 411 Actifs financiers au coût amorti 2 110 769 1 610 540 3 721 309 Total des actifs financiers donnés en garantie 361 664 97 747 2 110 769 1 610 540 4 180 720 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 361 664 97 747 1 486 902 1 610 540 3 556 853 5.19.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mise en pension et prêts de titres . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale Européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance . Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans ), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 et BPCE Home loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 13). Au 31 décembre 2019, 1 504 472 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans , BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.19.1.2 Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 600 114 milliers d’ Euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 640 924 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 763 676 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 524 086 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 930 789 milliers d’ Euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 845 978 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, – 88 584 milliers d’ Euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 99 781 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Note 6. – Engagements. Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : - Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; - Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 346 622 1 242 701 Ouvertures de crédit confirmées 1 328 339 1 236 946 Autres engagements 18 283 5 755 Total des engagements de financement donn é s 1 346 622 1 242 701 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 6.2. Engagements de garantie : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 8 016 2 388 D'ordre de la clientèle 408 026 407 024 Total des engagements de garantie donn é s 416 042 409 412 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 085 967 1 091 953 De la clientèle 4 783 282 4 010 779 Total des engagements de garantie reçus 5 869 249 5 102 732 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7. – Expositions aux risques. Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». 7.1. Risque de crédit . L’essentiel. Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables. Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. Coût du risque de crédit de la période : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions  : -31 853 -31 771 Récupérations sur créances amorties 884 757 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 374 -5 842 Total coût du risque de crédit -34 343 -36 856 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations interbancaires 152 15 Opérations avec la clientèle -31 706 -36 916 Autres actifs financiers -2 789 45 Total coût du risque de crédit -34 343 -36 856 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables. Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Crédit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : Statut 1 (stage 1 ou S1). - il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; - la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; - les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 (stage 2 ou S2)  : - les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; - la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; - les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 (stage 3 ou S3)  : - Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; - la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables  ; - les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. - Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels ( purchased originated crédit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . A noter qu’un encours d’une contrepartie Watchlist qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Augmentation significative du risque de crédit . L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : - Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements en présence de difficultés financières ( forbearance ) ; - Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; - Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Mesure des pertes de crédit attendues. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : - Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat - Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; - Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif balois ) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : - Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; - Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; - Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward-looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Prise en compte des informations de nature prospective. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting , celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : - le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; - un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; - un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. - Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : - 80% pour le scénario central, - 20% pour le scénario pessimiste. p138) Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts français. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies  : - il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; - ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.2.1 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers par capitaux propres : ( en milliers d’euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2019 513 824 19 4 269 39 518 093 58 Nouveaux contrats originés ou acquis 85 235 2 85 235 2 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -99 613 8 -2 908 -38 3 221 989 -99 300 959 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -17 454 -17 454 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements 1 256 -1 361 -1 842 1 831 737 1 830 Solde au 31/12/2019 483 248 29 4 063 2 820 487 311 2 849 7.1.2.2. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit : (en milliers d’euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2019 2 586 393 5 491 -188 2 591 884 -188 Nouveaux contrats originés ou acquis Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) 13 102 -1 459 50 11 643 50 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période Réduction de valeur (passage en pertes) -15 15 -15 15 Transferts d'actifs financiers -180 648 -39 179 953 138 -695 99 Transferts vers S1 3 514 -39 -4 033 138 -519 99 Transferts vers S2 -184 162 183 986 -176 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements 176 481 -3 -183 976 15 -15 -7 480 -18 Solde au 31/12/2019 2 595 328 -42 9 2 595 337 -42 7.1.2.3. Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti : (en milliers d’euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2019 11 063 814 -19 332 854 818 -38 688 416 178 -206 601 12 334 810 -264 620 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 705 947 -7 072 7 502 -115 1 713 449 -7 187 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -96 475 -17 284 -188 518 626 -53 957 322 -338 950 -16 336 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -61 236 229 -8 643 225 -69 879 454 Réduction de valeur (passage en pertes) -25 516 22 142 -25 516 22 142 Transferts d'actifs financiers 180 280 22 603 103 366 -418 98 302 -37 174 381 948 -14 989 Transferts vers S1 293 958 -1 114 -304 209 3 472 -10 402 340 -20 653 2 698 Transferts vers S2 -52 078 13 078 476 361 -19 839 -13 096 1 147 411 187 -5 614 Transferts vers S3 -61 600 10 639 -68 786 15 949 121 800 -38 661 -8 586 -12 073 Changements de modèle Autres mouvements -839 865 1 185 93 315 4 117 16 558 9 541 -729 992 14 843 Solde au 31/12/2019 11 952 465 -19 671 861 840 -34 253 451 565 -211 770 13 265 870 -265 693 7.1.2.4 Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : (en milliers d’euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Solde au 01/01/2019 1 170 276 2 447 67 346 1 353 5 079 7 950 1 242 701 11 750 Nouveaux contrats originés ou acquis 611 216 1 444 24 641 223 635 857 1 667 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -462 212 -1 234 -69 -533 12 190 12 -450 091 -1 755 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -72 895 -495 -4 564 -44 -77 459 -539 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -10 165 -178 9 397 370 -50 -12 -818 180 Transferts vers S1 23 582 95 -23 146 -135 -702 -7 -266 -47 Transferts vers S2 -32 769 -273 32 879 505 -635 -5 -525 227 Transferts vers S3 -978 -336 1 287 -27 Changements de modèle Autres mouvements -8 185 -42 9 923 -32 45 3 019 1 783 2 945 Solde au 31/12/2019 1 228 035 1 942 106 674 1 337 17 264 10 969 1 351 973 14 248 7.1.2.5. Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés : (en milliers d’euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Solde au 01/01/2019 372 157 507 9 651 798 27 604 0 409 412 1 305 Nouveaux contrats originés ou acquis 132 551 261 132 551 261 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -44 667 125 -6 413 -428 -10 787 154 -61 867 -149 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -57 944 -35 -4 147 -34 -62 091 -69 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -18 625 -289 15 886 242 597 -21 -2 142 -68 Transferts vers S1 5 916 12 -6 252 -25 -611 -3 -947 -16 Transferts vers S2 -23 228 -301 23 161 267 -722 -18 -789 -52 Transferts vers S3 -1 313 -1 023 1 930 -406 Changements de modèle Autres mouvements -12 979 -3 13 341 -45 -83 -133 279 -181 Solde au 31/12/2019 370 493 566 28 318 533 17 331 0 416 142 1 099 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque (2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) (1) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 451 565 -211 770 239 795 254 068 Titres de dettes - JVOCI R 4 064 2 820 1 244 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 17 264 10 969 6 295 Engagements de garantie 17 331 17 331 Total 490 224 -197 981 264 665 254 068 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI). (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS9 : (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 4 410 Prêts 29 755 Dérivés de transaction 4 782 Total 38 947 (1) Valeur comptable au bilan . 7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédits : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas d’actifs obtenus par prise de possession de garantie. 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice : Principes comptables. Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés . — Réaménagements en présence de difficultés financières : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 89 463 89 463 70 525 70 525 Encours restructurés sains 30 984 30 984 45 387 45 387 Total des encours restructurés 120 447 120 447 115 912 115 912 Dépréciations -31 079 -31 079 -27 016 -27 016 Garanties reçues 85 515 85 515 84 058 84 058 — Analyse des encours bruts : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 108 236 108 236 104 477 104 477 Réaménagement : refinancement 12 210 12 210 11 435 11 435 Total des encours restructurés 120 446 120 446 115 912 115 912 — Zone géographique de la contrepartie : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 120 020 120 020 115 451 115 451 Autres pays 426 426 461 461 Total des encours restructurés 120 446 120 446 115 912 115 912 7.1.10 . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d’Euros) Valeur brute comptable ou montant nominal (1) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres – VB  : 465 153 7 429 2 232 Stage - S1 465 153 7 429 Stage - S2 Stage - S3 2 232 Titres au coût amorti – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti – VB  : 2 510 334 4 352 5 060 3 514 10 Stage - S1 2 326 358 4 352 5 060 3 514 Stage - S2 183 976 10 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti – VB  : 3 634 782 167 427 2 623 821 1 120 718 2 823 477 1 752 453 699 197 435 268 Stage - S1 3 633 356 165 421 2 621 608 1 116 011 2 768 012 1 466 474 173 691 0 Stage - S2 842 2 006 2 204 4 579 54 988 285 944 520 024 Stage - S3 584 9 128 477 35 5 482 435 268 Engagements de financement donnés – VB  : 285 910 49 029 266 632 109 118 295 139 240 960 87 941 17 186 Stage - S1 285 910 49 029 266 632 104 817 279 197 192 054 27 256 Stage - S2 4 301 15 942 48 904 60 616 Stage - S3 2 69 17 186 Engagements de garantie donnés – VB  : 26 864 7 598 87 303 24 295 112 457 111 711 27 770 17 331 Stage - S1 26 864 7 598 87 243 24 295 107 012 95 123 11 352 Stage - S2 60 5 445 16 588 16 418 Stage - S3 17 331 Total 6 923 043 228 406 2 977 756 1 259 191 3 238 502 2 108 638 814 918 472 017 (En milliers d’Euros) Dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues : 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres – VB  : 3 23 989 Stage - S1 3 23 Stage - S2 Stage - S3 989 Titres au coût amorti – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti – VB  : 1 3 39 Stage - S1 1 3 39 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti – VB  : 499 56 1 021 956 5 811 13 861 30 232 195 828 Stage - S1 495 56 1 009 847 4 959 8 514 2 941 0 Stage - S2 3 0 12 74 734 5 328 26 737 Stage - S3 1 0 35 118 19 554 195 828 Engagements de financement donnés – VB  : 28 21 110 82 488 1 146 1 437 Stage - S1 28 21 110 77 424 888 417 Stage - S2 5 64 258 1 020 Stage - S3 Engagements de garantie donnés – VB  : 5 6 31 10 144 424 477 107 Stage - S1 5 6 31 10 113 276 124 Stage - S2 31 148 353 Stage - S3 107 Total 535 84 1 162 1 051 6 466 15 470 32 146 196 924 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 7.2. Risque de marché Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : - les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; - les cours de change ; - les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque  ; - et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : - soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; - soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; - soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 92 874 140 32 414 217 683 153 065 38 947 92 874 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 38 947 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 7 511 858 426 1 269 239 Instruments dérivés de couverture 17 181 17 181 Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 192 055 88 614 92 264 163 330 59 033 2 595 296 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 696 473 292 550 1 074 596 4 439 045 6 326 532 170 981 13 000 177 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 682 682 Actifs financiers par échéance 2 988 913 381 304 1 199 274 4 820 058 6 538 630 1 086 217 17 014 396 Banques centrales 2 071 6 828 15 549 69 399 64 457 5 493 5 493 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 91 226 91 226 Dettes représentées par un titre 158 304 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 334 005 186 831 367 770 1 706 816 653 418 25 198 3 274 038 Dettes envers la clientèle 8 863 114 116 691 439 694 1 929 757 226 001 11 575 257 Dettes subordonnées 89 178 942 4 453 4 039 9 701 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 9 199 279 310 528 823 955 3 710 425 947 915 121 917 15 114 019 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 5 351 48 778 261 251 32 675 199 385 17 263 5 351 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 787 270 1 346 622 Total engagements de financement donn é s 792 621 48 778 261 251 32 675 199 385 17 263 1 351 973 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 2 455 220 1 495 512 707 5 082 8 016 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 9 912 28 309 160 351 83 469 123 530 408 026 Total engagements de garantie donn é s 2 455 10 132 29 804 160 863 84 176 128 612 416 042 Note 8. – Avantages du personnel et assimilés . Principes comptables. Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : - Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. - Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. - Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -71 468 -70 594 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions Charges des régimes à cotisations définies -12 146 -12 870 Charges des régimes à prestations définies 503 692 Autres charges sociales et fiscales -33 697 -33 868 Intéressement et participation -12 058 -11 704 Total des charges de personnel -128 866 -128 344 L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière ». 8.2. Engagements sociaux. Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : - retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; - autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 48 274 0 1 928 50 202 22 869 13 375 0 86 446 76 230 Juste valeur des actifs du régime -26 518 0 -1 625 -28 143 -17 533 0 0 -45 676 -42 520 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 21 756 0 303 22 059 5 336 13 375 0 40 770 33 710 Engagements sociaux passifs 21 756 0 303 22 059 5 336 13 375 0 40 770 33 710 Engagements sociaux actifs (1) (1) présenté à l'actif du bilan dans le poste "comptes de régularisation et actifs divers" La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan . Variation de la dette actuarielle :   Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 en milliers d'euros Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages DETTE ACTUARIELLE EN DÉBUT DE PÉRIODE 42 726 0 1 882 44 608 19 262 12 049 0 75 919 80 603 Coût des services rendus 0 0 0 0 1 100 775 0 1 875 1 922 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 0 76 Coût financier 670 0 22 692 351 186 0 1 229 1 034 Prestations versées (1 869) 0 (154) (2 023) (1 097) (713) 0 (3 833) (2 871) Autres 0 0 0 0 211 572 0 783 (600) Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 0 (192)     (192) (128) Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 5 070 0 133 5 203 2 892     8 095 (2 382) Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 71 0 15 86 (598)     (512) (1 425) Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0   Autres 1 606 0 30 1 636 940 506 0 3 082 1 DETTE ACTUARIELLE EN FIN DE PÉRIODE 48 274 0 1 928 50 202 22 869 13 375 0 86 446 76 230 Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 24 039 0 1 698 25 737 16 490 0 0 42 227 42 961 Produit financier 386 0 20 406 283 0 0 689 552 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 0   Prestations versées -316 0 -154 -470 -65 0 0 -535 -299 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0   Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 506 0 34 1 540 121 0 0 1 661 -694 Ecarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0   Autres 903 0 27 930 704 0 0 1 634   Juste valeur des actifs en fin de période (1) 26 518 0 1 625 28 143 17 533 0 0 45 676 42 520 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de -535 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Couts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme. Charge actuarielle des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Coût des services 0 0 0 0 1 100 1 100 775 1 875 1 998 Coût financier net 284 0 2 286 68 354 186 540 482 Prestations versées -1 553 0 -1 553 -1 032 -2 585 -713 -3 298 -2 082 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 0 211 211 572 783 -1 091 Total de la charge de l'exercice -1 269 0 2 -1 267 347 -920 820 -100 -693 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d’Euros) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Indemnités de fin de carrière Exercice 2019 Exercice 2018 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 7 148 -3 043 4 105 7 369 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 4 009 2 086 6 095 -3 264 Ajustements de plafonnement des actifs Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 11 157 -957 10 200 4 105 8.2.4. Autres informations : Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CAR Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,73% -11,46% Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,54% 0,92% Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,88% 6,65% Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,71% -5,60% Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versé e s aux bénéficiaires  : Par régime significatif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CAR N+1 à N+5 9 969 10 015 N+6 à N+10 9 518 9 658 N+11 à N+15 8 663 8 926 N+16 à N+20 7 432 7 798 > N+20 15 378 17 197 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories en % Juste valeur des actifs Poids par catégories en % Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 716 5,40% 1 298 Actions 42,20% 11 191 39,30% 9 447 Obligations 55,10% 14 611 46,10% 11 082 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,20% 2 212 Total 100,00% 26 518 100,00% 24 039 Note 9. – Activités d’assurance . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas directement d’activités d’assurance. Note 10. – Juste valeur des actifs et passifs financiers. L’essentiel. La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . Principes généraux . La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : - une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; - une baisse significative du volume des transactions ; - une faible fréquence de mise à jour des cotations ; - une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; - une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; - une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; - des écarts très importants entre le prix vendeur ( bid ) et le prix acheteur ( ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : - Les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; - Les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : Les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, Les volatilités implicites, Les « spreads « de crédit ; - Les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : - Les swaps de taux standards ou CMS ; - Les accords de taux futurs (FRA) ; - Les swaptions standards ; - Les caps et floors standards ; - Les achats et ventes à terme de devises liquides ; - Les swaps et options de change sur devises liquides ; - Les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx ... Instruments non dérivés de niveau 2 . Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : - Le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; - Le paramètre est alimenté périodiquement ; - Le paramètre est représentatif de transactions récentes ; - Les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : - Les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; - Les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; - Les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : - Les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; - Les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; - Des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; - Les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : Juste valeur des titres BPCE . La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 658 956 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment : - des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; - des passifs exigibles à vue ; - des prêts et emprunts à taux variable ; - des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle . — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires . La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes . Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. 10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés  : Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés  : 4 782 4 782 Dérivés de taux 2 928 2 928 Dérivés actions Dérivés de change 1 854 1 854 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 4 782 4 782 Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes  : 34 165 34 165 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 29 755 29 755 Titres de dettes 4 410 4 410 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 34 165 34 165 Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 415 705 50 356 18 403 484 464 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 415 705 50 356 18 403 484 464 Instruments de capitaux propres  : 275 30 433 754 067 784 775 Actions et autres titres de capitaux propres 275 30 433 754 067 784 775 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 415 980 80 789 772 470 1 269 239 Dérivés de taux 17 181 17 181 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 17 181 17 181 Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés  : 2 846 2 846 Dérivés de taux 2 846 2 846 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 2 846 2 846 Instruments dérivés  : 2 647 2 647 Dérivés de taux 793 793 Dérivés actions Dérivés de change 1 854 1 854 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 647 2 647 Dettes représentées par un titre  : Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : Dérivés de taux 91 226 91 226 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 91 226 91 226 (1) Hors couverture économique 10.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2019, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : l’ensemble de nos titres participations ainsi que nos titres NAXICAP. Au cours de l’exercice, 1 692 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 1 692 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, 6 441 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. — Au 31/12/2019 : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat (2) En capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( 1 ) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 33 027 406 271 1 646 -1 185 34 165 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 30 025 337 -607 29 755 Titres de dettes 3 002 69 271 1 646 -578 4 410 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 33 027 406 271 1 646 -1 185 34 165 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 18 404 -1 18 403 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 18 404 -1 18 403 Instruments de capitaux propres 706 826 1 290 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 754 067 Actions et autres titres de capitaux propres 706 826 1 290 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 754 067 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 725 230 0 1 289 403 6 441 54 515 -10 842 -4 566 772 470 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture (1) Hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. — Au 31/12/2018 : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 3 353 -354 30 028 33 027 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 30 025 30 025 Titres de dettes 3 353 -354 3 3 002 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 3 353 -354 30 028 33 027 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 176 397 8 000 9 831 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 176 397 8 000 9 831 18 404 Instruments de capitaux propres 666 569 16 106 326 300 10 615 -16 618 28 444 1 084 706 826 Actions et autres titres de capitaux propres 666 569 16 106 326 300 10 615 -16 618 28 444 1 084 706 826 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 666 569 0 16 282 326 697 18 615 -16 618 38 275 1 084 725 230 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 10.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. Au 31 décembre 2019, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a transféré les certificats d’associé du niveau 3 au niveau 2 pour un montant de 4 291 milliers d’ Euros ainsi que 275 milliers d’ Euros du niveau 3 au niveau 1 concernant des titres de participations. 10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveaux 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 10,73 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 11,49 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 26,02 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 24,43 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti  : 15 917 786 1 388 974 14 528 812 14 975 755 1 946 749 234 14 224 575 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 598 288 1 191 793 1 406 495 2 601 002 1 946 531 227 2 067 829 Prêts et créances sur la clientèle 13 319 498 197 181 13 122 317 12 374 753 218 007 12 146 746 Titres de dettes Autres Passifs financiers au cout amorti 15 151 485 65 163 8 377 053 6 709 269 14 383 241 37 208 4 552 147 9 793 886 Dettes envers les établissements de crédit 3 346 612 3 321 414 25 198 3 517 948 67 738 3 450 210 Dettes envers la clientèle 11 633 096 4 958 726 6 674 370 10 736 340 4 484 409 6 251 931 Dettes représentées par un titre 162 076 65 163 96 913 118 381 37 208 81 173 Dettes subordonnées 9 701 9 701 10 572 10 572 Note 11. – Impôts. 11.1. Impôts sur le résultat : Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : - d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). - d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants - 31 088 -29 059 Impôts différés -4 052 -4 375 Impôts sur le résultat -35 590 -33 434 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net (part du groupe) 81 500 79 075 Variations de valeur des écarts d'acquisition Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -35 592 -33 434 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 117 090 112 509 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -40 314 -38 737 Effet de la variation des impôts différés non constatés Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés 628 -5 773 Effet des différences permanentes 3 899 8 730 Impôts à taux réduit et activités exonérées 107 0 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts -491 5 412 Autres éléments 580 -3 066 Impôts sur le résultat -35 591 -33 434 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 30,40% 29,72% 11.2 . Impôts différés  : Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : - aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; - aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; - aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 0 -21 Financements d’actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 10 015 8 446 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 216 3 684 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit Autres provisions non déductibles 17 879 18 512 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 2 323 2 808 Autres sources de différences temporelles 10 342 13 518 Impôts différés liés aux décalages temporels 43 775 46 947 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 43 775 46 947 Comptabilisés A l'actif du bilan 44 067 47 220 Au passif du bilan -292 -273 Note 12. – Autres informations. 12.1. Information sectorielle. Information sectorielle. Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE. Information par secteur opérationnel  : Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par zone géographique  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 12.2 . Informations sur les opérations de location financement et de location simple 12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables. Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : - le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; - le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; - la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; - au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et - les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. - La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : - si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; - les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; - le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : - l’investissement net; - et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ».La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas fait d’opération en tant que bailleur. 12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : - le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, - le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclu de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. Effets au compte de résultat des contrats de location-preneur  : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -36 Dotations aux amortissements au titre de droits d'utilisation -2 423 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs 0 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -2 459 Échéancier des passifs locatifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés < 6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Écart dû à l'actualisation Total Passifs locatifs 1 214 1 158 6 358 1 496 -159 10 067 12.3. Transactions avec les parties liées. Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées. Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : - l’organe central BPCE ; - les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; - les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; - les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IP Austerlitz ) ; - les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 934 304 724 614 19 023 Autres actifs financiers 683 320 54 732 634 767 51 756 Autres actifs 9 583 9 586 Total des actifs avec les entités liées 1 627 207 1 368 967 70 779 Dettes 1 414 595 1 396 320 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 1 414 595 1 396 320 Intérêts, produits et charges assimilés -1 199 -1 476 Commissions -8 057 -4 919 Résultat net sur opérations financières 15 620 2 318 13 963 2 011 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 6 364 2 318 7 568 2 011 Engagements donnés 386 Engagements reçus Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 386 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 – Détail du périmètre de consolidation. 12.3.2. Transactions avec les dirigeants. Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Rémunérations : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Avantages à court terme 782 671 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 782 671 Avantages à court terme. Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 782 milliers d’ Euros au titre de 2019 (contre 671 milliers d’ Euros au titre de 2018). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail. Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont décrits dans la partie "Règles et principes de détermination des rémunérations et avantages" du chapitre 3 sur le gouvernement d’entreprise. Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux. 12.4. Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 12.4.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : - originateur / structureur / arrangeur ; - agent placeur ; - gestionnaire ; - ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : - les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; - les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activité. Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 12.5 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. Au 31 décembre 2019 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 49 408 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 49 408 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 49 408 Taille des entités structurées 2 145 199 Au 31 décembre 201 8  : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 46 729 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 46 729 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 46 729 Taille des entités structurées 976 891 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : - titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; - gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; - financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; - autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12.6. Honoraires des commissaires aux comptes : (En milliers d’Euros) Cabinet Mazars PricewaterhouseCoopers Total Exercice 2019 Exercice 2018 Exercice 2019 Exercice 2018 Exercice 2019 Exercice 2018 Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Montant (HT y compris TVA non déductible Mission de certification 132 127 131 123 263 250 Emetteur 115 111 117 111 232 222 Filiales intégérées globalement 17 16 14 12 31 28 Services autres que la certification des comptes 22 13 5 14 27 27 Emetteur 22 12 5 14 27 26 Dont Contrôle des conventions réglementées 1 1 1 3 2 4 Dont Contrôle du rapport de gestion 1 1 1 3 2 4 Dont Contrôle du rapport financier annuel 4 3 3 8 7 11 Dont Rapport RSE 14 7 14 7 - Filiales intégrées globalement 1 1 1 Dont Contrôle des conventions réglementées Dont Contrôle du rapport de gestion 1 1 1 Dont Contrôle du rapport financier annuel Dont Rapport RSE Total 154 140 136 137 290 277 Note 13. – Détail du périmètre de consolidation. 13.1. Opération de titrisation. La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans , BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. 13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019. Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation (1) Act u a li tés Taux d ’ intérêt Mé t hode (2) SARL STE D'EXPANSION BFC France Intermédiaire en transactions immobilières 100,00% IG SAS BFC CROISSANCE France Activités financières 100,00% IG SCM SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 0,34% IG SCM SOCAMI BOURGOGNE FRANCHE-COMTE France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 1,91% IG SCM SOPROLIB BOURGOGNE FRANCHE-COMTE ET PAYS DE L’AIN France Attribution d’avals et caution en matière de crédits immobiliers et toutes opérations connexes 1,37% IG (1) Pays d’implantation (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2019.) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon Opinion. En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : R éférentiel d’audit . Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance   : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation  : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable concernant l’application à compter du 1er janvier 2019 de la nouvelle norme IFRS 16 « Contrats de location » exposé dans les notes 2.2 « Référentiel », 5.9 « Immobilisations » et 12.2 « Informations sur les opérations de location financement et de location simple » présentant des données chiffrées liées aux incidences de ce changement. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statut 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risque de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la normes IFRS 9, votre Banque constituée des dépréciations et provisions destinées à courir l es risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterm i nées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument fi nan cier, la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, les informations prospectives, …). Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l'objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en Fonction des Flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l'identification et l'évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l'audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l'établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalité de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l'appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 75% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2019 (13 Mds€ pour l’encours brut des seuls prêts et créances). Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 266 millions d’Euros dont 20 M€ au titre du statut 1,34 M€ au titre du statut 2 et 212 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 34 M€ contre 37 M€ en 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3, 7.1. de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2. Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d'un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l'information relative à IFRS 9. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation »au 31 décembre 2019. Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire qui avait fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 659 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Vérifications spécifiques. Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 10 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 4 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés -il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2020 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas MONTILLOT ; Emmanuel CHARNAVEL . C. — Comptes individuels Comptes individuels au 31 décembre 2019 (avec comparatif au 31 décembre 2018) I. — Bilan et hors bilan. (En milliers d’Euros .) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 92 876 85 815 Effets publics et valeurs assimilées 4.3.1 368 961 366 784 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 553 771 2 547 693 Operations avec la clientèle 4.2.1 11 249 582 10 305 875 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3.1 1 822 497 1 884 926 Actions et autres titres à revenu variable 4.3.1 4 192 5 414 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4.1 669 441 622 047 Parts dans les entreprises liées Operations de crédit -bail et de locations simples Immobilisations incorporelles 4.6.1 353 85 Immobilisations corporelles 4.6.2 81 928 71 074 Autres actifs 4.8 129 370 139 161 Comptes de régularisation 4.9 91 612 71 665 Total de l'actif 17 064 583 16 100 538 Hors - bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés  : Engagements de financement 5.1.1 1 351 973 1 242 701 Engagements de garantie 5.1.2 416 042 409 413 Engagements sur titres 430 549 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 4.1 3 280 974 3 394 701 Operations avec la clientèle 4.2.1 11 577 980 10 657 258 Dettes représentées par un titre 4.7 93 827 81 191 Autres passifs 4.8 79 291 86 463 Comptes de régularisation 4.9 140 120 89 108 Provisions 4.10.1 108 912 110 950 Dettes subordonnées Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 4.12 133 492 133 492 Capitaux propres hors FRBG 4.13 1 649 987 1 547 376 Capital souscrit 642 309 608 366 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 838 864 785 298 Écart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 9 500 9 500 Résultat de l'exercice (+/-) 77 534 62 432 Total du passif 17 064 583 16 100 538 Hors - bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1.1 23 730 Engagements de garantie 5.1.2 4 772 757 4 064 054 Engagements sur titres 1 284 549 I I. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 3.1 304 899 304 918 Intérêts et charges assimilées 3.1 -130 662 -136 100 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 Revenus des titres à revenu variable 3.3 17 603 16 105 Commissions (produits) 3.4 202 311 202 682 Commissions (charges) 3.4 -37 274 -36 367 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 827 1 080 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 2 518 -2 047 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 84 840 63 280 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -78 672 -55 017 Produit net bancaire 366 389 358 535 Charges générales d'exploitation 3.8 -216 284 -214 742 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -9 178 -8 707 Résultat brut d'exploitation 140 927 135 086 Coût du risque 3.9 -32 376 -58 752 Résultat d'exploitation 108 551 76 334 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 -391 -4 360 Résultat courant avant impôt 108 161 71 974 Résultat exceptionnel 3.11 Impôt sur les bénéfices 3.12 -30 627 -28 754 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 19 212 Résultat net 77 534 62 432 III. — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1. – Cadre général. 1.1. Le groupe BPCE. . Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Epargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Epargne . Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Epargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Epargne comprend les Caisses d' Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires les 15 Caisses d’ Epargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Epargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,68% sont organisées autour de trois grands pôles : - la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Epargne , le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; - la Gestion d’actifs et de fortune; - et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie. Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L.511-31 et L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d' Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d' Epargne fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’ Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banque Populaire, du Fonds Réseau Caisse d' Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Epargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 Événements significatifs. Il n’y a pas d’évènement significatif intervenu au cours de l’exercice 2019 impactant les états financiers individuels. Note 2. – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées . Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). 2.2 . Changements de méthodes comptables. Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables généraux. Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : - continuité de l’exploitation ; - permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; - indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie, des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 16 946 milliers d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 164 milliers d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 16 782 milliers d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3 885 milliers d’ Euros dont 2 524 milliers d’ Euros comptabilisés en charge et 445 milliers d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 18 143 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Note 3. – Informations sur le compte de résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables. Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : - lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; - lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue de l’exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 20 626 -40 250 -19 624 21 818 -40 584 -18 765 Opérations avec la clientèle 220 697 -65 068 155 629 216 357 -67 681 148 677 Obligations et autres titres à revenu fixe 56 019 -16 052 39 967 58 202 -2 172 56 030 Dettes subordonnées, produits sur pensions 208 208 269 269 Opérations de macro-couverture 7 349 -9 292 -1 943 8 272 -25 664 -17 392 Total 304 899 -130 662 174 237 304 918 -136 100 168 818 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 1 647 milliers d’ Euros pour l’exercice 2019, contre une reprise nette de 166 milliers d’ Euros pour l’exercice 2018. 3.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec BPCE Lease . 3.3 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables. Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 17 603 16 105 Total 17 603 16 105 Commissions  : Principes comptables. Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : - commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; - commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 316 -1 222 2 094 3 561 -1 115 2 446 Opérations avec la clientèle 116 269 -1 041 115 228 121 920 -1 319 120 601 Opérations sur titres 11 622 0 11 622 11 930 -1 11 929 Moyens de paiement 59 239 -28 425 30 814 55 596 -28 221 27 375 Opérations de change 380 380 335 335 Engagements hors-bilan 1 071 -3 945 -2 874 1 221 -2 808 -1 587 Prestations de services financiers 6 093 -2 641 3 452 3 819 -2 903 916 Activités de conseil Autres commissions 4 321 4 321 4 300 4 300 Total 202 311 -37 274 165 037 202 682 -36 367 166 315 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : - les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; - les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; - les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Titres de transaction Opérations de change 827 1 080 Instruments financiers à terme Total 827 1 080 3.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés. Principes comptables. Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activité de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 2 498 2 498 -1 837 -1 837 Dotations -26 -26 -2 343 -2 343 Reprises 2 524 2 524 506 506 Résultat de cession 20 20 -210 -210 Autres éléments Total 2 518 2 518 -2 047 -2 047 3.7 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables. Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail réalisée de manière accessoire sous forme de schéma commissionnaire avec BPCE Lease (note 3.2). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 991 -4 736 -2 745 1 919 -4 209 -2 290 Refacturations de charges et produits bancaires 1 260 -59 1 201 1 380 -53 1 328 Activités immobilières Prestations de services informatiques Autres activités diverses 3 848 -1 077 2 771 3 584 -3 456 128 Autres produits et charges accessoires 77 741 -72 800 4 941 56 397 -47 299 9 098 Total 84 840 -78 672 6 168 63 280 -55 017 8 263 3.8 . Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Frais de personnel  : Salaires et traitements -70 033 -70 593 Charges de retraite et assimilées -11 357 -12 295 Autres charges sociales -25 824 -23 010 Intéressement des salariés -9 514 -9 252 Participation des salariés -2 544 -2 452 Impôts et taxes liés aux rémunérations -9 955 -10 859 Total des frais de personnel -129 227 -128 461 Autres charges d'exploitation  : Impôts et taxes -6 358 -6 976 Autres charges générales d'exploitation -80 699 -79 305 Total des autres charges d'exploitation -87 057 -86 281 Total -216 284 -214 742 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 640 cadres et 1 167 non-cadres , soit un total de 1 807 salariés. 3.9 . Coût du risque  : Principes comptables . Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit de toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes couvertes et non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs  : Interbancaires Clientèle -85 624 75 360 -22 516 827 -31 953 -86 740 77 578 -21 140 658 -29 644 Titres et débiteurs divers -2 820 -2 820 Provisions  : Engagements hors-bilan -6 179 3 276 ///////// ///////// -2 903 -2 038 362 ///////// ///////// -1 676 Provisions pour risque clientèle -32 925 38 921 ///////// ///////// 5 996 -39 114 15 230 ///////// ///////// -23 884 Autres -696 ///////// ///////// -696 -3 548 ///////// ///////// -3 548 Total -128 244 117 557 -22 516 827 -32 376 -131 440 93 170 -21 140 658 -58 752 3.10 Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : - les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; - les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 4 314 ///////// 4 314 -3 958 ///////// -3 959 Dotations -52 ///////// -52 -4 328 ///////// -4 328 Reprises 4 367 ///////// 4 367 370 ///////// 370 Résultat de cession -4 214 -491 -4 705 -325 -77 -402 Total 100 -491 -391 -4 283 -77 -4 360 3.11 . Résultat exceptionnel . Principes comptables. Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2019 et 2018. 3.12 Impôt sur les bénéfices  : Principes comptables . Les réseaux Caisses d’ Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigibles au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 3.12.1 . Détail des impôts sur le résultat 2019 . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Bases imposables aux taux de 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 91 239 564 Au titre du résultat exceptionnel 91 239 564 Imputations des déficits Bases imposables 91 239 564 Impôt correspondant 30 383 85 + Contributions 3,3% 980 - Déductions au titre des crédits d'impôts (*) -408 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ -561 Gain IS lié à l'intégration fiscale 229 Taxe sur les dividendes Régularisation IS -81 Impôt comptabilisé 30 542 85 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts Total 30 542 85 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 5 millions d’Euros 3.13 . Répartition de l’activité  : Information sectorielle . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. Information par secteur opérationnel . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par secteur géographique . L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 4. – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires  : Principes comptables . Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Créances à vue 404 040 450 054 Comptes ordinaires 404 040 450 054 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 2 139 039 2 085 289 Comptes et prêts à terme 2 139 039 2 085 289 Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 10 692 12 350 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 2 553 771 2 547 693 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 380 668 milliers d' Euros à vue et 829 809 milliers d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 261 318 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes à vue (1) 26 549 89 041 Comptes ordinaires créditeurs 26 549 89 041 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Dettes à terme (1) 3 239 590 3 291 271 Comptes et emprunts à terme 3 141 612 3 193 293 Valeurs et titres donnés en pension à terme 97 978 97 978 Autres sommes dues 9 481 5 887 Dettes rattachées 5 354 8 502 Total 3 280 974 3 394 701 (1) Opérations avec le réseau incluses Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 20 555 milliers d' Euros à vue et 2 630 512 milliers d' Euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . 4.2.1 Opérations avec la clientèle . Principes comptables. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 186 827 209 727 Créances commerciales 57 372 61 479 Autres concours à la clientèle 10 765 306 9 820 177 Crédits à l'exportation 1 413 832 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 747 685 648 335 Crédits à l'équipement (1) 3 754 326 3 609 862 Crédits à l'habitat (1) 6 176 494 5 468 950 Autres crédits à la clientèle 85 388 92 198 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés Autres Créances rattachées 23 275 23 677 Créances douteuses 412 502 379 903 Dépréciations des créances sur la clientèle -195 700 -189 088 Total 11 249 582 10 305 875 (1) Dont créances restructurées 14 474 16 663 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 600 114 milliers d’ Euros . Dettes vis-à-vis de la clientèle : Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'épargne à régime spécial 4 722 877 4 503 250 Livret A 946 773 848 603 PEL / CEL 1 612 529 1 577 041 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 163 575 2 077 606 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 6 823 096 6 111 142 Dépôts de garantie Autres sommes dues 18 097 22 529 Dettes rattachées 13 910 20 337 Total 11 577 980 10 657 258 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 961 099 //// 4 961 099 4 487 240 //// 4 487 240 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 250 250 Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 1 861 996 1 861 996 1 623 652 1 623 652 Total 4 961 099 1 861 996 6 823 095 4 487 490 1 623 652 6 111 142 4.2.2 Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3   9 66 026 22 7 953 -125 805 13 1 714 -9 1 117 Entrepreneurs individuels 8 22 356 51 046 -25 484 21 491 -15 162 Particuliers 5   6 93 054 13 1 643 -43 702 3 6 951 -24 582 Administrations privées 36 557 Administrations publiques et Sécurité Sociale 4 83 747 Autres 7 765 1 8 60 -70 9 1 5 37 -69 Total au 31 décembre 2019 11 009 505 412 502 -195 700 191 693 -130 930 Total au 31 décembre 2018 10 091 383 379 903 -189 088 192 284 -135 063 4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables. Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 368 961 /// 368 961 366 784 /// 366 784 Valeurs brutes /// 362 287 /// 362 287 /// 358 490 /// 358 490 Créances rattachées /// 6 674 /// 6 674 /// 8 294 /// 8 294 Dépréciations /// /// /// /// Obligations et autres titres à revenu fixe 73 957 1 748 540 /// 1 822 497 90 032 1 794 894 /// 1 884 926 Valeurs brutes /// 42 527 1 748 511 /// 1 791 038 /// 63 701 1 794 852 /// 1 858 553 Créances rattachées /// 34 351 29 /// 34 380 /// 28 669 42 /// 28 711 Dépréciations /// -2 921 /// -2 921 /// -2 338 /// -2 338 Actions et autres titres à revenu variable 4 192 /// 4 192 5 414 /// 5 414 Montants bruts /// 4 369 /// 4 369 /// 5 852 /// 5 852 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -177 /// -177 /// -438 /// -438 Total 447 110 1 748 540 2 195 650 462 230 1 794 894 2 257 124 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 271 952 milliers d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 748 540 milliers d’ Euros . Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 83 124 et 3 099 milliers d’ Euros . Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 123 373 123 373 124 700 124 700 Titres non cotés 9 489 244 038 253 527 9 491 248 128 257 619 Titres prêtés 271 952 1 504 473 1 776 425 288 000 1 546 725 1 834 725 Titres empruntés Créances douteuses Créances rattachées 41 025 29 41 054 36 962 42 37 004 Total 445 839 1 748 540 2 194 379 459 153 1 794 895 2 254 048 Dont titres subordonnés 1 504 473 milliers d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 546 725 milliers au 31 décembre 2018). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 2 921 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 2 338 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 85 858 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 91 220 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 277 000 milliers d' Euros au 31 décembre 2019. Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 2 2 Titres non cotés 4 369 4 369 5 850 5 850 Créances rattachées Total 4 369 4 369 5 852 5 852 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 4 369 millions d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2019 (contre 5 852 millions d’ Euros d’OPCVM au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 177 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 438 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 218 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 392 milliers au 31 décembre 2018. 4.3.2 . Évolution des titres d’investissement  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes/surcotes Autres variations 31/12/2019 Effets publics Obligations et autres titres à revenus fixes 1 794 852 367 103 -371 192 -42 252 1 748 511 Total 1 794 852 367 103 -371 192 -42 252 1 748 511 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à une opération de titrisation non déconsolidante en 2019 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables. Principes compt a bles . Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : - dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; - lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : - dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; - lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables . Titres de participation et parts dans les entreprises liées . Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2019 Valeurs brutes 626 384 52 280 -9 201 669 463 Participations et autres titres détenus à long terme 620 933 52 280 -5 248 667 965 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 5 451 -3 953 1 498 Créances rattachées 114 114 Dépréciations -4 451 -22 4 337 -136 Participations et autres titres à long terme -4 451 -22 4 337 -136 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 622 047 52 258 -4 864 669 441 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 498 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 5 451 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (8 594 milliers d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 579 852 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en millions d’ Euros . Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication : 1. Filiales (détenues à + de 50%) Société d'expansion BFC 10 000 624 100,00% 10 000 10 000 1 046 SAS BFC Croissance 3 000 101 100,00% 3 000 3 000 245 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 170 385 17 331 186 3,46% 579 852 579 852 520 255 930 559 441 581 13 963 GIE IBP (*) 15 614 15 485 5,84% 912 912 358 678 -48 561 BP développement (*) 456 117 227 939 5,63% 34 811 34 811 38 930 29 122 2 011 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication : Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 6 531 6 395 Participations dans les sociétés étrangères 15 15 Dont participations dans les sociétés cotées (*) Chiffres relatifs à 2018, les comptes arrêtés au 31 décembre 2019 ne sont pas disponibles 4.4.3 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2019 31/12/2018 Créances 211 26 140 26 351 27 117 Dont subordonnées Dettes 133 46 179 193 Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail pour compte propre et à titre principal. Toutefois, l’activité de crédit-bail mobilier est réalisée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec BPCE Lease . 4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables. Principes comptables. Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Valeurs brutes 5 406 390 -13 5 782 Droits au bail et fonds commerciaux 4 366 287 4 653 Logiciels 1 040 103 -13 1 129 Autres Amortissements et dépréciations -5 321 -122 13 -5 429 Droits au bail et fonds commerciaux -4 340 -21 -4 361 Logiciels -981 -101 13 -1 068 Autres Total valeurs nettes 85 268 0 353 4.6.2 . Immobilisations corporelles  : Principes comptables. Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Equipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Valeurs brutes 227 157 17 946 -12 364 2 562 235 301 Immobilisations corporelles d'exploitation 225 564 17 946 -12 240 871 232 141 Terrains et constructions 59 009 5 067 -621 -1 382 62 073 Avances et acomptes versés 6 458 2 566 9 024 Agencements et aménagements 52 204 6 396 -2 508 -206 55 886 Équipement , mobilier et autres 107 893 6 483 -9 111 -107 105 158 Immobilisations hors exploitation 1 593 -124 1 691 3 160 Amortissements et dépréciations -156 083 -9 058 11 765 3 -153 373 Immobilisations corporelles d'exploitation -155 098 -8 998 11 671 1 176 -151 249 Terrains et constructions -26 611 -1 780 313 865 -27 213 Agencements et aménagements -35 568 -3 039 2 421 203 -35 983 Équipement , mobilier et autres -92 919 -4 179 8 937 108 -88 053 Immobilisations hors exploitation -985 -60 94 -1 173 -2 124 Total valeurs nettes 71 074 8 888 -599 2 565 81 928 4.7. Dettes représentées par un titre  : Principes comptables. Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse et bons d'épargne Titres du marché interbancaire et de créances négociables 93 176 80 441 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 651 750 Total 93 827 81 191 4.8. Autres actifs et autres passifs : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 405 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// //// Créances et dettes sociales et fiscales 13 510 38 116 19 947 45 296 Dépôts de garantie reçus et versés 85 215 91 112 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 30 240 41 175 28 102 41 167 Total 129 370 79 291 139 161 86 463 4.9 . Comptes de régularisation : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 12 491 12 672 7 724 7 867 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 14 192 42 682 9 212 41 158 Produits à recevoir/Charges à payer 25 775 27 703 25 383 20 159 Valeurs à l'encaissement 2 206 12 855 2 117 6 289 Autres 36 948 44 208 27 229 13 635 Total 91 612 140 120 71 665 89 108 4.10 Provisions Principes comptables . Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : Avantages à court terme . Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. Avantages à long terme . Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Indemnités de fin de contrat de travail . Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. Avantages postérieurs à l’emploi . Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces a0vantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : - L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; - L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : - L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; - L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1 . Tableau de variations des provisions : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 47 458 42 463 -44 860 8 333 53 394 Provisions pour engagements sociaux 36 572 10 315 -8 207 38 680 Provisions pour PEL/CEL 13 688 -1 647 12 042 Autres provisions pour risques 13 233 629 -849 -8 216 4 797 Portefeuille titres et instruments financiers à terme Immobilisations financières Promotion immobilière Provisions pour impôts Autres 13 233 629 -849 -8 216 4 797 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 110 951 53 407 -55 563 117 108 913 4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Dotations (3) Utilisations (3) Reclassement 31/12/2019 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 196 314 88 523 -82 251 -3 653 198 933 Dépréciations sur créances sur la clientèle 189 088 85 624 -75 360 -3 653 195 699 Dépréciations sur autres créances 7 226 2 899 -6 891 3 234 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 47 458 42 463 -44 860 8 333 53 394 Provisions pour risque d'exécution d'engagements par signature (1) 7 950 6 180 -3 276 117 10 970 Provisions pour risque sectoriel Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 39 508 36 283 -41 584 8 216 42 424 Total 243 772 130 986 -127 111 4 680 252 327 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements de financement et de garantie non douteux, inscrits au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. Notes 4.1 et 4.2.1). (3) l’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Anc (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2019. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2019 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2019. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (7 millions d' Euros en 2019). Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : - le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; - retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; - autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 37 918 634 38 552 17 695 13 375 69 622 67 037 Juste valeur des actifs du régime -21 210 -561 -21 771 -16 917 -38 688 -37 456 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 16 708 0 73 16 781 778 13 375 0 30 934 29 581 Engagements sociaux passifs 16 708 0 73 16 781 778 13 375 0 30 934 29 581 Engagements sociaux actifs Analyse de la charge de l’exercice : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus 1 100 775 1 875 1 922 Coût des services passés 0 76 Coût financier 670 22 692 351 186 1 229 1 034 Produit financier -386 -20 -406 -283 -689 -552 Prestations versées -1 553 -1 553 -1 032 -713 -3 298 -2 572 Cotisations reçues Autres 211 572 783 -483 Total de la charge de l'exercice -1 269 0 2 -1 267 347 820 -100 -575 Principales hypothèses actuarielles : Exercice 2019 Exercice 2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 14,3 13,8 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,34% 0,72% 0,51% 1,19% 1,69% 1,43% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 9,9 16,7 12,70 9,7 15,6 12,30 Sur l’année 2019, sur l’ensemble des 5 730 milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, 6 434 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -512 milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -192 milliers d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 65.2 % en obligations, 29.2 % en actions, 2.2 % en actifs immobiliers et 3.5 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : - TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. - Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4 . Provisions PEL/CEL  : Encours de dépôts collectés  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) : Ancienneté de moins de 4 ans 109 044 211 625 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 829 688 996 215 Ancienneté de plus de 10 ans 511 074 230 928 Encours collectés au titre des plans épargne logement 1 449 806 1 438 768 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 137 588 134 430 Total des encours collectés au titre de l'épargne logement 1 587 394 1 573 198 Encours de crédits octroyés : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés  : Au titre des plans épargne logement 652 1 031 Au titre des comptes épargne logement 3 590 5 125 Total 4 242 6 156 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Dotations/Reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 3 433 -1 688 1 745 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 4 891 -1 096 3 795 Ancienneté de plus de 10 ans 4 013 1 934 5 947 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 337 -850 11 487 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 388 -813 575 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 4 2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -34 12 -22 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -36 16 -20 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 13 689 -1 647 12 042 4.11 . Dettes subordonnées  : Principes comptables. Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a plus de dettes subordonnées. 4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux Principes généraux. Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 0 133 492 Total 133 492 0 133 492 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 93 782 milliers d’ Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 30 025 milliers d’ Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 684 milliers d’ Euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 après affectation 584 188 81 780 794 798 1 460 766 Mouvements de l'exercice 24 178 62 432 86 610 Total au 31 décembre 2018 après résultat 608 366 81 780 794 798 62 432 1 547 376 Variation de capital 33 943 33 943 Résultat de la période 77 534 77 534 Distribution de dividendes -8 866 -8 866 Provisions pour investissement Affectation du résultat 53 566 -53 566 Total au 31 décembre 2019 après résultat 642 309 81 780 848 364 77 534 1 649 987 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 642 309 milliers d’ Euros et est composé pour 642 309 232,50 Euros de 32 938 935 parts sociales de nominal 19,5 Euros détenues par les sociétaires. 4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2019 Total des emplois 2 807 507 357 011 1 086 512 4 235 109 5 508 739 1 999 933 15 994 811 Effets publics et valeurs assimilées 6 674 19 211 190 466 152 610 368 961 Créances sur les établissements de crédit 2 120 759 88 614 92 286 163 329 88 783 2 553 771 Opérations avec la clientèle 679 517 268 397 962 433 3 855 087 5 267 346 216 802 11 249 582 Obligations et autres titres à revenu fixe 557 12 582 26 227 1 783 131 1 822 497 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 9 221 926 312 850 825 521 3 711 326 881 156 14 952 779 Dettes envers les établissements de crédit 354 040 189 331 370 279 1 712 170 655 154 3 280 974 Opérations avec la clientèle 8 865 834 116 691 439 694 1 929 757 226 002 11 577 978 Dettes représentées par un titre 2 052 6 828 15 548 69 399 93 827 Dettes subordonnées Note 5. – Informations sur le hors bilan . 5.1 . Engagements reçus et donnés  : Principes généraux  : Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 5 351 En faveur de la clientèle 1 346 622 1 242 701 Ouverture de crédits documentaires 2 540 2 492 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 325 799 1 234 454 Autres engagements 18 283 5 755 Total des engagements de financement donnés 1 351 973 1 242 701 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 23 730 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 23 730 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 8 016 2 389 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 8 016 2 389 D'ordre de la clientèle 408 026 407 024 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 11 414 13 671 Autres garanties données 396 612 393 353 Total des engagements de garantie donnés 416 042 409 413 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 185 734 1 224 628 Engagements de garantie reçus de la clientèle 3 587 023 2 839 426 Total des engagements de garantie reçus 4 772 757 4 064 054 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 2 383 163 2 110 769 Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle 31 227 5 553 050 26 787 5 251 314 Total 2 414 390 5 553 050 2 137 556 5 251 314 Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : - 600 114 milliers d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 640 924 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, - 763 676 milliers d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 524 086 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, - 930 789 milliers d’ Euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 845 978 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018, - 88 584 milliers d’ Euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 99 781 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 31 227 milliers d’ Euros (contre 26 787 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables. Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : - microcouverture (couverture affectée) ; - macrocouverture (gestion globale de bilan) ; - positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; - gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : - pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; - pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 1 631 392 1 631 392 -58 413 1 579 116 1 579 116 -76 556 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 1 236 284 1 236 284 -58 828 1 194 385 1 194 385 -76 916 Swaps financiers de devises 248 444 248 444 415 270 728 270 728 360 Autres contrats à terme 146 664 146 664 114 003 114 003 Total opérations fermes 1 631 392 1 631 392 -58 413 1 579 116 1 579 116 -76 556 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 65 332 65 332 -584 111 842 111 842 -1 181 Options de taux d'intérêt 65 332 65 332 -584 111 842 111 842 -1 181 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 65 332 65 332 -584 111 842 111 842 -1 181 Total instruments financiers et change à terme 1 696 724 1 696 724 -58 997 1 690 958 1 690 958 -77 737 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 636 046 848 682 1 484 728 541 083 924 030 1 465 113 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 636 046 600 238 1 236 284 541 083 653 302 1 194 385 Swaps financiers de devises 248 444 248 444 270 728 270 728 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 65 332 65 332 111 842 111 842 Options de taux d'intérêt 65 332 65 332 111 842 111 842 Total 636 046 914 014 1 550 060 541 083 1 035 872 1 576 955 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme (En milliers d’Euros) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2019 Opérations fermes 276 658 781 705 426 365 1 484 728 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 276 658 781 705 426 365 1 484 728 Opérations conditionnelles 35 886 29 446 65 332 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 35 886 29 446 65 332 Total 312 544 811 151 426 365 1 550 060 5.3 . Ventilation du bilan par devise  : Principes comptables. Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) Contrevaleur en euro 31/12/2019 31/12/2018 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 545 607 38 369 583 976 315 733 48 705 364 438 Total passif 545 607 38 369 583 976 315 733 48 705 364 438 Total hors-bilan 73 857 76 234 150 091 144 700 56 287 200 987 Note 6. – Autres informations . 6.1 Consolidation. En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1 er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : - SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté - SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance - SOCAMA Bourgogne Franche-Comté - SOCAMI Bourgogne Franche-Comté - SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain - Fonds Commun de Titrisation Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 6.2 . Implantation dans les pays non coopératifs. L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels . (Exercice clos le 31 decembre 2019.) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion   Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit.Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l'appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 66% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2019. (11,2 Mds pour les seuls prêts et créances). Le stock de dépréciation sur les encours de crédit s’élève à 196 M€ pour un encours brut de 11 250 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 413 M€) au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 32 M€ (contre 59 M€ sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9, 4.2.1 et 4.10.2 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialiste : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation sur encours de crédit douteux et douteux compromis. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire qui avait fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 580 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 4.4. et 4.4.1. de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : La réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, La validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, L’appréciation de l’absence d’indices/d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-4 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires   Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2019 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 10 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 4 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels   Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit   Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2020 . Les commissaires aux comptes   PricewaterhouseCoopers Audit Mazars Nicolas MONTILLOT Emmanuel CHARNAVEL V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées Assemblée Générale d'approbation des comptes de l'exercice clos le 31 decembre 2019. Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société , nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que sur les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale . Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l' A ssemblée générale  : Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé . — En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes conclues au cours de l’exercice écoulé qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d'administration . Convention relative à l’imputation des pertes de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté  : Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 septembre 2019 Société concernée : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté Administrateurs concernés : Monsieur Régis Penneçot , Président du Conseil d’Administration de la SOCAMA Nature et objet : Lorsque la perte comptable résultant de l’ensemble des opérations actives et passives de la société, est supérieur à un montant égal au cumul des réserves et du report à nouveau, le Conseil d’Administration amputera le (ou les) fonds de garantie collective. Modalités : - La perte comptable de l’exercice N de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté est comblée pour deux tiers par un abandon du fonds de garantie mutuelle, dans la limite de deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1. - -- La fraction supérieure aux deux tiers du fonds de garantie mutuelle et excédant le plafond des deux tiers des entrées au fonds de garantie mutuelle réalisées sur l’exercice N-1 sera supportée par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et ce, jusqu’à décision contraire de son Conseil d’administration. - Cette imputation est effective à compter de la clôture de l’exercice 2019. Le déficit de la SOCAMA s’élevait à 258 690,26 € pour l’exercice clos le 31 décembre 2019 avant l’imputation des pertes comme mentionné ci-dessus. Le Conseil prend acte du montant de la subvention définitive versée par votre banque soit 86 230,09 €. Conventions déjà approuvées par l' A ssemblée générale  : Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé  : En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration  : Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2019 : - La cotisation prévoyance (IPBP) est de 440,04 Euros pour la part salariale et 1 119,96 Euros pour la part patronale pour 2018, - La cotisation retraite supplémentaire (RSRC) est de 1 325,04 Euros pour la part salariale et 2 325 Euros pour la part patronale pour 2018. Pour le régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire il s’élève à 55 714 Euros . Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables  : Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations . La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2019, ce coût est de 32 968,69 €. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 25 février 2020 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2020 Les Commissaires aux comptes PricewaterhouseCoopers Audit Mazars Nicolas MONTILLOT Emmanuel CHARNAVEL VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital réservée aux adhérents d’un plan d’ épargne d’entreprise . ( Assemblée Générale Extraordinaire du 23 avril 2020- 18eme résolution .) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission d’actions ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés et anciens salariés adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise de votre société, pour un montant maximum de 1 000 000 Euros , opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du code de commerce et L. 3332-18 et suivants du code du travail. Votre conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 26 mois la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux actions ordinaires à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération. Il appartient au conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des actions. Le rapport du conseil d’administration appelle de notre part l’observation suivante : ce rapport renvoie aux dispositions prévues par l’article L. 3332-20 du code du travail sans que la méthode qui sera retenue, le cas échéant, parmi les deux prévues par cet article soit précisée. Les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l'article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre conseil d’administration. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 18 mars 2020 . Les commissaires aux comptes   PricewaterhouseCoopers Audit Mazars Nicolas MONTILLOT Emmanuel CHARNAVEL

24/04/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001088
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 89 273 Effets Publics et Valeurs assimilées 350 703 Créances sur les Établissements de Crédit 3 213 085 Opérations avec la Clientèle 11 440 554 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 809 466 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 045 Participations et autres titres détenus à long terme 70 879 Parts dans les Entreprises liées 598 884 Immobilisations Incorporelles 615 Immobilisations corporelles 86 107 Autres Actifs 140 893 Comptes de Régularisation 175 564 Total Actif 17 981 068 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 669 454 Opérations avec la Clientèle 11 983 381 Dettes représentées par un titre 100 377 Autres Passifs 88 613 Comptes de Régularisation 317 278 Provisions 108 344 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 580 129 Capital souscrit 649 985 Primes d'Émission 81 780 Réserves 838 864 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total Passif 17 981 068 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 476 727 Engagements de garantie 465 129 Engagements sur titres 314 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 956 773 Engagements sur titres 314

22/01/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000070
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Décembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 92 876 Effets Publics et Valeurs assimilées 368 961 Créances sur les Établissements de Crédit 2 553 772 Opérations avec la Clientèle 11 249 584 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 822 496 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 192 Participations et autres titres détenus à long terme 70 557 Parts dans les Entreprises liées 598 883 Immobilisations Incorporelles 353 Immobilisations corporelles 81 929 Autres Actifs 129 371 Comptes de Régularisation 91 613 Total Actif 17 064 587 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 280 975 Opérations avec la Clientèle 11 577 980 Dettes représentées par un titre 93 827 Autres Passifs 79 291 Comptes de Régularisation 217 656 Provisions 108 913 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 572 453 Capital souscrit 642 309 Primes d'Émission 81 780 Réserves 838 864 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total Passif 17 064 587 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 333 378 Engagements de garantie 460 515 Engagements sur titres 430 Engagements reçus Engagements de financement 23 730 Engagements de garantie 1 185 734 Engagements sur titres 1 284

21/10/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904556
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon Situation au 30 Septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 73 935 Effets Publics et Valeurs assimilées 369 900 Créances sur les Établissements de Crédit 2 546 224 Opérations avec la Clientèle 11 104 701 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 833 669 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 010 Participations et autres titres détenus à long terme 69 683 Parts dans les Entreprises liées 597 925 Immobilisations Incorporelles 37 Immobilisations corporelles 78 614 Autres Actifs 156 003 Comptes de Régularisation 93 334 TOTAL ACTIF 16 928 035 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 414 115 Opérations avec la Clientèle 11 317 841 Dettes représentées par un titre 97 005 Autres Passifs 106 733 Comptes de Régularisation 186 006 Provisions 109 280 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 563 563 Capital souscrit 633 419 Primes d'Émission 81 780 Réserves 838 864 Report à nouveau (+/-) 9 500 TOTAL PASSIF 16 928 035 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 369 989 Engagements de garantie 456 324 Engagements sur titres 214 Engagements reçus Engagements de financement 23 730 Engagements de garantie 1 184 175 Engagements sur titres 214

22/07/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1903820
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 30 Juin 2019 . (En milliers d'Euros . ) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 79 056 Effets Publics et Valeurs assimilées 397 036 Créances sur les Établissements de Crédit 2 528 093 Opérations avec la Clientèle 10 843 019 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 842 432 Actions et Autres Titres à revenu variable 4 325 Participations et autres titres détenus à long terme 69 358 Parts dans les Entreprises liées 597 925 Immobilisations incorporelles 44 Immobilisations corporelles 75 616 Autres actifs 152 489 Comptes de Régularisation 87 732 Total actif 16 677 125 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 305 127 Opérations avec la Clientèle 11 181 785 Dettes représentées par un titre 96 834 Autres passifs 93 620 Comptes de Régularisation 201 501 Provisions 108 233 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 556 533 Capital souscrit 626 389 Primes d' émission 81 780 Réserves 838 864 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 16 677 125 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 317 739 Engagements de garantie 444 988 Engagements sur titres 555 Engagements reçus  : Engagements de financement 23 730 Engagements de garantie 1 182 461 Engagements sur titres 555

03/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1901328
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille , BP 208 10, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 10 avril 2019. A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 10 avril 2019 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés . I. — Bilan consolidé . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) Caisse, banques centrales 5.1 85 815 83 059 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 45 671 23 817 Instruments dérivés de couverture 5.3 16 259 19 858 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 1 249 225 1 212 188 Titres au coût amorti 5.5.1 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 2 591 697 2 526 639 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 5.5.3 12 070 189 11 123 872 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 1 298 2 417 Placements des activités d'assurance 8.1.1 0 0 Actifs d'impôts courants 2 999 8 573 Actifs d'impôts différés 47 220 54 732 Comptes de régularisation et actifs divers 5.8 97 720 80 669 Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Participation aux bénéfices différée 8.1.16 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement 5.9 632 521 Immobilisations corporelles 5.10 70 466 61 437 Immobilisations incorporelles 5.10 85 50 Écarts d'acquisition 0 0 Total des actifs 16 279 276 15 197 832 (1)Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1 er janvier 2018 en IFRS9 est présenté en annexe. Passif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 6 567 13 953 Instruments dérivés de couverture 5.2.3 101 449 110 782 Dettes représentées par un titre 5.12 118 399 87 224 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.11.1 3 393 719 3 227 954 Dettes envers la clientèle 5.11.2 10 654 301 9 855 687 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 191 Passifs d'impôts différés 273 6 228 Comptes de régularisation et passifs divers 5.13 142 412 126 203 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 5.14 72 376 72 828 Dettes subordonnées 5.15 10 572 12 101 Capitaux propres 1 779 208 1 684 681 Capitaux propres part du groupe 1 779 208 1 684 681 Capital et primes liées 5.16 697 040 672 817 Réserves consolidées 920 261 853 889 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 82 832 82 753 Résultat de la période 79 075 75 222 Participations ne donnant pas le contrôle Total des passifs et capitaux propres 16 279 276 15 197 832 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1 er janvier 2018 en IFRS9 est présenté en annexe. II. — Compte de résultat. ( En milliers d'Euros ) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 4.1 315 689 321 949 Intérêts et charges assimilées 4.1 -135 629 -139 784 Commissions (produits) 4.2 201 436 198 083 Commissions (charges) 4.2 -35 777 -34 612 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 1 175 1 699 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 17 169 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat Produit net des activités d'assurance 19 831 Produits des autres activités 4.6 14 676 9 913 Charges des autres activités 4.6 -5 677 -6 513 Produit net bancaire 373 062 370 566 Charges générales d'exploitation 4.7 -214 968 -210 612 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -8 652 -7 758 Résultat brut d'exploitation 149 442 152 196 Coût du risque de crédit 7.1.1 -36 856 -35 577 Résultat d'exploitation 112 586 116 619 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 -77 -197 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 112 509 116 422 Impôts sur le résultat 11.1 -33 434 -41 200 Résultat net d'impôts des activités abandonnées Résultat net 79 075 75 222 Participations ne donnant pas le contrôle Résultat net part du groupe 79 075 75 222 III. — Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Résultat net 79 075 Éléments recyclables en résultat -4 007 Écarts de conversion 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -6 584 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables -352 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables 0 Impôts liés 2 929 Éléments non recyclables en résultat 4 086 Réévaluation des immobilisations 0 Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 3 241 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 252 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables 0 Impôts liés -407 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 79 Résultat global 79 154 Part du groupe 79 154 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 325 ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Résultat net 75 222 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 974 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Impôts -714 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat Éléments non recyclables en résultat 1 260 Écarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 2 589 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 7 695 Impôts -3 428 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat Éléments recyclables en résultat 6 856 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 8 116 Résultat global 83 338 Part du groupe 83 338 Participations ne donnant pas le contrôle IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Capital (1) Primes (1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Écart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2017 587 165 85 652 929 111 14 321 -7 807 81 620 -5 381 Distribution Augmentation de capital Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat de la période Résultat global Autres variations (3) Capitaux propres au 30 juin 2017 Capitaux propres au 31 décembre 2017 587 165 85 652 885 769 -7 807 97 141 -5 381 Affectation du résultat de l'exercice 2017 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 (6) 43 342 14 321 -15 521 Capitaux propres au 1er janvier 2018 587 165 85 652 929 111 14 321 -7 807 81 620 -5 381 Distribution -8 397 Augmentation de capital 24 223 Remboursement de TSS (4) Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (5) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 24 223 -8 397 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -4 372 365 1 737 2 349 Résultat de la période Résultat global -4 372 365 1 737 2 349 Autres variations (3) -128 Capitaux propres au 31 décembre 2018 611 388 85 652 920 261 9 949 -7 442 83 357 -3 032 (En milliers d'Euros) Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capitaux propres au 1er janvier 2017 1 684 681 1 684 681 Distribution Augmentation de capital Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat de la période Résultat global Autres variations (3) Capitaux propres au 30 juin 2017 Capitaux propres au 31 décembre 2017 75 222 1 717 761 1 717 761 Affectation du résultat de l'exercice 2017 -75 222 -75 222 -75 222 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Effets des changements liés à la première application d'IFRS 9 (6) 42 142 42 142 Capitaux propres au 1er janvier 2018 1 684 681 1 684 681 Distribution -8 397 -8 397 Augmentation de capital 24 223 24 223 Remboursement de TSS (4) 24 223 24 223 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (5) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 15 826 15 826 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 79 79 Résultat de la période 79 075 79 075 79 075 Résultat global 79 075 79 154 79 154 Autres variations (3) -128 -128 Capitaux propres au 31 décembre 2018 79 075 1 779 208 1 779 208 V. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 112 509 116 422 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 8 711 7 782 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) 8 764 9 460 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -19 907 -19 843 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements 1 014 -476 497 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -1 418 -479 098 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 105 310 216 329 Flux liés aux opérations avec la clientèle -151 102 255 332 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 11 238 17 525 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 4 305 2 395 Impôts versés -20 091 -41 829 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -50 340 449 752 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies 60 751 87 076 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations -18 744 22 596 Flux liés aux immeubles de placement 3 243 189 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -18 457 -14 817 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies -33 958 7 968 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 15 826 30 081 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -1 529 -1 232 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 14 297 28 849 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 41 090 123 893 Caisse et banques centrales 83 059 81 764 Caisse et banques centrales (actif) Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 346 358 -43 449 Comptes ordinaires débiteurs (1) 361 038 -40 240 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -14 680 -3 209 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 429 417 38 315 Caisse et banques centrales 85 815 83 059 Opérations à vue avec les établissements de crédit 384 692 79 149 Comptes ordinaires débiteurs (1) 450 627 83 404 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -65 935 -4 255 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 470 507 162 208 Variation de la trésorerie nette 41 090 123 893 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. VI. — Annexes aux comptes consolidés . Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er Janvier 2018. — Le Groupe BPCE applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 2.2 et les principes comptables en note 4. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 sur le bilan au 1er janvier 2018 sont les suivants : — Classement et évaluation  : L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. — Les principaux reclassements sont les suivants  : pour les portefeuilles de crédit de la banque de proximité, les impacts sont très limités et concernent principalement : – certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les prêts structurés consentis aux collectivités locales qui étaient désignés à la juste valeur par résultat sur option selon IAS 39 et sont désormais classés en actifs financiers non basiques selon IFRS 9 au sein du poste actif à la juste valeur par résultat. Ces actifs étant déjà mesurés à la juste valeur par résultat en IAS 39, ce reclassement n’a pas d’impact sur les fonds propres du groupe. Pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées parmi les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et en dettes et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont désormais comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, Pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec un choix, au niveau de chaque entité du groupe, entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR, à l’exception de celles du métier de l’assurance, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, -les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres sont classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) sont évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) sont évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal et (iii) sont maintenues au coût amorti si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Le Groupe BPCE a par ailleurs décidé d’appliquer l’option offerte par la recommandation de l’ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales de présenter distinctement au bilan et au compte de résultat les activités d’assurance. Toujours en application de cette recommandation, les appels de marge et dépôts de garanties versés enregistrés en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (18,9 milliards d’euros pour le Groupe BPCE) ont été reclassés au 1er janvier 2018 parmi les prêts et créances sur les établissements de crédit ou les actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. De la même manière, les appels de marges et dépôts de garanties reçus enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (13,4 milliards d’euros pour le Groupe BPCE) ont été reclassés au 1er janvier 2018 parmi les dettes sur les établissements de crédit ou les passifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé . Dépréciation. — La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie. Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : (i) les instruments évalués au coût amorti, (ii) les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », (iii) les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et (iv) les instruments maintenus au coût. Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être dépréciés que si : — il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif (ie événement générateur de pertes – L oss event) ; — et, ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -44 867 milliers d’euros avant impôts (-33 079 milliers d’euros après impôts pour BPBFC). La variation des dépréciations pour risque de crédit s’élève à -44 971 milliers d’euros en application de la norme IFRS 9. Elles se ventilent entre - 20 805 milliers d’euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), - 24 850 milliers d’euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 684 milliers d’euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (39 788 milliers d’euros) et, dans une moindre mesure, les engagements de financement et de garantie (5 079 milliers d’euros) et les instruments de dettes à la juste valeur par capitaux propres recyclables (104 milliers d’euros). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement lié aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note relative à la gestion des fonds propres . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurances, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenues à 70,7825%, sont organisées autour de trois grands pôles métiers : — la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’ Épargne , les Services Financiers Spécialisés et l’Assurance de Natixis, et les Autres réseaux (Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International) ; — la Gestion d’actifs et de fortune ; — et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE à tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs. — Il n’y a pas d’événement significatif intervenu au cours de l’exercice 2018 impactant les états financiers autre que la mise en œuvre de la norme IFRS 9. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture et perspectives. — Événements postérieurs à la clôture. A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2018 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner. Note 2 . – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2 . Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : — de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; — d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; — d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE . É tant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : — identification des contrats avec les clients ; — identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; — détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; — allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; — comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux liés à la première application d’IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : — les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière — les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location — les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires du groupe. Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Nouvelle norme IFRS 16 — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. À contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du groupe. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1er janvier 2019 sera appliquée. Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. Des impôts différés seront constatés séparément pour les actifs et les passifs. Norme IFRS 17. — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, cette norme sera applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 17 et en dépit des incertitudes pesant encore sur la norme, les entités d’assurance du Groupe BPCE ont ou auront bientôt finalisé leur phase de cadrage afin de définir leur feuille de route et le coût de l’implémentation. Elles se sont doté , en 2018, de structures projet, qui leur permettront au sein des différents chantiers d’appréhender l’ensemble des dimensions de la norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. IFRIC 23. — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1er janvier 2019. Le groupe a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en terme de valorisation. 2.3 . Recours à des estimations. La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : — la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; — le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 4.1.7)  ; — les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ; — les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ; — les impôts différés (note 4.10) ; Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 15 Février 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 10 Avril 2019. 2.5 . Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation. — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs financiers. — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model. — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. À titre d’exemple, peuvent être cités : — la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; — les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; — la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; — la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit, – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus, – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés : — un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte. — un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest). Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. À titre d’exemple : — les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie : Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. — les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) : Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Les modalités de remboursement anticipé et de prolongation : — La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables. — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, — et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, — et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flows d’origine et les cash-flows modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : — seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; — les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1 . Entité consolidante. — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : — SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté — SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance — SOCAMA Bourgogne Franche-Comté — SOCAMI Bourgogne Franche-Comté — SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain — FCT Ces comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 3.2 . Périmètre de consolidation . — Méthodes de consolidation et de valorisation. Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 18 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.1. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel. De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3 . Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : — de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; — de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées : — les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; — les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; – en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : — en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; — lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : — en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; — l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacent aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ; — les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ; — si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ; — tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation clôturent leur exercice comptable au 31 décembre. Note 4 . – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le produit net bancaire (PNB) regroupe : — les produits et charges d’intérêts — les commissions — les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat — les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres — les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti — le produit net des activités d’assurance — les produits et charges des autres activités 4.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 27 293 -40 657 -13 364 Prêts / emprunts sur la clientèle 263 875 -67 680 196 195 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis -2 180 -2 180 Dettes subordonnées /// Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 291 168 -110 517 180 651 Opérations de location-financement Titres de dettes 16 972 /// 16 972 Autres /// Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 972 /// 16 972 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 308 140 -110 517 197 623 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction /// Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option /// Instruments dérivés de couverture 7 271 -25 112 -17 841 Instruments dérivés pour couverture économique 9 9 Autres produits et charges d'intérêt 269 269 Total des produits et charges d'intérêt 315 689 -135 629 180 060 Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 13 322 milliers d’euros (13 506 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 166 milliers d’euros pour l’exercice 2018, contre une dotation nette de 473 milliers d’euros pour l’exercice 2017. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 265 326 -70 376 194 950 Prêts et créances avec les établissements de crédit 28 437 -43 304 -14 867 Opérations de location-financement Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées -2 370 -2 370 Instruments dérivés de couverture 8 067 -23 734 -15 667 Actifs financiers disponibles à la vente 16 358 16 358 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers dépréciés 3 761 3 761 Autres produits et charges d'intérêts Total des produits et charges d' intérêts 321 949 -139 784 182 165 4.2 . Produits et charges de commissions  : Principes comptables. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service. — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : — les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; — les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; — les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 561 -1 115 2 446 3 768 -1 116 2 652 Opérations avec la clientèle 72 503 -1 319 71 184 74 974 -819 74 155 Prestation de services financiers 1 261 -1 681 -420 1 353 -1 628 -275 Vente de produits d'assurance vie 50 715 /// 50 715 46 584 46 584 Moyens de paiement 55 596 -28 221 27 374 53 933 -27 935 25 998 Opérations sur titres 8 766 -10 8 757 9 170 -15 9 155 Activités de fiducie 3 163 /// 3 163 2 953 -1 262 1 691 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 1 222 -2 186 -964 1 683 -1 817 -134 Autres commissions 4 649 -23 4 626 3 665 -20 3 645 Total des commissions 201 436 -35 776 165 659 198 083 -34 612 163 471 4.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 941 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture -846 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 20 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) -866 Variation de la couverture de juste valeur 7 604 Variation de l'élément couvert -8 470 Résultats sur opérations de change 1 080 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 175 (1) La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat» inclut sur l’exercice 2018 : La variation de juste valeur des dérivés qui sont : – soit détenus à des fins de transaction, – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La variation de juste valeur des dérivés affectée à hauteur de – 6 milliers d’euros par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA). ( En milliers d' E uros ) Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers de transaction 1 338 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option 496 Résultats sur opérations de couverture 6 Inefficacité de la couverture de juste valeur 8 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie -2 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises Résultats sur opérations de change -6 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 834 4.4 . Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : — les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. — les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : — les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts — les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres — les dépréciations comptabilisées ne coût du risque — les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres — les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclable — les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes -180 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 17 349 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 17 169 ( En milliers d' E uros ) Exercice 2017 Résultats de cession 2 660 Dividendes reçus 17 356 Dépréciation durable des titres à revenu variable -185 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 19 831 4.5 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti . Principes comptables. — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. Au 31/12/2018, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas dans son résultat de gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti. 4.6 . Produits et charges des autres activités . Principes comptables. — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : — les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations), — les produits et charges des opérations de locations opérationnelles, — les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 142 142 Produits et charges sur opérations de location 796 796 Produits et charges sur immeubles de placement 2 749 -408 2 341 189 -24 165 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 919 -4 209 -2 290 1 822 -3 379 -1 557 Charges refacturées et produits rétrocédés 1 380 -53 1 327 1 516 -51 1 465 Autres produits et charges divers d'exploitation 8 628 -3 456 5 172 5 448 -1 577 3 871 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 2 449 2 449 -1 482 -1 482 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 11 927 -5 269 6 658 8 786 -6 489 2 297 Total des produits et charges des autres activités 14 676 -5 677 8 999 9 913 -6 513 3 400 Les produits et charges des activités d’assurance sont présentés en note 8. 4.7 . Charges générales d’exploitation . Principes comptables. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 14 237 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent un produit de rétrocession de 171 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 14 408 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente pour l’exercice 2 884 milliers d’euros dont 1 969 milliers d’euros comptabilisés en charge et 915 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 15 323 milliers d’euros au 31 décembre 2018. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -128 344 -124 654 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -9 345 -8 713 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -77 279 -77 245 Autres frais administratifs -86 624 -85 958 Total des charges générales d’exploitation -214 968 -210 612 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 969 milliers d’euros (contre 1 215 milliers d’euros en 2017) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 788 milliers d’euros (contre 988 milliers d’euros en 2017). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. 4.8 . Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables. — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -77 -197 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -77 -197 Note 5 . – Notes relatives au bilan . 5.1 . Caisses, Banques Centrales . Principes comptables. — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Caisse 76 858 72 526 Banques centrales 8 957 10 533 Total caisse, banques centrales 85 815 83 059 5.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : — les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance, — les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus, — les instruments de dettes non basiques, — les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres de dettes 0 10 447 0 10 447 0 12 350 0 12 350 Autres 0 0 0 0 Titres de dettes 0 10 447 0 10 447 0 12 350 0 12 350 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 0 30 025 0 30 025 0 0 0 0 Prêts à la clientèle hors opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts 0 30 025 0 30 025 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 /// 0 0 0 /// 0 Dérivés de transaction (1) 5 199 /// /// 5 199 11 467 /// /// 11 467 Dépôts de garantie versés 0 /// /// 0 0 /// /// 0 Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 5 199 40 472 0 45 671 11 467 12 350 0 23 817 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32. (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : — soit détenus à des fins de transaction, — soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables. — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 6 567 /// 6 567 13 953 /// 13 953 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 6 567 6 567 13 953 13 953 Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent quelques émissions ou dépôts structurés comportant des dérivés incorporés (ex : BMTN structurés ou PEP actions). Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : — Passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option pour lesquels le risque de crédit doit être présenté en capitaux propres . Au 31/12/2018, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, ne comptabilise pas de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché, — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 124 348 3 432 4 473 50 121 4 151 5 922 Instruments sur actions Instruments de change 114 002 1 767 1 766 209 609 7 316 7 316 Autres instruments Opérations fermes 238 350 5 199 6 239 259 730 11 467 13 238 Instruments de taux 43 494 328 104 256 715 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 43 494 328 104 256 715 Dérivés de crédit Total des instruments dériv é s de transaction 281 844 5 199 6 567 363 986 11 467 13 953 Dont marchés organisés 281 844 5 199 6 567 363 986 11 467 13 953 Dont opérations de gré à gré 5.3 . Instruments dérivés de couverture . Principes comptables. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché, — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture). Documentation en couverture de flux de trésorerie . Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : — des actifs et passifs à taux variable : l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings, — des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu : de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) : l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : — un test d’assiette pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture, — un test quantitatif pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : — les portefeuilles de prêts à taux fixe — les dépôts à vue — les dépôts liés au PEL — la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : — un passif à taux fixe, — les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : — la couverture de passif à taux variable, — la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette, — la macro-couverture d’actifs à taux variable. Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : — l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor, — la valeur temps des couvertures optionnelles, — la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus), — les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value ajustement), — des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 512 170 8 896 81 336 483 207 9 750 88 318 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 512 170 8 896 81 336 483 207 9 750 88 318 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 512 170 8 896 81 336 483 207 9 750 88 318 Instruments de taux 595 000 7 363 19 194 595 000 10 108 20 973 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 595 000 7 363 19 194 595 000 10 108 20 973 Instruments de taux 68 348 919 76 055 1 491 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 68 348 919 76 055 1 491 Couverture de flux de trésorerie 663 348 7 363 20 113 671 055 10 108 22 464 Dérivés de crédit Couverture d'investissements nets en devises Total des instruments dérives de couverture 1 175 518 16 259 101 449 1 154 262 19 858 110 782 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Échéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2018  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 113 314 854 304 127 900 80 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 88 314 575 034 Instruments de couverture de juste valeur 25 000 279 270 127 900 80 000 Couverture du risque de change Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture des autres risques Instruments de couverture de flux de trésorerie Instruments de couverture de juste valeur Couverture d'investissements nets en devises Total 113 314 854 304 127 900 80 000 Éléments couverts : — Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 420 725 72 951 347 774 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 420 725 72 951 347 774 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette Passifs : Passifs financiers au coût amorti 151 000 6 579 144 421 Dettes envers les établissements de crédit 151 000 6 579 144 421 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total 269 725 66 372 203 353 (*) pied de coupon inclus (**) Déqualification, fin de la relation de couverture (full term du dérivé) L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2018 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux -12 750 -10 890 -936 -924 11 826 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises -12 750 -10 890 -936 -924 11 826 (1) dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie (*) Déqualification, fin de la relation de couverture L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2018 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis ajustement - élément non financier (*) Élément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2018 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -10 538 -352 -10 890 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -10 538 -352 -10 890 5.4 . Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 518 035 514 655 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 731 190 697 533 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 249 225 1 212 188 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 102 108 Instruments de dettes 102 22 Instruments de capitaux propres 87 86 ( * ) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle (1) Le détail est donné dans la note 5.6 -87 5.5 . Actifs au cout amorti . Principes comptables. — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE ). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration. — La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (telle que par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur, et la différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée et est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions. — Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». 5.5.1 . Titres au coût amorti. Au 31/12/2018, le Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne comptabilise pas de titres au coût amorti. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 450 626 361 038 Opérations de pension Comptes et prêts (1) 2 058 712 2 073 598 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit Dépôts de garantie versés 82 546 92 200 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -188 -197 Total 2 591 697 2 526 639 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 345 060 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 1 378 666 milliers d’euros au 1er janvier 2018. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 060 744 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (993 103 milliers d’euros au 1 er janvier 2018). La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 10. 5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti . ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 257 603 236 429 Autres concours à la clientèle 12 074 741 11 140 265 Prêts à la clientèle financière 2 873 3 120 Crédits de trésorerie 826 177 860 642 Crédits à l'équipement 3 780 766 3 462 986 Crédits au logement 7 283 624 6 662 854 Crédits à l'exportation 899 1 086 Opérations de pension 0 0 Opérations de location-financement 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres crédits 180 402 149 577 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 465 2 588 Dépôts de garantie versés 0 Prêts et créances bruts sur la clientèle 12 334 809 11 379 282 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -264 620 -255 410 Total 12 070 189 11 123 872 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. 5.6 . Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables. — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : — des titres de participations — des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 670 205 17 235 -0 662 721 Actions et autres titres de capitaux propres 60 985 114 34 812 Total 731 190 17 349 -0 697 533 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne une cession et s’élève à 325 milliers d’euros au 31 décembre 2018. 5.7 . Reclassement d’actifs financiers . — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices. 5.8. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 2 298 2 414 Charges constatées d'avance 2 174 2 028 Produits à recevoir 22 114 21 199 Autres comptes de régularisation 34 860 25 557 Comptes de régularisation - actif 61 446 51 198 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 36 274 29 471 Actifs divers 36 274 29 471 Total des comptes de régularisation et actifs divers 97 720 80 669 Les garanties versées enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit (voir 5.5.2) ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé (voir 5.2.1). 5.9. Immeubles de placement  : Principes comptables. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 1 693 -1 062 631 707 -186 521 Total des immeubles de placement 631 521 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 631 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (521 milliers d’euros au 31 décembre 2017) . La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.10 Immobilisations . Principes comptables. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : — il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise, — le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Équipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 12.2. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 59 009 -26 611 32 398 55 447 -25 557 29 890 Biens mobiliers donnés en location Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 166 555 -128 487 38 068 157 384 -125 837 31 547 Total des immobilisations corporelles 225 564 -155 098 70 466 212 831 -151 394 61 437 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 4 366 -4 340 26 4 366 -4 330 36 Logiciels 1 040 -981 59 807 -793 14 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 5 406 -5 321 85 5 173 -5 123 50 5.11 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Principes comptables. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.11.1 . Dettes envers les établissements de crédit  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes à vue 65 935 14 680 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit 65 935 14 680 Emprunts et comptes à terme 3 221 306 3 105 300 Opérations de pension 97 978 95 129 Dettes rattachées 8 500 9 388 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 327 784 3 209 817 Dépôts de garantie reçus (1) 3 457 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 393 719 3 227 954 (1) La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en 10.2. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 732 058 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (2 599 905 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 5.11.2 . Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires créditeurs 4 484 282 4 032 464 Livret A 848 603 757 101 Plans et comptes épargne-logement 1 577 041 1 530 211 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 077 606 2 005 736 Dettes rattachées Comptes d'épargne à régime spécial 4 503 250 4 293 048 Comptes et emprunts à vue 22 656 19 836 Comptes et emprunts à terme 1 623 903 1 483 757 Dettes rattachées 20 210 26 582 Autres comptes de la clientèle 1 666 769 1 530 175 A vue À terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Dépôts de garantie reçus Total des dettes envers la clientèle 10 654 301 9 855 687 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en 10.2. 5.12 Dettes représentées par un titre . Principes comptables. — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Emprunts obligataires 37 201 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 80 441 86 252 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées -2 Dettes non préférées Total 117 640 86 252 Dettes rattachées 759 972 Total des dettes représentées par un titre 118 399 87 224 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10.2. 5.13 . Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 14 156 9 844 Produits constatés d'avance 41 158 37 837 Charges à payer 10 948 2 389 Autres comptes de régularisation créditeurs 16 098 14 490 Comptes de régularisation - passif 82 360 64 560 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 802 1 330 Dépôts de garantie reçus (1) Créditeurs divers 59 250 60 313 Passifs divers 60 052 61 643 Total des comptes de régularisation et passifs divers 142 412 126 203 Les garanties reçues enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. 5.14 . Provisions . Principes comptables. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne- logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL, — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques  : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus, — l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2018 Provisions pour engagements sociaux (2) 43 728 7 877 -7 756 -3 241 40 608 Provisions pour restructurations 71 71 Risques légaux et fiscaux 3 364 3 592 -2 410 -1 4 545 Engagements de prêts et garanties (3) 11 369 2 297 -588 -16 13 062 Provisions pour activité d'épargne-logement 13 855 -167 13 688 Autres provisions d'exploitation 441 101 -140 402 Total des provisions 72 828 13 867 -11 061 -3 258 72 376 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (3 258 milliers d’euros avant impôts) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018 5.14.1 . Encours collectés au titre de l’ É pargne - logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 211 625 179 245 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 996 215 975 192 Ancienneté de plus de 10 ans 230 929 234 498 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 1 438 768 1 388 935 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 134 430 134 950 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 573 198 1 523 885 5.14.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’ É pargne - logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 1 031 1 569 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 5 124 7 636 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 6 156 9 205 5.14.3 . Provisions constituées au titre de l’ É pargne - logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 3 433 3 196 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 4 891 5 552 Ancienneté de plus de 10 ans 4 013 3 959 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 12 337 12 706 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 388 1 236 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 -15 Provisions constituées au titre des crédits CEL -34 -72 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -36 -87 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 13 688 13 855 5.15 . Dettes subordonnées . Principes comptables. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 01/01/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 10 572 12 101 Dettes subordonnées et assimilés 10 572 12 101 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Dettes subordonnées au coût amorti 10 572 12 101 Total des dettes subordonnées (1) 10 572 12 101 (1) La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en 10.2. Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Émission Remboursement Autres mouvements 31/12/2018 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnées à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 12 101 -1 529 10 572 Dettes subordonnées au coût amorti 12 101 -1 529 10 572 Dettes subordonnées et assimilés 12 101 -1 529 10 572 5.16 . Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : — sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération, — l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture, — si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2018 : 611 388 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires (587 165 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 5.17 . Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d’Euros ) Exercice 2018 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 3 241 -892 2 349 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 252 485 1 737 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net Éléments non recyclables en résultat 4 493 -407 4 086 Écarts de conversion /// Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -6 584 2 212 -4 372 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net -352 717 365 Éléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net Éléments recyclables en résultat -6 936 2 929 -4 007 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -2 443 2 522 79 Part du groupe -2 443 2 522 79 Participations ne donnant pas le contrôle (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 974 -714 1 260 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat -142 49 -93 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat /// /// Éléments non recyclables en résultat 1 167 Écarts de conversion /// Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 2 589 -886 1 703 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 7 695 -2 542 5 153 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat /// /// Éléments recyclables en résultat 6 856 Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres bêlements du résultat global (nets d' imports ) 8 023 Part du groupe 8 116 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . Principes comptables. — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension, — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.18.1 . Actifs financiers . — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 21 458 21 458 21 519 21 519 Opérations de pension Autres instruments financiers Actifs financiers à la juste valeur 21 458 21 458 21 519 21 519 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances) Total 21 458 21 458 21 519 21 519 — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 21 458 21 450 8 21 519 21 519 Opérations de pension Autres actifs Total 21 458 21 450 8 21 519 21 519 5.18.2 . Passifs financiers  : — Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 108 016 108 016 112 709 112 709 Opérations de pension Autres instruments financiers Passifs financiers à la juste valeur 108 016 108 016 112 709 112 709 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 97 952 97 952 95 217 95 217 Autres instruments financiers ( portefeuille de dettes) Total 205 968 205 968 207 926 207 926 — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 108 016 21 450 80 600 5 966 112 709 21 519 89 384 1 806 Opérations de pension 97 952 96 312 1 640 95 217 95 217 Autres passifs Total 205 968 117 762 82 240 5 966 207 926 116 736 89 384 1 806 5.19 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances » ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : — les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne, — des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre le cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels, dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.19.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 361 664 97 747 459 411 Actifs financiers au coût amorti 2 110 769 1 610 540 3 721 309 Total des actifs financiers donnés en garantie 361 664 97 747 2 110 769 1 610 540 4 180 720 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 361 664 97 747 1 486 902 1 610 540 3 556 853 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 97 951 milliers d'euros au 31 décembre 2018 (95 217 milliers d’euros au 1er janvier 2018). La juste valeur des actifs donnés en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 35 936 milliers d’euros au 31 décembre 2018 et le montant du passif associé s’élève à 37 200 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres 361 664 97 747 459 411 Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres 361 664 97 747 459 411 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 361 664 97 747 459 411 Prêts sur les établissements de crédits Prêts sur la clientèle 2 110 769 1 610 540 3 721 309 Titres de dettes Autres Actifs financiers au coût amorti 2 110 769 1 610 540 3 721 309 Total des actifs financiers donnés en garantie 361 664 97 747 2 110 769 1 610 540 4 180 720 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 361 664 97 747 1 486 902 1 610 540 3 556 853 5.19.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mise en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension pour 97 951 milliers d’euros au 31 décembre 2018 (contre 95 217 milliers d’euros au 31 décembre 2017), ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors de l’opération de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14). Au 31 décembre 2018, 1 546 725 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 5.19.1.2 . Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH (uniquement pour les BP et CE), les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 640 924 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 565 401 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 0 millier d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 763 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 524 086 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 495 729 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 845 978 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 506 164 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 99 781 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 108 922 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Note 6 . – Engagements . Principes comptables. — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : — engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement), — engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit De la clientèle 1 242 701 1 206 102 Ouvertures de crédit confirmées 1 236 946 1 199 157 Autres engagements 5 755 6 945 Total des engagements de financement donn é s 1 242 701 1 206 102 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 6.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 2 388 2 829 D'ordre de la clientèle (1) 407 024 397 497 Total des engagements de garantie donn é s 409 412 400 326 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 091 953 980 525 De la clientèle 4 010 779 3 347 908 Total des engagements de garantie reçus 5 102 732 4 328 433 ( 1) Les garanties données par CEGC (filiale de Natixis) dans le cadre de son activité sont traitées comptablement comme des contrats d’assurance suivant la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Ils donnent lieu à une comptabilisation au passif du bilan, et ne sont pas inclus dans le montant des garanties données d’ordre de la clientèle présenté dans le tableau ci-dessus Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant en 5.19.1 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent en 5.19.1.2 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent en 5.19.1.2 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques». Pour mémoire : Information sur les profils de risques pourrait être présentée Pilier 3. 7.1 . Risque de crédit . L’essentiel. — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : — la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie, — la répartition des expositions brutes par zone géographique, — la concentration du risque de crédit par emprunteur, — la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes. 7.1.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables. — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -31 771 -31 109 Dont placements des activités d'assurance Récupérations sur créances amorties 757 714 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 842 -5 182 Total coût du risque de crédit -36 856 -35 577 — Coût du risque de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires 15 Opérations avec la clientèle -36 916 -35 577 Autres actifs financiers 45 Total coût du risque de crédit -36 856 -35 577 7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables. — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. À chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1) : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an, – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2) – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie, – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité), – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3) – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit, – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties, – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated crédit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues. Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. En-dehors de ces quelques cas, l’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : — Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance). — Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays. — Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises. Les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-après (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations collectives. Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres  : — Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat. — Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). — Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : — Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées. — Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs. — Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. À des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : — il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses, — ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». — Détail des actifs financiers par capitaux propres par statut  : 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 518 093 -58 518 035 514 759 -104 514 655 Statut 1 513 824 -19 513 806 511 492 -59 511 433 Statut 2 4 269 -39 4 230 3 267 -45 3 222 Statut 3 — Détail des actifs financiers au coût amorti par statut 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Titres de dettes au coût amorti Statut 1 Statut 2 Statut 3 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 2 591 885 -188 2 591 697 2 526 836 -197 2 526 639 Statut 1 2 586 393 2 586 393 2 522 336 -53 2 522 283 Statut 2 5 491 -188 5 303 4 500 -144 4 356 Statut 3 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 12 334 809 -264 621 12 070 188 11 379 282 -255 410 11 123 873 Statut 1 11 063 814 -19 332 11 044 482 10 232 953 -20 685 10 212 268 Statut 2 854 818 -38 688 816 130 744 728 -35 818 708 911 Statut 3 416 178 -206 601 209 576 401 601 -198 907 202 694 — Détail des engagements par statut  : 31/12/2018 01/01/2018 Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Engagements de financement donnés 1 242 701 11 757 1 254 458 1 203 269 10 282 1 213 551 Statut 1 1 170 276 2 454 1 172 730 1 122 343 2 601 1 124 944 Statut 2 67 346 1 353 68 699 74 553 1 391 75 944 Statut 3 5 079 7 950 13 029 6 373 6 290 12 663 Engagements de garantie donnés 409 412 1 305 410 717 403 159 1 087 404 246 Statut 1 372 157 507 372 664 366 052 368 366 420 Statut 2 9 651 798 10 449 9 505 719 10 224 Statut 3 27 604 27 604 27 602 27 602 7.1.2.1 Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 511 492 -59 3 267 -45 514 759 -104 Nouveaux contrats originés ou acquis 176 119 -6 176 119 -6 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -1 769 30 -1 769 30 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -172 064 4 -172 064 4 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -1 318 12 -404 7 -1 722 19 Transferts vers S1 2 924 -2 -3 312 45 -388 43 Transferts vers S2 -4 242 14 2 908 -38 -1 334 -24 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements 1 364 1 406 -1 2 770 -1 Solde au 31/12/2018 513 824 -19 4 269 -39 518 093 -58 7.1.2.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 2 522 336 -53 4 500 2 526 836 -197 Nouveaux contrats originés ou acquis 351 146 351 146 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) 59 802 52 991 54 60 793 106 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -308 555 -308 555 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers Transferts vers S1 Transferts vers S2 Transferts vers S3 Changements de modèle Autres mouvements -38 335 1 -99 -38 335 -97 Solde au 31/12/2018 2 586 393 5 491 -188 2 591 885 -188 7.1.2.3 Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au coût amorti Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 10 232 953 -20 685 744 728 -35 818 401 601 -198 907 11 379 282 -255 410 Nouveaux contrats originés ou acquis 2 633 923 -10 023 75 176 -2 047 37 518 -12 497 2 746 618 -24 568 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -764 896 5 762 39 364 2 112 -27 702 -3 537 -753 234 4 337 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -805 246 1 002 -109 483 2 281 -88 009 35 840 -1 002 738 39 123 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -331 601 2 585 180 885 -7 801 73 842 -27 082 -76 873 -32 298 Transferts vers S1 285 374 -1 040 -304 682 11 761 -11 351 1 584 -30 659 12 306 Transferts vers S2 -554 158 3 212 548 532 -22 536 -25 661 5 466 -31 287 -13 858 Transferts vers S3 -62 817 413 -62 964 2 974 110 855 -34 132 -14 926 -30 745 Changements de modèle Autres mouvements 98 680 2 027 -75 854 2 585 18 927 -419 41 753 4 193 Solde au 31/12/2018 11 063 814 -19 332 854 818 -38 688 416 178 -206 601 12 334 809 -264 621 7.1.2.4 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de financement donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 1 122 343 2 601 74 553 1 391 6 373 6 290 1 203 269 10 282 Nouveaux contrats originés ou acquis 722 547 2 271 8 432 200 1 857 732 836 2 471 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -214 275 -747 9 240 102 -822 -205 857 -645 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -459 409 -1 062 -21 223 -470 -2 447 -1 -483 079 -1 533 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -26 858 -101 15 606 356 -116 -11 368 255 Transferts vers S1 17 635 93 -16 610 -276 -915 110 -183 Transferts vers S2 -42 955 -179 32 983 634 -834 -10 806 455 Transferts vers S3 -1 538 -15 -767 -2 1 633 -672 -17 Changements de modèle Autres mouvements 25 928 -508 -19 262 -226 234 1 661 6 900 927 Solde au 31/12/2018 1 170 276 2 454 67 346 1 353 5 079 7 950 1 242 701 11 757 7.1.2.5 . Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes de crédit des engagements de garantie donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Solde au 01/01/2018 366 052 368 9 505 719 27 602 403 159 1 087 Nouveaux contrats originés ou acquis 176 448 487 197 9 2 030 178 675 496 Modifications de flux contractuels sans décomptabilisation Variations dues au changement de risque de crédit (hors transferts) -41 624 -57 2 597 234 3 613 -4 -35 414 173 Contrats intégralement décomptabilisés sur la période -112 102 -43 -4 203 -24 -6 454 -18 -122 759 -85 Réduction de valeur (passage en pertes) Transferts d'actifs financiers -20 315 -19 13 639 189 1 358 331 -5 318 501 Transferts vers S1 6 285 14 -7 229 -329 -285 -1 229 -315 Transferts vers S2 -24 049 -31 21 825 519 -1 257 -3 481 488 Transferts vers S3 -2 551 -2 -957 -1 2 900 331 -608 328 Changements de modèle Autres mouvements 3 698 -229 -12 084 -329 -545 -309 -8 931 -867 Solde au 31/12/2018 372 157 507 9 651 798 27 604 409 412 1 305 7.1.3 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 416 178 -206 601 209 577 229 639 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 5 079 7 950 -2 871 Engagements de garantie 27 604 27 604 Total 448 861 -198 651 234 310 229 638 7.1.5 Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 10 447 Prêts 30 025 Dérivés de transaction 5 199 Total 45 671 7.1.6 . Mécanismes de réduction du risque de crédits : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas d’actifs obtenus par prise de possession de garantie. 7.1.7 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables. — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9 . Encours restructurés . Réaménagements en présence de difficultés financières  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Encours restructurés dépréciés 70 525 70 525 Encours restructurés sains 45 387 45 387 Total des encours restructurés 115 912 115 912 Dépréciations -27 016 -27 016 Garanties reçues 84 058 84 058 Analyse des encours bruts  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total Réaménagement : modifications des termes et conditions 104 477 104 477 Réaménagement : refinancement 11 435 11 435 Total des encours restructurés 115 912 115 912 Zone géographique de la contrepartie  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Prêts et créances Engagements hors bilan Total France 115 451 115 451 Autres pays 461 461 Total des encours restructurés 115 912 115 912 7.2 . Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : — les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt, — les cours de change, — les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque, — et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : — soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle, — soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle), — soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2018 Caisse, banques centrales 85 815 85 815 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 45 671 45 671 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 26 673 221 350 178 844 822 358 1 249 225 Instruments dérivés de couverture 16 259 16 259 Titres au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 126 959 158 726 5 320 245 358 55 522 -188 2 591 697 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 648 549 270 330 1 033 946 4 167 609 5 795 732 154 023 12 070 189 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéance 2 861 323 429 056 1 065 939 4 634 317 6 030 098 1 038 123 16 058 856 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6 567 6 567 Instruments dérivés de couverture 101 449 101 449 Dettes représentées par un titre 2 150 5 703 13 014 60 324 37 208 118 399 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 612 144 201 665 381 664 1 766 128 403 407 28 711 3 393 719 Dettes envers la clientèle 8 128 183 212 158 429 015 1 442 281 442 664 10 654 301 Dettes subordonnées 100 200 969 1 362 3 610 4 331 10 572 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 8 742 577 419 726 824 662 3 270 095 849 681 178 266 14 285 007 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 689 214 45 461 291 827 12 404 198 716 5 079 1 242 701 Total engagements de financement donnes 689 214 45 461 291 827 12 404 198 716 5 079 1 242 701 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 20 31 481 1 176 680 2 388 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 2 387 24 078 26 388 140 145 78 020 136 006 407 024 Total engagements de garantie donnes 2 407 24 109 26 869 141 321 78 700 136 006 409 412 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables. — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : — le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), — le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), — le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1 . Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -70 594 -67 756 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions Charges des régimes à cotisations définies -12 870 -12 617 Charges des régimes à prestations définies 692 251 Autres charges sociales et fiscales -33 868 -33 659 Intéressement et participation -11 704 -10 873 Total des charges de personnel -128 344 -124 654 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 616 cadres et 1 190 non-cadres , soit un total de 1 806 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 489 milliers d’euros au titre de l’exercice 2018 contre 2 909 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 42 726 0 2 193 44 919 19 262 12 049 0 76 230 80 603 Juste valeur des actifs du régime -24 039 0 -1 991 -26 030 -16 490 0 0 -42 520 -42 961 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 0 0 0 0 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 18 687 0 202 18 889 2 772 12 049 0 33 710 37 642 Engagements sociaux passifs 18 687 0 202 18 889 2 772 12 049 0 33 710 37 642 Engagements sociaux actifs (1) 0 La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 45 852 0 2 193 48 045 20 076 12 482 0 80 603 81 224 Coût des services rendus 0 0 0 0 1 131 791 0 1 922 1 865 Coût des services passés 0 0 0 0 0 76 0 76 Coût financier 588 0 588 297 149 0 1 034 953 Prestations versées -1 799 0 -1 799 -490 -582 0 -2 871 -3 474 Autres 0 0 0 268 -868 0 -600 621 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 0 0 -128 -128 671 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -1 415 0 -1 415 -967 -2 382 -396 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -501 0 -501 -924 -1 425 -861 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 1 0 1 -1 1 0 1 Dette actuarielle en fin de période 42 726 0 2 193 44 919 19 262 12 049 0 76 230 80 603 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 24 755 0 1 991 26 746 16 215 0 0 42 961 41 359 Produit financier 325 0 325 227 0 0 552 485 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 Prestations versées -299 0 -299 0 0 0 -299 -272 Autres 0 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -742 0 -742 48 0 0 -694 1 389 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 24 039 0 1 991 26 030 16 490 0 0 42 520 42 961 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut (taux des obligations Corporate AA). L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi. 8.2.3 . Couts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Charge actuarielle des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Exercice 2018 Exercice 2017 Coût des services 0 0 0 1 131 867 0 1 998 -1 865 Coût financier net 263 0 263 70 149 0 482 -468 Prestations versées -1 500 -1 500 -582 -2 082 3 202 Autres (dont plafonnement par résultat) 0 0 0 -223 -868 -1 091 -621 Total de la charge de l'exercice -1 237 0 -1 237 978 -434 0 -693 248 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2018 Exercice 2017 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 7 910 0 436 8 346 -977 7 369 9 343 Dont écarts actuariels 11 117 0 2 227 13 344 -1 982 11 362 7 368 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -1 174 0 -58 -1 232 -2 067 -3 299 -1 975 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 6 736 0 412 7 148 -3 043 4 105 7 368 Dont écarts actuariels 6 736 0 412 7 148 -3 043 4 105 7 368 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13,8 14,5 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,19% 1,69% 1,43% 1,44% 1,42% 1,15% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 9,7 15,6 12,30 10,3 16,1 12,70 Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle  : Par régime significatif (En milliers d' E uros) Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -11,46% -4,92% -7,24% -5,93% Variation de -0,5% du taux d'actualisation 0,92% 5,38% 8,13% 6,52% Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,65% 5,41% 8,01% 6,41% Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,60% -5,00% -7,22% -5,89% Variation de +0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes 6,62% 4,43% 8,01% 6,41% Variation de -0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes -5,57% -4,11% -7,22% -5,89% Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : Par régime significatif (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages N+1 à N+5 10 015 16 334 4 780 3 294 N+6 à N+10 9 658 10 465 3 582 3 551 N+11 à N+15 8 926 7 599 5 961 4 527 N+16 à N+20 7 798 5 240 5 655 5 522 > N+20 17 197 6 854 42 749 14 636 Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP) Indemnités de fin de carrière Poids par catégories en % Juste valeur des actifs Poids par catégories ( En % ) Juste valeur des actifs Poids par catégories ( En % ) Juste valeur des actifs Total (en milliers d'euros) cotés sur un marché actif (en %) non cotés sur un marché actif (en %) Total (en milliers d'euros) cotés sur un marché actif ( E n %) non cotés sur un marché actif ( E n %) Total ( E n milliers d' E uros) cotés sur un marché actif ( E n %) non cotés sur un marché actif ( E n %) Trésorerie 5,40% 1 298 7,70% 1 270 Actions 39,30% 9 447 9,00% 1 484 Obligations 46,10% 11 082 79,20% 13 060 Immobilier 0,00% 3,80% 627 Dérivés 0,00% 0,30% 49 Fonds de placement 9,20% 2 212 100% 1 991 0,00% Total 100% 24 039 100% 1 991 100% 16 490 Note 9 . – Informations sectorielles . La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’est pas concernée. Note 10 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel. — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Évaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. À défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur . Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 « ) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisant . La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – Une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – Une baisse significative du volume des transactions ; – Une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – Une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – Une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – Une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – Des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2 En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 « ). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment  : – Les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – Les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : - Les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, - Les volatilités implicites, - Les « spreads « de crédit ; – Les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) Instruments dérivés de niveau 2. Seront en particulier classés dans cette catégorie : – Les swaps de taux standards ou CMS ; – Les accords de taux futurs (FRA) ; – Les swaptions standards ; – Les caps et floors standards ; – Les achats et ventes à terme de devises liquides ; – Les swaps et options de change sur devises liquides ; – Les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2 . Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – Le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – Le paramètre est alimenté périodiquement ; – Le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – Les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – Les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – Les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – Les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerner , et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). — Juste valeur de niveau 3 Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 « ) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. — Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – Les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur. – Les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – Des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – Les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur . Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 610 403 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur non récurrente  : Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres). — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. 10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : ( En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) Instruments dérivés 5 199 5 199 Dérivés de taux 3 432 3 432 Dérivés actions Dérivés de change 1 767 1 767 Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 5 199 5 199 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 4 640 2 805 33 027 40 472 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 30 025 30 025 Titres de dettes 4 640 2 805 3 002 10 447 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 4 640 2 805 33 027 40 472 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 428 545 71 086 18 404 518 035 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 428 545 71 086 18 404 518 035 Instruments de capitaux propres 24 364 706 826 731 190 Actions et autres titres de capitaux propres 24 364 706 826 731 190 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 428 545 95 450 725 230 1 249 225 Dérivés de taux 16 259 16 259 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 16 259 16 259 ( En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre Instruments dérivés 4 478 4 478 Dérivés de taux 4 478 4 478 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 4 478 4 478 Instruments dérivés 2 089 2 089 Dérivés de taux 323 323 Dérivés actions Dérivés de change 1 766 1 766 Dérivés de crédit Autres dérivés Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 2 089 2 089 Dettes représentées par un titre Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Dérivés de taux 101 449 101 449 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 101 449 101 449 10.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Actifs financiers Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes 3 353 -354 30 028 33 027 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 30 025 30 025 Titres de dettes 3 353 -354 3 3 002 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 3 353 -354 30 028 33 027 Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes 176 397 8 000 9 831 18 404 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle Titres de dettes 176 397 8 000 9 831 18 404 Instruments de capitaux propres 666 569 16 106 326 300 10 615 -16 618 28 444 1 084 706 826 Actions et autres titres de capitaux propres 666 569 16 106 326 300 10 615 -16 618 28 444 1 084 706 826 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 666 569 16 282 326 697 18 615 -16 618 38 275 1 084 725 230 Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2018, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : l’ensemble de nos titres participations ainsi que nos titres NAXICAP. Au cours de l’exercice, 16 254 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3. Ces gains et pertes impactent le produit net bancaire à hauteur de 16 254 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 697 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. 10.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Au 31 décembre 2018, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. 10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveaux 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 179 000 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 190 000 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 466 000 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 440 000 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif ( N iveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers au cout amorti 1 946 749 234 14 224 575 14 975 755 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 946 531 227 2 067 829 2 601 002 Prêts et créances sur la clientèle 218 007 12 156 746 12 374 753 Titres de dettes Autres Passifs financiers au cout amorti 37 208 4 552 147 9 793 886 14 383 241 Dettes envers les établissements de crédit 67 738 3 450 210 3 517 948 Dettes envers la clientèle 4 484 409 6 251 931 10 736 340 Dettes représentées par un titre 37 208 81 173 118 381 Dettes subordonnées 10 572 10 572 Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en 10.1. Note 11 . – Impôts . 11.1 . Impôts sur le résultat  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Impôts courants -29 059 -32 755 Impôts différés -4 375 -8 445 Impôts sur le résultat -33 434 -41 200 Principes comptables. — Les impôts sur le résultat regroupent : — les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. — les impôts différés (voir 11.2) Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat net (part du groupe) 79 075 75 222 Variations de valeur des écarts d'acquisition Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -33 434 -41 200 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 112 509 116 422 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -38 737 -40 084 Effet de la variation des impôts différés non constatés Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés -5 773 -5 128 Effet des différences permanentes 8 730 8 274 Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 0 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 5 412 -4 888 Autres éléments -3 066 626 Impôts sur le résultat -33 434 -41 200 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 29,72% 35,39% 11.2 . Impôts différés . Principes comptables. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : — aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; — aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; — aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Plus-values latentes sur OPCVM -21 Gie fiscaux Provisions pour passifs sociaux 8 446 9 764 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 684 3 579 Provisions sur base de portefeuilles Autres provisions non déductibles 18 512 8 079 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 2 808 2 732 Autres sources de différences temporelles 13 518 12 562 Impôts différés liés aux décalages temporels 46 947 36 716 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés nets 46 947 36 716 Comptabilisés 0 À l'actif du bilan 47 220 42 944 Au passif du bilan -273 -6 228 Note 12 . – Autres informations . 12.1 . Information sectorielle . Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE. Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par zone géographique . — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. 12.2 . Informations sur les opérations de location financement et de location simple . Principes comptables. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : — le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; — Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; — la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; — au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la j uste valeur de l’actif loué ; — les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location et si les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et – le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmenté de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 selon la même méthode que celle décrite pour les actifs financiers au coût amorti (en 5.5) et sont comptabilisées en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmenté de la valeur résiduelle non garantie ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple. Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». 12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir Produits financiers non acquis Location simple 185 185 Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 185 185 12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur  : Preneur ( En milliers d’ E uros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -2 906 -8 053 -2 528 -13 487 -1 500 -1 500 -3 000 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables ( En milliers d’Euros ) 31/12/2018 Location simple Paiements minimaux -3 522 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période Produits des sous location 12.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : — l’organe central BPCE ; — les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; — les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; — les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IP Austerlitz ) ; — les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 724 614 19 023 573 001 9 984 Autres actifs financiers 634 767 51 756 613 232 51 594 Autres actifs 9 586 8 573 Total des actifs avec les entités liées 1 368 967 70 779 1 194 806 61 578 Dettes 1 396 320 1 056 185 Autres passifs financiers Autres passifs 198 Total des passifs envers les entités liées 1 396 320 1 056 383 Intérêts, produits et charges assimilés -1 476 664 Commissions -4 919 -3 505 Résultat net sur opérations financières 13 963 2 011 14 204 1 950 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 7 568 2 011 11 363 1 950 Engagements donnés Engagements reçus 2 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 2 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 13 - Périmètre de consolidation ». 12.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Avantages à court terme 671 750 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 671 750 Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 671 milliers d’euros au titre de 2018 (contre 650 milliers d’euros au titre de 2017). Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance. Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux. 12.4 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : 12.4.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : — originateur / structureur / arrangeur ; — agent placeur ; — gestionnaire ; — ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : - les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; - les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités. — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 12.5 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2018  : ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 46 729 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 46 729 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 46 729 Taille des entités structurées 976 891 — Au 1er janvier 2018  : ( En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 42 243 Actifs financiers au coût amorti Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 42 243 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 42 243 Taille des entités structurées 878 861 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : — Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; — Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; — Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; — Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12.6 . Honoraires des Commissaires aux comptes  : Périmètre de l'information concernée (En milliers d’euros) BPBFC BFC CROISSANCE SOCAMA SOPROLIB SOCAMI CAC ou réseau MAZARS PWC PWC MAZARS MAZARS PWC Honoraires de certification des comptes 111 111 5 10 6 7 Honoraires SACCSACC requis par les textes 6 1 1 1 1 Honoraires SACC autres SACC 11 6 Note 13 . – Détail du périmètre de consolidation . 13.1 . Opération de titrisation . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — En 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans et BPCE Home Loans FCT 2017_5, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi le dispositif de refinancement du Groupe BPCE. En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. La première vague d’émissions a eu lieu en mai 2014 sur les crédits immobiliers des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : — 1 163 M€ de titres Seniors (8 souches différentes) émis par BPCE Master Home Loans FCT, — 151 M€ de titres Subordonnés émis par l’entité de démutualisation, — et 300 € de Parts Résiduelles (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date du 28/05/2014, l’encours des créances cédées de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 1 455 M€ de crédits immobiliers pour un montant de 1 288 M€ de titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE au pool commun de refinancement ( 1 163 M€ au 31/12/2017). Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement. En mai 2016, le Groupe a également lancé une opération de titrisation similaire, basée sur des prêts personnels octroyés par les réseaux BP et CE et gérés par Natixis Financement. La titrisation de crédits à la consommation octroyés par les réseaux BP et CE a été réalisée via leur cession à un FCT : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5. 5.000 M€ de prêts personnels ont été vendus au Fonds Commun de Titrisation qui a émis 3.325 M€ de titres Senior notés AAA par les deux agences S&P et Moody’s, ainsi que 1.675 M€ de titres Subordonnés non notés. A l’instar de l’opération de mai 2014, les titres ont été intégralement souscrits par les Cédants qui ont ensuite apporté les titres Seniors à la Gestion Centralisée des Collatéraux de BPCE. Cette opération est une opération rechargeable pendant deux ans. À l’issue de cette période, elle passera en amortissement au rythme de la fonte des actifs cédés. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : — 102 M€ de titres Seniors (1 souche unique) émis par BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, — 52 M€ de titres Subordonnés émis par l’entité de démutualisation, — et 500 € de Parts Résiduelles (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date de valeur du 25/05/2017, l’encours des créances cédées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 154 M€ de crédits à la consommation, les titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE représentent 102 M€. Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement. En mai 2017, le Groupe BPCE a monté une nouvelle opération de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin de renforcer son stock de collatéral éligible à l’Eurosystème. La titrisation de crédits immobiliers octroyés par les réseaux BP et CE a été réalisée via leur cession à un FCT : BPCE Home Loans FCT 2017_5. 10.500 M€ de prêts immobiliers ont été vendus au Fonds Commun de Titrisation qui a émis 9.400 M€ de titres Seniors notés AAA par les deux agences S&P et Moody’s, ainsi que 1.100 M€ de titres Subordonnés non notés. L’opération de cession de mai 2017 a été réalisée en 3 étapes : — Les participants, « les Cédants », ont cédé leurs créances non éligibles BCE au FCT ; — Le FCT a émis des obligations Seniors (utilisées à des fins de liquidité) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) — Les Cédants ont souscrit les obligations Seniors et Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles et ont remonté les obligations Seniors à BPCE qui a pu les utiliser et les valoriser en tant que réserves de liquidité du Groupe, conformément à la politique de centralisation des collatéraux. Dans ce montage, aucun titre n’est placé à l’extérieur du Groupe. Les Cédants sont les souscripteurs de l’ensemble des titres et conservent de ce fait l’ensemble des risques et avantages liés aux créances cédées. De la sorte, les créances qui sont sorties du bilan des Cédants en normes sociales françaises se voient réintégrées en normes IFRS du fait de la consolidation du FCT. Il convient de noter qu’un FCT dit « FCT Démutualisation » a été introduit dans le circuit des Parts Résiduelles pour des raisons comptables : le but du FCT Démutualisation est de ventiler par établissement Cédant la quantité de Parts Résiduelles lui revenant ainsi que les revenus attachés à ces titres. Ainsi, chaque Cédant se retrouve face à un « silo de FCT » qui comprend à l’actif ses créances cédées et au passif les titres Seniors, Subordonnées et les Parts Résiduelles qu’il a souscrits, dans un schéma équivalent à la titrisation qu’il aurait menée s’il avait agi seul. Les créances cédées continuent de vivre selon leur cycle de vie habituel (évolution du CRD) et leur gestion/recouvrement continue d’être assurée par les Cédants. Ce FCT est amortissable et ne peut donc, ni réémettre de nouvelles séries d’obligations, ni racheter de nouvelles créances. Les titres émis s’amortissent en suivant la fonte des actifs cédés et l’occurrence des défauts. Le bon fonctionnement du FCT est assuré par une Société de Gestion de FCT, France Titrisation, conjointement avec un dépositaire, Natixis, dans le respect du règlement du Fonds Commun de Titrisation. De plus, les obligations Seniors ont été notées AAA par deux agences de notation, en l’occurrence Standard and Poors et Moody’s, qui continuent d’assurer une surveillance de la transaction. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : — 324 M€ de titres Seniors (1 souche unique) et 41 M€ de titres Subordonnés émis par BPCE HOME LOANS FCT 2017_5, — et 500 € de Parts Résiduelles émises par l’entité de démutualisation (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date du 23/05/2017, l’encours des créances cédées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 390 M€ de crédits immobiliers, les titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE représentent 349 M€ (324 M€ au 31/12/2017). Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement. VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolid é s . ( Exercice clos le 31 décembre 201 7 .) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté 14 Boulevard de la Tremouille 21000 Dijon Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche -Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance . — Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans les notes 2.2 et 3.1.1.6 de l’annexe des comptes consolidés concernant l’application des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients . Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823 -7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Incidence de la 1 ère application d’IFRS 9  : Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation . Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle de gestion (modèle de collecte, modèle de vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels basiques (dit « SPPI »). En fonction du modèle de gestion retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que de sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) En complément des modalités de dépréciations au titre du risque de crédit avéré (statut 3), les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution de provisions estimées comme suit : Statut 1 matérialisant une perte attendue à 1 an à partir de la comptabilisation initiale d’un actif financier ; Statut 2 matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale l’estimation de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour définir : certains paramètres de calcul des pertes de crédit attendues à savoir notamment la probabilité de défaut et le taux de perte en cas de défaut. Ces modèles sont déterminés sur la base de modèles développés en interne tenant compte des spécificités sectorielles ; les critères de dégradation du risque de crédit, les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédit attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constitue un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Classement et évaluation . S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont consisté en : – la revue pour validation des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers, – l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles de gestion et la vérification du respect de ceux-ci. – la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme pour les nouvelles productions. Provision pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) Nos travaux ont consisté principalement en une revue critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts ont procédé à  : – la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul des dépréciations par périmètre ; – la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : – les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) ; – les calculs de pertes attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, de la prise en compte des garanties, des hypothèses de forward looking, des modalités d’actualisation au TIE, des modalités de backtesting, …) ; – la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; – la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur : – la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er janvier 2018. Les incidences de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont détaillées en note 3.1.1.6 et les principes comptables en note 2.2 et 2.5.1. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de 44.9 M € avant impôts (33,1 M € après impôts). Dépréciation des prêts et créances (statut 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, les informations prospectives, …). Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de coût du risque maintenu à un niveau bas que connaît votre Banque sur son marché principal et de la première année d’application d’ IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent plus de 74% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2018 (12.1 Mds€ pour l’encours brut des seuls prêts et créances). Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 264 MILLION D’EUROS dont 19 M€ au titre du statut 1, 39 M€ au titre du statut 2 et 207 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 36,9 MILLION D’EUROS contre 35,6 MILLION D’EUROS en 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3, 7.1.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 . Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1ère application d’IFRS 9, nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée la consistance des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des nouvelles règles IFRS 9 ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation »au 31 décembre 2018 — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui avait fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 610 M€ au 31 décembre 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires . Désignation des Commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2018 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 9 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 3 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de Commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . Objectif et démarche d’audit. — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit. — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 11 mars 2019 . Les Commissaires aux comptes  : PriceWatherHouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas Montillot ; Emmanuel Charnavel. C. — Comptes individuels Comptes individuels au 31 décembre 2018 (avec comparatif au 31 décembre 2017) I . — Bilan . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, banques centrales 85 815 83 059 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 366 784 365 322 Créances sur les établissements de crédit 3.1 2 547 693 2 443 370 Op é rations avec la clientèle 3.2 10 305 875 9 356 708 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 1 884 926 1 908 050 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 5 414 5 865 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 622 047 593 065 Parts dans les entreprises liées 3.4 Operations de crédit-bail et de locations simples 3.5 Immobilisations incorporelles 3.6 85 50 Immobilisations corporelles 3.6 71 074 61 930 Autres actifs 3.8 139 161 144 863 Comptes de régularisation 3.9 71 665 61 613 Total de l'actif 16 100 538 15 023 895 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 3.1 3 394 701 3 218 107 Op é rations avec la clientèle 3.2 10 657 258 9 857 760 Dettes représentées par un titre 3.7 81 191 87 224 Autres passifs 3.8 86 463 88 552 Comptes de régularisation 3.9 89 108 69 482 Provisions 3.10 110 950 80 902 Dettes subordonnées 3.11 Fonds pour risques bancaires généraux ( FRBG ) 3.12 133 492 152 704 Capitaux propres hors FRBG 3.13 1 547 376 1 469 164 Capital souscrit 608 366 584 188 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 785 298 719 169 Écart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement Report à nouveau 9 500 9 500 Résultat de l'exercice (+/-) 62 432 74 526 Total du passif 16 100 538 15 023 895 — Hors-bilan ( En milliers d'Euros ) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés : Engagements de financement 4.1 1 242 701 1 206 102 Engagements de garantie 4.1 409 413 422 905 Engagements sur titres 549 665 Engagements reçus : Engagements de financement 4.1 Engagements de garantie 4.1 4 064 054 3 375 887 Engagements sur titres 549 665 II . — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 5.1 304 918 313 325 Intérêts et charges assimilées 5.1 -136 100 -140 308 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 Revenus des titres à revenu variable 5.3 16 105 16 537 Commissions (produits) 5.4 202 682 198 143 Commissions (charges) 5.4 -36 367 -35 242 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.5 1 080 962 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.6 -2 047 224 Autres produits d'exploitation bancaire 5.7 63 280 32 674 Autres charges d'exploitation bancaire 5.7 -55 017 -29 571 Produit net bancaire 358 535 356 745 Charges générales d'exploitation 5.8 -214 742 -210 367 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -8 707 -7 778 Résultat brut d'exploitation 135 086 138 600 Coût du risque 5.9 -58 752 -34 147 Résultat d'exploitation 76 334 104 453 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.10 -4 360 2 305 Résultat courant avant impôt 71 974 106 758 Résultat exceptionnel 5.11 Impôt sur les bénéfices 5.12 -28 754 -32 232 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 19 212 Résultat net 62 432 74 526 III. — Notes annexes aux comptes individuels Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Franche-Comté comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires les 15 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 71,0227% sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; — la Banque de Grande Clientèle ; — et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L.511-31 et L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d' Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d' Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d' Épargne fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banque Populaire, du Fonds Réseau Caisse d' Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le Directoire de BPCE à tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs . Impact en résultat du changement d’estimation comptable sur le risque de crédit portant sur les engagements non douteux inscrits au bilan ou au hors bilan. À compter du 1er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge (ou par un produit) de 24 M€ en compte de résultat au poste Coût du risque. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliards d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres séniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans, Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). Note 2 . – Principes et méthodes comptables . 2.1 . Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). 2.2 . Changement de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique 2.3 . Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : — continuité de l’exploitation ; — permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; — indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1 . Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2 . Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. À compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3 . Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. À la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. À la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. À la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : — dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; — lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. À noter que le conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.4 Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n°2014-03 de l’ANC. Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Équipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.5 Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.6 Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. À moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : — L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.7 . Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.8 . Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : — microcouverture (couverture affectée) ; — macrocouverture (gestion globale de bilan) ; — positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; — gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : — pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; — pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. À la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.9 Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts — lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : — commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations. — commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.10 Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.12 Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 14 237 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent -171 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 14 408 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2018, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2018. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 884 millions d’euros dont 1 969 milliers d’euros comptabilisés en charge et 915 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 15 323 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Note 3 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes. 3.1 . Opérations interbancaires  : Actif ( En milliers d’ E uros) 31/12/2018 31/12/2017 Créances à vue 450 053 361 028 Comptes ordinaires 450 053 361 028 Comptes et prêts au jour le jour Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 2 085 289 2 071 136 Comptes et prêts à terme 2 085 289 2 071 136 Prêts subordonnés et participatifs Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 12 350 11 206 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 2 547 693 2 443 370 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 373 488 milliers d'euros à vue et 693 331 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 345 060 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dettes à vue (1) 89 041 26 403 Comptes ordinaires créditeurs 89 041 26 403 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Dettes à terme (1) 3 291 271 3 171 783 Comptes et emprunts à terme 3 193 293 3 076 654 Valeurs et titres donnés en pension à terme 97 978 95 129 Autres sommes dues 5 887 10 425 Dettes rattachées 8 502 9 496 Total 3 394 701 3 218 107 (1) Opérations avec le réseau incluses Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 30 285 milliers d'euros à vue et 2 730 244 milliers d'euros à terme. 3.2 . Opérations avec la clientèle  : 3.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle  : Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires débiteurs 209 727 181 017 Créances commerciales 61 479 90 856 Autres concours à la clientèle 9 820 177 8 875 718 Crédits à l'exportation 833 1 082 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 648 335 691 578 Crédits à l'équipement (1) 3 609 862 3 278 227 Crédits à l'habitat (1) 5 468 950 4 856 292 Autres crédits à la clientèle 92 198 48 539 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés Autres Créances rattachées 23 678 23 997 Créances douteuses 379 903 369 694 Dépréciations des créances sur la clientèle - 189 088 - 184 574 Total 10 305 875 9 356 708 (1) Dont créances restructurées 16 663 16 787 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque de France (BCE) se montent à 640 924 milliers d’euros. La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. — Dettes vis-à-vis de la clientèle  : Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes d'épargne à régime spécial 4 503 250 4 293 048 Livret A 848 603 757 101 PEL / CEL 1 577 041 1 530 211 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 077 606 2 005 736 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 6 111 142 5 518 266 Dépôts de garantie Autres sommes dues 22 529 19 765 Dettes rattachées 20 337 26 681 Total 10 657 258 9 857 760 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 A vue À terme Total A vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 487 240 //// 4 487 240 4 034 509 //// 4 034 509 Emprunts auprès de la clientèle financière 250 250 500 500 Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 1 623 652 1 623 652 1 483 257 1 483 257 Total 4 487 490 1 623 652 6 111 142 4 035 009 1 483 257 5 518 266 3.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3 707 737 212 753 -132 647 133 306 -104 630 Entrepreneurs individuels 758 168 48 028 -23 022 22 293 -14 044 Particuliers 5 042 797 117 163 -33 242 36 526 -16 312 Administrations privées 41 160 Administrations publiques et Sécurité Sociale 530 732 Autres 10 790 1 959 -177 158 -77 Total au 31 décembre 2018 10 091 383 379 903 -189 088 192 284 -135 063 Total au 31 décembre 2017 9 147 591 369 694 -184 574 191 774 -141 586 3.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : 3.3.1 . Portefeuille titres  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 366 784 /// 366 784 365 322 /// 365 322 Valeurs brutes /// 358 491 /// 358 491 /// 358 523 /// 358 523 Créances rattachées /// 8 294 /// 8 294 /// 6 799 /// 6 799 Dépréciations /// /// /// /// Obligations et autres titres à revenu fixe 90 032 1 794 894 /// 1 884 926 75 442 1 832 608 /// 1 908 050 Valeurs brutes /// 63 701 1 794 852 /// 1 858 553 /// 51 572 1 832 472 /// 1 884 044 Créances rattachées /// 28 669 42 /// 28 710 /// 24 340 136 /// 24 476 Dépréciations /// -2 338 /// -2 338 /// -470 /// -470 Actions et autres titres à revenu variable 5 414 /// 5 414 5 865 /// 5 865 Montants bruts /// 5 852 /// 5 852 /// 6 333 /// 6 333 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -438 /// -438 /// -468 /// -468 Total 462 230 1 794 894 2 257 124 446 629 1 832 608 2 279 237 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE (voir note 1.3). Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 288 000 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 794 894 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 91 613 et 2 776 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 124 701 124 701 400 606 400 606 Titres non cotés 9 491 248 128 257 619 9 489 243 496 252 985 Titres prêtés 288 000 1 546 725 1 834 725 1 588 976 1 588 976 Titres empruntés Créances douteuses Créances rattachées 36 962 42 37 004 31 139 136 31 275 Total 459 154 1 794 894 2 254 048 441 234 1 832 608 2 273 842 Dont titres subordonnés 1 546 725 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 588 976 milliers d’euros au 31 décembre 2017). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 2 338 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 470 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 91 220 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 103 606 milliers d’euros au 31 décembre 2017. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 272 512 milliers d'euros au 31 décembre 2018. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 2 2 5 5 Titres non cotés 5 850 5 850 6 328 6 328 Créances rattachées Total 5 852 5 852 6 333 6 333 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 5 852 milliers d’euros d’OPCVM (contre 6 333 milliers d’euros d’OPCVM). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 438 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 468 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 392 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 403 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 3.3.2 . Évolution des titres d’investissement  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes/surcotes Autres variations 31/12/2018 Effets publics Obligations et autres titres à revenus fixes 1 832 472 437 132 -432 500 -42 252 1 794 852 Total 1 832 472 437 132 -432 500 -42 252 1 794 852 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation aux opérations de titrisation de 2018 décrite en note 1.3 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.3.3 . Reclassements d’actifs . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : 3.4.1 . Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2018 Valeurs brutes 593 557 33 294 -468 626 384 Participations et autres titres détenus à long terme 588 790 32 610 -468 620 933 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 4 767 684 5 451 Créances rattachées 114 114 Dépréciations -492 -3 959 -4 451 Participations et autres titres à long terme -492 -3 959 -4 451 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 593 065 29 449 -468 622 047 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 5 451 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 4 767 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (6 756 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 531 299 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.4.2 . Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication  : 1. Filiales (détenues à + de 50%) Société d'expansion BFC 10 000 624 100,00% 10 000 10 000 861 SAS BFC croissance 3 000 101 100,00% 3 000 3 000 14 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) BPCE 157 698 16 019 936 3,46% 531 299 531 299 318 751 494 388 390 468 13 963 Gie IBP * 89 733 64 046 5,84% 5 240 912 353 688 1 636 BP développement* 456 117 238 030 5,63% 34 811 34 811 63 243 40 781 2 011 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication  : Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 5 561 5 439 Participations dans les sociétés étrangères 15 15 Dont participations dans les sociétés cotées (*) Chiffres relatifs à 2017, les comptes arrêtés au 31 décembre 2018 ne sont pas disponibles. 3.4.3 . Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM)  : ( En milliers d' E uros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2018 31/12/2017 Créances 3 134 23 983 27 117 21 218 Dont subordonnées Dettes 193 193 Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 3.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail et d’activité de location simple pour compte propre et à titre principal. L’activité de crédit est exercée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec Natixis Lease. 3.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles  : 3.6.1 . Immobilisations incorporelles  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Valeurs brutes 5 173 233 5 406 Droits au bail et fonds commerciaux 4 366 4 366 Logiciels 807 233 1 040 Autres Amortissements et dépréciations -5 123 -198 -5 321 Droits au bail et fonds commerciaux -4 330 -10 -4 340 Logiciels -793 -188 -981 Autres Total valeurs nettes 50 35 85 3.6.2 . Immobilisations corporelles  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Valeurs brutes 213 436 19 618 -4 526 -1 372 227 156 Immobilisations corporelles d'exploitation 212 830 19 613 -3 463 -3 417 225 564 Terrains et constructions 55 447 4 734 -17 -1 155 59 009 Avances et acomptes versés 7 826 -1 368 6 458 Agencements et aménagements 45 470 7 695 -367 -594 52 204 Équipement , mobilier et autres 104 088 7 184 -3 079 -300 107 893 Immobilisations hors exploitation 606 5 -1 063 2 045 1 593 Amortissements et dépréciations -151 507 -8 508 3 933 -156 083 Immobilisations corporelles d'exploitation -151 394 -8 453 3 369 -155 098 Terrains et constructions -25 557 -1 671 16 601 -26 611 Agencements et aménagements -33 596 -2 864 349 543 -35 568 Équipement , mobilier et autres -92 241 -3 918 3 004 236 -92 919 Immobilisations hors exploitation -113 -55 564 -1 381 -985 Total valeurs nettes 61 929 11 110 -593 -1 372 71 074 3.7 . Dettes représentées par un titre  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse et bons d'épargne 25 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 80 441 86 227 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 750 972 Total 81 191 87 224 3.8 . Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// //// Créances et dettes sociales et fiscales 19 946 45 296 19 352 5 983 Dépôts de garantie reçus et versés 91 112 92 200 3 457 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 28 102 41 167 33 311 79 112 Total 139 161 86 463 144 863 88 552 3.9 . Comptes de régularisation  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 7 724 7 867 7 375 7 887 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 9 212 41 158 8 771 37 837 Produits à recevoir/Charges à payer 25 383 20 159 24 463 10 035 Valeurs à l'encaissement 2 117 6 289 1 933 1 957 Autres 27 229 13 636 19 071 11 766 Total 71 665 89 108 61 613 69 482 3.10 . Provisions  : 3.10.1 . Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2018 Provisions pour risques de contrepartie 21 374 41 152 -15 592 524 47 458 Provisions pour engagements sociaux 37 131 7 197 -7 757 36 572 Provisions pour PEL/CEL 13 855 -167 13 688 Autres provisions pour risques 8 543 8 862 -4 441 269 13 233 Portefeuille titres et instruments financiers à terme Immobilisations financières Promotion immobilière Provisions pour impôts Autres 8 543 8 862 -4 441 269 13 233 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 80 903 57 210 -27 957 793 110 950 3.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie  : ( En milliers d' E uros ) 01/01/2018 Dotations (3) Utilisations (3) Reclassement 31/12/2018 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 186 004 93 411 -78 453 196 315 Dépréciations sur créances sur la clientèle 184 574 86 740 -77 578 -4 648 189 088 Dépréciations sur autres créances 1 430 6 671 -875 7 226 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 21 374 41 152 -15 592 524 47 458 Provisions sur engagements hors - bilan (1) 6 290 2 038 -362 -16 7 949 Provisions pour risque sectoriel Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 15 084 39 114 -15 230 540 39 508 Total 207 378 134 563 -94 045 524 243 772 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2018. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2018 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2018. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (6 millions en 2018). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : – Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993, – Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités, – Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 38 468 158 38 626 16 362 12 049 67 037 80 603 Juste valeur des actifs du régime -21 142 -251 -21 393 -16 063 -37 456 -42 961 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 17 326 0 -93 17 233 299 12 049 0 29 581 37 642 Engagements sociaux passifs 17 326 0 -93 17 233 299 12 049 0 29 581 37 642 Engagements sociaux actifs — Analyse de la charge de l’exercice  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Exercice 2018 Exercice 2017 Coût des services rendus 1 131 791 1 922 -1 865 Coût des services passés 76 76 Coût financier 588 588 297 149 1 034 -1 518 Produit financier -325 -325 -227 -552 771 Prestations versées -1 500 -1 500 -490 -582 -2 572 4 730 Cotisations reçues Autres 385 -868 -483 -621 Total de la charge de l'exercice -1 237 -1 237 1 096 -434 -575 1 497 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2018 Exercice 2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 13,8 14,5 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,19% 1,69% 1,43% 1,44% 1,42% 1,15% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 9,7 15,6 12,30 10,3 16,1 12,70 Sur l’année 2018, sur l’ensemble des 4 675 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 2 437 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, - 688 milliers d’euros proviennent des écarts liés au rendement des actifs du régime, - 1 422 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -128 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57.20 % en obligations, 25.90 % en actions, 1.50 % en actifs immobiliers et 15.50 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : — TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.10.4 . Provisions PEL / CEL  : — Encours des dépôts collectés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours collectés au titre des Plans d'Épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 211 625 179 245 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 996 215 975 192 Ancienneté de plus de 10 ans 230 929 234 498 Encours collectés au titre des plans É pargne - logement 1 438 768 1 388 935 Encours collectés au titre des comptes É pargne - logement 134 430 134 950 Total des encours collectés au titre de l' É pargne - logement 1 573 198 1 523 885 — Encours des crédits octroyés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Encours de crédits octroyés Au titre des plans É pargne - logement 1 031 1 569 Au titre des comptes Épargne- logement 5 124 7 636 Total 6 156 9 205 Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL)  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2017 Dotations/Reprises nettes 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL : Ancienneté de moins de 4 ans 3 197 236 3 433 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 5 551 -660 4 891 Ancienneté de plus de 10 ans 3 959 54 4 013 Provisions constituées au titre des plans Épargne- logement 12 707 -370 12 337 Provisions constituées au titre des comptes É pargne - logement 1 236 152 1 388 Provisions constituées au titre des crédits PEL -16 14 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -72 38 -34 Provisions constituées au titre des crédits É pargne - logement -88 52 -36 Total des provisions constituées au titre de l' É pargne - logement 13 855 -167 13 688 3.11 . Dettes subordonnées . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a plus de dettes subordonnées. 3.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . — Au 31 décembre 2018, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 93 782 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 30 025 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 9 684 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 3.13 . Capitaux propres  : ( En milliers d' E uros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2016 après affectation 545 251 81 780 728 669 1 355 700 Mouvements de l'exercice 38 937 74 526 113 463 Total au 31 décembre 2017 après résultat 584 188 81 780 728 669 74 526 1 469 163 Variation de capital 24 178 24 178 Résultat de la période 62 432 62 432 Distribution de dividendes -8 397 -8 397 Provisions pour investissement Affectation du résultat 66 129 -66 129 Total au 31 décembre 2018 après résultat 608 366 81 780 794 798 62 432 1 547 376 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 608 366 milliers d’euros et est composé pour 608 366 401.50 euros de 31 198 277 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires. 3.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachée ( En milliers d' E uros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2018 Total des emplois 2 684 883 405 117 982 272 4 009 705 5 012 087 2 011 214 15 105 278 Effets publics et valeurs assimilées 26 673 181 446 158 665 366 784 Créances sur les établissements de crédit 2 052 742 158 727 35 345 245 357 55 522 2 547 693 Opérations avec la clientèle 632 141 246 390 920 254 3 542 999 4 773 276 190 815 10 305 875 Obligations et autres titres à revenu fixe 39 903 24 624 1 820 399 1 884 926 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 8 772 629 404 388 823 693 3 271 232 846 071 14 133 150 Dettes envers les établissements de crédit 639 337 201 665 381 664 1 768 628 403 407 3 394 701 Opérations avec la clientèle 8 131 142 212 157 429 015 1 442 280 442 664 10 657 258 Dettes représentées par un titre 2 150 5 703 13 014 60 324 81 191 Dettes subordonnées Note 4 . – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées . 4.1 . Engagements reçus et donnés  : 4.1.1 . Engagements de financement  : ( En milliers d'euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit En faveur de la clientèle 1 242 701 1 206 102 Ouverture de crédits documentaires 2 492 2 833 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 234 454 1 196 324 Autres engagements 5 755 6 945 Total des engagements de financement donnés 1 242 701 1 206 102 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit De la clientèle Total des engagements de financement reçus 4.1.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 389 2 829 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 2 389 2 829 D'ordre de la clientèle 407 024 420 076 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 13 671 222 412 Autres garanties données 393 353 197 664 Total des engagements de garantie donnés 409 413 422 905 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 224 629 1 186 436 Engagements de garantie reçus de la clientèle 2 839 426 2 189 451 Total des engagements de garantie reçus 4 064 054 3 375 887 4.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan . (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 2 110 769 1 690 979 Autres valeurs affectées en garantie en faveur de la clientèle 26 787 5 251 314 5 091 137 Total 2 137 556 5 251 314 1 690 979 5 091 137 Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 640 924 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 565 401 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 763 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 524 086 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 495 729 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 845 978 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 506 164 milliers d’euros au 31 décembre 2017, — 99 781 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 108 922 milliers d’euros au 31 décembre 2017. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2018, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 26 787 milliers d’euros (contre 22 579 milliers d’euros au 31 décembre 2017). 4.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : 4.2.1 . Engagements sur instruments financiers et change à terme  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes  : Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 1 579 116 1 579 116 -76 556 1 637 030 1 637 030 -83 056 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 1 194 385 1 194 385 -76 916 1 128 327 1 128 327 -83 947 Swaps financiers de devises 270 728 270 728 360 299 094 299 094 891 Autres contrats à terme 114 003 114 003 209 609 209 609 Total opérations fermes 1 579 116 1 579 116 -76 556 1 637 030 1 637 030 -83 056 Opérations conditionnelles  : Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 111 842 111 842 -1 181 180 311 180 311 -2 111 Options de taux d'intérêt 111 842 111 842 -1 181 180 311 180 311 -2 111 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 111 842 111 842 -1 181 180 311 180 311 -2 111 Total instruments financiers et change à terme 1 690 957 1 690 957 -77 737 1 817 341 1 817 341 -85 167 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 4.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 541 083 924 030 1 465 113 507 220 920 201 1 427 421 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 541 083 653 302 1 194 385 507 220 621 107 1 128 327 Swaps financiers de devises 270 728 270 728 299 094 299 094 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 111 842 111 842 180 311 180 311 Options de taux d'intérêt 111 842 111 842 180 311 180 311 Total 541 083 1 035 872 1 576 955 507 220 1 100 512 1 607 732 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 4.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme  : ( En milliers d' E uros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2018 Opérations fermes 193 202 982 497 289 414 1 465 113 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 193 202 982 497 289 414 1 465 113 Opérations conditionnelles 37 280 74 562 111 842 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 37 280 74 562 111 842 Total 230 482 1 057 059 289 414 1 576 955 4.3 . Ventilation du bilan par devises : ( En milliers d'Euros ) Contrevaleur ( E n Euro ) 31/12/2018 31/12/2017 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 315 733 48 705 364 438 324 356 40 224 364 580 Total passif 315 733 48 705 364 438 324 356 40 224 364 580 Total hors-bilan 144 700 56 287 200 987 237 919 82 734 320 653 Note 5 . – Informations sur le compte de résultat . 5.1 . Intérêts, produits et charges assimilés  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 21 818 -40 584 -18 765 22 840 -43 362 -20 522 Opérations avec la clientèle 216 357 -67 681 148 677 222 961 -70 842 152 119 Obligations et autres titres à revenu fixe 58 202 -2 172 56 030 59 432 -2 370 57 062 Dettes subordonnées, produits sur pensions 269 269 25 25 Opérations de macro-couverture 8 272 -25 664 -17 392 8 067 -23 734 -15 667 Total 304 918 -136 100 168 818 313 325 -140 308 173 017 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 166 milliers d’euros pour l’exercice 2018, contre une reprise nette de 473 milliers d’euros pour l’exercice 2017. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation décrite en note 1.3. 5.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité de crédit-bail et d’activité de location simple pour compte propre et à titre principal. L’activité de crédit est exercée à titre accessoire sous la forme d’un schéma commissionnaire avec Natixis Lease . 5.3 Revenus des titres à revenu variable  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 16 105 16 537 Total 16 105 16 537 5.4 . Commissions  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 561 - 1 115 2 446 3 768 - 1 116 2 652 Opérations avec la clientèle 121 920 - 1 319 120 601 119 201 - 819 118 382 Opérations sur titres 11 930 - 1 11 929 12 123 - 6 12 117 Moyens de paiement 55 596 - 28 221 27 375 53 933 - 27 935 25 998 Opérations de change 335 335 324 324 Engagements hors-bilan 1 221 - 2 808 - 1 587 1 359 - 2 476 - 1 117 Prestations de services financiers 3 819 - 2 903 916 3 770 - 2 890 880 Activités de conseil Autres commissions 4 300 4 300 3 665 3 665 Total 202 682 - 36 367 166 316 198 143 - 35 242 162 901 5.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Titres de transaction Opérations de change 1 080 962 Instruments financiers à terme Total 1 080 962 5.6 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -1 837 -1 837 59 59 Dotations -2 343 -2 343 -567 -567 Reprises 506 506 626 626 Résultat de cession -210 -210 165 165 Autres éléments Total -2 047 -2 047 224 224 5.7 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 919 -4 209 -2 290 1 822 -3 379 -1 557 Refacturations de charges et produits bancaires 1 380 -53 1 328 1 516 -51 1 465 Activités immobilières Prestations de services informatiques Autres activités diverses 3 584 -3 456 128 3 009 -1 577 1 432 Autres produits et charges accessoires 56 397 -47 299 9 098 26 327 -24 564 1 764 Total 63 280 -55 017 8 263 32 674 -29 571 3 104 5.8 . Charges générales d’exploitation  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Frais de personnel Salaires et traitements -70 593 -67 762 Charges de retraite et assimilées -12 295 -12 491 Autres charges sociales -23 010 -22 778 Intéressement des salariés -9 252 -8 258 Participation des salariés -2 452 -2 615 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 859 -10 874 Total des frais de personnel -128 461 -124 778 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -6 975 -7 042 Autres charges générales d'exploitation -79 305 -78 547 Total des autres charges d'exploitation -86 281 -85 589 Total -214 742 -210 367 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 616 cadres et 1 190 non-cadres , soit un total de 1 806 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel (2 489 milliers d’euros). L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 5.9 . Coût du risque  : (En milliers d'Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle (1) -86 740 77 578 -21 140 658 -29 644 -255 965 246 976 -23 285 556 -31 718 Titres et débiteurs divers Provisions Engagements hors-bilan -2 038 362 ///////// ///////// -1 677 -4 791 4 362 ///////// ///////// -429 Provisions pour risque clientèle -39 114 15 230 ///////// ///////// -23 884 ///////// ///////// Autres -3 548 ///////// ///////// -3 548 -2 000 ///////// ///////// -2 000 Total -131 440 93 170 -21 140 658 -58 752 -262 756 251 338 -23 285 556 -34 147 1) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). 5.10 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -3 959 ///////// -3 959 7 ///////// 7 Dotations -4 328 ///////// -4 328 -1 ///////// -1 Reprises 370 ///////// 370 10 ///////// 10 Résultat de cession -325 -77 -402 2 494 -197 2 297 Total -4 284 -77 -4 360 2 502 -197 2 305 5.11 . Résultat exceptionnel . — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2018 et 2017. 5.12 . Impôt sur les bénéfices . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Bases imposables aux taux de 33,33% 19,00% 15,00% Au titre du résultat courant 78 278 279 Au titre du résultat exceptionnel 78 278 279 Imputations des déficits Bases imposables 78 278 279 Impôt correspondant 26 066 42 + Contributions 3,3% 836 - Déductions au titre des crédits d'impôts -213 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ -295 Gain IS lié à l'intégration fiscale -234 Taxe sur les dividendes -1 033 Régularisation IS Impôt comptabilisé 25 127 42 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts 3 585 Total 28 712 42 5.13 . Répartition de l’activité  : — Information sectorielle  : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. — Information par secteur opérationnel  : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. — Information sectorielle par secteur géographique  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation. — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1 er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : — SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté — SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance — SOCAMA Bourgogne Franche-Comté — SOCAMI Bourgogne Franche-Comté — SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain — FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 6.2 . Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels et le gouvernement d’entreprise ( Exercice clos le 31 décembre 2018 .) Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurement comptabilisées, votre Banque a décidé d’enregistrer, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, les informations prospectives, …), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 64% du total bilan de l’ Établissement au 31 décembre 2018. Le stock de dépréciation sur les encours de crédit s’élève à 189 M€ pour un encours brut de 10306 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 380 M€) au 31 décembre 2018. Le coût du risque sur l’exercice 2018 s’élève à 59M€ (contre 34 M€ sur l’exercice 2017). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3.2, 3.2.1 et 5.9 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits pour pertes attendues – provisionnement collectif Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – une revue critique des travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée la consistance des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Par ailleurs, nous nous sommes enfin assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui avait fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2018, la valeur du titre apparaît globalement inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE dans les comptes de votre Banque. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 531 M€ au 31 décembre 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 2.3.3 et 3.4.1 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : – La réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – La validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la base de données prévisionnelles, – L’appréciation de l’absence d’indices/d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires Désignation des Commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2018, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 9ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 3ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de Commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 11 mars 2019 . Les Commissaires aux comptes : PriceWatherHouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas Montillot ; Emmanuel Charnavel. V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlement é es . Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2018. Aux Sociétaires Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que sur les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l' A ssemblée générale . Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé . — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du code de commerce. Conventions déjà approuvées par l' A ssemblée générale . Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé . — En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration  : — Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 — Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC — Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. — Modalités : Pour l’exercice clos au 31 décembre 2018 : La cotisation prévoyance (IPBP) est de 440,04 euros pour la part salariale et 1 119,96 euros pour la part patronale pour 2018, La cotisation retraite supplémentaire (RSRC) est de 1 325,04 euros pour la part salariale et 2 325 euros pour la part patronale pour 2018. Pour le régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire il s’élève à 51 333,33 euros. Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables . — Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. — Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. — Administrateurs concernés : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier — Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. — Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2018, ce coût est de 33 293 €. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 15 février 2019 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 11 mars 2019 . Les Commissaires aux comptes : PriceWatherHouseCoopers Audit : Mazars : Nicolas Montillot ; Emmanuel Charnavel.

24/04/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901257
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Mars 2019 (En milliers d'Euros . ) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 69 184 Effets Publics et Valeurs assimilées 370 087 Créances sur les Établissements de Crédit 2 738 890 Opérations avec la Clientèle 10 560 385 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 877 349 Actions et Autres Titres à revenu variable 6 209 Participations et autres titres détenus à long terme 69 053 Parts dans les Entreprises liées 590 926 Immobilisations incorporelles 61 Immobilisations corporelles 72 791 Autres actifs 151 636 Comptes de Régularisation 74 127 Total actif 16 580 698 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 505 331 Opérations avec la Clientèle 10 988 591 Dettes représentées par un titre 87 601 Autres passifs 86 662 Comptes de Régularisation 173 751 Provisions 108 811 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 496 459 Capital souscrit 619 881 Primes d' émission 81 780 Réserves 785 298 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 16 580 698 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 383 597 Engagements de garantie 428 639 Engagements sur titres 642 Engagements reçus  : Engagements de financement 23 730 Engagements de garantie 1 244 045 Engagements sur titres 642

25/01/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900078
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille , B.P. 310,21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Décembre 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 85 815 Effets Publics et Valeurs assimilées 366 784 Créances sur les Etablissements de Crédit 2 549 483 Opérations avec la Clientèle 10 301 275 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 884 926 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 601 Participations et autres titres détenus à long terme 68 365 Parts dans les Entreprises liées 553 682 Immobilisations Incorporelles 85 Immobilisations corporelles 71 074 Autres Actifs 139 247 Comptes de Régularisation 72 398 Total actif 16 095 735 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 393 679 Opérations avec la Clientèle 10 654 463 Dettes représentées par un titre 81 191 Autres Passifs 81 738 Comptes de Régularisation 157 108 Provisions 109 120 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 133 492 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 484 944 Capital souscrit 608 366 Primes d'Émission 81 780 Réserves 785 298 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 16 095 735 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 241 702 Engagements de garantie 437 199 Engagements sur titres 549 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 224 629 Engagements sur titres 549

15/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804816
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille , B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 30 Septembre 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 70 441 Effets Publics et Valeurs assimilées 366 644 Créances sur les Établissements de Crédit 2 404 618 Opérations avec la Clientèle 10 076 156 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 890 680 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 417 Participations et autres titres détenus à long terme 69 443 Parts dans les Entreprises liées 531 299 Immobilisations Incorporelles 78 Immobilisations corporelles 68 976 Autres Actifs 155 404 Comptes de Régularisation 77 176 Total actif 15 716 332 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 349 122 Opérations avec la Clientèle 10 332 524 Dettes représentées par un titre 86 620 Autres Passifs 95 839 Comptes de Régularisation 141 685 Provisions 96 321 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 134 897 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 479 324 Capital souscrit 602 656 Primes d'Émission 81 780 Réserves 785 388 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 15 716 332 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 239 382 Engagements de garantie 443 531 Engagements sur titres 595 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 169 081 Engagements sur titres 595

23/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1803999
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille , B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 30 Juin 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 77 700 Effets Publics et Valeurs assimilées 364 629 Créances sur les Établissements de Crédit 2 307 092 Opérations avec la Clientèle 9 772 899 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 893 093 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 577 Participations et autres titres détenus à long terme 600 734 Immobilisations Incorporelles 80 Immobilisations corporelles 67 415 Autres Actifs 151 367 Comptes de Régularisation 53 926 Total actif 15 294 512 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 056 990 Opérations avec la Clientèle 10 235 872 Dettes représentées par un titre 91 024 Autres Passifs 100 119 Comptes de Régularisation 104 805 Provisions 96 575 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 134 897 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 474 230 Capital souscrit 597 562 Primes d'Émission 81 780 Réserves 785 388 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 15 294 512 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 264 708 Engagements de garantie 417 902 Engagements sur titres 676 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 182 109 Engagements sur titres 676

30/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1802186
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 14, boulevard de la Trémouille , BP 310, 21008 Dijon Cedex. 542 820 352 R.C.S. Dijon. Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 24 avril 2018. A. — Rapport de gestion . Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale mixte annuelle du 24 avril 2018 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF. B. — Comptes consolidés . I. — Bilan consolidé . (En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 5.1 83 059 81 764 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 11 467 12 303 Instruments dérivés de couverture 5.3 19 858 26 461 Actifs financiers disponibles à la vente 5.4 1 224 538 1 284 797 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.6.1 2 434 636 2 473 574 Prêts et créances sur la clientèle 5.6.2 11 163 463 10 219 717 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 417 3 962 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs d'impôts courants 8 573 2 290 Actifs d'impôts différés 5.9 42 944 51 256 Comptes de régularisation et actifs divers 5.10 172 869 164 833 Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 5.11 521 545 Immobilisations corporelles 5.12 61 437 54 555 Immobilisations incorporelles 5.12 50 70 Écarts d'acquisition Total de l'actif 15 225 832 14 376 127 P assif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 13 953 16 433 Instruments dérivés de couverture 5.3 110 782 138 555 Dettes envers les établissements de crédit 5.14.1 3 224 497 3 183 824 Dettes envers la clientèle 5.14.2 9 855 687 9 105 682 Dettes représentées par un titre 5.15 87 224 94 128 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 191 2 541 Passifs d'impôts différés 5.9 6 228 1 958 Comptes de régularisation et passifs divers 5.16 129 660 148 440 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des contrats d'assurance Provisions 5.17 67 749 66 871 Dettes subordonnées 5.18 12 101 13 353 Capitaux propres 1 717 760 1 604 342 Capitaux propres part du groupe 1 717 760 1 604 342 Capital et primes liées 672 817 633 830 Réserves consolidées 885 768 822 159 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 83 953 75 837 Résultat de la période 75 222 72 516 Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) Total du passif 15 225 832 14 376 127 II. — Compte de résultat (En milliers E uros ) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 6.1 321 949 339 068 Intérêts et charges assimilées 6.1 -139 784 -149 039 Commissions (produits) 6.2 198 083 182 224 Commissions (charges) 6.2 -34 612 -31 146 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 6.3 1 699 1 944 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 6.4 19 831 18 964 Produits des autres activités 6.5 9 913 8 692 Charges des autres activités 6.5 -6 513 -6 263 Produit net bancaire 370 566 364 444 Charges générales d'exploitation 6.6 -210 612 -207 255 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -7 758 -7 504 Résultat brut d'exploitation 152 196 149 685 Coût du risque 6.7 -35 577 -38 570 Résultat d'exploitation 116 619 111 115 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs 6.8 -197 -251 Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat avant impôts 116 422 110 864 Impôts sur le résultat 6.9 Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession -41 200 -38 348 Résultat net 75 222 72 516 Résultat net part du groupe 75 222 72 516 Intérêts minoritaires III. — Résultat net, gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 75 222 72 516 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 974 -6 003 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Impôts -714 1 553 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat Éléments non recyclables en résultat 1 260 -4 450 Écarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 2 589 -6 823 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 7 695 -8 846 Impôts -3 428 4 325 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat Éléments recyclables en résultat 6 856 -11 344 Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 8 116 -15 794 Résultat global 83 338 56 722 Part du groupe 83 338 56 722 Participations ne donnant pas le contrôle IV. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’E uros ) Capital et primes liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Capitaux propres part des minoritaires Total capitaux propres consolidés Capital Primes Réserves de conversion Écart de réévaluation sur passifs sociaux Variation de juste valeur des instruments Actifs financiers disponibles à la vente Instruments dérivés de couverture Capitaux propres au 1 e r janvier 2016 523 501 85 652 831 305 -2 191 99 979 -6 157 0 1 532 089 1 532 089 Distribution -9 149 -9 149 -9 149 Augmentation de capital 24 677 24 677 24 677 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -4 450 -4 541 -6 803 -15 794 -15 794 Résultat 72 516 72 516 72 516 Autres variations 3 3 3 Capitaux propres au 31 décembre 2016 548 178 85 652 822 159 -6 641 95 438 -12 960 72 516 1 604 342 1 604 342 Affectation du résultat de l’exercice 2016 72 516 -72 516 Capitaux propres au 1er janvier 2017 548 178 85 652 894 675 -6 641 95 438 -12 960 0 1 604 342 1 604 342 Distribution -8 906 -8 906 -8 906 Augmentation de capital 38 987 38 987 38 987 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 260 1 703 5 153 8 116 8 116 Résultat 75 222 75 222 75 222 Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2017 587 165 85 652 885 769 -5 381 97 141 -7 807 75 222 1 717 761 1 717 761 V. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 116 422 110 864 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 7 782 7 528 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations 9 460 -15 341 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -19 843 -13 075 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -476 497 34 948 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -479 098 14 060 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 216 329 -197 663 Flux liés aux opérations avec la clientèle 255 332 -211 223 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 17 525 225 571 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 2 395 3 700 Impôts versés -41 829 -32 163 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 449 752 -211 778 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 87 076 -86 854 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 22 596 -37 176 Flux liés aux immeubles de placement 189 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -14 817 -10 341 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 7 968 -47 517 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 30 081 15 528 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -1 232 -1 650 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 28 849 13 878 Effet de la variation des taux de change (D) Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie ( A+B+C+D ) 123 893 -120 493 Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs) 81 764 101 664 Caisse et banques centrales (actif) 81 764 101 664 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit -43 449 57 144 Comptes ordinaires débiteurs (1) -40 240 59 071 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -3 209 -1 927 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 38 315 158 808 Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs) 83 059 81 764 Caisse et banques centrales (actif) 83 059 81 764 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit 79 149 -43 449 Comptes ordinaires débiteurs 83 404 -40 240 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -4 255 -3 209 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 162 208 38 315 Variation de la trésorerie nette 123 893 -120 493 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. VI. — Annexes aux comptes consolidés . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’ Épargne comprend les Caisses d’ Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’ Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne . BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurances, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenues à 71.0227%, sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International), et les activités assurance de Natixis — la banque de grande clientèle et la gestion d’actifs et de fortune Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’ Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’ Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’ Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’ Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’ Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs. — Baisse du taux d’imposition. La Loi de Finances 2018, publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2017, a maintenu la contribution sociale de 3.3 % mais a institué une baisse progressive du taux d’impôt de 33.33 % à 25 % d’ici 2022. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 5 288 milliers d’euros en 2017. 1.4 . Événements postérieurs à la clôture et perspectives. — Événements postérieurs à la clôture. A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2017 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1 . Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture . 2.2 . Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . — Nouvelle norme IFRS 9  : La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. Classement et évaluation : Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modè le de gestion ou Business model : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : — la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; — les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; — la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; — la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente) ; – un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). Détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ) Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple : — les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; — les caractéristiques des taux applicables ; — les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. Les instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : — l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et — les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. Dépréciations : Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). Les dépréciations seront constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 (stage 1) : — il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; — une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 2 (stage 2) : — en cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; — la dépréciation pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 (stage 3) : — il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; — la dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; — les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination ( purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec les activités de gestion des risques. Travaux de mise en œuvre. Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finance, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage ou sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis ). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Un point spécifique IFRS 9 sera réalisé à l’occasion des prochains comités d’audit afin d’actualiser l’information sur l’avancement du programme. Les enjeux de la norme ont également été détaillés courant octobre aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture (First Time Application), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des provisions sur le 3ème trimestre, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. Classement et Évaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : — pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal ; — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat, – les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres, – les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu de ces reclassements d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018. Dépréciations : Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List. Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de supposer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour les titres de dette notés invest isse ment grade du portefeuille de Natixis . Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. La norme requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de trois paramètres : — probabilité de défaut (PD) ; — taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; — exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques : — les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont retraitées ; — les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; — les paramètres IFRS 9 doivent être forward - looking et tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection, tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis , d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe vis-à-vis des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. Nouvelle norme IFRS 15 . La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : — Identification des contrats avec les clients — Identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres — Détermination du prix de la transaction dans son ensemble — Allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes — Comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : — Les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière Les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés au sein d’autres établissements bancaires de la place tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. Nouvelle norme IFRS 16 . La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5 000 euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors et que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact signi fi catif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. 2.3 Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : — la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ; — le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ; — les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ; — les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ; — les impôts différés (note 4.10) ; 2.4 . Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 27 Février 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 24 Avril 2018. Note 3 . – Principes et méthodes de consolidation . 3.1 . Entité consolidante . — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : — SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté — SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance — SOCAMA Bourgogne Franche-Comté — SOCAMI Bourgogne Franche-Comté — SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain — FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 3.2 . Périmètre de consolidation – méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 18 – Périmètre de consolidation. 3.2.1 Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.1. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel. De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées. 3.3 . Règles de consolidation. Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : — de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; — de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées : — les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; — les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie  : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ; – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : — en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; — lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : — en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; — l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ; — les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ; — si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ; — tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation clôturent leur exercice comptable au 31 décembre. Note 4 . – Principes comptables et méthodes d’évaluation . 4.1 . Actifs et passifs financiers : 4.1.1 . Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. 4.1.2 . Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 : — actifs financiers à la juste valeur par résultat ; — actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; — prêts et créances ; — actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Cette catégorie comprend : — les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et — les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance . — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants : — une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; — une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; — un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; — un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; — un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; — une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances . — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs financiers disponibles à la vente . — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliquées en cas de cession partielle . — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 4.1.3 . Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : — sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; — l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; — si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». En cas de rachat anticipé, le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Dettes émises . — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Parts sociales . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. 4.1.4 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance . — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. 4.1.5 . Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : — sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; — il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; — il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories : Dérivés de transaction . — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dérivés de couverture . — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles ( macro - couverture )  : — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macro - couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve -out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture , la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de surcouverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libe llé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. 4.1.6 . Détermination de la jus te valeur : Principes généraux . — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : — une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; — une baisse significative du volume des transactions ; — une faible fréquence de mise à jour des cotations ; — une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; — une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; — une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; — des écarts très importants entre le prix vendeur ( bid ) et le prix acheteur ( ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) . Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : — les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; — les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; — les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2 Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx ... — Instruments non dérivés de niveau 2 Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. — Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d' illiquidité , en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur . — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation « Day One Profit » . — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’ inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2017, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers  : Juste valeur des titres BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 524 318 milliers d’euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : — Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur : Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. — Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres » L’ illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. 4.1.7 . Dépré ciation des actifs financiers : Dépréciation des titres — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». Dépréciation des prêts et créances . — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies : — il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchants » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. — ces événements entraînent la constatation de pertes avérées ( incurred losses ). Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : — les dépréciations sur base individuelle ; — les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’ Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. 4.1.8 . Reclassements d’actifs financiers. Plusieurs reclassements sont autorisés : — Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. — Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) : – reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. 4.1.9 . Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entrainant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : — les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; — des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entrainant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 4.1.10 . Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.21). 4.2 Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». 4.3 . Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : — il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; — le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Équipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. 4.4 . Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. 4.5 . Provisions. Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimées de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : — l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; — l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : — l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; — l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. 4.6 . Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : — lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. 4.7 Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : — les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; — les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; — les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. 4.8 . Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : — seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »; — les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 4.9 . Avantages au personnel. — Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories : 4.9.1 . Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. 4.9.2 . Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. 4.9.3 . Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 4.9.4 . Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies . — L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. Régimes à prestations définies . — Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. 4.10 . Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : — aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; — aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ; — aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. 4.11 . Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 121 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent -61 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13 182 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 783 millions d’euros dont 1 215 milliers d’euros comptabilisés en charge et 568 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Note 5 . – Notes relatives au bilan 5.1 . Caisses, Banques Centrales  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Caisse 72 526 66 578 Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs) 10 533 15 186 Total Caisses, banques centrales 83 059 81 764 5.2 . Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 11 467 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (12 303 milliers d’euros au 31 décembre 2016), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 13 953 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (16 433 milliers d’euros au 31 décembre 2016), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 50 120 4 162 5 927 50 157 5 799 8 506 Instruments sur actions Instruments de change 209 609 7 316 7 316 126 743 6 532 6 532 Autres instruments Opérations fermes 259 729 11 478 13 243 176 900 12 331 15 038 Instruments de taux 104 256 715 121 054 1 395 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 104 256 715 121 054 1 395 Dérivés de crédit -11 -5 -28 Total des instruments dérivés de transaction 363 985 11 467 13 953 297 954 12 303 16 433 5.3 . Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 483 207 9 750 88 138 471 787 12 324 104 629 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 483 207 9 750 88 318 471 787 12 324 104 629 Instruments de taux Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles Couverture de juste valeur 483 207 9 750 88 318 471 787 12 324 104 629 Instruments de taux 595 000 10 108 20 973 495 000 14 137 31 578 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations fermes 595 000 10 108 20 973 495 000 14 137 31 578 Instruments de taux 76 055 1 491 95 912 2 348 Instruments sur actions Instruments de change Autres instruments Opérations conditionnelles 76 055 1 491 95 912 2 348 Couverture de flux de trésorerie 671 055 10 108 22 464 590 912 14 137 33 926 Dérivés de crédit Total des instruments dérives de couverture 1 154 262 19 858 110 782 1 062 699 26 461 138 555 5.4 . Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 467 603 489 992 Obligations et autres titres à revenu fixe 53 132 95 123 Titres dépréciés Titres à revenu fixe 520 735 585 115 Actions et autres titres à revenu variable 704 985 700 677 Prêts aux établissements de crédit Prêts à la clientèle Prêts Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 1 225 720 1 285 792 Dépréciation des créances douteuses Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable -1 182 -995 Total des actifs financiers disponibles à la vente 1 224 538 1 284 797 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 109 062 106 473 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. 5.5 . Juste valeur d es actifs et passifs financiers : 5.5.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Cotation sur un marché actif ( Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables ( Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables ( Niveau 3) Total Actifs financiers  : Titres Instruments dérivés 11 467 11 467 12 303 12 303 Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction 11 467 11 467 12 303 12 303 Titres Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux 19 858 19 858 26 461 26 461 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 19 858 19 858 26 461 26 461 Titres de participation 662 721 662 721 665 929 665 929 Autres titres 458 998 67 106 35 713 561 817 525 104 63 526 30 238 618 868 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 458 998 67 106 698 434 1 224 538 525 104 63 526 696 167 1 284 797 Passifs financiers  : Titres Instruments dérivés 13 953 13 953 16 433 16 433 Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction 13 953 13 953 16 433 16 433 Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux 110 782 110 782 138 555 138 555 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture 110 782 110 782 138 555 138 555 5.5.2 Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : — Au 31 décembre 2017  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2017 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période Actifs financiers  : Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés actions Dont dérivés de change Dont dérivés de crédit Dont autres Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres Instruments dérivés de couverture Titres de participation 665 929 839 -4 358 311 662 721 Autres titres 30 238 7 993 -351 -2 167 35 713 Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable 30 238 7 993 -351 -2 167 35 713 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 696 167 8 832 -4 709 -1 856 698 434 Passifs financiers  : Titres Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés actions Dont dérivés de change Dont dérivés de crédit Dont autres Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les FCPR et les titres de participations. — Au 31 décembre 2016  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2016 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2016 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période Actifs financiers  : Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés actions Dont dérivés de change Dont dérivés de crédit Dont autres Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres Instruments dérivés de couverture Titres de participation 613 969 50 749 -465 1 676 665 929 Autres titres 7 503 22 262 473 30 238 Dont titres à revenu fixe Dont titres à revenu variable 7 503 22 262 473 30 238 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 621 472 73 011 -465 2 149 696 167 Passifs financiers  : Titres Instruments dérivés Dont dérivés de taux Dont dérivés actions Dont dérivés de change Dont dérivés de crédit Dont autres Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les FCPR et les titres de participations. 5.5.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'E uros ) De Vers Niveau 1 niveau 2 Niveau 1 niveau 3 Niveau 2 niveau 1 Niveau 2 niveau 3 Niveau 3 niveau 2 Actifs financiers  : Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Instruments dérivés de couverture Titres de participation Autres titres 52 652 2 756 Titres à revenu fixe 52 652 Titres à revenu variable 2 756 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 52 652 2 756 Passifs financiers  : Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 5.5.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 160 420 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 171 910 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 544 040 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 508 530 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». 5.5.5 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 5.6 . Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1. 5.6.1 . Prêts et créances s ur les établissements de crédit : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêt et créances sur les établissements de crédit 2 434 636 2 473 574 Dépréciations individuelles Dépréciations sur base de portefeuilles Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 434 636 2 473 574 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 15. Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 361 038 237 446 Comptes et prêts au jour le jour Opérations de pension Créances à vue sur les établissements de crédit 361 038 237 446 Comptes et prêts à terme 2 073 598 2 226 127 Opérations de pension Prêts subordonnés et prêts participatifs 0 10 001 Créances à terme sur les établissements de crédit 2 073 598 2 236 128 Opérations de location-financement Titres assimilés à des prêts et créances Créances douteuses Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 434 636 2 473 574 Total des prêts et créances sur les établissements de crédit 2 434 636 2 473 574 Les fonds du Livret A et du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 1 378 666 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (1 334 975 milliers d’euros au 31 décembre 2016). Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 993 103 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (1 082 516 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.6.2 . Prê ts et créances sur la clientèle : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 11 379 282 10 429 241 Dépréciations individuelles -199 592 -192 125 Dépréciations sur base de portefeuilles -16 227 -17 399 Total des prêts et créances sur la clientèle 11 163 463 10 219 717 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14. Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 189 430 208 875 Prêts à la clientèle financière 3 120 3 348 Crédits de trésorerie 839 209 699 276 Crédits à l'équipement 3 286 853 3 072 135 Crédits au logement 6 519 085 5 874 397 Crédits à l'exportation 1 086 989 Autres crédits 136 310 169 866 Opérations de pension Prêts subordonnés Autres concours à la clientèle 10 785 663 9 820 011 Titres assimilés à des prêts et créances 2 588 2 646 Autres prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances dépréciés 401 601 397 709 Total des prêts et créances sur la clientèle 11 379 282 10 429 241 5.7 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. 5.8 . Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices. 5.9 . Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Plus-values latentes sur OPCVM 117 GIE fiscaux Provisions pour passifs sociaux 9 764 11 743 Provisions pour activité d'épargne-logement 3 579 4 062 Provisions sur base de portefeuilles Autres provisions non déductibles 8 079 12 089 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 2 732 5 274 Autres sources de différences temporelles 12 562 16 013 Impôts différés liés aux décalages temporels 36 716 49 298 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 0 0 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts diffères nets 36 716 49 298 Comptabilisés 0 0 A l'actif du bilan 42 944 51 256 Au passif du bilan -6 228 -1 958 5.10 . Comptes de régularisat ion et actifs divers : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 2 414 2 329 Charges constatées d'avance 2 028 159 Produits à recevoir 21 199 17 649 Autres comptes de régularisation 25 557 19 189 Comptes de régularisation - actif 51 198 39 326 Dépôts de garantie versés 92 200 95 976 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres Parts des réassureurs dans les provisions techniques Débiteurs divers 29 471 29 531 Actifs divers 121 671 125 507 Total des comptes de régularisation et actifs divers 172 869 164 833 5.11 . Immeubles de placement : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeuble de placement Comptabilisés à la juste valeur ///////// ///////// Comptabilisés au coût historique 707 -186 521 707 -162 545 Total des immeubles de placement 707 -186 521 707 -162 545 La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 521 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (545 milliers d’euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.12 . Immobilisations (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 55 447 -25 557 29 890 54 171 -24 445 29 726 Biens mobiliers donnés en location Équipement , mobilier et autres immobilisations corporelles 157 384 -125 837 31 547 150 123 -125 294 24 829 Total des immobilisations corporelles 212 831 -151 394 61 437 204 294 -149 739 54 555 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 4 366 -4 330 36 4 366 -4 302 64 Logiciels 807 -793 14 973 -967 6 Autres immobilisations incorporelles Total des immobilisations incorporelles 5 173 -5 123 50 5 339 -5 269 70 5.13 Écarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe. 5.14 . Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». 5.14.1 Dettes enve rs les établissements de crédit : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes à vue 14 680 15 743 Opérations de pension Dettes rattachées Dettes à vue envers les établissements de crédit 14 680 15 743 Emprunts et comptes à terme 3 105 300 3 056 160 Opérations de pension 95 129 93 847 Dettes rattachées 9 388 18 074 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 209 817 3 168 081 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 224 497 3 183 824 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 599 905 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (2 598 974 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5. 14.2 . Dettes envers la clientèle : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 4 032 464 3 450 828 Livret A 757 101 672 881 Plans et comptes épargne-logement 1 530 211 1 427 262 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 005 736 1 939 559 Dettes rattachées (1) 43 045 Comptes d'épargne à régime spécial 4 293 048 4 082 747 Comptes et emprunts à vue 19 836 19 140 Comptes et emprunts à terme 1 483 757 1 504 311 Dettes rattachées 26 582 48 656 Autres comptes de la clientèle 1 530 175 1 572 107 A vue A terme Dettes rattachées Opérations de pension Autres dettes envers la clientèle Total des dettes envers la clientèle 9 855 687 9 105 682 (1) les dettes rattachées sont inclues dans les comptes d'épargne concernés en 2017 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14. 5.15 . Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Emprunts obligataires Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 86 252 93 085 Autres dettes représentées par un titre Total 86 252 93 085 Dettes rattachées 972 1 043 Total des dettes représentées par un titre 87 224 94 128 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14. 5.16 . Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 9 844 10 198 Produits constatés d'avance 37 837 33 112 Charges à payer 2 389 2 109 Autres comptes de régularisation créditeurs 14 460 31 300 Comptes de régularisation - passif 64 530 76 719 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 1 330 2 104 Dépôts de garantie reçus 3 457 6 832 Créditeurs divers 60 343 62 785 Passifs divers 65 130 71 721 Total des comptes de régularisation et passifs divers 129 660 148 440 5.17 . Provisions. Les provisions sont détaillées dans le t ableau de variations ci-dessous : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2017 Provisions pour engagements sociaux 44 966 2 006 -1 269 -1 975 43 728 Provisions pour restructurations 71 71 Risques légaux et fiscaux 1 833 2 632 -1 100 -1 3 364 Engagements de prêts et garantis 5 601 4 791 -4 362 260 6 290 Provisions pour activité d'épargne-logement 13 382 473 13 855 Autres provisions d'exploitation 1 018 316 -633 -260 441 Total des provisions 66 871 10 218 -7 364 -1 976 67 749 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (1 975 milliers d'euros avant impôts) 5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans D'épargne-logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 179 245 761 041 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 975 192 312 233 Ancienneté de plus de 10 ans 234 498 240 224 Encours collectés au titre des plans Épargne- logement 1 388 935 1 313 498 Encours collectés au titre des comptes Épargne- logement 134 950 131 621 Total des encours collectés au titre de l' É pargne - logement 1 523 885 1 445 119 5.17.2 Encours de crédits octroyés au titre de l’ Épargne- logement : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés Au titre des plans Épargne- logement 1 569 2 440 Au titre des comptes Épargne- logement 7 636 11 617 Total 9 205 14 057 5.17.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne logement : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Dotations/Reprises nettes 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 7 678 -4 482 3 196 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 339 4 213 5 552 Ancienneté de plus de 10 ans 3 455 504 3 959 Provisions constituées au titre des plans Épargne- logement 12 471 235 12 706 Provisions constituées au titre des comptes Épargne- logement 1 057 179 1 236 Provisions constituées au titre des crédits PEL -30 15 -15 Provisions constituées au titre des crédits CEL -116 44 -72 Provisions constituées au titre des crédits Épargne- logement -146 60 -87 Total des provisions constituées au titre de l' Épargne- logement 13 382 473 13 855 5.18 Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super subordonnés. ( En milli ers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnés à durée indéterminée Actions de préférence Dépôts de garantie à caractère mutuel 12 101 13 353 Total 12 101 13 353 Dettes rattachées Réévaluation de la composante couverte Total des dettes subordonnées 12 101 13 353 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14. Au 31 décembre 2017, les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souscrites intégralement par les clients au titres des fonds de garantis des sociétés de cautions mutuelles. — Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Émission Remboursement Autres 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Dettes supersubordonnés à durée indéterminée Dépôts de garantie à caractère mutuel 13 353 -1 252 12 101 Dettes rattachées Total 13 353 -1 252 12 101 5.19. Actions ordinaires et instru ments de capitaux propres émis — Parts sociales – Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2017 : 587 165 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires (548 178 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 5.20 . Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies 1 974 -714 1 260 -6 003 1 553 -4 450 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat -142 49 -93 -142 49 -93 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat /// /// /// /// Éléments non recyclables en résultat 1 167 -4 543 Écarts de conversion /// /// Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente 2 589 -886 1 703 -6 823 2 282 -4 541 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 7 695 -2 542 5 153 -8 846 2 043 -6 803 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat 6 856 -11 344 Total des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 8 023 -15 887 Part du groupe 8 116 -15 794 Participations ne donnant pas le contrôle 5.21 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : — pour les opérations de pension : – les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres), – les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ; — pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral ) » et « Appels de marge versés (cash collateral ) ». À compter du 31 décembre 2017, les montants reportés en autres actifs et autres passifs n’intègrent que ceux qui font effectivement l’objet d’accords de compensation. 5.21.1 . Actifs financiers — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors dérivés et hors pension) Instruments dérivés (transaction et couverture) 21 519 21 519 38 764 38 764 Opérations de pension Autres Actifs financiers à la juste valeur 21 519 21 519 38 764 38 764 Opérations de pension Autres Prêts et créances Autres actifs Total 21 519 21 519 38 764 38 764 — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge reçus (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 21 519 21 519 38 764 24 627 14 137 Opérations de pension Autres actifs Total 21 519 21 519 38 764 24 627 14 137 5.21.2 Passifs financiers . — Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 112 709 112 709 154 988 154 988 Opérations de pension Autres Passifs financiers à la juste valeur 112 709 112 709 154 988 154 988 Opérations de pension 95 217 95 217 93 918 93 918 Autres Dettes 95 217 95 217 93 918 93 918 Autres passifs Total 207 926 207 926 248 906 248 906 Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral ) Exposition nette Dérivés 112 709 21 519 89 384 1 806 154 988 24 627 95 500 34 861 Opérations de pension 95 217 95 217 93 918 93 918 Autres passifs Total 207 926 116 736 89 384 1 806 248 906 118 545 95 500 34 861 Note 6 . – Notes relatives au compte de résultat . 6.1 Intérêts, produits et charges assimilés . — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 265 326 -70 376 194 950 284 373 -79 893 204 480 Prêts et créances avec les établissements de crédit 28 437 -43 304 -14 867 25 647 -44 601 -18 954 Opérations de location-financement Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées -2 370 -2 370 -2 608 -2 608 Instruments dérivés de couverture 8 067 -23 734 -15 667 6 988 -21 947 -14 959 Actifs financiers disponibles à la vente 16 358 16 358 17 812 17 812 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers dépréciés 3 761 3 761 4 248 4 248 Autres produits et charges d'intérêts 10 10 Total des produits et charges d'intérêts 321 949 -139 784 182 165 339 068 -149 039 190 029 Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 13 506 milliers d’euros (10 058 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 473 milliers d’euros pour l’exercice 2017, contre une reprise nette de 161 milliers d’euros pour l’exercice 2016. 6.2. Produits et charges de commissions . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 768 -1 116 2 652 3 789 -793 2 996 Opérations avec la clientèle 74 974 -819 74 155 67 821 -653 67 168 Prestation de services financiers 1 353 -1 628 -275 1 168 -1 679 -511 Vente de produits d'assurance vie 46 584 46 584 42 257 42 257 Moyens de paiement 53 933 -27 935 25 998 50 555 -25 597 24 958 Opérations sur titres 9 170 -15 9 155 7 977 -11 7 966 Activités de fiducie 2 953 -1 262 1 691 2 233 -1 228 1 005 Commissions sur opérations de hors bilan 1 683 -1 817 -134 1 788 -1 174 614 Autres commissions 3 665 -20 3 645 4 636 -11 4 625 Total des commissions 198 083 -34 612 163 471 182 224 -31 146 151 078 6.3 . Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction 1 642 1 917 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option Résultats sur opérations de couverture -905 -1 098 Inefficacité de la couverture de juste valeur -867 -1 093 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie -38 -5 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises Résultats sur opérations de change 962 1 125 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 699 1 944 6.4 . Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats de cession 2 660 5 878 Dividendes reçus 17 356 13 331 Dépréciation durable des titres à revenu variable -185 -245 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 19 831 18 964 L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7 n’a pas entrainé de nouvelle dépréciation significative en 2017. 6.5 . Produits et charges des autres activité s. Figurent notamment dans ce poste : — les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; — les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; — les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; — les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance Produits et charges sur activités immobilières 142 142 836 836 Produits et charges sur opérations de location 796 796 51 51 Produits et charges sur immeubles de placement 189 -24 165 -24 -24 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 822 -3 379 -1 557 1 807 -4 332 -2 525 Charges refacturées et produits rétrocédés 1 516 -51 1 465 1 532 -54 1 478 Autres produits et charges divers d'exploitation 5 448 -1 577 3 871 4 466 -1 137 3 329 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation -1 482 -1 482 -716 -716 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 8 786 -6 489 2 297 7 805 -6 239 1 566 Total des produits et charges des autres activités 9 913 -6 513 3 400 8 692 -6 263 2 429 6.6 . Charges générales d’exploitation . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -124 654 -124 501 Impôts et taxes et contributions réglementaires (1) -8 713 -8 639 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -77 245 -74 115 Autres frais administratifs -85 958 -82 754 Total des charges générales d'exploitation -210 612 -207 255 (1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1 215 milliers d’euros (contre 758 milliers d’euros en 2016) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 988 milliers d’euros (contre 1 141 milliers d’euros en 2016). La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1. 6.7 Coût du risque . — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. — Coût du risque de la période  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -31 109 -30 506 Récupérations sur créances amorties 714 978 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 182 -9 042 Total coût du risque -35 577 -38 570 — Coût du risque de la période par nature d'actifs  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle -35 577 -38 570 Autres actifs financiers Total coût du risque -35 577 -38 570 6.8 . Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -197 -251 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées Total des gains ou pertes sur autres actifs -197 -251 6.9 . Impôts sur le résultat : En milliers d'euros Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -32 755 -32 692 Impôts différés -8 445 -5 656 Impôts sur le résultat -41 200 -38 348 Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net (part du groupe) 75 222 72 516 Variations de valeur des écarts d'acquisition Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts -41 200 -38 348 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A) 116 422 110 864 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34, 43 % 34, 43 % Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) -40 084 -38 170 Effet de la variation des impôts différés non constatés Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés -5 128 5 670 Effet des différences permanentes 8 274 -4 651 Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 -26 Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts -4 888 -754 Autres éléments 626 -61 Impôts sur le résultat -41 200 38 348 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) -35, 39 % -34, 59 % Note 7 . – Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. 7.1 . Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : — la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; — la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; — la répartition des expositions brutes par zone géographique ; — la concentration du risque de crédit par emprunteur ; — la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Mesure et gestion du risque de crédit. Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.2 . Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'E uros ) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31/12/2017 Encours net 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 11 467 11 467 12 303 Instruments dérivés de couverture 19 858 19 858 26 461 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 520 735 520 735 585 115 Opérations interbancaires 2 434 636 2 434 636 2 473 574 Opérations avec la clientèle 10 977 681 401 601 -215 819 11 163 463 10 219 717 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Exposition des engagements au bilan 13 964 377 -215 819 14 150 159 13 317 170 Garanties financières données 372 724 27 602 400 326 398 329 Engagements par signature 1 199 729 6 373 -6 290 1 199 812 1 269 758 Exposition des engagements par signature et des garanties financières données 1 572 453 33 975 6 290 1 600 138 1 668 087 Exposition globale au risque de crédit 15 536 830 33 975 -209 529 15 750 297 14 985 257 7.1.3 . Dépréciations et p rovisions pour risque de crédit : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Reprises Autres variations 31/12/2017 Actifs financiers disponibles à la vente Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle 209 524 70 197 -64 047 145 215 819 Actifs financiers détenus jusqu'à échéance Autres actifs financiers Dépréciations déduites de l'actif 209 524 70 197 -64 047 145 215 819 Provisions sur engagements hors bilan 5 861 4 791 -4 362 6 290 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 215 385 74 988 -68 409 145 222 109 7.1.4 Actifs financiers présentant des impayés. Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple : — un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; — un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; — un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : ( E n milliers d'E uros ) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours 31/12/2017 < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 17 576 11 202 009 219 596 Autres actifs financiers Total 17 576 11 202 009 219 596 (En milliers d'E uros ) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours 31/12/2016 < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes Prêts et avances 22 214 75 205 584 227 873 Autres actifs financiers Total 22 214 75 205 584 227 873 7.2 . Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : — les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; — les cours de change ; — les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; — et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3 . Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : — soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; — soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; — soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. — Échéances des ressources par durée restant à courir  : ( E n milliers d'E uros ) Moins de 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 83 059 83 059 Instruments dérivés de transaction //// //// //// //// //// 11 467 11 467 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 19 858 19 858 Actifs financiers disponibles à la vente 10 006 233 120 508 315 123 778 668 1 224 538 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 851 436 271 285 2 084 213 235 96 596 2 434 636 Prêts et créances sur la clientèle 596 138 236 909 986 082 3 980 015 5 175 950 188 369 11 163 463 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux //// //// //// //// //// 2 417 2 417 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers par échéance 2 540 639 508 194 988 399 4 313 758 5 587 669 1 000 779 14 939 438 Banques centrales Instruments dérivés de transaction //// //// //// //// //// 13 953 13 953 Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture //// //// //// //// //// 110 781 110 781 Dettes envers les établissements de crédit 735 994 287 184 163 133 1 523 962 476 468 37 756 3 224 497 Dettes envers la clientèle 7 406 965 104 032 398 105 1 341 261 605 324 9 855 687 Dettes représentées par un titre 2 557 8 172 14 392 62 103 87 224 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux //// //// //// //// Dettes subordonnées 94 188 973 5 749 5 097 12 101 Passifs financiers par échéance 8 145 610 399 576 576 603 2 933 075 1 086 889 162 490 13 304 243 Engagements de finan cements donnés en faveur des ETS de crédit Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle 671 393 48 771 282 335 3 994 193 235 6 374 1 206 102 Engagements de financement donnés 671 393 48 771 282 335 3 994 193 235 6 374 1 206 102 Engagemen ts de garantie en faveur des ETS de crédit 327 205 140 1 318 839 2 829 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 3 726 22 050 49 100 127 896 72 123 122 602 397 497 Engagements de garanties donnés 4 053 22 255 49 240 129 214 72 962 122 602 400 326 Note 8 . – Avantages du personnel . 8.1 . Charges de personnel : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -67 756 -68 464 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -12 366 -11 483 Autres charges sociales et fiscales -33 659 -33 912 Intéressement et participation -10 873 -10 642 Total des charges de personnel -124 654 -124 501 L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 568 cadres et 1 255 non cadres, soit un total de 1 823 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 909 milliers d’euros au titre de l’exercice 2017 contre 2 496 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. 8.2 . Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : — retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; — autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1 . Analyse des acti fs et passifs inscrits au bilan : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2017 31/12/2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 45 852 2 193 48 045 20 076 12 482 80 603 81 224 Juste valeur des actifs du régime -24 755 -1 991 -26 746 -16 215 -42 961 -41 359 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 21 097 202 21 299 3 861 12 482 37 642 39 865 Engagements sociaux passifs 21 097 202 21 299 3 861 12 482 37 642 39 865 Engagements sociaux actifs 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 47 450 2 193 49 643 19 778 11 803 81 224 75 542 Coût des services rendus 1 104 761 1 865 1 585 Coût des services passés Coût financier 565 565 261 127 953 1 367 Prestations versées -1 801 -1 801 -1 093 -580 -3 474 -4 008 Autres 250 371 621 991 Variations comptabilisées en résultat -1 236 -1 236 522 679 -35 -65 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 671 671 -571 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -30 -30 -366 -396 6 950 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -332 -332 -529 -861 -632 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -362 -362 -224 -586 5 747 Écarts de conversion Variations de périmètre Autres Dette actuarielle calculée en fin de période 45 852 2 193 48 045 20 076 12 482 80 603 81 224 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 23 492 1 991 25 483 15 876 41 359 41 121 Produit financier 286 286 199 485 750 Cotisations reçues Prestations versées -272 -272 -272 -256 Autres Variations comptabilisées en résultat 14 14 199 213 494 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 249 1 249 140 1 389 -256 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 249 1 249 140 1 389 -256 Écarts de conversion Variations de périmètre Autres Juste valeur des actifs en fin de période 24 755 1 991 26 746 16 215 42 961 41 359 Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi  : (En milliers d'E uros ) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 9 521 436 9 957 -614 9 343 3 340 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -1 611 -1 611 -364 -1 975 6 003 Ajustements de plafonnement des actifs Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 7 910 436 8 346 -978 7 368 9 343 Dont écarts actuariels 7 910 436 8 346 -978 7 368 9 343 Dont effet du plafonnement d'actif Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. 8.2.3 Charge actuarielle des régimes à prestations définies. Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste «Charges de personnel». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus -1 104 -761 -1 865 -1 585 Coût des services passés Coût financier -565 -565 -261 -127 -953 -1 367 Produit financier 286 286 199 485 750 Prestations versées 1 529 1 529 1 093 580 3 202 3 752 Cotisations reçues Autres -250 -371 -621 -991 Total de la charge de l'exercice 1 250 1 250 -323 -679 248 559 8.2.4 . Autres informations : — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Exercice 2016 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1, 32 % 1, 22 % Taux d'inflation 1, 70 % 1, 60 % Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 14.5 14.8 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1, 44 % 1, 42 % 1, 15 % 1, 44 % 1, 27 % 1, 03 % Taux d'inflation 1, 70 % 1, 70 % 1, 70 % 1, 70 % 1, 60 % 1, 60 % Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 10.3 16.1 12.70 10.3 15.6 12.70 Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses . Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : Par régime significatif (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6, 73% -7, 47% -6, 09% Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7, 55% 8, 41% 6, 71% Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6, 99% 8, 26% 6, 57% Variation de -0,5% du taux d'inflation -5, 84% -7, 43% -6, 02% Variation de +0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes 6, 51% 8, 26% 6, 57% Variation de -0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes -5, 46% -7 , 43% -6, 02% Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : Par régime significatif (En milliers d'E uros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages N+1 à N+5 10 043 4 555 3 314 N+6 à N+10 9 831 4 120 3 504 N+11 à N+15 9 177 5 390 4 417 N+16 à N+20 8 109 6 053 5 532 > N+20 18 792 44 014 15 455 — Ventilation de la juste valeur des actifs au régime  : CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP) Indemnités de fin de carrière Poids par catégories (en %) Juste valeur des actifs Poids par catégories (en %) Juste valeur des actifs Poids par catégories (en %) Juste valeur des actifs Total (en milliers d'euros) cotés sur un marché actif (en %) non cotés sur un marché actif (en %) Total (en milliers d'euros) cotés sur un marché actif (en %) non cotés sur un marché actif (en %) Total (en milliers d'euros) cotés sur un marché actif (en %) non cotés sur un marché actif (en %) Trésorerie 1.93% 478             7.70% 1 249     Actions 38.45% 9 517             9.00% 1 459     Obligations 51.60% 12 773             79.20% 12 842     Immobilier                 3.80% 616     Dérivés                 0.30% 49     Fonds de placement 8.03% 1 987     100% 1 991             Total 100% 23 492     100% 1 991     100% 15 876     Note 9 . – Informations sectorielles . Information sectorielle . — Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE. Information par secteur opérationnel . — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par zone géographique . — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 10 . – Engagements . 10.1 . Engagements de financement et de garantie. Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné. — Engagements de financement  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur 1 206 102 1 275 359 Des établissements de crédit De la clientèle 1 206 102 1 275 359 Ouvertures de crédit confirmées 1 199 157 1 163 828 A utres engagements 6 945 111 531 Engagements de financement reçus 100 000 D'établissements de crédit 100 000 De la clientèle — Engagements de garantie  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés en faveur 400 326 398 329 D'ordre des établissements de crédit 2 829 3 079 D'ordre de la clientèle 397 497 395 250 Engagements de garantie reçus 4 328 433 3 412 626 D'établissements de crédit 980 525 1 462 176 De la clientèle 3 347 908 1 950 450 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dorénavant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Note 11 . – Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 11.1 . Transactions avec les sociétés consolidées. Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : — l’organe central BPCE ; — les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; — les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; — les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz ) ; — les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). En milliers d’euros 31/12/2017 31/12/2016 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises Entreprises associées Crédits 573 001 9 984 606 109 10 459 Autres actifs financiers 613 232 51 594 613 242 52 902 Autres actifs 8 573 2 290 Total des actifs avec les entités liées 1 194 806 61 578 1 221 641 63 361 Dettes 1 056 185 958 219 Autres passifs financiers Autres passifs 198 2 550 Total des passifs envers les entités liées 1 056 383 960 769 Intérêts, produits et charges assimilés 664 -2 545 Commissions -3 505 -1 161 Résultat net sur opérations financières 14 204 1 950 11 120 2 133 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 11 363 1 950 7 414 2 133 Engagements donnés Engagements reçus 2 100 000 Engagements sur instruments financiers à terme Total des engagements avec les entités liées 2 100 000 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 18 - Périmètre de consolidation. 11.2 . Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et le Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. — Rémunération des dirigeants mandataires sociaux  : ( En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Avantages à court terme 750 709 Avantages postérieurs à l’emploi Avantages à long terme Indemnités de fin de contrat de travail Paiements en actions Total 750 709 Les avantages à court terme comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés au Directeur Général et aux membres du conseil d’administration. Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux. Note 12 . – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . 12.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers dont l’entreprise peut disposer  : — Au 31/12/2017 : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations Total Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Actifs financiers donnés en garantie Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres à la juste valeur sur option par résultat Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Titres disponibles à la vente 288 000 100 277 388 277 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 288 000 100 277 388 277 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle 1 690 979 1 612 532 3 303 511 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances 1 690 979 1 612 532 3 303 511 Effets publics et assimilés Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs détenus jusqu'à l'échéance T otal des actifs financiers donnés en garantie 288 000 100 277 1 690 979 1 612 532 3 691 788 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 288 000 100 277 1 690 979 1 612 532 3 691 788 Passifs associés Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres à la juste valeur sur option par résultat Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Titres disponibles à la vente 95 217 95 217 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 95 217 95 217 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances Effets publics et assimilés Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs détenus jusqu'à l'échéance T otal des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés 95 217 95 217 — Au 31/12/2016 : (En milliers d'Euros) Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations Total Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Valeur Nette comptable Actifs financiers donnés en garantie  : Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres à la juste valeur sur option par résultat Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Titres disponibles à la vente 298 000 102 142 400 142 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 298 000 102 142 400 142 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle 1 564 233 1 378 358 2 942 591 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances 1 564 233 1 378 358 2 942 591 Effets publics et assimilés Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs détenus jusqu'à l'échéance Total des actifs financiers donnés en garantie 298 000 102 142 1 564 233 1 378 358 3 342 733 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 298 000 102 142 1 564 233 1 378 358 3 342 733 Passifs associés  : Titres détenus à des fins de transaction Instruments dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres à la juste valeur sur option par résultat Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Titres disponibles à la vente 93 918 93 918 Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 93 918 93 918 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle Prêts et créances Effets publics et assimilés Obligations et autres titres à revenu fixe Actifs détenus jusqu'à l'échéance Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés 93 918 93 918 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 95 217 milliers d'euros au 31 décembre 2017 (93 918 milliers d’euros au 31 décembre 2016). La juste valeur des titrisations données en garantie est de 1 612 532 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (1 378 358 milliers d’euros au 31 décembre 2016), la totalité concernant des actifs transférés non intégralement décomptabilisés . Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 12.1.1 . Commentaires sur les actifs financiers transférés : Mise en pension et prêts de titres . — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension 95 217 milliers d’euros au 31 décembre 2017 (contre 93 918 milliers d’euros au 31 décembre 2016), ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créance  : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées avec investisseurs externes  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Au 31 décembre 2017, 1 588 976 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. 12.2 . Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 565 401 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 487 697 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 14 763 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 851 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 495 729 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 456 662 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 506 164 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 487 182 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 108 922 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 117 842 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Note 13 . – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple . 13.1 . Opérations d e location en tant que bailleur : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir Produits financiers non acquis Location simple 185 185 185 185 370 Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 185 185 185 185 370 13.2 . Opérations de location en tant que preneur : En milliers d'euros Exercice 2017 Exercice 2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple -1 500 -1 500 -3 000 -2 506 -2 340 -4 846 Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables -1 500 -1 500 -3 000 -2 506 -2 340 -4 846 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables Note 14 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 13 908 041 542 056 13 365 985 13 176 446 438 723 12 737 723 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 445 781 361 038 2 084 743 2 489 968 237 446 2 252 522 Prêts et créances sur la clientèle 11 462 260 181 018 11 281 242 10 686 478 201 277 10 485 201 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Passifs financiers au cout amorti 13 424 275 4 047 144 9 377 131 12 689 445 2 731 878 8 796 667 Dettes envers les établissements de crédit 3 373 376 14 680 3 358 696 3 377 429 15 743 3 361 686 Dettes envers la clientèle 9 951 687 4 032 464 5 919 223 9 204 629 2 716 135 5 327 594 Dettes représentées par un titre 87 112 87 112 94 034 94 034 Dettes subordonnées 12 100 12 100 13 353 13 353 Note 15 . – Intérêts dans les entités structurés non consolidées . 15.1 . Nature des intérêts dans les entit és structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : — originateur / structureur / arrangeur ; — agent placeur ; — gestionnaire ; — ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés – Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. – Autres activités Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. 15.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2017  : (En milliers d'E uros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 42 243 42 243 Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 42 243 42 243 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnée Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte Taille de l' entité structurée 878 761 878 861 — Au 31 décembre 2016  : (En milliers d'E uros ) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 41 980 41 980 Prêts et créances Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs divers Total actif 41 980 41 980 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnée Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte Taille de l' entité structurée 843 190 843 190 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : — Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; — Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; — Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; — Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. Note 16 . – Périmètre de consolidation . 16.1 . Évolution du périmètre de consolidation au c ours de l’exercice 2017 – Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 18.2 : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut . En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. » 16.2 . Opérations de titrisation – La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. La première vague d’émissions a eu lieu en mai 2014 sur les crédits immobiliers des Caisses d’ Épargne et des Banques Populaires. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : – 1 163 M€ de titres Seniors (8 souches différentes) émis par BPCE Master Home Loans FCT, – 151 M€ de titres Subordonnés émis par l’entité de démutualisation, – et 300 € de Parts Résiduelles (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date du 28/05/2014, l’encours des créances cédées de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 1 455 M€ de crédits immobiliers pour un montant de 1 288 M€ de titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE au pool commun de refinancement ( 1 163 M€ au 31/12/2017). Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. En mai 2016, le Groupe a également lancé une opération de titrisation similaire, basée sur des prêts personnels octroyés par les réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargnes et gérés par Natixis Financement. La titrisation de crédits à la consommation octroyés par les réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargnes a été réalisée via leur cession à un FCT : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5. 5.000 M€ de prêts personnels ont été vendus au Fonds Commun de Titrisation qui a émis 3.325 M€ de titres Senior notés AAA par les deux agences S&P et Moody’s, ainsi que 1.675 M€ de titres Subordonnés non notés. A l’instar de l’opération de mai 2014, les titres ont été intégralement souscrits par les Cédants qui ont ensuite apporté les titres Seniors à la Gestion Centralisée des Collatéraux de BPCE. Cette opération est une opération rechargeable pendant deux ans. A l’issue de cette période, elle passera en amortissement au rythme de la fonte des actifs cédés. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : — 102 M€ de titres Seniors (1 souche unique) émis par BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, — 52 M€ de titres Subordonnés émis par l’entité de démutualisation, — et 500 € de Parts Résiduelles (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date de valeur du 25/05/2017, l’encours des créances cédées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 154 M€ de crédits à la consommation, les titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE représentent 102 M€. Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement. En mai 2017, le Groupe BPCE a monté une nouvelle opération de titrisation de prêts immobiliers résidentiels afin de renforcer son stock de collatéral éligible à l’ Eurosystème . La titrisation de crédits immobiliers octroyés par les réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargnes a été réalisée via leur cession à un FCT : BPCE Home Loans FCT 2017_5. 10.500 M€ de prêts immobiliers ont été vendus au Fonds Commun de Titrisation qui a émis 9.400 M€ de titres Seniors notés AAA par les deux agences S&P et Moody’s, ainsi que 1.100 M€ de titres Subordonnés non notés. L’opération de cession de mai 2017 a été réalisée en 3 étapes : — Les participants, « les Cédants », ont cédé leurs créances non éligibles BCE au FCT ; — Le FCT a émis des obligations Seniors (utilisées à des fins de liquidité) et Subordonnées (porteuses des risques) ainsi que des Parts Résiduelles (porteuses des résultats de l’activité) — Les Cédants ont souscrit les obligations Seniors et Subordonnées ainsi que les Parts Résiduelles et ont remonté les obligations Seniors à BPCE qui a pu les utiliser et les valoriser en tant que réserves de liquidité du Groupe, conformément à la politique de centralisation des collatéraux. Dans ce montage, aucun titre n’est placé à l’extérieur du Groupe. Les Cédants sont les souscripteurs de l’ensemble des titres et conservent de ce fait l’ensemble des risques et avantages liés aux créances cédées. De la sorte, les créances qui sont sorties du bilan des Cédants en normes sociales françaises se voient réintégrées en normes IFRS du fait de la consolidation du FCT. Il convient de noter qu’un FCT dit « FCT Démutualisation » a été introduit dans le circuit des Parts Résiduelles pour des raisons comptables : le but du FCT Démutualisation est de ventiler par établissement Cédant la quantité de Parts Résiduelles lui revenant ainsi que les revenus attachés à ces titres. Ainsi, chaque Cédant se retrouve face à un « silo de FCT » qui comprend à l’actif ses créances cédées et au passif les titres Seniors, Subordonnées et les Parts Résiduelles qu’il a souscrits, dans un schéma équivalent à la titrisation qu’il aurait menée s’il avait agi seul. Les créances cédées continuent de vivre selon leur cycle de vie habituel (évolution du CRD) et leur gestion/recouvrement continue d’être assurée par les Cédants. Ce FCT est amortissable et ne peut donc, ni réémettre de nouvelles séries d’obligations, ni racheter de nouvelles créances. Les titres émis s’amortissent en suivant la fonte des actifs cédés et l’occurrence des défauts. Le bon fonctionnement du FCT est assuré par une Société de Gestion de FCT, France Titrisation, conjointement avec un dépositaire, Natixis , dans le respect du règlement du Fonds Commun de Titrisation. De plus, les obligations Seniors ont été notées AAA par deux agences de notation, en l’occurrence Standard and Poors et Moody’s, qui continuent d’assurer une surveillance de la transaction. Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient au 31/12/2017 : — 324 M€ de titres Seniors (1 souche unique) et 41 M€ de titres Subordonnés émis par BPCE HOME LOANS FCT 2017_5, — et 500 € de Parts Résiduelles émises par l’entité de démutualisation (FCT démutualisation). Pour cette transaction et en date du 23/05/2017, l’encours des créances cédées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté représente 390 M€ de crédits immobiliers, les titres Seniors qui ont été prêtés à BPCE représentent 349 M€ (324 M€ au 31/12/2017). Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement. Note 17 . – Honoraires des commissaires aux comptes (En milliers d'Euros) Cabinet Mazars Price Waterhouse C oopers Exercice 2017 Exercice 2016 Exercice 2017 Exercice 2016 Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Montant (HT y compris TVA non déductible) Audit Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 112 120 121 118 Services autres que la certification des comptes 12 11 Total 124 131 121 118 V II . — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés ( Exercice clos le 31 décembre 201 7 .) Aux Sociétaires , Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon 1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité. 2. Fondement de l’opinion. – Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit— En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamm ent sur ses activités de prêts. Votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlo is que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituaient un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait votre Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 74% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2017. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 216 M€ pour un encours brut de 11 379 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 558 M€) au 31 décembre 2017. Le coût du risque sur l’exercice 2017 s’élève à 36 M€ (contre 39 M€ sur l’exercice 2016). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 4.1.7, 5.6.2 et 6.7 de l’annexe. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur b ase individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des monta nts de provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BP CE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres disponibles à la vente, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres de s principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération d ans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisa tion par un expert indépendant. Cette juste valeur est classé e au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 524 M€ au 31 décembre 2017. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 4.1.6, 5.5.1 et 5.5.3, de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions p our les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet . Les travaux menés o nt consisté principalement en : — la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonct ion du profil de chaque entité, — la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la b ase de données prévisionnelles, — l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration . Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. 5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2017 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 8 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). 6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise r elatives aux comptes consolidés : Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration . 7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : — il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; — il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; — il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; — il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; — il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; — concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit. Ces points sont décrits dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 20 mars 2018 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit  : Mazars  : Nicolas Montillot  ; Emmanuel Charnavel . C. — Comptes individuels. Comptes individuels au 31 décembre 2017 (avec comparatif au 31 décembre 2016) I . — Bilan ( En milliers d’ E uros ) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisses, banques centrales 83 059 81 764 Effets publics et valeurs assimilées 3.3 365 322 375 934 Créances sur les établissements de crédit 3.1 2 443 370 2 431 790 Opé rations avec la clientèle 3.2 9 356 708 8 789 488 Obligations et autres titres à revenu fixe 3.3 1 908 050 1 687 110 Actions et autres titres à revenu variable 3.3 5 865 7 038 Participations et autres titres détenus à long terme 3.4 593 065 593 210 Parts dans les entreprises liées 3.4 Op é rations de crédit-bail et de locations simples 3.5 Immobilisations incorporelles 3.6 50 70 Immobilisations corporelles 3.6 61 930 55 069 Autres actifs 3.8 144 863 136 617 Comptes de régularisation 3.9 61 613 50 759 Total de l'actif 15 023 895 14 208 848 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales Dettes envers les établissements de crédit 3.1 3 218 107 3 169 095 Operations avec la clientèle 3.2 9 857 760 9 108 462 Dettes représentées par un titre 3.7 87 224 94 128 Autres passifs 3.8 88 552 159 842 Comptes de régularisation 3.9 69 482 82 405 Provisions 3.10 80 902 77 606 Dettes subordonnées 3.11 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG ) 3.12 152 704 152 704 Capitaux propres hors FRBG 3.13 1 469 164 1 364 607 Capital souscrit 584 188 545 251 Primes d'émission 81 780 81 780 Réserves 719 169 664 155 Écart de réévaluation Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 9 500 146 Résultat de l'exercice (+/-) 74 527 73 275 Total du passif 15 023 895 14 208 849 1. 1 Hors–bilan (En milliers d’Euros) Hors bilan Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés   Engagements de financement 4.1 1 206 102 1 275 359 Engagements de garantie 4.1 422 905 427 225 Engagements sur titres 665 1 014 Engagements reçus   Engagements de financement 4.1 0 100 000 Engagements de garantie 4.1 3 375 887 2 957 397 Engagements sur titres 665 1 014 I I. — Compte de résultat (En milliers d'E uros ) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés 5.1 313 325 334 264 Intérêts et charges assimilées 5.1 -140 308 -149 270 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 5.2 Revenus des titres à revenu variable 5.3 16 537 14 334 Commissions (produits) 5.4 198 143 182 341 Commissions (charges) 5.4 -35 242 -31 804 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 5.5 962 1 125 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 5.6 224 2 187 Autres produits d'exploitation bancaire 5.7 32 674 10 078 Autres charges d'exploitation bancaire 5.7 -29 571 -7 979 Produit net bancaire 356 745 355 276 Charges générales d'exploitation 5.8 -210 367 -207 392 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -7 778 -7 524 Résultat brut d'exploitation 138 600 140 360 Coût du risque 5.9 -34 147 -36 370 Résultat d'exploitation 104 453 103 990 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 5.10 2 305 -250 Résultat courant avant impôt 106 758 103 740 Résultat exceptionnel 5.11 Impôt sur les bénéfices 5.12 -32 232 -32 557 Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées 0 2 091 Résultat net 74 526 73 274 I II . — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1. Le gr oupe BPCE — Le groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Franche-Comté comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d' Épargne , l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’ Épargne - Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau des Caisses d' Épargne comprend les Caisses d' Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’ Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d' Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 16 Caisses d’ Épargne et les 14 Banques Populaires. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et d’assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : — Natixis , structure cotée dont le capital est détenu à 71,0227%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’ Épargne et les Services Financiers Spécialisés ; — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; — les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d' Épargne . BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d' Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d' Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d' Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Événements significatifs — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE : Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’ Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Note 2 . – Principes et méthodes comptables . 2.1 . Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes comptables (ANC). 2.2 . Changement de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : — continuité de l’exploitation ; — permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; — indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.3.1 . Opérations en devises –Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). 2.3.2 . Opérations avec les établissem ents de crédit et la clientèle — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. 2.3.3 . Titres — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’ illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. 2.3.4 . Immobilisations incorporelles et corporelles - Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n°2014-03 de l’ANC. Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrains NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 30 ans Fondations / ossatures 30 ans Équipements techniques 15 ans Aménagements techniques 15 ans Aménagements intérieurs 10 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. 2.3.5 . De ttes représentées par un titre — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. 2.3.6 Provisions — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 2.3.7 . Fonds po ur risques bancaires généraux — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). 2.3.8 . Instruments financiers à terme — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture , les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture . Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 2.3.9 Intér êts et assimilés – Commissions — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : — l orsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; — lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : — Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations. — Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. 2.3.10 . Revenus des titres — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. 2.3.11 . Impô t sur les bénéfices — Les réseaux Caisses d’ Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. 2.3.12 . Contributions aux méc anismes de résolution bancaire — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 121 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent -61 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13 182 milliers d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 783 millions d’euros dont 1 215 milliers d’euros comptabilisés en charge et 568 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13 750 milliers d’euros. Note 3 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 3.1 . Opérations interbancaires : (en milliers d’euros) Actif 31/12/2017 31/12/2016 Créances à vue 361 028 185 719 Comptes ordinaires 361 028 185 719 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour Valeurs non imputées Créances à terme 2 071 136 2 237 119 Comptes et prêts à terme 2 071 136 2 227 119 Prêts subordonnés et participatifs 0 10 000 Valeurs et titres reçus en pension à terme Créances rattachées 11 206 8 952 Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Dépréciations des créances interbancaires Dont dépréciation sur créances douteuses compromises Total 2 443 370 2 431 790 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 337 270 milliers d'euros à vue et 664 576 milliers d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 294 825 milliers d'euros au 31 décembre 2017. (en milliers d’euros) Passif 31/12/2017 31/12/2016 Dettes à vue (1) 26 403 10 836 Comptes ordinaires créditeurs 26 403 10 836 Comptes et emprunts au jour le jour Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour Dettes à terme (1) 3 171 783 3 127 474 Comptes et emprunts à terme 3 076 654 3 033 627 Valeurs et titres donnés en pension à terme 95 129 93 847 Autres sommes dues 10 425 12 534 Dettes rattachées 9 496 18 251 Total 3 218 107 3 169 095 (1) opérations avec le réseau incluses Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 22 480 milliers d'euros à vue et 2 610 150 milliers d'euros à terme. 3.2 . Opérations avec la clientèle  : 3.2.1 . Opérations avec la clientèle  : — Créances sur la clientèle : (en milliers d’euros) Actif 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 181 017 201 278 Créances commerciales 90 856 57 536 Autres concours à la clientèle 8 875 718 8 312 473 Crédits à l'exportation 1 082 987 Crédits de trésorerie et de consommation (1) 691 578 550 394 Crédits à l'équipement (1) 3 278 227 3 063 062 Crédits à l'habitat (1) 4 856 292 4 582 390 Autres crédits à la clientèle 48 539 115 640 Valeurs et titres reçus en pension Prêts subordonnés Autres Créances rattachées 23 997 24 157 Créances douteuses 369 694 371 925 Dépréciations des créances sur la clientèle -184 574 -177 881 Total 9 356 708 8 789 488 (1) Dont créances restructurées 16 787 18 256 Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 565 401 milliers d’euros. La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. — Dettes vis-à-vis de la clientèle  : (en milliers d’euros) Passif 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'épargne à régime spécial 4 293 048 4 039 702 Livret A 757 101 672 881 PEL / CEL 1 530 211 1 427 262 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 005 736 1 939 559 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 5 518 266 4 957 950 Dépôts de garantie Autres sommes dues 19 765 19 039 Dettes rattachées 26 681 91 771 Total 9 857 760 9 108 462 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 A vue A terme Total A vue A terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 034 509 //// 4 034 509 3 453 639 //// 3 453 639 Emprunts auprès de la clientèle financière 500 500 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 1 483 257 1 483 257 1 504 311 1 504 311 Total 4 035 009 1 483 257 5 518 266 3 453 639 1 504 311 4 957 950 3.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique : (En milliers d'E uros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Société non financières 3 440 136 212 909 -130 989 132 236 -108 191 Entrepreneurs individuels 707 235 45 034 -21 772 23 086 -15 385 Particuliers 4 422 509 110 023 -31 639 36 310 -17 944 Administrations privées 36 536 1 729 -174 141 -66 Administrations publiques et Sécurité Sociale 531 092 Autres 10 083 Total au 31 décembre 2017 9 147 591 369 695 -184 574 191 774 -141 586 Total au 31 décembre 2016 8 571 290 371 925 -177 881 197 059 -144 170 3.3 . Effets publics, obligations, actions, autres t itres à revenu fixe et variable : 3.3.1 . Porte feuille titres : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Effets publics et valeurs assimilées 365 322 /// 365 322 375 934 /// 375 934 Valeurs brutes /// 358 523 /// 358 523 /// 368 552 /// 368 552 Créances rattachées /// 6 799 /// 6 799 /// 7 382 /// 7 382 Dépréciations /// /// /// /// Obligations et autres titres à revenu fixe 75 442 1 832 608 /// 1 908 050 115 077 1 572 033 /// 1 687 110 Valeurs brutes /// 51 572 1 832 472 /// 1 884 044 /// 93 397 1 571 922 /// 1 665 319 Créances rattachées /// 24 340 136 /// 24 476 /// 22 242 111 /// 22 353 Dépréciations /// -470 /// -470 /// -562 /// -562 Actions et autres titres à revenu variable 5 865 /// 5 865 7 038 /// 7 038 Montants bruts /// 6 333 /// 6 333 /// 7 473 /// 7 473 Créances rattachées /// /// /// /// Dépréciations /// -468 /// -468 /// -435 /// -435 Total 446 629 1 832 608 2 279 237 498 049 1 572 033 2 070 082 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3). Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 288 000 milliers d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 832 608 milliers d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 104 009 et 938 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 400 606 400 606 402 460 402 460 Titres non cotés 9 489 243 496 252 985 59 489 214 622 274 111 Titres prêtés 1 588 976 1 588 976 1 357 300 1 357 300 Titres empruntés Créances douteuses Créances rattachées 31 139 136 31 275 29 624 111 29 735 Total 441 234 1 832 608 2 273 842 491 573 1 572 033 2 063 606 Dont titres subordonnés 1 588 976 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 357 300 milliers d’euros au 31 décembre 2016). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 470 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 562 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 103 606 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 115 309 milliers d’euros au 31 décembre 2016. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 272 552 milliers d'euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 5 5 5 5 Titres non cotés 6 328 6 328 7 468 7 468 Créances rattachées Total 6 333 6 333 7 473 7 473 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 6 333 milliers d’euros d’OPCVM contre 7 473 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 468 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 435 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 403 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 533 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 3.3.2 . Évolution des titres d’investissement (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2017 Effets publics Obligations et autres titres à revenus fixes 1 571 922 754 022 493 472 1 832 472 Total 1 571 922 754 022 493 472 1 832 472 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. 3.3.3 . Reclassements d’actifs - La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif. 3.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, aut res titres détenus à long terme. 3.4.1 . Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et aut res titres détenus à long terme. (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2017 Valeurs brutes 593 711 1 666 1 820 593 557 Participations et autres titres détenus à long terme 589 684 926 1 820 588 790 Parts dans les entreprises liées Comptes courants dans les entreprises liées 4 027 740 4 767 Dépréciations -501 0 9 -492 Participations et autres titres à long terme -501 9 -492 Parts dans les entreprises liées Immobilisations financières nettes 593 210 1 666 1 829 593 065 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 767 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 4 027 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 588 milliers d’euros) ainsi que les certificats d’associés (2 912 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 524 318 milliers d’euros pour les titres BPCE. 3.4.2 . Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)  : Filiales et participations Capital Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant Quote-part du capital détenue (en %) Valeur comptable des titres détenus Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI Montants des cautions et avals donnés par la société CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication : 1. Filiales (détenues à + de 50%)  : Société d'Expansion BFC 10 000 1 046 100,00% 10 000 10 000 0 653 SAS BFC Croissance 3 000 87 100,00% 3 000 3 000 0 -76 2. Participations significatives Groupe : BPCE 155 742 15 364 967 3,46% 524 318 524 318 234 618 384 157 729 037 SA IBP* 89 733 62 410 5,84% 5 240 5 240 346 115 1 559 BP développement 456 117 238 030 5,63% 34 811 34 811 63 330 40 871 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication : Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations Participations dans les sociétés françaises 5 905 5 413 Participations dans les sociétés étrangères 15 15 dont participations dans les sociétés cotées (*) Chiffres relatifs à 2016, les comptes arrêtés au 31 décembre 2017 ne sont pas disponibles 3.4.3 . Opérations avec les entr eprises liées (filiales et SCM) : (En milliers d'E uros ) Établissements de crédit Autres entreprises 31/12/2017 31/12/2016 Créances 21 218 21 218 15 206 Dont subordonnées Dettes Dont subordonnées Engagements donnés Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements donnés Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 3.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples - La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple. 3.6 . Immobilisatio ns incorporelles et corporelles : 3.6.1 . Immobilisations incorporelles : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 5 339 32 -198 5 173 Droits au bail et fonds commerciaux 4 366 4 366 Logiciels 973 32 -198 807 Autres Amortissements et dépréciations -5 269 -51 197 -5 123 Droits au bail et fonds commerciaux -4 302 -28 -4 330 Logiciels -967 -23 197 -793 Autres Total valeurs nettes 70 -19 -1 50 3.6.2 . Immob ilisations corporelles : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Valeurs brutes 204 900 12 091 -6 662 3 107 213 436 Immobilisations corporelles d'exploitation 204 294 12 091 -6 662 3 107 212 830 Terrains 2 697 -14 2 683 Constructions 122 932 9 841 -3 246 129 527 Parts de SCI 331 331 Autres 78 334 2 250 -3 402 3 107 80 289 Immobilisations hors exploitation 606 606 Amortissements et dépréciations -149 832 -7 726 6 052 -151 507 Immobilisations corporelles d'exploitation -149 739 -7 706 6 052 -151 394 Terrains Constructions -79 830 -6 295 2 678 -83 447 Parts de SCI Autres -69 909 -1 411 3 374 -67 946 Immobilisations hors exploitation -93 -20 -113 Total valeurs nettes 55 069 4 365 -610 3 107 61 930 3.7 . D ettes représentées par un titre : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Bons de caisse et bons d'épargne 25 25 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 86 227 93 060 Emprunts obligataires Autres dettes représentées par un titre Dettes rattachées 972 1 043 Total 87 224 94 128 3.8 . Autres actifs et autres passifs (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres //// //// Créances et dettes sociales et fiscales 19 352 5 983 8 793 12 629 Dépôts de garantie reçus et versés 92 200 3 457 95 976 6 832 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 33 311 79 112 31 848 140 381 Total 144 863 88 552 136 617 159 842 3.9 . Comptes de régularisation : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 7 375 7 887 6 597 6 998 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture Charges et produits constatés d'avance 8 771 37 837 7 062 33 112 Produits à recevoir/Charges à payer 24 463 10 035 21 037 10 432 Valeurs à l'encaissement 1 933 1 957 2 136 3 200 Autres 19 071 11 766 13 927 28 663 Total 61 613 69 482 50 759 82 405 3.10 . Provisions  : 3.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 22 178 4 791 -5 596 21 374 Provisions pour engagements sociaux 36 718 1 663 -1 250 37 131 Provisions pour PEL/CEL 13 382 13 855 Autres provisions pour risques 5 328 5 325 -2 110 8 543 Portefeuille titres et instruments financiers à terme Immobilisations financières Promotion immobilière Provisions pour impôts 275 -275 0 Autres 5 053 5 325 -1 835 8 543 Provisions exceptionnelles Provisions pour restructurations informatiques Autres provisions exceptionnelles Total 77 606 11 779 -4 197 80 902 3.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couver ture de risques de contrepartie  : (En milliers d'E uros ) 01/01/2017 Dotations Utilisations Reclassement 31/12/2017 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 179 379 256 672 -250 047 186 004 Dépréciations sur créances sur la clientèle 177 881 256 104 -249 411 184 574 Dépréciations sur autres créances 1 498 568 -636 1 430 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 22 178 4 791 -5 596 0 21 374 Provisions sur engagements hors bilan (1) 5 601 4 791 -4 362 260 6 290 Provisions pour risque sectoriel 260 0 0 -260 0 Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2) 16 317 -1 234 15 084 Total 201 557 261 463 -255 643 0 207 378 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. ( 3) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2017. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 3.10.3 . Provisions pour engagements sociau x. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (11 millions en 2017). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants : – Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993, – Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités, – Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2017 31/12/2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite CGP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 45 852 2 193 48 045 20 076 12 482 80 603 81 224 Juste valeur des actifs du régime -24 755 -1 991 -26 746 -16 215 -42 961 -41 359 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 21 097 0 202 21 299 3 861 12 482 0 37 642 39 865 Engagements sociaux passifs 21 097 0 202 21 299 3 861 12 482 0 37 642 39 865 Engagements sociaux actifs — Analyse de la charge de l’exercice  : ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus -1 104 -761 -1 865 -1 585 Coût des services passés Coût financier -565 -565 -261 -127 -1 518 -1 367 Produit financier 286 286 199 771 750 Prestations versées 1 528 1 528 1 094 580 4 730 3 752 Cotisations reçues Autres -250 -371 -621 -991 Total de la charge de l'exercice 1 249 1 249 -322 -679 1 497 559 — Principales hypothèses actuarielles  : Exercice 2017 Exercice 2016 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1, 32 % 1, 22 % Taux d'inflation 1, 70 % 1, 60 % Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 14, 5 14, 8 Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1, 44 % 1, 42 % 1.15 % 1, 44 % 1, 27 % 1, 03 % Taux d'inflation 1, 70 % 1, 70 % 1.70 % 1, 70 % 1, 60% 1, 60 % Taux de croissance des salaires sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Taux d'évolution des coûts médicaux sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet sans objet Table de mortalité utilisée TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 TGH05 et TGF05 Duration 10, 3 16, 1 12, 70 10, 3 15, 6 12, 70 Sur l’année 2017, sur l’ensemble des 803 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 396 milliers d’euros proviennent des écarts liés aux hypothèses financières, 1 389 milliers d’euros proviennent des écarts liés au rendement des actifs du régime, - 861 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 671 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 59.63 % en obligations, 25.55 % en actions, 1.43 % en actifs immobiliers et 13.39 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 3.10.4 . Provisions PEL / CEL — Encours des dépôts collectés  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d' É pargne - logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 179 245 761 041 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 975 192 312 233 Ancienneté de plus de 10 ans 234 498 240 224 Encours collectés au titre des plans Épargne-logement 1 388 935 1 313 498 Encours collectés au titre des comptes Épargne-logement 134 950 131 621 Total des encours collectés au titre de l' Épargne-logement 1 523 885 1 445 119 — Encours des crédits octroyés  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés * A u titre des plans épargne logement 1 569 2 440 Au titre des comptes épargne logement 7 636 11 617 Total 9 205 14 057 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL)  : (En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Dotations / Reprises nettes 31/12/2017 Provisi ons constituées au titre des (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 7 679 -4 482 3 197 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 338 4 213 5 551 Ancienneté de plus de 10 ans 3 455 504 3 959 Provisions constituées au titre des plans Épargne- logement 12 472 235 12 707 Provisions constituées au titre des comptes Épargne-logement 1 057 179 1 236 Provisions constituées au titre des crédits PEL -31 15 -16 Provisions constituées au titre des crédits CEL -116 44 -72 Provisions constituées au titre des crédi ts Épargne logement -147 59 -88 Total des provisions constituées au titre de l' Épargne- logement 13 382 473 13 855 3.11 . Dettes subordonnées- La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a plus de dettes subordonnées. 3.12 . Fonds pour risques bancaires généraux ( En milliers d'E uros ) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 152 704 152 704 Total 152 704 152 704 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 95 187 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 28 931 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 28 586 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité. 3.13 . Capitaux propres (En milliers d'E uros ) Capital Primes d'émission Réserves / autres Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2015 après affectation 520 636 81 780 666 392 1 268 808 Mouvements de l'exercice 24 615 -2 091 73 275 95 799 Total au 31 décembre 2016 après résultat 545 251 81 780 664 301 73 275 1 364 607 Variation de capital 38 937 38 937 Résultat de la période 74 526 74 526 Distribution de dividendes -8 907 -8 907 Provisions pour investissement 0 Affectation du résultat 64 368 -64 368 Total au 31 décembre 2017 après résultat 584 188 81 780 728 669 74 526 1 469 163 Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 584 188 milliers d’euros et est composé pour 584 188 039.50 euros de 29 958 361 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires. 3.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources - Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d'E uros ) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Indéterminé 31/12/2017 Total des emplois 2 473 461 484 440 877 589 3 666 589 4 554 113 2 017 259 14 073 451 Effets publics et valeurs assimilées 6 799 80 911 277 612 365 322 Créances sur les établissements de crédit 1 860 170 271 285 2 084 213 235 96 596 2 443 370 Opérations avec la clientèle 579 849 213 155 875 272 3 332 846 4 170 467 185 120 9 356 709 Obligations et autres titres à revenu fixe 26 643 233 39 597 9 438 1 832 139 1 908 050 Opérations de crédit-bail et de locations simples Total des ressources 8 168 455 404 388 581 130 2 927 326 1 081 792 13 163 091 Dettes envers les établissements de crédit 756 861 292 184 168 633 1 523 962 476 467 3 218 107 Opérations avec la clientèle 7 409 037 104 032 398 105 1 341 261 605 325 9 857 760 Dettes représentées par un titre 2 557 8 172 14 392 62 103 87 224 Dettes subordonnées Note 4 - Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées 4.1 . Engagements reçus et donnés 4.1.1 . Engagements de financement En milliers d'E uros 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés En faveur des établissements de crédit 0 0 En faveur de la clientèle 1 206 102 1 275 359 Ouverture de crédits documentaires 2 833 4 438 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 196 324 1 159 390 Autres engagements 6 945 111 531 Total des engagements de financement donnés 1 206 102 1 275 359 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 0 100 000 De la clientèle Total des engagements de financement reçus 0 100 000 4.1.2 . Engagements de garantie : (En milliers d'E uros ) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés D'ordre d'établissements de crédit 2 829 3 079 Confirmation d'ouverture de crédits documentaires Autres garanties 2 829 3 079 D'ordre de la clientèle 420 076 424 146 Cautions immobilières Cautions administratives et fiscales Autres cautions et avals donnés 222 412 211 369 Autres garanties données 197 664 212 777 Total des engagements de garantie donnés 422 905 427 225 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 1 186 436 1 517 000 Engagements de garantie reçus de la clientèle 2 189 451 1 440 397 Total des engagements de garantie reçus 3 375 887 2 957 397 4.1.3 . Autres engagement s ne figurant pas au hors bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 1 690 979 1 564 233 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 5 091 137 4 992 420 Total 1 690 979 5 091 137 1 564 233 4 992 420 Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : — 565 401 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 487 697 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 14 763 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 851 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 495 729 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 456 662 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 506 164 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 487 182 milliers d’euros au 31 décembre 2016, — 108 922 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 117 842 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres cautions et avals donnés » et s’élève à 22 579 milliers d’euros (contre 28 896 milliers d’euros au 31 décembre 2016). 4.2 . Opérations sur instruments financiers à terme : 4.2.1 . Engagements sur instruments financiers et change à terme (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Opérations sur marchés organisés Contrats de taux d'intérêt Contrats de change Autres contrats Opérations de gré à gré 1 637 030 1 637 030 -83 056 1 509 680 1 509 680 -101 767 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 1 128 327 1 128 327 -83 947 1 016 944 1 016 944 -101 213 Swaps financiers de devises 299 094 299 094 891 365 993 365 993 -554 Autres contrats à terme 209 609 209 609 126 743 126 743 Total opérations fermes 1 637 030 1 637 030 -83 056 1 509 680 1 509 680 -101 767 Opérations conditionnelles Opérations sur marchés organisés Options de taux d'intérêt Options de change Autres options Opérations de gré à gré 180 311 180 311 -2 111 216 966 216 966 -3 629 Options de taux d'intérêt 180 311 180 311 -2 111 216 966 216 966 -3 629 Options de change Autres options Total opérations conditionnelles 180 311 180 311 -2 111 216 966 216 966 -3 629 Total instruments financiers et change à terme 1 817 341 1 817 341 -85 167 1 726 646 1 726 646 -105 396 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent sur des swaps de devises. 4.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négo ciés sur un marché de gré à gré : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Opérations fermes 507 220 920 201 1 427 421 487 257 895 680 1 382 937 Accords de taux futurs (FRA) Swaps de taux d'intérêt 507 220 621 107 1 128 327 487 257 529 687 1 016 944 Swaps financiers de devises 299 094 299 094 365 993 365 993 Autres contrats à terme de taux d'intérêt ///////// ///////// Opérations conditionnelles 180 311 180 311 216 966 216 966 Options de taux d'intérêt 180 311 180 311 216 966 216 966 Total 507 220 1 100 512 1 607 732 487 257 1 112 646 1 599 903 Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 4.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme (En milliers d'E uros ) De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans 31/12/2017 Opérations fermes 128 184 779 954 519 283 1 427 421 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 128 184 779 954 519 283 1 427 421 Opérations conditionnelles 55 546 119 638 5 127 180 311 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 55 546 119 638 5 127 180 311 Total 183 730 899 592 524 410 1 607 732 4.3 . V entilation du bilan par devises : ( En milliers d' E uros ) Contrevaleur en euro 31/12/2017 31/12/2016 Francs suisse Autres devises Total Francs suisse Autres devises Total Total actif 324 356 40 224 364 580 393 069 36 650 429 719 Total passif 324 356 40 224 364 580 393 069 36 650 429 719 Total hors-bilan 237 919 82 734 320 653 287 464 46 287 333 751 Note 5 – Informations sur le compte de résultat . 5.1 . Intérêts , produits et charges assimilés : ( En millier s d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 22 840 -43 362 -20 522 24 012 -44 837 -20 825 Opérations avec la clientèle 222 961 -70 842 152 119 240 290 -79 888 160 402 Obligations et autres titres à revenu fixe 59 432 -2 370 57 062 62 913 -2 598 60 315 Dettes subordonnées 25 0 25 61 0 61 Opérations de macro-couverture 8 067 -23 734 -15 667 6 988 -21 947 -14 959 Total 313 325 -140 308 173 017 334 264 -149 270 184 994 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 473 milliers d’euros pour l’exercice 2017, contre une reprise nette de 162 milliers d’euros pour l’exercice 2016. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. 5.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées- La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple. 5.3 . Revenus des titres à revenu variable (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme Parts dans les entreprises liées 16 537 14 334 Total 16 537 14 334 5.4 . Commissions : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 768 -1 116 2 652 3 789 -793 2 996 Opérations avec la clientèle 119 201 -819 118 382 108 265 -653 107 612 Opérations sur titres 12 123 -6 12 117 10 210 10 210 Moyens de paiement 53 933 -27 935 25 998 50 555 -25 597 24 958 Opérations de change 324 324 305 305 Engagements hors-bilan 1 359 -2 476 -1 117 1 483 -1 854 -371 Prestations de services financiers 3 770 -2 890 880 3 109 -2 907 202 Activités de conseil Autres commissions 3 665 3 665 4 625 4 625 Total 198 143 -35 242 162 901 182 341 -31 804 150 537 5.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Titres de transaction Opérations de change 962 1 125 Instruments financiers à terme Total 962 1 125 5.6 . Gains ou pertes sur opérations des portefeu illes de placement et assimilés : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations 59 59 -1 133 -1 133 Dotations -567 -567 -3 093 -3 093 Reprises 626 626 1 959 1 959 Résultat de cession 165 165 3 320 3 320 Autres éléments Total 224 224 2 187 2 187 5.7 . Autres produits et charges d’exploitation bancaire  : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 822 -3 379 -1 557 1 807 -4 332 -2 525 Refacturations de charges et produits bancaires 1 516 -51 1 465 1 532 -54 1 478 Activités immobilières Prestations de services informatiques Autres activités diverses 3 009 -1 577 1 432 2 995 -1 134 1 861 Autres produits et charges accessoires 26 327 -24 564 1 764 3 744 -2 459 1 285 Total 32 674 -29 571 3 104 10 078 -7 979 2 099 5.8 . Charges générales d’exploita tion : (En milliers d'E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Frais de personnel Salaires et traitements -67 762 -68 509 Charges de retraite et assimilées -12 491 -12 007 Autres charges sociales -22 778 -22 837 Intéressement des salariés -8 258 -6 744 Participation des salariés -2 615 -3 898 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 874 -11 030 Total des frais de personnel -124 778 -125 025 Autres charges d'exploitation Impôts et taxes -7 042 -8 630 Autres charges générales d'exploitation -78 547 -73 737 Total des autres charges d'exploitation -85 589 -82 367 Total -210 367 -207 392 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice est le suivant : 1 757,61 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel (2 909 milliers d’euros). L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. 5.9 . Coût du risque (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises nettes Pertes non couvertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle (1) -255 965 246 976 -23 285 556 -31 718 -64 644 81 154 -49 394 909 -31 975 Titres et débiteurs divers Provisions Engagements hors-bilan -4 791 4 362 ///////// ///////// -429 -3 893 535 ///////// ///////// -3 358 Provisions pour risque clientèle 0 0 ///////// ///////// 0 -63 21 ///////// ///////// -42 Autres -2 000 ///////// ///////// -2 000 -995 ///////// ///////// -995 Total -262 756 251 338 -23 285 556 -34 147 -69 595 81 710 -49 394 909 -36 370 ( 1) L’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ANC prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours).   5.10 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés ( En milliers d' E uros ) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 7 ///////// 7 5 ///////// 5 Dotations -1 ///////// -1 -2 ///////// -2 Reprises 10 ///////// 10 7 ///////// 7 Résultat de cession 2 494 -197 2 297 -4 -251 -255 Total 2 502 -197 2 305 1 -251 -250 Le résultat de cession sur les participations est essentiellement constitué de la vente des titres Guillin . 5.11 Résultat exceptionnel - Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2017 et 2016. 5.12 Impôt sur les bénéfices – La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE - L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (en milliers d’euros) Bases imposables aux taux de 33, 33 % 15, 00 % Au titre du résultat courant 79 589 Au titre du résultat exceptionnel 79 589 Imputations des déficits Bases imposables 79 589 Impôt correspondant 26 530 + majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014) 0 + Contributions 3,3 % 855 - Déductions au titre des crédits d'impôts -304 Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ 159 Gain IS lié à l'intégration fiscale -163 Taxe sur les dividendes 267 Régularisation IS 5 164 Impôt comptabilisé 32 508 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts -275 Total 32 233 5.13 . Répartition de l’activité - Information sectorielle - La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. Information par secteur opérationnel . — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par secteur géographique . — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France. Note 6 – Autres informations . 6.1 Consolidation — En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1 er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes : — SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté — SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance — SOCAMA Bourgogne Franche-Comté — SOCAMI Bourgogne Franche-Comté — SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain — FCT Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE. 6.2 Implantation dans les pays non coopératifs — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. I V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels. ( Exercice clos le 31 décembre 2017 ) Aux Sociétaires , Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2. Fondement de l’opinion. – Référentiel d’audit . — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamm ent sur ses activités de prêts. Votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlo is que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituaient un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. En particulier dans le contexte de coût du risque bas que connait votre Banque sur son marché principal, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière cette année. Les expositions aux risques de crédit et de contrepartie représentent près de 62% du total bilan de la Banque au 31 décembre 2017. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 185 M€ pour un encours brut de 9 356 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 369 M€) au 31 décembre 2017. Le coût du risque sur l’exercice 2017 s’élève à 34 M€ (contre 36 M€ sur l’exercice 2016). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3.2, 3.2.1 et 5.9 de l’annexe. Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur b ase individuelle et collective. Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants d e provisions. Concernant les dépréciations collectives, nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. — Valorisation des titres BPCE Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’ Épargne . Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BP CE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres de s principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de ma rge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération d ans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisa tion par un expert indépendant. Au regard de l’actif net réévalué de BPCE au 31 décembre 2017, la valeur du titre apparaît inchangée par rapport à l’exercice précédent, conduisant à maintenir la même valeur nette comptable des titres BPCE dans les comptes de votre Banque. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE SA constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 524 M€ au 31 décembre 2017. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 2.3.3 et 3.4.1, de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions p our les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Évaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés o nt consisté principalement en : — la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations ( Natixis , Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonct ion du profil de chaque entité, — la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE SA valorisés sur la b ase de données prévisionnelles, — l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’ Épargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors du précédent exercice. 4. Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-3 et L.225-37-4 du code de commerce. 5. Informations résultant d'autres obligations lég ales et réglementaires : — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté par l’Assemblée Générale du 7 avril 2010 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 28 avril 2016 pour le cabinet Mazars. Au 31 décembre 2017 , le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la 8 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet Mazars dans la 2 ème année (le réseau Mazars ayant exercé les fonctions de commissaires aux comptes précédemment de 1991 à 2015). 6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels  : Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . 7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels  : Objectif et démarche d’audit  : — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 20 mars 2018 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit  : Mazars  : Nicolas Montillot  ; Emmanuel Charnavel . V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017 Aux Sociétaires , Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société , nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que sur les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l'assemblée générale . Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. — Conventions soumises a l’approbation de l’ assemblée générale Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé  : Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l'assemblée générale en application des dispositions de l’article L. 225-38 du code de commerce. — Conventions déjà approuvées par l’ assemblée générale Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé  : En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l'assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015. Société concernée : Fondation d’Entreprise Bourgogne Franche-Comté Solidarité. Administrateurs concernées : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC. Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2017, ce coût est de 31 195 €. Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015 Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire. Modalités : Cette convention n’a pas d’impact sur les comptes de la BPBFC. Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de vos conseils d’administration du 21 février 2017 et du 27 février 2018 qui ont conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société. Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 20 mars 2018 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit Mazars Nicolas Montillot Emmanuel Charnavel VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital réservée aux adhérents d’un plan d’ épargne entreprise . Rapport des commissaires aux comptes sur l’augmentation du capital réservée aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise ( Assemblée générale extraordinaire du 24 avril 2018 - 17ème résolution ) Aux Actionnaires , Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté 14 Boulevard de la Trémouille 21000 Dijon En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et suivants du code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le projet d'augmentation du capital par émission de parts sociales avec suppression du droit préférentiel de souscription de maximum 1 000 000 euros, réservée aux salariés et anciens salariés adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise de votre société, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer. Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L. 225-129-6 du code de commerce et L. 3332-18 et suivants du code du travail. Votre conseil d'administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer pour une durée de 26 mois le pouvoir de fixer les modalités de cette opération et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux parts sociales à émettre. Il appartient au conseil d'administration d'établir un rapport conformément aux articles R. 225-113 et R. 225-114 du code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription, et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d'administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des parts sociales. Sous réserve de l'examen ultérieur des conditions de l’augmentation du capital proposée, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les modalités de détermination du prix d'émission des parts sociales à émettre dans le rapport du conseil d'administration . Les conditions définitives de l’augmentation du capital n’étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite. Conformément à l'article R. 225-116 du code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire lors de l’utilisation de cette délégation par votre conseil d'administration . Fait à Neuilly-sur-Seine et Paris La Défense, le 20 mars 2018 . Les commissaires aux comptes  : PricewaterhouseCoopers Audit Mazars Nicolas Montillot Emmanuel Charnavel

20/04/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801183
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex 542 820 352 R.C.S. Dijon. Situation au 31 Mars 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 74 975 Effets Publics et Valeurs assimilées 367 783 Créances sur les Établissements de Crédit 2 525 818 Opérations avec la Clientèle 9 526 930 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 903 826 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 635 Participations et autres titres détenus à long terme 593 065 Immobilisations Incorporelles 103 Immobilisations corporelles 64 618 Autres Actifs 144 139 Comptes de Régularisation 58 973 Total actif 15 265 865 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 3 183 275 Opérations avec la Clientèle 10 004 699 Dettes représentées par un titre 90 935 Autres Passifs 85 372 Comptes de Régularisation 265 298 Provisions 98 171 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 134 897 Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) 1 403 218 Capital souscrit 592 679 Primes d'Émission 81 780 Réserves 719 259 Report à nouveau (+/-) 9 500 Total passif 15 265 865 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 264 708 Engagements de garantie 417 902 Engagements sur titres 676 Engagements reçus Engagements de financement Engagements de garantie 1 182 109 Engagements sur titres 676

17/01/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800048
Texte de l'annonce :

1800048

17 janvier 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°8


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Décembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

83 060

Effets Publics et Valeurs assimilées

365 322

Créances sur les Établissements de Crédit

2 443 362

Opérations avec la Clientèle

9 355 034

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 908 048

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 865

Participations et autres titres détenus à long terme

593 065

Immobilisations Incorporelles

51

Immobilisations corporelles

61 929

Autres Actifs

144 885

Comptes de Régularisation

62 278

Total actif

15 022 899

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 218 098

Opérations avec la Clientèle

9 856 087

Dettes représentées par un titre

87 224

Autres Passifs

83 199

Comptes de Régularisation

150 048

Provisions

80 902

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 394 637

Capital souscrit

584 188

Primes d'Émission

81 780

Réserves

719 169

Report à nouveau (+/-)

9 500

Total passif

15 022 899

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 203 869

Engagements de garantie

425 137

Engagements sur titres

665

Engagements reçus

 

Engagements de financement

 

Engagements de garantie

1 186 436

Engagements sur titres

665

 

 

1800048

18/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704733
Texte de l'annonce :

1704733

18 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°125


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

Situation au 30 Septembre 2017

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

73 323

Effets Publics et Valeurs assimilées

366 045

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 322 263

Opérations avec la Clientèle

9 219 494

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 920 037

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 264

Participations et autres titres détenus à long terme

592 273

Immobilisations Incorporelles

42

Immobilisations corporelles

58 819

Autres Actifs

171 597

Comptes de Régularisation

50 774

TOTAL ACTIF

14 780 931

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 223 088

Opérations avec la Clientèle

9 581 295

Dettes représentées par un titre

110 742

Autres Passifs

128 010

Comptes de Régularisation

118 770

Provisions

77 681

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 388 641

Capital souscrit

578 192

Primes d'Emission

81 780

Réserves

719 169

Report à nouveau (+/-)

9 500

TOTAL PASSIF

14 780 931

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 176 047

Engagements de garantie

415 007

Engagements sur titres

794

Engagements reçus

 

Engagements de financement

 

Engagements de garantie

1 173 329

Engagements sur titres

794

 

 

1704733

21/07/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1703863
Texte de l'annonce :

1703863

21 juillet 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Juin 2017.

 (En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

70 551

Effets Publics et Valeurs assimilées

375 898

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 359 395

Opérations avec la Clientèle

8 952 019

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 966 456

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 889

Participations et autres titres détenus à long terme

591 570

Immobilisations Incorporelles

47

Immobilisations corporelles

57 290

Autres Actifs

161 647

Comptes de Régularisation

49 585

Total Actif

14 591 347

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 153 009

Opérations avec la Clientèle

9 461 711

Dettes représentées par un titre

139 041

Autres Passifs

118 409

Comptes de Régularisation

110 256

Provisions

77 229

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 378 988

Capital souscrit

568 539

Primes d'Emission

81 780

Réserves

719 169

Report à nouveau (+/-)

9 500

Total Passif

14 591 347

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 280 123

Engagements de garantie

417 518

Engagements sur titres

823

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

 

Engagements de garantie

1 686 922

Engagements sur titres

823

 

 

1703863

19/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1702049
Texte de l'annonce :

1702049

19 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°60


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 13 avril 2017.

 

A. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 13 avril 2017 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF.

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

5.1

81 764

101 664

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

12 303

15 075

Instruments dérivés de couverture

5.3

26 461

28 374

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 284 797

1 462 871

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

2 473 574

1 689 274

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

10 219 717

9 397 792

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

3 962

5 135

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

2 290

303

Actifs d'impôts différés

5.9

51 256

58 560

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

164 833

142 323

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.11

545

568

Immobilisations corporelles

5.12

54 555

51 891

Immobilisations incorporelles

5.12

70

146

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

14 376 127

12 953 976

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

16 433

21 152

Instruments dérivés de couverture

5.3

138 555

130 704

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

3 183 824

2 499 044

Dettes envers la clientèle

5.14.2

9 105 682

8 467 203

Dettes représentées par un titre

5.15

94 128

102 158

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

2 541

277

Passifs d'impôts différés

5.9

1 958

9 003

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

148 440

120 359

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.17

66 871

57 004

Dettes subordonnées

5.18

13 353

14 983

Capitaux propres

 

1 604 342

1 532 089

Capitaux propres part du groupe

 

1 604 342

1 532 089

Capital et primes liées

 

633 830

609 153

Réserves consolidées

 

822 159

759 280

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

75 837

91 631

Résultat de la période

 

72 516

72 025

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Total du passif

 

14 376 127

12 953 976

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d’Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

6.1

339 068

359 089

Intérêts et charges assimilées

6.1

-149 039

-159 181

Commissions (produits)

6.2

182 224

177 093

Commissions (charges)

6.2

-31 146

-31 911

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

1 944

4 055

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

18 964

12 271

Produits des autres activités

6.5

8 692

8 947

Charges des autres activités

6.5

-6 263

-5 410

Produit net bancaire

 

364 444

364 953

Charges générales d'exploitation

6.6

-207 255

-207 345

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 504

-7 754

Résultat brut d'exploitation

 

149 685

149 854

Coût du risque

6.7

-38 570

-41 550

Résultat d'exploitation

 

111 115

108 304

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-251

-198

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

 

110 864

108 106

Impôts sur le résultat

6.9

 

 

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

-38 348

-36 081

Résultat net

 

72 516

72 025

Résultat net part du groupe

 

72 516

72 025

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

72 516

72 025

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 003

6 628

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 553

-2 282

Eléments non recyclables en résultat

-4 450

4 346

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-6 823

-590

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-8 846

3 820

Impôts

4 325

-1 213

Eléments recyclables en résultat

-11 344

2 017

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-15 794

6 363

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

56 722

78 388

Part du groupe

56 722

78 388

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d’Euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total

capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2015

502 103

85 652

766 834

 

-6 537

100 465

-8 660

0

1 439 857

 

1 439 857

Distribution

 

 

-8 770

 

 

 

 

 

-8 770

 

-8 770

Augmentation de capital

21 398

 

 

 

 

 

 

 

21 398

 

21 398

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

4 346

-486

2 503

 

6 363

 

6 363

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

72 025

72 025

 

72 025

Autres variations

 

 

1 216

 

 

 

 

 

1 216

 

1 216

Capitaux propres au 31 décembre 2015

523 501

85 652

759 280

 

-2 191

99 979

-6 157

72 025

1 532 089

 

1 532 089

Affectation du résultat de l'exercice 2015

 

 

72 025

 

 

 

 

-72 025

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

523 501

85 652

831 305

 

-2 191

99 979

-6 157

0

1 532 089

 

1 532 089

Distribution

 

 

-9 149

 

 

 

 

 

-9 149

 

-9 149

Augmentation de capital

24 677

 

 

 

 

 

 

 

24 677

 

24 677

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-4 450

-4 541

-6 803

 

-15 794

 

-15 794

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

72 516

72 516

 

72 516

Autres variations

 

 

3

 

 

 

 

 

3

 

3

Capitaux propres au 31 décembre 2016

548 178

85 652

822 159

 

-6 641

95 438

-12 960

72 516

1 604 342

 

1 604 342

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

110 864

108 106

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 528

7 778

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

-15 341

15 031

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-13 075

-12 128

Produits/charges des activités de financement

 

 

Autres mouvements

34 948

17 705

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

14 060

28 386

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-197 663

224 306

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-211 223

-139 312

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

225 571

-69 883

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

3 700

9 843

Impôts versés

-32 163

-28 073

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-211 778

-3 119

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-86 854

133 373

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-37 176

10 913

Flux liés aux immeubles de placement

 

 

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-10 341

-6 652

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-47 517

4 261

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

15 528

12 626

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 650

-11 443

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

13 878

1 183

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-120 493

138 817

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

101 664

98 810

Caisse et banques centrales (actif)

101 664

98 810

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

57 144

198 815

Comptes ordinaires débiteurs (1)

59 071

71 333

Comptes et prêts à vue

 

130 000

Comptes créditeurs à vue

-1 927

-2 518

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

158 808

297 625

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

81 764

101 664

Caisse et banques centrales (actif)

81 764

101 664

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-43 449

57 144

Comptes ordinaires débiteurs

-40 240

59 071

Comptes et prêts à vue

 

 

Comptes créditeurs à vue

-3 209

-1 927

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

38 315

158 808

Variation de la trésorerie nette

-120 493

-138 817

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1 Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,03%, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Baisse du taux d’imposition. La Loi de Finances 2017, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2016, a institué une baisse du taux d’impôt de 34,43 % à 28,92 % à compter de 2019 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros et de 2020 pour les établissements ayant un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros. Cette disposition a conduit le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à revaloriser sa position nette d’impôts différés inscrite à son bilan et à comptabiliser une charge d’impôt différée de 5 831 milliers d’euros en 2016.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture et perspectives. — Evénements postérieurs à la clôture. A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2016 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

Perspectives. Les perspectives d’évolutions sont évoquées au point 1.11.2.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).
 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Nouvelles normes publiées et non encore applicables

 

Nouvelle norme IFRS 9. — La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

 

— Classement et évaluation : Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

— Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

Étape 1 (stage 1) :

– Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 2 (stage 2) :

– En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie. La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 3 (stage 3) :

– La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit. Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

— Comptabilité de couverture :

– La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

— Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

– Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

 

— Pour les autres portefeuilles de financement : Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat ;

Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

 

— Pour les portefeuilles de titres : Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seraient maintenus au coût amorti dans les autres cas.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

— Dépréciations : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

 

— Comptabilité de couverture : Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

 

— Dispositions transitoires : En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

Nouvelle norme IFRS 15. — La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

Nouvelle norme IFRS 16. — La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 21 février 2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale ordinaire du 13 avril 2017.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1 Entité consolidante. Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 13 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Epargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Epargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International.

 

3.2. Périmètre de consolidation. — méthodes de consolidation et de valorisation. Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté figure en note 16 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 16.1.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.3. Règles de consolidation. Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application.

 

3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale. — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

— en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ;

— l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ;

— les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ;

— si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ;

— tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé.

 

3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — L’exercice comptable des entités incluses dans le périmètre de consolidation se clôt au 31 décembre.

 

Note 4 – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (cf. note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat », à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016 (cf. note 2.2), dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignées à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralités est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie. : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Débit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution avait généré un impact de -28 milliers d’euros sur le résultat du groupe au 31 décembre 2016.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

 

— Instruments dérivés de niveau 2

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de m– arché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE ;

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation « Day One Profit ». — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2016, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 524 318 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle :

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des crédits interbancaires

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

— Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres »

L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses.

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entrainant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entrainant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.1.10. Compensation des actifs et des passifs financiers. — Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 5.21).

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5 .Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. – Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

- lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

- lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêts et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Avantages au personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

Régimes à cotisations définies :

L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

Régimes à prestations définies :

Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

 

4.9.3 Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 000 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 820 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12 180 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 112 millions d’euros dont 758 milliers d’euros comptabilisés en charge et 354 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12 534 milliers d’euros.

 

Note 5 – Notes relatives au bilan

 

5.1. Caisses, Banques Centrales :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Caisse

66 578

85 353

Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs)

15 186

16 311

Total Caisses, banques centrales

81 764

101 664

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 12 303 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (15 075 milliers d’euros au 31 décembre 2015), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Crédit Valuation Adjustement).

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 16 433 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (21 152 milliers d’euros au 31 décembre 2015), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

50 157

5 799

8 506

90 194

6 116

10 290

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

126 743

6 532

6 532

199 678

9 046

9 046

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

176 900

12 331

15 038

289 872

15 162

19 336

Instruments de taux

121 054

 

1 395

124 596

 

1 816

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

121 054

 

1 395

124 596

 

1 816

Dérivés de crédit

 

-28

 

 

-87

 

Total des instruments dérivés de transaction

297 954

12 303

16 433

414 468

15 075

21 152

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

471 787

12 324

104 629

497 663

11 546

103 080

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

471 787

12 324

104 629

497 663

11 546

103 080

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

471 787

12 324

104 629

497 663

11 546

103 080

Instruments de taux

495 000

14 137

31 578

495 000

16 828

24 261

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

495 000

14 137

31 578

495 000

16 828

24 261

Instruments de taux

95 912

 

2 348

114 444

 

3 363

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

95 912

 

2 348

114 444

 

3 363

Couverture de flux de trésorerie

590 912

14 137

33 926

609 444

16 828

27 624

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérives de couverture

1 062 699

26 461

138 555

1 107 107

28 374

130 704

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

489 992

493 679

Obligations et autres titres à revenu fixe

95 123

96 716

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

585 115

590 395

Actions et autres titres à revenu variable

700 677

873 226

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 285 792

1 463 621

Dépréciation des créances douteuses

 

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-995

-750

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 284 797

1 462 871

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

106 473

113 296

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. – La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

12 303

 

12 303

 

15 075

 

15 075

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

12 303

 

12 303

 

15 075

 

15 075

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

26 461

 

26 461

 

28 374

 

28 374

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

26 461

 

26 461

 

28 374

 

28 374

Titres de participation

 

 

665 929

665 929

 

 

613 969

613 969

Autres titres

525 104

63 526

30 238

618 868

530 407

310 992

7 503

848 902

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

525 104

63 526

696 167

1 284 797

530 407

310 992

621 472

1 462 871

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

16 433

 

16 433

 

21 152

 

21 152

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

16 433

 

16 433

 

21 152

 

21 152

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

138 555

 

138 555

 

130 704

 

130 704

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

138 555

 

138 555

 

130 704

 

130 704

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur

 

(En milliers d’Euros)

01/01/2016

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2016

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

613 969

 

 

 

 

50 749

-465

 

 

1 676

665 929

Autres titres

7 503

 

 

 

 

22 262

 

 

 

473

30 238

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

7 503

 

 

 

 

22 262

 

 

 

473

30 238

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

621 472

 

 

 

 

73 011

-465

 

 

2 149

696 167

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les FCPR et les titres de participations.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 160 420 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres» à hauteur de 5 550 milliers d’euros.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 171 910 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 544 040 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 508 530 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêt et créances sur les établissements de crédit

2 473 574

1 689 274

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 473 574

1 689 274

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

237 446

336 705

Comptes et prêts au jour le jour

 

 

Opérations de pension

 

 

Créances à vue sur les établissements de crédit

237 446

336 705

Comptes et prêts à terme

2 226 127

1 342 568

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

10 001

10 001

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 236 128

1 352 569

Opérations de location-financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 473 574

1 689 274

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 473 574

1 689 274

 

Les fonds du Livret A et du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 1 334 975 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (553 955 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 1 082 516 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (1 091 249 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

10 429 241

9 626 399

Dépréciations individuelles

-192 125

-209 490

Dépréciations sur base de portefeuilles

-17 399

-19 117

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 219 717

9 397 792

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle

 

En milliers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

208 875

219 233

Prêts à la clientèle financière

3 348

352

Crédits de trésorerie

699 276

633 717

Crédits à l'équipement

3 072 135

2 913 001

Crédits au logement

5 874 397

5 293 789

Crédits à l'exportation

989

1 894

Autres crédits

169 866

149 596

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

9 820 011

8 992 349

Titres assimilés à des prêts et créances

2 646

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances dépréciés

397 709

412 529

Total des prêts et créances sur la clientèle

10 429 241

9 626 399

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plus-values latentes sur OPCVM

117

163

Gie fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

11 743

11 385

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 062

4 662

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

12 089

12 117

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

5 274

3 231

Autres sources de différences temporelles

16 013

17 999

Impôts différés liés aux décalages temporels

49 298

49 557

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

 

Impôts différés non constatés

0

 

Impôts diffères nets

49 298

49 557

Comptabilisés

0

 

A l'actif du bilan

51 256

58 560

Au passif du bilan

-1 958

-9 003

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

2 329

1 025

Charges constatées d'avance

159

25

Produits à recevoir

17 649

16 775

Autres comptes de régularisation

19 189

15 008

Comptes de régularisation - actif

39 326

32 833

Dépôts de garantie versés

95 976

97 823

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

29 531

11 667

Actifs divers

125 507

109 490

Total des comptes de régularisation et actifs divers

164 833

142 323

 

5.11 Immeubles de placement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés à la juste valeur

 

/////////

 

 

/////////

 

Comptabilisés au coût historique

707

-162

545

707

-139

568

Total des immeubles de placement

707

-162

545

707

-139

568

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 545 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (568 milliers d’euros au 31 décembre 2015). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

54 171

-24 445

29 726

53 794

-23 105

30 689

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

150 123

-125 294

24 829

143 457

-122 255

21 202

Total des immobilisations corporelles

204 294

-149 739

54 555

197 251

-145 360

51 891

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 366

-4 302

64

4 366

-4 255

111

Logiciels

973

-967

6

931

-896

35

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

5 339

-5 269

70

5 297

-5 151

146

 

5.13. Ecarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.14.1 Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

15 743

11 784

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

 

 

Dettes à vue envers les établissements de crédit

15 743

11 784

Emprunts et comptes à terme

3 056 160

2 374 514

Opérations de pension

93 847

93 847

Dettes rattachées

18 074

18 899

Dettes à termes envers les établissements de crédit

3 168 081

2 487 260

Total des dettes envers les établissements de crédit

3 183 824

2 499 044

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 598 974 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (1 812 475 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

3 450 828

3 049 346

Livret A

672 881

640 466

Plans et comptes épargne-logement

1 427 262

1 356 264

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 939 559

1 856 888

Dettes rattachées (1)

43 045

 

Comptes d'épargne à régime spécial

4 082 747

3 853 618

Comptes et emprunts à vue

19 140

22 560

Comptes et emprunts à terme

1 504 311

1 495 448

Dettes rattachées

48 656

46 231

Autres comptes de la clientèle

1 572 107

1 564 239

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

 

 

Total des dettes envers la clientèle

9 105 682

8 467 203

(1) Les dettes rattachées sont inclues dans les comptes d'épargne concernés en 2015

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

93 085

100 730

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

93 085

100 730

Dettes rattachées

1 043

1 428

Total des dettes représentées par un titre

94 128

102 158

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

10 198

14 724

Produits constatés d'avance

33 112

31 515

Charges à payer

2 109

2 750

Autres comptes de régularisation créditeurs

31 300

15 010

Comptes de régularisation - passif

76 719

63 999

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 104

2 323

Dépôts de garantie reçus

6 832

 

Créditeurs divers

62 785

54 037

Passifs divers

71 721

56 360

Total des comptes de régularisation et passifs divers

148 440

120 359

 

5.17. Provisions. — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2015

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

(1)

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

39 155

1 463

 

-1 656

6 004

44 966

Provisions pour restructurations

291

71

 

-291

 

71

Risques légaux et fiscaux

1 171

745

 

-84

 

1 833

Engagements de prêts et garantis

2 462

3 956

 

-556

 

5 861

Provisions pour activité d'épargne-logement

13 543

 

 

-161

 

13 382

Autres provisions d'exploitation

382

689

 

-314

1

758

Total des provisions

57 004

6 924

 

-3 062

6 005

66 871

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (6004 milliers d’euros avant impôts)

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2015

Dotations/Reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

   

                Ancienneté de moins de 4 ans

6 689

989

7 679

                Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 795

-457

1 338

                Ancienneté de plus de 10 ans

3 669

-214

3 455

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 154

318

12 472

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 603

-546

1 057

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-48

17

-31

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-166

50

-116

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-213

67

-147

         Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 543

-161

13 382

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés

 

 

Au titre des plans épargne logement

2 440

3 598

Au titre des comptes épargne logement

11 617

16 772

Total

14 057

20 370

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2015

Dotations/Reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

   

Ancienneté de moins de 4 ans

6 689

989

7 679

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 795

-457

1 338

Ancienneté de plus de 10 ans

3 669

-214

3 455

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 154

318

12 472

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 603

-546

1 057

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-48

17

-31

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-166

50

-116

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-213

67

-147

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 543

-161

13 382

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

13 353

14 983

Total

13 353

14 983

Dettes rattachées

 

 

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

13 353

14 983

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

Au 31 décembre 2016, les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souscrites intégralement par les clients aux titres des fonds de garanties des sociétés de cautions mutuelles.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

En milliers d'euros

01/01/2016

Emission

Remboursement

Autres

31/12/2016

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

14 983

 

-1 630

 

13 353

Dettes rattachées

 

 

 

 

 

Total

14 983

 

-1 630

 

13 353

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis — Parts sociales - Le capital se décompose comme suit au 31 décembre

2016 : 548 178 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires (523 501 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

5.20. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 003

6 628

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 553

-2 282

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-6 823

-590

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

3 679

-505

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-10 502

-85

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-8 846

3 820

Impôts

4 325

-1 213

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-15 794

6 363

 

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-6 003

1 553

-4 450

6 628

-2 282

4 346

Ecarts de conversion

///

///

 

///

///

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-6 823

2 282

-4 541

-590

104

-486

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-8 846

2 043

-6 803

3 820

-1 317

2 503

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

 

///

///

 

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

-21 672

5 878

-15 794

9 858

-3 495

6 363

Part du groupe

-21 672

5 878

-15 794

9 858

-3 495

6 363

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

 

5.21. Compensation d’actifs et de passifs financiers. — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

À compter du 31 décembre 2016, les montants reportés en autres actifs et autres passifs n’intègrent que ceux qui font effectivement l’objet d’accords de compensation.

 

5.21.1. Actifs financiers — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors dérivés et hors pension)

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés (transaction et couverture)

38 764

 

38 764

43 449

 

43 449

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

38 764

 

38 764

43 449

 

43 449

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

Total

38 764

 

38 764

43 449

 

43 449

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

38 764

24 627

 

14 137

43 449

27 216

 

16 233

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

38 764

24 627

 

14 137

43 449

27 216

 

16 233

 

5.21.2. Passifs financiers - Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

154 988

 

154 988

151 856

 

151 856

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur

154 988

 

154 988

151 856

 

151 856

Opérations de pension

93 918

 

93 918

93 941

 

93 941

Autres

 

 

 

 

 

 

Dettes

93 918

 

93 918

93 941

 

93 941

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

Total

248 906

 

248 906

245 797

 

245 797

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

154 988

24 627

95 500

34 861

151 856

27 216

92 200

32 440

Opérations de pension

93 918

93 918

 

 

93 941

88 807

5 134

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

248 906

118 545

95 500

34 861

245 797

116 023

97 334

32 440

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

284 373

-79 893

204 480

300 746

-88 074

212 672

Prêts et créances avec les établissements de crédit

25 647

-44 601

-18 954

28 562

-46 135

-17 573

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-2 608

-2 608

 

-2 657

-2 657

Instruments dérivés de couverture

6 988

-21 947

-14 959

8 310

-22 098

-13 788

Actifs financiers disponibles à la vente

17 812

 

17 812

16 905

 

16 905

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers dépréciés

4 248

 

4 248

4 566

 

4 566

Autres produits et charges d'intérêts

 

10

10

 

-217

-217

Total des produits et charges d'intérêts

339 068

-149 039

190 029

359 089

-159 181

199 908

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 10 058 milliers d’euros (6 001 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 161 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre une dotation nette de 492 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

3 789

-793

2 996

169

-847

-678

Opérations avec la clientèle

67 821

-653

67 168

65 560

-361

65 199

Prestation de services financiers

1 168

-1 679

-511

1 147

-1 910

-763

Vente de produits d'assurance vie

42 257

 

42 257

41 766

 

41 766

Moyens de paiement

50 555

-25 597

24 958

51 141

-26 604

24 537

Opérations sur titres

7 977

-11

7 966

8 410

 

8 400

Activités de fiducie

2 233

-1 228

1 005

2 304

-1 262

1 042

Commissions sur opérations de hors bilan

1 788

-1 174

614

1 629

-917

712

Autres commissions

4 636

-11

4 625

4 967

 

4 967

Total des commissions

182 224

-31 146

151 078

177 093

-31 911

145 182

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

1 917

720

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

-1 098

-834

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1 093

-839

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-5

5

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

1 125

4 169

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1 944

4 055

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

5 878

148

Dividendes reçus

13 331

12 142

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-245

-19

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

18 964

12 271

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7 n’a pas entrainé de nouvelle dépréciation significative en 2016.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur activités immobilières

836

 

836

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

51

 

51

 

 

 

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-24

-24

 

-24

-24

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 807

-4 332

-2 525

1 812

-3 177

-1 365

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 532

-54

1 478

1 858

-52

1 806

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 466

-1 137

3 329

5 277

-2 607

2 670

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

-716

-716

 

450

450

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

7 805

-6 239

1 566

8 947

-5 386

3 561

Total des produits et charges des autres activités

8 692

-6 263

2 429

8 947

-5 410

3 537

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-124 501

-122 486

Impôts et taxes (1)

-8 639

-8 149

Services extérieurs

-74 115

-76 710

Autres frais administratifs

-82 754

-84 859

Total des charges générales d'exploitation

-207 255

-207 345

 

(1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 758 milliers d’euros (contre 514 milliers d’euros en 2015) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 1 141 milliers d’euros (contre 1 143 milliers d’euros en 2015).

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-30 506

-38 686

Récupérations sur créances amorties

978

795

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-9 042

-3 659

Total coût du risque

-38 570

-41 550

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-251

-202

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

4

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-251

-198

 

6.9. Impôts sur le résultat

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-32 692

-34 498

Impôts différés

-5 656

-1 583

Impôts sur le résultat

-38 348

-36 081

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net (part du groupe)

72 516

72 025

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-38 348

-36 081

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

110 864

108 106

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

38 170

37 221

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

 

2 858

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

5 670

307

Effet des différences permanentes

-4 651

-5 302

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-26

758

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-754

-427

Autres éléments

-61

 

Impôts sur le résultat

38 348

35 415

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,59%

32,76%

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

L’information relative aux réaménagements en présence de difficultés financières est désormais présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’Euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2016

Encours net31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

12 303

 

 

12 303

15 075

Instruments dérivés de couverture

26 461

 

 

26 461

28 374

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

585 115

 

 

585 115

590 395

Opérations interbancaires

2 473 574

 

 

2 473 574

1 689 274

Opérations avec la clientèle

10 031 532

397 709

-209 524

10 219 717

9 397 792

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Exposition des engagements au bilan

13 128 985

397 709

-209 524

13 317 170

11 720 910

Garanties financières données

364 856

33 473

 

398 329

352 059

Engagements par signature

1 269 746

5 613

-5 601

1 269 758

1 217 691

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 634 602

39 086

-5 601

1 668 087

1 569 750

Exposition globale au risque de crédit

14 763 587

436 795

-215 125

14 985 257

13 290 660

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’Euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2016

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

228 607

70 388

-89 564

93

209 524

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Dépréciations déduites de l'actif

228 607

70 388

-89 564

93

209 524

Provisions sur engagements hors bilan

2 462

3 956

-556

-1

5 861

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

231 069

74 344

-90 120

92

215 385

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2015

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

49 809

 

 

 

203 039

252 848

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

49 809

 

 

 

203 039

252 848

 

 

(En milliers d’Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2016

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

22 214

75

 

 

205 584

227 873

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

22 214

75

 

 

205 584

227 873

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’Euros)

Moins de 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

81 764

 

 

 

 

 

81 764

Instruments dérivés de transaction

////

////

////

////

////

12 303

12 303

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

26 461

26 461

Actifs financiers disponibles à la vente

58 678

 

9 996

82 699

340 190

793 234

1 284 797

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 805 981

264 457

42 671

179 287

181 178

 

2 473 574

Prêts et créances sur la clientèle

589 396

233 921

868 679

3 662 930

4 674 166

190 625

10 219 717

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

////

3 962

3 962

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

2 535 819

498 378

921 346

3 924 916

5 195 534

1 026 585

14 102 578

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

////

////

////

////

////

16 433

16 433

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

////

138 555

138 555

Dettes envers les établissements de crédit

711 914

288 867

125 241

1 291 900

716 369

49 533

3 183 824

Dettes envers la clientèle

6 789 876

93 878

550 208

1 247 281

424 439

 

9 105 682

Dettes représentées par un titre

13 975

600

14 648

64 905

 

 

94 128

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

////

////

////

////

 

Dettes subordonnées

100

201

996

6 246

5 810

 

13 353

Passifs financiers par échéance

7 515 865

383 546

691 093

2 610 332

1 146 618

204 521

12 551 975

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

645 565

67 762

357 868

9 641

188 910

5 613

1 275 359

Engagements de financement donnés

645 565

67 762

357 868

9 641

188 910

5 613

1 275 359

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

 

711

168

1 400

800

 

3 079

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

3 822

22 925

24 165

154 475

70 936

118 927

395 250

Engagements de garanties donnés

3 822

23 636

24 333

155 875

71 736

118 927

398 329

 

Note 8. – Information sur le personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-68 464

-67 346

Charge des régimes à prestations et cotisations définies

-11 483

-10 513

Autres charges sociales et fiscales

-33 912

-34 139

Intéressement et participation

-10 642

-10 488

Total des charges de personnel

-124 501

-122 486

 

L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 561 cadres et 1 287 non cadres, soit un total de 1 848 salariés.

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 496 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 2 458 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2016

31/12/2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

47 450

 

2 193

49 643

19 778

11 803

 

81 224

75 542

Juste valeur des actifs du régime

-23 492

 

-1 991

-25 483

-15 876

 

 

-41 359

-41 121

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

23 958

 

202

24 160

3 902

11 803

 

39 865

34 421

Engagements sociaux passifs

23 958

 

202

24 160

3 902

11 803

 

39 865

34 421

Engagements sociaux actifs

 

 

61

61

 

 

 

 

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d’Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

45 597

 

2 193

47 790

17 045

10 707

 

75 542

78 936

Coût des services rendus

 

 

 

 

899

686

 

1 585

1 744

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

1 150

Coût financier

812

 

 

812

376

179

 

1 367

1 251

Prestations versées

-1 793

 

 

-1 793

-1 566

-649

 

-4 008

-3 758

Autres

 

 

 

 

111

880

 

991

-628

Variations comptabilisées en résultat

-981

 

 

-981

-180

1 096

 

-65

-241

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

 

 

-571

 

 

-571

-1 027

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

3 393

 

 

3 393

3 557

 

 

6 950

-3 302

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-559

 

 

-559

-73

 

 

-632

1 176

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

2 834

 

 

2 834

2 913

 

 

5 747

-3 153

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

47 450

 

2 193

49 643

19 778

11 803

 

81 224

75 542

 

—.Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d’Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

23 626

 

1 991

25 617

15 504

 

 

41 121

37 533

Produit financier

423

 

 

423

327

 

 

750

585

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-256

 

 

-256

 

 

 

-256

-474

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

167

 

 

167

327

 

 

494

111

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-301

 

 

-301

45

 

 

-256

3 477

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-301

 

 

-301

45

 

 

-256

3 477

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

23 492

 

1 991

25 483

15 876

 

 

41 359

41 121

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

6 386

 

436

6 822

-3 482

3 340

9 970

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

3 135

 

 

3 135

2 868

6 003

-6 630

Ajustements de plafonnement des actifs

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

9 521

 

436

9 957

-614

9 343

3 340

Dont écarts actuariels

9 521

 

436

9 957

-614

9 343

3 340

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies.Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-899

-686

 

-1 585

-1 744

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 150

Coût financier

-812

 

 

-812

-376

-179

 

-1 367

-1 251

Produit financier

423

 

 

423

327

 

 

750

585

Prestations versées

1 537

 

 

1 537

1 566

649

 

3 752

3 284

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

-111

-880

 

-991

628

Total de la charge de l'exercice

1 148

 

 

1 148

507

-1 096

 

559

352

 

8.2.4. Autres informations

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,22%

 

1,83%

Taux d'inflation

 

1,60%

 

1,70%

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

14,8

 

14,6

 

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,44%

1,27%

1,03%

 

1,44%

2,15%

1,61%

 

Taux d'inflation

1,70%

1,60%

1,60%

 

1,70%

1,70%

1,70%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

Duration

10,3

15,6

12,70

 

10,3

14,3

12,20

 

 

— Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses

Au 31 décembre 2016, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

Par régime significatif

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation

-6,99%

-7,28%

-6,07%

 

Variation de -0,5% du taux d'actualisation

7,67%

8,18%

6,69%

 

Variation de+ 0,5% du taux d'inflation

7,12%

8,03%

6,54%

 

Variation de -0,5% du taux d'inflation

-5,81%

-7,23%

-6,00%

 

Variation de +0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes

7,12%

8,03%

6,54%

 

Variation de -0,5% du taux de croissance des salaires et des rentes

-5,81%

-7,23%

-6,00%

 

 

Echéancier des paiements. — flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires

 

(En milliers d’Euros)-Par régime significatif

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

N+1 à N+5

10 041

5 850

3 896

 

N+6 à N+10

9 880

4 287

3 432

 

N+11 à N+15

9 280

5 291

4 215

 

N+16 à N+20

8 256

5 735

5 043

 

> N+20

19 868

39 337

13 688

 

 

Ventilation de la juste valeur des actifs au régime

 

 

Car-BP

Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP)

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

1,93%

454

 

 

 

 

 

 

7,70%

1 222

 

 

Actions

38,45%

9 032

 

 

 

 

 

 

9,00%

1 429

 

 

Obligations

51,60%

12 121

 

 

 

 

 

 

79,20%

12 574

 

 

Immobilier

 

 

 

 

 

 

 

 

3,80%

603

 

 

Dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

0,30%

48

 

 

Fonds de placement

8,03%

1 886

 

 

100%

1 991

 

 

 

 

 

 

Total

100%

23 492

 

 

100%

1 991

 

 

100%

15 876

 

 

 

Note 9. – Informations sectorielles.

 

Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels :

Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE.

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

Information sectorielle par zone géographique

L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur

1 275 359

1 218 305

Des établissements de crédit

 

3 263

De la clientèle

1 275 359

1 215 042

Ouvertures de crédit confirmées

1 163 828

1 110 991

Autres engagements

111 531

104 051

Engagements de financement reçus

100 000

200 000

D'établissements de crédit

100 000

200 000

De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés en faveur

398 329

352 059

D'ordre des établissements de crédit

3 079

3 052

D'ordre de la clientèle

395 250

349 007

Engagements de garantie reçus

3 412 626

2 622 353

D'établissements de crédit

1 462 176

1 056 352

De la clientèle

1 950 450

1 566 001

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

 en millers d'euros

31/12/2016

31/12/2015

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

606 109

 

 

10 459

534 856

 

 

 

Autres actifs financiers

613 242

 

 

52 902

563 339

 

 

52 044

Autres actifs

2 290

 

 

 

303

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

1 221 641

 

 

63 361

1 098 498

 

 

52 044

Dettes

958 219

 

 

 

771 308

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

2 550

 

 

 

277

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

960 769

 

 

 

771 585

 

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

-2 545

 

 

 

-3 941

 

 

 

Commissions

-1 161

 

 

 

-983

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

11 120

 

 

2 133

11 120

 

 

968

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

7 414

 

 

2 133

6 196

 

 

968

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements reçus

100 000

 

 

 

200 000

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

100 000

 

 

 

200 000

 

 

 

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

11.2 Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Avantages à court terme

709

609

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

709

609

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12 — Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers dont l’entreprise peut disposer - Au 31/12/2016 :

 

(En milliers d’Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

298 000

102 142

 

 

400 142

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

298 000

102 142

 

 

400 142

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 564 233

1 378 358

2 942 591

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 564 233

1 378 358

2 942 591

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

298 000

102 142

1 564 233

1 378 358

3 342 733

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

298 000

102 142

1 564 233

1 378 358

3 342 733

Passifs associés :

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 918

 

 

93 918

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 918

 

 

93 918

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 918

 

 

93 918

 

Au 31/12/2015 :

 

(En milliers d’Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

101 531

 

 

101 531

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

101 531

 

 

101 531

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 773 823

1 288 257

3 062 080

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 773 823

1 288 257

3 062 080

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

101 531

1 733 823

1 288 257

316 361

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

101 531

1 060 562

1 288 257

2 450 350

Passifs associés :

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 941

 

 

93 941

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 941

 

 

93 941

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 941

 

 

93 941

 

Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 93 918 milliers d'euros au 31 décembre 2016 (93 941 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

La juste valeur des titrisations données en garantie est de 1 378 358 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (1 288 257 milliers d’euros au 31 décembre 2015), la totalité concernant des actifs transférés non intégralement décomptabilisés.

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

Mise en pension et prêts de titres — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension pour 93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2016 (contre 93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2015), ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

— Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Au 31 décembre 2016, 1 357 300 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans ou BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.2. Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 487 698 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 655 217 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 14 851 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 628 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 456 662 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 575 763 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 487 182 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 405 346 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 117 842 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 122 870 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Note 13. – Informations sur les opérations de locations financement et de location simple.

 

13.1. Opérations de location en tant que bailleur :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Durée résiduelle

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Investissement brut

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits financiers non acquis

 

 

 

 

 

 

 

 

Location simple

185

185

 

370

185

362

 

547

Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables

185

185

 

370

185

362

 

547

 

13.2. Opérations de location en tant que preneur :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location simple

-2 506

-2 340

 

-4 846

Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables

-2 506

-2 340

 

-4 846

Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous-location non résiliables

 

 

 

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d’Euros)

 

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

10 962 654

 

397 640

10 565 014

11 443 117

 

548 328

10 894 789

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 752 034

 

201 340

1 550 694

1 706 146

 

336 706

1 369 440

Prêts et créances sur la clientèle

9 210 620

 

196 300

9 014 320

9 736 971

 

211 622

9 525 349

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers au cout amorti

10 914 447

 

2 723 426

8 191 021

11 434 685

 

3 061 131

8 373 554

Dettes envers les établissements de crédit

2 712 208

 

7 291

2 704 917

2 716 844

 

11 784

2 705 060

Dettes envers la clientèle

8 043 729

 

2 716 135

5 327 594

8 591 116

 

3 049 347

5 541 769

Dettes représentées par un titre

158 510

 

 

158 510

111 742

 

 

111 742

Dettes subordonnées

 

 

 

 

14 983

 

 

14 983

 

Note 15. – Intérêts dans les entités structurés non consolidées.

 

15.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

— Financements (d’actifs) structurés :

Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

— Autres activités : Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités.

 

15.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d’Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

41 980

41 980

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

41 980

41 980

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

 

Engagements de garantie donnée

 

 

 

 

 

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

 

 

 

Taille de l'entité structurée

 

 

 

843 190

843 190

 

 

(En milliers d’Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

5

5

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

5

5

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

 

Engagements de garantie donnée

 

 

 

 

 

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

 

 

 

Taille de l'entité structurée

 

 

 

2 631

2 631

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aidé à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

Note 16. – Périmètre de consolidation.

 

16.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016 — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Entité

Taux contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

Pays d’implantation

Activité

SARL Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

France

Intermédiaire en transaction immobilières

SAS Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

France

Gestion de portefeuille de participations

SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

0,36%

0,36%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

1,88%

1,88%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté

1,52%

1,52%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

 

16.2. Opérations de titrisation. — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques crées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

La première vague d’émissions a eu lieu en mai 2014 sur les crédits immobiliers des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a acquis :

— 1 255 M€ de titres seniors (8 souches différentes) émis par BPCE MASTER HOME LOANS FCT ;

— 163 M€ de titres subordonnés émis par l’entité de démutualisation ;

— et 300 € de parts résiduelles (FCT démutualisation).

En 2016, pour le maintien de l’encours de ses créances cédées, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a cédé 223 M€ de crédits immobiliers.

Les opérations relatives aux titres ont toutes été contrôlées et validées par le département risques financiers de notre établissement.

Les titres seniors ont été prêtés à BPCE (au pool commun de refinancement) en date de valeur 28/05/2014 et du 29/07/2016, soit 1 255 M€.

En mai 2016, le Groupe a lancé une opération de titrisation similaire, basée sur des prêts personnels octroyés par les réseaux BP et CE et gérés par Natixis Financement.

5 000 M€ de prêts personnels ont été vendus à un Fonds Commun de Titrisation qui a émis 3 325 M€ de titres senior notés AAA par les deux agences Standard & Poor’s et Moody’s, ainsi que 1 675 M€ de titres subordonnés non notés.

A l’instar de l’opération de mai 2014, les titres ont été intégralement souscrits par les Cédants qui ont ensuite apporté les titres seniors à la gestion centralisée des collatéraux de BPCE.

Cette opération est une opération rechargeable pendant deux ans, avant de devenir une opération amortissable au rythme de fonte des actifs.

Natixis Financement continue à assurer la gestion et le recouvrement des prêts cédés au FCT.

Dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne-Comté a acquis :

— 102 M€ de titres seniors (une souche unique) émis par BPCE Consumer Loans FCT 2016 ;

— 52 M€ de titres subordonnés émis par l’entité de démutualisation ;

— et 500 € de parts résiduelles (FCT Démutualisation).

 

Note 17. — Honoraires des commissaires aux comptes.

 

(En milliers d’Euros)

Cabinet Mazars

Price Waterhouse Coopers

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2016

Exercice 2015

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

120

120

118

118

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

11

6

 

1

Total

131

126

118

119

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 (Exercice clos le 31 décembre 2016)

 

Aux Sociétaires,

 

Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

14 Boulevard de la Tremouille

21000 Dijon

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.4 de l’annexe) :

pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Impôts différés : Votre Groupe comptabilise des impôts différés (notes 4.10 et 5.9 de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que la note 5.17 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Paris – La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 13 mars 2017

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

C. — Comptes individuels.

 

Comptes individuels au 31 décembre 2016 (avec comparatif au 31 décembre 2015)

 

I. — Bilan.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Actif

 

 

 

Caisses, banques centrales

 

81 764

101 664

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

375 934

385 607

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 431 790

1 936 210

Operations avec la clientèle

3.2

8 789 488

7 976 309

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 687 110

1 558 225

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

7 038

7 346

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

593 210

541 194

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

70

146

Immobilisations corporelles

3.6

55 069

52 423

Autres actifs

3.8

136 617

112 891

Comptes de régularisation

3.9

50 759

44 289

Total de l'actif

 

14 208 848

12 716 304

 

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Passif

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 169 095

2 478 288

Operations avec la clientèle

3.2

9 108 462

8 478 364

Dettes représentées par un titre

3.7

94 128

102 158

Autres passifs

3.8

159 842

84 241

Comptes de régularisation

3.9

82 405

68 709

Provisions

3.10

77 605

73 883

Dettes subordonnées

3.11

 

 

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

152 704

152 704

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 364 607

1 277 957

Capital souscrit

 

545 251

520 636

Primes d'émission

 

81 780

81 780

Réserves

 

664 155

606 826

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

2 091

Report à nouveau

 

146

48

Résultat de l'exercice (+/-)

 

73 275

66 576

Total du passif

 

14 208 848

12 716 304

 

II. — Hors bilan

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 275 359

1 218 305

Engagements de garantie

4.1

427 225

376 221

Engagements sur titres

 

1 014

920

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

100 000

200 000

Engagements de garantie

4.1

2 957 397

2 204 701

Engagements sur titres

 

1 014

920

 

III. — Compte de résultat

 

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

5.1

334 264

352 779

Intérêts et charges assimilées

5.1

-149 270

-159 989

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

14 334

13 092

Commissions (produits)

5.4

182 341

175 657

Commissions (charges)

5.4

-31 804

-32 544

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 125

4 169

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

2 187

-2 459

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 078

10 058

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-7 979

-6 390

Produit net bancaire

 

355 276

354 373

Charges générales d'exploitation

5.8

-207 392

-207 727

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 524

-7 773

Résultat brut d'exploitation

 

140 360

138 873

Coût du risque

5.9

-36 370

-40 405

Résultat d'exploitation

 

103 990

98 468

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-250

-70

Résultat courant avant impôt

 

103 740

98 398

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-32 557

-33 810

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

2 091

1 988

Résultat net

 

73 274

66 576

 

IV. — Notes annexes aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE - Le groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Franche-Comté comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 15 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 71.03 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2 Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2016 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE : Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes comptables (ANC).

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2016.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle - Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles - Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n°2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux planché et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

– lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

– lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13 000 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 820 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12 180 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Résolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016.,Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1 112 millions d’euros dont 758 milliers d’euros comptabilisés en charge et 354 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12 534 milliers d’euros.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Créances à vue

185 719

336 647

Comptes ordinaires

185 719

336 647

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

2 237 119

1 593 000

Comptes et prêts à terme

2 227 119

1 583 000

Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

8 952

6 563

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

2 431 790

1 936 210

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 164 228 milliers d'euros à vue et 876 505 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 251 745 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes à vue (1)

10 836

11 799

Comptes ordinaires créditeurs

10 836

11 799

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

3 127 474

2 437 496

Comptes et emprunts à terme

3 033 627

2 343 649

Valeurs et titres donnés en pension à terme

93 847

93 847

Autres sommes dues

12 534

9 857

Dettes rattachées

18 251

19 136

Total

3 169 095

2 478 288

(1) opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 8 191 milliers d'euros à vue et 2 625 587 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

201 278

211 621

Créances commerciales

57 536

57 422

Autres concours à la clientèle

8 312 473

7 486 740

Crédits à l'exportation

987

1 892

Crédits de trésorerie et de consommation (1)

550 394

631 432

Crédits à l'équipement (1)

3 063 062

2 902 544

Crédits à l'habitat (1)

4 582 390

3 858 382

Autres crédits à la clientèle

115 640

92 490

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

24 157

25 644

Créances douteuses

371 925

391 737

Dépréciations des créances sur la clientèle

-177 881

-196 855

Total

8 789 488

7 976 309

(1) Dont créances restructurées

18 256

21 549

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France sont de 487 698 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 16.2.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'épargne à régime spécial

4 039 702

3 853 618

Livret A

672 881

640 466

PEL / CEL

1 427 262

1 356 264

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 939 559

1 856 888

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 957 950

4 555 824

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

19 039

22 560

Dettes rattachées

91 771

46 362

Total

9 108 462

8 478 364

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 453 639

////

3 453 639

3 060 376

////

3 060 376

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

 

0

1 161

 

1 161

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

1 504 311

1 504 311

 

1 494 287

1 494 287

Total

3 453 639

1 504 311

4 957 950

3 061 537

1 494 287

4 555 824

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuse

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

3 112 835

217 633

(124 762)

137 702

(107 786)

Entrepreneures individuels

697 627

47 485

(22 142)

24 519

(16 861)

Particuliers

4 177 102

105 009

(30 572)

34 677

(19 446)

Administration privées

39 028

1 796

(405)

161

(77)

Administration publiques et Sécurité Sociale

533 242

  

 

 

Autres

11 455

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2016

8 571 290

371 925

(177 881)

197 059

(144 170)

Total au 31 décembre 2015

7 755 783

391 738

(196 855)

230 144

(167506)

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

375 934

 

///

375 934

 

385 607

 

///

385 607

Valeurs brutes

///

368 552

 

///

368 552

///

378 572

 

///

378 572

Créances rattachées

///

7 382

 

///

7 382

///

7 035

 

///

7 035

Dépréciations

///

 

 

///

 

///

 

 

///

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

115 077

1 572 033

///

1 687 110

 

102 581

1 455 644

///

1 558 225

Valeurs brutes

///

93 397

1 571 922

///

1 665 319

///

93 853

1 455 587

///

1 549 440

Créances rattachées

///

22 242

111

///

22 353

///

11 141

57

///

11 198

Dépréciations

///

-562

 

///

-562

///

-2 413

 

///

-33

Actions et autres titres à revenu variable

 

7 038

///

 

7 038

 

7 346

///

 

7 346

Montants bruts

///

7 473

///

 

7 473

///

7 760

///

 

7 760

Créances rattachées

///

 

///

 

 

///

 

///

 

 

Dépréciations

///

-435

///

 

-435

///

-414

///

 

-414

Total

 

498 049

1 572 033

 

2 070 082

 

495 534

1 455 644

 

1 951 178

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 16.2).

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 298 000 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 572 033 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 115 842 et 997 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

402 460

 

402 460

 

412 936

 

412 936

Titres non cotés

 

59 489

214 622

274 111

 

59 489

167 387

226 876

Titres prêtés

 

 

1 357 300

1 357 300

 

 

1 288 200

1 288 200

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

29 624

111

29 735

 

18 176

57

18 233

Total

 

491 573

1 572 033

2 063 606

 

490 601

1 455 644

1 946 245

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 357 300 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 16.2 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 288 200 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 562 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 413 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 115 309 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 112 240 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 272 591 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

5

 

5

 

5

 

5

Titres non cotés

 

7 468

 

7 468

 

7 755

 

7 755

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

7 473

 

7 473

 

7 760

 

7 760

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 7 473 milliers d’euros d’OPCVM contre 7 760 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 435 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 414 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 533 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 582 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes/surcotes

Autres variations

31/12/2016

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenus fixes

1 455 587

415 721

-299 386

 

 

 

 

 

1 571 922

Total

1 455 587

 

 

 

 

 

 

 

1 571 922

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 16.2.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

 

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2016

Valeurs brutes

541 701

52 014

-4

 

 

593 711

Participations et autres titres détenus à long terme

538 423

51 265

-4

 

 

589 684

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Comptes courants dans les entreprises liées

3 278

749

 

 

 

4 027

Dépréciations

-507

-1

7

 

 

-501

Participations et autres titres à long terme

-507

-1

7

 

 

-501

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

541 194

52 013

3

 

 

593 210

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 027 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 3 278 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 646 milliers d’euros) ainsi que les certificats d’associés (2 085 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 524 318 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'expansion bfc

10 000

-889

100,00%

10 000

10 000

 

 

0

-1 282

 

 

Sas bfc croissance

3 000

493

100,00%

3 000

3 000

 

 

11

347

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bpce

155 742

15 443 536

3,46%

524 318

524 318

388 951

 

280 552

461 436

 

 

Sa ibp*

89 733

-26 746

5,84%

5 240

5 240

 

 

321 770

565

 

 

BP développement

460 481

183 063

5,63%

34 811

34 811

 

 

68 671

53 572

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

7 569

7 068

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

15

15

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Chiffres relatifs à 2015, les comptes arrêtés au 31 décembre 2016 ne sont pas disponibles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM)

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2016

31/12/2015

Créances

 

15 206

15 206

1 206

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l’ANC du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les « parties liées » et non plus seulement sur les « entreprises liées ». Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l’exception desopérations ci-dessous.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Valeurs brutes

5 297

42

0

 

5 339

Droits au bail et fonds commerciaux

4 366

 

 

 

4 366

Logiciels

931

42

 

 

973

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 151

-118

0

 

-5 269

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 255

-47

 

 

-4 302

Logiciels

-896

-71

 

 

-967

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

146

-76

 

 

70

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Valeurs brutes

197 857

5 970

-3 379

4 452

204 900

Immobilisations corporelles d'exploitation

197 251

5 970

-3 379

4 452

204 294

Terrains

2 700

 

-3

 

2 697

Constructions

120 290

4 201

-1 559

 

122 932

Parts de SCI

331

 

 

 

331

Autres

73 930

1 769

-1 817

4 452

78 334

Immobilisations hors exploitation

606

 

 

 

606

Amortissements et dépréciations

-145 434

-7 405

3 007

 

-149 832

Immobilisations corporelles d'exploitation

-145 360

-7 386

3 007

 

-149 739

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-74 993

-6 088

1 251

 

-79 830

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-70 367

-1 298

1 756

 

-69 909

Immobilisations hors exploitation

-74

-19

 

 

-93

Total valeurs nettes

52 423

-1 435

-372

4 452

55 069

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

25

25

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

93 060

100 705

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 043

1 428

Total

94 128

102 158

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

 

 

 

Créances et dettes sociales et fiscales

8 793

12 629

5 205

9 855

Dépôts de garantie reçus et versés

95 976

6 832

97 824

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

31 848

140 381

9 862

74 386

Total

136 617

159 842

112 891

84 241

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

6 597

6 998

2 763

2 887

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

7 062

33 112

7 440

31 515

Produits à recevoir/Charges à payer

21 037

10 432

19 941

10 668

Valeurs à l'encaissement

2 136

3 200

1 025

11 837

Autres

13 927

28 663

13 120

11 802

Total

50 759

82 405

44 289

68 709

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

20 422

3 956

-2 200

 

22 178

Provisions pour engagements sociaux

36 401

1 464

-1 147

 

36 718

Provisions pour PEL/CEL

13 543

 

-161

 

13 382

Autres provisions pour risques

3 517

2 500

-689

 

5 328

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

275

 

 

275

Autres

3 517

2 225

-689

 

5 053

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Total

73 883

7 920

-4 197

 

77 606

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

En milliers d'euros

01/01/2016

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2016

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

200 189

64 864

-85 674

 

179 379

Dépréciations sur créances sur la clientèle

196 855

64 732

-83 706

 

177 881

Dépréciations sur autres créances

3 334

132

-1 968

 

1 498

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

20 422

3 956

-2 200

0

22 178

Provisions sur engagements hors bilan (1)

614

3 893

-536

1 630

5 601

Provisions pour risque sectoriel

1 848

63

-21

-1 630

260

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

17 960

 

-1 643

 

16 317

Total

220 611

68 820

-87 874

0

201 557

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à l’opération « Titrisation » décrite en note 16.2.

Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme

Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2016

31/12/2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

47 450

 

2 193

49 643

19 778

11 803

 

81 224

75 542

Juste valeur des actifs du régime

-23 492

 

-1 991

-25 483

-15 876

 

 

-41 359

-41 121

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

23 958

0

202

24 160

3 902

11 803

0

39 865

34 421

Engagements sociaux passifs

23 958

0

202

24 160

3 902

11 803

0

39 865

34 421

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

92

 

Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-899

-686

 

-1 585

-1 744

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

0

-1 150

Coût financier

-812

 

0

-812

-376

-179

 

-1 367

-1 251

Produit financier

423

 

0

423

327

 

 

750

585

Prestations versées

1 537

 

0

1 537

1 566

649

 

3 752

3 284

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

0

0

Autres

 

 

 

 

-111

-880

 

-991

628

Total de la charge de l'exercice

1 148

 

0

1 148

507

-1 096

 

559

352

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,22%

 

1,83%

Taux d'inflation

 

1,60%

 

1,70%

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

Duration

 

14,8

 

14,6

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2016

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,44%

1,27%

1,03%

 

1,44%

2,15%

1,61%

 

Taux d'inflation

1,70%

1,60%

1,60%

 

1,70%

1,70%

1,70%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

Duration

10,3

15,6

12,70

 

10,3

14,3

12,20

 

 

Sur l’année 2016, sur l’ensemble des 5 491 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 6 950 milliers d’euros proviennent des écarts liés aux hypothèses financières, - 256 milliers d’euros proviennent des écarts liés au rendement des actifs du régime, - 632 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et - 571 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 59.71 % en obligations, 25.29 % en actions, 1.46 % en actifs immobiliers et 13.54 % en actifs monétaires

Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL

 

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

761 041

645 976

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

312 233

319 228

Ancienneté de plus de 10 ans

240 224

248 598

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 313 498

1 213 803

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

131 621

131 913

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 445 119

1 345 716

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés

  

– Au titre des plans épargne logement

2 440

3 598

– Au titre des comptes épargne logement

11 617

16 772

                         Total

14 057

20 370

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations/Reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

6 689

989

7 679

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 795

-457

1 338

Ancienneté de plus de 10 ans

3 669

-214

3 455

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 154

318

12 472

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 603

-546

1 057

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-48

17

-31

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-166

50

-116

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-213

67

-147

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 543

-161

13 382

 

3.11. Dettes subordonnées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a plus de dettes subordonnées.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2016

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

 

 

 

152 704

Total

152 704

 

 

 

152 704

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 95 187 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et de Prévoyance, 28 931 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 28 586 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2014 après affectation

499 147

81 780

610 953

 

1 191 880

Mouvements de l'exercice

21 489

 

-1 988

66 576

86 077

Total au 31 décembre 2015 après résultat

520 636

81 780

608 965

66 576

1 277 957

Variation de capital

24 615

 

 

 

24 615

Résultat de la période

 

 

 

73 275

73 275

Distribution de dividendes

 

 

 

-9 149

-9 149

Provisions pour investissement

 

 

-2 091

 

-2 091

Affectation du résultat

 

 

57 427

-57 427

 

Total au 31 décembre 2016 après résultat

545 251

81 780

664 301

73 275

1 364 607

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève 545 251 milliers d’euros et est composé pour 545 251 278 euros de 27 961 604 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2016

Total des emplois

2 399 214

480 471

838 671

3 401 325

4 377 618

1 787 023

13 284 322

Effets publics et valeurs assimilées

7 382

 

9 996

60 876

297 680

 

375 934

Créances sur les établissements de crédit

1 764 198

264 457

42 671

179 287

181 177

 

2 431 790

Opérations avec la clientèle

576 338

216 014

786 004

3 139 901

3 877 187

194 044

8 789 488

Obligations et autres titres à revenu fixe

51 296

 

 

21 261

21 574

1 592 979

1 687 110

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

7 528 348

383 345

704 597

2 614 586

1 140 809

 

12 371 685

Dettes envers les établissements de crédit

721 718

288 867

139 741

1 302 400

716 369

 

3 169 095

Opérations avec la clientèle

6 792 655

93 878

550 208

1 247 281

424 440

 

9 108 462

Dettes représentées par un titre

13 975

600

14 648

64 905

 

 

94 128

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

3 263

En faveur de la clientèle

1 275 359

1 215 042

Ouverture de crédits documentaires

4 438

4 191

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 159 390

1 106 800

Autres engagements

111 531

104 051

Total des engagements de financement donnés

1 275 359

1 218 305

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

100 000

200 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

100 000

200 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

3 079

3 052

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

3 079

3 052

D'ordre de la clientèle

424 146

373 169

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

211 369

186 957

Autres garanties données

212 777

186 212

Total des engagements de garantie donnés

427 225

376 221

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 517 000

1 120 235

Engagements de garantie reçus de la clientèle

1 440 397

1 084 466

Total des engagements de garantie reçus

2 957 397

2 204 701

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 564 233

 

1 773 823

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

4 992 420

 

2 170 409

Total

1 564 233

4 992 420

1 773 823

2 170 409

 

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 487 698 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 655 217 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 14 851 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 14 628 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 456 662 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 575 763 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 487 182 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 405 346 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 117 842 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 122 870 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres engagements » et s’élève à 28 896 milliers d’euros (contre 24 162 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 509 680

 

1 509 680

-101 767

1 671 128

 

1 671 128

-92 554

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 016 944

 

1 016 944

-101 213

1 082 857

 

1 082 857

-91 835

Swaps financiers de devises

365 993

 

365 993

-554

388 593

 

388 593

-719

Autres contrats à terme

126 743

 

126 743

 

199 678

 

199 678

 

Total opérations fermes

1 509 680

 

1 509 680

-101 767

1 671 128

 

1 671 128

-92 554

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

216 966

 

216 966

-3 629

239 040

 

239 040

-5 054

Options de taux d'intérêt

216 966

 

216 966

-3 629

239 040

 

239 040

-5 054

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

216 966

 

216 966

-3 629

239 040

 

239 040

-5 054

Total instruments financiers et change à terme

1 726 646

 

1 726 646

-105 396

1 910 168

 

1 910 168

-97 608

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

487 257

895 680

 

 

1 382 937

547 294

924 156

 

 

1 471 450

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

487 257

529 687

 

 

1 016 944

547 294

535 563

 

 

1 082 857

Swaps financiers de devises

 

365 993

 

 

365 993

 

388 593

 

 

388 593

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

216 966

 

 

216 966

 

239 040

 

 

239 040

Options de taux d'intérêt

 

216 966

 

 

216 966

 

239 040

 

 

239 040

Total

487 257

1 112 646

 

 

1 599 903

547 294

1 163 196

 

 

1 710 490

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2016

Opérations fermes

189 756

545 682

647 499

1 382 937

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

189 756

545 682

647 499

1 382 937

Opérations conditionnelles

 

178 788

38 178

216 966

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

178 788

38 178

216 966

Total

189 756

724 470

685 677

1 599 903

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'Euros)

Contrevaleur en euro

31/12/2016

31/12/2015

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

393 069

36 650

429 719

407 640

14 433

422 073

Total passif

393 069

36 650

429 719

407 640

14 433

422 073

Total hors-bilan

287 464

46 287

333 751

319 801

72 511

392 312

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

24 012

-44 837

-20 825

20 243

-46 458

-26 215

Opérations avec la clientèle

240 290

-79 888

160 402

258 652

-88 776

169 876

Obligations et autres titres à revenu fixe

62 913

-2 598

60 315

65 488

-2 654

62 834

Dettes subordonnées

61

0

61

86

-3

83

Opérations de macro-couverture

6 988

-21 947

-14 959

8 310

-22 098

-13 788

Total

334 264

-149 270

184 994

352 779

-159 989

192 790

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 162 milliers d’euros pour l’exercice 2016, contre une dotation nette de 492 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent notamment par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

14 334

13 092

Total

14 334

13 092

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

3 789

-793

2 996

169

-847

-678

Opérations avec la clientèle

108 265

-653

107 612

104 440

-361

104 079

Opérations sur titres

10 210

 

10 210

10 715

 

10 715

Moyens de paiement

50 555

-25 597

24 958

51 141

-26 604

24 537

Opérations de change

305

 

305

291

 

291

Engagements hors-bilan

1 483

-1 854

-371

1 338

-1 560

-222

Prestations de services financiers

3 109

-2 907

202

2 608

-3 172

-564

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

Autres commissions

4 625

 

4 625

4 955

 

 

Total

182 341

-31 804

150 537

175 657

-32 544

143 113

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

1 125

4 169

Instruments financiers à terme

 

 

Total

1 125

4 169

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 133

 

-1 133

-2 459

 

-2 459

Dotations

-3 093

 

-3 093

-2 542

 

-2 542

Reprises

1 959

 

1 959

83

 

83

Résultat de cession

3 320

 

3 320

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

2 187

 

2 187

-2 459

 

-2 459

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 807

-4 332

-2 525

1 821

-3 177

-1 356

Refacturations de charges et produits bancaires

1 532

-54

1 478

1 858

-52

1 806

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

2 995

-1 134

1 861

3 400

-2 607

793

Autres produits et charges accessoires

3 744

-2 459

1 285

2 979

-554

2 425

Total

10 078

-7 979

2 099

10 058

-6 390

3 668

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-68 509

-67 139

Charges de retraite et assimilées

-12 007

-12 109

Autres charges sociales

-22 837

-23 188

Intéressement des salariés

-6 744

-7 017

Participation des salariés

-3 898

-3 471

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-11 030

-11 175

Total des frais de personnel

-125 025

-124 099

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-8 630

-7 316

Autres charges générales d'exploitation

-73 737

-76 312

Total des autres charges d'exploitation

-82 367

-83 628

Total

-207 392

-207 727

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 561 cadres et 1 286 non cadres, soit un total de 1 848 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel (2 496 milliers d’euros). L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-64 644

81 154

-49 394

909

-31 975

-68 333

48 909

-19 880

626

-38 678

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-3 893

535

/////////

/////////

-3 358

-365

346

/////////

/////////

-19

Provisions pour risque clientèle

-63

21

/////////

/////////

-42

-35

 

/////////

/////////

-35

Autres

-995

 

/////////

/////////

-995

-1 673

 

/////////

/////////

-1 673

Total

-69 595

81 710

-49 394

909

-36 370

-70 406

49 255

-19 880

626

-40 405

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

5

 

/////////

5

-56

 

/////////

-56

Dotations

-2

 

/////////

-2

-58

 

/////////

-58

Reprises

7

 

/////////

7

2

 

/////////

2

Résultat de cession

-4

 

-251

-255

188

 

-202

-14

Total

1

 

-251

-250

-56

 

-202

-70

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2016 et 2015.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (En milliers d'Euros)

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

96 239

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

96 239

 

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

96 239

 

Impôt correspondant

32 080

 

+ Majoration de 10,7%

0

 

+ Contributions 3,3%

1 033

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-299

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

512

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

39

 

Taxe sur les dividendes

274

 

Régularisation IS

-1 358

 

Impôt comptabilisé

32 282

 

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

275

 

Total

32 557

 

 

5.13. Répartition de l’activité :

Information sectorielle. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

Information par secteur opérationnel. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

Information sectorielle par secteur géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation - En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

— FCT

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

 (Exercice clos le 31 décembre 2016)

 

Aux Sociétaires,

 

Banque Populaire Bourgogne Franche-Comte

14 Boulevard de la Trémouille

21000 Dijon

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la société Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit

Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Paris – La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 13 mars 2017

Les commissaires aux comptes

 

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Assemblée général d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale

Conventions autorisées au cours de l’exercice écoule

En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 17 mars 2016.

 

En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC.

 

Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé, lors de sa séance du 17 mars 2016, la conclusion des contrats suivants, dans le cadre de l’opération de titrisation portant sur les crédits à la consommation :

— contrat de cession de créance,

— contrat de prêt intra-groupe,

— contrat de souscription des obligations,

— convention de compte spécialement affecté pour le recouvrement des créances,

— contrat de protection des données personnelles,

— contrat de souscription des obligations,

— contrat de délégation et de compensation des flux.

Modalités : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a procédé à la titrisation de prêts personnels au cours de l’exercice 2016, dont le capital restant dû s’élève à 147 millions d’euros au 31 décembre 2016.

Elle a acquis 102 millions d’euros de titres seniors, 52 millions d’euros de titres subordonnés et 500 euros de parts résiduelles.

Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a comptabilisé 4,4 millions d’euros de produits d’intérêts sur obligations seniors, subordonnées et sur les parts résiduelles.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale

Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoule

En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables :

Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015.

Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Administrateurs concernées : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier

Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC.

Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. Depuis le 1er janvier 2016, l’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi ETP, charges comprises. A titre indicatif, en 2016, ce coût est de 31 195 €.

 

Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration :

Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015

Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC

Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire.

Modalités : Cette convention n’a pas d’impact sur les comptes de la BPBFC.

Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de vos conseils d’administration du 19 février 2016, du 28 juin 2016 et du 21 février 2017 qui ont conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société.

 

Fait à Paris – La Défense et Neuilly-sur-Seine, le 13 mars 2017

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

1702049

21/04/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701197
Texte de l'annonce :

1701197

21 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Mars 2017

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

70 344

Effets Publics et Valeurs assimilées

378 730

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 392 443

Opérations avec la Clientèle

9 047 223

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 569 139

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 946

Participations et autres titres détenus à long terme

593 208

Immobilisations Incorporelles

56

Immobilisations corporelles

55 820

Autres Actifs

151 878

Comptes de Régularisation

56 762

TOTAL ACTIF

14 322 549

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 180 970

Opérations avec la Clientèle

9 205 652

Dettes représentées par un titre

120 053

Autres Passifs

116 164

Comptes de Régularisation

164 712

Provisions

78 524

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 303 770

Capital souscrit

557 689

Primes d'Emission

81 780

Réserves

664 155

Report à nouveau (+/-)

146

TOTAL PASSIF

14 322 549

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 291 122

Engagements de garantie

447 412

Engagements sur titres

1 088

Engagements reçus

 

Engagements de financement

 

Engagements de garantie

1 641 551

Engagements sur titres

1 088

 

 

1701197

25/01/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 89
Texte de l'annonce :

1700089

25 janvier 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°11


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Décembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

81 764

Effets Publics et Valeurs assimilées

375 934

Créances sur les Établissements de Crédit

2 431 774

Opérations avec la Clientèle

8 786 547

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 687 111

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 037

Participations et autres titres détenus à long terme

593 210

Immobilisations Incorporelles

70

Immobilisations corporelles

55 068

Autres Actifs

132 140

Comptes de Régularisation

51 872

TOTAL ACTIF

14 202 527

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 169 081

Opérations avec la Clientèle

9 105 515

Dettes représentées par un titre

94 128

Autres Passifs

149 675

Comptes de Régularisation

162 486

Provisions

77 606

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 291 332

Capital souscrit

545 251

Primes d’émission

81 780

Réserves

664 155

Report à nouveau (+/-)

146

TOTAL PASSIF

14 202 527

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 273 176

Engagements de garantie

429 408

Engagements sur titres

1 014

Engagements reçus

 

Engagements de financement

100 000

Engagements de garantie

1 517 000

Engagements sur titres

1 014

 

 

1700089

21/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4905
Texte de l'annonce :

1604905

21 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°127


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Septembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

85 828

Effets Publics et Valeurs assimilées

78 314

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 280 768

Opérations avec la Clientèle

8 519 879

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 972 771

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 106

Participations et autres titres détenus à long terme

551 935

Immobilisations Incorporelles

94

Immobilisations corporelles

52 611

Autres Actifs

157 069

Comptes de Régularisation

43 837

Total actif

13 750 212

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 085 252

Opérations avec la Clientèle

8 773 644

Dettes représentées par un titre

84 173

Autres Passifs

155 509

Comptes de Régularisation

139 530

Provisions

76 709

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 282 691

Capital souscrit

536 087

Primes d'Emission

81 780

Réserves

664 155

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

523

Report à nouveau (+/-)

146

Total passif

13 750 212

 

Hors Bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 124 429

Engagements de garantie

456 208

Engagements sur titres

1 201

Engagements reçus

 

Engagements de financement

100 000

Engagements de garantie

1 376 648

Engagements sur titres

1 201

 

 

1604905

20/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3943
Texte de l'annonce :

1603943

20 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

Situation au 30 Juin 2016.

(En milliers d'Euros)

 

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

86 154

Effets Publics et Valeurs assimilées

77 231

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 614 043

Opérations avec la Clientèle

8 209 527

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

2 027 145

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 179

Participations et autres titres détenus à long-terme

541 197

Immobilisations incorporelles

122

Immobilisations corporelles

51 987

Autres actifs

156 625

Comptes de Régularisation

46 719

Total actif

12 817 929

 

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 304 307

Opérations avec la Clientèle

8 676 115

Dettes représentées par un titre

121 893

Autres passifs

97 034

Comptes de Régularisation

114 286

Provisions

75 954

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 275 636

Capital souscrit

528 510

Primes d'émission

81 780

Réserves

664 155

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 045

Report à nouveau (+/-)

146

Total passif

12 817 929

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 408 776

Engagements de garantie

418 664

Engagements sur titres

1 168

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

809 718

Engagements de garantie

1 246 532

Engagements sur titres

1 168

 

 

1603943

30/05/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2736
Texte de l'annonce :

1602736

30 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°65


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 28 avril 2016.

 

 A. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 28 avril 2016 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF.

 

B. — Comptes consolidés

I. — Bilan consolidé

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

5.1

101 664

98 810

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

15 075

16 026

Instruments dérivés de couverture

5.3

28 374

25 610

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 462 871

1 474 063

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 689 274

1 732 016

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

9 397 792

8 813 448

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

5 135

5 426

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

303

6 970

Actifs d'impôts différés

5.9

58 560

59 762

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

142 323

152 155

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.11

568

592

Immobilisations corporelles

5.12

51 891

53 141

Immobilisations incorporelles

5.12

146

200

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

12 953 976

12 438 219

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

21 152

22 837

Instruments dérivés de couverture

5.3

130 704

142 114

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

2 499 044

2 454 356

Dettes envers la clientèle

5.14.2

8 467 203

8 000 819

Dettes représentées par un titre

5.15

102 158

157 656

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

277

455

Passifs d'impôts différés

5.9

9 003

5 587

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

120 359

128 752

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.17

57 004

59 360

Dettes subordonnées

5.18

14 983

26 426

Capitaux propres

 

1 532 089

1 439 857

Capitaux propres part du groupe

 

1 532 089

1 439 857

Capital et primes liées

 

609 153

587 755

Réserves consolidées

 

759 280

697 971

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

91 631

85 268

Résultat de la période

 

72 025

68 863

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Total du passif

 

12 953 976

11 438 219

 

II. — Compte de résultat

 

(En milliers Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

359 089

379 224

Intérêts et charges assimilées

6.1

-159 181

-176 784

Commissions (produits)

6.2

177 093

173 873

Commissions (charges)

6.2

-31 911

-34 080

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

4 055

-343

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

12 271

12 129

Produits des autres activités

6.5

8 947

9 225

Charges des autres activités

6.5

-5 410

-4 271

Produit net bancaire

 

364 953

358 973

Charges générales d'exploitation

6.6

-207 345

-206 569

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-7 754

-8 467

Résultat brut d'exploitation

 

149 854

143 937

Coût du risque

6.7

-41 550

-41 946

Résultat d'exploitation

 

108 304

101 991

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

-198

7

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

 

108 106

101 998

Impôts sur le résultat

6.9

-36 081

-33 135

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

72 025

68 863

Résultat net part du groupe

 

72 025

68 863

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

72 025

68 863

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

6 628

-10 620

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-2 282

3 657

Éléments non recyclables en résultat

4 346

-6 963

Écarts de conversion

  

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-590

14 455

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 820

-4 870

Impôts

-1 213

-3 134

Éléments recyclables en résultat

2 017

6 451

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

  

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

6 363

-512

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

78 388

68 351

Part du groupe

78 388

68 351

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

  

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves consolidées

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2014

453 638

85 652

708 202

426

90 821

-5 467

 

1 333 272

 

1 333 272

Distribution

 

 

-10 231

 

 

 

 

-10 231

 

-10 231

Augmentation de capital

19 997

 

 

 

 

 

 

19 997

 

19 997

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

-6 963

9 644

-3 193

 

-512

 

-512

Résultat

 

 

 

 

 

 

68 863

68 863

 

68 863

Autres variations

28 468

 

 

 

 

 

 

28 468

 

28 468

Capitaux propres au 31 décembre 2014

502 103

85 652

697 971

-6 537

100 465

-8 660

68 863

1 439 857

 

1 439 857

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

68 863

 

 

 

-68 863

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2015

502 103

85 652

766 834

-6 537

100 465

-8 660

0

1 439 857

 

1 439 857

Distribution

 

 

-8 770

 

 

 

 

-8 770

 

-8 770

Augmentation de capital

21 398

 

 

 

 

 

 

21 398

 

21 398

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

4 346

-486

2 503

 

6 363

 

6 363

Résultat

 

 

 

 

 

 

72 025

72 025

 

72 025

Autres variations

 

 

1 216

 

 

 

 

1 216

 

1 216

Capitaux propres au 31 décembre 2015

523 501

85 652

759 280

-2 191

99 979

-6 157

72 025

1 532 089

 

1 532 089

 

V. — Tableau des flux de trésorerie

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

108 106

101 998

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 778

8 491

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

15 031

4 033

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-12 128

-11 626

Produits/charges des activités de financement

0

 

Autres mouvements

17 705

-19 862

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

28 386

-18 964

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

224 306

-70 301

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-139 312

226 624

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-69 883

84 487

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

9 843

-99 281

Impôts versés

-28 073

-40 273

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-3 119

101 256

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

133 373

184 290

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

10 913

10 152

Flux liés aux immeubles de placement

0

 

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 652

-2 749

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

4 261

7 403

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

12 626

9 768

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-11 443

-6 539

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

1 183

3 229

Effet de la variation des taux de change (D)

0

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

138 817

194 922

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

98 810

266 257

Caisse et banques centrales (actif)

98 810

266 257

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

198 815

-163 554

Comptes ordinaires débiteurs (2)

71 333

17 264

Comptes et prêts à vue

130 000

 

Comptes créditeurs à vue

-2 518

-180 818

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

297 625

102 703

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

101 664

98 810

Caisse et banques centrales (actif)

101 664

98 810

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

57 144

198 815

Comptes ordinaires débiteurs

59 071

71 333

Comptes et prêts à vue

 

130 000

Comptes créditeurs à vue

-1 927

-2 518

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

158 808

297 625

Variation de la trésorerie nette

138 817

194 922

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE, dont fait partie la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 18 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71.25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’épargne et les services financiers spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de Caution Mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des Sociétés Locales d’Epargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale concernée est actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La SAS Sociétariat a effectué une transmission universelle de patrimoine à la Société d’Expansion modifiant ainsi le périmètre de consolidation comptable.

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture et perspectives. — Evénements postérieurs à la clôture. A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2015 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ».

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de + 555 millions d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelle norme IFRS 9 : L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

– pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

– pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

– pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net);

– un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

– un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union Européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 19 février 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 28 avril 2016.

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante - Conséquence de la structure du groupe telle que décrite dans la note 1, l’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 16 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Epargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Epargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International.

 

3.2. Périmètre de consolidation. — méthodes de consolidation et de valorisation - Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale – Définition du contrôle

Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

– Cas particulier des entités structurées : Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

– Méthode de l’intégration globale : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

– Exclusion du périmètre de consolidation : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.1.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. —À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne créé pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable

L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance

L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction – Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture – Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur – La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie – Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture)

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union Européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union Européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle en cas de perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de -87 milliers d’euros sur le résultat du groupe.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

— Instruments dérivés de niveau 2

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

–les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement ;

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.2. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation « Day One Profit ». — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2015, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 474 319 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail :

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des crédits interbancaires

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. A défaut, comme pour la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

— Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres »

L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers - Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union Européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union Européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ;

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » ;

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Pour le groupe, sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— les modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du Groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements techniques

8 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6 Produits et charges d’intérêts - Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

- lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

- lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3 Indemnités de cessation d’emploi - Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que si l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 10 131 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 272 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 8 858 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 734 milliers d’euros dont 514 milliers d’euros comptabilisés en charge et 220 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques Centrales

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisse

85 353

88 985

Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs)

16 311

9 825

Total Caisses, banques centrales

101 664

98 810

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 15 075 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (16 026 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement).

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 21 152 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (22 837 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

90 194

6 116

10 290

90 231

7 034

11 684

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

199 678

9 046

9 046

149 416

8 992

8 992

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

289 872

15 162

19 336

239 647

16 026

20 676

Instruments de taux

124 596

 

1 816

121 424

 

2 161

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

124 596

 

1 816

121 424

 

2 161

Dérivés de crédit

 

-87

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

414 468

15 075

21 152

361 071

16 026

22 837

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

497 663

11 546

103 080

521 224

13 279

115 007

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

497 663

11 546

103 080

521 224

13 279

115 007

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

497 663

11 546

103 080

521 224

13 279

115 007

Instruments de taux

495 000

16 828

24 261

303 000

12 331

23 550

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

495 000

16 828

24 261

303 000

12 331

23 550

Instruments de taux

114 444

 

3 363

117 265

 

3 557

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

114 444

 

3 363

117 265

 

3 557

Couverture de flux de trésorerie

609 444

16 828

27 624

420 265

12 331

27 107

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 107 107

28 374

130 704

941 489

25 610

142 114

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées (*)

493 679

505 293

Obligations et autres titres à revenu fixe

96 716

100 613

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

590 395

605 906

Actions et autres titres à revenu variable

873 226

868 897

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 463 621

1 474 803

Dépréciation des créances douteuses

 

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-750

-740

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 462 871

1 474 063

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

113 296

113 886

(*) Les effets publics correspondent à des OAT qui étaient auparavant classées en obligations et autres titres à revenu fixe.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5 Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1 Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers - La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

15 075

 

15 075

 

16 026

 

16 026

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

15 075

 

15 075

 

16 026

 

16 026

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

28 374

 

28 374

 

25 610

 

25 610

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

28 374

 

28 374

 

25 610

 

25 610

Titres de participation

 

 

613 969

613 969

 

 

613 859

613 859

Autres titres

530 407

310 992

7 503

848 902

545 879

310 974

3 351

860 204

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

530 407

310 992

621 472

1 462 871

545 879

310 974

617 210

1 474 063

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

21 152

 

21 152

 

22 837

 

22 837

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

21 152

 

21 152

 

22 837

 

22 837

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

130 704

 

130 704

 

142 114

 

142 114

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

130 704

 

130 704

 

142 114

 

142 114

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2015

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

613 858

 

 

 

 

2 312

-709

-2 600

 

1 108

613 969

Autres titres

3 351

 

 

 

 

2 404

-145

2 600

 

-707

7 503

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

3 351

 

 

 

 

2 404

-145

2 600

 

-707

7 503

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

617 209

 

 

 

 

 

 

 

 

 

621 472

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les FCPR et les titres de participations.

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 188 677 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres» à hauteur de 5 999 milliers d’euros.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 202 004 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 578 983 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 541 322 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat.

Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 689 274

1 732 016

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 689 274

1 732 016

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

336 705

71 339

Comptes et prêts au jour le jour

 

130 000

Opérations de pension

 

 

Créances à vue sur les établissements de crédit

336 705

201 339

Comptes et prêts à terme

1 342 568

1 520 676

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

10 001

10 001

Créances à terme sur les établissements de crédit

1 352 569

1 530 677

Opérations de location-financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 689 274

1 732 016

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 689 274

1 732 016

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 471 529 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (464 378 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 1 091 249 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 137 057 milliers d’euros au 31 décembre 2014 y compris les créances rattachées).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

9 626 399

9 025 992

Dépréciations individuelles

-209 490

-197 148

Dépréciations sur base de portefeuilles

-19 117

-15 396

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 397 792

8 813 448

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

219 233

204 051

Prêts à la clientèle financière

352

 

Crédits de trésorerie

633 717

519 739

Crédits à l'équipement

2 913 001

2 832 262

Crédits au logement

5 293 789

4 852 216

Crédits à l'exportation

1 894

1 651

Autres crédits

149 596

224 868

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

8 992 349

8 430 736

Titres assimilés à des prêts et créances

2 288

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances dépréciés

412 529

388 917

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 626 399

9 025 992

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers au cours des deux derniers exercices.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

163

150

GIE fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

9 223

11 933

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 662

4 494

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

14 574

14 011

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

3 231

4 547

Autres sources de différences temporelles

17 704

19 040

Impôts différés liés aux décalages temporels

49 557

54 175

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts diffères nets

49 557

54 175

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

58 560

59 762

Au passif du bilan

-9 003

-5 587

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

1 025

1 492

Charges constatées d'avance

25

35

Produits à recevoir

16 775

13 556

Autres comptes de régularisation

15 008

20 397

Comptes de régularisation - actif

32 833

35 480

Dépôts de garantie versés

97 823

108 227

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

11 667

8 448

Actifs divers

109 490

116 675

Total des comptes de régularisation et actifs divers

142 323

152 155

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

 

/////////

 

 

/////////

 

Comptabilisés au coût historique

707

-139

568

707

-115

592

Total des immeubles de placement

707

-139

568

707

-115

592

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 568 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (592 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

53 794

-23 105

30 689

53 040

-21 857

31 183

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

143 457

-122 255

21 202

142 422

-120 464

21 958

Total des immobilisations corporelles

197 251

-145 360

51 891

195 462

-142 321

53 141

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 366

-4 255

111

4 366

-4 172

194

Logiciels

931

-896

35

1 877

-1 871

6

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

5 297

-5 151

146

6 243

-6 043

200

 

5.13. Ecarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

11 784

7 292

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

 

 

Dettes à vue envers les établissements de crédit

11 784

7 292

Emprunts et comptes à terme

2 374 514

2 334 202

Opérations de pension

93 847

93 847

Dettes rattachées

18 899

19 015

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 487 260

2 447 064

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 499 044

2 454 356

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 812 450 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 668 876 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

3 049 346

2 716 135

Livret A

640 466

623 481

Livret jeune

27 800

27 466

Livret ordinaire

796 356

797 729

PEL

1 223 580

1 131 553

CEL

132 684

137 678

Livret de développement durable

578 292

566 352

Pep

254 544

285 399

Autres comptes d'épargne à régime spécial

199 896

193 724

Dettes rattachées

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

3 853 618

3 763 382

Comptes et emprunts à vue

22 560

 

Comptes et emprunts à terme

1 495 448

1 459 820

Dettes rattachées

46 231

43 506

Autres comptes de la clientèle

1 564 239

1 503 326

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

 

17 976

Total des dettes envers la clientèle

8 467 203

8 000 819

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

100 730

156 256

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

100 730

156 256

Dettes rattachées

1 428

1 400

Total des dettes représentées par un titre

102 158

157 656

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

14 724

17 002

Produits constatés d'avance

31 515

35 886

Charges à payer

2 750

2 726

Autres comptes de régularisation créditeurs

15 010

16 635

Comptes de régularisation - passif

63 999

72 249

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 323

1 248

Créditeurs divers

54 037

55 255

Passifs divers

56 360

56 503

Total des comptes de régularisation et passifs divers

120 359

128 752

 

5.17 Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

41 464

578

-346

-1 168

-1 373

39 155

Provisions pour activité d'épargne-logement

13 051

492

 

 

 

13 543

Provisions pour engagements hors bilan

2 407

400

-343

-2

 

2 462

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

213

78

 

 

 

291

Provisions pour litiges

1 199

380

-408

 

 

1 171

Autres

1 026

174

-818

 

 

382

Autres provisions

17 896

1 524

-1 569

-2

 

17 849

Total des provisions

59 360

2 102

-1 915

-1 170

-1 373

57 004

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (6 689 milliers d'euros avant impôts)

Ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion et le reclassement de la provision compte épargne temps (4 166 milliers d'euros)

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)ancienneté de moins de 4 ans

645 976

497 302

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

319 228

352 740

Ancienneté de plus de 10 ans

248 598

274 687

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 213 803

1 124 729

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

131 913

138 206

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 345 716

1 262 935

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés

 

 

au titre des plans épargne logement

3 598

5 134

Au titre des comptes épargne logement

16 772

23 912

Total

20 370

29 046

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / Reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

4 329

2 359

6 689

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 407

-612

1 795

Ancienneté de plus de 10 ans

4 499

-830

3 669

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 236

917

12 154

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

2 101

-498

1 603

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-78

30

-48

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-207

42

-166

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

-286

72

-213

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 051

492

13 543

 

5.18 Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

10 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

14 983

16 420

Total

14 983

26 420

Dettes rattachées

 

6

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

14 983

26 426

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

Au 31 décembre 2015, les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souscrites intégralement par les clients au titres des fonds de garantis des Sociétés de Cautions Mutuelles.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Emission

Remboursement

Autres

31/12/2015

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

10 000

 

-10 000

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

16 420

 

-1 437

 

14 983

Dettes rattachées

 

 

 

 

 

Total

26 420

 

-11 437

 

14 983

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales - Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2015 : 523 501 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires (502 103 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.20 Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

6 628

-10 620

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-2 282

3 657

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-590

14 455

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

-505

14 455

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-85

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 820

-4 870

Impôts

-1 213

-3 134

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

6 363

-512

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

6 628

-2 282

4 346

-10 620

3 657

-6 963

Ecarts de conversion

 

///

 

 

///

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-590

104

-486

14 455

-4 811

9 644

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 820

-1 317

2 503

-4 870

1 677

-3 193

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

 

///

///

 

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

9 858

-3 495

6 363

-1 035

523

-512

Part du groupe

9 858

-3 495

6 363

-1 035

523

-512

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

300 746

-88 074

212 672

312 316

-94 692

217 624

Prêts et créances avec les établissements de crédit

28 562

-46 135

-17 573

34 466

-53 915

-19 449

Opérations de location-financement

 

 

 

 

///

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-2 657

-2 657

///

-3 323

-3 323

Instruments dérivés de couverture

8 310

-22 098

-13 788

10 085

-24 397

-14 312

Actifs financiers disponibles à la vente

16 905

 

16 905

17 622

///

17 622

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

///

 

Actifs financiers dépréciés

4 566

 

4 566

4 735

///

4 735

Autres produits et charges d'intérêts

 

-217

-217

 

-457

-457

Total des produits et charges d'intérêts

359 089

-159 181

199 908

379 224

-176 784

202 440

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6 001 milliers d’euros (7 001 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 492 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une dotation nette de 246 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

169

-847

-678

157

-1 015

-858

Opérations avec la clientèle

65 560

-361

65 199

62 719

-303

62 416

Prestation de services financiers

1 147

-1 910

-763

1 151

-1 939

-788

Vente de produits d'assurance vie

41 766

 

41 766

40 519

 

40 519

Moyens de paiement

51 141

-26 604

24 537

50 937

-27 691

23 246

Opérations sur titres

8 410

-10

8 400

8 931

-13

8 918

Activités de fiducie

2 304

-1 262

1 042

2 155

-1 380

775

Commissions sur opérations de hors bilan

1 629

-917

712

3 206

-858

2 348

Autres commissions

4 967

 

4 967

4 098

-881

3 217

Total des commissions

177 093

-31 911

145 182

173 873

-34 080

139 793

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

720

-659

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

-834

-867

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-839

-839

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

5

-28

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

4 169

1 183

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4 055

-343

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

148

622

Dividendes reçus

12 142

11 621

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-19

-114

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 271

12 129

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7 n’a pas entrainé de nouvelle dépréciation significative en 2015.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-24

-24

 

-24

-24

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 812

-3 177

-1 365

1 919

-2 501

-582

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 858

-52

1 806

1 582

-51

1 531

Autres produits et charges divers d'exploitation

5 277

-2 607

2 670

5 724

-1 330

4 394

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

450

450

913

-1 278

-365

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 947

-5 386

3 561

10 138

-5 160

4 978

Total des produits et charges des autres activités

8 947

-5 410

3 537

10 138

-5 184

4 954

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-122 486

-124 916

Impôts et taxes

-8 149

-7 874

Services extérieurs

-76 710

-73 779

Autres frais administratifs

-84 859

-81 653

Total des charges générales d'exploitation

-207 345

-206 569

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-38 686

-37 985

Récupérations sur créances amorties

795

1 242

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-3 659

-5 203

Total coût du risque

-41 550

-41 946

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations interbancaires

93

 

Opérations avec la clientèle

-41 643

-41 946

Autres actifs financiers

 

 

Total coût du risque

-41 550

-41 946

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-202

7

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

4

 

Autres

 

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-198

7

 

6.9 Impôts sur le résultat

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-34 498

-30 157

Impôts différés

-1 583

-2 978

Impôts sur le résultat

-36 081

-33 135

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net (part du groupe)

72 025

68 863

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-36 081

-33 135

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

108 106

101 998

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

37 221

35 118

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

2 858

2 803

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

307

 

Effet des différences permanentes

-5 302

-4 236

Impôts à taux réduit et activités exonérées

758

-510

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-427

-40

Autres éléments

 

 

Impôts sur le résultat

35 415

33 135

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

32,76%

32,49%

 

Note 7. — Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

15 075

16 026

Instruments dérivés de couverture

28 374

25 610

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

590 395

605 906

Opérations interbancaires

1 689 274

1 732 016

Opérations avec la clientèle

9 397 792

8 813 448

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Exposition des engagements au bilan

11 720 910

11 193 006

Garanties financières données

352 058

342 179

Engagements par signature

1 217 691

1 089 190

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 569 749

1 431 369

Exposition globale au risque de crédit

13 290 659

12 624 375

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

212 544

73 761

-40 390

-17 375

67

228 607

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Dépréciations déduites de l'actif

212 544

73 761

-40 390

-17 375

67

228 607

Provisions sur engagements hors bilan

2 407

400

-2

-343

 

2 462

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

214 951

74 161

-40 392

-17 718

67

231 069

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2015

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

49 809

 

 

 

203 039

252 848

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

49 809

 

 

 

203 039

252 848

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2014

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

45 946

 

 

 

191 769

237 715

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

45 946

 

 

 

191 769

237 715

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières - Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

84 721

-13 861

60 933

Hors-bilan

53

 

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

83 213

-10 836

55 367

Hors-bilan

30

 

54 518

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

101 664

 

 

 

 

101 664

Instruments dérivés de transaction

////

////

////

////

15 075

15 075

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

28 374

28 374

Actifs financiers disponibles à la vente

8 465

10 081

115 215

347 130

981 980

1 462 871

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 307 997

96 260

163 573

121 454

 

1 689 284

Prêts et créances sur la clientèle

784 388

843 312

3 372 355

4 214 410

183 327

9 397 792

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

////

////

////

////

5 135

5 135

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

2 202 514

949 653

3 651 143

4 682 994

1 213 891

12 700 195

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

////

////

////

////

21 152

21 152

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

////

////

////

////

130 704

130 704

Dettes envers les établissements de crédit

353 220

466 187

619 412

1 002 859

57 366

2 499 044

Dettes envers la clientèle

6 225 498

351 324

1 455 094

435 287

 

8 467 203

Dettes représentées par un titre

24 991

5 357

21 810

50 000

 

102 158

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

 

Dettes subordonnées

327

1 024

6 400

7 232

 

14 983

Passifs financiers par échéance

6 604 036

823 892

2 102 716

1 495 378

209 222

11 235 244

Engagements de financements donnés en faveur des ETS de crédit

3 263

 

 

 

 

3 263

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

662 713

352 129

11 136

185 924

3 140

1 215 042

Engagements de financement donnés

665 976

352 129

11 136

185 924

3 140

1 218 305

Engagements de garantie en faveur des ETS de crédit

338

211

1 535

968

 

3 052

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

23 504

30 147

107 644

68 708

119 003

349 006

Engagements de garanties donnés

23 842

30 358

109 179

69 676

119 003

352 058

 

Note 8. — Information sur le personnel.

 

8.1. Charges de personnel

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-67 346

-67 647

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 513

-13 555

Autres charges sociales et fiscales

-34 139

-33 845

Intéressement et participation

-10 488

-9 869

Total des charges de personnel

-122 486

-124 916

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 458 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 1.5 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2015

31/12/2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

45 597

 

2 193

47 790

17 045

10 707

 

75 542

78 936

Juste valeur des actifs du régime

-23 626

 

-1 991

-25 617

-15 504

 

 

-41 121

-37 533

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

21 971

0

202

22 173

1 541

10 707

 

34 421

41 403

Engagements sociaux passifs

21 971

0

202

22 173

1 541

10 707

 

34 421

41 464

Engagements sociaux actifs

 

 

61

61

 

 

 

 

61

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

50 601

 

353

50 954

18 079

9 903

 

78 936

65 162

Coût des services rendus

 

 

 

 

1 015

729

 

1 744

1 135

Coût des services passés

 

 

 

 

 

1 150

 

1 150

 

Coût financier

781

 

20

801

289

161

 

1 251

1 888

Prestations versées

-1 738

 

-165

-1 903

-1 401

-454

 

-3 758

-3 435

Autres

0

 

0

0

154

-782

 

-628

2 348

Variations comptabilisées en résultat

-957

 

-145

-1 102

57

804

 

-241

1 936

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-296

 

 

-296

-731

 

 

-1 027

484

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-3 334

 

1

-3 333

31

 

 

-3 302

11 873

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-417

 

1 984

1 567

-391

 

 

1 176

-519

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-4 047

 

1 985

-2 062

-1 091

 

 

-3 153

11 838

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

45 597

 

2 193

47 790

17 045

10 707

 

75 542

78 936

 

Variation des actifs de couverture

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

21 998

 

414

22 412

15 121

 

 

37 533

28 011

Produit financier

341

 

10

351

234

 

 

585

863

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

7 597

Prestations versées

-308

 

-166

-474

 

 

 

-474

-140

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

-16

Variations comptabilisées en résultat

33

 

-156

-123

234

 

 

111

8 304

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 595

 

1 733

3 328

149

 

 

3 477

1 218

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 595

 

1 733

3 328

149

 

 

3 477

1 218

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

23 626

 

1 991

25 617

15 504

 

 

41 121

37 533

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

12 028

 

184

12 212

-2 242

9 970

-649

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-5 642

 

252

-5 390

-1 240

-6 630

10 620

Ajustements de plafonnement des actifs

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

6 386

 

436

6 822

-3 482

3 340

9 971

Dont écarts actuariels

6 386

 

436

6 822

-3 482

3 340

9 971

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-1 015

-729

 

-1 744

-1 135

Coût des services passés

 

 

 

 

 

-1 150

 

-1 150

 

Coût financier

-781

 

-20

-801

-289

-161

 

-1 251

-1 888

Produit financier

341

 

10

351

234

 

 

585

863

Prestations versées

1 430

 

-1

1 429

1 401

454

 

3 284

3 295

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

0

7 597

Autres

 

 

 

 

-154

782

 

628

-2 364

Total de la charge de l'exercice

990

 

-11

979

177

-804

 

352

6 368

8.2.4. Autres informations

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,83%

 

1,57%

Taux d'inflation

 

1,70%

 

1,80%

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

14,6

 

15,54

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,44%

2,15%

1,61%

 

0,90%

1,55%

1,40%

 

Taux d'inflation

1,70%

1,70%

1,70%

 

1,80%

1,80%

1,80%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

Duration

10,3

14,3

12,20

 

7,96

14,92

12,77

 

 

— Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses

Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

Par régime significatif

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

CAR

FCR

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

-12,84%

-9,30%

-12,58%

-11,19%

 

Variation de -1% du taux d'actualisation

16,19%

11,11%

15,77%

13,58%

 

Variation de+ 1% du taux d'inflation

15,24%

11,18%

0,00%

0,00%

 

Variation de -1% du taux d'inflation

-9,70%

-8,80%

0,00%

0,00%

 

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

0,00%

8,20%

15,61%

13,32%

 

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

0,00%

-7,06%

-12,71%

-11,21%

 

 

Echéancier des paiements. — flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires

 

Par régime significatif

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

N+1 à N+5

10 972

5 431

3 885

 

N+6 à N+10

10 619

5 383

3 255

 

N+11 à N+15

10 008

3 483

4 107

 

N+16 à N+20

8 977

5 864

4 743

 

> N+20

22 619

39 353

14 268

 

 

Ventilation de la juste valeur des actifs au régime

 

 

Car-BP

Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP)

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

2,11%

499

 

 

 

 

 

 

3,40%

527

 

 

Actions

39,38%

9 304

 

 

 

 

 

 

9,00%

1 395

 

 

Obligations

50,21%

11 864

 

 

 

 

 

 

84,10%

13 039

 

 

Immobilier

 

 

 

 

 

 

 

 

3,50%

543

 

 

Dérivés

0,09%

22

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonds de placement

8,20%

1 938

 

 

100%

1 991

 

 

 

 

 

 

Total

100%

23 627

 

 

100%

1 991

 

 

100%

15 504

 

 

 

Note 9. — Informations sectorielles.

 

Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels :

Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur

1 218 305

1 089 782

Des établissements de crédit

3 263

2 419

De la clientèle

1 215 042

1 087 363

Ouvertures de crédit confirmées

1 110 991

1 085 249

Autres engagements

104 051

2 114

Engagements de financement reçus

200 000

350 000

D'établissements de crédit

200 000

350 000

De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés en faveur

2 125 882

2 273 187

D'ordre des établissements de crédit

1 776 875

1 934 433

D'ordre de la clientèle

349 007

338 754

Engagements de garantie reçus

5 318 496

4 693 524

D'établissements de crédit

1 056 352

941 661

De la clientèle

4 262 144

3 751 863

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature. Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

534 856

 

 

 

623 157

 

 

 

Autres actifs financiers

563 339

 

 

52 044

553 407

 

 

50 024

Autres actifs

303

 

 

 

27 760

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

1 098 498

 

 

52 044

1 204 324

 

 

50 024

Dettes

771 308

 

 

 

606 681

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

10 006

 

 

 

Autres passifs

277

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

771 585

 

 

 

616 687

 

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

-3 941

 

 

 

-3 438

 

 

 

Commissions

-983

 

 

 

-631

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

11 120

 

 

968

10 326

 

 

1 123

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

6 196

 

 

968

6 257

 

 

1 123

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements reçus

200 000

 

 

 

350 000

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

200 000

 

 

 

350 000

 

 

 

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 15 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les membres du Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Les rémunérations versées en 2015 s’élèvent, à 609 milliers d’euros (575 milliers d’euros en 2014), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Avantages à court terme

609

575

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

609

575

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie - Au 31/12/2015 :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

101 531

 

 

 

101 531

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

101 531

 

 

 

101 531

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 773 823

1 288 257

 

3 062 080

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 773 823

1 288 257

 

3 062 080

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

101 531

1 773 823

1 288 257

 

3 163 611

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

101 531

1 060 562

1 288 257

 

2 450 350

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 941

 

 

 

93 941

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 941

 

 

 

93 941

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 941

 

 

 

93 941

 

Au 31/12/2014 :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Iinstruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

103 736

 

 

 

103 736

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

103 736

 

 

 

103 736

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 931 009

1 288 257

 

3 219 266

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 931 009

1 288 257

 

3 219 266

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

103 736

1 931 009

1 288 257

 

3 323 002

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

103 736

1 066 718

1 288 257

 

2 458 711

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 942

 

 

 

93 942

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 842

 

 

 

93 942

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 942

 

 

 

93 942

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

Mise en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension 93 941 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (contre 93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2014). Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire pendant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mise en pension ou de prêt de titres financés.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transferts d’actifs » au sens de l’amendement à l’IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

— Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

– la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

– la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2015, 1 288 200 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.2. Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont :

— 14 628 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 301 155 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 575 763 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 602 135 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 655 217 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de la BCE contre 697 816 milliers au 31 décembre 2014,

— 405 346 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de l’EBCE Immobilier et Corp contre 368 902 milliers au 31 décembre 2014,

— 122 870 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de CFF.

 

Note 13. — Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

13.1. Actifs financiers. — Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors dérivés et hors pension)

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés (transaction et couverture)

43 449

 

43 449

41 636

 

41 636

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

43 449

 

43 449

41 636

 

41 636

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

Total

43 449

 

43 449

41 636

 

41 636

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

43 449

27 216

 

16 233

41 636

29 305

 

12 331

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

43 449

27 216

 

16 233

41 636

29 305

 

12 331

 

13.2. Passif financiers. — Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Montant brut des passifs financiers

Montant brut des actifs financiers compensés au bilan

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

151 856

 

151 856

164 951

 

164 951

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur

151 856

 

151 856

164 951

 

164 951

Opérations de pension

93 941

 

93 941

93 942

 

93 942

Autres

 

 

 

 

 

 

Dettes

93 941

 

93 941

93 942

 

93 942

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

Total

245 797

 

245 797

258 893

 

258 893

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

151 856

27 216

92 200

32 440

164 951

29 305

97 300

38 346

Opérations de pension

93 941

88 807

5 134

 

93 942

88 807

5 134

 

Autres passifs

        

                Total

245 797

116 023

97 334

32 440

258 893

118 112

102 434

38 346

 

Note 14. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

11 443 117

 

548 328

10 894 789

10 962 654

 

397 640

10 565 014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 706 146

 

336 706

1 369 440

1 752 034

 

201 340

1 550 694

Prêts et créances sur la clientèle

9 736 971

 

211 622

9 525 349

9 210 620

 

196 300

9 014 320

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers au cout amorti

11 434 685

 

3 061 131

8 373 554

10 940 696

 

2 723 426

8 217 270

Dettes envers les établissements de crédit

2 716 844

 

11 784

2 705 060

2 712 208

 

7 291

2 704 917

Dettes envers la clientèle

8 591 116

 

3 049 347

5 541 769

8 043 729

 

2 716 135

5 327 594

Dettes représentées par un titre

111 742

 

 

111 742

158 510

 

 

158 510

Dettes subordonnées

14 983

 

 

14 983

26 249

 

 

26 249

 

Note 15. — Périmètre de consolidation.

 

15.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — La seule évolution du périmètre au cours de l’exercice 2015 est la suivante : La transmission universelle de patrimoine de la SAS Sociétariat à la Société d’Expansion.

Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

Pays d’implantions

Activité

SARL Société d’expansion bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

France

Intermédiaire en transaction immobilière

SAS bourgogne Franche-Comté croissance

100%

100%

Intégration Globale

France

Gestion de portefeuille de participations

SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

0,35%

0,37%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

1,87%

1,87%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté

1,64%

1,59%

Intégration Globale

France

Société de caution mutuelle

 

15.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

Note 16. — Intérêts dans les entités structurés non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

— Financements (d’actifs) structurés :

Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

5

5

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

5

5

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

 

Engagements de garantie données

 

 

 

 

 

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

 

 

 

Taille de l'entité structurée

 

 

 

2 631

2 631

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

7

7

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

7

7

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

 

Engagements de garantie données

 

 

 

 

 

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

 

 

 

Taille de l'entité structurée

 

 

 

2 607

2 607

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ;

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

— Au cours de la période, le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidées dans lesquelles il détient des intérêts.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées - Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’est pas sponsor d’entités structurées

 

Note 17. — Honoraires des commissaires aux comptes.

 

(En milliers d'Euros)

Cabinet Mazars

PricewaterhouseCoopers

Exercice 2015

Exercice 2014

Exercice 2015

Exercice 2014

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

120

118

118

115

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

6

4

1

 

Total

126

122

119

115

 

VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux Sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

14 boulevard de la Trémouille

21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Changement de méthode comptable » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes ».

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.4 de l’annexe) :

pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que la note 5.17 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 25 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

C. — Comptes individuels.

I. — Bilan.

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

101 664

98 810

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

385 607

387 660

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 936 210

1 981 086

Operations avec la clientèle

3.2

7 976 309

7 384 932

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 558 225

1 558 880

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

7 346

6 338

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

541 194

537 576

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

146

200

Immobilisations corporelles

3.6

52 423

53 694

Autres actifs

3.8

112 891

124 598

Comptes de régularisation

3.9

44 289

47 708

Total de l'actif

 

12 716 304

12 181 482

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 478 288

2 425 205

Opérations avec la clientèle

3.2

8 478 364

8 013 618

Dettes représentées par un titre

3.7

102 158

157 657

Autres passifs

3.8

84 241

77 485

Comptes de régularisation

3.9

68 709

79 218

Provisions

3.10

73 883

64 870

Dettes subordonnées

3.11

 

10 006

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

152 704

152 704

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 277 957

1 200 719

Capital souscrit

 

520 636

499 147

Primes d'émission

 

81 780

81 780

Réserves

 

606 826

544 302

Écart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 091

4 079

Report à nouveau

 

48

922

Résultat de l'exercice (+/-)

 

66 576

70 489

Total du passif

 

12 716 304

12 181 482

 

Hors bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

1 218 305

1 089 682

Engagements de garantie

4.1

376 221

342 180

Engagements sur titres

 

920

860

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

200 000

350 000

Engagements de garantie

4.1

2 204 701

1 678 841

Engagements sur titres

 

920

860

 

II. — Compte de résultat

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

352 779

373 055

Intérêts et charges assimilées

5.1

-159 989

-177 428

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

13 092

13 566

Commissions (produits)

5.4

175 657

171 984

Commissions (charges)

5.4

-32 544

-33 718

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

4 169

1 183

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-2 459

859

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 058

10 138

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-6 390

-5 161

Produit net bancaire

 

354 373

354 478

Charges générales d'exploitation

5.8

-207 727

-206 146

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-7 773

-8 486

Résultat brut d'exploitation

 

138 873

139 846

Coût du risque

5.9

-40 405

-39 404

Résultat d'exploitation

 

98 468

100 442

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-70

-59

Résultat courant avant impôt

 

98 398

100 383

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-33 810

-29 894

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 988

 

Résultat net

 

66 576

70 489

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE - Le groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les Sociétés de Caution Mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les Sociétés Locales d'Epargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les Sociétés Locales d’Epargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 18 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 71.25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de Caution Mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des Sociétés Locales d'Epargne sont garanties au premier niveau pour chaque Société Locale d'Epargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la Société Locale d'Epargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La SAS Sociétariat a effectué une transmission universelle de patrimoine à la Société d’Expansion modifiant ainsi le périmètre de consolidation comptable.

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sain lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission Bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction

Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles - Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n°2014-03 de l’ANC.

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

15 ans

Aménagements techniques

8 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes Comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme

Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée),

— macro-couverture (gestion globale de bilan),

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées,

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l’élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

2.3.13. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 10 131 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1 272 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 8 858 milliers d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 734 milliers d’euros dont 514 milliers d’euros comptabilisés en charge et 220 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. — Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Créances à vue

336 647

201 316

Comptes ordinaires

336 647

71 316

Comptes et prêts au jour le jour

0

130 000

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 593 000

1 772 522

Comptes et prêts à terme

1 583 000

1 762 522

Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

6 563

7 248

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

1 936 210

1 981 086

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 322 831 milliers d'euros à vue et 1 015 412 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 553 955 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes à vue (1)

11 799

9 407

Comptes ordinaires créditeurs

11 799

9 407

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

2 437 496

2 391 614

Comptes et emprunts à terme

2 343 649

2 297 767

Valeurs et titres donnés en pension à terme

93 847

93 847

Autres sommes dues

9 857

4 774

Dettes rattachées

19 136

19 410

Total

2 478 288

2 425 205

(1) opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 10 019 milliers d'euros à vue et 1 844 696 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle

3.2.1. Opérations avec la clientèle

— Créances sur la clientèle

 

Actif(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

211 621

196 300

Créances commerciales

57 422

61 569

Autres concours à la clientèle

7 486 740

6 912 114

Crédits à l'exportation

1 892

1 650

Crédits de trésorerie et de consommation (1)

631 432

456 748

Crédits à l'équipement (1)

2 902 544

2 819 786

Crédits à l'habitat (1)

3 858 382

3 409 854

Autres crédits à la clientèle

92 490

224 076

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

25 644

27 868

Créances douteuses

391 737

371 575

Dépréciations des créances sur la clientèle

-196 855

-184 494

Total

7 976 309

7 384 932

Dont créances restructurées

21 549

27 240

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 655 217 milliers d’euros.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

3 853 618

3 763 382

Livret A

640 466

623 481

PEL / CEL

1 356 264

1 269 231

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 856 888

1 870 670

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 555 824

4 188 669

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

22 560

17 976

Dettes rattachées

46 362

43 591

Total

8 478 364

8 013 618

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 060 376

////

3 060 376

2 728 849

////

2 728 849

Emprunts auprès de la clientèle financière

1 161

 

1 161

1 174

 

1 174

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

1 494 287

1 494 287

 

1 458 646

1 458 646

Total

3 061 537

1 494 287

4 555 824

2 730 023

1 458 646

4 188 669

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 894 202

230 729

-135 737

159 283

-122 046

Entrepreneurs individuels

657 672

52 893

-25 613

31 605

-21 159

Particuliers

3 596 188

106 682

-34 758

38 938

-24 072

Administrations privées

42 027

1 433

-747

318

-229

Administrations publiques et Sécurité Sociale

553 033

 

 

 

 

Autres

12 661

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2015

7 755 783

391 738

-196 855

230 144

-167 506

Total au 31 décembre 2014

6 860 232

371 575

-184 494

221 939

-160 007

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

3.3.1. Portefeuille titres

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

385 607

 

///

385 607

 

387 660

 

///

387 660

Valeurs brutes

///

378 572

 

///

378 572

///

380 587

 

///

380 587

Créances rattachées

///

7 035

 

///

7 035

///

7 073

 

///

7 073

Dépréciations

///

 

 

///

 

///

 

 

///

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

102 581

1 455 644

///

1 558 225

 

103 236

1 455 644

///

1 558 880

Valeurs brutes

///

93 853

1 455 587

///

1 549 440

///

94 612

1 455 587

///

1 550 199

Créances rattachées

///

11 141

57

///

11 198

///

8 657

57

///

8 714

Dépréciations

///

-2 413

 

///

-33

///

-33

 

///

-33

Actions et autres titres à revenu variable

 

7 346

///

 

7 346

 

6 338

///

 

6 338

Montants bruts

///

7 760

///

 

7 760

///

6 701

///

 

6 701

Créances rattachées

///

 

///

 

 

///

 

///

 

 

Dépréciations

///

-414

///

 

-414

///

-363

///

 

-363

Total

 

495 534

1 455 644

 

1 951 178

 

497 234

1 455 644

 

1 952 878

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 456 644 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 112 822 et – 2 827 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

412 936

 

412 936

 

415 710

 

415 710

Titres non cotés

 

59 489

167 387

226 876

 

59 489

167 387

226 876

Titres prêtés

 

 

1 288 200

1 288 200

 

 

1 288 200

1 288 200

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

18 176

57

18 233

 

15 730

57

15 787

Total

 

490 601

1 455 644

1 946 245

 

490 929

1 455 644

1 946 573

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 288 200 milliers d’euros d’obligations senior souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 288 200 milliers d’euros au 31 décembre 2014). Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 2 413 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 33 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 112 240 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 122 112 milliers d’euros au 31 décembre 2014. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 282 625 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

5

 

5

 

6

 

6

Titres non cotés

 

7 755

 

7 755

 

6 695

 

6 695

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

7 760

 

7 760

 

6 701

 

6 701

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 7 760 milliers d’euros d’OPCVM contre 6 701 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 414 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 363 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 582 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 567 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenus fixes

1 455 587

 

 

 

 

 

 

 

1 455 587

Total

1 455 587

 

 

 

 

 

 

 

1 455 587

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Valeurs brutes

538 027

4 227

-553

 

 

541 701

Participations et autres titres détenus à long terme

535 487

3 489

-553

 

 

538 423

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Comptes courants dans les entreprises liées

2 540

738

 

 

 

3 278

Dépréciations

-451

-56

 

 

 

-507

Participations et autres titres à long terme

-451

-56

 

 

 

-507

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

537 576

4 171

-553

 

 

541 194

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 3 278 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 2 542 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 289 milliers d’euros) ainsi que les certificats d’associés (1 177 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 474 319 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros)

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'expansion BFC

10 000

1 438

100,00%

10 000

10 000

 

 

0

1 100

66

 

Sas BFC croissance

3 000

146

100,00%

3 000

3 000

 

 

9

35

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

13 302 395

3,18%

474 319

474 319

210 837

 

-12 110

2 491 137

 

 

Sa IBP

89 733

-26 746

5,84%

5 240

5 240

164

 

321 770

565

 

 

BP développement*

460 481

172 993

5,63%

34 811

34 811

 

 

57 621

32 451

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

7 573

7 067

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

15

15

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres relatifs à 2014, les comptes arrêtés au 31 décembre 2015 ne sont pas disponible

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM)

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2015

31/12/2014

Créances

 

1 206

1 206

1 185

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l’ANC du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les « parties liées » et non plus seulement sur les « entreprises liées ». Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l’exception des opérations ci-dessous.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

6 243

87

-1 033

 

5 297

Droits au bail et fonds commerciaux

4 366

 

 

 

4 366

Logiciels

1 877

87

-1 033

 

931

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-6 043

-142

1 034

 

-5 151

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 172

-83

 

 

-4 255

Logiciels

-1 871

-59

1 034

 

-896

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

200

-55

 

 

146

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

196 067

7 181

-5 092

-299

197 857

Immobilisations corporelles d'exploitation

195 461

7 181

-5 092

-299

197 251

Terrains

2 718

 

-18

 

2 700

Constructions

116 085

5 636

-1 431

 

120 290

Parts de SCI

331

 

 

 

331

Autres

76 327

1 545

-3 643

-299

73 930

Immobilisations hors exploitation

606

 

 

 

606

Amortissements et dépréciations

-142 373

-7 631

4 570

 

-145 434

Immobilisations corporelles d'exploitation

-142 319

-7 611

4 570

 

-145 360

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-69 611

-6 356

974

 

-74 993

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-72 708

-1 255

3 596

 

-70 367

Immobilisations hors exploitation

-54

-20

 

 

-74

Total valeurs nettes

53 694

-450

-522

-299

52 423

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

25

43

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

100 705

156 213

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 428

1 401

Total

102 158

157 657

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

 

////

 

Créances et dettes sociales et fiscales

5 205

9 855

8 295

8 509

Dépôts de garantie reçus et versés

97 824

 

108 227

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

9 862

74 386

8 076

68 976

Total

112 891

84 241

124 598

77 485

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

2 763

2 887

2 210

2 676

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

7 440

31 515

8 099

35 884

Produits à recevoir/Charges à payer

19 941

10 668

16 987

10 903

Valeurs à l'encaissement

1 025

11 837

1 492

14 326

Autres

13 120

11 802

18 920

15 429

Total

44 289

68 709

47 708

79 218

 

3.10. Provisions

3.10.1. Tableau de variations des provisions

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

17 805

2 962

-345

 

20 422

Provisions pour engagements sociaux

31 576

1 371

-712

4 166

36 401

Provisions pour PEL/CEL

13 051

495

 

 

13 543

Autres provisions pour risques

2 438

2 305

-1 226

 

3 517

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

Autres

2 438

2 305

-1 226

 

3 517

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Total

64 870

7 133

-2 283

4 166

73 883

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2015

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

185 341

68 340

-53 492

 

200 189

Dépréciations sur créances sur la clientèle

184 494

65 770

-53 409

 

196 855

Dépréciations sur autres créances

847

2 570

-83

 

3 334

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

17 805

2 962

-345

 

20 422

Provisions sur engagements hors bilan (1)

593

364

-343

 

614

Provisions pour risque sectoriel

1 815

35

-2

 

1 848

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

15 397

2 563

 

 

17 960

Total

203 146

71 302

-53 837

 

220 611

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Depuis mai 2015, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme

Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2015

31/12/2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

45 597

 

2 193

47 790

17 045

10 707

 

75 542

78 936

Juste valeur des actifs du régime

-23 626

 

-1 991

-25 617

-15 504

 

 

-41 121

-37 533

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

21 971

0

202

22 173

1 541

10 707

 

34 421

41 403

Engagements sociaux passifs

21 971

0

202

22 173

1 541

10 707

 

34 421

41 464

Engagements sociaux actifs

 

 

92

92

 

 

 

92

61

 

Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d'e

Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-1 015

-729

 

-1 744

-1 135

Coût des services passés

 

 

 

 

 

-1 150

 

-1 150

 

Coût financier

-781

 

-20

-801

-289

-161

 

-1 251

-1 888

Produit financier

341

 

10

351

234

 

 

585

863

Prestations versées

1 430

 

-1

1 429

1 401

454

 

3 284

3 295

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

0

7 597

Autres

 

 

 

 

-154

782

 

628

-2 364

Total de la charge de l'exercice

990

 

-11

979

177

-804

 

352

6 368

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,83%

 

1,57%

Taux d'inflation

 

1,70%

 

1,80%

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

14,6

 

15,54

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,44%

2,15%

1,61%

 

0,90%

1,55%

1,40%

 

Taux d'inflation

1,70%

1,70%

1,70%

 

1,80%

1,80%

1,80%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

Duration

10,3

14,3

12,20

 

7,96

14,92

12,77

 

 

Sur l’année 2015, sur l’ensemble des - 6 630 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, - 3 302 milliers d’euros proviennent des écarts liés aux hypothèses financières, - 3 477 milliers d’euros proviennent des écarts liés au rendement des actifs du régime, 1 176 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -1 027 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 60.56 % en obligations, 26.02 % en actions, 1.32 % en actifs immobiliers et 12.10 % en actifs monétaires

La table de mortalité utilisée est : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)ancienneté de moins de 4 ans

645 976

497 302

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

319 228

352 740

Ancienneté de plus de 10 ans

248 598

274 687

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 213 803

1 124 729

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

131 913

138 206

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 345 716

1 262 935

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

3 598

5 134

Au titre des comptes épargne logement

16 772

23 912

Total

20 370

29 046

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations/Reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

4 329

2 359

6 689

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 407

-612

1 795

Ancienneté de plus de 10 ans

4 499

-830

3 669

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 236

917

12 154

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 101

-498

1 603

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-78

30

-48

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-207

42

-166

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-286

72

-213

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 051

492

13 543

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

10 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

 

6

Total

 

10 006

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2014

Prix d'émission

Taux

Echéance

Euros

20/12/2004

10 000

10 000

Euribor 3 mois

28/01/2015

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

 

 

 

152 704

Total

152 704

 

 

 

152 704

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour Risques Bancaires Généraux incluent notamment 95 187 milliers d’euros affectés au Fonds Réseau Banque Populaire et de Prévoyance, 28 026 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 29 491 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves / autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2013 après affectation

479 125

81 780

550 734

 

1 111 639

Mouvements de l'exercice

20 022

 

-1 431

70 489

89 380

Total au 31 décembre 2014 après résultat

499 147

81 780

549 303

70 489

1 200 719

Variation de capital

21 489

 

 

 

21 489

Résultat de la période

 

 

 

66 576

66 576

Distribution de dividendes

 

 

 

-8 839

-8 839

Provisions pour investissement

 

 

-1 988

 

-1 988

Affectation du résultat

 

 

61 650

-61 650

 

Total au 31 décembre 2015 après résultat

520 636

81 780

608 965

66 576

1 277 957

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 520 636 milliers d’euros et est composé pour 520 635 960 euros de 26 699 280 parts sociales de 19.5 euros de nominal, détenues par les sociétaires.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2015

Total des emplois

1 531 490

560 750

867 244

3 443 488

3 802 853

1 650 526

11 856 351

Effets publics et valeurs assimilées

7 035

 

9 995

49 844

318 733

 

385 607

Créances sur les établissements de crédit

966 217

352 647

96 260

399 632

121 454

 

1 936 210

Opérations avec la clientèle

547 097

208 103

760 903

2 929 884

3 335 440

194 882

7 976 309

Obligations et autres titres à revenu fixe

11 141

 

86

64 128

27 226

1 455 644

1 558 225

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

6 192 936

 

827 868

2 112 816

1 488 147

 

11 058 810

Dettes envers les établissements de crédit

67 191

301 138

471 187

635 912

1 002 860

 

2 478 288

Opérations avec la clientèle

6 121 292

115 367

351 324

1 455 094

435 287

 

8 478 364

Dettes représentées par un titre

4 453

20 538

5 357

21 810

50 000

 

102 158

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 4. — Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

3 263

2 419

En faveur de la clientèle

1 215 042

1 087 263

Ouverture de crédits documentaires

4 191

3 096

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 106 800

1 000 948

Autres engagements

104 051

83 219

Total des engagements de financement donnés

1 218 305

1 089 682

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

200 000

350 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

200 000

350 000

 

4.1.2. Engagements de garantie

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

3 052

3 424

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

3 052

3 424

D'ordre de la clientèle

373 169

338 756

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

186 957

173 886

Autres garanties données

186 212

164 870

Total des engagements de garantie donnés

376 221

342 180

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 120 235

1 062 277

Engagements de garantie reçus de la clientèle

1 084 466

616 564

Total des engagements de garantie reçus

2 204 701

1 678 841

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 773 823

 

1 931 009

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

2 170 409

 

2 189 517

Total

1 773 823

2 170 409

1 931 009

2 189 517

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 655 217 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 697 816 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 14 628 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 126 965 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 575 763 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 602 135 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 405 346 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 368 902 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

— 122 870 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Compagnie de Financement Foncier contre 135 191 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Pour tenir compte du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), inclure également toute transaction ou accord qui présente des risques (sortie de ressources potentielle) et avantages significatifs non-inscrits en bilan et hors-bilan (capacité de bénéficier de flux positifs).

Par ailleurs, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres garanties donnés » et s’élève à 24 162 milliers d’euros (contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 671 128

 

1 671 128

-92 554

1 419 027

 

1 419 027

-106 703

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 082 857

 

1 082 857

-91 835

914 455

 

914 455

-103 204

Swaps financiers de devises

388 593

 

388 593

-719

355 156

 

355 156

-3 499

Autres contrats à terme

199 678

 

199 678

 

149 416

 

149 416

 

Total opérations fermes

1 671 128

 

1 671 128

-92 554

1 419 027

 

1 419 027

-106 703

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

239 040

 

239 040

-5 054

238 689

 

238 689

-5 593

Options de taux d'intérêt

239 040

 

239 040

-5 054

238 689

 

238 689

-5 593

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

239 040

 

239 040

-5 054

238 689

 

238 389

-5 593

Total instruments financiers et change à terme

1 910 168

 

1 910 168

-97 608

1 657 716

 

1 657 416

-112 296

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

547 294

924 156

 

 

1 471 450

569 331

700 280

 

 

1 269 611

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

547 294

535 563

 

 

1 082 857

569 331

345 124

 

 

914 455

Swaps financiers de devises

 

388 593

 

 

388 593

 

355 156

 

 

355 156

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

 

239 040

 

 

239 040

 

238 689

 

 

238 689

Options de taux d'intérêt

 

239 040

 

 

239 040

 

238 689

 

 

238 689

Total

547 294

1 163 196

 

 

1 710 490

569 331

938 969

 

 

1 508 300

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2015

Opérations fermes

269 658

354 864

846 928

1 471 450

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

269 658

354 864

846 928

1 471 450

Opérations conditionnelles

 

179 972

59 068

239 040

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

179 972

59 068

239 040

Total

269 658

534 836

905 996

1 710 490

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'Euros)

Contrevaleur en euro

31/12/2015

31/12/2014

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

407 640

14 433

422 073

368 925

16 318

385 243

Total passif

407 640

14 433

422 073

368 925

16 318

385 243

Total hors-bilan

319 801

72 511

392 312

324 163

60 062

384 225

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

20 243

-46 458

-26 215

33 949

-73 358

-39 409

Opérations avec la clientèle

258 652

-88 776

169 876

291 624

-95 345

196 279

Obligations et autres titres à revenu fixe

65 488

-2 654

62 834

46 953

-3 087

43 866

Dettes subordonnées

86

-3

83

107

-236

-129

Opérations de macro-couverture

8 310

-22 098

-13 788

422

-5 402

-4 980

Total

352 779

-159 989

192 790

373 055

-177 428

195 627

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6 001 milliers d’euros (7 001 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 492 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une reprise nette de 246 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

13 092

13 566

Total

13 092

13 566

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

169

-847

-678

157

-1 015

-858

Opérations avec la clientèle

104 440

-361

104 079

106 824

-303

106 521

Opérations sur titres

10 715

 

10 715

11 086

 

11 086

Moyens de paiement

51 141

-26 604

24 537

50 936

-27 691

23 245

Opérations de change

291

 

291

293

 

293

Engagements hors-bilan

1 338

-1 560

-222

1 537

-1 390

147

Prestations de services financiers

2 608

-3 172

-564

1 151

-3 319

-2 168

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

Autres commissions

4 955

 

 

 

 

 

Total

175 657

-32 544

143 113

171 984

-33 718

138 266

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

4 169

1 183

Instruments financiers à terme

 

 

Total

4 169

1 183

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-2 459

 

-2 459

252

 

252

Dotations

-2 542

 

-2 542

-141

 

-141

Reprises

83

 

83

393

 

393

Résultat de cession

 

 

 

607

 

607

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

-2 459

 

-2 459

859

 

859

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 821

-3 177

-1 356

1 919

-2 501

-582

Refacturations de charges et produits bancaires

1 858

-52

1 806

1 582

-51

1 531

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

3 400

-2 607

793

4 269

-1 330

2 939

Autres produits et charges accessoires

2 979

-554

2 425

2 368

-1 279

1 089

Total

10 058

-6 390

3 668

10 138

-5 161

4 977

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-67 139

-67 072

Charges de retraite et assimilées

-12 109

-13 555

Autres charges sociales

-23 188

-23 438

Intéressement des salariés

-7 017

-6 348

Participation des salariés

-3 471

-3 521

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-11 175

-10 982

Total des frais de personnel

-124 099

-124 916

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 316

-7 867

Autres charges générales d'exploitation

-76 312

-73 362

Total des autres charges d'exploitation

-83 628

-81 229

Total

-207 727

-206 145

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 548 cadres et 1 291 non cadres, soit un total de 1 839 salariés.

Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) est imputé dans les autres charges sociales pour un montant de 2 458 K€.

 

5.9. Coût du risque

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-68 333

48 909

-19 880

626

-38 678

-69 744

53 683

-25 557

871

-40 747

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-365

346

/////////

/////////

-19

-385

1 861

/////////

/////////

1 476

Provisions pour risque clientèle

-35

 

/////////

/////////

-35

-133

 

/////////

/////////

-133

Autres

-1 673

 

/////////

/////////

-1 673

 

 

/////////

/////////

 

Total

-70 406

49 255

-19 880

626

-40 405

-70 262

55 544

-25 557

871

-39 404

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-56

 

/////////

-56

-66

 

/////////

-66

Dotations

-58

 

/////////

-58

-68

 

/////////

-68

Reprises

2

 

/////////

2

2

 

/////////

2

Résultat de cession

188

 

-202

-14

 

 

7

7

Total

-56

 

-202

-70

-66

 

7

-59

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2015 et 2014.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. Elle est à la tête d’un sous-groupe conventionnel d’intégration fiscale constitué avec l’ensemble des entités de son périmètre de consolidation.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (En milliers d'Euros)

33.33%

15.00%

Au titre du résultat courant

88 922

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

88 922

 

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

88 922

 

Impôt correspondant

29 641

 

+ Majoration de 10,7%

3 172

 

+ Contributions 3,3%

953

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-300

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

651

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

-647

 

Taxe sur les dividendes

220

 

Régularisation IS

120

 

Impôt comptabilisé

33 810

 

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

33 810

 

 

5.13. Répartition de l’activité :

Information sectorielle. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

Information par secteur opérationnel. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

Information sectorielle par secteur géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1 Consolidation - La seule évolution du périmètre au cours de l’exercice 2015 est la suivante :

La transmission universelle de patrimoine de la SAS Sociétariat à la Société d’Expansion.

En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

— FCT

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux Sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

14 boulevard de la Trémouille

21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.6 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 25 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

V. — Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale

En application de l’article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

Mise à disposition de locaux et de prestations administratives et comptables :

Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 24 novembre 2015

Société concernée : Fondation d’Entreprise Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

Administrateurs concernées : Madame Marie Savin et Monsieur François Didier

Nature et objet : La convention prévoit la mise à disposition par la BPBFC à la Fondation d’Entreprise de ses locaux et installations. La mise à disposition concerne également les collaborateurs et les services centraux de la BPBFC.

Modalités : Les mises à disposition qui font l’objet de la convention sont réalisées, jusqu’au 31 décembre 2015, à titre gracieux. A compter du 01 janvier 2016, lesdites mises à disposition seront considérées comme des mécénats en nature. L’évaluation annuelle de la mise à disposition des locaux et des installations est de 2 500 € par an. L’évaluation annuelle de la mise à disposition du personnel de la BPBFC correspond au coût moyen, au cours de l’exercice précédent, d’un demi ETP (environ 801 heures) charges comprises. A titre indicatif, en 2014 ce coût était de 28 591,63 €.

 

Dispositif de protection sociale complémentaire et régime de retraite du Président du Conseil d’Administration :

Autorisation préalable : Conseil d’Administration du 25 mars 2015

Personne concernée : Monsieur Michel Grass, Président du Conseil d’Administration de la BPBFC

Nature et objet : Le Conseil d’Administration a autorisé l’application, pour le Président du Conseil d’Administration, du régime de prévoyance complémentaire, du régime de retraite supplémentaire, applicables aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise ainsi que celle du régime du Fonds de retraite des Présidents de Banque Populaire.

Modalités : Cette convention n’a pas d’impact sur les comptes de la BPBFC.

Les motifs justifiant de l’intérêt de ces deux conventions ont été rappelés lors de votre conseil d’administration du 19 février 2016 qui a conclu sur la pertinence de ces deux conventions dans l’intérêt de votre société.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale :

Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 25 mars 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

1602736

20/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1390
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20 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

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Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Mars 2016

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

87 182

Effets Publics et Valeurs assimilées

388 210

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 916 885

Opérations avec la Clientèle

8 111 541

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 560 693

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 333

Participations et autres titres détenus à long terme

541 193

Immobilisations Incorporelles

149

Immobilisations corporelles

51 441

Autres Actifs

142 130

Comptes de Régularisation

61 080

TOTAL ACTIF

12 867 837

 

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 476 697

Opérations avec la Clientèle

8 570 486

Dettes représentées par un titre

120 667

Autres Passifs

94 684

Comptes de Régularisation

163 377

Provisions

74 506

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 214 716

Capital souscrit

524 493

Primes d'Emission

81 780

Réserves

606 827

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 568

Report à nouveau (+/-)

48

TOTAL PASSIF

12 867 837

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 253 000

Engagements de garantie

378 055

Engagements sur titres

820

Engagements reçus

 

Engagements de financement

200 000

Engagements de garantie

1 159 096

Engagements sur titres

820

 

 

1601390

08/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 359
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8 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°17


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Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 décembre 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

101 665

Effets Publics et Valeurs assimilées

385 608

Créances sur les Établissements de Crédit

1 936 185

Opérations avec la Clientèle

7 973 623

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 558 226

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 346

Participations et autres titres détenus à long terme

541 195

Immobilisations Incorporelles

146

Immobilisations corporelles

52 424

Autres Actifs

112 890

Comptes de Régularisation

84 668

TOTAL ACTIF

12 753 976

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 478 263

Opérations avec la Clientèle

8 475 678

Dettes représentées par un titre

102 158

Autres Passifs

82 179

Comptes de Régularisation

177 730

Provisions

73 882

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 211 382

Capital souscrit

520 636

Primes d'Émission

81 780

Réserves

606 827

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 091

Report à nouveau (+/-)

48

TOTAL PASSIF

12 753 976

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 216 887

Engagements de garantie

377 642

Engagements sur titres

920

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

200 000

Engagements de garantie

1 120 235

Engagements sur titres

920

 

 

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28/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4873
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28 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille – B.P. 310 – 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 Situation au 30 Septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

89 703

Effets Publics et Valeurs assimilées

386 153

Créances sur les Établissements de Crédit

1 906 411

Opérations avec la Clientèle

7 839 269

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 555 355

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 849

Participations et autres titres détenus à long terme

539 966

Immobilisations Incorporelles

150

Immobilisations corporelles

53 517

Autres Actifs

133 580

Comptes de Régularisation

59 138

TOTAL ACTIF

12 570 091

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 418 789

Opérations avec la Clientèle

8 319 569

Dettes représentées par un titre

125 428

Autres Passifs

129 276

Comptes de Régularisation

145 426

Provisions

69 520

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-) :

1 209 379

Capital souscrit

518 136

Primes d'Émission

81 780

Réserves

606 827

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 588

Report à nouveau (+/-)

48

TOTAL PASSIF

12 570 091

 

HORS–BILAN

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 222 605

Engagements de garantie

380 559

Engagements sur titres

873

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

450 000

Engagements de garantie

1 062 213

Engagements sur titres

873

 

 

1504873

22/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3913
Texte de l'annonce :

1503913

22 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°87


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles L.512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Juin 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

89 081

Effets Publics et Valeurs assimilées

387 260

Créances sur les Établissements de Crédit

1 959 523

Opérations avec la Clientèle

7 667 893

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 556 992

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 171

Participations et autres titres détenus à long terme

536 984

Immobilisations Incorporelles

183

Immobilisations corporelles

53 833

Autres Actifs

117 976

Comptes de Régularisation

47 419

TOTAL ACTIF

12 423 315

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 420 016

Opérations avec la Clientèle

8 239 652

Dettes représentées par un titre

104 036

Autres Passifs

110 088

Comptes de Régularisation

120 023

Provisions

69 014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux Propres Hors FRBG (+/-)

1 207 782

Capital souscrit

516 042

Primes d'Émission

81 780

Réserves

606 827

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 085

Report à nouveau (+/-)

48

TOTAL PASSIF

12 423 315

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 191 869

Engagements de garantie

374 487

Engagements sur titres

1 178

Engagements reçus

 

Engagements de financement

350 000

Engagements de garantie

1 081 823

Engagements sur titres

1 178

 

 

1503913

03/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2629
Texte de l'annonce :

1502629

3 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°66


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 21 avril 2015.

 

A. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 21 avril 2015 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF.

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

98 810

266 257

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

16 026

10 320

Instruments dérivés de couverture

5.3

25 610

9 781

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 474 063

1 421 923

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 732 016

1 438 437

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

8 813 448

8 342 766

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

5 426

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

6 970

83

Actifs d'impôts différés

5.9

59 762

56 720

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

152 155

57 199

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.12

592

616

Immobilisations corporelles

5.13

53 141

58 615

Immobilisations incorporelles

5.13

200

437

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

12 438 219

11 663 154

 

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

22 837

16 581

Instruments dérivés de couverture

5.3

142 114

85 453

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

2 454 356

2 611 162

Dettes envers la clientèle

5.15.2

8 000 819

7 281 600

Dettes représentées par un titre

5.16

157 656

117 596

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

455

3 222

Passifs d'impôts différés

5.9

5 587

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

128 752

122 036

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.18

59 360

59 264

Dettes subordonnées

5.19

26 426

32 965

Capitaux propres

 

1 439 857

1 333 275

Capitaux propres part du groupe

 

1 439 857

1 333 275

Capital et primes liées

 

587 755

539 290

Réserves consolidées

 

697 971

645 600

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

85 268

85 781

Résultat de la période

 

68 863

62 604

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Total du passif

 

12 438 219

11 663 154

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers Euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

379 224

385 159

Intérêts et charges assimilées

6.1

-176 784

-191 504

Commissions (produits)

6.2

173 873

172 449

Commissions (charges)

6.2

-34 080

-30 988

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-343

323

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

12 129

7 377

Produits des autres activités

6.5

10 138

8 506

Charges des autres activités

6.5

-5 184

-5 142

Produit net bancaire

 

358 973

346 180

Charges générales d'exploitation

6.6

-206 569

-200 858

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 467

-8 748

Résultat brut d'exploitation

 

143 937

136 574

Coût du risque

6.7

-41 946

-36 543

Résultat d'exploitation

 

101 991

100 031

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

7

45

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

 

101 998

100 076

Impôts sur le résultat

6.9

-33 135

-37 472

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

68 863

62 602

Résultat net part du groupe

 

68 863

62 602

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur absence d’impact.

 

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

68 863

62 602

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-10 620

4 914

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

3 657

-1 692

Eléments non recyclables en résultat

-6 963

3 222

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

14 455

-2 253

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-4 870

8 596

Impôts

-3 134

-2 874

Eléments recyclables en résultat

6 451

3 469

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-512

6 691

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

68 351

69 293

Part du groupe

68 351

69 293

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Les informations de l’exercice 2013 n’ont pas été retraitées de l’effet de première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif.

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

530 861

294 465

700 921

 

-2 796

92 990

-7 702

 

1 608 739

 

1 608 739

Distribution

 

 

-15 025

 

 

 

 

 

-15 025

 

-15 025

Augmentation de capital

43 126

 

 

 

 

 

 

 

43 126

 

43 126

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

3 222

-2 169

2 235

 

3 288

 

3 288

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

62 602

62 602

 

62 602

Autres variations

-120 349

-208 813

-40 296

 

 

 

 

 

-369 458

 

-369 458

Capitaux propres au 31 décembre 2013

453 638

85 652

645 600

 

426

90 821

-5 467

62 602

1 333 272

 

1 333 272

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

62 602

 

 

 

 

-62 602

 

 

 

Impact des normes IFRS 11 et 12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

453 638

85 652

708 202

 

426

90 821

-5 467

 

1 333 272

 

1 333 272

Distribution

 

 

-10 231

 

 

 

 

 

-10 231

 

-10 231

Augmentation de capital

48 465

 

 

 

 

 

 

 

48 465

 

48 465

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-6 963

9 644

-3 193

 

-512

 

-512

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

68 863

68 863

 

68 863

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2014

502 103

85 652

697 971

 

-6 537

100 465

-8 660

68 863

1 439 857

 

1 439 857

 

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

101 998

100 077

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

8 491

8 771

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

4 033

127

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-11 626

-2 689

Produits/charges des activités de financement

 

 

Autres mouvements

-19 862

16 924

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-18 964

23 133

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-70 301

601 591

Flux liés aux opérations avec la clientèle

226 624

-209 306

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

84 487

-177 747

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-99 281

2 080

Impôts versés

-40 273

-21 519

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

101 256

195 099

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

184 290

318 309

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

10 152

65 183

Flux liés aux immeubles de placement

 

-30

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-2 749

-4 523

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

7 403

60 630

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

9 768

-386 375

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-6 539

-9 420

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

3 229

-395 795

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

194 922

-16 856

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

266 257

91 823

Caisse et banques centrales (actif)

266 257

91 823

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-163 554

27 736

Comptes ordinaires débiteurs (2)

17 264

68 244

Comptes et prêts à vue

 

30 000

Comptes créditeurs à vue

-180 818

-85 788

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

102 703

119 559

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

98 810

266 257

Caisse et banques centrales (actif)

98 810

266 257

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

198 815

-163 554

Comptes ordinaires débiteurs

71 333

17 264

Comptes et prêts à vue

130 000

 

Comptes créditeurs à vue

-2 518

-186 302

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

297 625

102 703

Variation de la trésorerie nette

194 922

-16 856

 (1) Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprennent :
– le remboursement des titres supersubordonnés inscrits en capitaux propres pour  0 milliers d’euros (63 546 milliers au 31 décembre 2013) ;
– les variations nettes de capital de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 20 022 milliers d’euros (2 270 milliers au 31 décembre 2013) ;
– l’impact des distributions pour 8 839 milliers d’euros (11 588 milliers au 31 décembre 2013) ;
(2) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

VI. — Annexe aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les Sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs Sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les Sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 18 Banques Populaires. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’épargne et les services financiers spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180.2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale concernée est actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Environnement économique et financier- Risque déflationniste européen et atonie en France. — L’économie mondiale, dont la croissance n’a pas dépassé 3,1 % en 2014, n’a pas davantage progressé qu’en 2013, en dépit de la poursuite du rééquilibrage économique en faveur des pays avancés et de politiques monétaires toujours ultra-expansionnistes de part et d’autre de l’Atlantique. La déception est principalement venue de la zone euro, où le risque déflationniste et les craintes de récession, à l’instar du Japon, ont progressivement réapparu. Avec une croissance d’à peine 0,8 % l’an, cette zone a surtout pâti de la crise ukrainienne, qui a pesé sur l’économie allemande, sa locomotive naturelle.

A contrario, l’activité aux États-Unis et au Royaume-Uni n’a pas cessé de se renforcer, accentuant ainsi une forme de découplage avec l’Europe et le Japon depuis le printemps. Les pays émergents, quant à eux, ont progressé plus lentement que leur tendance, ralentissant en Chine et plus encore au Brésil et en Russie. Le second semestre a davantage été marqué par des chocs brutaux, entraînant une forte volatilité des indices boursiers, surtout en Europe, qui a supporté trois mini krachs en août, en octobre et en décembre.

Le CAC 40 s’est finalement contracté en 2014 de 0,5 % à 4 273 points au 31 décembre 2014, notamment avec la résurgence des inquiétudes sur la Grèce. L’effondrement des prix du pétrole, qui a amplifié les craintes de déflation dans la zone euro, a été justifié autant par un excès d’offre que par des causes géopolitiques. Le recul tant attendu de la monnaie unique s’est expliqué par des politiques monétaires désormais plus clairement divergentes de part et d’autre de l’Atlantique. La Réserve fédérale a progressivement mis fin en novembre à six années d’assouplissement quantitatif.

A l’inverse, la BCE s’est engagée dans une politique de gonflement de la taille de son bilan, afin de respecter son mandat d’un objectif d’inflation proche de 2 %, face à un indice des prix devenu négatif en décembre (-0,2 % l’an). L’autre surprise a été l’affaissement continu des taux longs allemands et français très en deçà des précédents planchers historiques, du fait du spectre déflationniste et des annonces de mise en place probable d’un programme de rachats d’obligations d’État par la BCE. L’OAT 10 ans a même glissé sous 1 % en fin d’année (0,86 % au 31 décembre 2014), contre une moyenne de 2,2 % au 1er trimestre et à 1,7 % en 2014. En 2014, la croissance française n’a pas dépassé 0,4 %, comme en 2013.

Le pouvoir d’achat a progressé de 1,2 %, à la faveur du moindre accroissement des impôts et des cotisations et surtout de la forte décrue de l’inflation (0,5 % en moyenne annuelle, contre 0,9 % en 2013). La consommation des ménages, qui a notamment pâti du relèvement de la TVA au 1er janvier, en a peu profité, le taux d’épargne des ménages remontant ainsi à 15,6 %. L’investissement en logements neufs a poursuivi son repli entamé depuis 2008. L’investissement productif, souvent principal moteur d’une reprise, est resté relativement atone, en dépit de la première étape d’introduction du CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi).

Les exportations ont été pénalisées par l’appréciation passée de l’euro et le manque de compétitivité hors prix. Le dérapage budgétaire a finalement été plus fort que prévu par le gouvernement (4,3 % du PIB, contre 4,1 % en 2013) et la dette publique a atteint 95 % du PIB. Dès le 5 mars, la France a été mise sous surveillance renforcée par la Commission européenne. De plus, un nouveau sursis de trois mois a également été concédé à la France par les autorités européennes face à l’absence de maîtrise budgétaire. La médiocre performance annuelle de l’économie française a conduit à un nouveau repli de l’emploi salarié marchand. La montée en puissance des emplois aidés a été insuffisante pour interrompre la hausse du taux de chômage, qui a augmenté de 0,4 point entre fin 2013 et fin 2014 (10,1 % au quatrième trimestre pour la métropole).

 

1.4. Evénements significatifs. — Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. La Banque Centrale Européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE).

Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro. La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 Pb) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse, soit une marge confortable de 150 Pb par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

Fusion de deux Banques Populaires - A l’issue des Assemblées Générales Extraordinaires de Sociétaires qui se sont tenues en novembre 2014, la Banque Populaire d’Alsace et la Banque Populaire Lorraine Champagne ont fusionné pour donner naissance à la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne. Celle-ci disposera d’un réseau de 272 agences réparties sur neuf départements et de près de 3 000 collaborateurs, à l’écoute de ses 860 000 clients. Cette fusion, rétroactive au 1er janvier 2014, n’a pas d’incidence sur les comptes consolidés du Groupe BPCE.

Opération de titrisation interne au groupe BPCE - Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.5. Evénements postérieurs à la clôture et perspectives - Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2014 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

Prévisions pour 2015 : Une croissance française modeste et encore en retrait - En 2015, la croissance mondiale progresserait probablement au même rythme qu’en 2014, du fait du maintien de facteurs d’instabilité et de volatilité : tensions géopolitiques avec la Russie, risque déflationniste en Europe, inquiétudes sur la poursuite harmonieuse du processus d’intégration de la zone euro (victoire du parti radical de gauche Syriza en Grèce le 25 janvier, etc.), bouleversement de la grille des changes en Asie, erreurs éventuelles de politiques monétaires hors de la normalité historique de part et d’autre de l’Atlantique, krach obligataire, atterrissage brutal en Chine, etc.

Cette croissance mondiale serait cependant tirée par le recul de plus de 50 % des prix du pétrole en dollar depuis juin 2014, par l’accélération de la conjoncture américaine et par la persistance ou l’intensification de politiques monétaires extrêmement accommodantes de part et d’autre de l’Atlantique et au Japon. Un découplage s’opérerait entre les pays importateurs et exportateurs nets de pétrole au profit des premiers, ces derniers bénéficiant alors, à l’exemple des précédents contre-chocs pétroliers, d’une restitution de pouvoir d’achat et d’un choc d’offre favorable à leurs industries.

Dans la zone euro, la désinflation ne déboucherait pas sur l’émergence singulièrement dangereuse pour l’activité mondiale de véritables comportements déflationnistes. Ainsi, en dépit des obstacles juridiques et politiques, la BCE a annoncé le 22 janvier la mise en œuvre d’un programme massif et exceptionnel de rachat d’actifs de 60 milliards d’euros par mois de mars 2015 à septembre 2016.

De plus, de nombreux freins se sont desserrés depuis l’automne :

– la confirmation de la dépréciation de l’euro, propice aux entreprises exportatrices et au renforcement de l’inflation importée ;

– l’émergence d’un véritable contre-choc pétrolier ;

– des niveaux toujours plus bas des taux d’intérêt ;

un caractère beaucoup moins restrictif de la consolidation budgétaire des États. La croissance de la zone euro se renforcerait donc graduellement vers un rythme certes modeste de 1,1 %. La croissance française atteindrait 0,8 % en 2015, restant en retrait de celle de la zone euro, en dépit de circonstances internationales beaucoup plus favorables à une accélération de l’activité. Le recul du secteur de la construction, le handicap récurrent de compétitivité et l’absence de véritable reprise de l’investissement, tant des ménages que des entreprises, continueraient en effet de peser nettement sur la dynamique de croissance. Même en progression légèrement plus forte qu’en 2014, la consommation des ménages continuerait de pâtir du ralentissement des revenus nominaux et d’un changement relatif des comportements d’épargne, face aux incertitudes à long terme, notamment en matière d'emploi. Plusieurs facteurs devraient soutenir les exportations françaises en 2015, en dépit des pertes antérieures de part de marché : la reprise même modeste des économies avancées, le ralentissement sans rupture des pays émergents et la dépréciation de l’euro. La croissance serait donc largement insuffisante pour empêcher le taux de chômage d’atteindre 10,3 % de la population active de métropole en 2015. Elle ne conduirait pas davantage à réduire le déficit budgétaire en dessous de 4,3 % du PIB. De même, l’inflation serait proche de zéro en moyenne annuelle (0,1 %) et sa remontée au cours de l’année vraisemblablement très mesurée.

Aux États-Unis, l’absence de menace inflationniste à court terme laisserait à la Réserve fédérale le temps de normaliser prudemment sa politique monétaire dès la mi-2015, tout en réduisant nettement le risque de krach obligataire. Une fois atténuée la peur déflationniste, les taux longs se redresseraient de manière très graduelle, plus nettement aux États-Unis et au Royaume-Uni, qu’au Japon et dans la zone euro, en lien avec la différence de rythme conjoncturel et la divergence de stratégie monétaire. L’OAT 10 ans atteindrait en 2015 une moyenne annuelle de 1,2 %, contre moins de 0,8 % en début janvier et 1,7 % en moyenne sur l’année 2014.

 

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1 Points de base (1 point de base = 0,01 %)
2 Hypothèses déterminées par la BCE et l’ABE

 

 

Evolutions règlementaires récentes et perspectives - Le projet global d’Union bancaire européenne, initié en 2012 et visant à renforcer la résilience du système financier et à restaurer durablement la confiance des investisseurs, repose sur 3 piliers : le mécanisme de supervision unique (MSU), le mécanisme de résolution unique des défaillances bancaires (MRU) et une harmonisation des systèmes nationaux de garantie des dépôts. La première étape a été franchie le 4 novembre 2014 avec la mise en place du mécanisme de supervision unique (MSU), plaçant désormais les banques de la zone euro sous la supervision de la Banque centrale européenne (BCE). La BCE supervise désormais directement 120 grands groupes bancaires européens, dont 10 groupes français (parmi lesquels le Groupe BPCE) représentant plus de 90 % du marché bancaire français. Préalablement à la mise en place de cette supervision unique, un exercice d’évaluation complète des bilans bancaires a été mené par la BCE

 Le deuxième pilier de l’Union bancaire européenne doit permettre d’établir dans chaque pays un système de redressement et de résolution des défaillances bancaires. La directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (BRRD) propose, à l’échelle des 28 pays de l’Union, un cadre pour la résolution des crises bancaires, établissant les étapes et pouvoirs nécessaires, afin que les faillites des banques européennes soient gérées de façon à préserver la stabilité financière et à réduire au minimum l’exposition des contribuables aux pertes en cas d’insolvabilité. Cette directive, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2015, introduit, à partir du 1er janvier 2016, un système de renflouement interne (bail-in), afin que les contribuables ne soient pas les premiers à financer la faillite d’une banque, mais les actionnaires puis si nécessaire les créanciers, en transformant leur dette en capital afin de reconstituer les fonds propres de l’établissement. Afin de garantir qu’une banque détient un niveau minimum de dette mobilisable pour le renflouement interne, un niveau minimal de fonds propres et de dettes éligibles (MREL – minimum requirement for own funds and eligible liabilities) sera fixé par chaque autorité de résolution, en concertation avec le superviseur et l’EBA.

La BRRD prévoit également que chaque État membre se dote d’un fonds national de résolution, d’un montant équivalent à 1 % des dépôts garantis, à constituer en dix ans, à compter du 1er janvier 2015. Au niveau international, le Conseil de stabilité financière (FSB) souhaite imposer aux banques globalement systémiques (G-SIBs) un coussin supplémentaire d’instruments mobilisables et convertibles dénommé TLAC (Total Loss absorbing capacity), dont le montant pourrait correspondre au double des exigences de fonds propres actuelles. L’objectif du TLAC paraît proche de celui couvert par le MREL, puisqu’il s’agit de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital réglementaire. Les propositions du FSB, présentées en novembre 2014 au G20 de Brisbane, sont soumises à consultation jusqu’en février 2015 ; la décision serait prise en 2015 et les banques auraient jusqu’au 1er janvier 2019 pour se conformer à cette nouvelle exigence. Ces mesures sont complétées pour la zone euro par le règlement du 15 juillet 2014 établissant un mécanisme de résolution unique (MRU) et un fonds de résolution unique (FRU). Celui-ci sera constitué progressivement sur une période de huit ans (2016 – 2023) pour atteindre un montant équivalent à 1 % des dépôts garantis de l’ensemble des établissements assujettis au MRU, soit approximativement 55 milliards d’euros. La contribution de chaque banque sera calculée selon une méthode tenant à la fois compte de la taille de l’établissement, mais aussi de son profil de risque. Cette contribution constituera pour les établissements français une charge significative pour les années à venir. Enfin, la directive européenne relative à la garantie des dépôts a été refondue en 2014 (directive 2014/49/UE du 16 avril 2014) ; elle prévoit notamment une réduction progressive du délai d’indemnisation, le portant à sept jours à horizon 2024.

 

Cette directive doit être transposée au plus tard le 3 juillet 2015. L’Union européenne poursuit par ailleurs ses réflexions concernant la réforme structurelle du secteur bancaire européen. La Commission européenne a publié en janvier 2014 un projet de règlement sur la structure des banques, prenant en considération le rapport Liikanen. Les nouvelles règles proposées envisagent notamment d'interdire aux grandes banques la négociation pour compte propre sur instruments financiers et sur matières premières et de permettre aux autorités de surveillance d'imposer aux banques la séparation entre leurs activités de dépôt et certaines activités de négociation jugées potentiellement risquées. Cette proposition est actuellement en négociation entre les différentes parties prenantes, un certain nombre de pays, dont la France, ayant déjà légiféré sur le sujet.

Au niveau national, le décret publié le 8 juillet 2014 fixe le seuil de la valeur des activités de négociation sur instruments financiers au-delà duquel un établissement sera contraint à la séparation de ses activités de compte propre et à la surveillance renforcée de ses activités de marché (seuil équivalent à 7,5 % du bilan). La taxe sur les transactions financières en Europe (TTFE), qui pourrait définir une assiette plus large que les taxes actuellement en vigueur dans certains pays européens, dont la France, est toujours en discussion au niveau des onze États membres de la coopération renforcée. En matière de normes comptables, la norme IFRS 9 « Instruments financiers », publiée en juillet 2014 et qui remplacera IAS 39 à compter du 1er janvier 2018, amende et complète les dispositions sur le classement et l'évaluation des actifs financiers, comprend un nouveau modèle de dépréciation basé sur les pertes attendues (alors que le modèle actuel repose sur un provisionnement des pertes avérées) et reprend les nouvelles dispositions sur la comptabilité de couverture générale qui avaient été publiées en 2013. Cette norme introduit un modèle comptable fondé sur un horizon à court terme, éloigné du modèle de banque commerciale et va induire des changements fondamentaux pour les établissements de crédit, concernant en particulier la dépréciation des actifs financiers. L’ensemble de ces nouvelles contraintes réglementaires, les évolutions structurantes en découlant et les politiques budgétaires et fiscales plus restrictives vont peser de manière significative sur la rentabilité de certaines activités et peuvent restreindre la capacité des banques à financer l’économie.

Perspectives pour le groupe BPCE - Dans un contexte de redressement graduel, mais fragile de l’économie mondiale et dans un environnement réglementaire en profonde mutation, le Groupe BPCE reste mobilisé et poursuit résolument les actions engagées dans le cadre de son plan stratégique 2014 - 2017 : « Grandir autrement », plan de développement et de transformation du groupe, dont les enjeux sont le développement d’un nouveau modèle de relation client « physique » et « digital », le changement des modèles de refinancement, l’accélération de l’internationalisation du groupe, le développement des métiers mondiaux et la stratégie de différenciation, s’appuyant sur la structure coopérative du groupe.

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

 2.1. Cadre réglementaire - Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).
(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois. Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3. En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ». IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3. La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels ». Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers ». La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers. Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture ». La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Le Groupe BPCE n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Le Groupe BPCE appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 511 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est de 817 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS10, IFRS 11 et IFRS 12. — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité. La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

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3 Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/IAS/index_fr.htm.

 

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie. Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12. La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante. De même, les notes 15 sur le périmètre de consolidation ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12. De nouvelles notes sont intégrées au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 16).

 

2.4-Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 24 février 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 21 avril 2015.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante- L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 16 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Epargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Epargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales, principalement Nexity, Habitat en Région ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International et Outre-Mer.

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPCE figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle - Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées - Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc. Méthode de l’intégration globale - L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation. Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel. De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.3-Règles de consolidation - Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1-Conversion des comptes des entités étrangères - La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3. Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition. Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition. L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif. Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise. Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture. À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité. Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur. Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité. La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés. Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2). Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt.

Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances ;

— Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat - Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente". Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. . En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentés des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable - L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance - L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés - Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction - Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture - Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

— Couverture de juste valeur - La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

— Couverture de flux de trésorerie - Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6-Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le Groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le Groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de -30 milliers d’euros sur le résultat du Groupe.Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le Groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement etc. ;

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.2. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation « Day One Profit ». — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables. Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat. Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one Loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non. Au 31 décembre 2014, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 474 319 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entrainant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entrainant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité. Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques Centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisse

88 985

86 662

Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs)

9 825

179 595

Total Caisses, banques centrales

98 810

266 257

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 16 026 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (10 320 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 22 837 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (16 581 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

90 231

7 034

11 684

90 268

6 599

10 779

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

149 416

8 992

8 992

129 693

3 721

3 720

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

239 647

16 026

20 676

219 961

10 320

14 499

Instruments de taux

121 424

 

2 161

127 077

 

2 082

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

121 424

 

2 161

127 077

 

2 082

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

361 071

16 026

22 837

347 038

10 320

16 581

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

521 224

13 279

115 007

555 817

3 714

69 436

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

521 224

13 279

115 007

555 817

3 714

69 436

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

521 224

13 279

115 007

555 817

3 714

69 436

Instruments de taux

303 000

12 331

23 550

308 000

6 067

12 952

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

303 000

12 331

23 550

308 000

6 067

12 952

Instruments de taux

117 265

0

3 557

127 077

0

3 065

Opérations conditionnelles

117 265

0

3 557

127 077

0

3 065

Couverture de flux de trésorerie

420 265

12 331

27 107

435 077

6 067

16 017

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de couverture

941 489

25 610

142 114

990 894

9 781

85 453

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées (*)

505 293

472 027

Obligations et autres titres à revenu fixe

100 613

80 732

Titres dépréciés

0

 

Titres à revenu fixe

605 906

552 759

Actions et autres titres à revenu variable

868 897

869 790

Prêts aux établissements de crédit

0

 

Prêts à la clientèle

0

 

Prêts

0

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 474 803

1 422 549

Dépréciation des créances douteuses

0

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-740

-626

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 474 063

1 421 923

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

113 886

99 431

(*) Les effets publics correspondent à des OAT qui étaient auparavant classées en obligations et autres titres à revenu fixe

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

(En milliers d'Euros)

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

 

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

 

0

Instruments dérivés

 

16 026

 

16 026

 

10 320

 

10 320

Dérivés de taux

 

7 034

 

7 034

 

6 600

 

6 600

Dérivés actions

 

0

 

0

 

0

 

0

Dérivés de change

 

8 992

 

8 992

 

3 720

 

3 720

Dérivés de crédit

 

0

 

0

 

0

 

0

Autres dérivés

 

0

 

0

 

0

 

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

16 026

 

16 026

 

10 320

 

10 320

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

0

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

25 610

 

25 610

 

9 781

 

9 781

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

25 610

 

25 610

 

9 781

 

9 781

Titres de participation

 

 

613 859

613 859

 

 

612 884

612 884

Autres titres

545 879

310 974

3 351

860 204

491 853

313 065

4 122

809 040

Titres à revenu fixe

545 874

60 032

0

605 906

491 832

60 928

0

552 760

Titres à revenu variable

5

250 942

3 351

254 298

21

252 137

4 122

256 280

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

545 879

310 974

617 210

1 474 063

491 853

313 065

617 006

1 421 924

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

22 837

 

22 837

 

16 581

 

16 581

Dérivés de taux

 

13 845

 

13 845

 

12 861

 

12 861

Dérivés actions

 

0

 

0

 

0

 

0

Dérivés de change

 

8 992

 

8 992

 

3 720

 

3 720

Dérivés de crédit

 

0

 

0

 

0

 

0

Autres dérivés

 

0

 

0

 

0

 

0

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

22 837

 

22 837

 

16 581

 

16 581

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

142 114

 

142 114

 

85 453

 

85 453

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

142 114

 

142 114

 

85 453

 

85 453

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

612 883

 

 

 

 

960

-400

 

 

415

613 858

Autres titres

4 122

 

 

 

 

 

-771

 

 

 

3 351

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

4 122

 

 

 

 

 

-771

 

 

 

3 351

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

617 005

 

 

 

 

960

-1 171

 

 

415

617 209

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.5.3 Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 110 197 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres» à hauteur de 3 504 milliers d’euros. Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 117 342 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 446 271 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 419 621 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Le titre étant déprécié durablement, ce montant serait enregistré en dépréciation complémentaire au compte de résultat. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas d’instrument significatif à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 732 016

1 438 437

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 732 016

1 438 437

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14. Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

71 339

17 264

Comptes et prêts au jour le jour

130 000

 

Opérations de pension

 

 

Créances à vue sur les établissements de crédit

201 339

17 264

Comptes et prêts à terme

1 520 676

1 411 171

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

10 001

10 002

Créances à terme sur les établissements de crédit

1 530 677

1 421 173

Opérations de location-financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 732 016

1 438 437

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 732 016

1 438 437

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 464 378 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (393 198 milliers d’euros au 31 décembre 2013). Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 1 134 872 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (921 292 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

9 025 992

8 541 501

Dépréciations individuelles

-197 148

-184 721

Dépréciations sur base de portefeuilles

-15 396

-14 014

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 813 448

8 342 766

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

204 051

210 134

Prêts à la clientèle financière

 

 

Crédits de trésorerie

519 739

516 604

Crédits à l'équipement

2 832 262

2 652 076

Crédits au logement

4 852 216

4 563 312

Crédits à l'exportation

1 651

1 337

Autres crédits

224 868

211 923

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

8 430 736

7 945 252

Titres assimilés à des prêts et créances

2 288

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances dépréciés

388 917

383 827

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 025 992

8 541 501

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

150

176

GIE Fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

11 933

11 369

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 494

4 409

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

14 011

12 739

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

4 547

2 870

Autres sources de différences temporelles

19 040

27 175

Impôts différés liés aux décalages temporels

54 175

58 738

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

-2 018

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

54 175

56 720

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

59 762

56 720

Au passif du bilan

-5 587

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

1 492

4 114

Charges constatées d'avance

35

110

Produits à recevoir

13 556

10 056

Autres comptes de régularisation

20 397

23 700

Comptes de régularisation - actif

35 480

37 980

Dépôts de garantie versés (*)

108 227

4 381

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

8 448

14 838

Actifs divers

116 675

19 219

Total des comptes de régularisation et actifs divers

152 155

57 199

(*) Les Banques Populaires et les Caisse d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis. Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a ainsi versé 102 434 milliers d’euros, générant une augmentation du poste « Comptes de régularisation et actifs ».

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence - Le groupe n’a pas de participations mises en équivalence.

 

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

 

-

 

 

-

 

Comptabilisés au coût historique

707

-115

592

707

-91

616

Total des immeubles de placement

707

-115

592

707

-91

616

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 592 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (616 milliers d’euros au 31 décembre 2013). La juste valeur des immeubles de placement, dont les principes d’évaluation sont décrits en note 4.2, est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13.

 

5.13. Immobilisations :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

53 040

-21 857

31 183

52 350

-20 481

31 869

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

142 422

-120 464

21 958

141 613

-114 867

26 746

Total des immobilisations corporelles

195 462

-142 321

53 141

193 963

-135 348

58 615

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 366

-4 172

194

4 366

-4 076

290

Logiciels

1 877

-1 871

6

1 868

-1 721

147

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

6 243

-6 043

200

6 234

-5 797

437

 

5.14. Ecarts d’acquisition - Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

7 292

186 302

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

 

4

Dettes à vue envers les établissements de crédit

7 292

186 306

Emprunts et comptes à terme

2 334 202

2 312 906

Opérations de pension

93 847

93 847

Dettes rattachées

19 015

18 103

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 447 064

2 424 856

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 454 356

2 611 162

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 668 876 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (1 876 861 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.15.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

2 716 135

2 574 035

Livret A

623 481

593 172

Livret jeune

27 466

27 538

Livret ordinaire

797 729

778 588

PEL

1 131 553

1 086 696

CEL

137 678

146 611

Livret de développement durable

566 352

542 800

Pep

285 399

305 819

Autres comptes d'épargne à régime spécial

193 724

200 146

Dettes rattachées (1)

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

3 763 382

3 681 370

Comptes et emprunts à vue

 

 

Comptes et emprunts à terme

1 459 820

974 045

Dettes rattachées

43 506

42 657

Autres comptes de la clientèle

1 503 326

1 016 702

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

17 976

9 493

Total des dettes envers la clientèle

8 000 819

7 281 600

(1) Les dettes rattachées sont inclues dans les comptes d'épargne concernés

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

156 256

116 072

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

156 256

116 072

Dettes rattachées

1 400

1 524

Total des dettes représentées par un titre

157 656

117 596

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

17 002

17 430

Produits constatés d'avance

35 886

40 149

Charges à payer

2 726

2 977

Autres comptes de régularisation créditeurs

16 635

5 722

Comptes de régularisation - passif

72 249

66 278

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 248

1 740

Créditeurs divers

55 255

54 018

Passifs divers

56 503

55 758

Total des comptes de régularisation et passifs divers

128 752

122 036

 

5.18. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

37 747

2 211

 

-8 383

9 889

41 464

Provisions pour activité d'épargne-logement

12 806

245

 

 

 

13 051

Provisions pour engagements hors bilan

3 190

518

 

-1 861

560

2 407

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

 

213

 

 

 

213

Provisions pour litiges

2 109

378

 

-1 288

 

1 199

Autres

3 412

900

 

-1 686

-1 600

1 026

Autres provisions

21 517

2 254

 

-4 835

-1 040

17 896

Total des provisions

59 264

4 465

 

-13 218

8 849

59 360

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

497 302

358 649

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

352 740

564 725

Ancienneté de plus de 10 ans

274 687

169 419

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 124 729

1 092 793

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

138 206

145 875

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 262 935

1 238 668

 

5.18.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

5 134

6 784

Au titre des comptes épargne logement

23 912

30 406

Total

29 046

37 190

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations/Reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

1 704

2 625

4 329

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

440

1 968

2 407

Ancienneté de plus de 10 ans

9 472

-4 973

4 499

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 616

-379

11 236

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

1 492

609

2 101

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-102

25

-78

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-199

-9

-207

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

-301

16

-286

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

12 806

246

13 051

 

5.19. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

10 000

15 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

16 420

17 923

Total

26 420

32 923

Dettes rattachées

6

42

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

26 426

32 965

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Emission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 000

0

-5 000

 

 

 

10 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

 

 

 

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

 

 

 

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 923

0

-1 503

 

 

 

16 420

Dettes rattachées

42

0

 

 

 

-36

6

Total

32 965

0

-6 503

 

 

-36

26 426

 

Les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souscrites intégralement par BPCE.

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales - Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2014 : 502 103 milliers d'euros de parts sociales entièrement souscrites par les Sociétaires (453 638 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.21. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-10 620

4 914

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

3 657

-1 692

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

14 455

-2 253

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

14 455

-2 253

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-4 870

8 596

Impôts

-3 134

-2 874

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-512

6 691

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-10 620

3 657

-6 963

4 914

-1 692

3 222

Ecarts de conversion

 

-

 

 

-

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

14 455

-4 811

9 644

-2 253

366

-1 887

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-4 870

1 677

-3 193

8 596

-3 240

5 356

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-

-

 

-

-

 

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

-1 035

523

-512

11 257

-4 566

6 691

Part du groupe

-1 035

523

-512

11 257

-4 566

6 691

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

312 316

-94 692

217 624

316 690

-101 050

215 640

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

312 562

-42 153

270 409

316 690

-41 575

275 115

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-246

-52 539

-52 785

 

-59 475

-59 475

Prêts et créances avec les établissements de crédit

34 466

-53 915

-19 449

38 299

-61 214

-22 915

Opérations de location-financement

 

-

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-3 323

-3 323

-

-3 431

-3 431

Instruments dérivés de couverture

10 085

-24 397

-14 312

11 263

-25 220

-13 957

Actifs financiers disponibles à la vente

17 622

-

17 622

18 906

 

18 906

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

-

 

 

 

 

Actifs financiers dépréciés

4 735

-

4 735

 

 

 

Autres produits et charges d'intérêts

 

-457

-457

 

-589

-589

Total des produits et charges d'intérêts

379 224

-176 784

202 440

385 158

-191 504

193 654

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 001 milliers d’euros (7 965 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 246 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une reprise nette de 1 152 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

157

-1 015

-858

122

-975

-853

Opérations avec la clientèle

62 719

-303

62 416

65 684

-213

65 471

Prestation de services financiers

1 151

-1 939

-788

1 073

-1 927

-854

Vente de produits d'assurance vie

40 519

 

40 519

38 355

 

38 355

Moyens de paiement

50 937

-27 691

23 246

49 254

-25 891

23 363

Opérations sur titres

8 931

-13

8 918

7 832

-18

7 814

Activités de fiducie

2 155

-1 380

775

1 955

-1 296

659

Commissions sur opérations de change et arbitrage

293

0

293

317

 

317

Commissions sur opérations de hors bilan

2 913

-858

2 055

2 935

-668

2 267

Autres commissions

4 098

-881

3 217

4 921

 

4 921

Total des commissions

173 873

-34 080

139 793

172 448

-30 988

141 460

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-659

650

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

-867

-1 273

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-839

-1 278

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-28

5

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

1 183

946

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-343

323

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

622

4 767

Dividendes reçus

11 621

2 644

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-114

-34

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

12 129

7 377

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7 n’a pas entrainé de nouvelle dépréciation significative en 2014.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

En milliers d'euros

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Primes acquises

 

 

 

 

 

 

Charges de prestations

 

 

 

 

 

 

Variation de provisions pour participation aux bénéfices

 

 

 

 

 

 

Variation des autres provisions

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges techniques

 

 

 

 

 

 

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Revenus

0

0

0

0

0

0

Achats consommés

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Résultat de cession

 

 

 

 

 

 

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-23

-23

0

-23

-23

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-24

-24

 

-23

-23

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 919

-2 501

-582

1 998

-1 878

120

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 582

-51

1 531

1 636

-47

1 589

Autres produits et charges divers d'exploitation

5 724

-1 330

4 394

4 769

-1 724

3 045

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

913

-1 278

-365

103

-1 470

-1 367

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

10 138

-5 160

4 978

8 506

-5 119

3 387

Total des produits et charges des autres activités

10 138

-5 184

4 954

8 506

-5 142

3 364

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-124 916

-120 506

Impôts et taxes

-7 874

-7 818

Services extérieurs

-73 779

-72 534

Autres charges

 

 

Autres frais administratifs

-81 653

-80 352

Total des charges générales d'exploitation

-206 569

-200 858

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-37 985

-30 516

Récupérations sur créances amorties

1 242

681

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-5 203

-6 708

Total coût du risque

-41 946

-36 543

 

Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

 

 

Opérations avec la clientèle

-41 946

-36 543

Autres actifs financiers

 

 

Total coût du risque

-41 946

-36 543

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

7

45

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

 

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

7

45

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-30 157

-35 769

Impôts différés

-2 978

-1 703

Impôts sur le résultat

-33 135

-37 472

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net (part du groupe)

68 863

62 602

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-33 135

-37 472

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

101 998

100 074

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

35 118

34 455

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

2 803

3 131

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

 

-21

Effet des différences permanentes

-4 236

-584

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-510

-705

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-40

1 196

Autres éléments

 

 

Impôts sur le résultat

33 135

37 472

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

32,49%

37,44%

 

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

7.1-Risque de crédit et risque de contrepartie - Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-30 157

-35 769

Impôts différés

-2 978

-1 703

Impôts sur le résultat

-33 135

-37 472

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net (part du groupe)

68 863

62 602

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-33 135

-37 472

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

101 998

100 074

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

35 118

34 455

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

2 803

3 131

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

 

-21

Effet des différences permanentes

-4 236

-584

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-510

-705

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-40

1 196

Autres éléments

 

 

Impôts sur le résultat

33 135

37 472

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

32,49%

37,44%

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

198 735

74 716

-60 613

-1 432

1 138

212 544

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

15

 

 

 

-15

 

Dépréciations déduites de l'actif

198 750

74 716

-60 613

-1 432

1 123

212 544

Provisions sur engagements hors bilan

3 190

518

-1 861

 

560

2 407

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

201 940

75 234

-62 474

-1 432

1 683

214 951

 

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés - Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

46 176

 

 

 

199 106

273 251

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

46 176

 

 

 

199 106

273 251

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2014

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

45 946

 

 

 

191 769

237 715

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

45 946

 

 

 

191 769

237 715

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

83 213

-10 836

55 367

Hors-bilan

30

 

54 518

 

7.2-Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7-4-Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

98 810

 

 

 

 

98 810

Instruments dérivés de transaction

-

-

-

-

16 026

16 026

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

25 610

25 610

Actifs financiers disponibles à la vente

19 210

1 997

95 276

367 736

989 844

1 474 063

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 227 053

150 771

153 370

200 822

 

1 732 016

Prêts et créances sur la clientèle

776 857

792 748

3 128 494

3 936 687

178 662

8 813 448

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

5 426

5 426

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

2 121 930

945 516

3 377 140

4 505 245

1 215 568

12 165 399

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

-

-

-

-

22 837

22 837

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

142 114

142 114

Dettes envers les établissements de crédit

269 438

280 466

683 062

1 153 954

67 437

2 454 357

Dettes envers la clientèle

5 795 466

323 867

1 449 680

431 806

 

8 000 819

Dettes représentées par un titre

39 459

54 160

14 037

50 000

 

157 656

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-

-

-

-

 

Dettes subordonnées

10 319

1 073

6 333

8 701

 

26 426

Passifs financiers par échéance

6 114 682

659 566

2 153 112

1 644 461

232 388

10 804 209

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

2 419

 

 

 

 

2 419

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

532 652

361 733

6 047

184 917

2 014

1 087 363

Engagements de financement donnés

535 071

361 733

6 047

184 917

2 014

1 089 782

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

214

450

1 200

1 560

 

3 424

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

22 195

28 658

107 300

70 091

110 510

338 754

Engagements de garanties donnés

22 409

29 108

108 500

71 651

110 510

342 178

 

 

Note 8. – Information sur le personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-67 647

-64 983

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-13 555

-10 050

Autres charges sociales et fiscales

-33 845

-36 524

Intéressement et participation

-9 869

-8 949

Total des charges de personnel

-124 916

-120 506

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 2 524 millions d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 1.5.2.1 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros a été payée par la groupe BPCE pour augmenter le montant de la couverture. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les autres avantages sociaux incluent également :

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

50 601

 

353

50 954

18 079

9 903

 

78 936

65 162

Juste valeur des actifs du régime

-21 998

 

-414

-22 412

-15 121

 

 

-37 533

28 011

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

28 603

 

-61

28 542

2 958

9 903

 

41 403

37 151

Engagements sociaux passifs

28 603

 

 

28 603

2 958

9 903

 

41 464

37 747

Engagements sociaux actifs

 

 

61

61

 

 

 

61

596

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

43 015

 

307

43 322

14 148

7 692

 

65 162

70 004

Coût des services rendus

 

 

 

 

683

452

 

1 135

1 316

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont liquidation et réduction de régime

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

1 258

 

5

1 263

414

211

 

1 888

2 054

Prestations versées

-1 745

 

-17

-1 762

-1 000

-673

 

-3 435

-3 949

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

3

3

124

2 221

 

2 348

-276

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

-487

 

-9

-496

221

2 211

 

1 936

-855

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-167

 

 

-167

651

 

 

484

-279

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

8 754

 

31

8 785

3 088

 

 

11 873

-2 056

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-513

 

23

-490

-29

 

 

-519

-1 652

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-1 997

 

-38

-2 035

-1 952

 

 

11 838

-3 987

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

50 601

 

353

50 954

18 079

9 903

 

78 936

65 162

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

12 960

 

417

13 377

14 634

 

 

28 011

26 409

Produit financier

438

 

5

443

420

 

 

863

751

Cotisations reçues

7 597

 

 

7 597

 

 

 

7 597

 

- Versées par l'employeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Versées par les bénéficiaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-140

 

 

-140

 

 

 

-140

-176

- Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

-16

-16

 

 

 

-16

100

- Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

263

 

21

284

391

 

 

8 304

675

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 143

 

8

1 151

67

 

 

1 218

927

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 143

 

8

1 151

67

 

 

1 218

927

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

21 998

 

414

22 412

15 121

 

 

37 533

28 011

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

En milliers d'euros

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

5 098

 

138

5 236

-5 885

-649

4 265

Dont écarts actuariels

5 098

 

138

5 236

-5 885

-649

 

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

6 931

 

46

6 977

3 643

10 620

-4 914

Ajustements de plafonnement des actifs

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

12 029

 

184

12 213

-2 242

9 971

-649

Dont écarts actuariels

12 028

 

184

12 213

-2 242

9 971

-649

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies-Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-683

-452

 

-1 135

1 316

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

-1 258

 

-5

-1 263

-414

-211

 

-1 888

2 054

Produit financier

438

 

5

443

420

 

 

863

-751

Prestations versées

1 605

 

17

1 622

1 000

673

 

3 295

-3 773

Cotisations reçues

7 597

 

 

7 597

 

 

 

7 597

 

Autres

 

 

-19

-19

-124

-2 221

 

-2 364

-376

Total de la charge de l'exercice

8 382

 

-2

8 380

199

-2 211

 

6 368

-1 530

 

8.2.4. Autres informations :

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,57%

 

2,98%

Taux d'inflation

 

1,80%

 

1,90%

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

15,54

 

14,35

 

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

0,90%

1,55%

1,40%

 

1,97%

2,87%

2,66%

 

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

 

1,90%

1,90%

1,90%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

Duration

7,96

14,92

12,77

 

7,35

13,32

11,23

 

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses - Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

Par régime significatif (En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

44 014

15 706

8 771

 

Variation de -1% du taux d'actualisation

59 793

21 080

11 286

 

Variation de+ 1% du taux d'inflation

59 836

18 079

9 903

 

Variation de -1% du taux d'inflation

44 758

18 079

9 903

 

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

50 953

21 031

11 258

 

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

50 953

15 695

8 770

 

 

Echéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires :

 

Par régime significatif (En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

N+1 à N+5

10 296

5 431

3 426

 

N+6 à N+10

10 425

5 383

3 062

 

N+11 à N+15

10 135

3 483

3 595

 

N+16 à N+20

9 357

5 864

3 864

 

> N+20

25 615

39 353

13 869

 

 

Ventilation de la juste valeur des actifs au régime :

 

 

CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Total(en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Trésorerie

1,80%

405

 

 

 

 

 

 

Actions

34,20%

7 520

 

 

 

 

 

 

Obligations

51,60%

11 357

 

 

 

 

 

 

Immobilier

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés

2,30%

501

 

 

 

 

 

 

Fonds de placement

10,10%

2 216

 

 

100%

414

 

 

Titres adossés à des actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créance structurés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

100%

21 999

 

 

100%

414

 

 

 

 

Note 9. – Informations sectorielles.

 

Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

 

Note 10 – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie- Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur

1 089 782

995 981

Des établissements de crédit

2 419

 

De la clientèle

1 087 363

995 981

Ouvertures de crédit confirmées

1 085 249

992 087

Autres engagements

2 114

3 894

Engagements de financement reçus

350 000

450 000

D'établissements de crédit

350 000

450 000

De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés en faveur

2 273 187

3 819 697

D'ordre des établissements de crédit

1 934 433

2 088 221

D'ordre de la clientèle

338 754

1 731 476

Engagements de garantie reçus

4 693 524

4 516 770

D'établissements de crédit

941 661

867 394

De la clientèle

3 751 863

3 649 376

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature. Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées-Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

 

31/12/2014

31/12/2013

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

623 157

 

 

 

389 298

 

 

 

Autres actifs financiers

553 407

 

 

50 024

553 407

 

 

8 356

Autres actifs

27 760

 

 

 

29 320

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

1 204 324

 

 

50 024

972 025

 

 

8 356

Dettes

606 681

 

 

 

804 471

 

 

 

Autres passifs financiers

10 006

 

 

 

15 042

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

616 687

 

 

 

819 513

 

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

-3 438

 

 

 

4 091

 

 

 

Commissions

-631

 

 

 

-1

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

10 326

 

 

1 123

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

6 257

 

 

1 123

4 090

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements reçus

350 000

 

 

 

450 000

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

350 000

 

 

 

450 000

 

 

 

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 15 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2014 s’élèvent, à 575 milliers d’euros (464 milliers d’euros en 2013), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Avantages à court terme

575

464

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

575

464

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence). Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers dont l’entreprise peut disposer - Au 31/12/2014 :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

 

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

103 736

 

 

 

103 736

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

103 736

 

 

 

103 736

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 931 009

1 288 257

 

3 219 266

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 931 009

1 288 257

 

3 219 266

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

103 736

1 931 009

1 288 257

 

3 323 002

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

103 736

1 066 718

1 288 257

 

2 458 711

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 942

 

 

 

93 942

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 842

 

 

 

93 942

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 942

 

 

 

93 942

 

Au 31/12/2013 :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

76 925

 

 

 

76 925

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

76 925

 

 

 

76 925

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

3 482 915

 

 

3 482 915

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

3 482 915

 

 

3 482 915

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

76 925

3 482 915

 

 

3 559 840

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

79 925

1 253 453

 

 

1 333 378

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 847

 

 

 

93 847

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 847

 

 

 

93 847

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 847

 

 

 

93 847

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

— Mise en pension et prêts de titres : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension de 93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (contre 93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2013). Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

— Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté cède des créances à titre de garantie (articles L 211-38 ou L 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transferts d’actifs » au sens de l’amendement à l’IRFS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

— Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

– la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

– la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 1 288 200 millions d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.2. Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont :

— 301 155 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 301 155 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 602 135 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 530 677 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 697 816 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de la BCE contre 847 817 milliers au 31 décembre 2013,

— 368 902 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de l’EBCE Immobilier et Corp contre 405 636 milliers au 31 décembre 2013

 

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le Groupe Populaire Bourgogne Franche-Comté n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

Juste valeur

31/12/2014

Juste valeur

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

10 962 654

 

397 640

10 565 014

10 053 645

 

227 398

9 826 247

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 752 034

 

201 340

1 550 694

1 454 686

 

17 264

1 437 422

Prêts et créances sur la clientèle

9 210 620

 

196 300

9 014 320

8 598 959

 

210 134

8 388 825

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers au cout amorti

10 940 696

 

2 723 426

8 217 270

10 399 074

 

2 760 340

7 638 734

Dettes envers les établissements de crédit

2 712 208

 

7 291

2 704 917

2 828 043

 

186 306

2 641 737

Dettes envers la clientèle

8 043 729

 

2 716 135

5 327 594

7 419 919

 

2 574 034

4 845 885

Dettes représentées par un titre

158 510

 

 

158 510

117 939

 

 

117 939

Dettes subordonnées

26 249

 

 

26 249

33 173

 

 

33 173

 

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014-La seule évolution du périmètre au cours de l’exercice 2014 est la suivante :

— Le FCT « BPCE Master Home Loans » et le FCT « BPCE Master Home Loans Demut » - cf. présentation en note 15.2.

Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. L’entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d’un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0.1 % de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d’affaires représente plus de 0.5 % de celui de la Banque.

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d'intérêt

Méthode de consolidation

Pays d'implantation

Activité

SARL Société d'expansion Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration globale

France

intermédiation en transactions immobilières

SAS Bourgogne Franche-Comté croissance

100%

100%

Intégration globale

France

gestion de portefeuille de participations

SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration globale

France

régulation du capital de la banque populaire

Socama Bourgogne Franche-Comté

0,35%

0,35%

Intégration globale

France

société de caution mutuelle

Socami Bourgogne Franche-Comté

1,87%

1,87%

Intégration globale

France

société de caution mutuelle

Soprolib Bourgogne Franche-Comté

1,64%

1,64%

Intégration globale

France

société de caution mutuelle

 

15.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014. Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche Comté a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

— Pour les établissements : Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

— Pour les établissements : Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédits sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le Groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du Groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

 

 

 

 

 

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

7

7

Prêts et créances

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Actifs divers

 

 

 

 

 

Total actif

 

 

 

7

7

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Total passif

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

 

Engagements de garantie données

 

 

 

 

 

Garantie reçues

 

 

 

 

 

Notionnel des dérivés

 

 

 

 

 

Exposition maximale au risque de perte

 

 

 

 

 

Taille de l'entité structurée

 

 

 

2 607

2 607

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

— Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Exercice 2014

Exercice 2013

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

118

95

115

68

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

4

 

 

 

Total

122

95

115

68

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Aux Sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

Immatriculée au RCS de Dijon sous le numéro 542 820 352

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7 et 5.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que la note 5.18 de l’annexe aux comptes consolidés donne(nt) une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly sur Seine le 31 mars 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

C. — Comptes individuels.

I. — Bilan.

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

98 810

266 256

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

387 660

405 007

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 981 086

1 688 704

Operations avec la clientèle

3.2

7 384 932

8 343 268

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 558 880

79 652

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

6 338

8 658

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

537 576

539 094

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

200

437

Immobilisations corporelles

3.6

53 694

59 187

Autres actifs

3.8

124 598

24 925

Comptes de régularisation

3.9

47 708

49 331

Total de l'actif

 

12 181 482

11 464 519

 

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 425 205

2 563 560

Operations avec la clientèle

3.2

8 013 618

7 287 407

Dettes représentées par un titre

3.7

157 657

117 596

Autres passifs

3.8

77 485

62 356

Comptes de régularisation

3.9

79 218

72 312

Provisions

3.10

64 870

72 096

Dettes subordonnées

3.11

10 006

15 042

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

152 704

150 922

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 200 719

1 123 228

Capital souscrit

 

499 147

479 125

Primes d'émission

 

81 780

81 780

Réserves

 

544 302

502 652

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

4 079

5 861

Report à nouveau

 

922

800

Résultat de l'exercice (+/-)

 

70 489

53 010

Total du passif

 

12 181 482

11 464 519

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

               Engagements de financement

4.1

1 089 682

995 631

               Engagements de garantie

4.1

342 180

336 782

               Engagements sur titres

 

860

764

Engagements reçus :

 

 

 

               Engagements de financement

4.1

350 000

450 000

               Engagements de garantie

4.1

1 678 841

2 384 671

               Engagements sur titres

 

860

764

 

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers d’Euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

373 055

373 227

Intérêts et charges assimilées

5.1

-177 428

-193 551

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

13 566

3 186

Commissions (produits)

5.4

171 984

169 970

Commissions (charges)

5.4

-33 718

-31 764

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 183

946

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

859

1 654

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 138

8 577

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-5 161

-5 120

Produit net bancaire

 

354 478

327 125

Charges générales d'exploitation

5.8

-206 146

-200 247

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-8 486

-8 767

Résultat brut d'exploitation

 

139 846

118 111

Coût du risque

5.9

-39 404

-35 465

Résultat d'exploitation

 

100 442

82 646

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-59

2 902

Résultat courant avant impôt

 

100 383

85 548

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-29 894

-34 149

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

 

1 611

Résultat net

 

70 489

53 010

 

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 18 Banques Populaires. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 71.51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— La Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— Les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180.2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. — La Banque Centrale Européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro. La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 Pb) (4) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse, soit une marge confortable de 150 Pb par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans) (5).

 _________________________

4 Points de base (1 point de base = 0,01 %)

5 Hypothèses déterminées par la BCE et l’ABE

 

Fusion de deux Banques Populaires. — A l’issue des Assemblées Générales Extraordinaires de Sociétaires qui se sont tenues en novembre 2014, la Banque Populaire d’Alsace et la Banque Populaire Lorraine Champagne ont fusionné pour donner naissance à la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne. Celle-ci disposera d’un réseau de 272 agences réparties sur neuf départements et de près de 3 000 collaborateurs, à l’écoute de ses 860 000 clients. Cette fusion, rétroactive au 1er janvier 2014, n’a pas d’incidence sur les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture et perspectives :

 

Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2014 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

 

Prévisions pour 2015 : Une croissance française modeste et encore en retrait. — En 2015, la croissance mondiale progresserait probablement au même rythme qu’en 2014, du fait du maintien de facteurs d’instabilité et de volatilité : tensions géopolitiques avec la Russie, risque déflationniste en Europe, inquiétudes sur la poursuite harmonieuse du processus d’intégration de la zone euro (victoire du parti radical de gauche Syriza en Grèce le 25 janvier, etc.), bouleversement de la grille des changes en Asie, erreurs éventuelles de politiques monétaires hors de la normalité historique de part et d’autre de l’Atlantique, krach obligataire, atterrissage brutal en Chine, etc. Cette croissance mondiale serait cependant tirée par le recul de plus de 50 % des prix du pétrole en dollar depuis juin 2014, par l’accélération de la conjoncture américaine et par la persistance ou l’intensification de politiques monétaires extrêmement accommodantes de part et d’autre de l’Atlantique et au Japon. Un découplage s’opérerait entre les pays importateurs et exportateurs nets de pétrole au profit des premiers, ces derniers bénéficiant alors, à l’exemple des précédents contre-chocs pétroliers, d’une restitution de pouvoir d’achat et d’un choc d’offre favorable à leurs industries.

 

Dans la zone euro, la désinflation ne déboucherait pas sur l’émergence singulièrement dangereuse pour l’activité mondiale de véritables comportements déflationnistes. Ainsi, en dépit des obstacles juridiques et politiques, la BCE a annoncé le 22 janvier la mise en œuvre d’un programme massif et exceptionnel de rachat d’actifs de 60 milliards d’euros par mois de mars 2015 à septembre 2016. De plus, de nombreux freins se sont desserrés depuis l’automne : la confirmation de la dépréciation de l’euro, propice aux entreprises exportatrices et au renforcement de l’inflation importée ; l’émergence d’un véritable contre-choc pétrolier ; des niveaux toujours plus bas des taux d’intérêt ; un caractère beaucoup moins restrictif de la consolidation budgétaire des États. La croissance de la zone euro se renforcerait donc graduellement vers un rythme certes modeste de 1,1 %. La croissance française atteindrait 0,8 % en 2015, restant en retrait de celle de la zone euro, en dépit de circonstances internationales beaucoup plus favorables à une accélération de l’activité. Le recul du secteur de la construction, le handicap récurrent de compétitivité et l’absence de véritable reprise de l’investissement, tant des ménages que des entreprises, continueraient en effet de peser nettement sur la dynamique de croissance. Même en progression légèrement plus forte qu’en 2014, la consommation des ménages continuerait de pâtir du ralentissement des revenus nominaux et d’un changement relatif des comportements d’épargne, face aux incertitudes à long terme, notamment en matière d'emploi. Plusieurs facteurs devraient soutenir les exportations françaises en 2015, en dépit des pertes antérieures de part de marché : la reprise même modeste des économies avancées, le ralentissement sans rupture des pays émergents et la dépréciation de l’euro. La croissance serait donc largement insuffisante pour empêcher le taux de chômage d’atteindre 10,3 % de la population active de métropole en 2015. Elle ne conduirait pas davantage à réduire le déficit budgétaire en dessous de 4,3 % du PIB. De même, l’inflation serait proche de zéro en moyenne annuelle (0,1 %) et sa remontée au cours de l’année vraisemblablement très mesurée. Aux États-Unis, l’absence de menace inflationniste à court terme laisserait à la Réserve fédérale le temps de normaliser prudemment sa politique monétaire dès la mi-2015, tout en réduisant nettement le risque de krach obligataire. Une fois atténuée la peur déflationniste, les taux longs se redresseraient de manière très graduelle, plus nettement aux États-Unis et au Royaume-Uni, qu’au Japon et dans la zone euro, en lien avec la différence de rythme conjoncturel et la divergence de stratégie monétaire. L’OAT 10 ans atteindrait en 2015 une moyenne annuelle de 1,2 %, contre moins de 0,8 % en début janvier et 1,7 % en moyenne sur l’année 2014.

 

Evolutions règlementaires récentes et perspectives. — Le projet global d’Union bancaire européenne, initié en 2012 et visant à renforcer la résilience du système financier et à restaurer durablement la confiance des investisseurs, repose sur 3 piliers : le mécanisme de supervision unique (MSU), le mécanisme de résolution unique des défaillances bancaires (MRU) et une harmonisation des systèmes nationaux de garantie des dépôts. La première étape a été franchie le 4 novembre 2014 avec la mise en place du mécanisme de supervision unique (MSU), plaçant désormais les banques de la zone euro sous la supervision de la Banque centrale européenne (BCE). La BCE supervise désormais directement 120 grands groupes bancaires européens, dont 10 groupes français (parmi lesquels le Groupe BPCE) représentant plus de 90 % du marché bancaire français. Préalablement à la mise en place de cette supervision unique, un exercice d’évaluation complète des bilans bancaires a été mené par la BCE (cf. 4.2.2 Faits majeurs de l’exercice). Le deuxième pilier de l’Union bancaire européenne doit permettre d’établir dans chaque pays un système de redressement et de résolution des défaillances bancaires. La directive 2014/59/UE du 15 mai 2014 (BRRD) propose, à l’échelle des 28 pays de l’Union, un cadre pour la résolution des crises bancaires, établissant les étapes et pouvoirs nécessaires, afin que les faillites des banques européennes soient gérées de façon à préserver la stabilité financière et à réduire au minimum l’exposition des contribuables aux pertes en cas d’insolvabilité. Cette directive, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2015, introduit, à partir du 1er janvier 2016, un système de renflouement interne (bail-in), afin que les contribuables ne soient pas les premiers à financer la faillite d’une banque, mais les actionnaires puis si nécessaire les créanciers, en transformant leur dette en capital afin de reconstituer les fonds propres de l’établissement.

 

Afin de garantir qu’une banque détient un niveau minimum de dette mobilisable pour le renflouement interne, un niveau minimal de fonds propres et de dettes éligibles (MREL – minimum requirement for own funds and eligible liabilities) sera fixé par chaque autorité de résolution, en concertation avec le superviseur et l’EBA. La BRRD prévoit également que chaque État membre se dote d’un fonds national de résolution, d’un montant équivalent à 1 % des dépôts garantis, à constituer en dix ans, à compter du 1er janvier 2015. Au niveau international, le Conseil de stabilité financière (FSB) souhaite imposer aux banques globalement systémiques (G-SIBs) un coussin supplémentaire d’instruments mobilisables et convertibles dénommé TLAC (Total Loss absorbing capacity), dont le montant pourrait correspondre au double des exigences de fonds propres actuelles. L’objectif du TLAC paraît proche de celui couvert par le MREL, puisqu’il s’agit de s’assurer que chaque banque systémique se dotera d’une capacité lui permettant de poursuivre ses activités essentielles pour l’économie, même après une perte qui aurait englouti la totalité de son capital réglementaire. Les propositions du FSB, présentées en novembre 2014 au G20 de Brisbane, sont soumises à consultation jusqu’en février 2015 ; la décision serait prise en 2015 et les banques auraient jusqu’au 1er janvier 2019 pour se conformer à cette nouvelle exigence. Ces mesures sont complétées pour la zone euro par le règlement du 15 juillet 2014 établissant un mécanisme de résolution unique (MRU) et un fonds de résolution unique (FRU). Celui-ci sera constitué progressivement sur une période de huit ans (2016 – 2023) pour atteindre un montant équivalent à 1 % des dépôts garantis de l’ensemble des établissements assujettis au MRU, soit approximativement 55 milliards d’euros.

 

La contribution de chaque banque sera calculée selon une méthode tenant à la fois compte de la taille de l’établissement, mais aussi de son profil de risque. Cette contribution constituera pour les établissements français une charge significative pour les années à venir. Enfin, la directive européenne relative à la garantie des dépôts a été refondue en 2014 (directive 2014/49/UE du 16 avril 2014) ; elle prévoit notamment une réduction progressive du délai d’indemnisation, le portant à sept jours à horizon 2024. Cette directive doit être transposée au plus tard le 3 juillet 2015. L’Union européenne poursuit par ailleurs ses réflexions concernant la réforme structurelle du secteur bancaire européen. La Commission européenne a publié en janvier 2014 un projet de règlement sur la structure des banques, prenant en considération le rapport Liikanen. Les nouvelles règles proposées envisagent notamment d'interdire aux grandes banques la négociation pour compte propre sur instruments financiers et sur matières premières et de permettre aux autorités de surveillance d'imposer aux banques la séparation entre leurs activités de dépôt et certaines activités de négociation jugées potentiellement risquées. Cette proposition est actuellement en négociation entre les différentes parties prenantes, un certain nombre de pays, dont la France, ayant déjà légiféré sur le sujet. Au niveau national, le décret publié le 8 juillet 2014 fixe le seuil de la valeur des activités de négociation sur instruments financiers au-delà duquel un établissement sera contraint à la séparation de ses activités de compte propre et à la surveillance renforcée de ses activités de marché (seuil équivalent à 7,5 % du bilan).

 

La taxe sur les transactions financières en Europe (TTFE), qui pourrait définir une assiette plus large que les taxes actuellement en vigueur dans certains pays européens, dont la France, est toujours en discussion au niveau des onze États membres de la coopération renforcée. En matière de normes comptables, la norme IFRS 9 « Instruments financiers », publiée en juillet 2014 et qui remplacera IAS 39 à compter du 1er janvier 2018, amende et complète les dispositions sur le classement et l'évaluation des actifs financiers, comprend un nouveau modèle de dépréciation basé sur les pertes attendues (alors que le modèle actuel repose sur un provisionnement des pertes avérées) et reprend les nouvelles dispositions sur la comptabilité de couverture générale qui avaient été publiées en 2013. Cette norme introduit un modèle comptable fondé sur un horizon à court terme, éloigné du modèle de banque commerciale et va induire des changements fondamentaux pour les établissements de crédit, concernant en particulier la dépréciation des actifs financiers. L’ensemble de ces nouvelles contraintes réglementaires, les évolutions structurantes en découlant et les politiques budgétaires et fiscales plus restrictives vont peser de manière significative sur la rentabilité de certaines activités et peuvent restreindre la capacité des banques à financer l’économie.

 

Perspectives pour le groupe BPCE. — Dans un contexte de redressement graduel, mais fragile de l’économie mondiale et dans un environnement réglementaire en profonde mutation, le Groupe BPCE reste mobilisé et poursuit résolument les actions engagées dans le cadre de son plan stratégique 2014 - 2017 : « Grandir autrement », plan de développement et de transformation du groupe, dont les enjeux sont le développement d’un nouveau modèle de relation client « physique » et « digital », le changement des modèles de refinancement, l’accélération de l’internationalisation du groupe, le développement des métiers mondiaux et la stratégie de différenciation, s’appuyant sur la structure coopérative du groupe.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat. Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une augmentation de 351 milliers d’euros se ventilant en 1 092 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et -741 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés". La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. –

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L 311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06. Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée),

— macro-couverture (gestion globale de bilan),

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées,

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont également rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux. Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Créances à vue

201 316

17 254

Comptes ordinaires

71 316

17 254

Comptes et prêts au jour le jour

130 000

 

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

1 772 522

1 662 634

Comptes et prêts à terme

1 762 522

1 652 634

Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

7 248

8 816

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

1 981 086

1 688 704

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 188 232 milliers d'euros à vue et 1 195 709 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 464 378 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes à vue (1)

9 407

169 866

Comptes ordinaires créditeurs

9 407

49 866

Comptes et emprunts au jour le jour

 

120 000

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

2 391 614

2 369 996

Comptes et emprunts à terme

2 297 767

2 276 149

Valeurs et titres donnés en pension à terme

93 847

93 847

Autres sommes dues

4 774

5 484

Dettes rattachées

19 410

18 214

Total

2 425 205

2 563 560

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 7 379 milliers d'euros à vue et 1 699 387 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

196 300

202 732

Créances commerciales

61 569

67 030

Autres concours à la clientèle

6 912 114

7 847 999

Crédits à l'exportation

1 650

1 337

Crédits de trésorerie et de consommation (1)

456 748

515 054

Crédits à l'équipement (1)

2 819 786

2 636 769

Crédits à l'habitat (1)

3 409 854

4 550 757

Autres crédits à la clientèle

224 076

144 082

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

27 868

32 650

Créances douteuses

371 575

367 310

Dépréciations des créances sur la clientèle

-184 494

-174 453

Total

7 384 932

8 343 268

(1) Dont créances restructurées

27 240

34 204

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 697 816 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de 1 434 510 milliers d’euros à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.4.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'épargne à régime spécial

3 763 382

3 681 370

Livret A

623 481

593 172

PEL / CEL

1 269 231

1 233 306

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 870 670

1 854 892

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

4 188 669

3 553 731

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

17 976

9 493

Dettes rattachées

43 591

42 813

Total

8 013 618

7 287 407

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 728 849

-

2 728 849

2 579 686

-

2 579 686

Emprunts auprès de la clientèle financière

1 174

 

1 174

1 948

52 431

54 379

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

1 458 646

1 458 646

 

919 666

919 666

Total

2 730 023

1 458 646

4 188 669

2 581 634

972 097

3 553 731

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 549 741

214 002

-115 807

153 997

-105 868

Entrepreneurs individuels

603 656

53 175

-34 617

30 133

-30 523

Particuliers

3 070 310

103 124

-34 368

42 421

-24 521

Administrations privées

23 967

1 400

-606

331

-207

Administrations publiques et Sécurité Sociale

590 040

 

 

 

 

Autres

7 641

4

-4

4

-4

Total au 31 décembre 2014

6 845 355

371 705

-185 402

226 886

-161 123

Total au 31 décembre 2013

7 881 245

367 310

-174 453

220 622

-148 118

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

387 660

 

-

387 660

 

405 007

 

-

405 007

Valeurs brutes

-

380 587

 

-

380 587

-

398 555

 

-

398 555

Créances rattachées

-

7 073

 

-

7 073

-

6 804

 

-

6 804

Dépréciations

-

 

 

-

 

-

-352

 

-

-352

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

103 236

1 455 644

-

1 558 880

 

79 652

 

-

79 652

Valeurs brutes

-

94 612

1 455 587

-

1 550 199

-

78 017

 

-

78 017

Créances rattachées

-

8 657

57

-

8 714

-

1 635

 

-

1 635

Dépréciations

-

-33

 

-

-33

-

 

 

-

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

6 338

-

 

6 338

 

8 658

-

 

8 658

Montants bruts

-

6 701

-

 

6 701

-

8 954

-

 

8 954

Créances rattachées

-

 

-

 

 

-

 

-

 

 

Dépréciations

-

-363

-

 

-363

-

-296

-

 

-296

Total

 

497 234

1 455 644

 

1 952 878

 

493 317

 

 

493 317

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.4.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 455 644 milliers d’euros.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

415 710

 

415 710

 

368 020

 

368 020

Titres non cotés

 

59 489

167 387

226 876

 

59 489

 

59 489

Titres prêtés

 

 

1 288 200

1 288 200

 

49 064

 

49 064

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

15 730

57

15 787

 

8 439

 

8 439

Total

 

490 929

1 455 644

1 946 573

 

485 012

 

485 012

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 288 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 33 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 683 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 122 112 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 69 252 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 284 654 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

6

 

6

 

11

 

11

Titres non cotés

 

6 695

 

6 695

 

8 943

 

8 943

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

6 701

 

6 701

 

8 954

 

8 954

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 6 701 milliers d’euros d’OPCVM contre 8 954 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 363 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 296 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 567 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 798 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

 

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes/surcotes

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

1 455 587

 

 

 

 

 

 

1 455 587

Total

 

1 455 587

 

 

 

 

 

 

1 455 587

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Valeurs brutes

539 479

310

 

 

-1 762

538 027

Participations et autres titres détenus à long terme

535 177

310

 

 

 

535 487

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Comptes courants dans les entreprises liées

4 302

 

 

 

-1 762

2 540

Dépréciations

-385

-68

2

 

 

-451

Participations et autres titres à long terme

-385

-68

2

 

 

-451

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

539 094

242

2

 

-1 762

537 576

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 542 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 4 302 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 289 milliers d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 474 319 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'expansion BFC

10 000

1 301

100,00%

10 000

10 000

 

 

0

1 013

925

 

SAS BFC Croissance

3 000

110

100,00%

3 000

3 000

 

 

11

34

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 505 896

3,18%

474 319

474 319

433 904

 

-120 990

1 146 496

 

 

SA IBP(*)

89 733

-24 109

5,84%

5 240

5 240

347

 

296 516

-2 890

 

 

BP Développement

456 117

685 876

5,63%

34 811

34 811

 

 

57 621

32 451

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 814

5 363

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

15

15

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres relatifs à 2013, les comptes arrêtés au 31 décembre 2014 ne sont pas disponibles

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM) :

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2014

31/12/2013

Créances

 

1 185

1 185

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l'ANC du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les "parties liées" et non plus seulement sur les "entreprises liées". Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l'exception des opérations ci-dessous.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

6 234

9

 

 

6 243

Droits au bail et fonds commerciaux

4 366

 

 

 

4 366

Logiciels

1 868

9

 

 

1 877

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 797

-246

 

 

-6 043

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 076

-96

 

 

-4 172

Logiciels

-1 721

-150

 

 

-1 871

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

437

-237

 

 

200

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

194 569

2 901

-1 369

-34

196 067

Immobilisations corporelles d'exploitation

193 963

2 901

-1 369

-34

195 461

Terrains

2 729

 

-11

 

2 718

Constructions

114 727

1 565

-207

 

116 085

Parts de SCI

331

 

 

 

331

Autres

76 176

1 336

-1 151

-34

76 327

Immobilisations hors exploitation

606

 

 

 

606

Amortissements et dépréciations

-135 381

-8 242

1 250

 

-142 373

Immobilisations corporelles d'exploitation

-135 347

-8 222

1 250

 

-142 319

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-62 733

-7 013

135

 

-69 611

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-72 614

-1 209

1 115

 

-72 708

Immobilisations hors exploitation

-34

-20

 

 

-54

Total valeurs nettes

59 188

-5 341

-119

-34

53 694

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

43

51

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

156 213

116 021

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 401

1 524

Total

157 657

117 596

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

-

 

-

1 740

Créances et dettes sociales et fiscales

8 295

8 509

12 965

7 800

Dépôts de garantie reçus et versés

108 227

 

4 381

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

8 076

68 976

7 579

52 816

Total

124 598

77 485

24 925

62 356

(*) Les Banques Populaires et les Caisse d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis. Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a ainsi versé 102 434 milliers d’euros, générant une augmentation du poste « Comptes de régularisation et actifs ».

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

2 210

2 676

7 233

7 436

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

8 099

35 884

8 266

40 149

Produits à recevoir/Charges à payer

16 987

10 903

13 744

10 652

Valeurs à l'encaissement

1 492

14 326

2 818

9 994

Autres

18 920

15 429

17 270

4 081

Total

47 708

79 218

49 331

72 312

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

16 165

1 901

-1 861

1 600

17 805

Provisions pour engagements sociaux

37 604

2 210

-8 383

145

31 576

Provisions pour PEL/CEL

12 806

245

 

 

13 051

Autres provisions pour risques

5 521

1 491

-2 974

-1 600

2 438

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

Autres

5 521

1 491

-2 974

-1 600

2 438

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Total

72 096

5 847

-13 218

145

64 870

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2014

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

175 486

68 853

-58 998

 

185 341

Dépréciations sur créances sur la clientèle

174 453

68 643

-58 602

 

184 494

Dépréciations sur autres créances

1 033

210

-396

 

847

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

16 165

1 901

-1 861

1 600

17 805

Provisions sur engagements hors bilan (1)

1 202

386

-995

 

593

Provisions pour risque sectoriel

948

133

-866

1 600

1 815

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

14 015

1 382

 

 

15 397

Total

191 651

70 754

-60 859

1 600

203 146

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux.

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies :

Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme - Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

50 601

 

353

50 954

18 079

9 903

 

78 936

65 162

Juste valeur des actifs du régime

-21 998

 

-414

-22 412

-15 121

 

 

-37 533

28 011

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

28 603

 

-61

28 542

2 958

9 903

 

41 403

37 151

Engagements sociaux passifs

28 603

 

 

28 603

2 958

9 903

 

41 464

37 747

Engagements sociaux actifs

 

 

61

61

 

 

 

61

596

 

— Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

 

 

 

-683

-452

 

-1 135

1 316

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

-1 258

 

-5

-1 263

-414

-211

 

-1 888

2 054

Produit financier

438

 

5

443

420

 

 

863

-751

Prestations versées

1 605

 

17

1 622

1 000

673

 

3 295

-3 773

Cotisations reçues

7 597

 

 

7 597

 

 

 

7 597

 

Autres

 

 

-19

-19

-124

-2 221

 

-2 364

-376

Total de la charge de l'exercice

8 382

 

-2

8 380

199

-2 211

 

6 368

-1 530

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

1,57%

 

2,98%

Taux d'inflation

 

1,80%

 

1,90%

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

15,54

 

14,35

 

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

0,90%

1,55%

1,40%

 

1,97%

2,87%

2,66%

 

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

 

1,90%

1,90%

1,90%

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

Duration

7,96

14,92

12,77

 

7,35

13,32

11,23

 

 

Sur l’année 2014, sur l’ensemble des 14 059 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 13 379 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -74 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 754 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

497 302

358 649

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

352 740

564 725

Ancienneté de plus de 10 ans

274 687

169 419

Encours collectés au titre des plans Epargne Logement

1 124 729

1 092 793

Encours collectés au titre des comptes Epargne Logement

138 206

145 875

Total des encours collectés au titre de l'Epargne Logement

1 262 935

1 238 668

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés* au titre des plans Epargne Logement

5 134

6 784

Au titre des comptes Epargne Logement

23 912

30 406

Total

29 046

37 190

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Dotations/Reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 704

2 625

4 329

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

440

1 968

2 407

Ancienneté de plus de 10 ans

9 472

-4 973

4 499

Provisions constituées au titre des plans Epargne Logement

11 616

-379

11 236

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

1 492

609

2 101

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-102

25

-78

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-199

-9

-207

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

-301

16

-286

Total des provisions constituées au titre de l'Epargne Logement

12 806

246

13 051

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

10 000

15 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

6

42

Total

10 006

15 042

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2014

Prix d'émission

Taux

Echéance

Euros

20/12/2004

10 000

10 000

Euribor 3 mois

28/01/2015

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

1 782

 

 

152 704

Total

150 922

1 782

 

 

152 704

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 95 187 milliers d’euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et de Prévoyance, 26 524 milliers d’euros affectés au Fonds de Garantie Mutuelle et 30 993 milliers d’euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2012 après affectation

601 744

290 593

551 220

 

1 443 557

Mouvements de l'exercice

-122 619

-208 813

-41 907

53 010

-320 329

Total au 31 décembre 2013 après résultat

479 125

81 780

509 313

53 010

1 123 228

Variation de capital

20 022

 

 

 

20 022

Résultat de la période

 

 

 

70 489

70 489

Distribution de dividendes

 

 

 

-11 589

-11 589

Provisions pour investissement

 

 

-1 782

 

-1 782

Impact changement de méthode (*)

 

 

351

 

351

Affectation du résultat

 

 

41 421

-41 421

 

Total au 31 décembre 2014 après résultat

499 147

81 780

549 303

70 489

1 200 719

(*) A compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté applique les dispositions de la recommandation de l'Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. Note 2,2)

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 499 147 milliers d’euros et est composé pour 499 146 999 euros de 25 597 282 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2014

Total des emplois

1 419 427

595 762

875 670

3 219 664

3 559 367

1 642 668

11 312 558

Effets publics et valeurs assimilées

7 073

 

1 997

44 958

333 632

 

387 660

Créances sur les établissements de crédit

842 368

397 696

150 771

389 430

200 821

 

1 981 086

Opérations avec la clientèle

551 083

198 066

722 902

2 734 990

2 990 810

187 081

7 384 932

Obligations et autres titres à revenu fixe

18 903

 

 

50 286

34 104

1 455 587

1 558 880

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

5 836 427

 

677 493

2 156 779

1 635 761

 

10 606 486

Dettes envers les établissements de crédit

107 890

170 832

299 466

693 062

1 153 955

 

2 425 205

Opérations avec la clientèle

5 697 088

111 177

323 867

1 449 680

431 806

 

8 013 618

Dettes représentées par un titre

21 443

18 017

54 160

14 037

50 000

 

157 657

Dettes subordonnées

10 006

 

 

 

 

 

10 006

 

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

2 419

 

En faveur de la clientèle

1 087 263

995 631

Ouverture de crédits documentaires

3 096

4 858

Autres ouvertures de crédits confirmés

1 000 948

934 224

Autres engagements

83 219

56 549

Total des engagements de financement donnés

1 089 682

995 631

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

350 000

450 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

350 000

450 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

3 424

2 936

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

3 424

2 936

D'ordre de la clientèle

338 756

333 845

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

173 886

173 993

Autres garanties données

164 870

159 852

Total des engagements de garantie donnés

342 180

336 781

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 062 277

1 802 490

Engagements de garantie reçus de la clientèle

616 564

582 181

Total des engagements de garantie reçus

1 678 841

2 384 671

 

L’évolution des engagements reçus des clients (hypothèques, cautions…) s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.4. Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 931 009

 

2 085 285

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

2 189 517

1 397 630

3 038 427

Total

1 931 009

2 189 517

3 482 915

3 038 427

 

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 697 816 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 847 817 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 0 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 83 216 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 126 965 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 301 155 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 602 135 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 530 677 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 314 414 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

— 368 902 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate contre 405 636 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 135 191 milliers d’euros auprès de la Compagnie de Financement Foncier.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. La diminution après de la SFEF et de BPCE Home Loans s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.4.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.4., la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. Elle continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non. Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la banque. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cade de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 419 027

 

1 419 027

-106 703

1 408 020

 

1 408 020

-80 845

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

914 455

 

914 455

-103 204

954 085

 

954 085

-76 787

Swaps financiers de devises

355 156

 

355 156

-3 499

324 242

 

324 242

-4 058

Autres contrats à terme

149 416

 

149 416

 

129 693

 

129 693

 

Total opérations fermes

1 419 027

 

1 419 027

-106 703

1 408 020

 

1 408 020

-80 845

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

238 689

 

238 689

-5 593

254 154

 

254 154

-5 147

Options de taux d'intérêt

238 689

 

238 689

-5 593

254 154

 

254 154

-5 147

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

238 689

 

238 389

-5 593

254 154

 

254 154

-5 147

Total instruments financiers et change à terme

1 657 716

 

1 657 416

-112 296

1 662 174

 

1 662 174

-85 992

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comtésur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

569 331

700 280

 

 

1 269 611

599 368

678 959

 

 

1 278 327

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

569 331

345 124

 

 

914 455

599 368

354 717

 

 

954 085

Swaps financiers de devises

 

355 156

 

 

355 156

 

324 242

 

 

324 242

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

-

 

 

 

 

-

 

Opérations conditionnelles

 

238 689

 

 

238 689

254 154

 

 

 

254 154

Options de taux d'intérêt

 

238 689

 

 

238 689

254 154

 

 

 

254 154

Total

569 331

938 969

 

 

1 508 300

853 522

678 959

 

 

1 532 481

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2014

Opérations fermes

160 000

110 000

644 455

914 455

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

160 000

110 000

644 455

914 455

Opérations conditionnelles

 

109 780

128 909

238 689

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

109 780

128 909

238 689

Total

160 000

219 780

773 364

1 153 144

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'Euros)

Contrevaleur en euro

31/12/2014

31/12/2013

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

368 925

16 318

385 243

341 849

11 247

353 096

Total passif

368 925

16 318

385 243

341 849

11 247

353 096

Total hors-bilan

324 163

60 062

384 225

372 700

92 975

465 675

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 949

-73 358

-39 409

35 448

-80 130

-44 682

Opérations avec la clientèle

291 624

-95 345

196 279

316 690

-101 051

215 639

Obligations et autres titres à revenu fixe

46 953

-3 087

43 866

14 553

-3 119

11 434

Dettes subordonnées

107

-236

-129

4 280

-312

3 968

Opérations de macro-couverture

422

-5 402

-4 980

2 256

-8 940

-6 684

Total

373 055

-177 428

195 627

373 227

-193 551

179 675

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 001 milliers d’euros (7 965 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP. La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 246 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une reprise nette de 1 152 milliers d’euros pour l’exercice 2013. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.4.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

13 566

3 186

Total

13 566

3 186

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

157

-1 015

-858

122

-975

-853

Opérations avec la clientèle

106 824

-303

106 521

107 982

-213

107 769

Opérations sur titres

11 086

 

11 086

9 787

 

9 787

Moyens de paiement

50 936

-27 691

23 245

49 254

-25 891

23 363

Opérations de change

293

 

293

317

 

317

Engagements hors-bilan

1 537

-1 390

147

1 435

-1 462

-27

Prestations de services financiers

1 151

-3 319

-2 168

1 073

-3 223

-2 150

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

171 984

-33 718

138 266

169 970

-31 764

138 206

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

1 183

946

Instruments financiers à terme

 

 

Total

1 183

946

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

252

 

252

-263

 

-263

Dotations

-141

 

-141

-392

 

-392

Reprises

393

 

393

129

 

129

Résultat de cession

607

 

607

1 917

 

1 917

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

859

 

859

1 654

 

1 654

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 919

-2 501

-582

1 998

-1 879

119

Refacturations de charges et produits bancaires

1 582

-51

1 531

1 636

-47

1 589

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

4 269

-1 330

2 939

2 826

-1 724

1 102

Autres produits et charges accessoires

2 368

-1 279

1 089

2 117

-1 470

647

Total

10 138

-5 161

4 977

8 577

-5 120

3 457

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-67 072

-64 983

Charges de retraite et assimilées (1)

-13 555

-11 577

Autres charges sociales

-23 438

-25 327

Intéressement des salariés

-6 348

-5 512

Participation des salariés

-3 521

-3 437

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-10 982

-10 579

Total des frais de personnel

-124 916

-121 415

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 867

-7 785

Autres charges générales d'exploitation

-73 362

-71 047

Total des autres charges d'exploitation

-81 229

-78 832

Total

-206 145

-200 247

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 540 cadres et 1 317 non cadres, soit un total de 1 857 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé dans les autres charges sociales pour un montant de 2 524 K€.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-69 744

53 683

-25 557

871

-40 747

-59 745

30 993

-6 708

653

-34 807

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-385

1 861

-

-

1 476

-970

2 260

-

-

1 290

Provisions pour risque clientèle

-133

 

-

-

-133

-1 948

 

-

-

-1 948

Autres

 

 

-

-

 

 

 

-

-

 

Total

-70 262

55 544

-25 557

871

-39 404

-62 663

33 253

-6 708

653

-35 465

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-66

 

-

-66

23

 

-

23

Dotations

-68

 

-

-68

-32

 

-

-32

Reprises

2

 

-

2

55

 

-

55

Résultat de cession

 

 

7

7

2 834

 

45

2 879

Total

-66

 

7

-59

2 857

 

45

2 902

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2014 et 2013.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. Elle est à la tête d’un sous-groupe conventionnel d’intégration fiscale constitué avec l’ensemble des entités de son périmètre de consolidation. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (en milliers d’euros)

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

78 576

53

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

78 576

53

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

78 576

53

Impôt correspondant

26 192

9

+ Majoration de 10,7%

2 803

 

+ Contributions 3,3%

839

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-253

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

90

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

-107

 

Taxe sur les dividendes

348

 

Régularisation IS

-27

 

Impôt comptabilisé

29 885

9

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

29 885

9

 

5.13. Répartition de l’activité. — Information sectorielle - La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance. Information par secteur opérationnel - La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire. Information sectorielle par secteur géographique - L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — La seule évolution du périmètre au cours de l’exercice 2014 est la suivante :

— Le FCT « BPCE Master Home Loans » et le FCT « BPCE Master Home Loans Demut » - cf. présentation en note 1.4.

En référence de l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables, en l’application de l’article 1er du règlement n°99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

— FCT

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Au 31 décembre 2014, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs. Les informations relatives aux implantations par pays en application de l’ordonnance n°2014-158 du 20 février 2014 modifiant l’article L.511-45 du Code monétaire et financier figurent dans le document de référence du Groupe BPCE.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Aux Sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

Immatriculée au RCS de Dijon sous le numéro 542 820 352

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels concernant le changement de méthode comptable lié aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires compte tenu de la première application de la recommandation de l’Autorité des Normes Comptables n° 2013- 02 du 7 novembre 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly sur Seine le 31 mars 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée Générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

 

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes des articles R.225-31 et R.225-58 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale en application des dispositions des articles L.225-38 et L.225-86 du Code de commerce.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly sur Seine le 31 mars 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés.

Assemblée Générale mixte du 21 avril 2015 – 16ème résolution.

 

 

Aux Sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

Immatriculée au RCS de Dijon sous le numéro 542 820 352

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L.225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au Conseil d’Administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission de parts sociales avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés et dirigeants de votre société et des sociétés liées au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce, adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise, pour un montant maximum de 1 000 000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.

 

Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L.225-129-6 du Code de commerce et L.3332-18 et suivants du Code du travail.

 

Votre Conseil d’Administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée maximale de 26 mois à compter du jour de la présente assemblée, la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux parts sociales à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.

 

Il appartient au Conseil d’Administration d'établir un rapport conformément aux articles R.225-113 et R.225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du Conseil d’Administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des parts sociales.

 

Le rapport du Conseil d’Administration appelle de notre part l’observation suivante :

Concernant les modalités de détermination du prix d’émission des parts sociales à émettre, ce rapport reprend les dispositions prévues par l’article L.3332-20 du Code du travail sans que la méthode qui sera retenue, le cas échéant, parmi les deux prévues par cet article soit précisée.

 

Par ailleurs, les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.

 

Conformément à l'article R.225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’Administration.

 

Fait à Courbevoie et Neuilly sur Seine le 31 mars 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

1502629

08/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1776
Texte de l'annonce :

1501776

8 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE–COMTÉ

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille – B.P. 310 – 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

84 975

Effets Publics et Valeurs assimilées

390 290

Créances sur les Établissements de Crédit

2 130 319

Opérations avec la clientèle

7 523 639

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 549 418

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 273

Participations et autres titres détenus à long terme

537 538

Immobilisations Incorporelles

203

Immobilisations corporelles

52 941

Autres Actifs

142 855

Comptes de Régularisation

92 677

TOTAL ACTIF

12 511 128

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 451 652

Opérations avec la clientèle

8 130 748

Dettes représentées par un titre

167 911

Autres Passifs

99 134

Comptes de Régularisation

299 875

Provisions

65 670

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 143 434

Capital souscrit

512 848

Primes d'émission

81 780

Réserves

544 302

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 582

Report à nouveau (+/-)

922

TOTAL PASSIF

12 511 128

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNES :

 

Engagements de financement

1 173 833

Engagements de garantie

369 847

Engagements sur titres

1 349

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

400 000

Engagements de garantie

1 062 741

Engagements sur titres

1 349

 

 

1501776

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 119
Texte de l'annonce :

1500119

2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

Banque Populaire Bourgogne Franche – Comté

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille – B.P. 310 – 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

98 815

Effets Publics et Valeurs assimilées

387 660

Créances sur les Établissements de Crédit

1 981 081

Opérations avec la clientèle

7 385 837

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 558 880

Actions et Autres Titres à revenu variable

6 338

Participations et autres titres détenus à long terme

537 576

Immobilisations Incorporelles

200

Immobilisations corporelles

53 694

Autres Actifs

124 598

Comptes de Régularisation

47 708

Total actif

12 182 387

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 425 205

Opérations avec la clientèle

8 014 523

Dettes représentées par un titre

157 657

Autres Passifs

77 485

Comptes de Régularisation

149 707

Provisions

64 870

Dettes subordonnées

10 006

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 704

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 130 230

Capital souscrit

499 147

Primes d'émission

81 780

Réserves

544 302

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 079

Report à nouveau (+/-)

922

Total passif

12 182 387

 

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 089 682

Engagements de garantie

342 180

Engagements sur titres

860

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

350 000

Engagements de garantie

1 062 277

Engagements sur titres

860

 

 

1500119

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4905
Texte de l'annonce :

1404905

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

84 314

Effets Publics et Valeurs assimilées

388 229

Créances sur les Établissements de Crédit

1 841 464

Opérations avec la clientèle

7 308 332

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 559 641

Actions et Autres Titres à revenu variable

77 914

Participations et autres titres détenus à long terme

537 595

Immobilisations incorporelles

229

Immobilisations corporelles

55 242

Autres actifs

143 371

Comptes de Régularisation

46 431

Total actif

12 042 762

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 490 985

Opérations avec la clientèle

7 827 551

Dettes représentées par un titre

134 954

Autres passifs

107 590

Comptes de Régularisation

122 031

Provisions

71 125

Dettes subordonnées

15 206

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 122 398

Capital souscrit

490 870

Primes d'émission

81 780

Réserves

544 302

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 524

Report à nouveau (+/-)

922

Total passif

12 042 762

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 083 828

Engagements de garantie

353 487

Engagements sur titres

928

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

350 000

Engagements de garantie

1 075 876

Engagements sur titres

928

 

 

1404905

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4061
Texte de l'annonce :

1404061

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Juin 2014

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

89 639

Effets Publics et Valeurs assimilées

386 934

Créances sur les Établissements de Crédit

1 792 748

Opérations avec la clientèle

7 190 163

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 558 018

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 530

Participations et autres titres détenus à long terme

539 047

Immobilisations Incorporelles

299

Immobilisations corporelles

56 354

Autres Actifs

112 624

Comptes de Régularisation

55 693

Total actif

11 790 049

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 439 999

Opérations avec la clientèle

7 665 875

Dettes représentées par un titre

152 431

Autres Passifs

72 044

Comptes de Régularisation

109 960

Provisions

71 313

Dettes subordonnées

15 153

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 112 352

Capital souscrit

480 378

Primes d'émission

81 780

Réserves

544 302

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 970

Report à nouveau (+/-)

922

Total passif

11 790 049

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 061 180

Engagements de garantie

339 147

Engagements sur titres

1 205

Engagements reçus

 

Engagements de financement

450 000

Engagements de garantie

1 084 923

Engagements sur titres

1 205

 

 

1404061

19/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2084
Texte de l'annonce :

1402084

19 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°60


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 15 avril 2014.

 

A. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 15 avril 2014 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

266 257

91 823

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

10 320

12 895

Instruments dérivés de couverture

5.3

9 781

3

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

1 421 923

1 237 825

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

1 438 437

2 316 875

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

8 342 766

7 835 659

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

83

10 473

Actifs d'impôts différés

5.9

56 720

59 606

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

57 199

81 922

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.12

616

610

Immobilisations corporelles

5.13

58 615

62 858

Immobilisations incorporelles

5.13

437

442

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

11 663 154

11 710 991

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

16 581

12 315

Instruments dérivés de couverture

5.3

85 453

50 530

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

2 611 162

2 693 138

Dettes envers la clientèle

5.15.2

7 281 600

6 983 755

Dettes représentées par un titre

5.16

117 596

120 953

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

3 222

 

Passifs d'impôts différés

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

122 036

138 206

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.18

59 264

57 846

Dettes subordonnées

5.19

32 965

42 385

Capitaux propres

 

1 333 275

1 611 863

Capitaux propres part du groupe

 

1 333 275

1 611 863

Capital et primes liées

 

539 290

825 326

Réserves consolidées

 

645 600

642 725

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

85 781

85 288

Résultat de la période

 

62 604

58 524

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Total du passif

 

11 663 154

11 710 991

 

II. — Compte de résultat.

 

(En milliers euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

385 159

391 359

Intérêts et charges assimilées

6.1

-191 504

-217 042

Commissions (produits)

6.2

172 449

169 552

Commissions (charges)

6.2

-30 988

-32 973

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

323

2 492

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

7 377

152

Produits des autres activités

6.5

8 506

10 486

Charges des autres activités

6.5

-5 142

-2 637

Produit net bancaire

 

346 180

321 389

Charges générales d'exploitation

6.6

-200 858

-192 889

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 748

-8 936

Résultat brut d'exploitation

 

136 574

119 564

Coût du risque

6.7

-36 543

-32 226

Résultat d'exploitation

 

100 031

87 338

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

45

133

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

 

100 076

87 471

Impôts sur le résultat

6.9

-37 472

-28 948

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

62 602

58 523

Résultat net part du groupe

 

62 602

58 523

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

62 602

58 523

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

4 914

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-1 692

 

Eléments non recyclables en résultat

3 222

 

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-2 253

-10 408

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

8 596

1 360

Impôts

-2 874

-5 651

Eléments recyclables en résultat

3 469

-14 699

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

6 691

-14 699

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

69 293

43 824

Part du groupe

69 293

43 824

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Réserves de conversion

Ecart de réévaluation sur passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2012

530 861

294 465

642 726

 

 

92 990

-7 702

58 523

1 611 863

 

1 611 863

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

58 523

 

 

 

 

-58 523

 

 

 

Changement de méthode IAS 19 révisée

 

 

-328

 

-2 796

 

 

 

-3 124

 

-3 124

Capitaux propres au 1er janvier 2013

530 861

294 465

700 921

 

-2 796

92 990

-7 702

 

1 608 739

 

1 608 739

Distribution

 

 

-15 025

 

 

 

 

 

-15 025

 

-15 025

Augmentation de capital

43 126

 

 

 

 

 

 

 

43 126

 

43 126

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

3 222

-2 169

2 235

 

3 288

 

3 288

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

62 602

62 602

 

62 602

Autres variations

-120 349

-208 813

-40 296

 

 

 

 

 

-369 458

 

-369 458

Capitaux propres au 31 décembre 2013

453 638

85 652

645 600

 

426

90 821

-5 467

62 602

1 333 272

 

1 333 272

 

V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

100 077

87 472

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

8 771

8 971

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

127

15 878

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 689

-4 719

Produits/charges des activités de financement

 

472

Autres mouvements

16 924

12 468

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

23 133

33 070

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

601 591

-1 347 465

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-209 306

330 528

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-177 747

250 880

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

2 080

-198 433

Impôts versés

-21 519

-31 055

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

195 099

-995 545

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

318 309

-875 003

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

65 183

5 014

Flux liés aux immeubles de placement

-30

4

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 523

-6 517

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

60 630

-1 499

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-386 375

82 394

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-9 420

-16 339

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-395 795

66 055

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-16 856

-810 447

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

91 823

85 461

Caisse et banques centrales (actif)

91 823

85 461

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

27 736

829 266

Comptes ordinaires débiteurs

68 244

891 624

Comptes et prêts à vue

30 000

 

Comptes créditeurs à vue

-85 788

-62 361

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

119 559

914 727

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

266 257

91 823

Caisse et banques centrales (actif)

266 257

91 823

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-163 554

12 457

Comptes ordinaires débiteurs

17 264

68 244

Comptes et prêts à vue

 

30 000

Comptes créditeurs à vue

-186 302

-85 787

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

102 703

104 280

Variation de la trésorerie nette

-16 856

-810 447

 

VI. — Annexes aux comptes consolidés.

Note 1 – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 71.96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’épargne et les services financiers spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

L’opération décrite ci-dessus a eu les impacts suivants dans les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté :

— le rachat à Natixis des certificats coopératifs d’investissement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 329,2 millions d’euros avec une soulte de 40,2 millions d’euros (comptabilisé en moins des réserves) ;

— le règlement de la taxe sur les dividendes égale à 3% du montant de la soulte, soit 1,2 millions d’euros.

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 63,5 millions d’euros avec une soulte de 2,8 millions d’euros ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 63,5 millions d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2013 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 16/06/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact pour le groupe.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie. Ces évolutions n'ont pas généré d'impact pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

- étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

- étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

- écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du groupe BPCE.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/12

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Caisse, banques centrales

91 823

 

 

91 823

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

12 895

 

 

12 895

Instruments dérivés de couverture

3

 

 

3

Actifs financiers disponibles à la vente

1 237 825

 

 

1 237 825

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 316 875

 

 

2 316 875

Prêts et créances sur la clientèle

7 835 659

 

 

7 835 659

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courants

10 473

 

 

10 473

Actifs d'impôts différés

59 606

712

928

61 246

Comptes de régularisation et actifs divers

81 922

 

-31

81 891

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

610

 

 

610

Immobilisations corporelles

62 858

 

 

62 858

Immobilisations incorporelles

442

 

 

442

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

Total de l'actif

11 710 991

712

897

11 712 600

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/12

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Banques centrales

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

12 315

 

 

12 315

Instruments dérivés de couverture

50 530

 

 

50 530

Dettes envers les établissements de crédit

2 693 138

 

 

2 693 138

Dettes envers la clientèle

6 983 755

 

 

6 983 755

Dettes représentées par un titre

120 953

 

 

120 953

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

 

 

 

Passifs d'impôts différés

 

 

 

0

Comptes de régularisation et passifs divers

138 206

 

 

138 206

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions

57 846

2 069

2 665

62 580

Dettes subordonnées

42 385

 

 

42 385

Capitaux propres

1 611 863

 

 

1 608 738

Capitaux propres part du groupe

1 611 863

 

 

1 608 738

Capital et primes liées

825 326

 

 

825 326

Réserves consolidées

642 725

-503

175

642 397

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

85 288

-854

-1 943

82 491

Résultat de la période

58 524

 

 

58 524

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

 

Total du passif

11 710 991

712

897

11 712 600

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/12

31/12/2012 retraité

Produit net bancaire

321 389

 

321 389

Charges générales d'exploitation

-192 889

267

-192 622

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-8 936

 

-8 936

Résultat brut d'exploitation

119 564

 

119 831

Coût du risque

-32 226

 

-32 226

Résultat d'exploitation

87 338

 

87 605

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

133

 

133

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

87 471

 

87 738

Impôts sur le résultat

-28 948

-92

-29 040

Résultat net

58 523

 

58 698

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Résultat net part du groupe

58 523

175

58 698

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13)

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2013 R 04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 25 février 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15/04/2014.

 

Note 3 – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe BPCE est constituée :

— des Banques Populaires, à savoir les 17 Banques Populaires régionales, la CASDEN Banque Populaire et le Crédit Coopératif ;

— des 17 Caisses d’Epargne ;

— des caisses du Crédit Maritime Mutuel, affiliées à BPCE en application de la loi de sécurité financière n° 2003-706 du 1er août 2003 ;

— des sociétés de caution mutuelle (SCM) agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent ;

— de BPCE, l’organe central du groupe.

Par ailleurs, le groupe comprend :

— les filiales des Banques Populaires ;

— les filiales des Caisses d’Epargne, dont CE Holding Promotion et ses filiales, principalement Nexity, Habitat en Région ;

— les filiales détenues par l’organe central, dont notamment Natixis, Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International et Outre-Mer.

Le Groupe BPCE inclut les établissements de crédit ayant signé une convention d’association avec le Crédit Coopératif. Leurs résultats et quote-part de capitaux propres sont inscrits parmi les participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires).

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthode de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Cas particulier des activités de capital-investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des sociétés de caution mutuelle affiliées.

 

3.4.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. . En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentés des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Le groupe documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) ; dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

— Documentation en couverture de juste valeur : Le groupe documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent ; ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) :

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

— Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement (à supprimer le cas échéant) :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement (à supprimer le cas échéant)… ;

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation « Day One Profit ». — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des titres BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 474 319 millions d’euros pour les titres BPCE.

 

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

— de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur.

Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi,

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques Centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisse

86 662

76 870

Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs)

179 595

14 953

Total caisses, banques centrales

266 257

91 823

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 10 320 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (12 895 milliers d’euros au 31 décembre 2012), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 16 581 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (12 315 milliers d’euros au 31 décembre 2012), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

90 268

6 599

10 779

284 773

10 982

7 549

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

129 693

3 721

3 720

203 628

1 913

1 913

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

219 961

10 320

14 499

309 135

12 895

9 462

Instruments de taux

127 077

 

2 082

138 337

 

2 853

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

227

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

127 077

 

2 082

138 564

 

2 853

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

347 038

10 320

16 581

447 699

12 895

12 315

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

555 817

3 714

69 436

145 247

 

31 141

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

555 817

3 714

69 436

145 247

 

31 141

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

3

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

3

 

Couverture de juste valeur

555 817

3 714

69 436

145 247

3

31 141

Instruments de taux

308 000

6 067

12 952

283 000

 

14 518

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

308 000

6 067

12 952

283 000

 

14 518

Instruments de taux

127 077

 

3 065

133 366

 

4 867

Autres instruments

 

 

 

 

 

4

Opérations conditionnelles

127 077

 

3 065

133 366

 

4 871

Couverture de flux de trésorerie

435 077

6 067

16 017

416 366

 

19 389

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments drives de couverture

990 894

9 781

85 453

561 613

3

50 530

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées (*)

472 027

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

80 732

303 113

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

552 759

303 113

Actions et autres titres à revenu variable

869 790

935 306

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 422 549

1 238 419

Dépréciation des créances douteuses

 

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-626

-594

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 421 923

1 237 825

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

99 431

101 725

(*) Les effets publics correspondent à des OAT qui étaient auparavant classées en obligations et autres titres à revenu fixe.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2012, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2013, la valorisation des titres BPCE s’élève à 553 408 milliers d’euros, pour une valeur nette comptable qui s’élève à 474 319 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et actifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Actifs financiers/

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

10 320

 

10 320

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

10 320

 

10 320

Titres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

Titres

491 853

313 065

617 005

1 421 923

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

491 853

313 065

617 005

1 421 923

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

16 581

 

16 581

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

16 581

 

16 581

Titres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2012, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

12 895

 

12 895

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

12 895

 

12 895

Titres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

Titres

169 436

1 068 389

 

1 237 825

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

169 436

1 068 389

 

1 237 825

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

12 315

 

12 315

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

12 315

 

12 315

Titres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

676 451

 

 

 

2 240

-64 386

 

 

-1 422

612 883

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

3 914

 

 

 

350

 

 

 

-142

4 122

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements ».

Au 31 décembre 2013, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : des titres de participations et des FCPR.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 125 700 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres» à hauteur de 3 997 milliers d’euros.

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 133 200 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 398 700 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 377 200 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à hauteur de 11 995 milliers d’euros.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 438 437

2 316 875

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 438 437

2 316 875

 

Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 921 292 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 815 119 au 31 décembre 2012).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

17 264

68 244

Comptes et prêts au jour le jour

 

30 000

Opérations de pension

 

 

Créances à vue sur les établissements de crédit

17 264

98 244

Comptes et prêts à terme

1 411 171

2 208 630

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

10 002

10 001

Créances à terme sur les établissements de crédit

1 421 173

2 218 631

Opérations de location-financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 438 437

2 316 875

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 438 437

2 316 875

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 393 198 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (333 980 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

8 541 501

8 039 962

Dépréciations individuelles

-184 721

-191 775

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 014

-12 528

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 342 766

7 835 659

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 598 959 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (8 022 238 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

210 134

203 333

Prêts à la clientèle financière

 

 

Crédits de trésorerie

516 604

471 117

Crédits à l'équipement

2 652 076

2 562 702

Crédits au logement

4 563 312

4 206 971

Crédits à l'exportation

1 337

2 250

Autres crédits

211 923

192 616

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

7 945 252

7 435 656

Titres assimilés à des prêts et créances

2 288

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances dépréciés

383 827

398 685

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 541 501

8 039 962

 

Les encours des créances restructurées du fait de la situation financière du débiteur s’élèvent à 34 204 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 38 074 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.7. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices.

 

5.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.9. Impôts différés :

 

Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

176

171

Gie fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

11 369

11 598

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 409

4 806

Autres provisions non déductibles

12 739

1 437

Autres sources de différences temporelles

35 276

21 449

Impôts différés liés aux décalages temporels

63 969

39 461

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

2 870

-9 052

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

-8 101

31 770

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-5 231

22 718

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-2 018

-2 573

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

56 720

59 606

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

56 720

59 606

Au passif du bilan

 

 

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-2 253

283

-1 970

-10 408

-6 538

-16 946

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

8 589

-2 957

5 632

1 360

887

2 247

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

 

 

 

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

6 336

-2 674

3 662

-9 048

-5 651

-14 699

Part du groupe

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

4 114

7 596

Charges constatées d'avance

110

420

Produits à recevoir

10 056

8 705

Autres comptes de régularisation

23 700

43 552

Comptes de régularisation - actif

37 980

60 273

Dépôts de garantie versés

4 381

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

14 838

21 649

Actifs divers

19 219

21 649

Total des comptes de régularisation et actifs divers

57 199

81 922

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le groupe n’a pas de participations mises en équivalence.

 

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

 

/////////

 

 

/////////

 

Comptabilisés au coût historique

707

-91

616

959

-349

610

Total des immeubles de placement

707

-91

616

959

-349

610

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 616 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (610 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.13. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

52 350

-20 481

31 869

51 604

-18 974

32 630

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

141 613

-114 867

26 746

138 866

-108 638

30 228

Total des immobilisations corporelles

193 963

-135 348

58 615

190 470

-127 612

62 858

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 366

-4 076

290

4 351

-3 945

406

Logiciels

1 868

-1 721

147

1 684

-1 648

36

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

6 234

-5 797

437

6 035

-5 593

442

 

5.14. Ecarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

186 302

85 788

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

4

 

Dettes à vue envers les établissements de crédit

186 306

85 788

Emprunts et comptes à terme

2 312 906

2 445 041

Opérations de pension

93 847

143 604

Dettes rattachées

18 103

18 705

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 424 856

2 607 350

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 611 162

2 693 138

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 876 861 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 853 852 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.15.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

2 574 035

2 351 719

Livret A

593 172

489 610

Livret jeune

27 538

26 784

Livret ordinaire

778 588

824 385

PEL

1 086 696

1 261 092

CEL

146 611

 

Livret de développement durable

542 800

462 751

Pep

305 819

300 431

Autres comptes d'épargne à régime spécial

200 146

212 005

Dettes rattachées (1)

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

3 681 370

3 577 058

Comptes et emprunts à vue

 

 

Comptes et emprunts à terme

974 045

1 005 043

Dettes rattachées

42 657

37 990

Autres comptes de la clientèle

1 016 702

1 043 033

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

9 493

11 945

Total des dettes envers la clientèle

7 281 600

6 983 755

(1) Les dettes rattachées sont inclues dans les comptes d'épargne concernés

 

Les comptes et emprunts à terme incluent notamment 52 431 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 7 419 919 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (7 049 406 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

116 072

118 834

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

116 072

118 834

Dettes rattachées

1 524

2 119

Total des dettes représentées par un titre

117 596

120 953

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 117 939 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (121 077 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

17 430

19 094

Produits constatés d'avance

40 149

45 263

Charges à payer

2 977

1 980

Autres comptes de régularisation créditeurs

5 722

21 025

Comptes de régularisation - passif

66 278

87 362

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 740

1 654

Créditeurs divers

54 018

49 190

Passifs divers

55 758

50 844

Total des comptes de régularisation et passifs divers

122 036

138 206

 

5.18. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

38 861

 

 

-1 456

342

37 747

Provisions pour activité d'épargne-logement

13 958

 

 

-1 152

 

12 806

Provisions pour engagements hors bilan

2 648

2 119

 

-3 070

1 493

3 190

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

242

1 867

 

 

 

2 109

Autres

2 137

1 707

 

-103

-329

3 412

Autres provisions

18 985

5 693

 

-4 325

1 164

21 517

Total des provisions

57 846

5 693

 

-5 781

1 506

59 264

(1) Le reclassement de 1 164 milliers d’euros correspond au transfert des provisions pour engagements de signature des Sociétés de Caution Mutuelle du poste de prêts et créances à la clientèle en diminution de l’actif vers les provisions pour engagements hors bilan. Le reclassement de 342 milliers d’euros correspond à l’application de la norme IAS 19.

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

358 649

212 368

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

564 725

713 344

Ancienneté de plus de 10 ans

169 419

189 752

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 092 793

1 115 464

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

145 875

158 425

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 238 668

1 273 889

 

5.18.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

6 784

9 003

Au titre des comptes épargne logement

30 406

37 794

Total

37 190

46 797

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations/Reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

1 724

-20

1 704

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 668

-1 228

440

Ancienneté de plus de 10 ans

8 232

1 240

9 472

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 625

-9

11 616

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 536

-1 044

1 492

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-144

42

-102

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-58

-141

-199

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-203

-99

-301

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 958

-1 152

12 806

 

5.19. Dettes subordonnées. – Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 000

23 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

17 923

19 334

Total

32 923

42 334

Dettes rattachées

42

51

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

32 965

42 385

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 33 173 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (42 385 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Emission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

 

-8 000

 

 

 

15 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 334

 

-1 411

 

 

 

17 923

Total

42 334

 

-9 411

 

 

 

32 923

 

Les dettes subordonnées à durée indéterminée sont souscrites intégralement par BPCE.

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

Parts sociales et certificats coopératives d’investissements. — Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2013:

479 125 milliers d'euros de parts sociales (24 570 493 parts sociales de 19.50 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage en miroir des sociétaires (481 395 milliers d’euros au 31 décembre 2012)

Les certificats coopératifs d’investissements émis par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (120 349 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE en note 1.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

316 690

-101 050

215 640

316 991

-117 153

199 838

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

316 690

-41 575

275 115

316 991

-35 070

281 921

Prêts et comptes à terme à régime spécial

 

-59 475

-59 475

 

-82 083

-82 083

Prêts et créances avec les établissements de crédit

38 299

-61 214

-22 915

43 983

-75 874

-31 891

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-3 431

-3 431

////

-4 362

-4 362

Instruments dérivés de couverture

11 263

-25 220

-13 957

12 082

-19 549

-7 467

Actifs financiers disponibles à la vente

18 906

 

18 906

10 470

 

10 470

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

3 859

 

3 859

Actifs financiers dépréciés

 

 

 

3 974

 

3 974

Autres produits et charges d'intérêts

 

-589

-589

 

-104

-104

Total des produits et charges d'intérêts

385 158

-191 504

193 654

391 359

-217 042

174 317

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 965 milliers d’euros (6 561 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 1 152 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une dotation de 2 101 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

122

-975

-853

216

-937

-721

Opérations avec la clientèle

65 684

-213

65 471

58 596

-117

58 479

Prestation de services financiers

1 073

-1 927

-854

1 206

-2 460

-1 254

Vente de produits d'assurance vie

38 355

 

38 355

40 024

 

40 024

Moyens de paiement

49 254

-25 891

23 363

49 281

-27 543

21 738

Opérations sur titres

7 832

-18

7 814

8 338

-7

8 331

Activités de fiducie

1 955

-1 296

659

1 862

-1 271

591

Commissions sur opérations de change et arbitrage

317

 

317

338

 

338

Commissions sur opérations de hors bilan

2 935

-668

2 267

3 310

-638

2 672

Autres commissions

4 921

 

4 921

6 381

 

6 381

Total des commissions

172 448

-30 988

141 460

169 552

-32 973

136 579

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

650

1 587

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

-1 273

-21

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1 278

-11

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-39 080

339

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

37 802

-350

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

5

-10

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

946

926

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

323

2 492

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

4 767

-491

Dividendes reçus

2 644

728

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-34

-85

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7 377

152

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 5.4 n’a pas entrainé de nouvelle dépréciation significative en 2013.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-23

-23

 

-35

-35

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 998

-1 878

120

2 078

-1 241

837

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 636

-47

1 589

1 633

-51

1 582

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 769

-1 724

3 045

6 774

-773

6 001

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

103

-1 470

-1 367

1

-537

-536

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 506

-5 119

3 387

10 486

-2 602

7 884

Total des produits et charges des autres activités

8 506

-5 142

3 364

10 486

-2 637

7 849

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-120 506

-119 792

Impôts et taxes

-7 818

-8 068

Services extérieurs

-72 534

-65 029

Autres charges

 

 

Autres frais administratifs

-80 352

-73 097

Total des charges générales d'exploitation

-200 858

-192 889

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

— Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-30 516

-29 263

Récupérations sur créances amorties

681

1 040

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-6 708

-4 003

Total coût du risque

-36 543

-32 226

 

— Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

Opérations avec la clientèle

-36 543

-32 226

Autres actifs financiers

 

 

Total coût du risque

-36 543

-32 226

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

45

133

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

 

Autres

 

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

45

133

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-35 769

-27 218

Impôts différés

-1 703

-1 730

Impôts sur le résultat

-37 472

-28 948

 

— Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

62 602

58 323

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-37 472

-28 948

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

100 074

87 271

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

34 455

30 047

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

3 131

1 100

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

-21

-19

Effet des différences permanentes

-584

-866

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-705

-261

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1 196

-1 053

Autres éléments

 

 

Impôts sur le résultat

37 472

28 948

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,44 %

33,17 %

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

1 253 611

1 526 060

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

 

 

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

1 253 611

1 526 060

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

48 635

54 715

Déductions des fonds propres

-424 561

-467 899

Dont déduction des fonds propres de base

-375 925

-413 184

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-48 635

-54 715

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

877 685

1 112 876

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2013

Encours net 31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

10 320

12 895

Instruments dérivés de couverture

9 781

3

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

552 759

303 113

Opérations interbancaires

1 438 437

2 316 875

Opérations avec la clientèle

8 342 766

7 835 659

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Exposition des engagements au bilan

10 354 063

10 468 545

Garanties financières données

336 782

373 533

Engagements par signature

995 933

886 441

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 332 715

1 259 974

Exposition globale au risque de crédit

11 686 778

11 728 519

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

204 303

63 495

-32 270

-31 043

-5 750

198 735

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

15

15

Dépréciations déduites de l'actif

204 303

63 495

-32 270

-31 043

-5 735

198 750

Provisions sur engagements hors bilan

2 648

2 119

-3 070

 

1 493

3 190

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

206 951

65 614

-35 340

-31 043

-4 242

201 940

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une échéance ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

< ou = 90 jours

> 90 jours et < = 180 jours

> 180 jours et < = 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

50 050

12 932

10 018

6 547

206 910

286 457

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

50 050

12 932

10 018

6 547

206 910

286 457

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2013

< ou = 90 jours

> 90 jours et < = 180 jours

> 180 jours et < = 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

46 176

12 285

9 906

5 778

199 106

273 251

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

46 176

12 285

9 906

5 778

199 106

273 251

 

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

34 204

38 074

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Total des créances restructurées

34 204

38 074

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le groupe n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

266 257

 

 

 

 

266 257

Instruments dérivés de transaction

10 320

////

////

////

////

10 320

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

9 781

 

 

 

 

9 781

Actifs financiers disponibles à la vente

8 439

1 044

86 552

456 724

869 164

1 421 923

Prêts et créances sur les établissements de crédit

947 272

225 582

67 239

198 344

 

1 438 437

Prêts et créances sur la clientèle

732 147

775 398

3 065 029

3 772 981

-2 790

8 342 765

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

1 974 216

1 002 024

3 218 820

4 428 049

866 374

11 489 483

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

16 581

////

////

////

////

16 581

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

85 453

////

////

////

////

85 453

Dettes envers les établissements de crédit

400 911

344 710

833 781

964 003

67 757

2 611 162

Dettes envers la clientèle

5 702 177

373 669

831 757

373 997

 

7 281 600

Dettes représentées par un titre

50 115

2 050

3 858

11 573

50 000

117 596

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

 

Dettes subordonnées

366

1 162

21 170

10 267

 

32 965

Passifs financiers par échéance

6 255 603

721 591

1 690 566

1 359 840

117 757

10 145 357

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

 

 

 

 

 

 

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

525 491

276 032

2 317

188 248

3 893

995 981

Engagements de financement donnés

525 491

276 032

2 317

188 248

3 893

995 981

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

 

770

1 084

1 082

 

2 936

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

27 392

28 987

110 152

51 732

115 583

333 846

Engagements de garanties donnés

27 392

29 757

111 236

52 814

115 583

336 782

 

Note 8. – Information sur le personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-64 983

-65 748

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-10 050

-10 836

Autres charges sociales et fiscales

-36 524

-34 294

Intéressement et participation

-8 949

-8 914

Total des charges de personnel

-120 506

-119 792

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 468 cadres et 1 354 non cadres, soit un total de 1 822 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

43 015

 

307

43 322

14 148

7 692

 

65 162

Juste valeur des actifs du régime

12 960

 

417

13 377

14 634

0

 

28 011

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

30 055

 

-110

29 945

-486

7 692

 

37 151

Engagements sociaux passifs

30 055

 

 

30 055

 

7 692

 

37 747

Engagements sociaux actifs

 

 

110

110

486

 

 

596

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

45 362

 

396

45 758

16 273

7 973

 

70 004

Coût des services rendus

 

 

 

 

815

501

 

1 316

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont liquidation et réduction de régime

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

1 374

 

7

1 381

461

212

 

2 054

Prestations versées

-1 724

 

-67

-1 791

-1 557

-601

 

-3 949

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

9

9

108

-393

 

-276

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

-350

 

-51

-401

-173

-281

 

-855

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

 

 

0

0

-279

 

 

-279

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-1 185

 

-35

-1 220

-836

 

 

-2 056

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-812

 

-3

-815

-837

 

 

-1 652

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-1 997

 

-38

-2 035

-1 952

 

 

-3 987

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

43 015

 

307

43 322

14 148

7 692

 

65 162

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

11 826

 

395

12 221

14 188

 

 

26 409

Produit financier

354

 

6

360

391

 

 

751

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Versées par l'employeur

 

 

 

 

 

 

 

 

Versées par les bénéficiaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-91

 

-85

-176

 

 

 

-176

Dont montants payés au titre de liquidation

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

100

100

 

 

 

100

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

263

 

21

284

391

 

 

675

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

871

 

1

872

55

 

 

927

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

871

 

1

872

55

 

 

927

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

12 960

 

417

13 377

14 634

 

 

28 011

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

8 532

 

185

8 717

-3 320

5 397

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-1 997

 

-38

-2 035

-1 952

-3 987

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

6 535

 

147

6 682

-5 272

1 410

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

566

 

 

574

558

1 132

Dont écarts actuariels

 

 

 

 

 

 

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

871

 

1

872

55

927

Ajustements de plafonnement des actifs

 

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 437

 

9

1 446

613

2 059

Dont écarts actuariels

1 437

 

9

1 446

613

2 059

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

815

501

 

1 316

Coût des services passés

 

 

 

 

 

Coût financier

1 381

461

212

 

2 054

Produit financier

-360

-391

 

 

-751

Prestations versées

-1 615

-1 557

-601

 

-3 773

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

Ecarts de réévaluation sur avantages à long terme

 

 

 

 

 

Autres

-91

108

-393

 

-376

Total de la charge de l'exercice

-685

-564

-281

 

-1 530

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

CGPCE

CAR-BP

CGPCE

CAR-BP

Taux d'actualisation

 

2,98 %

 

3 %

Taux d'inflation

 

1,90 %

 

2 %

Table de mortalité utilisée

 

TGH05 et TGF05

 

TGH05 et TGF05

Duration

 

14,35

 

15,6

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2013

Exercice 2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,97 %

2,87 %

2,66 %

 

2,01 %

2,80 %

2,60 %

 

Taux d'inflation

1,90 %

1,90 %

1,90 %

 

2,00 %

2,00 %

2,00 %

 

Taux de croissance des salaires

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

sans objet

sans objet

sans objet

 

sans objet

sans objet

sans objet

 

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

TGH05 et TGF05

TF 00-02

TF 00-02

 

Duration

7,35

13,32

11,23

 

6,54

12,61

11,48

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations :

— Test de sensibilité de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros -Par régime significatif)

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de + 1 % du taux d'actualisation

37 876

12 489

6 923

 

Variation de - 1 % du taux d'actualisation

50 071

16 185

8 617

 

Variation de + 1 % du taux d'inflation

50 221

14 148

7 692

 

Variation de - 1 % du taux d'inflation

38 393

14 148

7 692

 

Variation de + 1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

43 282

16 270

8 654

 

Variation de - 1 % du taux de croissance des salaires et des rentes

43 282

12 392

6 879

 

 

Echéancier des paiements-flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'euros -Par régime significatif)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

N+1 à N+5

10 321

4 109

3 235

 

N+6 à N+10

10 564

6 404

2 982

 

N+11 à N+15

10 429

5 114

3 115

 

N+16 à N+20

9 759

5 081

3 152

 

> N+20

28 415

30 688

11 355

 

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes (hors CAR-BP)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total (en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Total (en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

4,76 %

617

 

 

 

 

 

 

Actions

39,06 %

5 058

100 %

 

 

 

 

 

Obligations

51,44 %

6 661

100 %

 

 

 

 

 

Immobilier

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonds de placement

5 %

613

 

5 %

100 %

416

 

 

Titres adossés à des actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créance structurés

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

12 949

 

 

 

416

 

 

 

Note 9 – Informations sectorielles.

 

Information sectorielle :

Définition des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur

995 981

888 933

Des établissements de crédit

 

 

De la clientèle

995 981

888 933

Ouvertures de crédit confirmées

992 087

888 933

Autres engagements

3 894

 

Engagements de financement reçus

450 000

500 000

D'établissements de crédit

450 000

500 000

De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés en faveur

3 819 697

3 322 779

D'ordre des établissements de crédit

2 088 221

2 973 144

D'ordre de la clientèle

1 731 476

349 635

Engagements de garantie reçus

4 516 770

4 059 711

D'établissements de crédit

867 394

3 935 793

De la clientèle

3 649 376

123 918

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE (société mère) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable (1)

Co-entreprises

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

389 298

 

 

 

1 072 232

280 341

 

 

Autres actifs financiers

553 407

 

 

8 356

616 953

 

 

8 706

Autres actifs

29 320

 

 

 

110 775

53 153

 

 

Total des actifs avec les entités liées

972 025

 

 

8 356

1 799 960

333 494

 

8 706

Dettes

804 471

 

 

 

628 469

1 095 930

 

 

Autres passifs financiers

15 042

 

 

 

23 052

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

819 513

 

 

 

651 521

1 095 930

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

4 091

 

 

 

13 897

-44 697

 

 

Commissions

-1

 

 

 

 

-1 580

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

4 090

 

 

 

13 897

-46 277

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

 

27 666

 

 

Engagements reçus

450 000

 

 

 

500 000

1 220

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

450 000

 

 

 

500 000

28 886

 

 

(1) Natixis n'est plus une partie liée suite à l'opération de rachat en vue de l'annulation par les Banques Populaires et les Caisses d'Epargne des CCI détenus par Natixis

 

11.2. Transactions avec les dirigeants Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Banque Populaire Bourgogne Franche Comté. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent, à 464 milliers d’euros (805 milliers d’euros en 2012), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Avantages à court terme

464

534

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

271

Paiements en actions

 

 

Total

464

805

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie.

 

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

76 925

 

 

 

76 925

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

76 925

 

 

 

76 925

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

3 482 915

 

 

3 482 915

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

3 482 915

 

 

3 482 915

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

76 925

3 482 915

 

 

3 559 840

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

79 925

1 253 453

 

 

1 333 378

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

93 847

 

 

 

93 847

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

93 847

 

 

 

93 847

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

93 847

 

 

 

93 847

 

12.1. Actifs financiers transférés :

 

Mise en pension et prêts de titres. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise des opérations de mises en pension (93 847 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (contre 143 604 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif encas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche Comté cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code Monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transferts d’actifs » au sens de l’amendement à l’IRFS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

12.2. Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont :

— 83 216 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 83 223 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 301 155 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 327 942 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 530 677 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 435 947 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 314 414 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 314 456 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le Groupe Populaire Bourgogne Franche-Comté n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

10 053 645

 

227 398

9 826 247

10 339 113

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 454 686

 

17 264

1 437 422

2 316 875

Prêts et créances sur la clientèle

8 598 959

 

210 134

8 388 825

8 022 238

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

Passifs financiers au cout amorti

10 399 074

 

2 760 340

7 638 734

9 906 006

Dettes envers les établissements de crédit

2 828 043

 

186 306

2 641 737

2 693 138

Dettes envers la clientèle

7 419 919

 

2 574 034

4 845 885

7 049 406

Dettes représentées par un titre

117 939

 

 

117 939

121 077

Dettes subordonnées

33 173

 

 

33 173

42 385

 

Note 15. – Risque souverain.

 

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres Etats européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Le Groupe Populaire Bourgogne Franche-Comté n’est pas exposé au risque souverain sur ces pays.

 

Note 16. – Périmètre de consolidation.

 

16.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Aucune évolution du périmètre n’est à signaler sur 2013.

 

16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

L’entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d’un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0.1 % de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d’affaires représente plus de 0.5 % de celui de la Banque.

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

SARL Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100 %

100 %

Intégration Globale

SAS Bourogne-comté Croissance

100 %

100 %

Intégration Globale

SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

100 %

100 %

Intégration Globale

SOCAMA Bourgogne Franche6comté

0,34 %

0,34 %

Intégration Globale

SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

1,85 %

1,85 %

Intégration Globale

SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté

1,70 %

1,70 %

Intégration Globale

 

Note 17. – Autres informations.

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

Cabinet Mazars

Price Waterhouse coopers

ECA

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Audit :

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

95

92

68

66

81

78

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

Total

95

92

68

66

81

78

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Concernant le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur sur les actifs disponibles à la vente (décrit dans les notes 4.1.7 et 5.4 de l’annexe), nous avons examiné le dispositif de contrôle, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que la note 5.18 de l’annexe donne une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Dijon, Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 28 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

C. — Comptes individuels

I. — Bilan.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

266 256

91 823

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

405 007

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 688 704

2 572 767

Operations avec la clientèle

3.2

8 343 268

7 833 827

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

79 652

202 578

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

8 658

8 406

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

539 094

665 101

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

437

441

Immobilisations corporelles

3.6

59 187

63 422

Autres actifs

3.8

24 925

32 257

Comptes de régularisation

3.9

49 331

79 126

Total de l'actif

 

11 464 519

11 549 748

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 563 560

2 592 279

Operations avec la clientèle

3.2

7 287 407

6 992 441

Dettes représentées par un titre

3.7

117 596

120 953

Autres passifs

3.8

62 356

50 814

Comptes de régularisation

3.9

72 312

89 141

Provisions

3.10

72 096

70 373

Dettes subordonnées

3.11

15 042

23 051

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

150 922

150 922

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 123 228

1 459 774

Capital souscrit

 

479 125

601 744

Primes d'émission

 

81 780

290 593

Réserves

 

502 652

504 182

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

5 861

7 473

Report à nouveau

 

800

458

Résultat de l'exercice (+/-)

 

53 010

55 324

Total du passif

 

11 464 519

11 549 748

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

995 631

888 933

Engagements de garantie

4.1

336 782

373 533

Engagements sur titres

 

764

531

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

450 000

500 000

Engagements de garantie

4.1

2 384 671

1 997 462

Engagements sur titres

 

764

531

 

II. — Compte de résultat.

 

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

373 227

385 608

Intérêts et charges assimilées

5.1

-193 551

-219 859

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

3 186

933

Commissions (produits)

5.4

169 970

166 916

Commissions (charges)

5.4

-31 764

-33 232

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

946

926

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 654

1 022

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

8 577

10 769

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-5 120

-2 602

Produit net bancaire

 

327 125

310 481

Charges générales d'exploitation

5.8

-200 247

-192 527

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-8 767

-8 967

Résultat brut d'exploitation

 

118 111

108 987

Coût du risque

5.9

-35 465

-30 019

Résultat d'exploitation

 

82 646

78 968

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

2 902

146

Résultat courant avant impôt

 

85 548

79 114

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-34 149

-25 497

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 611

1 707

Résultat net

 

53 010

55 324

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 71.96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

L’opération décrite ci-dessus a eu les impacts suivants dans les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté :

— le rachat à Natixis des certificats coopératifs d’investissement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 329,2 millions d’euros avec une soulte de 40,2 millions d’euros (comptabilisé en moins des réserves) ;

— le règlement de la taxe sur les dividendes égale à 3% du montant de la soulte, soit 1,2 millions d’euros.

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 63,5 millions d’euros avec une soulte de 2,8 millions d’euros ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour 63,5 millions d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’administration ayant arrêté les comptes 2013, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée)

— macro-couverture (gestion globale de bilan)

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont également rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Créances à vue

17 254

98 233

Comptes ordinaires

17 254

68 233

Comptes et prêts au jour le jour

 

30 000

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

60

Créances à terme

1 662 634

2 459 463

Comptes et prêts à terme

1 652 634

2 449 463

Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

8 816

15 011

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

1 688 704

2 572 767

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 16 522 milliers d'euros à vue et 1 155 031 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 393 198 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Dettes à vue (1)

169 866

13 521

Comptes ordinaires créditeurs

49 866

13 521

Comptes et emprunts au jour le jour

120 000

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

2 369 996

2 543 937

Comptes et emprunts à terme

2 276 149

2 400 333

Valeurs et titres donnés en pension à terme

93 847

143 604

Autres sommes dues

5 484

15 280

Dettes rattachées

18 214

19 542

Total

2 563 560

2 592 280

(1) opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 169 191 milliers d'euros à vue et 1 727 719 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

202 732

196 121

Créances commerciales

67 030

71 717

Autres concours à la clientèle

7 847 999

7 304 026

Crédits à l'exportation

1 337

2 250

Crédits de trésorerie et de consommation (1)

515 054

469 777

Crédits à l'équipement (1)

2 636 769

2 547 568

Crédits à l'habitat (1)

4 550 757

4 165 179

Autres crédits à la clientèle

144 082

119 252

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

32 650

60 118

Créances douteuses

367 310

382 150

Dépréciations des créances sur la clientèle

-174 453

-180 305

Total

8 343 268

7 833 827

(1) Dont créances restructurées

34 204

38 074

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 847 817 milliers d’euros.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

3 681 370

3 577 058

Livret A

593 172

489 610

PEL / CEL

1 233 306

1 261 092

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 854 892

1 826 356

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 553 731

3 364 988

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

9 493

13 086

Dettes rattachées

42 813

37 309

Total

7 287 407

6 992 441

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 579 686

////

2 579 686

2 359 946

////

2 359 946

Emprunts auprès de la clientèle financière

1 948

52 431

54 379

2 188

52 431

54 619

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

919 666

919 666

 

950 423

950 423

Total

2 581 634

972 097

3 553 731

2 362 134

1 002 854

3 364 988

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 418 976

219 523

-119 674

155 160

-106 316

Entrepreneurs individuels

690 806

54 290

-23 247

31 331

-20 082

Particuliers

4 126 798

91 460

-30 771

33 168

-21 184

Administrations privées

25 062

1 327

-351

333

-182

Administrations publiques et Sécurité Sociale

595 323

 

 

 

 

Autres

6 685

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2013

7 863 650

366 600

-174 042

219 992

-147 763

Total au 31 décembre 2012

7 361 018

382 150

-180 305

230 378

-149 623

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées (1)

 

405 007

 

///

405 007

 

 

 

///

 

Valeurs brutes

///

398 555

 

///

398 555

///

 

 

///

 

Créances rattachées

///

6 804

 

///

6 804

///

 

 

///

 

Dépréciations

///

-352

 

///

-352

///

 

 

///

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

79 652

 

///

79 652

 

202 578

 

///

202 578

Valeurs brutes

///

78 017

 

///

78 017

///

202 642

 

///

202 642

Créances rattachées

///

1 635

 

///

1 635

///

 

 

///

 

Dépréciations

///

 

 

///

 

///

-64

 

///

-64

Actions et autres titres à revenu variable

 

8 658

///

 

8 658

 

8 406

///

 

8 406

Montants bruts

///

8 954

///

 

8 954

///

8 727

///

 

8 727

Créances rattachées

///

 

///

 

 

///

 

///

 

 

Dépréciations

///

-296

///

 

-296

///

-321

///

 

-321

Total

 

493 317

 

 

493 317

 

210 984

 

 

210 984

(1) Les effets publics correspondent à des OAT qui étaient auparavant classées en obligations et autres titres à revenu fixe

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne détient pas de montants significatifs de titres souverains européens émis par la Grèce, l’Irlande, le Portugal, Chypre, l’Espagne, la Hongrie ou l’Italie.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

368 020

 

368 020

 

30 606

 

30 606

Titres non cotés

 

59 489

 

59 489

 

59 489

 

59 489

Titres prêtés

 

49 064

 

49 064

 

109 477

 

109 477

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

8 439

 

8 439

 

3 070

 

3 070

Total

 

485 012

 

485 012

 

202 642

 

202 642

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 683 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 64 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 69 252 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 31 626 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

11

 

11

 

11

 

11

Titres non cotés

 

8 943

 

8 943

 

8 716

 

8 716

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

8 954

 

8 954

 

8 727

 

8 727

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 8 954 milliers d’euros d’OPCVM contre 8 727 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 296 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 321 milliers d’euros au 31 décembre 2012. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 798 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 830 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

3.3.2. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Valeurs brutes

665 509

90

-127 532

 

1 412

539 479

Participations et autres titres détenus à long terme

662 619

90

-127 532

 

 

535 177

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Comptes courants dans les entreprises liées

2 890

 

 

 

1 412

4 302

Dépréciations

-408

-32

55

 

 

-385

Participations et autres titres à long terme

-408

 

 

 

 

-385

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

665 101

58

-127 477

 

1 412

539 094

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 289 milliers d’euros).

Les diminutions correspondent principalement au remboursement des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour 63,5 millions d’euros ainsi qu’à la diminution du capital de BPCE pour 63,5 millions (voir évènements significatifs § 1.3).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'expansion BFC

10 000

2 322

100,00%

10 000

10 000

 

 

962

2 142

390

 

Sas BFC Croissance

3 000

77

100,00%

3 000

3 000

 

 

15

44

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

3,18%

474 319

474 319

371 285

 

-247 405

-605 301

 

 

SA IBP (*)

89 733

-21 219

5,84%

5 240

5 240

504

 

296 167

-2 836

 

 

BP développement

456 117

649 061

5,63%

34 811

34 811

 

 

21 876

2 225

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 519

5 135

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres relatifs à 2012, les comptes arrêtés au 31 décembre 2013 ne sont pas disponibles

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM) :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

617

Dettes

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l'ANC du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les "parties liées" et non plus seulement sur les "entreprises liées". Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l'exception des opérations ci dessous.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

6 035

199

 

 

6 234

Droits au bail et fonds commerciaux

4 351

15

 

 

4 366

Logiciels

1 684

184

 

 

1 868

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 594

-203

 

 

-5 797

Droits au bail et fonds commerciaux

-3 946

-130

 

 

-4 076

Logiciels

-1 648

-73

 

 

-1 721

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

441

-4

 

 

437

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

191 330

5 343

-1 701

-403

194 569

Immobilisations corporelles d'exploitation

190 472

4 777

-883

-403

193 963

Terrains

2 729

 

 

 

2 729

Constructions

111 059

3 671

-3

 

114 727

Parts de SCI

331

 

 

 

331

Autres

76 353

1 106

-880

-403

76 176

Immobilisations hors exploitation

858

566

-818

 

606

Amortissements et dépréciations

-127 908

-8 562

1 156

-67

-135 381

Immobilisations corporelles d'exploitation

-127 611

-8 543

874

-67

-135 347

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-55 264

-7 405

3

-67

-62 733

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-72 347

-1 138

871

 

-72 614

Immobilisations hors exploitation

-297

-19

282

 

-34

Total valeurs nettes

63 422

-3 219

-545

-470

59 188

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

51

423

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

116 021

118 411

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 524

2 119

Total

117 596

120 953

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

3

4

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

1 740

////

1 654

Créances et dettes sociales et fiscales

12 965

7 800

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

4 381

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

7 579

52 816

32 254

49 156

Total

24 925

62 356

32 257

50 814

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

7 233

7 436

5 843

5 980

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

8 266

40 149

9 294

45 262

Produits à recevoir/Charges à payer

13 744

10 652

19 318

5 785

Valeurs à l'encaissement

2 818

9 994

7 596

13 114

Autres

17 270

4 081

37 075

19 000

Total

49 331

72 312

79 126

89 141

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

15 176

2 919

-2 260

330

16 165

Provisions pour engagements sociaux

38 860

 

-1 256

 

37 604

Provisions pour PEL/CEL

13 958

 

-1 152

 

12 806

Autres provisions pour risques

2 379

3 574

-103

-330

5 521

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

Autres

2 379

3 574

-103

-330

5 521

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Total

70 373

6 493

-4 771

 

72 096

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reclassement

31/12/2013

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

181 098

60 376

-65 988

 

175 486

Dépréciations sur créances sur la clientèle

180 305

59 951

-65 803

 

174 453

Dépréciations sur autres créances

793

425

-185

 

1 033

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 176

2 919

-2 260

330

16 165

Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 492

970

-2 260

 

1 202

Provisions pour risque sectoriel

156

462

 

330

948

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

12 528

1 487

 

 

14 015

Total

196 274

63 295

-68 248

330

191 651

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2013

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés (a)

43 015

14 148

7 692

64 855

45 362

16 273

7 973

69 608

Juste valeur des actifs du régime (b)

12 960

14 634

 

27 594

11 826

14 188

 

26 014

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

-4 686

5 770

 

1 084

-7 791

3 813

 

-3 978

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

741

 

741

 

754

 

754

Solde net au bilan (a) - (b) - (c) + (d) - (e)

25 369

4 543

7 692

37 604

25 745

5 143

7 973

38 861

Passif

25 369

4 543

7 692

37 604

25 745

5 143

7 973

38 861

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 54 % en obligations, 40.5 % en actions et 5.5 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

2,98 %

3,00 %

2,87 %

2,80 %

2,66 %

2,60 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40 %

4,40 %

2,44 %

2,44 %

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

358 649

212 368

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

564 725

713 344

Ancienneté de plus de 10 ans

169 419

189 752

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 092 793

1 115 464

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

145 875

158 425

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 238 668

1 273 889

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

6 784

9 003

Au titre des comptes épargne logement

30 406

37 794

Total

37 190

46 797

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations/Reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

1 724

-20

1 704

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 668

-1 228

440

Ancienneté de plus de 10 ans

8 232

1 240

9 472

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

11 625

-9

11 616

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 536

-1 044

1 492

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-144

42

-102

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-58

-141

-199

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-202

-99

-301

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

13 958

-1 152

12 806

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 000

23 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

42

51

Total

15 042

23 051

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

93 405

 

 

 

93 405

Fonds régionaux de solidarité

57 517

 

 

 

57 517

Total

150 922

 

 

 

150 922

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011 après affectation

504 244

290 593

513 819

 

1 308 656

Mouvements de l'exercice

97 500

 

-1 706

55 324

151 118

Total au 31 décembre 2012 après résultat

601 744

290 593

512 113

55 324

1 459 774

Variation de capital

-122 619

 

 

 

-122 619

Résultat de la période

 

 

 

53 010

53 010

Distribution de dividendes

 

 

 

-16 217

-16 217

Provisions pour investissement

 

 

-1 611

 

-1 611

Autres (*)

 

-208 813

-40 296

 

-249 109

Affectation du résultat

 

 

39 107

-39 107

 

Total au 31 décembre 2013 après résultat

479 125

81 780

509 313

53 010

1 123 228

(*) Les autres variations concernent l'opération Yanne évoquée au paragraphe 1.4.2

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 479 125 milliers d’euros et est composé pour 479 124 613.50 euros de 24 570 493 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires.

En 2013, chacune des Banque Populaires a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

1 699 777

1 002 001

3 450 781

4 364 071

 

10 516 631

Effets publics et valeurs assimilées

6 803

 

21 945

376 259

 

405 007

Créances sur les établissements de crédit

961 480

225 581

303 299

198 344

 

1 688 704

Opérations avec la clientèle

729 859

775 398

3 065 029

3 772 981

 

8 343 268

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 635

1 022

60 508

16 487

 

79 652

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

6 153 207

725 429

1 716 969

1 388 000

 

9 983 605

Dettes envers les établissements de crédit

395 066

349 710

854 781

964 003

 

2 563 560

Opérations avec la clientèle

5 707 984

373 669

831 757

373 997

 

7 287 407

Dettes représentées par un titre

50 115

2 050

15 431

50 000

 

117 596

Dettes subordonnées

42

 

15 000

 

 

15 042

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

995 631

888 933

Ouverture de crédits documentaires

4 858

3 046

Autres ouvertures de crédits confirmés

934 224

829 641

Autres engagements

56 549

56 246

Total des engagements de financement donnés

995 631

888 933

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

450 000

500 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

450 000

500 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 936

2 122

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

2 936

2 122

D'ordre de la clientèle

333 845

371 411

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

173 993

205 059

Autres garanties données

159 852

166 352

Total des engagements de garantie donnés

336 781

373 533

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 802 490

1 900 686

Engagements de garantie reçus de la clientèle

582 181

96 776

Total des engagements de garantie reçus

2 384 671

1 997 462

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

2 085 285

 

1 573 343

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

1 397 630

3 038 427

1 397 679

3 137 144

Total

3 482 915

3 038 427

2 971 022

3 137 144

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 847 817 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 809 454 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 83 216 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 83 223 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 301 155 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 327 942 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 530 677 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 435 947 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 1 314 414 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 314 456 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

— 405 636 milliers d’euros de créances mobilisés auprès de la Banque de France dans le cadre de l’élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et corporate.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 408 020

 

1 408 020

-80 845

1 164 860

 

1 164 860

-37 485

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

954 085

 

954 085

-76 787

635 651

 

635 651

-33 175

Swaps financiers de devises

324 242

 

324 242

-4 058

325 580

 

325 580

-4 310

Autres contrats à terme

129 693

 

129 693

 

203 629

 

203 629

 

Total opérations fermes

1 408 020

 

1 408 020

-80 845

1 164 860

 

1 164 860

-37 485

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

254 154

 

254 154

-5 147

271 703

 

271 703

-7 582

Options de taux d'intérêt

254 154

 

254 154

-5 147

271 703

 

271 703

-7 582

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

254 154

 

254 154

-5 147

271 703

 

271 703

-7 582

Total instruments financiers et change à terme

1 662 174

 

1 662 174

-85 992

1 436 563

 

1 436 563

-45 067

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comtésur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

599 368

678 959

 

 

1 278 327

317 404

643 827

 

 

961 231

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

599 368

354 717

 

 

954 085

317 404

318 247

 

 

635 651

Swaps financiers de devises

 

324 242

 

 

324 242

 

325 580

 

 

325 580

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

254 154

 

 

 

254 154

271 703

 

 

 

271 703

Options de taux d'intérêt

254 154

 

 

 

254 154

271 703

 

 

 

271 703

Total

853 522

678 959

 

 

1 532 481

589 107

643 827

 

 

1 232 934

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2013

Opérations fermes

115 000

180 000

659 085

954 085

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

115 000

180 000

659 085

954 085

Opérations conditionnelles

 

61 095

193 059

254 154

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

61 095

193 059

254 154

Total

115 000

241 095

852 144

1 208 239

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'euros)

Contrevaleur en euro

31/12/2013

31/12/2012

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

341 849

11 247

353 096

341 930

10 249

352 179

Total passif

341 849

11 247

353 096

341 930

10 249

352 179

Total hors-bilan

372 700

92 975

465 675

358 512

81 946

440 458

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

35 448

-80 130

-44 682

43 892

-84 358

-40 466

Opérations avec la clientèle

316 690

-101 051

215 639

322 880

-119 390

203 490

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 553

-3 119

11 434

8 889

-3 890

4 999

Dettes subordonnées

4 280

-312

3 968

5 499

-472

5 027

Opérations de macro-couverture

2 256

-8 940

-6 684

4 448

-11 749

-7 301

Total

373 227

-193 551

179 675

385 608

-219 859

165 749

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 7 965 milliers d’euros (6 561 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève 1 152 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une dotation de 2 101 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

3 186

933

Total

3 186

933

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

122

-975

-853

216

-937

-721

Opérations avec la clientèle

107 982

-213

107 769

104 156

-117

104 039

Opérations sur titres

9 787

 

9 787

10 200

 

10 200

Moyens de paiement

49 254

-25 891

23 363

49 281

-27 543

21 738

Opérations de change

317

 

317

338

 

338

Engagements hors-bilan

1 435

-1 462

-27

1 654

-904

750

Prestations de services financiers

1 073

-3 223

-2 150

1 071

-3 731

-2 660

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

169 970

-31 764

138 206

166 916

-33 232

133 684

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

946

926

Instruments financiers à terme

 

 

Total

946

926

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-263

 

-263

790

 

790

Dotations

-392

 

-392

-162

 

-162

Reprises

129

 

129

952

 

952

Résultat de cession

1 917

 

1 917

232

 

232

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

1 654

 

1 654

1 022

 

1 022

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 998

-1 879

119

2 079

-1 241

838

Refacturations de charges et produits bancaires

1 636

-47

1 589

1 633

-51

1 582

Activités immobilières

 

 

0

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

0

 

 

 

Autres activités diverses

2 826

-1 724

1 102

1 426

 

1 426

Autres produits et charges accessoires

2 117

-1 470

647

5 631

-1 310

4 321

Total

8 577

-5 120

3 457

10 769

-2 602

8 167

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-64 983

-65 679

Charges de retraite et assimilées (1)

-11 577

-10 836

Autres charges sociales

-25 327

-24 670

Intéressement des salariés

-5 512

-6 153

Participation des salariés

-3 437

-2 761

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-10 579

-9 691

Total des frais de personnel

-121 415

-119 790

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 785

-8 031

Autres charges générales d'exploitation

-71 047

-64 706

Total des autres charges d'exploitation

-78 832

-72 737

Total

-200 247

-192 527

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 468 cadres et 1 354 non cadres, soit un total de 1 822 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé dans les autres charges sociales pour un montant de 1 613 K€.

 

5.9. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-59 745

30 993

-6 708

653

-34 807

-63 130

33 426

-4 134

937

-32 901

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-970

2 260

/////////

/////////

1 290

-1 339

2 164

/////////

/////////

825

Provisions pour risque clientèle

-1 948

 

/////////

/////////

-1 948

-156

2 213

/////////

/////////

2 057

Autres

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

Total

-62 663

33 253

-6 708

653

-35 465

-64 625

37 803

-4 134

937

-30 019

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

30 993

 

 

 

 

33 426

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

30 017

 

 

 

 

9 120

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

2 260

 

 

 

 

4 377

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

-30 017

 

 

 

 

-9 120

 

 

 

Total reprises nettes

 

33 253

 

 

 

 

37 803

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

23

 

/////////

23

14

 

/////////

14

Dotations

-32

 

/////////

-32

-26

 

/////////

-26

Reprises

55

 

/////////

55

40

 

/////////

40

Résultat de cession

2 834

 

45

2 879

 

 

132

132

Total

2 857

 

45

2 902

14

 

132

146

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2013 et 2012.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. Elle est à la tête d’un sous-groupe conventionnel d’intégration fiscale constitué avec l’ensemble des entités de son périmètre de consolidation.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (en milliers d'euros)

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

87 779

11

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

87 779

11

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

87 779

11

Impôt correspondant

29 260

2

+ Majoration de 10,7%

3 131

 

+ Contributions 3,3%

940

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-137

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

-239

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

-456

 

Taxe sur les dividendes

1 650

 

Impôt comptabilisé

34 149

2

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

34 149

2

 

5.13. Répartition de l’activité :

 

Information sectorielle. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

 

Information par secteur opérationnel. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par secteur géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Dijon, Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 28 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Aux sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nousvous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Convention soumise à l’approbation de l’assemblée générale :

— Convention autorisée au cours de l’exercice écoulé : Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Convention déjà approuvée par l’assemblée générale

— Convention approuvée au cours d’un exercice antérieur : En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, déjà approuvée par l’assemblée générale au cours d’un exercice antérieur, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

1. Prise en charge de la moitié du déficit prévisionnel 2012 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté :

— Entité co-contractante : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre permanent du Conseil d’Administration de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 24 novembre 2010 a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la banque, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’assurer sa pérennité financière et son développement avec notamment l’objectif d’accroître le recours sur des dossiers de qualité pour les trois années à venir.

Afin de réduire l’appel au Fonds de Garantie et de réduire progressivement la subvention de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, un certain nombre de mesures ont été prises visant à pérenniser la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 23 novembre 2012, suite aux mesures prises fin 2010 pour améliorer progressivement la situation de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté, a décidé la prise en charge de la moitié du déficit de cette société sous forme de subvention, soit un montant prévisionnel de 150.000 euros au titre de l’exercice 2012 et de maintenir la provision pour risques constituée au cours des précédents exercices qui s’élève à 1 600 000 euros au 31 décembre 2012.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a comptabilisé une charge de 125 000 euros au titre de la prise en charge sous forme de subvention de la moitié du déficit prévisionnel 2012 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Une charge complémentaire de 83 846 euros a été comptabilisée à ce titre en 2013 après l’agrément des membres du Conseil d’Administration du 29 mars 2013.

 

Fait à Dijon, Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 28 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital réservée aux salariés.

Assemblée générale mixte du 15 avril 2014 – 15ème résolution.

 

Aux sociétaires,

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société et en exécution de la mission prévue par les articles L.225-135 et suivants du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur la proposition de délégation au conseil d’administration de la compétence de décider une augmentation du capital par émission de parts sociales avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés et dirigeants de votre société et des sociétés liées au sens de l’article L.233-16 du Code de commerce, adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise, pour un montant maximum de 5 000 000 euros, opération sur laquelle vous êtes appelés à vous prononcer.

Cette augmentation du capital est soumise à votre approbation en application des dispositions des articles L.225-129-6 du code de commerce et L.3332-18 et suivants du Code du travail.

Votre Conseil d’administration vous propose, sur la base de son rapport, de lui déléguer, pour une durée maximale de 26 mois à compter du jour de la présente assemblée, la compétence pour décider une augmentation du capital et de supprimer votre droit préférentiel de souscription aux parts sociales à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fixer les conditions définitives d’émission de cette opération.

Il appartient au Conseil d’administration d'établir un rapport conformément aux articles R.225-113 et R.225-114 du Code de commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines autres informations concernant l'émission, données dans ce rapport.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier le contenu du rapport du conseil d’administration relatif à cette opération et les modalités de détermination du prix d'émission des parts sociales.

Le rapport du conseil d’administration appelle de notre part l’observation suivante :

Concernant les modalités de détermination du prix d’émission des parts sociales à émettre, ce rapport reprend les dispositions prévues par l’article L.3332-20 du Code du travail sans que la méthode qui sera retenue, le cas échéant, parmi les deux prévues par cet article soit précisée.

Par ailleurs, les conditions définitives dans lesquelles l’augmentation du capital serait réalisée n'étant pas fixées, nous n'exprimons pas d'avis sur celles-ci et, par voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui vous est faite.

Conformément à l'article R.225-116 du Code de commerce, nous établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’utilisation de cette délégation par votre Conseil d’administration.

 

Fait à Dijon, Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 28 mars 2014

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

1402084

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1432
Texte de l'annonce :

1401432

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille B.P. 31021008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

68 127

Effets Publics et Valeurs assimilées

408 233

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 938 411

Opérations avec la clientèle

8 499 152

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

78 877

Actions et Autres Titres à revenu variable

79 753

Participations et autres titres détenus à long terme

539 047

Immobilisations Incorporelles

369

Immobilisations corporelles

58 028

Autres Actifs

112 007

Comptes de Régularisation

49 315

TOTAL ACTIF

11 831 319

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 602 170

Opérations avec la clientèle

7 553 673

Dettes représentées par un titre

151 175

Autres Passifs

69 875

Comptes de Régularisation

146 510

Provisions

70 993

Dettes subordonnées

15 097

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

1 070 904

Capital souscrit

479 905

Primes d'émission

81 780

Réserves

502 652

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 415

Report à nouveau (+/-)

1 152

TOTAL PASSIF

11 831 319

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 080 958

Engagements de garantie

335 391

Engagements sur titres

2 169

Engagements reçus

 

Engagements de financement

400 000

Engagements de garantie

2 399 369

Engagements sur titres

2 169

 

 

1401432

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 119
Texte de l'annonce :

1400119

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Décembre 2013

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

266 256

Créances sur les Établissements de Crédit

1 688 704

Opérations avec la clientèle

8 343 268

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

484 660

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 658

Participations et autres titres détenus à long terme

539 094

Immobilisations incorporelles

437

Immobilisations corporelles

59 187

Autres actifs

24 925

Comptes de Régularisation

49 330

Total actif

11 464 519

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 563 560

Opérations avec la clientèle

7 287 407

Dettes représentées par un titre

117 596

Autres passifs

62 356

Comptes de Régularisation

125 322

Provisions

72 096

Dettes subordonnées

15 042

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 070 218

Capital souscrit

479 125

Primes d'émission

81 780

Réserves

502 652

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 861

Report à nouveau (+/-)

800

Total passif

11 464 519

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

993 922

Engagements de garantie

338 491

Engagements sur titres

764

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

450 000

Engagements de garantie

2 295 544

Engagements sur titres

764

 

 

 

1400119

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5301
Texte de l'annonce :

1305301

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Septembre 2013

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, Ccp

233 732

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 736 870

Opérations avec la clientèle

8 129 747

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

488 981

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 731

Participations et autres titres détenus à long terme

538 956

Immobilisations incorporelles

322

Immobilisations corporelles

60 386

Autres actifs

42 562

Comptes de Régularisation

60 709

Total actif

11 300 996

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 416 766

Opérations avec la clientèle

7 267 294

Dettes représentées par un titre

110 001

Autres passifs

82 997

Comptes de Régularisation

105 252

Provisions

71 657

Dettes subordonnées

23 216

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

1 072 891

Capital souscrit

481 395

Primes d'émission

81 780

Réserves

502 652

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 264

Report à nouveau (+/-)

800

Total passif

11 300 996

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

975 756

Engagements de garantie

349 281

Engagements sur titres

1 042

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

250 000

Engagements de garantie

2 136 468

Engagements sur titres

1 042

 

 

1305301

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4491
Texte de l'annonce :

1304491

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Publications périodiques
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Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310

21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

81 366

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 250 597

Opérations avec la clientèle

8 002 652

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

431 520

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 390

Participations et autres titres détenus à long terme

664 635

Immobilisations Incorporelles

348

Immobilisations corporelles

61 640

Autres Actifs

28 685

Comptes de Régularisation

71 295

Total actif

11 601 128

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 483 077

Opérations avec la clientèle

7 187 953

Dettes représentées par un titre

89 836

Autres Passifs

69 438

Comptes de Régularisation

85 451

Provisions

68 541

Dettes subordonnées

23 160

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 442 750

Capital souscrit

601 744

Primes d'émission

290 592

Réserves

542 947

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 667

Report à nouveau (+/-)

800

Total passif

11 601 128

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 005 047

Engagements de garantie

358 065

Engagements sur titres

890

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

550 000

Engagements de garantie

1 991 185

Engagements sur titres

890

 

 

1304491

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1769
Texte de l'annonce :

1301769

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

74 338

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 607 985

Opérations avec la clientèle

7 910 286

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

278 208

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 420

Participations et autres titres détenus à long terme

665 075

Immobilisations incorporelles

410

Immobilisations corporelles

62 480

Autres actifs

33 502

Comptes de Régularisation

69 771

Total actif

11 710 475

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 635 765

Opérations avec la clientèle

7 099 497

Dettes représentées par un titre

124 643

Autres passifs

64 770

Comptes de Régularisation

139 419

Provisions

68 309

Dettes subordonnées

23 105

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 404 045

Capital souscrit

601 744

Primes d'émission

290 592

Réserves

504 181

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 070

Report à nouveau (+/-)

458

Total passif

11 710 475

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

942 504

Engagements de garantie

362 936

Engagements sur titres

760

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

530 000

Engagements de garantie

1 906 222

Engagements sur titres

760

 

1301769

26/04/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1555
Texte de l'annonce :

1301555

26 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale du 9 avril 2013.

 

A. - Rapport de gestion


Le rapport de gestion présenté par le Conseil d’administration à l'assemblée générale ordinaire annuelle du 9 avril 2013 est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sis 14, boulevard de la Trémouille 21000 DIJON, conformément aux dispositions du règlement n ° 91-01 du 16 janvier 1991 du CRBF.

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

 

91 823

85 461

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

12 895

8 008

Instruments dérivés de couverture

5.2

3

 

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 237 825

1 481 804

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

2 316 875

2 209 386

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

7 835 659

7 926 960

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

 

 

Actifs d'impôts courants

 

10 473

24 326

Actifs d'impôts différés

5.8

59 606

67 765

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

81 922

71 879

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.10

 

 

Immeubles de placement

5.11

610

603

Immobilisations corporelles

5.12

62 858

65 047

Immobilisations incorporelles

5.12

442

583

Ecarts d'acquisition

5.13

 

 

Total de l'actif

 

11 710 991

11 941 822

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

12 315

6 786

Instruments dérivés de couverture

5.2

50 530

42 888

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

2 693 138

3 068 632

Dettes envers la clientèle

5.14.2

6 983 755

6 913 824

Dettes représentées par un titre

5.15

120 953

141 398

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

 

 

Passifs d'impôts différés

5.8b

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

138 206

126 220

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.17

57 846

67 919

Dettes subordonnées

5.18

42 385

58 252

Capitaux propres

 

1 611 863

1 515 903

Capitaux propres part du groupe

 

1 611 863

1 515 903

Capital et primes liées

 

825 326

755 710

Réserves consolidées

 

642 725

589 856

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

85 288

99 987

Résultat de la période

 

58 524

70 350

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total du passif

 

11 710 991

11 941 822

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

(En milliers d’euros)

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

391 359

404 196

Intérêts et charges assimilées

6.1

-217 042

-224 846

Commissions (produits)

6.2

169 552

173 978

Commissions (charges)

6.2

-32 973

-25 549

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

2 492

7 784

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

152

4 227

Produits des autres activités

6.5

10 486

7 542

Charges des autres activités

6.5

-2 637

-1 535

Produit net bancaire

 

321 389

345 797

Charges générales d'exploitation

6.6

-192 889

-197 940

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 936

-9 669

Résultat brut d'exploitation

 

119 564

138 188

Coût du risque

6.7

-32 226

-29 859

Résultat d'exploitation

 

87 338

108 329

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

133

867

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôts

 

87 471

109 196

Impôts sur le résultat

6.9

-28 948

-38 846

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

58 523

70 350

Résultat net part du groupe

 

58 523

70 350

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

58 523

70 350

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-10 408

-70 206

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-10 667

-70 206

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

259

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

1 360

9 037

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.8

-5 651

-3 415

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-14 699

-64 584

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

43 824

5 766

Part du groupe

 

43 824

5 766

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

III. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

440 463

294 465

 

 

605 474

 

188 780

-24 209

 

1 504 973

 

1 504 973

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

20 782

 

 

 

 

 

 

 

 

20 782

 

20 782

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-14 010

 

 

 

 

-14 010

 

-14 010

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

20 782

 

 

 

-14 010

 

 

 

 

6 772

 

6 772

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-73 621

9 037

 

-64 584

 

-64 584

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

70 349

70 349

 

70 349

Autres variations

 

 

 

 

-1 607

 

 

 

 

-1 607

 

-1 607

Sous-total

 

 

 

 

-1 607

 

 

 

70 349

68 742

 

68 742

Capitaux propres au 31 décembre 2011

461 245

294 465

 

 

589 857

 

115 159

-15 172

70 349

1 515 903

 

1 515 903

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

 

 

70 349

 

 

 

-70 349

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2012

461 245

294 465

 

 

660 206

 

115 159

-15 172

 

1 515 903

 

1 515 903

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

69 616

 

 

 

 

 

 

 

 

69 616

 

69 616

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-15 143

 

 

 

 

-15 143

 

-15 143

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

69 616

 

 

 

-15 143

 

 

 

 

54 473

 

54 473

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-22 169

7 470

 

-14 699

 

-14 699

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

58 523

58 523

 

58 523

Autres variations

 

 

 

 

-2 337

 

 

 

 

-2 337

 

-2 337

Sous-total

 

0

 

 

-2 337

 

0

0

58 523

56 186

 

56 186

Capitaux propres au 31 décembre 2012

530 861

294 465

 

 

642 726

 

92 990

-7 702

58 523

1 611 863

 

1 611 863

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

87 472

109 195

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

8 971

9 704

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

15 878

5 880

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 719

-11 268

Produits/charges des activités de financement

472

856

Autres mouvements

12 468

10 244

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

33 070

15 416

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-1 347 465

-252 403

Flux liés aux opérations avec la clientèle

330 528

329 566

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

250 880

371 093

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-198 433

-199 390

Impôts versés

-31 055

-33 355

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-995 545

215 511

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-875 003

340 122

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

5 014

5 980

Flux liés aux immeubles de placement

4

 

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-6 517

-4 115

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-1 499

1 865

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

82 394

-13 918

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-16 339

10 466

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

66 055

-3 452

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-810 447

338 535

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

85 461

65 745

Caisse et banques centrales (actif)

85 461

65 745

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

829 266

510 447

Comptes ordinaires débiteurs

891 624

583 611

Comptes et prêts à vue

 

 

Comptes créditeurs à vue

-62 358

-73 164

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

914 727

576 192

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

91 823

85 461

Caisse et banques centrales (actif)

91 823

85 461

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

12 457

829 266

Comptes ordinaires débiteurs

68 244

891 624

Comptes et prêts à vue

30 000

 

Comptes créditeurs à vue

-85 787

-62 358

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

104 280

914 727

Variation de la trésorerie nette

-810 447

338 535

 

V. — Annexes aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs.

— Adoption du plan de comptes BPCE : Suite à des travaux d’harmonisations normatives menées par le groupe BPCE, la BPBFC a adopté la nouvelle nomenclature comptable préconisée par le groupe à compter du 1er janvier 2012. L’application du nouveau plan de compte a pour conséquence un reclassement de certaines charges des frais généraux en PNB. L’impact global de ces reclassements est de 9,5 M€ au titre de l’exercice 2012.

— Souscription de TSSDI : Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative. Le dérivé n’est donc pas valorisé dans les comptes clos au 31 décembre 2012.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadres réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, "Instruments financiers : informations à fournir" relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et "Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers" relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

BPCE et la BPBFC n’ont pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— Amendement à la norme IAS 1 "Présentation des états financiers" adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du "Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres". Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— Amendement à la norme IAS 19 "Avantages du personnel" adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut.

Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnus, déterminé au 31 décembre 2012, est mentionné dans la note 8.2 et s’élève à 7,8 M€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élèvent à 6,3 M€.

— Norme IFRS 13 intitulée "Évaluation de la juste valeur" adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 21 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 09 avril 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthode de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle: Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste "Actifs financiers à la juste valeur par résultat".

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des sociétés de caution mutuelle affiliées.

3.3.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste "Réserves de conversion" et pour la part des tiers dans le poste "Intérêts minoritaires".

 

3.3.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.4. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

– Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

– Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste "Prêts et créances" inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 "Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option".

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible ; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de "Prêts et créances" enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentés des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste "Produits d’intérêts et assimilés". Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode "premier entré, premier sorti" est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat "hybride", financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le "sous-jacent") ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en "Actifs financiers à la juste valeur par résultat" et en "Passifs financiers à la juste valeur par résultat". Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat".

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat "intérêts et produits assimilés", symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie :

Le groupe documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

- des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) ; dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur : Le groupe documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste "Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux".

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent ; ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

Principes généraux. — La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

 

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

- essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

- les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

- les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3).

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti :

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqué représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes :

Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente". Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste "Coût du risque".

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit "d’événements déclenchant" ou "événements de pertes" qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

- les dépréciations sur base individuelle ;

- les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation "à dire d’expert" considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie "Titres détenus jusqu’à l’échéance" :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des "Titres détenus jusqu’à l’échéance" ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories "Actifs financiers disponibles à la vente" ou "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance".

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de "circonstances rares" ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de "circonstance rare".

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance". L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie "Prêts et créances".

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de "Prêts et créances" et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie "Prêts et créances".

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Opérations de restructuration d’actifs financiers : Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

– de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

— Opérations de restructuration de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne "Produits ou charges nets des autres activités".

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

– il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

– le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste "Actifs non courants destinés à être cédés". Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié "Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés".

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode "Monte-Carlo" pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste "Commissions".

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du "corridor", c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

5.1.1 Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 12 895 K€ au 31 décembre 2012 (8 008 K€ au 31 décembre 2011), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

5.1.2 Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 12 315 K€ au 31 décembre 2012 (6 786 K€ au 31 décembre 2011), le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

284 773

10 982

7 549

217 521

4 436

2 314

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

203 628

1 913

1 913

202 749

3 572

3 572

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

309 135

12 895

9 462

420 270

8 008

5 886

Instruments de taux

138 337

 

2 853

38 174

 

900

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

227

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

138 564

 

2 853

38 174

 

900

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de transaction

447 699

12 895

12 315

458 444

8 008

6 786

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

145 247

 

31 141

121 183

 

21 051

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

145 247

 

31 141

121 183

 

21 051

Instruments de taux

 

 

 

199 079

 

5 781

Instruments de change

 

3

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

3

 

199 079

 

5 781

Couverture de juste valeur

145 247

3

31 141

320 262

 

26 832

Instruments de taux

283 000

 

14 518

547 528

 

16 056

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

283 000

 

14 518

547 528

 

16 056

Instruments de taux

133 366

 

4 867

 

 

 

Instruments de change

 

 

4

 

 

 

Opérations conditionnelles

133 366

 

4 871

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

416 366

 

19 389

547 528

 

16 056

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

561 613

3

50 530

867 790

 

42 888

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

 

113 032

Obligations et autres titres à revenu fixe

303 113

416 100

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

303 113

529 132

Actions et autres titres à revenu variable

935 306

953 336

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 238 419

1 482 468

Dépréciation des créances douteuses

 

-4

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-594

-659

Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 237 825

1 481 804

Gains et pertes comptabilisés sur l'exercice directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-10 408

-69 773

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2011, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation diminution de valeur de 31 108 K€ sur les titres BPCE. Cette juste valeur est inscrite en gains et pertes sur autres actifs. Au 31 décembre 2012, la valorisation des titres BPCE s’élève à 616 954 K€, pour une valeur nette comptable qui s’élève à 537 891 K€.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

5.4.1 Hiérarchie de la juste valeur des actifs et actifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

12 895

 

12 895

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

12 895

 

12 895

Titres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

Titres

169 436

1 068 389

 

1 237 825

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

169 436

1 068 389

 

1 237 825

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

12 315

 

12 315

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

12 315

 

12 315

Titres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

8 008

 

8 008

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

8 008

 

8 008

Titres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

Titres

474 569

1 007 235

 

1 481 804

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

474 569

1 007 235

 

1 481 804

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

6 786

 

6 786

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

6 786

 

6 786

Titres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

2 316 875

2 209 386

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 316 875

2 209 386

 

Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 1 815 119 K€ au 31 décembre 2012 (1 573 983 au 31 décembre 2011).

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

68 244

892 462

Comptes et prêts au jour le jour

30 000

 

Opérations de pension

 

 

Créances à vue sur les établissements de crédit

98 244

892 462

Comptes et prêts à terme

2 208 630

1 309 546

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

10 001

7 378

Créances à terme sur les établissements de crédit

2 218 631

1 316 924

Opérations de location-financement

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Créances douteuses

 

 

Montant brut des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 316 875

2 209 386

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 316 875

2 209 386

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne "Comptes ordinaires débiteurs" s’élèvent à 333 980 K€ au 31 décembre 2012 (203 202 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur la clientèle

8 039 962

8 105 369

Dépréciations individuelles

-191 775

-163 668

Dépréciations sur base de portefeuilles

-12 528

-14 741

Total des prêts et créances sur la clientèle

7 835 659

7 926 960

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 022 238 K€ au 31 décembre 2012 (8 062 055 K€ au 31 décembre 2011).

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

203 333

173 012

Prêts à la clientèle financière

 

24

Crédits de trésorerie

471 117

453 906

Crédits à l'équipement

2 562 702

2 613 060

Crédits au logement

4 206 971

4 187 275

Crédits à l'exportation

2 250

1 788

Autres crédits

192 616

196 716

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

7 435 656

7 452 769

Titres assimilés à des prêts et créances

2 288

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

96 206

Prêts et créances dépréciés

398 685

381 094

Total des prêts et créances sur la clientèle

8 039 962

8 105 369

 

5.6. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés. — Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature.

— Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

171

71

GIE Fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

11 598

12 375

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 806

4 082

Autres provisions non déductibles

1 437

1 353

Autres sources de différences temporelles

21 449

21 008

Impôts différés liés aux décalages temporels

39 461

38 889

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-9 052

2 489

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

31 770

29 547

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

22 718

32 036

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-2 573

-3 160

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

59 606

67 765

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

59 606

67 765

Au passif du bilan

 

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-10 408

-6 538

-16 946

-70 206

2 741

-67 465

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

1 360

887

2 247

9 037

-3 111

5 926

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-9 048

-5 651

-14 699

-61 169

-370

-61 539

Part du groupe

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

7 596

14 363

Charges constatées d'avance

420

1 157

Produits à recevoir

8 705

12 496

Autres comptes de régularisation

43 552

33 865

Comptes de régularisation - actif

60 273

61 881

Dépôts de garantie versés

 

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

873

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

21 649

9 125

Actifs divers

21 649

9 998

Total des comptes de régularisation et actifs divers

81 922

71 879

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le groupe n’a pas de participations mises en équivalence.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés à la juste valeur

 

 

 

 

 

 

comptabilisés au coût historique

959

-349

610

929

-326

603

Total des immeubles de placement

959

-349

610

929

-326

603

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 610 K€ au 31 décembre 2012 (603 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

51 604

-18 974

32 630

108 143

-47 992

60 151

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

42

 

42

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

138 866

-108 638

30 228

76 484

-71 630

4 854

Total des immobilisations corporelles

190 470

-127 612

62 858

184 669

-119 622

65 047

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

4 351

-3 945

406

4 351

-3 780

571

Logiciels

1 684

-1 648

36

1 639

-1 627

12

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

6 035

-5 593

442

5 990

-5 407

583

 

5.13. Ecarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en "Dettes envers les établissements de crédit" ou en "Dettes envers la clientèle".

 

5.14.1 Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

85 788

54 676

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

 

 

Dettes à vue envers les établissements de crédit

85 788

54 676

Emprunts et comptes à terme

2 445 041

2 997 237

Opérations de pension

143 604

 

Dettes rattachées

18 705

16 719

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 607 350

3 013 956

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 693 138

3 068 632

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 853 852 K€ au 31 décembre 2012 (2 321 976 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

2 351 719

2 532 515

Livret A

489 610

345 640

Livret Jeune

26 784

25 646

Livret ordinaire

824 385

803 281

PEL/CEL

1 261 092

1 266 344

Livret de développement durable

462 751

371 478

PEP

300 431

277 140

Autres comptes d'épargne à régime spécial

212 005

204 950

Dettes rattachées (1)

 

40 938

Comptes d'épargne à régime spécial

3 577 058

3 335 417

Comptes et emprunts à vue

 

 

Comptes et emprunts à terme

1 005 043

1 005 233

Dettes rattachées

37 990

31 459

Autres comptes de la clientèle

1 043 033

1 036 692

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

11 945

9 201

Total des dettes envers la clientèle

6 983 755

6 913 825

(1) en 2012, les dettes rattachées sont inclues dans les comptes d'épargne concernés

 

Les comptes et emprunts à terme incluent notamment 52 431 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 7 049 406 K€ au 31 décembre 2012 (7 019 933 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste "Dettes subordonnées".

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

118 834

138 958

Autres dettes représentées par un titre

 

659

Total

118 834

139 617

Dettes rattachées

2 119

1 781

Total des dettes représentées par un titre

120 953

141 398

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 121 077 K€ au 31 décembre 2012 (139 774 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

19 094

2 941

Produits constatés d'avance

45 263

49 963

Charges à payer

1 980

8 215

Autres comptes de régularisation créditeurs

21 025

7 292

Comptes de régularisation - passif

87 362

68 411

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 654

1 224

Créditeurs divers

49 190

56 585

Passifs divers

50 844

57 809

Total des comptes de régularisation et passifs divers

138 206

126 220

 

5.17. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Reclassement

31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux

39 254

809

 

-1 202

 

38 861

Provisions pour activité d'épargne-logement

11 857

2 424

 

-323

 

13 958

Provisions pour engagements hors bilan

13 596

1 495

 

-2 164

-10 280

2 648

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

309

32

 

-99

 

242

Autres

2 903

537

-505

-797

 

2 137

Autres provisions

28 665

4 488

-505

-3 383

-10 280

18 985

Total des provisions

67 919

5 297

-505

-4 585

-10 280

57 846

 

Le reclassement de 10 280 K€ correspond au transfert des provisions sur encours douteux des Sociétés de Caution Mutuelle du poste provisions pour engagements au passif vers le poste de prêts et créances à la clientèle en diminution de l’actif du bilan.

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

212 368

74 499

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

713 344

794 024

Ancienneté de plus de 10 ans

189 752

206 749

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 115 464

1 075 272

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

158 425

167 976

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 273 889

1 243 249

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

9 003

11 104

Au titre des comptes épargne logement

37 794

40 616

Total

46 797

51 720

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations/Reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

158

1 566

1 724

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

795

873

1 668

Ancienneté de plus de 10 ans

7 651

581

8 232

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

8 605

3 020

11 625

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 930

-394

2 536

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-128

-16

-144

Provisions constituées au titre des crédits CEL

451

-509

-58

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

323

-525

-203

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

11 856

2 101

13 958

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

37 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

19 334

20 616

Total

42 334

58 116

Dettes rattachées

51

136

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

42 385

58 252

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 42 385 K€ au 31 décembre 2012 (58 252 K€ au 31 décembre 2011).

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Émission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

37 500

 

-14 500

 

 

 

23 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 616

 

-1 282

 

 

 

19 334

Total

58 116

 

-15 782

 

 

 

42 334

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE.

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis. — Parts sociales et certificats coopératives d’investissements :

— Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2012 :

— 481 395 K€ de parts sociales (24 686 924 parts sociales de 19.50 € chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage en miroir des sociétaires ;

— 120 349 K€ de certificats coopératifs d’investissement – CCI (6 171 731 certificats de 19.50 € chacun) détenus par Natixis.

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 97 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 21 mars 2012, par l’émission au pair :

— de 4 000 000 parts sociales nouvelles de 19.50 € de valeur nominale chacune,

— de 1 000 000 CCI nouveaux de 19.50 € de valeur nominale chacun.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

316 991

-117 153

199 838

335 715

-108 439

227 276

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

316 991

-35 070

281 921

335 715

-108 439

227 276

Prêts et comptes à terme à régime spécial

 

-82 083

-82 083

 

 

 

Prêts et créances avec les établissements de crédit

43 983

-75 874

-31 891

40 688

-82 882

-42 194

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-4 362

-4 362

 

-5 388

-5 388

Instruments dérivés de couverture

12 082

-19 549

-7 467

13 843

-28 137

-14 294

Actifs financiers disponibles à la vente

10 470

 

10 470

10 639

 

10 639

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

3 859

 

3 859

 

 

 

Actifs financiers dépréciés

3 974

 

3 974

3 311

 

3 311

Autres produits et charges d'intérêts

 

-104

-104

 

 

 

Total des produits et charges d'intérêts

391 359

-217 042

174 317

404 196

-224 846

179 350

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6 561 K€ (3 957 K€ au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 2 101 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 4 327 K€ pour l’exercice 2011.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

216

-937

-721

249

-722

-473

Opérations avec la clientèle

58 596

-117

58 479

78 454

-78

78 376

Prestation de services financiers

1 206

-2 460

-1 254

20 244

-638

19 606

Vente de produits d'assurance vie

40 024

 

40 024

12 088

 

12 088

Moyens de paiement

49 281

-27 543

21 738

54 187

-23 485

30 702

Opérations sur titres

8 338

-7

8 331

4 606

-7

5 200

Activités de fiducie

1 862

-1 271

591

601

 

 

Commissions sur opérations de change et arbitrage

338

 

338

364

 

364

Commissions sur opérations de hors bilan

3 310

-638

2 672

1 921

-618

1 303

Autres commissions

6 381

 

6 381

1 264

-1

1 263

Total des commissions

169 552

-32 973

136 579

173 978

-25 549

148 429

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne "Résultat sur opérations de couverture" comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

1 587

6 040

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

-21

746

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-11

 

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

339

 

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-350

 

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-10

 

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

926

998

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

2 492

7 784

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

-491

2 200

Dividendes reçus

728

2 044

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-85

-17

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

152

4 227

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-35

-35

 

-35

-35

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 078

-1 241

837

2 021

 

2 021

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 633

-51

1 582

1 716

 

1 716

Autres produits et charges divers d'exploitation

6 774

-773

6 001

3 805

-1 500

2 305

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

1

-537

-536

 

 

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

10 486

-2 602

7 884

7 542

-1 500

6 042

Total des produits et charges des autres activités

10 486

-2 637

7 849

7 542

-1 535

6 007

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-119 792

-115 111

Impôts et taxes

-8 068

-7 326

Services extérieurs

-65 029

-74 695

Autres charges

 

-808

Autres frais administratifs

-73 097

-82 829

Total des charges générales d'exploitation

-192 889

-197 940

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-67 475

37 543

-4 003

1 040

-32 895

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-1 495

2 164

 

 

669

Total coût du risque 2012

-68 970

39 707

-4 003

1 040

-32 226

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-57 498

34 154

-4 839

588

-27 595

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-7 463

5 199

 

 

-2 264

Total coût du risque 2011

-64 961

39 353

-4 839

588

-29 859

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

133

-15

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

 

882

Autres

 

 

Total des gains ou pertes sur autres actifs

133

867

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-27 218

-31 313

Impôts différés

-1 730

-7 533

Impôts sur le résultat

-28 948

-38 846

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

58 323

70 350

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-28 948

-38 846

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

87 271

109 196

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

30 047

37 596

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

1 100

1 497

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

-19

305

Effet des différences permanentes

-866

274

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-261

-588

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-1 053

-238

Autres éléments

 

 

Impôts sur le résultat

28 948

38 846

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

33,17%

35,57%

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes "Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit" et "Conglomérats financiers".

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites "Bâle II" du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres- part du groupe

1 526 060

1 419 684

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

 

-12

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

1 526 060

1 419 672

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

54 715

71 269

Déductions des fonds propres

-467 899

-462 129

Dont déduction des fonds propres de base

-413 184

-390 860

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-54 715

-71 269

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

1 112 876

1 028 812

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2012, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

7.2.1 Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2012

Encours net 31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

12 895

8 008

Instruments dérivés de couverture

3

 

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

303 113

529 132

Opérations interbancaires

2 316 875

2 209 386

Opérations avec la clientèle

7 835 659

7 926 958

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Exposition des engagements au bilan

10 468 545

10 673 484

Garanties financières données

373 533

434 769

Engagements par signature

886 441

2 513

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

1 259 974

432 256

Exposition globale au risque de crédit

11 728 519

11 105 740

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

4

 

 

 

-4

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

178 409

67 473

-41 873

-10 016

10 310

204 303

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Dépréciations déduites de l'actif

178 413

67 473

-41 873

-10 016

10 310

204 303

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

13 597

1 495

-2 164

 

-10 280

2 648

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

192 010

68 968

-44 037

-10 016

30

206 951

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

50 050

12 932

10 018

6 547

206 910

286 457

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

50 050

12 932

10 018

6 547

206 910

286 457

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

-4

-4

Prêts et avances

51 937

11 816

8 407

15 943

217 426

305 529

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

51 937

11 816

8 407

15 943

217 422

305 525

 

— Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

— Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

38 074

41 079

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Total des créances restructurées

38 074

41 079

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le groupe n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

91 823

 

 

 

 

91 823

Instruments dérivés de transaction

12 895

 

 

 

 

12 895

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

3

 

 

 

 

3

Actifs financiers disponibles à la vente

7 912

19 716

89 835

122 104

998 257

1 237 824

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 194 569

753 624

189 449

179 233

 

2 316 875

Prêts et créances sur la clientèle

692 378

747 442

2 919 892

3 475 947

 

7 835 659

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers par échéance

1 999 580

1 520 782

3 199 176

3 777 284

998 257

11 495 079

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

12 315

 

 

 

 

12 315

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

50 530

 

 

 

 

50 530

Dettes envers les établissements de crédit

356 606

574 788

689 316

1 072 428

 

2 693 138

Dettes envers la clientèle

5 369 796

477 991

903 195

232 773

 

6 983 755

Dettes représentées par un titre

28 424

28 566

13 963

50 000

 

120 953

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées

396

1 016

6 081

11 841

23 051

42 385

Passifs financiers par échéance

5 818 067

1 082 361

1 612 555

1 367 044

23 051

9 903 078

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

440 617

260 777

1 885

185 654

 

888 933

Engagements de financement donnés

440 617

260 777

1 885

185 654

 

888 933

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

620

130

856

516

 

2 122

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

19 151

36 166

125 327

68 829

121 938

371 411

Engagements de garanties donnés

19 771

36 296

126 183

69 345

121 938

373 533

 

Note 8. – Information sur le personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

65 748

64 674

dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

10 836

8 097

Autres charges sociales et fiscales

34 294

32 840

Intéressement et participation

8 914

9 500

Total des charges de personnel

119 792

115 111

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 433 cadres et 1 376 non cadres, soit un total de 1 809 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le groupe des Banques Populaires accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

45 362

16 273

7 973

69 608

42 935

15 341

7 165

65 441

Juste valeur des actifs du régime (b)

11 826

14 188

 

26 014

10 631

13 807

 

24 438

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

-7 791

3 813

 

-3 978

-6 292

5 178

 

-1 114

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

754

 

754

 

767

 

767

Solde net au bilan (a) -(b) -(c) + (d) -(e)

25 745

5 143

7 973

38 861

26 012

5 945

7 165

39 122

Passif

25 745

5 143

7 973

38 861

26 012

5 945

7 165

39 122

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

42 935

15 341

7 164

65 440

40 972

16 584

7 219

64 775

Coût des services rendus

 

697

412

1 109

 

746

415

1 161

Coût financier

1 532

492

226

2 250

1 415

540

238

2 193

Prestations versées

-1 681

-1 545

-597

-3 823

-1 651

-1 154

-558

-3 363

Ecarts actuariels

2 575

1 234

767

4 576

2 199

-1 425

-149

625

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

53

 

53

 

50

 

50

Dette actuarielle en fin de période

45 362

16 273

7 973

69 608

42 935

15 341

7 165

65 441

Juste valeur des actifs en début de période

-10 631

-13 807

 

-24 438

-11 064

-13 336

 

-24 400

Rendement attendu des actifs

-451

-337

 

-788

-498

-307

 

-805

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

91

 

 

91

79

 

 

79

Ecarts actuariels de l'exercice

-835

-44

 

-879

852

-164

 

688

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-11 826

-14 188

 

-26 014

-10 631

-13 807

 

-24 438

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

33 536

2 085

7 973

43 594

32 304

1 534

7 165

41 003

Ecarts actuariels non reconnus

-7 791

3 813

 

-3 978

-6 292

5 178

 

-1 114

Coûts des services passés non reconnus

 

-754

 

-754

 

-767

 

-767

Solde net au bilan

25 745

5 143

7 973

38 861

26 012

5 945

7 165

39 122

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61.40% en obligations, 35.8% en actions et 2.8% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La nome IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CAR-BP au 31 décembre 2012 est de 25,7 M€. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31 décembre 2012 serait de 33,5 M€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 décembre 2012 est de 7,8 M€ ventilés entre 3 composantes :

— 6,3 M€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012 ;

— -0,2 M€ au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat ;

— 1,7 M€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste "Charges de personnel".

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

697

412

1 109

 

746

415

1 161

Coût financier

1 532

492

226

2 250

1 415

540

238

2 193

Rendement attendu des actifs de couverture

-452

-337

 

-789

-498

-307

 

-805

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

242

-175

767

834

 

-107

-149

-256

Coût net des liquidations de l'exercice

-1 589

-1 545

-597

-3 731

-1 571

-1 155

-558

-3 284

Coût des services passés

 

13

 

13

 

63

 

63

Evènements exceptionnels

 

53

 

53

 

 

 

 

Total

-267

-801

808

-260

-654

-220

-54

-928

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00%

3,63%

2,80%

3,20%

2,60%

3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40%

4,40%

2,44%

2,30%

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

Note 9. – Informations sectorielles.

 

Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels :

Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

888 933

951 040

Des établissements de crédit

 

 

De la clientèle

888 933

951 040

Ouvertures de crédit confirmées

888 933

951 040

Autres engagements

 

 

Engagements de financement reçus

500 000

1 000

D'établissements de crédit

500 000

1 000

De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés en faveur

3 322 779

4 117 974

D'ordre des établissements de crédit

2 973 144

3 704 514

D'ordre de la clientèle

349 635

413 460

Engagements de garantie reçus

4 059 711

2 160 659

D'établissements de crédit

3 935 793

2 059 550

De la clientèle

123 918

101 109

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

 

 

Prêts et avances

2 971 022

3 683 207

Autres actifs financiers

 

 

Total

2 971 022

3 683 207

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 809 454 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 056 302 K€ au 31 décembre 2011,

— 83 223 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 258 268 K€ au 31 décembre 2011,

— 327 942 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 809 718 K€ au 31 décembre 2011,

— 435 947 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 223 856 K€ au 31 décembre 2011 ;

— 1 314 456 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 335 063 K€ au 31 décembre 2011.

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entreprise peut disposer. — Le groupe n’a pas comptabilisé de montants significatifs d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE (société-mère) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Société-mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société-mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

1 072 232

280 341

 

 

1 166 732

271 102

 

 

Autres actifs financiers

616 953

 

 

8 706

648 062

 

 

7 986

Autres actifs

110 775

53 153

 

 

6 734

1

 

671

Total des actifs avec les entités liées

1 799 960

333 494

 

8 706

1 821 528

271 103

 

8 657

Dettes

628 469

1 095 930

 

 

844 228

1 204 222

 

 

Autres passifs financiers

23 052

 

 

 

37 636

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

8 675

 

 

Total des passifs envers les entités liées

651 521

1 095 930

 

 

881 864

1 212 897

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

13 897

-44 697

 

 

6 872

-51 908

 

 

Commissions

 

-1 580

 

 

 

467

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

10

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

13 897

-46 277

 

 

6 882

-51 441

 

 

Engagements donnés

 

27 666

 

 

 

64 589

 

 

Engagements reçus

500 000

1 220

 

 

1 000

1 220

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

500 000

28 886

 

 

1 000

65 809

 

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Banque Populaire Bourgogne Franche Comté.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent, nets des reprises de provisions pour 641 K€, à 805 K€ (565 K€ en 2011), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Avantages à court terme

534

565

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

271

 

Paiements en actions

 

 

Total

805

565

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

 

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Aucune évolution du périmètre n’est à signaler sur 2012.

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

L’entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d’un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0.1% de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d’affaires représente plus de 0.5% de celui de la Banque.

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

Filiales :

 

 

 

SARL Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

100%

100%

Intégration Globale

SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

Entités consolidantes :

 

 

 

SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

0,36%

0,36%

Intégration Globale

SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

1,82%

1,82%

Intégration Globale

SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

1,85%

1,85%

Intégration Globale

 

Note 14. – Autres informations.

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Cabinet Mazars

Price Waterhouse Coopers

Eca

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Montant (HT y compris TVA non déductible)

Audit

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

92

94

66

68

78

79

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

Total

92

94

66

68

78

79

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE,

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Concernant le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur sur les actifs disponibles à la vente (décrit dans les notes 4.1.7 et 5.3 de l’annexe), nous avons examiné le dispositif de contrôle, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

 

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 5.17 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 22 mars 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

C. — Comptes individuels.

I. — Bilan.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

91 823

85 461

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 572 767

2 463 657

Opérations avec la clientèle

3.2

7 833 827

7 916 369

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

202 578

514 454

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

8 406

7 559

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

665 101

600 999

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

441

583

Immobilisations corporelles

3.6

63 422

65 598

Autres actifs

3.9

32 257

33 425

Comptes de régularisation

3.9

79 126

74 127

Total de l'actif

 

11 549 748

11 762 232

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 592 279

2 974 270

Opérations avec la clientèle

3.2

6 992 441

6 933 844

Dettes représentées par un titre

3.7

120 953

141 398

Autres passifs

3.9

50 814

53 430

Comptes de régularisation

3.9

89 141

72 850

Provisions

3.10

70 373

72 380

Dettes subordonnées

3.11

23 051

37 636

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

150 922

150 921

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 459 774

1 325 503

Capital souscrit

 

601 744

504 244

Primes d'émission

 

290 593

290 593

Réserves

 

504 182

455 942

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

7 473

9 179

Report à nouveau

 

458

749

Résultat de l'exercice (±)

 

55 324

64 796

Total du passif

 

11 549 748

11 762 232

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

888 933

951 040

Engagements de garantie

4.1

373 533

434 769

Engagements sur titres

 

531

662

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

500 000

1 000

Engagements de garantie

4.1

1 997 462

2 129 506

Engagements sur titres

 

531

662

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

385 608

398 332

Intérêts et charges assimilées

5.1

-219 859

-224 957

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

933

2 275

Commissions (produits)

5.4

166 916

172 267

Commissions (charges)

5.4

-33 232

-25 824

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

926

998

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 022

1 743

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 769

7 435

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-2 602

-1 477

Produit net bancaire

 

310 481

330 792

Charges générales d'exploitation

5.8

-192 527

-196 937

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-8 967

-9 699

Résultat brut d'exploitation

 

108 987

124 156

Coût du risque

5.9

-30 019

-27 051

Résultat d'exploitation

 

78 968

97 105

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

146

-98

Résultat courant avant impôt

 

79 114

97 007

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-25 497

-30 918

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 707

-1 293

Résultat net

 

55 324

64 796

 

III. — Annexes aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Adoption du plan de compte BPCE : Suite à des travaux d’harmonisations normatives menées par le groupe BPCE, la BPBFC a adopté la nouvelle nomenclôture comptable préconisée par le groupe à compter du 1er janvier 2012. L’application du nouveau plan de compte a pour conséquence un reclassement de certaines charges des frais généraux en PNB. L’impact global de ces reclassements est de 9,5 M€ au titre de l’exercice 2012.

 

— Souscription de TSSDI : Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable "Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT".

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par "contagion" dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en "Coût du risque" à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en "Intérêts et produits assimilés". La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en "Intérêts et assimilés".

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme "titres" recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique "Gains/Pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie "Titres de transaction" ou de la catégorie "Titres de placement" avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme :Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes :

Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées". Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont également rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente et amorties sur la durée de vie de l’instrument. Lors de la revente ou l’exercice de l’option, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10 Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11 Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels "Tier 1". Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.12 Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

98 233

891 613

Comptes ordinaires

68 233

361 613

Comptes et prêts au jour le jour

30 000

530 000

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

60

838

Créances à terme

2 459 463

1 559 783

Comptes et prêts à terme

2 449 463

1 549 783

Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

15 011

11 423

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

2 572 767

2 463 657

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 96 894 K€ à vue et 1 969 451 K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 333 980 K€ au 31 décembre 2012.

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue (1)

13 521

15 991

Comptes ordinaires créditeurs

13 521

15 991

Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

2 543 937

2 933 249

Comptes et emprunts à terme

2 400 333

2 933 249

Valeurs et titres donnés en pension à terme

143 604

 

Autres sommes dues

15 280

7 682

Dettes rattachées

19 542

17 348

Total

2 592 280

2 974 270

(1) opérations avec le réseau incluses

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 031 K€ à vue et 1 882 003 K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

196 121

173 015

Créances commerciales

71 717

86 319

Autres concours à la clientèle

7 304 026

7 359 105

Crédits à l'exportation

2 250

1 788

Crédits de trésorerie et de consommation (1)

469 777

453 906

Crédits à l'équipement (1)

2 547 568

2 613 060

Crédits à l'habitat (1)

4 165 179

4 179 930

Autres crédits à la clientèle

119 252

110 421

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

60 118

96 206

Créances douteuses

382 150

365 392

Dépréciations des créances sur la clientèle

-180 305

-163 668

Total

7 833 827

7 916 369

(1) Dont créances restructurées

38 074

41 079

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 809 454 K€.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

3 577 058

3 294 479

Livret A

489 610

345 640

PEL/CEL

1 261 092

1 266 344

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 826 356

1 682 495

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 364 988

3 557 767

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

13 086

11 907

Dettes rattachées

37 309

69 691

Total

6 992 441

6 933 844

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 359 946

 

2 359 946

2 552 534

 

2 552 534

Emprunts auprès de la clientèle financière

2 188

52 431

54 619

 

146 817

146 817

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

950 423

950 423

 

858 416

858 416

Total

2 362 134

1 002 854

3 364 988

2 552 534

1 005 233

3 557 767

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 303 747

232 307

-122 307

160 712

-102 861

Entrepreneurs individuels

697 431

53 310

-24 758

31 299

-20 724

Particuliers

3 790 432

94 886

-33 035

38 020

-25 820

Administrations privées

27 469

1 647

-204

347

-218

Administrations publiques et Sécurité Sociale

531 488

 

 

 

 

Autres

10 451

 

 

 

 

Total au 31 décembre 2012

7 361 018

382 150

-180 305

230 378

-149 623

Total au 31 décembre 2011

7 429 561

365 392

-163 668

220 276

-135 533

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

202 578

 

 

202 578

 

167 724

346 730

 

514 454

Valeurs brutes

 

202 642

 

 

202 642

 

168 436

346 730

 

515 166

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-64

 

 

-64

 

-712

 

 

-712

Actions et autres titres à revenu variable

 

8 406

 

 

8 406

 

7 559

 

 

7 559

Montants bruts

 

8 727

 

 

8 727

 

8 023

 

 

8 023

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-321

 

 

-321

 

-464

 

 

-464

Total

 

210 984

 

 

210 984

 

175 283

346 730

 

522 013

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

30 606

 

30 606

 

16 059

 

16 059

Titres non cotés

 

59 489

 

59 489

 

50 700

 

50 700

Titres prêtés

 

109 477

 

109 477

 

100 000

345 500

445 500

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

0

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

3 070

 

3 070

 

1 677

1 230

2 907

Total

 

202 642

 

202 642

 

168 436

346 730

515 166

dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 64 K€ au 31 décembre 2012 contre 712 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 31 626 K€ au 31 décembre 2012 contre 13 032 K€ au 31 décembre 2011.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

11

 

11

 

11

 

11

Titres non cotés

 

8 716

 

8 716

 

8 012

 

8 012

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

8 727

 

8 727

 

8 023

 

8 023

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 8 727 K€ d’OPCVM contre 8 023 K€ au 31 décembre 2011.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 321 K€ au 31 décembre 2012 contre 464 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 830 K€ au 31 décembre 2012 contre 690 K€ au 31 décembre 2011.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

346 730

 

 

-346 730

 

 

 

 

 

Total

346 730

 

 

-346 730

 

 

 

 

 

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

601 421

64 267

 

 

-179

665 509

Participations et autres titres détenus à long terme

598 352

64 267

 

 

 

662 619

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Comptes courants dans les entreprises liées

3 069

 

 

 

-179

2 890

Dépréciations

-422

-26

40

 

 

-408

Participations et autres titres à long terme

-422

-26

40

 

 

-408

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

600 999

64 241

40

 

-179

665 101

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 289 K€).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à +de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'Expansion BFC

10 000

570

100,00%

10 000

10 000

484

 

969

410

347

 

SAS BFC Croissance

3 000

652

100,00%

3 000

3 000

14

 

13

76

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

15 129 251

3,18%

537 864

537 864

972 158

 

-78 229

-3 338 778

 

 

SA IBP

89 733

-21 219

5,84%

5 240

5 240

671

 

296 167

-2 836

 

 

BP développement

456 117

688 402

5,63%

34 811

34 811

 

 

67 625

48 495

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 868

5 461

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées (filiales et SCM) :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

617

617

1 067

Dettes

 

 

 

 

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l'ANC du 7 octobre 2010 relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les "parties liées" et non plus seulement sur les "entreprises liées".

Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l'exception des opérations ci dessous.

Le Conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la Socama Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la Banque. Le résultat de la société étant affecté par un coût du risque important, le principe d’une prise en charge partielle du déficit 2012 dégagé par cette société a été décidé par le Conseil d’administration du 23 novembre 2012. Ce concours a fait l’objet d’un versement de 125 000 € dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2012.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

5 990

45

 

 

6 035

Droits au bail et fonds commerciaux

4 351

 

 

 

4 351

Logiciels

1 639

45

 

 

1 684

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 407

-187

 

 

-5 594

Droits au bail et fonds commerciaux

-3 780

-166

 

 

-3 946

Logiciels

-1 627

-21

 

 

-1 648

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

583

-142

 

 

441

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

185 498

6 709

-877

 

191 330

Immobilisations corporelles d'exploitation

184 569

6 709

-859

53

190 472

Terrains

2 707

21

-4

5

2 729

Constructions

105 377

5 667

-33

48

111 059

Parts de SCI

331

 

 

 

331

Autres

76 154

1 021

-822

 

76 353

Immobilisations hors exploitation

929

 

-18

-53

858

Amortissements et dépréciations

-119 899

-8 772

763

 

-127 908

Immobilisations corporelles d'exploitation

-119 572

-8 741

750

-48

-127 611

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-47 943

-7 291

18

-48

-55 264

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-71 629

-1 450

732

 

-72 347

Immobilisations hors exploitation

-327

-31

13

48

-297

Total valeurs nettes

65 599

-2 063

-114

 

63 422

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

423

659

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

118 411

138 958

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

2 119

1 781

Total

120 953

141 398

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

3

4

1

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

1 654

 

1 224

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

32 254

49 156

33 424

52 206

Total

32 257

50 814

33 425

53 430

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

5 843

5 980

2 753

2 587

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

9 294

45 262

9 182

49 963

Produits à recevoir/Charges à payer

19 318

5 785

13 964

8 118

Valeurs à l'encaissement

7 596

13 114

14 363

2 941

Autres

37 075

19 000

33 865

9 241

Total

79 126

89 141

74 127

72 850

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

18 058

1 494

-4 376

 

15 176

Provisions pour engagements sociaux

39 254

809

-1 203

 

38 860

Provisions pour PEL/CEL

11 857

2 424

-323

 

13 958

Autres provisions pour risques

3 211

569

-505

-896

2 379

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

Autres

3 211

569

-505

-896

2 379

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Total

72 380

5 296

-6 407

-896

70 373

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

165 266

63 499

-47 667

 

181 098

Dépréciations sur créances sur la clientèle

163 668

63 312

-46 675

 

180 305

Dépréciations sur autres créances

1 598

187

-992

 

793

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

18 058

1 494

-4 376

 

15 176

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 317

1 338

-2 163

 

2 492

Provisions pour risque sectoriel

 

156

 

 

156

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

14 741

 

-2 213

 

12 528

Total

183 324

64 993

-52 043

 

196 274

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux. — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies.

Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

45 362

16 273

7 973

69 608

42 935

15 341

7 165

65 441

Juste valeur des actifs du régime (b)

11 826

14 188

 

26 014

10 631

13 807

 

24 438

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

-7 791

-3 813

 

-11 604

-6 292

-5 178

 

-11 470

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

754

 

754

 

767

 

767

Solde net au bilan (a) -(b) -(c) + (d) -(e)

25 745

5 143

7 973

38 861

26 012

5 945

7 165

39 122

Passif

25 745

5 143

7 973

38 861

26 012

5 945

7 165

39 122

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61.4% en obligations, 35.8% en actions et 2.8% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00%

3,63%

2,80%

3,20%

2,60%

3,11%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40%

4,40%

2,44%

2,30%

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En millions d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

212 368

74 499

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

713 344

794 024

Ancienneté de plus de 10 ans

189 752

206 749

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 115 464

1 075 272

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

158 425

167 976

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

1 273 889

1 243 249

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés

 

 

Au titre des plans épargne logement

9 003

11 104

Au titre des comptes épargne logement

37 794

40 616

Total

46 797

51 720

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En millions d’euros)

31/12/2011

Dotations/Reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

159

1 566

1 724

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

795

873

1 668

Ancienneté de plus de 10 ans

7 651

581

8 232

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

8 605

3 020

11 625

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

2 930

-394

2 536

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-128

-16

-144

Provisions constituées au titre des crédits CEL

451

-509

-58

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

323

-525

-203

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

11 857

2 101

13 958

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

23 000

37 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

51

136

Total

23 051

37 636

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

93 405

 

 

 

93 405

Fonds régionaux de solidarité

57 517

 

 

 

57 517

Total

150 922

 

 

 

150 922

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010 après affectation

504 244

290 593

464 577

 

1 259 414

Mouvements de l'exercice

 

 

1 293

64 796

66 089

Total au 31 décembre 2011 après résultat

504 244

290 593

465 870

64 796

1 325 503

Variation de capital

97 500

 

 

 

97 500

Résultat de la période

 

 

 

55 324

55 324

Distribution de dividendes

 

 

 

-16 847

-16 847

Provenance pour investissement

 

 

-1 706

 

-1 706

Affectation du résultat

 

 

47 949

-47 949

 

Total au 31 décembre 2012 après résultat

601 744

290 593

512 113

55 324

1 459 774

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 601 744 K€ et est composé pour 481 395 018 € de 24 686 624 parts sociales de nominal 19.5 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 120 348 754.50 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 97 500 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 21 mars 2012, par l’émission au pair :

— de 4 000 000 parts sociales nouvelles de 19.50 € de valeur nominale chacune,

— de 1 000 000 CCI nouveaux de 19.50 € de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources :

— Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

1 907 432

1 518 263

3 192 636

3 990 841

 

10 609 172

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1 214 403

753 623

189 448

415 293

 

2 572 767

Opérations avec la clientèle

690 547

747 442

2 919 891

3 475 947

 

7 833 827

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 482

17 198

83 297

99 601

 

202 578

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

5 710 359

1 087 845

1 625 973

1 281 496

23 051

9 728 724

Dettes envers les établissements de crédit

303 453

581 288

708 816

998 722

 

2 592 279

Opérations avec la clientèle

5 378 482

477 991

903 194

232 774

 

6 992 441

Dettes représentées par un titre

28 424

28 566

13 963

50 000

 

120 953

Dettes subordonnées

 

 

 

 

23 051

23 051

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

888 933

951 040

Ouverture de crédits documentaires

3 046

7 774

Autres ouvertures de crédits confirmés

829 641

888 306

Autres engagements

56 246

54 960

Total des engagements de financement donnés

888 933

951 040

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

500 000

1 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

500 000

1 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

2 122

1 287

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

2 122

1 287

D'ordre de la clientèle

371 411

433 482

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

205 059

272 573

Autres garanties données

166 352

160 909

Total des engagements de garantie donnés

373 533

434 769

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 900 686

2 028 397

Engagements de garantie reçus de la clientèle

96 776

101 109

Total des engagements de garantie reçus

1 997 462

2 129 506

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 809 454 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 1 056 302 K€ au 31 décembre 2011,

— 83 223 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 258 268 K€ au 31 décembre 2011,

— 327 942 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 809 718 K€ au 31 décembre 2011,

— 435 947 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 223 856 K€ au 31 décembre 2011,

— 1 314 456 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 1 335 063 K€ au 31 décembre 2011.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 164 860

 

1 164 860

-37 485

1 129 471

 

1 129 471

-35 748

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

635 651

 

635 651

-33 175

644 524

 

644 524

-32 810

Swaps financiers de devises

325 580

 

325 580

-4 310

282 198

 

282 198

-2 938

Autres contrats à terme

203 629

 

203 629

 

202 749

 

202 749

 

Total opérations fermes

1 164 860

 

1 164 860

-37 485

1 129 471

 

1 129 471

-35 748

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

271 703

 

271 703

-7 582

237 142

 

237 142

-6 681

Options de taux d'intérêt

271 703

 

271 703

-7 582

237 142

 

237 142

-6 681

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

271 703

 

271 703

-7 582

237 142

 

237 142

-6 681

Total instruments financiers et change à terme

1 436 563

 

1 436 563

-45 067

1 366 613

 

1 366 613

-42 429

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

317 404

643 827

 

 

961 231

240 341

686 381

 

 

926 722

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

317 404

318 247

 

 

635 651

240 341

404 183

 

 

644 524

Swaps financiers de devises

 

325 580

 

 

325 580

 

282 198

 

 

282 198

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

271 703

 

 

 

271 703

237 142

 

 

 

237 142

Options de taux d'intérêt

271 703

 

 

 

271 703

237 142

 

 

 

237 142

Total

589 107

643 827

 

 

1 232 934

477 483

686 381

 

 

1 163 864

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

105 893

310 573

219 184

635 681

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

105 893

310 573

219 184

635 651

Opérations conditionnelles

21 537

80 351

169 814

271 703

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

21 537

80 351

169 814

271 703

Total

127 430

390 924

388 998

907 384

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d’euros)

Contre-valeur en euro

31/12/2012

31/12/2011

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

341 930

10 249

352 179

300 317

17 739

318 056

Total passif

341 930

10 249

352 179

300 317

17 739

318 056

Total hors-bilan

358 512

81 946

440 458

324 302

55 061

379 363

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

43 892

-84 358

-40 466

35 969

-82 993

-47 024

Opérations avec la clientèle

322 880

-119 390

203 490

337 444

-108 439

229 005

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 889

-3 890

4 999

10 629

-4 532

6 097

Dettes subordonnées

5 499

-472

5 027

168

-856

-688

Opérations de macro-couverture

4 448

-11 749

-7 301

14 122

-28 137

-14 015

Total

385 608

-219 859

165 749

398 332

-224 957

173 375

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6 561 K€ (3 957 K€ au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève 2 101 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 4 327 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

933

2 275

Total

933

2 275

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

216

-937

-721

249

-722

-473

Opérations avec la clientèle

104 156

-117

104 039

102 516

-78

102 438

Opérations sur titres

10 200

 

10 200

5 207

 

5 207

Moyens de paiement

49 281

-27 543

21 738

54 186

-23 485

30 701

Opérations de change

338

 

338

365

 

365

Engagements hors-bilan

1 654

-904

750

1 474

-901

573

Prestations de services financiers

1 071

-3 731

-2 660

8 270

-638

7 632

Activités de conseil

 

 

 

 

 

 

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

166 916

-33 232

133 684

172 267

-25 824

146 443

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

926

998

Instruments financiers à terme

 

 

Total

926

998

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

790

 

790

-589

 

-589

Dotations

-162

 

-162

-815

 

-815

Reprises

952

 

952

226

 

226

Résultat de cession

232

 

232

2 332

 

2 332

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

1 022

 

1 022

1 743

 

1 743

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 079

-1 241

838

2 021

-593

1 428

Refacturations de charges et produits bancaires

1 633

-51

1 582

1 716

-129

1 587

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

1 426

 

1 426

800

 

800

Autres produits et charges accessoires

5 631

-1 310

4 321

2 898

-755

2 143

Total

10 769

-2 602

8 167

7 435

-1 477

5 958

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-65 679

-63 783

Charges de retraite et assimilées (1)

-10 836

-8 988

Autres charges sociales

-24 670

-24 685

Intéressement des salariés

-6 153

-5 631

Participation des salariés

-2 761

-3 869

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-9 691

-8 155

Total des frais de personnel

-119 790

-115 111

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-8 031

-7 290

Autres charges générales d'exploitation

-64 706

-74 536

Total des autres charges d'exploitation

-72 737

-81 826

Total

-192 527

-196 937

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 433 cadres et 1 376 non cadres, soit un total de 1 809 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-63 130

33 426

-4 134

937

-32 901

-57 498

33 705

-5 039

551

-28 281

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 339

2 164

 

 

825

-2 864

1 984

 

 

-880

Provisions pour risque clientèle

-156

2 213

 

 

2 057

 

2 110

 

 

2 110

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

-64 625

37 803

-4 134

937

-30 019

-60 362

37 799

-5 039

551

-27 051

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

33 426

 

 

 

 

33 705

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

9 120

 

 

 

 

13 081

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

4 377

 

 

 

 

4 094

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

-9 120

 

 

 

 

-13 081

 

 

 

Total reprises nettes

 

37 803

 

 

 

 

37 799

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés ;

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

14

 

 

14

97

 

 

97

Dotations

-26

 

 

-26

-83

 

 

-83

Reprises

40

 

 

40

180

 

 

180

Résultat de cession

 

 

132

132

-180

 

-15

-195

Total

14

 

132

146

-83

 

-15

-98

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas eu de charges et produits exceptionnels sur les exercices 2011 et 2012.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. Elle est à la tête d’un sous-groupe conventionnel d’intégration fiscale constitué avec l’ensemble des entités de son périmètre de consolidation.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

66 007

41

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

66 007

41

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

66 007

41

Impôt correspondant

22 002

6

+contributions 5%

1 100

 

+contributions 3,3%

701

 

déductions au titre des crédits d'impôts

-114

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

-765

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

-1 204

 

Régularisation IS

3 771

 

Impôt comptabilisé

25 491

6

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

25 491

6

 

5.13. Répartition de l’activité :

— Information sectorielle : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

— Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

— Information sectorielle par secteur géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ;

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté ;

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance ;

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté ;

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté ;

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2012).

 

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE,

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 22 mars 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012.

 

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE,

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

14 boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon.

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale :

— Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé : En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

1. Convention de rémunération des excédents de collecte de parts sociales :

— Entité co-contractante : BPCE SA, : BPCE, en tant qu’organe central, est garant de la solvabilité du Groupe BPCE. A cet effet, un dispositif spécifique et transitoire de suivi de l’évolution des fonds propres et des risques pondérés (RWA) est mis en place jusqu’à fin 2012.

Dans le cadre de ce dispositif, BPCE détermine, au niveau de chaque Caisse d’Épargne et de chaque Banque Populaire, un seuil représentant le niveau de collecte de parts sociales permettant le respect de la trajectoire de solvabilité du groupe.

Les éventuels excédents de collecte de parts sociales au-delà du seuil sont, pour chaque Caisse d’Épargne et de chaque Banque Populaire, pour moitié disponibles pour couvrir des risques pondérés (RWA) additionnels de la banque et pour moitié affectés à la solvabilité du groupe, contribuant de facto au mécanisme de garantie financière et à l’amélioration des ratios prudentiels du groupe.

Une rémunération particulière de ces excédents affectés à la solvabilité du groupe est versée par BPCE.

Pour chaque établissement, un objectif de collecte de parts sociales a été fixé pour l’année 2012, dans un souci de renforcer la solvabilité du Groupe, comme l’impose le régulateur. Pour encourager les Banques Populaires à aller au-delà de l’objectif fixé, un dispositif a été défini, à savoir qu’en cas de dépassement de l’objectif, la différence à hauteur de 50% fera l’objet d’une rémunération fixée à 8%, les 50% restant étant affectés au financement de l’activité de l’établissement.

La convention a été soumise au Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 23 novembre 2012, qui a décidé :

– d’autoriser la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à participer au dispositif de rémunération des excédents de collecte de parts sociales entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance,

– et d’autoriser la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, avec la faculté de subdélégation, à l’effet de signer ladite convention, ainsi que tous les documents qui y sont relatifs,

La convention a été signée le 21 décembre 2012 par BPCE SA, les Banques populaires et les Caisses d’Épargne et prendra fin le 30 avril 2013.

Au 31 décembre 2012, cette convention s’est traduite par un produit de 407 842 € pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

2. Prise en charge de la moitié du déficit prévisionnel 2012 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté :

— Entité co-contractante : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre permanent du Conseil d’Administration de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 24 novembre 2010 a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la banque, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’assurer sa pérennité financière et son développement avec notamment l’objectif d’accroître le recours sur des dossiers de qualité pour les trois années à venir.

Afin de réduire l’appel au Fonds de Garantie et de réduire progressivement la subvention de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, un certain nombre de mesures ont été prises visant à pérenniser la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 23 novembre 2012, suite aux mesures prises fin 2010 pour améliorer progressivement la situation de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté, a décidé la prise en charge de la moitié du déficit de cette société sous forme de subvention, soit un montant prévisionnel de 150 000 € au titre de l’exercice 2012 et de maintenir la provision pour risques constituée au cours des précédents exercices qui s’élève à 1 600 000 € au 31 décembre 2012.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a comptabilisé une charge de 125 000 € au titre de la prise en charge en sous forme de subvention de la moitié du déficit prévisionnel 2012 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale :

— Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs : En application de l’article R. 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

1. Contrat de souscription relatif aux obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions de BPCE (programme d’émission TSS):

— Entité co-contractante : BPCE SA.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Le projet du Groupe BPCE d’émettre des obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en nouvelles actions de BPCE (les "OCA") s’inscrivait dans une logique de renforcement des fonds propres du Groupe à la demande de l’ACP à hauteur de 2 Md€ qui seraient répartis au poids naturel de chaque banque (Banques Populaires et Caisses d’Épargne), soit 63 M€ pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Deux émissions étaient envisagées, l’une au profit des Caisses d’Épargne à hauteur de 1 Md€ (obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie A de BPCE) et l’autre au profit des Banques Populaires à hauteur de 1 Md€ (obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE).

L’objectif de ces émissions était de participer au renforcement des fonds propres de BPCE, puisque les caractéristiques de ces OCA permettraient à BPCE d’inclure intégralement le montant de ces émissions dans ses fonds propres de base, conformément au projet de réglementation CRD IV issu des normes Bâle III.

Un contrat de souscription à ces OCA serait ainsi conclu entre BPCE, les Caisses d’Épargne et de Prévoyance et les Banques Populaires, auquel seraient annexés les termes et conditions des OCA.

Ces émissions devaient avoir lieu au plus tard début avril 2012.

Dans sa séance en date du 23 février 2012, le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a pris connaissance des résolutions et des principales caractéristiques relatives à ces OCA et a décidé :

– d’autoriser la souscription par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté d’un nombre d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE à émettre par BPCE, pour un montant correspondant à la quote-part d’actions B de BPCE détenue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (hors prise en compte des actionnaires minoritaires tel que ce terme est défini dans les statuts de BPCE),

– et d’autoriser la conclusion du contrat de souscription entre la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, BPCE, les autres Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance, auquel seront attachés les termes et conditions des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE émises au profit des Caisses d’Épargne et de Prévoyance et des Banques Populaires.

Le montant des souscriptions réalisées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans le cadre de ce programme s’élève à 63 546 376 € au 31 décembre 2012.

L’application de cette convention s’est traduite par la comptabilisation d’un produit de 5 362 270 € dans les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2012.

 

2. Convention de Garantie Financière dans le cadre du programme FCT ORRB1 :

— Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Dans le cadre de la sécurisation renforcée de la gestion de sa liquidité en termes d’optimisation du coefficient de liquidité et d’accès en cas de besoin au refinancement de l’Eurosystème, le Groupe BPCE a souhaité mettre en place un nouveau programme de titrisation (à côté de BPCE Home Loans FCT) destiné à se substituer en partie aux émissions auto-détenues des programmes de covered bonds contractuels, mais aussi à valoriser de nouvelles poches de collatéral.

Le dispositif qui devait être mis en place est très proche de ceux mis en place pour BP CB, GCE CB et BPCE SFH, et identique (aux critères d’éligibilité près) à celui de BPCE Home Loans FCT : il se traduit pour les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne participantes par un apport de collatéral éligible (prêts à l’habitat) ; cet apport de collatéral est rémunéré par BPCE.

La participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme FCT ORRB 1 impliquait qu’elle devienne partie (en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider)) à une convention cadre de garantie financière (la "Convention de Garantie Financière"), conclue notamment par Natixis (en qualité d’Intermediary Bank), BPCE (en qualité de Collateral Security Agent, de Collateral Provider et de Borrower) et les autres Garants (en qualité de Collateral Providers), et par laquelle la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté affecterait certaines de ses créances de prêts à l'habitat en garantie des obligations de BPCE au titre des Créances au profit de Natixis, en qualité de bénéficiaire de la Garantie Financière.

La conclusion de la Convention de Garantie Financière n’était pas de nature à rompre l'équilibre des engagements de la Société sur le plan économique et financier, mais devait lui permettre au contraire d’obtenir de la liquidité à court terme auprès de BPCE SA, via des lignes de hors-bilan, grâce à la mise en place du Programme FCT ORRB 1.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, dans sa séance du 23 février 2012, après prise de connaissance du Programme FCT ORRB 1 et des caractéristiques de la Convention de Garantie Financière, a décidé :

– d’autoriser la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme FCT ORRB 1,

– et d’autoriser la conclusion de la Convention de Garantie Financière par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) et au Mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière.

Le programme a été suspendu en raison du changement de règles d’éligibilité de la part de la Banque de France.

Cette Convention de Garantie Financière n’a pas eu d’impact sur les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au cours de l’exercice 2012.

 

3. Convention de Garantie Financière dans le cadre du Programme BPCE Home Loans FCT :

— Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Le programme BPCE Home Loans FCT a été soumis au Conseil d’Administration du 24 février 2011.

Il s’agissait de créer un nouvel outil devant permettre de reconditionner certains actifs pour maximiser leur efficacité réglementaire. Le fonctionnement est tout à fait analogue à celui des Covered Bonds, mais avec un émetteur totalement indépendant du Groupe, dont les titres seraient notés AAA, car ils seraient garantis par des prêts à l’habitat de grande qualité.

Ce mécanisme a été mis en place en pratique pour permettre une meilleure gestion du coefficient de liquidité. Le collatéral apporté par les Banques populaires et par les Caisses d’Épargne est rémunéré.

La participation des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne à ce projet d'émission d'obligations par le Fonds Commun de Titrisation (FCT) n’accroîtra pas les engagements des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne tels qu'ils existent dans les programmes de refinancement actuels de Banques Populaires Covered Bonds et de GCE Covered Bonds.

Ainsi dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté devait faire partie d’une convention de garantie financière.

Aussi, dans sa séance du 24 février 2011, le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’était déclaré favorable à ce que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe au Programme BPCE Home Loans FCT, et statuant conformément aux dispositions de l’article L 225-38 et suivants du Code de commerce :

– avait décidé de donner son autorisation préalable à la conclusion de la Convention de Garantie Financière par la Société en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider), à la constitution de la Garantie et au Mandat permettant à BPCE SA d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière ;

– et avait autorisé le Directeur Général de la Société, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la Convention de Garantie Financière, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (en ce compris tout avenant) et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de la participation de la Société au Programme BPCE Home Loans FCT.

Cette convention n'a pas eu d'impact sur les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au cours de l'exercice 2012.

 

4. Avenant à la Convention de Garantie Financière dans le cadre du Programme BPCE Home Loans FCT :

– Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

– Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Le programme initial d’émission de BPCE Home Loans FCT avait été soumis au Conseil d’Administration du 24 février 2011.

Le montage de cette nouvelle opération était identique à celui autorisé par le Conseil d’Administration dans sa séance du 24 février 2011.

La participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à ce nouveau Programme FCT impliquait qu’elle devienne partie (en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider)) à un avenant à la Convention Cadre de Garantie Financière conclue notamment par Natixis (en qualité d’Intermediary Bank), BPCE (en qualité de Collateral Security Agent, de Collateral Provider et de Borrower) et les autres Garants (en qualité de Collateral Providers).

Aussi, lors de sa séance du 15 septembre 2011, et après en avoir délibéré, le Conseil d’Administration s’était déclaré favorable à ce que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe au Programme BPCE Home Loans FCT dans le cadre de la nouvelle enveloppe, et statuant conformément aux dispositions de l’article L 225-38 et suivants du Code de commerce :

– avait décidé de donner son autorisation préalable à la conclusion de l’Avenant à la Convention de Garantie Financière par la Société en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) et au Mandat permettant à BPCE SA d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière et son Avenant,

– et avait autorisé le Directeur Général de la Société, et toute personne qui se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société l’Avenant à la Convention de Garantie Financière, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (en ce compris tout avenant) et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme BPCE Home Loans FCT dans le cadre de la nouvelle enveloppe.

Au 31 décembre 2012, le montant des créances mobilisées au titre de cette opération s’élève à 1 314 456 175 €.

 

5. Prise en charge de la moitié du déficit prévisionnel 2011 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté :

— Entité co-contractante : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre permanent du Conseil d’Administration de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 24 novembre 2010 a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la banque, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’assurer sa pérennité financière et son développement avec notamment l’objectif d’accroître le recours sur des dossiers de qualité pour les trois années à venir.

Afin de réduire l’appel au Fonds de Garantie et de réduire progressivement la subvention de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, un certain nombre de mesures ont été prises visant à pérenniser la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 14 décembre 2011, suite aux mesures prises fin 2010 pour améliorer progressivement la situation de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté, a décidé la prise en charge de la moitié du déficit de cette société sous forme de subvention d’un montant prévisionnel de 200 000 € au titre de l’exercice 2011 et de maintenir la provision pour risques constituée au cours de deux derniers exercices qui s’élevait à 1 600 000 € au 31 décembre 2011.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a comptabilisé une charge de 200 000 € au titre de la prise en charge de la moitié du déficit prévisionnel 2011 de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Une charge complémentaire de 5 534 € a été comptabilisée à ce titre en 2012 après l’agrément des membres du Conseil d’Administration du 25 mai 2012.

 

6. Convention de garantie fiscale sur les éventuels passifs fiscaux de BP Participations :

— Entité co-contractante : BP Participations (devenue BPCE SA depuis le 5 août 2010).

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Un mécanisme de solidarité a été mis en place entre les Banques Populaires et BP Participations, sous la forme d’une garantie fiscale. Cette convention a été approuvée par votre Conseil d’Administration en date du 2 juin 2010.

Suite au redressement fiscal de BP Participations au titre des années 2006 à 2008, cette garantie a été mise en jeu et le montant du redressement a été réparti entre les Banques Populaires.

Au 31 décembre 2010, cette garantie fiscale s’était traduite par une charge de 1 109 456 € pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sous la forme d’un versement de 976 977 € et d’une provision complémentaire de 132 480 €. Le solde payé au cours de l’exercice 2011 s’élevait à 136 430 €.

Cette convention n’a pas eu d’impact sur les comptes 2012 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

7. Dépôt de garantie auprès de BP Participations dans le cadre de l’Opération U2 :

— Entité co-contractante : BP Participations (devenue BPCE SA depuis le 5 août 2010).

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Dans le cadre de la restructuration du Groupe BPCE, l’Opération U2 prévoit la mise en place chez BP Participations d’un dépôt de garantie de 450 000 000 €, réparti entre les Banques Populaires.

Cette convention a été approuvée par votre Conseil d’Administration en date du 2 juin 2010.

Au 31 décembre 2012, la quote-part du dépôt de garantie pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 27 703 384 €.

 

8. Convention-Cadre en qualités d’emprunteur et garant dans le cadre du programme BPCE SFH :

— Entité co-contractante : BPCE SA.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Dans le cadre du projet de loi de régulation bancaire et financière et de l’évolution des programmes de refinancement utilisés dans les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, le Groupe BPCE a souhaité la création d’une Société de Financement de l’Habitat (BPCE SFH).

Le nouvel émetteur, BPCE SFH, apporterait au Groupe une nouvelle plate-forme de refinancement qui serait accessible à toutes les entités du Groupe concernées. Les emprunteurs, dont la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ferait partie, exprimeraient leurs besoins en fonction de leurs programmes. Si un emprunteur n’utilisait pas toute l’enveloppe à laquelle il a droit, BPCE lui verserait une commission.

Les participants fourniraient des sûretés à l’émetteur pour garantie du remboursement de l’ensemble des montants prêtés, et chaque garant devrait s’engager à remettre des actifs éligibles supplémentaires si nécessaire, et notamment pour le cas où les actifs éligibles fournis par les emprunteurs ne seraient plus suffisants au regard des tests de couverture prévus au titre de la Convention-Cadre.

Dans sa séance en date du 17 juin 2010, le Conseil d’administration de votre banque, après en avoir délibéré, a décidé :

– d’autoriser la conclusion de la Convention-Cadre par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en qualités d’emprunteur et de garant, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de votre banque dans les conditions définies par la Convention-Cadre ;

– d’autoriser le Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de votre banque la Convention-Cadre, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (y compris tout avenant).

Au 31 décembre 2012, le montant des créances mobilisées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de cette opération s’élève à 230 830 000 €. Le montant des sûretés apportées à l’émetteur au titre de ces emprunts s’élève à 435 946 820 €.

 

9. Convention-Cadre pour la participation au programme de refinancement BP Covered Bonds :

— Entités co-contractantes : Banque Fédérale des Banques Populaires (devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009) et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe, dans le cadre d’une Convention Cadre autorisée par le Conseil d’Administration du 3 avril 2008, à une opération de refinancement initiée par le Groupe des Banques Populaires.

Cette opération prend notamment la forme de souscription à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds et de constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre banque en garantie du programme d’émission. Pour faire face aux évolutions du portefeuille de prêts à l’habitat du Groupe, votre Conseil d’Administration a autorisé un Avenant à la Convention Cadre initiale permettant d’une part, l’émission d’obligations sécurisées de droit allemand et d’autre part, d’élargir le périmètre des sûretés aux prêts immobiliers octroyés directement par la CASDEN et aux prêts garantis par CEGC.

La participation à ce programme de refinancement se traduit comme suit au cours de l’exercice 2012 :

– Remboursement d’emprunts à hauteur de 345 500 000 € auprès de Banques Populaires Covered Bonds au cours de l’exercice 2012. Au 31 décembre 2012, le montant total des emprunts souscrits s’élève à 237 500 000 € et les charges de l’exercice à ce titre s’élèvent à 12 138 579 €.

– Remboursement intégral de titres pour 345 500 000 auprès de Banques Populaires Covered Bonds au cours de l’exercice 2012. Au 31 décembre 2012, les produits de l’exercice à ce titre s’élèvent à 3 859 206 €.

– Constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre banque au 31 décembre 2012 à hauteur de 327 941 754 € en garantie du programme d’émission.

 

10. Convention de gestion du régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux :

— Entité co-contractante : Banque Fédérale des Banques Populaires (devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009) ;

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, exerçait les fonctions de Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté participe à la convention de gestion du régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux conclue avec la Banque Fédérale des Banques Populaires et autorisée par le Conseil d’Administration de la banque en date du 13 février 2008 et du 18 juin 2008.

La Banque Fédérale des Banques Populaires, devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009, gère ce régime de retraite pour le compte du Groupe. Cette contribution a été répartie égalitairement au niveau des Banques Populaires régionales en fonction du nombre de banques concernées.

A ce titre, des charges de 72 222 € et 400 000 € ont été constatées dans les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2012 respectivement pour chacun des deux régimes.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 22 mars 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

1301555

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 155
Texte de l'annonce :

1300155

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 31 Décembre 2012.

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

91 823

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 572 767

Opérations avec la clientèle

7 833 827

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

202 578

Actions et Autres Titres à revenu variable

8 406

Participations et autres titres détenus à long terme

665 101

Immobilisations incorporelles

442

Immobilisations corporelles

63 422

Autres actifs

32 258

Comptes de Régularisation

79 125

    Total actif

11 549 749

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 592 279

Opérations avec la clientèle

6 992 443

Dettes représentées par un titre

120 953

Autres passifs

50 814

Comptes de Régularisation

144 464

Provisions

70 374

Dettes subordonnées

23 052

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 404 448

    Capital souscrit

601 744

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

504 181

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 473

    Report à nouveau (+/-)

458

        Total passif

11 549 749

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

890 277

    Engagements de garantie

372 187

    Engagements sur titres

531

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

500 000

    Engagements de garantie

1 900 686

    Engagements sur titres

531

 

 

1300155

31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6176
Texte de l'annonce :

1206176

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille B.P. 310 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

92 945

Créances sur les établissements de crédit

2 520 324

Opérations avec la clientèle

7 863 754

Obligations et autres titres à revenu fixe

173 932

Actions et autres titres à revenu variable

7 757

Participations et autres titres détenus à long terme

665 103

Immobilisations incorporelles

454

Immobilisations corporelles

63 395

Autres actifs

52 441

Comptes de régularisation

74 272

Total actif

11 514 377

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 569 105

Opérations avec la clientèle

6 991 559

Dettes représentées par un titre

111 986

Autres passifs

74 793

Comptes de régularisation

119 035

Provisions

68 920

Dettes subordonnées

23 222

Fonds pour risques bancaires généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 404 835

    Capital souscrit

601 744

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

504 181

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

7 860

    Report à nouveau (+/-)

458

        Total passif

11 514 377

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

823 205

    Engagements de garantie

386 398

    Engagements sur titres

612

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

331 500

    Engagements de garantie

1 911 643

    Engagements sur titres

612

 

1206176

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5177
Texte de l'annonce :

1205177

30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 juin 2012 .

(En milliers d'euros). 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

82 926

Créances sur les établissements de crédit

2 114 534

Opérations avec la clientèle

7 900 821

Obligations et autres titres à revenu fixe

514 431

Actions et autres titres à revenu variable

7 662

Participations et autres titres détenus à long terme

664 645

Immobilisations incorporelles

490

Immobilisations corporelles

63 767

Autres actifs

37 739

Comptes de régularisation

72 935

    Total actif

11 459 950

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 831 399

Opérations avec la clientèle

6 688 536

Dettes représentées par un titre

125 914

Autres passifs

65 289

Comptes de régularisation

94 901

Provisions

70 445

Dettes subordonnées

26 183

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 406 361

    Capital souscrit

601 744

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

504 181

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 386

    Report à nouveau (+/-)

458

        Total passif

11 459 950

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

779 943

    Engagements de garantie

391 944

    Engagements sur titres

572

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

220 000

    Engagements de garantie

1 951 640

    Engagements sur titres

572

 

 

1205177

25/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3064
Texte de l'annonce :

1203064

25 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°63


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Comptes annuel 2011.

 

A. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

85 461

65 746

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

5.1.1

8 008

6 624

Instruments dérivés de couverture

5.2

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

1 481 804

1 951 787

Prêts et créances sur établissements de crédit

5.5.1

2 209 386

1 880 431

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

7 926 960

7 819 027

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

 

 

Actifs d'impôts courants

 

24 326

22 284

Actifs d'impôts différés

5.8

67 765

79 070

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

71 879

69 989

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

5.10

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.11

603

634

Immobilisations corporelles

5.12

65 047

67 242

Immobilisations incorporelles

5.12

583

687

Ecarts d'acquisition

5.13

 

 

Total de l'actif

 

11 941 822

11 963 521

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

6 786

10 387

Instruments dérivés de couverture

5.2

42 888

30 233

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

3 068 632

3 259 939

Dettes envers la clientèle

5.14.2

6 913 824

6 690 459

Dettes représentées par un titre

5.15

141 398

181 713

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

 

 

Passifs d'impôts différés

5.8b

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

126 220

147 495

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

 

67 919

70 786

Dettes subordonnées

5.18

58 252

67 537

Capitaux propres

 

1 515 903

1 504 972

Capitaux propres part du groupe

 

1 515 903

1 504 972

    Capital et primes liées

 

755 710

734 928

    Réserves consolidées

 

589 856

559 155

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

99 987

164 571

    Résultat de l'exercice

 

70 350

46 318

    Intérêts minoritaires

 

 

 

        Total du passif

 

11 941 822

11 963 521

   

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros).

En milliers d'euros

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

404 196

389 367

Intérêts et charges assimilées

6.1

-224 846

-224 582

Commissions (produits)

6.2

173 978

175 504

Commissions (charges)

6.2

-25 549

-26 037

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

7 784

-14 516

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

4 227

536

Produits des autres activités

6.5

7 542

8 391

Charges des autres activités

6.5

-1 535

-4 948

    Produit net bancaire

 

345 797

303 715

Charges générales d'exploitation

6.6

-197 940

-192 217

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-9 669

-10 314

    Résultat brut d'exploitation

 

138 188

101 184

Coût du risque

6.7

-29 859

-29 459

    Résultat d'exploitation

 

108 329

71 725

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

867

-16

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

    Résultat avant impôts

 

109 196

71 709

Impôts sur le résultat

6.9

-38 846

-25 391

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

    Résultat net

 

70 350

46 318

Résultat net part du groupe

 

70 350

46 318

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

70 350

46 318

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-70 206

3 345

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-70 206

3 249

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

96

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

9 037

9 694

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Impôts

5.8

-3 415

-3 970

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-64 584

9 069

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

5 766

55 387

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 III. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

395 396

294 464

 

 

516 931

 

189 405

-33 903

 

1 362 293

 

1 362 293

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

45 067

 

 

 

 

 

 

 

 

45 067

 

45 067

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-10 719

 

 

 

 

-10 719

 

-10 719

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

45 067

 

 

 

-10 719

 

 

 

 

34 348

 

34 348

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-625

9 694

 

9 069

 

9 069

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

60 707

 

 

 

46 318

107 025

 

107 025

Autres variations

 

 

 

 

-7 763

 

 

 

 

-7 763

 

-7 763

Sous-total

 

 

 

 

52 944

 

 

 

46 318

99 262

 

99 262

Capitaux propres au 31 décembre 2010

440 463

294 464

 

 

559 156

 

188 780

-24 209

46 318

1 504 972

 

1 504 972

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

 

 

46 318

 

 

 

-46 318

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2011

440 463

294 464

 

 

605 474

 

188 780

-24 209

 

1 504 972

 

1 504 972

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

20 782

 

 

 

 

 

 

 

 

20 782

 

20 782

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-14 010

 

 

 

 

-14 010

 

-14 010

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

20 782

 

 

 

-14 010

 

 

 

 

6 772

 

6 772

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-73 621

9 037

 

-64 584

 

-64 584

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

70 349

70 349

 

70 349

Autres variations

 

 

 

 

-1 607

 

 

 

 

-1 607

 

-1 607

    Sous-total

 

 

 

 

-1 607

 

 

 

70 349

68 742

 

68 742

Capitaux propres au 31 décembre 2011

461 245

294 464

 

 

589 857

 

115 159

-15 172

70 349

1 515 902

 

1 515 902

 

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat avant impôts

109 195

71 709

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

9 704

10 349

- Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

+/- Dotations nettes aux provisions

5 880

-3 788

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

-11 268

-11 947

+/- (Produits)/ charges des activités de financement

856

802

+/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie)

10 244

233 465

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

15 416

228 881

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-252 403

85 378

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

329 566

137 613

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

371 093

-328 175

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-199 390

-185 133

Impôts versés

-33 355

-29 191

Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

215 511

-319 508

Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (a)

340 122

-18 918

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations

5 980

-118 002

+/- Flux liés aux immeubles de placement

 

 

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 115

-4 888

Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement (b)

1 865

-123 007

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-13 918

62 710

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

10 466

-20 450

    Total flux net de trésorerie lie aux opérations de financement (c)

-3 452

42 260

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (d)

 

 

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

338 535

-99 665

Caisses et banques centrales

 

 

    Caisse et banques centrales (actif)

65 745

68 398

    Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

583 611

673 302

    Comptes et prêts à vue

 

 

    Comptes créditeurs à vue

-73 164

-65 843

    Opérations de pension à vue

 

 

    Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

576 192

675 857

Caisses et banques centrales

 

 

    Caisse et banques centrales (actif)

85 461

65 745

    Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

 

    Comptes ordinaires débiteurs

891 624

583 611

    Comptes et prêts à vue

 

 

    Comptes créditeurs à vue

-62 358

-73 164

    Opérations de pension à vue

 

 

    Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

914 727

576 192

    Variation de la trésorerie nette

338 535

-99 665

 

 

V. — Annexes aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— La Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— Les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

— Contrôle fiscal : Un contrôle fiscal a été initié en août 2011, et est toujours en cours à la clôture de cet exercice.

 

— Provisionnement des créances habitat avec hypothèque : Le Comité de Surveillance du 19 décembre 2011 a décidé d'élargir l'assiette de provisionnement sur vifs aux prêts habitats avec hypothèque. Au 31 décembre 2011, le montant de la provision comptabilisée à ce titre s’élève à 1,8 M€ sur un encours de 27,1 M€, soit un taux moyen de provisionnement de 6,64%.

 

— Taxe exceptionnelle de 5 % sur l’IS : La loi de finances rectificative pour 2011 a instauré une nouvelle taxe de 5 % basée sur l’impôt sur les sociétés, l’impact au 31/12/2011 est une charge supplémentaire de 1,5 M€.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2011 du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadres réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 "IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction".

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9).

— les impôts différés (note 4.10).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 février 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 17/04/2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthode de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et des sociétés de caution mutuelle affiliées.

 

3.3.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.3.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.4. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

- Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

- Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances ;

— Actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours BID). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe à l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

– une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

– une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

– le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

– un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

– un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

– une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste "Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente".

 

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— Sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— Il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— Il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie :

Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le BID et le Ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

- le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

- le paramètre est alimenté périodiquement ;

- le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

- les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

- essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

- les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

- les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

- des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

Dépréciation des actifs financiers

 

4.1.7. Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

- les dépréciations sur base individuelle ;

- les dépréciations sur base de portefeuilles.

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance »

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances »

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.19. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissements suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— Les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— Les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— Les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur positive s’élève à 8 008 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (6 624 milliers d’euros au 31 décembre 2010), le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas acquis d’actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 6 786 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (10 387 milliers d’euros au 31 décembre 2010), le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Opérations fermes

420 270

8 008

5 886

369 133

5 003

10 384

    Instruments de taux

217 521

4 436

2 314

165 387

3 082

7 463

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

202 749

3 572

3 572

203 746

2 921

2 921

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

38 174

 

900

176 482

621

3

    Instruments de taux

38 174

 

900

176 482

621

3

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

 

 

 

 

 

 

    Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

        Total

458 444

8 008

6 786

545 615

6 624

10 387

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

121 183

 

21 051

7 999

 

2

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

121 183

 

21 051

7 999

 

2

Instruments de taux

199 079

 

5 781

233 525

 

5 065

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

199 079

 

5 781

233 525

 

5 065

Couverture de juste valeur

320 262

 

26 832

241 324

 

5 067

Instruments de taux

547 528

 

16 056

941 000

 

25 166

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

    Opérations fermes

547 528

 

16 056

941 000

 

25 166

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

547 528

 

16 056

941 000

 

25 166

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

    Total des instruments dérivés de couverture

867 790

 

42 888

1 182 324

 

30 233

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

113 032

10 393

Obligations et autres titres à revenu fixe

416 100

914 249

Titres à revenu fixe

529 132

924 642

    Actions et autres titres à revenu variable

953 336

1 027 876

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Créances douteuses

 

 

    Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

1 482 468

1 952 518

Dépréciation des créances douteuses

-4

-37

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-660

-694

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

1 481 804

1 951 787

    Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-69 773

3 345

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et actifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

8 008

 

8 008

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

8 008

 

8 008

    Titres

 

 

 

 

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

    Titres

474 569

1 007 235

 

1 481 804

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

474 569

1 007 235

 

1 481 804

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

6 786

 

6 786

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

6 786

 

6 786

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

6 624

 

6 624

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

6 624

 

6 624

    Titres

 

 

 

 

    Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

    Titres

930 037

835 596

 

1 765 633

    Autres actifs financiers

 

 

 

1 765 633

Actifs financiers disponibles à la vente

930 037

835 596

 

1 481 804

Passifs financiers

 

 

 

 

    Titres

 

 

 

 

    Instruments dérivés

 

14 972

 

14 972

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

14 972

 

14 972

    Titres

 

 

 

 

    Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 209 386

1 880 431

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

2 209 386

1 880 431

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 2 209 386 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (1 880 431 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

Les créances sur les opérations avec le réseau s’élèvent à 1 573 983 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (1 830 672 au 31 décembre 2010).

 

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

892 462

583 671

Opérations de pension

 

 

Comptes et prêts

1 309 546

1 291 784

Opérations de location financement

 

 

Prêts subordonnés et prêts participatifs

7 378

4 976

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Prêts et créances dépréciés

 

 

    Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

2 209 386

1 880 431

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 203 202 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (121 228 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

8 105 369

7 992 145

Dépréciations individuelles

-163 668

-156 267

Dépréciations sur base de portefeuilles

-14 741

-16 851

    Total des prêts et créances sur la clientèle

7 926 960

7 819 027

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 8 062 055 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (7 848 407 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

173 012

187 447

Prêts à la clientèle financière

24

10

Crédits de trésorerie et de consommation

453 906

475 961

Crédits à l'équipement

2 613 060

2 669 215

Crédits au logement

4 187 275

4 096 940

Crédits à l'exportation

1 788

3 019

Autres crédits

196 716

110 578

Opérations de pension

 

 

    Autres concours à la clientèle

7 452 769

7 355 723

Titres assimilés à des prêts et créances

2 288

2 288

Autres prêts et créances sur la clientèle

96 206

66 408

Prêts et créances dépréciés

381 094

380 279

        Total des prêts et créances sur la clientèle

8 105 369

7 992 145

 

5.6. Reclassement d’actifs financiers. — Il n’y a pas eu de reclassement d’actifs financiers en cours des deux derniers exercices.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Au cours des deux précédents exercices, le groupe n’a pas eu d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

71

442

GIE fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

12 375

12 788

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 082

5 572

Autres provisions non déductibles

1 353

1 134

Autres sources de différences temporelles

21 008

20 341

    Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

38 889

40 278

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

2 489

6 374

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

29 547

35 133

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

32 036

41 507

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-3 160

-2 715

Impôts différés non constatés

 

 

    Impôts différés nets

67 765

79 070

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

67 765

79 070

    Au passif du bilan

 

 

 

— Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-70 206

2 741

-67 465

3 345

-550

2 795

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

9 037

-3 111

5 926

9 694

-3 338

6 356

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-61 169

-370

 

13 039

-3 888

9 151

Part du groupe

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

14 363

5 466

Charges constatées d'avance

1 157

2 098

Produits à recevoir

12 496

21 562

Autres comptes de régularisation

33 865

31 190

    Comptes de régularisation - actif

61 881

60 316

Dépôts de garantie versés

 

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

873

460

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers

9 125

9 213

Actifs divers

9 998

9 673

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

71 879

69 989

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le groupe n’a pas de participations mises en équivalence.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

 

////////

 

 

////////

 

    Comptabilisés au coût historique

929

-326

603

929

-295

634

        Total des immeubles de placement

929

-326

603

929

-295

634

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 603 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (634 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

108 143

-47 992

60 151

101 120

-41 110

60 010

    Biens mobiliers donnés en location

42

 

42

 

 

 

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

76 484

-71 630

4 854

79 555

-72 323

7 232

    Total des immobilisations corporelles

184 669

-119 622

65 047

180 675

-113 433

67 242

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

4 351

-3 780

571

4 268

-3 591

677

    Logiciels

1 639

-1 627

12

1 616

-1 607

9

    Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

117

-116

1

    Total des immobilisations incorporelles

5 990

-5 407

583

6 001

-5 314

687

 

5.13. Ecarts d’acquisition. — Il n’existe pas d’écarts d’acquisition dans les comptes du groupe.

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

54 647

62 641

Comptes à vue

 

 

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

29

91

    Dettes à vue envers les établissements de crédit

29

91

Emprunts et comptes à terme

2 997 237

3 179 081

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

16 719

18 126

    Dettes à terme envers les établissements de crédit

3 013 956

3 197 207

        Total des dettes envers les établissements de crédit

3 068 632

3 259 939

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 321 976 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (2 030 820 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 3 068 632 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (3 259 939 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

2 532 515

2 429 516

    Livret A

345 640

248 635

    PEL / CEL

1 266 344

1 255 963

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 723 433

1 640 768

    Dettes rattachées

40 938

30 948

Comptes d'épargne à régime spécial

3 335 417

3 145 366

    Comptes et emprunts à vue

 

 

    Comptes et emprunts à terme

1 005 233

1 072 797

    Dettes rattachées

31 459

35 956

Autres comptes de la clientèle

1 036 692

1 108 753

    A vue

 

 

    A terme

 

 

    Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

9 201

6 824

        Total des dettes envers la clientèle

6 913 825

6 690 459

 

Les comptes à terme incluent notamment 146 817 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 7 019 933 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (6 416 835 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

138 958

178 687

Autres dettes représentées par un titre

659

1 034

    Total

139 617

179 721

Dettes rattachées

1 781

1 992

    Total des dettes représentées par un titre

141 398

181 713

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 139 774 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (181 975 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

2 941

24 118

    Produits constatés d'avance

49 963

48 598

    Charges à payer

8 215

11 429

    Autres comptes de régularisation créditeurs

7 292

6 205

Comptes de régularisation - passif

68 411

90 350

    Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 224

1 494

    Créditeurs divers

56 585

55 651

Passifs divers

57 809

57 145

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

126 220

147 495

 

5.17. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

En milliers d'euros

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

40 177

5

-928

 

 

39 254

Provisions pour activité d'Epargne-Logement

16 184

 

-4 327

 

 

11 857

Provisions pour engagements Hors-bilan

11 332

7 462

-5 198

 

 

13 596

Provisions pour activités de promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges

 

 

 

 

 

 

Autres

3 093

1 485

-1 366

 

 

3 212

Autres provisions

30 609

8 947

-10 891

 

 

28 665

    Total des provisions

70 786

8 952

-11 819

 

 

67 919

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'Epargne Logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

74 499

509 397

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

794 024

314 659

    Ancienneté de plus de 10 ans

206 749

232 542

Encours collectés au titre des plans Epargne Logement

1 075 272

1 056 598

Encours collectés au titre des comptes Epargne Logement

167 976

173 691

        Total des encours collectés au Titre de l'Epargne Logement

1 243 248

1 230 289

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

11 104

15 127

Encours de crédits octroyés au titre des Comptes Epargne Logement

40 616

47 762

    Total des encours de crédits octroyés au Titre de l'Epargne Logement

51 720

62 889

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

Dotations / Reprises

nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

1 019

-861

158

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 267

-1 472

795

    Ancienneté de plus de 10 ans

8 957

-1 306

7 651

Provisions constituées au titre des Plans Epargne Logement

12 243

-3 639

8 604

Provisions constituées au titre des Comptes Epargne Logement

3 338

-409

2 929

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-157

29

-128

Provisions constituées au titre des crédits CEL

760

-308

452

Provisions constituées au titre des Crédits Epargne Logement

602

-279

323

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

16 183

-4 327

11 856

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

37 500

46 800

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 616

20 607

    Total

58 116

67 407

Dettes rattachées

136

130

Réévaluation de la composante couverte

 

 

    Total des dettes subordonnées

58 252

67 537

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 58 252 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (67 537 milliers d’euros au 31 décembre 2010).

 

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Emission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

46 800

 

-9 300

 

 

 

37 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

20 607

 

 

 

 

9

20 616

    Total

67 407

 

-9 300

 

 

9

58 116

 

Ces dettes subordonnées sont intégralement souscrites par BPCE.

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

— Parts sociales et certificats coopératives d’investissements :

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2011:

– 403 395 milliers d'euros de parts sociales (20 686 924 parts sociales de 19.50 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage en miroir des sociétaires

– 100 849 milliers d’euros de certificats coopératifs d’investissement – CCI (5 171 731 certificats de 19,50 euros chacun) détenus par Natixis

Il n’y a pas eu de modifications dans la répartition du capital en cours de l’exercice 2011.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations avec la clientèle

335 715

-108 439

227 276

332 630

-97 593

235 037

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

335 715

-108 439

227 276

332 630

-97 593

235 037

    Comptes d'épargne à régime spécial

 

 

 

 

 

 

Opérations avec les établissements de crédit

40 688

-82 882

-42 194

29 221

-84 318

-55 097

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-5 388

-5 388

1 362

-5 702

-4 340

Instruments dérivés de couverture

13 843

-28 137

-14 294

9 078

-36 969

-27 891

Actifs financiers disponibles à la vente

10 639

 

10 639

13 720

 

13 720

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers dépréciés

3 311

 

3 311

3 356

 

3 356

Autres produits et charges d'intérêts

 

 

 

 

 

 

        Total des produits et charges d'intérêts

404 196

-224 846

179 350

389 367

-224 582

164 784

 

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 4 327 milliers d’euros pour l’exercice 2011, contre une dotation de 706 milliers d’euros pour 2010.

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 957 milliers d’euros (2 289 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations interbancaires et de trésorerie

249

-722

-473

780

-717

63

Opérations avec la clientèle

78 454

-79

78 375

79 053

-70

78 983

Prestations de services financiers

20 244

-638

19 606

18 776

-530

18 276

Vente de produits d'assurance vie

12 088

 

12 088

14 088

 

14 088

Opérations sur moyens de paiement

54 187

-23 486

30 701

53 861

-24 275

29 586

Opérations sur titres

4 606

-7

4 599

4 399

-7

4 392

Activités de fiducie

601

 

601

784

 

784

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

1 921

-618

1 303

2 223

-438

1 785

Autres commissions

1 628

1

1 629

1 540

 

1 540

    Total des commissions

173 978

-25 549

148 429

175 504

-26 037

149 467

 

6.8. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat sur instruments financiers de transaction

6 040

-15 773

Résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Résultats sur opérations de couverture

746

259

    Inefficacité de la couverture de juste valeur

 

 

        Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

 

 

        Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

 

    Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

 

 

    Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

998

998

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7 784

-14 516

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

2 200

245

    Plus value

2 452

1 677

    Moins value

-252

-1 432

Dividendes reçus

2 044

440

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-17

-149

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 227

536

 

6.5. Produits et charges des autres activités :

Figurent notamment dans ce poste :

— Les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— Les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— Les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— Les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Produits et charges des activités immobilières

 

-35

-35

 

-35

-35

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

2 021

 

2 021

1 829

 

1 829

Charges refacturées et produits rétrocédés

1 716

 

1 716

1 867

 

1 867

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 805

-1 500

2 305

4 694

-4 913

-218

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

7 542

-1 500

6 042

8 390

-4 913

3 478

    Total des produits et charges des autres activités

7 542

-1 535

6 007

8 390

-4 948

3 443

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-115 111

-112 398

Impôts et taxes

-7 326

-2 075

Services extérieurs

-74 695

-78 184

Autres

-808

440

Autres frais administratifs

-82 829

-79 819

    Total des charges générales d'exploitation

-197 940

-192 217

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

 

Dotations

Reprises

nettes

Pertes sur

créances non

couvertes

Récupérations sur

créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

 

 

 

 

 

Prêts et créances avec la clientèle

-57 498

34 154

-4 839

588

-27 595

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagements par signature

-7 463

5 199

 

 

-2 264

    Coût du risque

-64 961

39 353

-4 839

588

-29 859

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises

nettes

Pertes sur

créances

non couvertes

Récupérations sur

créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

 

 

 

 

 

Prêts et créances avec la clientèle

-58 569

43 467

-7 167

1 126

-21 043

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagements par signature

-13 325

4 909

 

 

-8 416

    Coût du risque

-71 894

48 376

-7 167

1 126

-29 459

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-15

116

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

882

-132

Autres

 

 

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

867

-16

 

6.9. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-31 313

-30 289

Impôts différés

-7 533

4 898

Impôts sur le résultat

-38 846

-25 391

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

70 350

46 318

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-38 846

-25 391

    Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

109 196

71 709

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43 %

34,43 %

    Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

37 596

24 689

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

1 497

 

Conséquences de l'évolution du taux d'impôt sur les impôts différés

305

 

Effet des différences permanentes

274

1 119

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-588

-486

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-238

69

Autres éléments

 

 

    Impôts sur le résultat

38 846

25 391

    Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

35,57 %

35,41 %

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

1 419 684

1 399 733

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier One hybrides

 

 

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-12

-10

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

1 419 672

1 399 723

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

71 269

26 460

Déductions des fonds propres

-462 129

-462 748

    Dont déduction des fonds propres de base

-390 860

-437 891

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-71 269

-24 856

    Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

1 028 812

963 435

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2011, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 et présentées dans le rapport sur la gestion des risques incluent :

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

8 008

6 624

Instruments dérivés de couverture

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

529 132

624 641

Opérations interbancaires

2 209 386

1 880 431

Opérations avec la clientèle

7 926 958

7 819 027

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Exposition des engagements au bilan

10 673 484

10 330 723

Garanties financières données

434 769

508 004

Engagements par signature

 

 

Provisions pour engagements par signature

2 513

2 437

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

432 256

505 567

    Exposition globale au risque de crédit

11 105 740

10 836 290

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotation

Reprises

Reprises non utilisées

Autres variations

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

38

 

 

 

-34

4

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

173 118

57 701

-52 410

 

 

178 409

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Dépréciations déduites de l'actif

173 156

57 701

-52 410

 

-34

178 413

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

11 332

7 463

-5 198

 

 

13 597

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

184 488

65 164

-57 608

 

-34

192 010

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

 

<= 90 jours

> 90 jrs

<= 180 jrs

> 180 jrs

<= 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

 

 

 

 

-4

-4

Prêts et avances

51 937

11 816

8 407

15 943

217 426

305 529

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

    Total

51 937

11 816

8 407

15 943

217 422

305 525

 

— Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

— Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

41 079

45 715

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Total des prêts et créances restructurés

41 079

45 715

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le Groupe n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

— Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Moins de

3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à

5 ans

Plus de

5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

85 461

 

 

 

 

85 461

Instruments dérivés de transaction

8 008

////

////

////

////

8 008

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

4 784

 

190 477

451 626

834 917

1 481 804

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 663 308

22 133

366 438

157 507

 

2 209 386

Prêts et créances sur la clientèle

906 953

734 696

2 855 624

3 429 688

 

7 926 960

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

    Actifs financiers par échéance

2 668 514

756 829

3 412 539

4 038 820

834 917

11 711 619

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de transaction

6 786

////

////

////

////

6 786

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

42 888

 

 

 

 

42 888

Dettes envers les établissements de crédit

460 899

370 689

1 156 756

1 080 288

 

3 068 632

Dettes envers la clientèle

5 243 341

430 027

1 066 527

173 930

 

6 913 825

Dettes représentées par un titre

45 224

28 105

17 442

50 627

 

141 398

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

////

////

////

////

 

Dettes subordonnées

11 957

3 916

29 064

13 315

 

58 252

    Passifs financiers par échéance

5 811 095

832 737

2 269 789

1 318 160

 

10 231 781

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

413 838

340 489

40 223

156 490

 

951 040

Engagements de financement donnés

413 838

340 489

40 223

156 490

 

951 040

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

13 589

36 943

140 302

80 246

142 380

413 460

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

342 523

70 909

740 562

385 245

2 165 275

3 704 514

    Engagements de garantie donnés

356 112

107 852

880 864

465 491

2 307 655

4 117 974

 

Note 8. – Information sur le personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

64 674

64 152

    Dont charge représentée par des paiements base d'actions

 

 

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

8 097

8 283

Autres charges sociales et fiscales

32 840

30 710

Intéressement et participation

9 500

9 253

        Total des charges de personnel

115 111

112 398

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 420 cadres et 1 391 non cadres, soit un total de 1 811 personnes.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe des Banques Populaires accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagts

31/12/2011

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagts

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

42 935

15 341

7 165

65 441

40 971

16 585

7 218

64 774

Juste valeur des actifs du régime (b)

10 631

13 807

 

24 438

11 064

13 337

 

24 401

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

6 292

-5 178

 

1 114

3 242

-3 696

 

-454

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

767

 

767

 

780

 

780

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

26 012

5 945

7 165

39 122

26 665

6 164

7 218

40 047

Passif

26 012

5 945

7 165

39 122

26 665

6 164

7 218

40 047

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagements

Total

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

40 972

16 584

7 219

64 775

41 783

17 827

7 392

67 002

Coût des services rendus

 

746

415

1 161

 

809

398

1 207

Coût financier

1 415

540

238

2 193

1 569

630

255

2 454

Prestations versées

-1 651

-1 154

-558

-3 363

-1 611

-1 025

-661

-3 297

Ecarts actuariels

2 199

-1 425

-149

625

-770

-1 723

-166

-2 659

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

50

 

50

 

67

 

67

Dette actuarielle en fin de période

42 935

15 341

7 165

65 441

40 971

16 585

7 218

64 774

Juste valeur des actifs en début de période

-11 064

-13 336

 

-24 400

-10 957

-12 850

 

-23 807

Rendement attendu des actifs

-498

-307

 

-805

-603

-296

 

-899

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

79

 

 

79

86

 

 

86

Ecarts actuariels de l'exercice

852

-164

 

688

410

-191

 

219

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-10 631

-13 807

 

-24 438

-11 064

-13 337

 

-24 401

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

32 304

1 534

7 165

41 003

29 907

3 248

7 218

40 373

Ecarts actuariels non reconnus

6 292

-5 178

 

1 114

3 242

-3 696

 

-454

Coûts des services passés non reconnus

 

-767

 

-767

 

-780

 

-780

Solde net au bilan

26 012

5 945

7 165

39 122

26 665

6 164

7 218

40 047

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,10 % en obligations, 32 % en actions, 6,7 % en actifs monétaires et 0,1 % en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagements

Total

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagements

Total

Coût des services rendus

 

746

415

1 161

 

809

398

1 207

Coût financier

1 415

540

238

2 193

1 569

630

255

2 454

Rendement attendu des actifs de couverture

-498

-307

 

-805

-603

-296

 

-899

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

-107

-149

-256

 

-430

-166

-596

Coût net des liquidations de l'exercice

-1 571

-1 155

-558

-3 284

-1 525

-1 025

-661

-3 211

Autres

 

63

 

63

 

80

 

80

    Total des charges des régimes à prestations définies

-654

-220

-54

-928

-559

-232

-174

-965

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63 %

3,61 %

3,20 %

3,32 %

3,11 %

3,24 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40 %

5,50 %

2,30 %

2,30 %

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

Note 9. – Informations sectorielles.

Information sectorielle. — Définition des secteurs opérationnels :

Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

Information par secteur opérationnel. — Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

951 040

900 925

    Des établissements de crédit

 

 

    De la clientèle

951 040

900 925

        Ouvertures de crédit confirmées

896 080

855 346

            Ouverture de crédits documentaires

7 774

6 126

            Autres ouvertures de crédits confirmés

888 306

849 220

        Autres engagements

54 960

45 579

Engagements de financement reçus

1 000

50 000

    D'établissements de crédit

1 000

50 000

    De la clientèle

 

 

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

4 117 974

2 915 605

    D'ordre des établissements de crédit

3 704 514

2 426 313

    D'ordre de la clientèle

413 460

489 292

Engagements de garantie reçus

2 160 659

2 167 700

    D'établissements de crédit

2 059 550

2 090 255

    De la clientèle

101 109

77 445

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Instruments de capitaux propres

 

 

Instruments de dettes

 

 

Prêts et avances

3 683 207

2 407 602

    Total

3 683 207

2 407 602

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 056 302 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (539 592 milliers d’euros au 31 décembre 2010),

— 258 268 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF (318 290 milliers d’euros au 31 décembre 2010),

— 809 718 milliers d’euros de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 1 549 720 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 223 856 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 1 335 063 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entreprise peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants significatifs d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20 % du capital de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

1 166 732

271 102

 

 

908 028

272 398

 

 

Autres actifs financiers

648 062

 

 

7 986

717 547

 

 

9 506

Autres actifs

6 734

1

 

671

3 713

 

 

2 748

    Total des actifs avec les entités liées

1 821 528

271 103

 

8 657

1 629 288

272 398

 

12 254

Dettes

844 228

1 204 222

 

 

550 385

1 207 871

 

 

Autres passifs financiers

37 636

 

 

 

46 930

 

 

 

Autres passifs

 

8 675

 

 

 

9 676

 

 

    Total des passifs envers les entités liées

881 864

1 212 897

 

 

597 315

1 217 547

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

6 872

-51 908

 

 

10 122

-74 999

 

 

Commissions

 

467

 

 

 

536

 

 

Résultat net sur opérations financières

 

 

 

 

 

 

 

 

Produits nets des autres activités

10

 

 

 

 

 

 

 

    Total du PNB réalisé avec les entités liées

6 882

-51 441

 

 

10 122

-74 463

 

 

Engagements donnés

 

64 589

 

 

 

56 500

 

 

Engagements reçus

1 000

1 220

 

 

50 000

1 238

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

1 000

65 809

 

 

50 000

57 738

 

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants Les principaux dirigeants sont les Membres du Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Banque Populaire Bourgogne Franche Comté. Rémunération des dirigeants mandataires sociaux Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 565 milliers d’euros (552 milliers d’euros en 2010), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Avantages à court terme

565

552

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

    Total

565

552

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12. – Effets de la première application des normes IFRS.

12.1. Règles spécifiques de première application des normes IFRS. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2011 sont les premiers états financiers présentés conformément aux normes IFRS tel qu’adoptées dans l’Union Européenne et applicables à cette date. La date de transition du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté aux normes IFRS est donc le 1er janvier 2010. Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie et les annexes.

Les comptes sont présentés avec un comparatif au 31 décembre 2010 pour les éléments des capitaux propres de résultat et du bilan et un comparatif 1er janvier 2010 pour les éléments du bilan et des capitaux propres

La norme IFRS1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs comptes consolidés selon le référentiel IFRS. Les principaux reclassements et retraitements résultant du jeu de normes IFRS applicable en 2010 sont rappelés dans cette présente note, tant sur les capitaux propres, le bilan que le compte de résultat.

Cette norme prévoit une application rétrospective des normes IFRS et une inscription dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er janvier 2010, date de transition pour le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises appliquées jusqu’au 31 décembre 2009.

La norme IFRS1 offre cependant sur certains sujets des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective. Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a retenu les exemptions suivantes :

 

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de co-entreprises : Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est intégré au périmètre de consolidation du Groupe BPCE depuis 2009 qui publie déjà ses états financiers consolidés selon le référentiel IFRS. Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a choisi d’évaluer les actifs et les passifs à la valeur comptable retenue dans les états financiers du Groupe BPCE.

 

— Regroupements d’entreprises : Le groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 selon les dispositions prévues par la norme IFRS 3 révisé et IAS 27 révisé.

Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation. Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprise antérieurs au 1er janvier 2010 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture. A titre d’exemple, les actifs incorporels acquis tels que les parts de marché, qui ne sont pas par nature reconnus en normes IFRS, ont été reclassés en écart d’acquisition.

 

— Comptabilité de couverture : Conformément aux dispositions prévues par IFRS 1, le Groupe a appliqué de façon prospective au 1er janvier 2010 les dispositions relatives à la comptabilité de couverture.

Ainsi, les relations de couverture reconnues en référentiel français, mais non admises en référentiel IFRS n’ont pas été reflétées dans le bilan d’ouverture ; ces opérations ont été comptabilisées comme des opérations effectuées à des fins de transaction.

Les opérations de couverture préexistantes admises en référentiel IFRS ont été comptabilisées dans le bilan d’ouverture comme des opérations de couverture.

 

12.2. Impact sur les comptes consolidés :

12.2.1. Impacts sur les capitaux propres :

— Au 1er janvier 2010 :

 

(En milliers d'euros)

Notes

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 31/12/2009 avant affectation - en normes françaises

 

392 675

290 592

 

 

482 865

 

 

 

 

1 166 132

 

1 166 132

Affectation du résultat de l'exercice 2009

 

 

 

 

 

-11 140

 

 

 

 

-11 140

 

-11 140

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 après affectation - en normes françaises

 

392 675

290 592

 

 

471 725

 

 

 

 

1 154 992

 

1 154 992

Application du règlement CRC 2009-03 sur l'étalement des frais et commissions

-1

 

 

 

 

-11 931

 

 

 

 

-11 931

 

-11 931

Changement de modalités de calcul des provisions collectives

-2

 

 

 

 

-10 898

 

 

 

 

-10 898

 

-10 898

Incidence des changements de méthodes comptables intervenus au 1er janvier 2010

 

 

 

 

 

-22 829

 

 

 

 

-22 829

 

-22 829

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 après affectation - en normes françaises

 

392 675

290 592

 

 

448 896

 

 

 

 

1 132 163

 

1 132 163

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

-3

 

 

 

 

150 921

 

 

 

 

150 921

 

150 921

Retraitement des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût amorti

-4

 

 

 

 

-254

 

 

 

 

-254

 

-254

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

-5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

-70 270

 

 

 

 

-70 270

 

-70 270

- Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

189 205

 

 

189 205

 

189 205

- Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

 

-33 903

 

-33 903

 

-33 903

- Couverture de juste valeur

 

 

 

 

 

-58

 

 

 

 

-58

 

-58

Autres impacts

 

2 720

3 872

 

 

48 604

 

 

 

 

55 196

 

55 196

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

 

395 395

294 464

 

 

577 839

 

189 205

-33 903

 

1 423 000

 

1 423 000

 

— Au 31 décembre 2010 :

 

(En milliers d'euros)

Notes

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

 

 

Capital

Primes et réserves liées

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Capitaux propres consolidés au 31/12/2010 - en normes françaises

 

437 662

290 593

 

 

453 427

 

 

 

59 151

1 240 833

 

1 240 833

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

-3

 

 

 

 

150 921

 

 

 

 

150 921

 

150 921

Retraitement des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût amorti

-4

 

 

 

 

-90 902

 

 

 

 

-90 902

 

-90 902

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

-5

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

-10 983

 

 

 

 

-10 983

 

-10 983

- Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

188 780

 

 

188 780

 

188 780

- Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

 

-24 209

 

-24 209

 

-24 209

- Couverture de juste valeur

 

 

 

 

 

-59

 

 

 

 

-59

 

-59

Autres impacts

 

2 801

3 872

 

 

56 751

 

 

 

-12 833

50 591

 

50 591

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

 

440 463

294 465

 

 

559 155

 

188 780

-24 209

46 318

1 504 972

 

1 504 972

 

— Commentaires relatifs aux changements de méthodes : Plusieurs changements de méthode comptable significatifs sont intervenus au 1er janvier 2010 afin d’aligner le référentiel français sur le référentiel IFRS.

(1) Application du règlement CRC 2009-03 sur l’étalement des frais et des commissions : En application du règlement CRC 2009-03 du 3 décembre 2009 relatif au traitement des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours, le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a constaté un changement de méthode comptable au 1er janvier 2010 au niveau des comptes individuels. Suite à cette modification, les frais et commissions doivent désormais faire l’objet d’un étalement sur une durée à déterminer selon la méthode alternative (étalement selon le capital restant dû).

(2) Changement de modalités de calcul des provisions collectives : Le calcul des provisions collectives constituait l’une des principales divergences dans les modalités d’application des normes comptables identifiées à l’occasion de la création du Groupe BPCE. Ainsi, les travaux d’harmonisation entrepris ont conduit à la mise en oeuvre de nouveaux principes de calcul qui sont à analyser comme des changements de méthodes et à comptabiliser en capitaux propres au 1er janvier 2010.

— Commentaires relatifs à l’incidence de l’adoption des normes IFRS :

(3) Fonds pour Risques Bancaires Généraux : La norme relative aux provisions et passifs éventuels (IAS 37) ne reconnaît pas les Fonds pour Risques Bancaires Généraux comme éligibles aux passifs enregistrés par l’entreprise. Les montants correspondants viennent donc augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2010. Les dotations et reprises sont éliminées du compte de résultat.

(4) Valorisation au coût amorti de certains passifs financiers : En référentiel IFRS, les passifs financiers sont évalués à la juste valeur à l’initiation, c’est-à-dire à leur prix d’émission corrigé des coûts et des produits liés à la transaction. Lorsqu’elles ne sont pas classées en passifs financiers évalués à la juste valeur sur option, les dettes émises sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette méthode consiste à effectuer un étalement actuariel sur la durée de vie du passif des coûts de transaction directement liées à l’opération. En normes françaises, ces dettes sont comptabilisées au coût historique.

(5) Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers : En normes françaises, seuls les titres et les dérivés gérés dans le cadre d’une stratégie de transaction sont valorisés en juste valeur avec variations de juste valeur en résultat. En référentiel IFRS, conformément à la norme IAS39, les instruments suivants sont valorisés en juste valeur :

– avec variation de juste valeur en résultat : les dérivés, les instruments couverts, selon une relation de couverture de juste valeur ("FVH - Fair Value Hedge"), à hauteur de leurs composantes couvertes, les actifs porteurs de dérivés incorporés (dès lors que le dérivé n’a pas pu être détaché), les instruments gérés dans le cadre d’une stratégie de trading, etc.

– avec variation de juste valeur en capitaux propres : les titres en portefeuille classés en catégorie «disponible à la vente » ("AFS - Available for sale") et les dérivés de macro-couverture traités en couverture de flux de trésorerie ("CFH - Cash-Flow-Hedge").

 

12.2.2. Transition du bilan consolidé :

— Au 1er janvier 2010 :

 

Au 1er janvier 2010

Données publiées -

Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Caisse, banques centrales

68 398

 

 

68 398

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

4 642

4 642

Instruments dérivés de couverture

77

 

-77

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 405 750

1 062

415 817

1 822 629

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 310 326

-14 080

-236 059

2 060 187

Prêts et créances sur la clientèle

7 621 428

7 511

-28 551

7 600 388

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courants

25 294

201

 

25 495

Actifs d'impôts différés

24 108

 

41 608

65 716

Comptes de régularisation et actifs divers

77 494

-350

-2 641

74 503

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

666

 

 

666

Immobilisations corporelles

72 620

 

 

72 620

Immobilisations incorporelles

894

 

 

894

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

    Total actif

11 607 055

-5 656

194 739

11 796 138

 

 

Au 1er janvier 2010

Données publiées -

Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Banques centrales

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

80 440

80 440

Instruments dérivés de couverture

135

 

34 804

34 939

Dettes envers les établissements de crédit

3 233 364

-38 336

 

3 195 028

Dettes envers la clientèle

6 575 532

 

 

6 575 532

Dettes représentées par un titre

184 385

 

 

184 385

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants

1 801

2

 

1 803

Passifs d'impôts différés

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

161 172

2 285

-17 106

146 351

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions

217 956

665

-150 922

67 699

Dettes subordonnées

66 578

 

20 383

86 961

Capitaux propres part du groupe

1 166 132

29 728

227 140

1 423 000

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

    Total passif

11 607 055

-5 656

194 739

11 796 138

 

— Détail des retraitements :

 

Au 1er janvier 2010

FRBG

Ecarts d'acquisition

Coût amorti

Juste valeur par résultat

Juste valeur - Actifs disponibles à la vente

Couverture de flux de trésorerie

Couverture de juste valeur

Impôts différés

Autres

Total des retraitements

Caisse, banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

4 642

 

 

 

 

 

4 642

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

-77

 

 

 

 

 

-77

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

1

179 441

 

 

 

236 376

415 818

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

-236 059

-236 059

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

-11 931

 

 

 

 

 

-16 620

-28 551

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs d'impôts courants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs d'impôts différés

 

 

 

 

 

 

 

41 608

 

41 608

Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

-254

-2 387

 

 

 

 

 

-2 641

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participation aux bénéfices différée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total actif

 

 

-12 185

2 179

179 441

 

 

41 608

-16 303

194 740

 

 

Au 1er janvier 2010

FRBG

Ecarts d'acquisition

Coût amorti

Juste valeur par résultat

Juste valeur - Actifs disponibles à la vente

Couverture de flux de trésorerie

Couverture de juste valeur

Impôts différés

Autres

Total des retraitements

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

81 889

 

 

 

 

-1 449

80 440

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

-135

 

34 939

 

 

 

34 804

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

 

 

 

 

58

 

-58

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs d'impôts différés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

 

 

-9 305

 

 

 

 

-7 801

-17 106

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

-150 921

 

 

 

 

 

 

 

 

-150 921

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

20 383

20 383

Capitaux propres part du groupe

150 921

 

-12 185

-70 270

179 441

-34 939

-58

41 608

-27 378

227 140

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total passif

 

 

-12 185

2 179

179 441

 

 

41 608

-16 303

194 740

 

— Commentaires sur les retraitements : Les changements de méthodes comptables et les retraitements IFRS sont expliqués en partie 12.2.1 impacts sur les capitaux propres

— Commentaires sur les reclassements :

– Ventilation du portefeuille Titres : La classification du portefeuille Titres est modifiée par la norme IAS39. Les reclassements ont suivi majoritairement les principes suivants :

- Le portefeuille des « actifs financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les actifs financiers détenus à des fins de transaction, auxquels s’ajoutent les actifs financiers non dérivés que le Groupe a choisi d’évaluer en juste valeur, par application de l’option proposée par la norme IAS 39.

- La catégorie des « actifs détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Ces titres sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, puis valorisés au coût amorti. Ils ne peuvent faire l’objet d’une couverture pour risque de taux d’intérêt.

- Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

- Le portefeuille des « actifs disponibles à la vente » est la catégorie par défaut qui n’intègre pas les éléments de portefeuille précédemment décris. Ils comprennent les titres de placements, certains titres d’investissement, mais également les titres de l’activité de portefeuille, les autres titres détenus à long terme et les titres de participation non consolidés.

– Instruments dérivés de couverture : La norme IAS 39 requiert la comptabilisation au bilan de tous les instruments financiers dérivés à leur juste valeur. Pour pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture ; l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Le Groupe a privilégié le maintien de la qualification des relations de « micro couverture » existantes dans le référentiel français afin de respecter l’intention de gestion initiale et refléter les pratiques métiers dans le référentiel IFRS. Cependant, les règles définies par la norme IFRS 1 sur le traitement des opérations de couverture en date de première application conduisent à transférer en instruments évalués en juste valeur par résultat certains dérivés de micro couverture, en particulier ceux qui couvrent des titres d’investissement, la norme IAS 39 n’autorisant pas la couverture des actifs détenus jusqu’à échéance.

Les éléments faisant l’objet d’une couverture de juste valeur sont réévalués, pour la part relative au risque couvert, à la juste valeur par résultat symétriquement à la réévaluation du dérivé de couverture. Au 1er janvier 2010, ces réévaluations seront enregistrées en capitaux propres. L’inefficacité éventuelle de la couverture sera constatée en résultat.

 

12.2.3. Transition du compte de résultat consolidé :

 

Au 31 décembre 2010

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Autres

Données IFRS

Intérêts et produits assimilés

392 595

1 268

-4 496

 

389 367

Intérêts et charges assimilés

-224 934

352

 

 

-224 582

Commissions (produits)

175 072

432

 

 

175 504

Commissions (charges)

-26 037

 

 

 

-26 037

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

1 179

 

-15 695

 

-14 516

Gains ou pertes sur actifs AFS

763

1

-227

-1

536

Produits des autres activités

8 390

1

 

 

8 391

Charges des autres activités

-4 943

 

 

-5

-4 948

    Produit net bancaire

322 085

2 054

-20 418

-6

303 715

Charges générales d'exploitation

-192 665

-157

 

605

-192 217

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. Incorp. Et corp.

-10 314

 

 

 

-10 314

    Résultat Brut d'Exploitation

119 106

1 897

-20 418

599

101 184

Coût du risque

-27 471

-2 056

668

-600

-29 459

Résultat Net d’Exploitation

91 635

-159

-19 750

-1

71 725

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

-16

 

 

 

-16

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

    Résultat avant impôts

91 619

-159

-19 750

-1

71 709

Impôts sur le résultat

-32 468

-105

7 182

 

-25 391

 

 

668

-668

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

 

 

 

 

 

Résultat sur activité abandonnée

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

    Résultat Net de l'exercice - part groupe

59 151

404

-13 236

-1

46 318

 

— Détail des retraitements :

 

Au 31 décembre 2010

Décomptabilisation des mouvements de FRBG

Amortissements des écarts d'acquisition

Coût amorti

Juste valeur des actifs et passifs en juste valeur par résultat

Juste valeur des actifs disponibles à la vente

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

Inefficacité des couvertures de juste valeur

Impôts différés sur retraitements

Autres

Retraitements IFRS

Intérêts et produits assimilés

 

 

-4 496

 

 

 

 

 

 

-4 496

Intérêts et charges assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissions (produits)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissions (charges)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

 

 

 

-15 773

 

79

-1

 

 

-15 695

Gains ou pertes sur actifs AFS

 

 

 

 

-227

 

 

 

 

-227

Produits des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charges des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

 

 

-4 496

-15 773

-227

79

-1

 

 

-20 418

Charges générales d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. Incorp. Et corp.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat Brut d'Exploitation

 

 

-4 496

-15 773

-227

79

-1

 

 

-20 418

Coût du risque

668

 

 

 

 

 

 

 

 

668

    Résultat Net d'Exploitation

668

 

-4 496

-15 773

-227

79

-1

 

 

-19 750

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat avant impôts

668

 

-4 496

-15 773

-227

79

-1

 

 

-19 750

Impôts sur le résultat

 

 

 

 

 

 

 

7 182

 

7 182

Dotations / Reprises au FRBG

-668

 

 

 

 

 

 

 

 

-688

Résultat sur activité abandonnée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

 

-4 496

-15 773

-227

79

-1

7 182

 

-13 236

 

— Détail des reclassements :

 

Au 31 décembre 2010

Référentiel français

PNB - Résultat sur portefeuille

CDR- titres d'investissement

PNB - Résultat sur autres activités

Résultat exceptionnel

Immeuble de placement

Autres

Présentation IFRS

 

Intérêts et produits assimilés

392 595

 

 

 

 

 

 

392 595

Intérêts et produits assimilés

Intérêts et charges assimilées

-224 934

 

 

 

 

 

 

-224 934

Intérêts et charges assimilés

Revenu des titres à revenu variable

440

-440

 

 

 

 

 

 

 

Commissions produits

175 071

 

 

 

 

 

1

175 072

Commissions (produits)

Commissions charges

-26 036

 

 

 

 

 

-1

-26 037

Commissions (charges)

Résultat du portefeuille de négociation

1 179

 

 

 

 

 

 

1 179

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

Résultat du portefeuille de placement

1 544

-781

 

 

 

 

 

763

Gains ou pertes sur actifs AFS

Autres produits d'exploitation

7 557

 

 

833

 

 

 

8 390

Produits des autres activités

Autres charges d'exploitation

-4 908

 

 

0

 

-35

 

-4 943

Charges des autres activités

Produits nets des autres activités

833

 

 

-833

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

323 341

-1 221

 

 

 

-35

 

322 085

Produit Net Bancaire

Charges générales d'exploitation

-192 665

 

 

 

 

 

 

-192 665

Charges générales d'exploitation

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations

-10 349

 

 

 

 

35

 

-10 314

Dotations aux amort. et aux prov. sur immob. incorp. et corp.

    Résultat brut d'exploitation

120 327

-1 221

 

 

 

 

 

119 106

Résultat Brut d'Exploitation

Coût du risque

-27 471

 

 

 

 

 

 

-27 471

Coût du risque

    Résultat d'exploitation

92 856

-1 221

 

 

 

 

 

91 635

Résultat Net d'Exploitation

Résultat des sociétés en équivalence

0

 

 

 

 

 

 

 

QP dans le résultat des entreprises MEE

Résultat sur actifs immobilisés

-1 237

1 221

 

 

 

 

 

-16

Gains ou pertes sur autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variat.des Ecarts d'acquisition

    Résultat courant avant impôt

91 619

 

 

 

 

 

 

91 619

Résultat avant impôts

Résultat exceptionnel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

-32 468

 

 

 

 

 

 

-32 468

Impôts sur le résultat

Amortissement des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

    Résultat net - part du groupe

59 151

 

 

 

 

 

 

59 151

Résultat Net de l'exercice - part groupe

 

— Commentaires sur les retraitements : Les changements de méthodes comptables et les retraitements IFRS sont expliqués en partie 12.2.1 impacts sur les capitaux propres

 

— Commentaires sur les reclassements :

– Reclassement du résultat sur cession des immobilisations financières : Les résultats de cession sur immobilisations financières présentées en normes françaises sous la rubrique « Gains ou pertes sur actifs immobilisés » sont classés selon les normes IFRS en « Produit net Bancaire » et en « Coût du Risque ».

Les gains ou pertes nets réalisés sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l’exploitation du Groupe sont maintenus sous la rubrique « Gains ou pertes sur autres actifs ».

– Reclassement du résultat exceptionnel : Le Groupe a procédé au reclassement des éléments composant le résultat exceptionnel de l’exercice 2010 en « charges générales d’exploitation ». En normes IFRS, la notion de résultat exceptionnel n’existe pas.

– Reclassement des autres produits et charges d’exploitation bancaire : Les autres produits et charges d’exploitation bancaire ont fait l’objet d’une ventilation sous les différentes rubriques du « Produit net Bancaire » en fonction de leur nature.

– Immeuble de placement : En normes IFRS, la comptabilisation des produits liés aux immeubles de placement, des charges d’amortissement et de dépréciation ainsi que des plus ou moins values de cession s’opèrent au niveau du « Produit net Bancaire » dans le cadre des « produits et charges des autres activités ». En normes françaises, les charges d’amortissement et de dépréciation sont présentées en « Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations ».

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Aucune évolution du périmètre n’est à signaler sur 2011. Toutefois, du fait de la nature de l’activité des Sociétés de Caution Mutuelle et du contrôle exercé par la banque, les sociétés suivantes sont entrées dans le périmètre de consolidation à compter du 1er janvier 2010 suite à la première application des normes IFRS :

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

L’entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d’un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0,1 % de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d’affaires représente plus de 0,5 % de celui de la Banque.

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de

consolidation

Filiales :

 

 

 

SARL Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100 %

100 %

Intégration Globale

Sas bourgogne Franche-Comté croissance

100 %

100 %

Intégration Globale

Sas sociétariat banque populaire bourgogne Franche-Comté

100 %

100 %

Intégration Globale

Entités consolidantes :

 

 

 

Socama bourgogne Franche-Comté

0,36 %

0,36 %

Intégration Globale

Socami bourgogne Franche-Comté

1,82 %

1,82 %

Intégration Globale

SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l'Ain

1,85%

1,85%

Intégration Globale

 

Note 14. – Autres informations.

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

Cabinet Mazars

Price waterhouse coopers

Eca

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Montant

Montant

Montant

Montant

Montant

Montant

Audit

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

94

88

68

60

79

73

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

    Total

94

88

68

60

79

73

 

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14, boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2 et 4.1.5 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 5.17 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 23 mars 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

 

B. — Comptes individuels.

Bilan.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

85 461

65 745

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 463 657

2 130 476

Operations avec la clientèle

3.2

7 916 369

7 812 951

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

514 454

921 361

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

7 559

26 419

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

600 999

595 919

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

583

686

Immobilisations corporelles

3.6

65 598

67 820

Autres actifs

3.9

33 425

35 908

Comptes de régularisation

3.9

74 127

69 893

    Total de l'actif

 

11 762 232

11 727 178

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 974 270

3 148 582

Operations avec la clientèle

3.2

6 933 844

6 694 456

Dettes représentées par un titre

3.7

141 398

181 713

Autres passifs

3.9

53 430

58 991

Comptes de régularisation

3.9

72 850

91 820

Provisions

3.10

72 380

78 742

Dettes subordonnées

3.11

37 636

46 930

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

150 921

150 922

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 325 503

1 275 022

    Capital souscrit

 

504 244

504 244

    Primes d'émission

 

290 593

290 593

    Réserves

 

455 942

437 186

    Ecart de réévaluation

 

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

9 179

7 886

    Report à nouveau

 

749

-24 911

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

64 796

60 024

        Total du passif

 

11 762 232

11 727 178

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

951 040

900 925

    Engagements de garantie

4.1

434 769

508 004

    Engagements sur titres

 

662

1 673

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

1 000

50 000

    Engagements de garantie

4.1

2 129 506

2 090 255

    Engagements sur titres

 

662

1 673

 

II. — Compte de résultat

(En milliers d'euros).

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

398 332

392 561

Intérêts et charges assimilées

5.1

-224 957

-224 673

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

2 275

296

Commissions (produits)

5.4

172 267

173 788

Commissions (charges)

5.4

-25 824

-26 030

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

998

1 179

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 743

1 544

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 435

8 285

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 477

-4 908

    Produit net bancaire

 

330 792

322 042

Charges générales d'exploitation

5.8

-196 937

-192 179

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-9 699

-10 333

    Résultat brut d'exploitation

 

124 156

119 530

Coût du risque

5.9

-27 051

-27 469

    Résultat d'exploitation

 

97 105

92 061

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-98

-1 199

    Résultat courant avant impôt

 

97 007

90 862

Résultat exceptionnel

5.11

 

313

Impôt sur les bénéfices

5.12

-30 918

-29 888

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 293

-1 263

    Résultat net

 

64 796

60 024

 

 

III. — Annexes aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Contrôle fiscal : Un contrôle fiscal a été initié en août 2011, et est toujours en cours à la clôture de cet exercice.

 

— Provisionnement des créances habitat avec hypothèque : Le Comité de Surveillance du 19 décembre 2011 a décidé d'élargir l'assiette de provisionnement sur vifs aux prêts habitats avec hypothèque. Au 31 décembre 2011, le montant de la provision comptabilisée à ce titre s’élève à 1,8 M€ sur un encours de 27,1 M€, soit un taux moyen de provisionnement de 6,64 %.

 

— Taxe exceptionnelle de 5 % sur l’IS : La loi de finances rectificative pour 2011 a instauré une nouvelle taxe de 5% basée sur l’impôt sur les sociétés, l’impact au 31/12/2011 est une charge supplémentaire de 1,5 M€.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d’Administration ayant arrêté les comptes 2011, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— Le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— Le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente et amorties sur la durée de vie de l’instrument. Lors de la revente ou l’exercice de l’option, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue (1)

891 613

583 599

    Comptes ordinaires

361 613

583 599

    Comptes et prêts au jour le jour

530 000

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

838

60

Créances à terme (1)

1 559 783

1 541 811

    Comptes et prêts à terme

1 549 783

1 531 811

    Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

11 423

5 006

Créances douteuses

 

 

    Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

        Total

2 463 657

2 130 476

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 890 661 milliers d'euros à vue et 1 190 237 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 203 202 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue (1)

15 991

20 012

    Comptes ordinaires créditeurs

15 991

20 012

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme (1)

2 933 249

3 099 745

    Comptes et emprunts à terme

2 933 249

3 099 745

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

7 682

10 432

Dettes rattachées

17 348

18 393

        Total

2 974 270

3 148 582

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 783 milliers d'euros à vue et 2 265 249 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

173 015

187 447

Créances commerciales

86 319

87 571

Autres concours à la clientèle

7 359 105

7 263 086

    Crédits à l'exportation

1 788

3 019

    Crédits de trésorerie et de consommation

453 906

475 961

    Crédits à l'équipement

2 613 060

2 669 215

    Crédits à l'habitat

4 179 930

4 091 874

    Autres crédits à la clientèle

110 421

23 017

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Autres

 

 

Créances rattachées

96 206

66 408

Créances douteuses

365 392

364 706

Dépréciations des créances sur la clientèle

-163 668

-156 267

        Total

7 916 369

7 812 951

    Dont créances restructurées

41 079

45 715

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque de France se montent à 1 056 3012 milliers d’euros.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

3 294 479

3 114 418

    Livret A

345 640

248 635

    PEL / CEL

1 266 344

1 255 963

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 682 495

1 609 820

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 557 767

3 506 310

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

11 907

10 162

Dettes rattachées

69 691

63 566

        Total

6 933 844

6 694 456

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 552 534

 

2 552 534

2 433 513

 

2 433 513

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

146 817

146 817

 

206 889

206 889

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

858 416

858 416

 

865 908

865 908

    Total

2 552 534

1 005 233

3 557 767

2 433 513

1 072 797

3 506 310

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

2 354 819

218 343

-109 691

151 105

-92 140

Entrepreneurs individuels

728 805

53 908

-22 810

30 737

-19 202

Particuliers

3 794 691

92 775

-30 959

38 070

-23 987

Administrations privées

31 669

363

-209

363

-204

Administrations publiques et Sécurité Sociale

511 416

2

 

 

 

Autres

8 161

 

 

 

 

    Total au 31 décembre 2011

7 429 561

365 392

-163 668

220 276

-135 533

    Total au 31 décembre 2010

7 330 248

364 706

-156 267

204 726

-126 864

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investis-

sement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investis-

sement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

167 724

346 730

 

514 454

 

27 246

894 115

 

921 361

    Valeurs brutes

 

168 436

346 730

 

515 166

 

27 511

894 115

 

921 626

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-712

 

 

-712

 

-265

 

 

-265

Actions et autres titres à revenu variable

 

7 559

 

 

7 559

 

26 419

 

 

26 419

    Montants bruts

 

8 023

 

 

8 023

 

26 741

 

 

26 741

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-464

 

 

-464

 

-322

 

 

-322

    Total

 

175 283

346 730

 

522 013

 

53 665

894 115

 

947 780

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Transaction

Placement

Investis-

sement

Total

Titres cotés

 

16 059

 

16 059

 

16 639

 

16 639

Titres non cotés

 

50 700

 

50 700

 

 

 

 

Titres prêtés

 

100 000

345 500

445 500

 

10 393

891 500

901 893

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

1 677

1 230

2 907

 

479

2 615

3 094

    Total

 

168 436

346 730

515 166

 

27 511

894 115

921 626

    Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 712 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 265 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 13 032 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 705 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

11

 

11

 

20

 

20

Titres non cotés

 

8 012

 

8 012

 

26 721

 

26 721

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

8 023

 

8 023

 

26 741

 

26 741

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 8 023 milliers d’euros d’OPCVM contre 26 741 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 464 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 321 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 690 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 2 008 milliers d’euros au 31 décembre 2010.    

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Rembour-

sements

Conversion

Décotes /

surcotes

Transferts

Autres

variations

31/12/2011

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

894 115

 

 

-546 000

 

 

 

-1 385

346 730

    Total

894 115

 

 

-546 000

 

 

 

-1 385

346 730

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

En milliers d'euros

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2011

Valeurs brutes

596 305

4 951

-51

 

1

601 421

    Participations et autres titres détenus à long terme

593 451

4 951

-51

 

1

598 352

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Comptes courants dans les entreprises liées

2 854

 

 

 

215

3 069

Dépréciations

-386

-83

47

 

 

-422

    Participations et autres titres à long terme

-386

-83

47

 

 

-422

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

595 919

4 868

-4

 

216

600 999

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (2 289 milliers d’euros).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Société d'expansion BFC

10 000

142

100

10 000

10 000

631

 

1 262

365

548

 

Sas BFC croissance

3 000

194

100

3 000

3 000

12

 

2

382

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

18 468 029

3,18 %

537 864

537 864

274 094

 

836 872

7 123

 

 

SA IBP

89 733

-18 385

5,84 %

5 240

5 240

671

 

291 365

-2 739

 

 

BP développement*

396 664

154 937

5,59 %

34 811

34 811

 

 

53 451

37 635

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 149

4 810

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres relatifs à 2010, les comptes arrêtés au 31 décembre 2011 ne sont pas disponibles.

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de

crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

1 067

1 067

1 203

Dettes

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

En application du règlement de l'ANC du 7 octobre 2010 relatif aux translations entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan, des informations sont à donner sur les "parties liées" et non plus seulement sur les "entreprises liées". Toutes les transactions effectuées avec des parties liées ont été conclues à des conditions normales ou sont non significatives à l'exception des opérations ci dessous.

Le Conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la Socama Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la Banque. Le résultat de la société étant affecté par un coût du risque important, le principe d’une prise en charge partielle du déficit 2011 dégagé par cette société a été décidé par le Conseil d’administration du 14 décembre 2011. Ce concours a fait l’objet d’un versement de 200.000 euros dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2011.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres

mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

5 884

106

 

 

5 990

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 268

83

 

 

4 351

    Logiciels

1 616

23

 

 

1 639

    Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 198

-209

 

 

-5 407

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 591

-189

 

 

-3 780

    Logiciels

-1 607

-20

 

 

-1 627

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

686

-103

 

 

583

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

181 504

7 285

-3 291

 

185 498

Immobilisations corporelles d'exploitation

180 575

7 285

-3 291

 

184 569

    Terrains

2 687

20

 

 

2 707

    Constructions

98 332

5 384

-136

1 797

105 377

    Parts de SCI

331

 

 

 

331

    Autres

79 225

1 881

-3 155

-1 797

76 154

Immobilisations hors exploitation

929

 

 

 

929

Amortissements et dépréciations

-113 683

-9 489

3 275

-2

-119 899

Immobilisations corporelles d'exploitation

-113 389

-9 458

3 275

 

-119 572

    Terrains

 

 

 

 

 

    Constructions

-41 065

-7 014

136

 

-47 943

    Parts de SCI

 

 

 

 

 

    Autres

-72 324

-2 444

3 139

 

-71 629

Immobilisations hors exploitation

-294

-31

 

-2

-327

        Total valeurs nettes

67 820

-2 204

-16

-2

65 598

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

659

1 034

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

138 958

178 687

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 781

1 992

    Total

141 398

181 713

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

1

 

4

1

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

1 224

 

1 494

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

33 424

52 206

35 908

57 496

    Total

33 425

53 430

35 908

58 991

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

2 753

2 587

2 746

1 527

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

9 182

49 963

8 464

48 598

Produits à recevoir/Charges à payer

13 964

8 118

22 027

11 388

Valeurs à l'encaissement

14 363

2 941

5 466

24 118

Autres

33 865

9 241

31 190

6 189

    Total

74 127

72 850

69 893

91 820

(1) et (2) Détail le cas échéant.

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

19 289

2 863

-4 094

 

18 058

Provisions pour engagements sociaux

40 177

5

-928

 

39 254

Provisions pour PEL/CEL

16 184

 

-4 327

 

11 857

Autres provisions pour risques

3 092

1 485

-1 366

 

3 211

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

    Autres

3 092

1 485

-1 366

 

3 211

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

        Total

78 742

4 353

-10 715

 

72 380

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

157 240

58 599

-50 573

 

165 266

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

156 267

57 701

-50 300

 

163 668

    Dépréciations sur autres créances

973

898

-273

 

1 598

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

78 741

4 353

-10 714

 

72 380

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 437

2 863

-1 983

 

3 317

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

16 851

 

-2 110

 

14 741

    Autres provisions

59 453

1 490

-6 621

 

54 322

        Total

235 981

62 952

-61 287

 

237 646

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagts

31/12/2011

Régime

CARBP

Retraites

Autres

engagts

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

42 935

15 341

7 165

65 441

40 971

16 585

7 218

64 774

Juste valeur des actifs du régime (b)

10 631

13 807

 

24 438

11 064

13 337

 

24 401

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

6 292

-5 178

 

1 114

3 242

-3 696

 

-454

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

767

 

767

 

780

 

780

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

26 012

5 945

7 165

39 122

26 665

6 164

7 218

40 047

Passif

26 012

5 945

7 165

39 122

26 665

6 164

7 218

40 047

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

Sur l’année 2011, sur l’ensemble des 2 199 K€ d’écarts actuariels générés, -113 K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 2 312 K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,10 % en obligations, 32 % en actions, 6,7 % en actifs monétaires et 0,1 % en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2011

31/12/2010

1/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63 %

3,61 %

3,20 %

3,32 %

3,11 %

3,24 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40 %

5,50 %

2,30 %

2,30 %

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

74 499

509 397

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

794 024

314 659

    Ancienneté de plus de 10 ans

206 749

232 542

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 075 272

1 056 598

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

167 976

173 691

        Total

1 243 248

1 230 289

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

11 104

15 127

    Au titre des comptes épargne logement

40 616

47 762

        Total

51 720

62 889

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations / reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

1 019

-861

158

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 267

-1 472

795

    Ancienneté de plus de 10 ans

8 957

-1 306

7 651

Provisions constituées au titre des plans Epargne Logement

12 243

-3 639

8 604

Provisions constituées au titre des comptes Epargne Logement

3 338

-409

2 929

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-157

29

-128

Provisions constituées au titre des crédits CEL

760

-308

452

Provisions constituées au titre des crédits Epargne Logement

602

-279

323

        Total

16 183

-4 327

11 856

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

37 500

46 800

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

136

130

    Total

37 636

46 930

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres

variations

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

93 405

 

 

 

93 405

Fonds régionaux de solidarité et de garantie

57 517

 

 

 

57 517

    Total

150 922

 

 

 

150 922

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux

propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2009 après affectation

431 119

290 593

447 449

 

1 140 610

Mouvements de l'exercice

73 125

 

-27 288

60 024

134 412

    Total au 31 décembre 2010 après résultat

504 244

290 593

420 161

60 024

1 275 022

Variation de capital

 

 

 

 

 

Résultat de la période

 

 

 

64 796

64 796

Distribution de dividendes

 

 

 

-15 608

-15 608

Provisions pour investissement

 

 

1 293

 

1 293

Affectation du résultat

 

 

44 416

-44 416

 

    Total au 31 décembre 2011 après résultat

504 244

290 593

465 870

64 796

1 325 503

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 504 244 milliers d’euros et est composé pour 403 395 018 euros de 20 686 924 parts sociales de nominal 19.5 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 100 848 754.50 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir.

 

 

Moins de

3 mois

De 3 mois à

1 an

De 1 an à

5 ans

Plus de

5 ans

Indé-

terminé

31/12/2011

Total des emplois

1 067 958

756 969

3 405 821

4 054 488

 

9 285 236

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

642 543

22 273

368 798

393 938

 

1 427 552

Opérations avec la clientèle

425 415

734 696

2 855 625

3 429 689

 

7 445 425

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

181 398

230 861

 

412 259

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

    Total des ressources

1 209 577

814 450

2 208 916

1 258 649

 

5 491 592

Dettes envers les établissements de crédit

393 322

367 459

1 133 333

1 039 135

 

2 933 249

Opérations avec la clientèle

760 093

416 260

1 035 359

169 514

 

2 381 226

Dettes représentées par un titre

44 662

27 731

17 224

50 000

 

139 617

Dettes subordonnées

11 500

3 000

23 000

 

 

37 500

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

951 040

900 925

        Ouverture de crédits documentaires

7 774

6 126

        Autres ouvertures de crédits confirmés

888 306

849 220

        Autres engagements

54 960

45 579

            Total des engagements de financement donnés

951 040

900 925

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

1 000

50 000

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

1 000

50 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

1 287

1 087

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

1 287

1 087

    D'ordre de la clientèle

433 482

506 917

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

272 573

326 162

        Autres garanties données

160 909

180 755

            Total des engagements de garantie donnés

434 769

508 004

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 028 397

2 090 255

Engagements de garantie reçus de la clientèle

101 109

77 445

            Total des engagements de garantie reçus

2 129 506

2 167 700

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 1 056 302 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 539 592 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 258 268 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 318 290 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 809 718 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 549 720 milliers d’euros au 31 décembre 2010,

— 223 856 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 1 335 063 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 129 471

 

1 129 471

-35 748

1 550 232

 

1 550 232

-23 774

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

644 524

 

644 524

-32 810

1 064 177

 

1 064 177

-22 374

    Swaps financiers de devises

282 198

 

282 198

-2 938

282 309

 

282 309

-1 400

    Autres contrats à terme

202 749

 

202 749

 

203 746

 

203 746

 

    Total opérations fermes

1 129 471

 

1 129 471

-35 748

1 550 232

 

1 550 232

-23 774

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

237 142

 

237 142

-6 681

410 383

 

410 383

-4 447

    Options de taux d'intérêt

237 142

 

237 142

-6 681

410 383

 

410 383

-4 447

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total opérations conditionnelles

237 142

 

237 142

-6 681

410 383

 

410 383

-4 447

    Total instruments financiers et change à terme

1 366 613

 

1 366 613

-42 429

1 960 615

 

1 960 615

-28 221

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte

isolée

Gestion

spécialisée

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte

isolée

Gestion

spécialisée

Total

Opérations fermes

240 341

686 381

 

 

926 722

119 378

1 227 108

 

 

1 346 486

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

240 341

404 183

 

 

644 524

119 378

944 799

 

 

1 064 177

    Swaps financiers de devises

 

282 198

 

 

282 198

 

282 309

 

 

282 309

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

237 142

 

 

 

237 142

310 383

100 000

 

 

410 383

    Options de taux d'intérêt

237 142

 

 

 

237 142

310 383

100 000

 

 

410 383

    Total

477 483

686 381

 

 

1 163 864

429 761

1 327 108

 

 

1 756 869

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

52 258

446 033

146 233

644 524

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

52 258

446 033

146 233

644 524

Opérations conditionnelles

15 030

64 166

157 946

237 142

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

15 030

64 166

157 946

237 142

        Total

67 288

510 199

304 179

881 666

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d'euros)

Contrevaleur en Euros

 

31/12/2011

31/12/2010

 

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

300 317

17 739

318 056

291 636

23 087

314 723

Total passif

300 317

17 739

318 056

291 636

23 096

314 732

    Total hors-bilan

324 302

55 061

379 363

294 680

105 395

400 075

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

35 969

-82 993

-47 024

33 786

-84 409

-50 623

Opérations avec la clientèle

337 444

-108 439

229 005

333 685

-97 593

236 092

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 629

-4 532

6 097

14 938

-4 900

10 038

Dettes subordonnées

168

-856

-688

109

-802

-693

Opérations de macro-couverture

14 122

-28 137

-14 015

10 043

-36 969

-26 926

    Total

398 332

-224 957

173 375

392 561

-224 673

167 888

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 957 milliers d’euros (2 289 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 4 327 milliers d’euros pour l’exercice 2011, contre une dotation de 706 milliers d’euros pour l’exercice 2010.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

2 275

296

    Total

2 275

296

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

249

-722

-473

780

-717

63

Opérations avec la clientèle

102 516

-78

102 438

104 078

-70

104 008

Opérations sur titres

5 207

 

5 207

5 183

 

5 183

Moyens de paiement

54 186

-23 485

30 701

53 861

-24 275

29 586

Opérations de change

365

 

365

254

 

254

Engagements hors-bilan

1 474

-901

573

1 791

-438

1 353

Prestations de services financiers

8 270

-638

7 632

7 839

-530

7 309

Activités de conseil

 

 

 

2

 

2

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

    Total

172 267

-25 824

146 443

173 788

-26 030

147 758

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

998

1 179

Instruments financiers à terme

 

 

    Total

998

1 179

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-589

 

-589

137

 

137

Dotations

-815

 

-815

-192

 

-192

Reprises

226

 

226

329

 

329

Résultat de cession

2 332

 

2 332

1 407

 

1 407

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

    Total

1 743

 

1 743

1 544

 

1 544

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

2 021

-593

1 428

1 829

-623

1 206

Refacturations de charges et produits bancaires

1 716

-129

1 587

1 867

-14

1 853

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

800

 

800

833

 

833

Autres produits et charges accessoires

2 898

-755

2 143

3 756

-4 271

-515

    Total

7 435

-1 477

5 958

8 285

-4 908

3 377

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-63 783

-64 351

Charges de retraite et assimilées (1)

-8 988

-8 397

Autres charges sociales

-24 685

-23 531

Intéressement des salariés

-5 631

-5 049

Participation des salariés

-3 869

-4 204

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 155

-7 179

    Total des frais de personnel

-115 111

-112 711

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-7 290

-2 069

Autres charges générales d'exploitation

-74 536

-77 399

    Total des autres charges d'exploitation

-81 826

-79 468

    Total

-196 937

-192 179

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 420 cadres et 1 391 non cadres, soit un total de 1 811 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-57 498

33 705

-5 039

551

-28 281

-57 638

36 057

-7 167

1 161

-27 587

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 864

1 984

 

 

-880

-1 730

2 080

 

 

350

Provisions pour risque clientèle

 

2 110

 

 

2 110

-231

-1

 

 

-232

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

-60 362

37 799

-5 039

551

-27 051

-59 599

38 136

-7 167

1 161

-27 469

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

33 705

 

 

 

 

36 057

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

13 081

 

 

 

 

20 266

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

4 094

 

 

 

 

2 079

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

-13 081

 

 

 

 

-20 266

 

 

 

    Total reprises nettes

 

37 799

 

 

 

 

38 136

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Participations et autres titres à long terme

Titres

d'investis-

sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres

d'investis-

sement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

97

 

 

97

11 530

 

 

11 530

Dotations

-83

 

 

-83

-153

 

 

-153

Reprises

180

 

 

180

11 683

 

 

11 683

Résultat de cession

-180

 

-15

-195

-12 845

 

116

-12 729

    Total

-83

 

-15

-98

-1 315

 

116

-1 199

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits exceptionnels

 

313

Contrôle URSSAF

 

313

Charges exceptionnelles

 

 

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

89 786

89

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

89 786

89

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

89 786

89

Impôt correspondant

29 929

13

+ Contributions 5 %

1 496

1

+ Contributions 3,3 %

963

1

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-98

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

-1 247

 

Gain IS lié à l'intégration fiscale

-183

 

Régularisation IS

43

 

    Impôt comptabilisé

30 903

15

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

        Total

30 903

15

 

5.13. Répartition de l’activité :

— Information sectorielle : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

 

— Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

— Information sectorielle par secteur géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

— SOCAMA Bourgogne Franche-Comté

— SOCAMI Bourgogne Franche-Comté

— SOPROLIB Bourgogne Franche-Comté Pays de l’Ain

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2011).

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14, boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 23 mars 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011.

Aux sociétaires,

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable

14, boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale :

— Conventions autorisées au cours de l’exercice écoulé : En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

1. Convention de Garantie Financière dans le cadre du Programme BPCE Home Loans FCT :

— Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce les fonctions de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Le programme BPCE Home Loans FCT a été soumis au Conseil d’Administration du 24 février 2011.

Il s’agit de créer un nouvel outil qui permettrait de reconditionner certains actifs pour maximiser leur efficacité réglementaire. Le fonctionnement est tout à fait analogue à celui des Covered Bonds, mais avec un émetteur totalement indépendant du Groupe, dont les titres seront notés AAA, car ils seraient garantis par des prêts à l’habitat de grande qualité.

Ce mécanisme est mis en place en pratique pour permettre une meilleure gestion du coefficient de liquidité. Le collatéral apporté par les Banques populaires et par les Caisses d’Epargne est rémunéré.

La participation des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne à ce projet d'émission d'obligations par le Fonds Commun de Titrisation (FCT) n’accroîtra pas les engagements des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne tels qu'ils existent dans les programmes de refinancement actuels de Banques Populaires Covered Bonds et de GCE Covered Bonds.

Ainsi dans ce cadre, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sera partie à une convention de garantie financière.

Aussi, dans sa séance du 24 février 2011, le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’est déclaré favorable à ce que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe au Programme BPCE Home Loans FCT, et statuant conformément aux dispositions de l’article L.225-38 et suivants du Code de commerce:

– a décidé de donner son autorisation préalable à la conclusion de la Convention de Garantie Financière par la Société en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider), à la constitution de la Garantie et au Mandat permettant à BPCE SA d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière

– et a autorisé le Directeur Général de la Société, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la Convention de Garantie Financière, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (en ce compris tout avenant) et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de la participation de la Société au Programme BPCE Home Loans FCT.

 

2. Avenant à la Convention de Garantie Financière dans le cadre du Programme BPCE Home Loans FCT :

— Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce les fonctions de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Le nouveau programme d’émission de BPCE Home Loans FCT a été soumis au Conseil d’Administration du 24 février 2011.

Le montage de l’opération est identique à celui présenté en février dernier et pour lequel le Conseil d’Administration avait autorisé la signature de la Convention de Garantie Financière le 24 février 2011.

La participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à ce Programme FCT implique qu’elle devienne partie (en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider)) à un avenant à la Convention Cadre de Garantie Financière conclue notamment par Natixis (en qualité d’Intermediary Bank), BPCE (en qualité de Collateral Security Agent, de Collateral Provider et de Borrower) et les autres Garants (en qualité de Collateral Providers).

Aussi, lors de sa séance du 15septembre 2011, et après en avoir délibéré, le Conseil d’Administration s’est déclaré favorable à ce que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe au Programme BPCE Home Loans FCT dans le cadre de la nouvelle enveloppe, et statuant conformément aux dispositions de l’article L.225-38 et suivants du Code de commerce:

– a décidé de donner son autorisation préalable à la conclusion de l’Avenant à la Convention de Garantie Financière par la Société en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) et au Mandat permettant à BPCE SA d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière et son Avenant,

– et a autorisé le Directeur Général de la Société, et toute personne qui se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société l’Avenant à la Convention de Garantie Financière, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (en ce compris tout avenant) et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme BPCE Home Loans FCT dans le cadre de la nouvelle enveloppe.

Au 31 décembre 2011, le montant des créances mobilisées au titre de cette opération s’élève à 1.335.063.366 euros.

 

3. Prise en charge de la moitié du déficit de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté :

— Entité co-contractante : SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

— Personne concernée : Monsieur Bernard Jeannin, Directeur Général de la de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, étant Administrateur de SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 24 novembre 2010 a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté au service du développement de la banque, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’assurer sa pérennité financière et son développement avec notamment l’objectif d’accroitre le recours sur des dossiers de qualité pour les trois années à venir.

Afin de réduire l’appel au Fonds de Garantie et de réduire progressivement la subvention de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, un certain nombre de mesures ont été prises visant à pérenniser la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté du 14 décembre 2011, suite aux mesures prises fin 2010 pour améliorer progressivement la situation de la SOCAMA Bourgogne Franche-Comté, a décidé la prise en charge de la moitié du déficit définitif de cette société sous forme de subvention d’un montant prévisionnel de 200.000 euros au titre de l’exercice 2011 et de maintenir la provision pour risques constituée au cours de deux derniers exercices qui s’élève à 1.600.000 euros au 31 décembre 2011.

 

Conventions autorisées depuis la clôture. — Nous avons été avisés des conventions suivantes, autorisées depuis la clôture de l’exercice écoulé, qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

4. Contrat de souscription relatif aux obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions de BPCE (programme d’émission TSS) :

— Entité co-contractante : BPCE SA.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce la fonction de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA.

Le projet du Groupe BPCE d’émettre des obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en nouvelles actions de BPCE (les « OCA ») s’inscrit dans une logique de renforcement des fonds propres du Groupe à la demande de l’ACP à hauteur de 2 Md€ qui seraient répartis au poids naturel de chaque banque (Banques Populaires et Caisses d’Epargne), soit 63 M€ pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

Deux émissions sont envisagées, l’une au profit des Caisses d’Epargne à hauteur de 1 Md€ (obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie A de BPCE) et l’autre au profit des Banques Populaires à hauteur de 1 Md€ (obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE).

L’objectif de ces émissions est de participer au renforcement des fonds propres de BPCE, puisque les caractéristiques de ces OCA permettraient à BPCE d’inclure intégralement le montant de ces émissions dans ses fonds propres de base, conformément au projet de réglementation CRD IV issu des normes Bâle III.

Les caractéristiques de ces émissions sont en cours de revue par l’ACP et sont soumises à son accord préalable et ses commentaires éventuels.

Un contrat de souscription à ces OCA serait ainsi conclu entre BPCE, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance et les Banques Populaires, auquel seraient annexés les termes et conditions des OCA.

Ces émissions auraient lieu au plus tard début avril 2012.

Dans sa séance en date du 23 février 2012, le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a pris connaissance des résolutions et des principales caractéristiques relatives à ces OCA et a décidé :

– d’autoriser la souscription par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté d’un nombre d’obligations super subordonnées à durée indéterminée convertibles en actions nouvelles de catégorie B de BPCE à émettre par BPCE, pour un montant correspondant à la quote-part d’actions B de BPCE détenue par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (hors prise en compte des actionnaires minoritaires tel que ce terme est défini dans les statuts de BPCE),

– et d’autoriser la conclusion du contrat de souscription entre la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, BPCE, les autres Banques Populaires et les Caisses d’Epargne et de Prévoyance, auquel seront attachés les termes et conditions des valeurs mobilières donnant accès au capital de BPCE émises au profit des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et des Banques Populaires.

Ce contrat de souscription, non établi à ce jour, n’a pas eu d’impact sur les comptes 2011 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

5. Convention de Garantie Financière dans le cadre du programme FCT ORRB1 :

— Entités co-contractantes : BPCE SA et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce les fonctions de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

Dans le cadre de la sécurisation renforcée de la gestion de sa liquidité en termes d’optimisation du coefficient de liquidité et d’accès en cas de besoin au refinancement de l’Eurosystème, le Groupe BPCE souhaite mettre en place un nouveau programme de titrisation (à côté de BPCE Home Loans FCT) destiné à se substituer en partie aux émissions auto-détenues des programmes de covered bonds contractuels, mais aussi à valoriser de nouvelles poches de collatéral.

Le dispositif à mettre en place sera très proche de ceux mis en place pour BP CB, GCE CB et BPCE SFH, et identique (aux critères d’éligibilité près) à celui de BPCE Home Loans FCT : il se traduit pour les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne participantes par un apport de collatéral éligible (prêts à l’habitat) ; cet apport de collatéral est rémunéré par BPCE.

La participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme FCT ORRB 1 implique qu’elle devienne partie (en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider)) à une convention cadre de garantie financière (la "Convention de Garantie Financière"), conclue notamment par Natixis (en qualité d’Intermediary Bank), BPCE (en qualité de Collateral Security Agent, de Collateral Provider et de Borrower) et les autres Garants (en qualité de Collateral Providers), et par laquelle la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté affectera certaines de ses créances de prêts à l'habitat en garantie des obligations de BPCE au titre des Créances au profit de Natixis, en qualité de bénéficiaire de la Garantie Financière.

La conclusion de la Convention de Garantie Financière n’est pas de nature à rompre l'équilibre des engagements de la Société sur le plan économique et financier, mais lui permettra au contraire d’obtenir de la liquidité à court terme auprès de BPCE SA, via des lignes de hors-bilan, grâce à la mise en place du Programme FCT ORRB 1.

Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, dans sa séance du 23 février 2012, après prise de connaissance du Programme FCT ORRB 1 et des caractéristiques de la Convention de Garantie Financière, a décidé :

– d’autoriser la participation de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au Programme FCT ORRB 1,

– et d’autoriser la conclusion de la Convention de Garantie Financière par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en qualité de Fournisseur de Garantie (Collateral Provider) et au Mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la Banque Populaire dans les conditions définies par la Convention de Garantie Financière.

Cette Convention de Garantie Financière, non établie à ce jour, n’a pas eu d’impact sur les comptes 2011 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale :

— Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs : En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

1. Convention de garantie fiscale sur les éventuels passifs fiscaux de BP Participations :

— Entité co-contractante : BP Participations (devenue BPCE SA depuis le 5 août 2010)

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerçait la fonction d’Administrateur au sein de BP Participations et exerce la fonction de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE.

Un mécanisme de solidarité a été mis en place entre les Banques Populaires et BP Participations, sous la forme d’une garantie fiscale. Cette convention a été approuvée par votre Conseil d’Administration en date du 2 juin 2010.

Suite au redressement fiscal de BP Participations au titre des années 2006 à 2008, cette garantie a été mise en jeu et le montant du redressement a été réparti entre les Banques Populaires.

Au 31 décembre 2010, cette garantie fiscale s’est traduite par une charge de 1.109.456 euros pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, sous la forme d’un versement de 976.977 euros et d’une provision complémentaire de 132.480 euros. Le solde payé au cours de l’exercice 2011 s’élève à 136.430 euros.

 

2. Dépôt de garantie auprès de BP Participations dans le cadre de l’Opération U2 :

— Entité co-contractante : BP Participations (devenue BPCE SA depuis le 5 août 2010)

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerçait la fonction d’Administrateur au sein de BP Participations et exerce la fonction de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE.

Dans le cadre de la restructuration du Groupe BPCE, l’Opération U2 prévoit la mise en place chez BP Participations d’un dépôt de garantie de 450.000.000 euros, réparti entre les Banques Populaires.

Cette convention a été approuvée par votre Conseil d’Administration en date du 2 juin 2010.

Au 31 décembre 2011, la quote-part du dépôt de garantie pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 25.720.369 euros.

 

3. Convention-Cadre en qualités d’emprunteur et garant dans le cadre du programme BPCE SFH :

— Entité co-contractante : BPCE SA.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce la fonction de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE.

Dans le cadre du projet de loi de régulation bancaire et financière et de l’évolution des programmes de refinancement utilisés dans les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, le Groupe BPCE a souhaité la création d’une Société de Financement de l’Habitat (BPCE SFH).

Le nouvel émetteur, BPCE SFH, apporterait au Groupe une nouvelle plate-forme de refinancement qui serait accessible à toutes les entités du Groupe concernées. Les emprunteurs, dont la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ferait partie, exprimeraient leurs besoins en fonction de leurs programmes. Si un emprunteur n’utilisait pas toute l’enveloppe à laquelle il a droit, BPCE lui verserait une commission.

Les participants fourniraient des sûretés à l’émetteur pour garantie du remboursement de l’ensemble des montants prêtés, et chaque garant devrait s’engager à remettre des actifs éligibles supplémentaires si nécessaire, et notamment pour le cas où les actifs éligibles fournis par les emprunteurs ne seraient plus suffisants au regard des tests de couverture prévus au titre de la Convention-Cadre.

Dans sa séance en date du 17 juin 2010, le Conseil d’administration de votre banque, après en avoir délibéré, a décidé :

– d’autoriser la conclusion de la Convention-Cadre par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en qualités d’emprunteur et de garant, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de votre banque dans les conditions définies par la Convention-Cadre ;

– d’autoriser le Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de votre banque la Convention-Cadre, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (y compris tout avenant).

Au 31 décembre 2011, le montant des créances mobilisées par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de cette opération s’élève à 85.000.000 euros. Le montant des sûretés apportées à l’émetteur au titre de ces emprunts s’élève à 223.855.807 euros.

 

4. Convention-Cadre pour la participation au programme de refinancement BP Covered Bonds :

— Entités co-contractantes : Banque Fédérale des Banques Populaires (devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009) et Natixis.

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce les fonctions de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA et d’Administrateur au sein de Natixis.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté participe, dans le cadre d’une Convention Cadre autorisée par le Conseil d’Administration du 3 avril 2008, à une opération de refinancement initiée par le Groupe des Banques Populaires.

Cette opération prend notamment la forme de souscription à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds et de constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre banque en garantie du programme d’émission. Pour faire face aux évolutions du portefeuille de prêts à l’habitat du Groupe, votre Conseil d’Administration a autorisé un Avenant à la Convention Cadre initiale permettant d’une part, l’émission d’obligations sécurisées de droit allemand et d’autre part, d’élargir le périmètre des sûretés aux prêts immobiliers octroyés directement par la CASDEN et aux prêts garantis par CEGC.

La participation à ce programme de refinancement se traduit comme suit :

– Souscription à hauteur de 14.000.000 euros à des emprunts auprès de Banques Populaires Covered Bonds au cours de l’exercice 2011. Au 31 décembre 2011, le montant total des emprunts souscrits s’élève à 583.000.000 euros et les charges de l’exercice à ce titre s’élèvent à 17.253.328 euros.

– Absence de souscription à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds au cours de l’exercice 2011. Au 31 décembre 2011, le montant total des obligations sécurisées souscrites s’élève à 345.500.000 euros et les produits de l’exercice à ce titre s’élèvent à 8.540.097 euros.

– Constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre banque au 31 décembre 2011 à hauteur de 809.718.328 euros en garantie du programme d’émission.

 

5. Convention de gestion du régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux :

— Entité co-contractante : Banque Fédérale des Banques Populaires (devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009)

— Personne concernée : M. Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, exerce la fonction de Membre du Conseil de Surveillance au sein de BPCE SA.

La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté participe à la convention de gestion du régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux conclue avec la Banque Fédérale des Banques Populaires et autorisée par le Conseil d’Administration de la banque en date du 13 février 2008 et du 18 juin 2008.

La Banque Fédérale des Banques Populaires, devenue BPCE SA depuis le 31 juillet 2009, gère ce régime de retraite pour le compte du Groupe. Cette contribution a été répartie égalitairement au niveau des Banques Populaires régionales en fonction du nombre de banques concernées.

A ce titre, des charges de 72.222 euros et 420.952 euros ont été constatées dans les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2011 respectivement pour chacun des deux régimes.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 23 mars 2012.

 

Les Commissaires aux Comptes :

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

PricewaterhouseCoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

 

1203064

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2035
Texte de l'annonce :

1202035

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 31 Mars 2012.

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

81 557

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 961 412

Opérations avec la clientèle

7 942 189

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

515 188

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 717

Participations et autres titres détenus à long terme

664 693

Immobilisations incorporelles

536

Immobilisations corporelles

64 468

Autres actifs

38 527

Comptes de Régularisation

71 384

    Total actif

11 347 671

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 819 830

Opérations avec la clientèle

6 659 331

Dettes représentées par un titre

147 625

Autres passifs

68 718

Comptes de Régularisation

143 497

Provisions

70 795

Dettes subordonnées

26 145

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 260 808

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

455 941

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 282

    Report à nouveau (+/-)

749

        Total passif

11 347 671

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

865 292

    Engagements de garantie

426 047

    Engagements sur titres

900

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

380 000

    Engagements de garantie

1 992 682

    Engagements sur titres

900

 

 

1202035

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 180
Texte de l'annonce :

1200180

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 Décembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

85 460

Créances sur les Établissements de Crédit

2 463 656

Opérations avec la clientèle

7 916 370

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

514 454

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 559

Participations et autres titres détenus à long terme

601 000

Immobilisations incorporelles

583

Immobilisations corporelles

65 598

Autres actifs

35 290

Comptes de Régularisation

74 128

        Total actif

11 764 098

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 974 271

Opérations avec la clientèle

6 933 842

Dettes représentées par un titre

141 399

Autres passifs

55 295

Comptes de Régularisation

137 646

Provisions

72 381

Dettes subordonnées

37 637

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 260 705

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

455 941

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

9 179

    Report à nouveau (±)

749

        Total passif

11 764 098

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

951 038

    Engagements de garantie

434 769

    Engagements sur titres

662

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

1 000

    Engagements de garantie

2 028 397

    Engagements sur titres

662

 

 

1200180

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6173
Texte de l'annonce :

1106173

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

67 151

Créances sur les Établissements de Crédit

1 958 607

Opérations avec la clientèle

7 962 470

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

469 651

Actions et Autres Titres à revenu variable

7 660

Participations et autres titres détenus à long terme

601 086

Immobilisations incorporelles

543

Immobilisations corporelles

66 411

Autres actifs

57 000

Comptes de Régularisation

55 974

        Total actif

11 246 553

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 752 427

Opérations avec la clientèle

6 620 889

Dettes représentées par un titre

135 859

Autres passifs

86 685

Comptes de Régularisation

126 024

Provisions

74 062

Dettes subordonnées

39 308

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 260 377

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

455 941

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 851

    Report à nouveau (±)

749

        Total passif

11 246 553

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

957 007

    Engagements de garantie

420 874

    Engagements sur titres

1 132

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

235 000

    Engagements de garantie

2 079 462

    Engagements sur titres

1 132

 

 

 

1106173

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5084
Texte de l'annonce :

1105084

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

70 878

Créances sur les Établissements de Crédit

1 732 506

Opérations avec la clientèle

7 985 181

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

406 345

Actions et Autres Titres à revenu variable

17 763

Participations et autres titres détenus à long terme

595 428

Immobilisations incorporelles

584

Immobilisations corporelles

66 851

Autres actifs

41 510

Comptes de Régularisation

66 501

        Total actif

10 983 547

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 592 441

Opérations avec la clientèle

6 500 889

Dettes représentées par un titre

171 327

Autres passifs

71 505

Comptes de Régularisation

116 810

Provisions

77 049

Dettes subordonnées

42 549

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 260 055

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

455 941

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 529

    Report à nouveau (±)

749

        Total passif

10 983 547

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

997 953

    Engagements de garantie

431 912

    Engagements sur titres

3 197

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

557 000

    Engagements de garantie

2 101 301

    Engagements sur titres

3 197

 

 

 

1105084

20/05/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2236
Texte de l'annonce :

1102236

20 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°60


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Comptes annuels 2010.

 

A. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

2 196 223

2 378 724

Opérations avec la clientèle

4.2

7 812 951

7 619 140

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

 

 

Obligations et autres titres a revenu fixe

4.4

921 361

916 488

Actions et autres titres a revenu variable

4.4

26 419

23 037

placement des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

587 386

468 513

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

68 563

74 180

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

131 969

126 973

        Total de l'actif

 

11 744 872

11 607 055

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

3 209 126

3 233 364

Opérations avec la clientèle

4.2

6 690 459

6 575 532

Dettes representées par un titre

4.9

181 713

184 385

Provisions techniques d'assurance

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

146 147

162 798

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Provisions

4.11

78 742

67 344

Dettes subordonnées

4.12

46 930

66 578

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

150 922

150 922

Intérêts minoritaires

4.14

 

 

Capitaux propres part du groupe

4.14

1 240 833

1 166 132

Capital souscrit

 

437 662

392 675

Primes d'émission

 

290 593

290 592

Réserves consolidées et autres

 

453 427

422 039

Résultat de l'exercice

 

59 151

60 826

        Total du passif

 

11 744 872

11 607 055

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

900 925

864 900

    Engagements de garantie

5.1

508 004

521 012

    Engagements sur titres

 

1 673

970

    Engagements d'assurance donnés

 

 

 

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

50 000

 

    Engagements de garantie

5.1

2 090 990

2 040 168

    Engagements sur titres

 

1 673

970

    Engagements d'assurances reçus

 

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

392 595

408 724

Intérêts et charges assimilées

6.1

-224 934

-250 348

Revenus des titres à revenu variable

6.2

440

11 000

Commissions nettes

6.3

149 035

144 123

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

1 179

843

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

1 544

2 344

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

2 649

3 575

Marges brutes des sociétés d'assurance

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

833

119

Produit net bancaire

 

323 341

320 380

Charges générales d'exploitation

6.7

-192 665

-196 276

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 349

-10 333

Résultat brut d'exploitation

 

120 327

113 771

Coût du risque

6.8

-27 471

-25 158

Résultat d'exploitation

 

92 856

88 613

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-1 237

-11 273

Résultat courant avant impôt

 

91 619

77 340

Résultat exceptionnel

6.11

 

 

Impôts sur le résultat

6.12

-32 468

-25 725

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

 

Dotations et reprises de FRBG

 

 

9 210

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net part du groupe

 

59 151

60 825

 

 

31/12/2010

31/12/2009

Nombre de parts et CCI au capital

22 444 180

20 137 190

Résultat net consolidé (en milliers d’euros)

59 151

60 825

Résultat net consolidé par parts et CCI (en euros)

2,64 €

3,02 €

 

III. — Annexes aux comptes consolidés.

Note 1 – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Dessin 1

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Augmentation de capital de BP Participations : L’assemblée générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 K€ souscrite en juillet 2010 par le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 451 K€.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 K€ réservée aux Banques Populaires, dont 61 342 K€ pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 57 405 K€ pour le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du conseil d’administration ayant arrêté les comptes 2010 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

2.4.2. Elimination des opérations réciproques : Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 11 931 K€ (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 304 K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 10 898 K€ (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes

3.2.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

3.2.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

3.2.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

3.2.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.2.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.2.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

3.2.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

3.2.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente et amorties sur la durée de vie de l’instrument. Lors de la revente ou l’exercice de l’option, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

3.2.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

3.2.11. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

3.2.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’aux variations d’impôts différés.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante (BPCE SA) une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

65 745

68 398

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

2 130 477

2 310 326

    Créances à vue

583 600

673 291

        Comptes ordinaires

583 600

673 291

        Comptes et prêts au jour le jour

 

 

        Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

    Valeurs non imputées

60

65

    Créances à terme

1 541 811

1 632 052

        Comptes et prêts à terme

1 531 811

1 622 052

        Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

        Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

    Créances rattachées

5 006

4 910

    Créances douteuses

 

8

    Dépréciations des créances interbancaires

 

 

            Total

2 196 222

2 378 724

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 582 745 milliers d'euros à vue et 1 241 254 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 121 228 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

80 465

95 577

    Comptes ordinaires créditeurs

80 465

95 577

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

3 099 745

3 114 198

    Comptes et emprunts à terme

3 099 745

3 114 198

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

    Dettes rattachées

28 916

23 589

        Total

3 209 126

3 233 364

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 19 997 milliers d'euros à vue et 1 959 745 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

187 447

201 130

Créances commerciales

87 571

105 783

Autres concours à la clientèle

7 263 086

7 059 464

    Crédits à l'exportation

3 019

2 948

    Crédits de trésorerie et de consommation

475 961

514 498

    Crédits à l'équipement

2 669 215

2 649 899

    Crédits à l'habitat

4 091 874

3 861 176

    Autres crédits à la clientèle

23 017

30 943

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

Créances rattachées

66 408

64 192

Créances douteuses

364 706

346 879

Dépréciation des créances sur la clientèle

-156 267

-158 308

Autres

 

 

        Total

7 812 951

7 619 140

Dont :

 

 

    Créances restructurées aux conditions de marché

45 175

41 843

    Créances restructurées hors conditions de marché

 

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

3 114 418

2 998 076

    Livret A

248 635

189 827

    PEL/CEL

1 255 963

1 231 778

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 609 820

1 576 471

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

3 502 313

3 508 746

    Comptes ordinaires créditeurs

2 429 516

2 399 907

    Emprunts auprès de la clientèle financière

206 889

206 889

    Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

    Autres comptes et emprunts

865 908

901 950

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

10 162

9 243

Dettes rattachées

63 566

59 467

        Total

6 690 459

6 575 532

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 336 602

213 252

-102 316

135 883

-84 758

Entrepreneurs individuels

735 253

55 751

-22 297

29 342

-18 211

Particuliers

3 725 082

94 448

-31 464

39 198

-23 710

Administrations privées

30 580

315

-190

303

-185

Administrations publiques et Sécurité Sociale

494 432

940

 

 

 

Autres

8 299

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2010

7 330 248

364 706

-156 267

204 726

-126 864

        Total au 31 décembre 2009

7 147 879

346 880

-158 308

209 549

-126 897

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations en crédit-bail.

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

27 246

894 115

 

921 361

 

17 876

898 612

 

916 488

    Valeurs brutes

 

27 511

894 115

 

921 626

 

18 183

898 612

 

916 795

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-265

 

 

-265

 

-307

 

 

-307

Actions et autres titres à revenu variable

 

26 419

 

 

26 419

 

23 037

 

 

23 037

    Valeurs brutes

 

26 741

 

 

26 741

 

23 236

 

 

23 236

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-322

 

 

-322

 

-199

 

 

-199

        Total

 

53 665

894 115

 

947 780

 

40 913

898 612

 

939 525

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

16 639

 

16 639

 

16 405

291 800

308 205

Titres non cotés

 

 

 

 

 

1 354

 

1 354

Titres prêtés

 

10 393

891 500

901 893

 

 

604 700

604 700

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

479

2 615

3 094

 

425

2 112

2 537

        Total

 

27 511

894 115

921 626

 

18 184

898 612

916 796

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

1 000

 

1 000

 

Les moins-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 265 K€ au 31 décembre 2010 contre 307 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 705 K€ au 31 décembre 2010 contre 45 K€ au 31 décembre 2009.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

20

 

20

 

23

 

23

Titres non cotés

 

26 721

 

26 721

 

23 313

 

23 213

Créances rattachées

 

 

 

26 741

 

 

 

 

        Total

 

26 741

 

 

 

23 236

 

23 236

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 26 741 K€ d’OPCVM dont 23 236 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 321 K€ au 31 décembre 2010 contre 199 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 008 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 086 K€ au 31 décembre 2009.

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Autres

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

898 612

130 000

 

-135 000

 

 

 

503

894 115

        Total

898 612

130 000

 

-135 000

 

 

 

503

894 115

 

4.4.3. Reclassements d’actifs : Le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

587 771

480 750

Dépréciations

4.5.2

-424

-12 266

Immobilisations financières nettes

 

587 347

468 484

Participations mises en équivalence

6.9

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

39

29

        Total

 

587 386

468 513

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

480 750

120 345

-594

 

-12 730

587 771

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

480 750

120 345

-594

 

-12 730

587 771

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-12 266

-59

11 683

 

218

-424

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

-12 266

-59

11 683

 

218

-424

        Total

468 484

120 286

11 089

 

-12 512

587 347

 

Les participations détenues dans BPCE sont inscrites sur la ligne « Titres de participations » pour un montant de 537 865 K€ au 31 décembre 2010 contre une valeur brute de la participation détenue dans BPCE de 419 111 K€ et 11 683 K€ dans BP Participations au 31 décembre 2009.

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 4 782 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 928 K€ au 31 décembre 2009.

Les -12 730 K€ correspondent à une moins-value BP Participations de 12 144 K€, à un reclassement de titres de participation en titres de placement pour 3 340 K€ et à 2 854 K€ de comptes courants reclassés.

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

31/12/2010 (en milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Valeur estimative des titres

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

538 418

 

538 418

 

538 549

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

7 988

 

7 988

 

9 507

    Sur autres sociétés

 

 

33 111

-11

33 100

 

39 584

    Autres titres détenus à long terme

206

 

3 228

-375

3 059

 

3 193

        Total des participations

206

 

582 745

-386

582 565

 

590 833

Valeurs nettes

206

 

582 359

 

 

 

 

 

Rappel 31/12/09

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Valeur estimative des titres

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

431 348

-11 683

419 665

 

419 783

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

7 747

 

7 747

 

9 267

    Sur autres sociétés

 

 

36 291

-218

36 073

 

42 797

    Autres titres détenus à long terme

206

 

3 230

-365

3 071

 

3 161

        Total des participations

206

 

478 616

-12 266

466 556

 

475 008

Valeurs nettes

206

 

466 350

 

 

 

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

6 001

-5 314

687

5 944

-5 050

894

        Droits au bail et fonds commerciaux

4 268

-3 591

677

4 267

-3 386

881

        Logiciels

1 616

-1 607

9

1 560

-1 559

1

        Autres

117

-116

1

117

-105

12

    Immobilisations corporelles

180 675

-113 434

67 242

175 251

-102 893

72 358

        Terrains

2 687

 

2 687

2 559

 

2 559

        Constructions

98 433

-41 110

57 323

88 845

-31 673

57 172

        Parts de SCI

331

 

331

4 142

 

4 142

        Autres

79 225

-72 324

6 901

79 704

-70 957

8 484

            Total

186 676

-118 748

67 929

181 195

-107 680

73 252

Immobilisations hors exploitation

929

-294

634

929

-263

928

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

            Total

187 605

-119 042

68 563

182 124

-107 944

74 180

 

4.7. Ecarts d’acquisition. — Il n’y a pas d’écarts d’acquisition.

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

67 975

56 728

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

4

77

    Impôts différés actifs

37 563

24 108

    Débiteurs divers

30 408

32 543

Comptes de régularisation

63 994

70 245

    Comptes d'encaissement

5 466

10 317

    Comptes d'ajustement

2 746

521

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes différées sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

    Charges constatées d'avance

2 098

8 076

    Autres comptes de régularisation

53 684

49 465

        Total

131 969

126 973

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

1 034

1 390

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

178 687

180 849

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 992

2 146

        Total

181 713

184 385

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs :

53 532

49 242

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

1

135

    Impôts différés passifs

 

 

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

53 531

49 107

Comptes de régularisation :

92 615

113 556

    Comptes d'encaissement

24 118

20 105

    Comptes d'ajustement

1 527

1 727

    Comptes d'écart

 

 

    Gains différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

    Produits constatés d'avance

48 598

52 936

    Charges à payer

11 402

21 715

    Autres comptes de régularisation

6 970

17 073

        Total

146 147

162 798

 

4.11. Tableau de variation des provisions :

4.11.1. Tableau de variation des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Changement de méthode

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

2 785

1 961

-2 080

 

 

16 623

19 289

Provisions pour engagements sociaux

41 136

6

-965

 

 

 

40 177

Provisions pour PEL/CEL

16 890

259

-965

 

 

 

16 184

Autres provisions pour risques

6 303

1 631

-4 842

 

 

 

3 092

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

310

 

-310

 

 

 

 

    Autres

5 993

1 631

-4 532

 

 

 

3 092

Provisions exceptionnelles

230

 

-230

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

     Autres provisions exceptionnelles

230

 

-230

 

 

 

 

        Total

67 344

3 857

-9 082

 

 

16 623

78 742

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Dotations

Utilisations/reprises

Changement de méthode

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations des créances sur la clientèle

158 308

57 637

-59 678

 

156 267

    Dépréciations des autres créances

12 772

213

-12 012

 

973

        Total des dépréciations

171 080

57 850

-71 690

 

157 240

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 786

1 731

-2 080

 

2 437

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

 

230

 

16 621

16 851

    Autres provisions

64 559

1 896

-7 002

 

59 453

        Total des provisions

67 345

3 857

-9 082

16 621

78 741

        Total

238 425

61 707

-80 772

16 621

235 981

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

40 971

16 585

7 218

64 774

41 785

17 827

7 393

67 005

Juste valeur des actifs du régime (b)

11 064

13 337

 

24 401

10 958

12 850

 

23 808

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

3 242

-3 696

 

-454

3 602

-2 213

 

1 389

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

780

 

 

 

794

 

 

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

26 665

6 164

7 218

40 047

27 225

6 396

7 393

41 014

Passif

26 665

6 164

7 218

40 047

27 225

6 396

7 393

41 014

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 770 K€ d’écarts actuariels générés, +1 593 K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -2 363 K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9% en obligations, 35,2% en actions, 6,3% en actifs monétaires et 0,6% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2008

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

3,32%

3,51%

3,24%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,30%

2,80%

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

4.11.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

404 691

367 394

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

390 547

407 812

    Ancienneté de plus de 10 ans

261 360

250 624

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 056 598

1 025 830

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

173 691

178 041

        Total

1 230 289

1 203 871

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octoyés- au titre des plans épargne logement

15 127

18 240

    Au titre des comptes épargne logement

47 762

50 766

        Total

62 889

69 006

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations/ reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

230

57

287

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 269

-2 096

2 173

    Ancienneté de plus de 10 ans

7 709

2 074

9 783

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 208

35

12 243

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 114

224

3 338

Provisions constituées au titre des crédits PEL

32

-189

-157

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 535

-775

760

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 567

-964

603

        Total

16 889

-705

16 184

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

46 800

66 447

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

130

131

        Total

46 930

66 578

 

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds Régionaux de Solidarité et de garantie

57 517

 

 

 

57 517

Fonds pour Risques Bancaires Généraux et de garantie

93 405

 

 

 

93 405

        Total

150 922

 

 

 

150 922

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 01/01/2009 (après affectation)

286 613

290 593

422 034

999 240

 

Augmentation de capital

106 062

 

 

106 062

 

Distribution

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

6

6

 

Capitaux propres au 31/12/2009 avant affectation

392 675

290 593

422 040

1 105 308

 

Résultat de la période

 

 

60 825

60 825

 

Distribution

 

 

-10 720

-10 720

 

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

392 675

290 592

472 145

1 155 413

 

Augmentation de capital

44 987

 

 

44 987

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

-18 722

-18 722

 

Autres variations

 

 

4

4

 

Résultat de la période

 

 

59 151

59 151

 

Capitaux propres au 31/12/2010

437 662

290 592

512 578

1 240 833

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 437 661,51 K€ et est composé pour 336 812 755,50 euros de parts sociales de nominal détenues par les sociétaires et pour 100 848 754,50 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 73 125 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 18 mars 2010, par l’émission au pair :

— de 3 000 000 parts sociales nouvelles de 19,50 euros de valeur nominale chacune,

— de 750 000 CCI nouveaux de 19,50 euros de valeur nominale chacun.

Après neutralisation des parts souscrites et cédées par la SAS SOCIETARIAT en 2010 (28 138 K€), l’augmentation de capital souscrite par les sociétaires et NATIXIS s’élève à 44 987 K€.

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 18 722 K€ sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 10 898 K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit (net d’impôts différés) ;

— 7 824 K€ au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours (net d’impôts différés).

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Créances sur établissements de crédit

663 477

6 986

392 315

337 917

 

1 400 695

Opérations avec la clientèle

413 649

730 689

2 842 785

3 363 535

 

7 350 658

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

 

 

256 909

651 230

 

908 139

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

0

        Total des emplois

1 077 126

737 675

3 492 009

4 352 682

 

9 659 492

Dettes envers établissements de crédit

268 266

301 250

1 071 308

1 458 921

 

3 099 745

Opérations avec la clientèle

679 729

522 208

1 070 398

150 139

 

2 422 474

Dettes représentées par un titre

67 117

43 587

19 017

50 000

 

179 721

Dettes subordonnés

4 500

4 800

37 500

 

 

46 800

        Total des ressources

1 019 612

871 845

2 198 223

1 659 060

 

5 748 740

 

Note 5. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

900 925

864 900

        Ouverture de crédits documentaires

6 126

6 244

        Autres ouvertures de crédits confirmés

849 220

801 657

        Autres engagements

45 579

56 999

            Total des engagements de financement donnés

900 925

864 900

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

50 000

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

1 087

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

1 087

 

    D'ordre de la clientèle

506 917

521 012

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

326 162

358 612

        Autres garanties données

180 755

162 400

            Total des engagements de garantie donnés

508 004

521 012

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 090 990

2 040 168

            Total des engagements de garantie reçus

2 090 990

2 040 168

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 539 592 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 880 780 K€ au 31 décembre 2009,

— 318 290 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 318 290 K€ au 31 décembre 2009,

— 1 549 720 K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 1 120 500 K€ au 31 décembre 2009.

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Aucun autre engagement significatif n'a été donné par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 449 276

 

1 449 276

-23 774

1 440 294

 

1 440 294

-11 687

        Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt

1 064 177

 

1 064 177

-22 374

1 252 415

 

1 252 415

-11 687

        Swaps financiers de devises

282 309

 

282 309

-1 400

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

102 790

 

102 790

 

187 879

 

187 879

 

            Total opérations fermes

1 449 276

 

1 449 276

-23 774

1 440 294

 

1 440 294

-11 687

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

410 383

 

410 393

-4 447

363 207

 

363 207

950

        Options de taux d'intérêt

410 383

 

410 383

-4 447

363 207

 

363 207

950

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

410 383

 

410 383

-4 447

363 207

 

363 207

950

            Total instruments financiers et change à terme

1 859 659

 

1 859 659

-28 221

1 803 501

 

1 803 501

-10 737

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

119 378

1 227 108

 

 

1 346 486

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

119 378

944 799

 

 

1 064 177

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

    Swaps financiers de devises

 

282 309

 

 

282 309

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

310 383

100 000

 

 

410 383

263 207

100 000

 

 

363 207

    Options de taux

310 383

100 000

 

 

410 383

263 207

100 000

 

 

363 207

        Total

429 761

1 327 108

 

 

1 756 869

328 622

1 287 000

 

 

1 615 622

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

381 437

640 747

41 993

1 064 177

    Opérations conditionnelles

134 945

59 488

215 950

410 383

Total

516 382

700 235

257 943

1 474 560

 

5.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d’euros)

Contrevaleur (en euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

 

Franc suisse

Autres devises

Total

Franc suisse

Autres devises

Total

Total actif

291 636

2 308

31 423

243 825

25 293

269 118

Total passif

291 636

23 096

314 732

243 825

25 293

269 118

Total hors-bilan

294 680

105 395

400 075

201 359

116 306

317 665

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 791

-84 670

-50 879

31 644

-83 710

-52 066

Opérations avec la clientèle

333 685

-97 593

236 092

337 105

-119 748

217 357

Obligations et autres titres à revenu fixe

15 076

-5 702

9 374

23 551

-7 574

15 977

Opérations de macro-couverture

10 043

-36 969

-26 926

16 424

-39 316

-22 892

        Total

392 595

-224 934

167 661

408 724

-250 348

158 376

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 2 289 K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à -706 K€ au titre de l’exercice 2010 (4 558 K€ au titre de l’exercice 2009).

 

6.2. Revenu des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

440

11 000

        Total

440

11 000

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

780

-717

63

626

-454

172

Opérations avec la clientèle

104 077

-70

104 007

100 901

-285

100 616

Opérations sur titres

5 183

-6

5 177

5 043

-4

5 039

Opérations sur moyens de paiement

53 861

-24 275

29 586

53 114

-24 873

28 241

Opérations de change

254

 

254

215

 

215

Engagements hors-bilan

1 791

-438

1 353

2 255

-601

1 654

Prestations de services financiers

7 839

-530

7 309

7 943

-483

7 460

Activités de conseil

1 286

 

1 286

726

 

726

        Total

175 071

-26 036

149 035

170 823

-26 700

144 123

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

1 179

843

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

1 179

843

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

137

 

137

2 344

 

2 344

    Dotations

-192

 

-192

-307

 

-307

    Reprises

329

 

329

2 651

 

2 651

Résultat de cession

1 407

 

1 407

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

1 544

 

1 544

2 344

 

2 344

 

6.6. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 829

-623

1 206

1 823

-803

1 020

Refacturations de charges et produits bancaires

1 867

-14

1 853

1 991

-11

1 980

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

3 696

-637

3 059

3 814

-814

3 000

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

3 861

-4 271

-410

1 325

-750

575

        Sous-total

3 861

-4 271

-410

1 325

-750

575

        Total

7 557

-4 908

2 649

5 139

-1 564

3 575

 

6.7. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-64 038

-64 437

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 397

-8 748

    Autres charges sociales

-23 531

-23 265

    Intéressement des salariés

-5 049

-5 116

    Participation des salariés

-4 204

-3 954

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-7 179

-8 059

        Total des frais de personnel

-112 398

-113 579

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 072

-5 883

    Autres charges générales d'exploitation

-78 195

-76 814

        Total des autres charges d'exploitation

-80 267

-82 697

        Total

-192 665

-196 276

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 414 cadres et 1 446 non cadres, soit un total de 1860 personnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-57 638

36 057

-7 167

1 161

-27 587

-59 336

43 632

-9 039

466

-24 277

    Titres et débiteurs divers

 

-2

 

 

-2

 

-1

 

 

-1

 

-57 638

36 055

-7 167

1 161

-27 589

-59 336

43 631

-9 039

466

-24 278

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 730

2 080

 

 

350

-2 450

1 570

 

 

-880

    Provisions pour risques clientèle

-231

-1

 

 

-232

 

 

 

 

 

    Autres (*)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 961

2 079

 

 

118

-2 450

1 570

 

 

-880

        Total

-59 599

38 134

-7 167

1 161

-27 471

-61 786

45 201

-9 039

466

-25 158

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

36 055

 

 

 

 

43 631

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

20 266

 

 

 

 

17 980

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

2 079

 

 

 

 

1 570

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

-20 266

 

 

 

 

-17 980

 

 

 

        Total reprises nettes

 

38 134

 

 

 

 

45 201

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Il n’y a pas d’entreprises mises en équivalence.

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-191

 

 

-191

-12 032

 

 

-12 032

    Reprises

11 683

 

 

11 683

142

 

 

142

Résultat de cession

-12 845

 

116

-12 729

586

 

31

617

Total

-1 353

 

116

-1 237

-11 304

 

31

-11 273

 

La cession des titres BP Participations a enregistré un résultat de -12 144 K€ compensé par une reprise de provision de 11 683 K€.

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat net (part du groupe)

59 151

60 825

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

Impôts

-32 468

-25 725

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

91 619

86 550

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

31 544

29 799

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Effet des différences permanentes

398

-4 584

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-67

-17

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

 

 

Autres éléments

593

527

Impôts sur le résultat

32 468

25 725

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

35,44%

29,72%

Dont : impôt exigible

30 184

28 839

Dont : impôt différé

2 284

-3 114

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Decalages temporaires

0

0

Provisions pour retraite

32 959

33 743

Provision épargne logement

16 184

16 890

Coût amorti

11 675

 

Provisions collectives

16 851

 

Participation des salariés

4 184

3 956

Plus-values latentes sur OPCVM

1 284

1 086

Provisions non déduites

2 461

2 593

CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

5 908

5 346

CRC 2002-10 (amortissements)

 

 

Organic

834

848

QP de sociétés de personnes

1 737

1 779

Autres éléments

5 755

10 403

        Total des sources nettes d'Impôts différés

99 832

76 644

Impôts différés total comptabilisés

31 657

24 108

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

31 657

24 108

 

6.13. Répartition de l’activité :

— Information sectorielle : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

— Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

— Information sectorielle par secteur géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

6.14. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Cabinet mazars

Pricewaterhouse coopers

Autres

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant (HT)

Montant (HT)

Montant (HT)

Montant (HT)

Montant (HT)

Montant (HT)

Audit :

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

66

76

60

 

64

75

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

18

 

 

 

18

        Total

66

94

60

 

64

93

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation. — L’entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d’un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0,1% de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d’affaires représente plus de 0,1% de celui de la Banque.

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

SARL Société d’expansion Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

100%

100%

Intégration Globale

SAS Sociétariat Banque populaire Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Il n’y a pas d’évolutions du périmètre de consolidation.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 decembre 2010.

 

Aux sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3.1 de l’annexe relatives aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n°2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et principes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthode comptable mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 3.2.3 et 3.2.9 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.2.7 et 4.11.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.2.7 et 4.11.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 21 mars 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller,

Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

B. — Comptes individuels.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

65 745

68 398

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 130 476

2 310 326

Opérations avec la clientèle

3.2

7 812 951

7 619 140

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

921 361

916 488

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

26 419

23 037

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

595 919

477 318

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

 

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

686

882

Immobilisations corporelles

3.6

67 820

73 226

Autres actifs

3.8

35 908

32 458

Comptes de régularisation

3.9

69 893

70 598

        Total de l'actif

 

11 727 178

11 591 871

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 148 582

3 177 080

Opérations avec la clientèle

3.2

6 694 456

6 602 688

Dettes representées par un titre

3.7

181 713

184 385

Autres passifs

3.8

58 991

49 041

Comptes de régularisation

3.9

91 820

113 533

Provisions

3.10

78 742

67 344

Dettes subordonnées

3.11

46 930

66 578

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

150 922

150 922

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 275 022

1 180 300

    Capital souscrit

 

504 244

431 119

    Primes d'émission

 

290 593

290 592

    Réserves

 

437 186

394 332

    Ecart de réévaluation

 

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

7 886

6 623

    Report à nouveau

 

-24 911

553

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

60 024

57 081

        Total du passif

 

11 727 178

11 591 871

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

900 925

864 900

    Engagements de garantie

4.1

508 004

521 012

    Engagements sur titres

 

1 673

970

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

50 000

 

    Engagements de garantie

4.1

2 090 255

2 039 658

    Engagements sur titres

 

1 673

970

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

392 561

408 699

Intérêts et charges assimilées

5.1

-224 673

-250 181

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

296

11 533

Commissions (produits)

5.4

173 788

170 097

Commissions (charges)

5.4

-26 030

-26 696

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 179

843

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 544

2 344

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

8 285

5 196

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-4 908

-1 564

Produit net bancaire

 

322 042

320 271

Charges générales d'exploitation

5.8

-192 179

-195 865

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 333

-10 317

Résultat brut d'exploitation

 

119 530

114 089

Coût du risque

5.9

-27 469

-25 157

Résultat d'exploitation

 

92 061

88 932

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-1 199

-11 273

Résultat courant avant impôt

 

90 862

77 659

Résultat exceptionnel

5.11

313

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-29 888

-28 667

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 263

8 089

Résultat net

 

60 024

57 081

 

III. — Annexes aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Dessin 2

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 M€ au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Augmentation de capital de BP Participations : L’assemblée générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 K€ souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté à hauteur de 451 K€.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 K€ réservée aux Banques Populaires, dont 61 342 K€ pour l’établissement.

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 57 405 K€ pour l’établissement.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 M€ début août et 600 M€ à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 M€ de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du conseil d’administration ayant arrêté les comptes 2010, aucun événement important n’est à souligner.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables .

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changement de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 11 931 K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 304 K€ comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 16 621 K€ sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée d’un an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

30 ans

Fondations/ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

2.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente et amorties sur la durée de vie de l’instrument. Lors de la revente ou l’exercice de l’option, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.11. Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante, BPCE, une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue (1)

583 599

673 291

    Comptes ordinaires

583 599

673 291

    Comptes et prêts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Créances à terme (1)

1 541 811

1 632 052

    Comptes et prêts à terme

1 531 811

1 622 052

    Prêts financiers

 

 

    Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Valeurs non imputées

60

65

Créances rattachées

5 006

4 910

Créances douteuses

 

8

    Dont créances douteuses compromises

 

8

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

0

        Total

2 130 476

2 310 326

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 582 745 milliers d'euros à vue et 1 241 254 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 121 228 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue (1)

20 012

39 340

    Comptes ordinaires créditeurs

20 012

39 340

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

3 099 745

3 114 198

    Comptes et emprunts à terme

3 099 745

3 114 198

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

10 432

8 525

Dettes rattachées

18 393

15 017

        Total

3 148 582

3 177 080

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 19 997 milliers d'euros à vue et 1 959 745 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

187 447

201 130

Créances commerciales

87 571

105 783

Autres concours à la clientèle

7 263 086

7 059 464

    Crédits à l'exportation

3 019

2 948

    Crédits de trésorerie et de consommation

475 961

514 498

    Crédits à l'équipement

2 669 215

2 649 899

    Crédits à l'habitat

4 091 874

3 861 176

    Autres crédits à la clientèle

23 017

30 943

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Autres

 

 

Créances rattachées

66 408

64 192

Créances douteuses

364 706

346 879

Dépréciations des créances sur la clientèle

-156 267

-158 308

        Total

7 812 951

7 619 140

Dont :

 

 

    Créances restructurées aux conditions de marché

45 715

41 843

    Créances restructurées hors conditions de marché

 

 

    Décote nette

 

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

3 114 418

2 998 076

    Livret A

248 635

189 827

    PEL/CEL

1 255 963

1 231 778

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 609 820

1 576 471

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 506 310

3 535 902

Dépôts de garantie

 

 

Autres sommes dues

10 162

9 243

Dettes rattachées

63 566

59 467

        Total

6 694 456

6 602 688

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 433 513

 

2 433 513

2 421 063

 

2 421 063

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

206 889

206 889

 

206 889

206 889

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

865 908

865 908

 

907 950

907 950

        Total

2 433 513

1 072 797

3 506 310

2 421 063

1 114 839

3 535 902

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 336 602

213 252

-102 316

135 883

-84 758

Entrepreneurs individuels

735 253

55 751

-22 297

29 342

-18 211

Particuliers

3 725 082

94 448

-31 464

39 198

-23 710

Administrations privées

30 580

315

-190

303

-185

Administrations publiques et Sécurité Sociale

494 432

940

 

 

 

Autres

8 299

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2010

7 330 248

364 706

-156 267

204 726

-126 864

        Total au 31 décembre 2009

7 147 879

346 880

-158 308

208 430

-127 162

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

27 246

894 115

 

921 361

 

17 876

898 612

 

916 488

    Valeurs brutes

 

27 511

894 115

 

921 626

 

18 183

898 612

 

916 795

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-265

 

 

-265

 

-307

 

 

-307

Actions et autres titres à revenu variable

 

26 419

 

 

26 419

 

23 037

 

 

23 037

    Montants bruts

 

26 741

 

 

26 741

 

23 236

 

 

23 236

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-322

 

 

-322

 

-199

 

 

-199

        Total

 

53 665

894 115

 

947 780

 

40 913

898 612

 

939 525

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

16 639

 

16 639

 

16 405

291 800

308 205

Titres non cotés

 

 

 

 

 

1 354

 

1 354

Titres prêtés

 

10 393

891 500

901 893

 

 

604 700

604 700

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

479

2 615

3 094

 

425

2 112

2 537

        Total

 

27 511

894 115

921 626

 

18 184

898 612

916 796

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

1 000

0

1 000

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 265 K€ au 31 décembre 2010 contre 307 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 705 K€ au 31 décembre 2010 contre 45 K€ au 31 décembre 2009.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

20

 

20

 

23

 

23

Titres non cotés

 

26 721

 

26 721

 

23 213

 

23 213

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

0

        Total

 

26 741

 

26 741

 

23 236

 

23 236

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 26 741 K€ d’OPCVM contre 23 236 K€ au 31 décembre 2009.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 321 K€ au 31 décembre 2010 contre 199 K€ au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 008 K€ au 31 décembre 2010 contre 1 086 K€ au 31 décembre 2009.

 

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

898 612

130 000

 

-135 000

 

 

 

503

894 115

        Total

898 612

130 000

 

-135 000

 

 

 

503

894 115

 

3.3.3. Reclassements d’actifs : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

489 584

120 309

-594

 

-12 994

596 305

    Participations et autres titres détenus à long terme

489 584

120 045

-594

 

-15 584

593 451

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Comptes courants dans les entreprises liées

 

264

 

 

2 590

2 854

Dépréciations

-12 266

-21

11 683

 

218

-386

    Participations et autres titres à long terme

-12 266

-21

11 683

 

218

-386

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières nettes

477 318

120 288

11 089

 

-12 776

595 919

 

Les participations détenues dans BPCE sont inscrites sur la ligne « Titres de participations » pour un montant de 537 865 K€ au 31 décembre 2010 contre une valeur brute de la participation détenue dans BPCE de 419 111 K€ et 11 683 dans BP Participations au 31 décembre 2009.

Les 15 584 milliers d’euros correspondent à la moins-value de 12 144 milliers d’euros constatée lors de la sortie des titres BP Participations suite à la fusion-absorption par BPCE et à un reclassement de titres de participation en titres de placement pour 3 340 milliers d’euros.

Les 2 854 milliers d’euros correspondent à des comptes courants.

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants (en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En%)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Société d'expansion BFC

10 000

113

100

10 000

10 000

638

 

1 276

577

257

 

    SAS BFC Croissance

3 000

105

100

3 000

3 000

15

 

8

89

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

563 732

22 467 604

2,63%

537 864

537 864

324 340

 

305 002

891 026

 

 

    SA IBP (*)

89 732

-10 147

5,84%

5 240

5 240

2 748

 

232 659

-478

 

 

    BP Développement (*)

396 664

152 847

7,52%

29 859

29 859

 

 

6 441

-3 023

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 200

4 813

 

 

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(*) Chiffres relatifs à 2009, les comptes arrêtés au 31 décembre 2010 ne sont pas disponibles.

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances :

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

638

638

360

Dettes :

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés :

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

TUP SCI krug

31/12/2010

Valeurs brutes

5 827

56

 

 

5 884

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 267

 

 

 

4 267

    Logiciels

1 560

56

 

 

1 616

    Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-4 945

-253

 

 

-5 198

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 386

-205

 

 

-3 591

    Logiciels

-1 559

-48

 

 

-1 607

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

882

-197

 

 

686

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

TUP SCI Krug

Valeur brute

31/12/2010

Valeurs brutes

176 078

7 023

-2 075

 

478

181 504

    Immobilisations corporelles d'exploitation

175 149

7 023

-2 075

 

478

180 575

        Terrains

2 559

 

-2

 

130

2 687

        Constructions

88 744

4 052

-97

1 475

4 159

98 333

        Parts de SCI

4 142

 

 

 

-3 811

331

        Autres

79 704

2 971

-1 976

-1 475

 

79 224

    Immobilisations hors exploitation

929

 

 

 

 

929

Amortissements et dépréciations

-102 853

-10 080

2 049

 

-2 800

-113 684

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-102 589

-10 049

2 049

 

-2 800

-113 389

        Terrains

 

 

 

 

 

 

        Constructions

-31 632

-6 645

94

 

-2 882

-41 065

        Autres

-70 957

-3 404

1 955

 

82

-72 324

    Immobilisations hors exploitation

-264

-31

 

 

 

-295

            Total valeurs nettes

73 225

-3 057

-26

 

-2 322

67 820

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

1 034

1 390

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

178 687

180 849

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 992

2 146

        Total

181 713

184 385

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

4

1

77

135

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

1 494

 

5 326

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

35 904

57 496

32 381

43 580

        Total

35 908

58 991

32 458

49 041

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

2 746

1 527

521

1 727

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

1 866

7 578

Charges et produits constatés d'avance

8 464

48 598

8 330

52 936

Produits à recevoir/Charges à payer

22 027

11 388

18 958

21 692

Valeurs à l'encaissement

5 466

24 118

10 317

20 105

Autres

31 190

6 189

30 606

9 495

        Total

69 893

91 820

70 598

113 533

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Changement de méthode

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

2 785

1 961

-2 080

16 623

19 289

Provisions pour engagements sociaux

41 136

6

-965

 

40 177

Provisions pour PEL/CEL

16 890

259

-965

 

16 184

Autres provisions pour risques

6 303

1 631

-4 842

 

3 092

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

310

 

-310

 

 

    Autres

5 993

1 631

-4 532

 

3 092

Provisions exceptionnelles

230

 

-230

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

230

 

-230

 

 

        Total

67 344

3 857

-9 082

16 623

78 742

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Changement de méthode

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

171 080

57 850

-71 690

 

157 240

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

158 308

57 637

-59 678

 

156 267

    Dépréciations sur autres créances

12 772

213

-12 012

 

973

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

67 345

3 857

-9 082

16 621

78 741

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 786

1 731

-2 080

 

2 437

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

 

230

 

16 621

16 851

    Autres provisions

64 559

1 896

-7 002

 

59 453

        Total

238 425

61 707

-80 772

16 621

235 981

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

40 971

16 585

7 218

64 774

41 785

17 827

7 393

67 005

Juste valeur des actifs du régime (b)

11 064

13 337

 

24 401

10 958

12 850

 

23 808

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

3 242

-3 696

 

-454

3 602

-2 213

 

1 389

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

780

 

780

 

794

 

794

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

26 665

6 164

7 218

40 047

27 225

6 396

7 393

41 014

Passif

26 665

6 164

7 218

40 047

27 225

6 396

7 393

41 014

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP était au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut a changé au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’impact pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 770 K€ d’écarts actuariels générés, +1 593 K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et - 2 363 K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9% en obligations, 35,2% en actions, 6,3% en actifs monétaires et 0,6% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

 

 

 

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

3,32%

3,51%

3,24%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,30%

2,80%

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

     Ancienneté de moins de 4 ans

404 691

367 394

     Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

390 547

407 812

     Ancienneté de plus de 10 ans

261 360

250 624

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 056 598

1 025 830

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

173 691

178 041

        Total

1 230 289

1 203 871

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés :

 

 

— Au titre des plans épargne logement

15 127

18 240

— Au titre des comptes épargne logement

47 762

50 766

        Total

62 889

69 006

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations/reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

230

57

287

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

4 269

-2 096

2 173

    Ancienneté de plus de 10 ans

7 709

2 074

9 783

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

12 208

35

12 243

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

3 114

224

3 338

Provisions constituées au titre des crédits PEL

32

-189

-157

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 535

-775

760

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 567

-964

603

        Total

16 889

-705

16 184

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

46 800

66 447

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

130

131

        Total

46 930

66 578

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

93 405

 

 

 

93 405

Fonds régionaux de solidarité et de garantie

57 517

 

 

 

57 517

        Total

150 922

 

 

 

150 922

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008 après affectation

297 056

290 592

400 387

 

988 035

Mouvements de l'exercice

134 063

 

1 121

57 081

192 265

        Total au 31 décembre 2009 après résultat

431 119

290 592

401 508

57 081

1 180 300

Variation de capital

73 125

 

 

 

73 125

Résultat de la période

 

 

 

60 024

60 024

Distribution de dividendes

 

 

 

-11 140

-11 140

Provisions, Pour investissement

 

 

1 263

 

1 263

Affectation du résultat

 

 

45 941

-45 941

 

Changement de méthode

 

 

-28 551

 

-28 551

        Total au 31 décembre 2010 après résultat

504 244

290 592

420 161

60 024

1 275 021

(1) A détailler le cas échéant.

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 504 244 K€ et est composé pour 403 395 018 euros de 20 686 924 parts sociales de nominal 19,5 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 100 848 754,50 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 73 125 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 18 mars 2010, par l’émission au pair :

— de 3 000 000 parts sociales nouvelles de 19,50 euros de valeur nominale chacune,

— de 750 000 CCI nouveaux de 19,50 euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 28 551 K€ sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 16 621 K€ au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 11 931 K€ au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

1 077 126

737 675

3 492 009

4 352 682

 

9 659 492

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

663 477

6 986

392 315

337 917

 

1 400 695

Opérations avec la clientèle

413 649

730 689

2 842 785

3 363 535

 

7 350 658

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

256 909

651 230

 

908 139

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

        Total des ressources

1 019 612

871 845

2 198 223

1 659 060

 

5 748 740

Dettes envers les établissements de crédit

268 266

301 250

1 071 308

1 458 921

 

3 099 745

Opérations avec la clientèle

679 729

522 208

1 070 398

150 139

 

2 422 474

Dettes représentées par un titre

67 117

43 587

19 017

50 000

 

179 721

Dettes subordonnées

4 500

4 800

37 500

 

 

46 800

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

900 925

864 900

        Ouverture de crédits documentaires

6 126

6 244

        Autres ouvertures de crédits confirmés

849 220

801 657

        Autres engagements

45 579

56 999

            Total des engagements de financement donnés

900 925

864 900

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

50 000

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

1 087

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

1 087

 

    D'ordre de la clientèle

506 917

521 012

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

326 162

358 612

        Autres garanties données

180 755

162 400

            Total des engagements de garantie donnés

508 004

521 012

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 090 255

2 039 658

            Total des engagements de garantie reçus

2 090 255

2 039 658

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 539 592 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 880 780 K€ au 31 décembre 2009,

— 318 290 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 318 290 K€ au 31 décembre 2009,

— 1 549 720 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 1 120 500 K€ au 31 décembre 2009,

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 449 276

 

1 449 276

-23 774

1 440 294

 

1 440 294

-11 687

        Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt

1 064 177

 

1 064 177

-22 374

1 252 415

 

1 252 415

-11 697

        Swaps financiers de devises

282 309

 

282 309

-1 400

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

102 790

 

102 790

 

187 879

 

187 879

 

            Total opérations fermes

1 449 276

 

1 449 276

-23 774

1 440 294

 

1 440 294

-11 687

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

410 383

 

410 383

-4 447

363 207

 

363 207

950

        Options de taux d'intérêt

410 383

 

410 383

-4 447

363 207

 

363 207

950

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

410 383

 

410 383

-4 447

363 207

 

363 207

950

            Total instruments financiers et change à terme

1 859 659

 

1 859 659

-28 221

1 803 501

 

1 803 501

-10 737

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes :

119 378

1 227 108

 

 

1 346 486

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

119 378

944 799

 

 

1 064 177

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

    Swaps financiers de devises

 

282 309

 

 

282 309

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles :

310 383

100 000

 

 

410 383

263 207

100 000

 

 

363 207

    Options de taux d'intérêt

310 383

100 000

 

 

410 383

263 207

100 000

 

 

363 207

        Total

429 761

1 327 108

 

 

1 756 869

328 622

1 287 000

 

 

1 615 622

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes :

381 437

640 747

41 993

1 064 177

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

381 437

640 747

41 993

1 064 177

Opérations conditionnelles :

134 945

59 488

215 950

410 383

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

134 945

59 488

215 950

410 383

        Total

516 382

700 235

257 943

1 474 560

 

4.3. Ventilation du bilan par devises :

 

(En milliers d’euros)

Contrevaleur (en euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

 

Francs suisse

Autres devises

Total

Francs suisse

Autres devises

Total

Total actif

291 636

23 087

314 723

243 825

25 293

269 118

Total passif

291 636

23 096

314 732

243 825

25 293

269 118

Total hors-bilan

294 680

105 395

400 075

201 359

116 306

317 665

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 786

-84 409

-50 623

31 644

-83 499

-51 855

Opérations avec la clientèle

333 685

-97 593

236 092

337 105

-119 792

217 313

Obligations et autres titres à revenu fixe

14 938

-4 900

10 038

22 384

-5 996

16 388

Dettes subordonnées

109

-802

-693

1 142

-1 578

-436

Opérations de macro-couverture

10 043

-36 969

-26 926

16 424

-39 316

-22 892

        Total

392 561

-224 673

167 888

408 699

-250 181

158 518

 

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 289 K€ (1 101 K€ au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à -706 K€ pour l’exercice 2010, contre 4 558 K€ pour l’exercice 2009.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

296

11 533

        Total

296

11 533

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

780

-717

63

626

-454

172

Opérations avec la clientèle

104 078

-70

104 008

100 900

-285

100 615

Opérations sur titres

5 183

 

5 183

5 043

 

5 043

Moyens de paiement

53 861

-24 275

29 586

53 114

-24 873

28 241

Opérations de change

254

 

254

215

0

215

Engagements hors-bilan

1 791

-438

1 353

2 256

-601

1 655

Prestations de services financiers

7 839

-530

7 309

7 943

-483

7 460

Activités de conseil

2

 

2

 

 

 

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

        Total

173 788

-26 030

147 758

170 097

-26 696

143 401

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

1 179

843

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

1 179

843

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

137

 

137

2 344

 

2 344

    Dotations

-192

 

-192

-307

 

-307

    Reprises

329

 

329

2 651

 

2 651

Résultat de cession

1 407

 

1 407

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

1 544

 

1 544

2 344

 

2 344

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 829

-623

1 206

1 823

-803

1 020

Refacturations de charges et produits bancaires

1 867

-14

1 853

1 991

-11

1 980

Activités immobilères

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

833

 

833

119

 

119

Autres produits et charges accessoires

3 756

-4 271

-515

1 263

-750

513

        Total

8 285

-4 908

3 377

5 196

-1 564

3 632

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-64 351

-64 437

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 397

-8 748

    Autres charges sociales

-23 531

-23 265

    Intéressement des salariés

-5 049

-5 116

    Participation des salariés

-4 204

-3 954

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-7 179

-8 059

        Total des frais de personnel

-112 711

-113 579

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 069

-5 881

    Autres charges générales d'exploitation

-77 399

-76 405

        Total des autres charges d'exploitation

-79 468

-82 286

        Total

-192 179

-195 865

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 414 cadres et 1 446 non cadres, soit un total de 1 860 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-57 638

36 057

-7 167

1 161

-27 587

-59 336

43 632

-9 039

466

-24 277

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 730

2 080

 

 

350

-2 450

1 570

 

 

-880

    Provisions pour risque clientèle

-231

-1

 

 

-232

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

-59 599

38 136

-7 167

1 161

-27 469

-61 786

45 202

-9 039

466

-25 157

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

36 057

 

 

 

 

43 632

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

20 266

 

 

 

 

17 980

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

2 079

 

 

 

 

1 570

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

-20 266

 

 

 

 

-17 980

 

 

 

        Total reprises nettes

 

38 136

 

 

 

 

45 202

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

11 530

 

 

11 530

-11 890

 

 

-11 890

    Dotations

-153

 

 

-153

-12 032

 

 

-12 032

    Reprises

11 683

 

 

11 683

142

 

 

142

Résultat de cession

-12 845

 

116

-12 729

586

 

31

617

        Total

-1 315

 

116

-1 199

-11 304

 

31

-11 273

 

La cession des titres BP Participations a enregistré un résultat de -12 144 K€ compensé par une reprise de provision de 11 683 K€.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

313

 

Contrôle URSSAF

313

 

Charges exceptionnelles

 

 

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

91 314

345

Au titre du résultat exceptionnel

313

 

 

91 627

345

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

91 627

345

Impôt correspondant

30 542

52

+ Contributions 3,3%

982

2

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-103

 

Variation des impôts différés sur les crédits d'impôts PTZ

-1 449

 

Gain d'is lié à l'intégration fiscale

-138

 

Impôt comptabilisé

29 834

54

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Provisions pour impôts

 

 

        Total

29 834

54

 

5.13. Répartition de l’activité :

— Information sectorielle : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerce l’essentiel de ses activités dans le secteur de la Banque commerciale et Assurance.

— Information par secteur opérationnel : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

— Information sectorielle par secteur géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté réalise ses activités en France.

 

Note 6 - Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ;

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté ;

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Cabinet Mazars

Price Waterhouse coopers

Autres

 

Exercice

2010

Exercice

2009

Exercice

2010

Exercice

2009

Exercice

2010

Exercice

2009

 

Montant

(HT)

Montant

(HT)

Montant

(HT)

Montant

(HT)

Montant

(HT)

Montant

(HT)

Audit :

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

60

71

60

 

60

71

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

18

 

 

 

18

        Total

60

89

60

 

60

89

 

6.3. Implantation dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

Exercice clos le 31 decembre 2010.

 

Aux Sociétaires,

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne-Franche Comté tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe relative aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 21 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller,

Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

C. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions reglementées.

Assemblée génerale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 decembre 2010.

 

Aux sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R 225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l’article L 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

— Avec la société SOCAMA Bourgogne Franche-Comté :

– Personne concernée : Monsieur Bernard JEANNIN, directeur Général de la BPBFC, BPBFC étant Administrateur de SOCAMA Bourgogne Franche-Comté.

Le conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la Socama Bourgogne Franche-Comté au service du développement de votre Banque. Le résultat de la société étant affecté par un coût du risque important, le principe d’une prise en charge du déficit 2010 dégagé par cette société a été décidé par le conseil d’administration du 24 novembre 2010. Ce concours a fait l’objet d’un versement de 300 000 euros et d’une provision complémentaire de 700 000 euros dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2010.

— Avec la société Banques Populaires Participations :

– Personne concernée : Monsieur Bernard Jeannin, directeur Général de la BPBFC et administrateur de Banques Populaires Participations.

1. Un mécanisme de solidarité a été mis en place entre les Banques Populaires et Banques Populaires Participations, sous la forme d’une garantie fiscale. Cette convention a été approuvée par votre conseil d’administration en date du 2 juin 2010.

Suite au redressement fiscal de Banques Populaires Participations au titre des années 2006 à 2008, cette garantie a été mise en jeu et le montant du redressement a été réparti entre les Banques Populaires. Pour votre Banque, cela se traduit par une charge de 1 109 456 euros au 31 décembre 2010, sous la forme d’un versement de 976 977 euros et d’une provision complémentaire de 132 480 euros.

2. Dans le cadre de la restructuration du groupe BPCE, l’Opération U2 prévoit la mise en place chez Banques Populaires Participations, absorbée par BPCE le 05 août 2010, d’un dépôt de garantie de 450 000 000 euros, réparti entre les Banques Populaires. Cette convention a été approuvée par votre conseil d’administration en date du 2 juin 2010.

Au 31 décembre 2010, la quote-part du dépôt de garantie pour votre Banque s’élève à 22 791 470 euros.

— Avec la société BPCE :

– Personne concernée : Monsieur Bernard JEANNIN, directeur Général de la BPBFC et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

Dans le cadre du projet de loi de régulation bancaire et financière et de l’évolution des programmes de refinancement utilisés dans les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, BPCE a souhaité la création d’une Société de Financement de l’Habitat (BPCE SFH).

Le nouvel émetteur, BPCE SFH, apporterait au Groupe une nouvelle plate-forme de refinancement qui serait accessible à toutes les entités du Groupe concernées et bénéficierait des agréments réglementaires de la part de l’ACP et de l’AMF.

Les emprunteurs, dont la BPBFC ferait partie, exprimeraient leurs besoins en fonction de leurs programmes. Si un emprunteur n’utilisait pas toute l’enveloppe à laquelle il a droit, BPCE lui verserait une commission.

Les participants fourniraient des sûretés à l’émetteur pour garantie du remboursement de l’ensemble des montants prêtés, et chaque garant devrait s’engager à remettre des actifs éligibles supplémentaires si nécessaire, et notamment pour le cas où les actifs éligibles fournis par les emprunteurs ne seraient plus suffisants au regard des tests de couverture prévus au titre de la Convention-Cadre.

Une Convention-Cadre devrait être signée entre les participants à cette opération.

Dans sa séance en date du 17 juin 2010, le conseil d’administration de votre Banque, après en avoir délibéré, a décidé :

– d’autoriser la conclusion de la Convention-Cadre par la BPBFC en qualités d’emprunteur et de garant, et plus généralement la conclusion des prêts, la constitution des sûretés et le mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPBFC dans les conditions définies par la Convention-Cadre ;

– d’autoriser le directeur Général de la BPBFC, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de votre Banque la Convention-Cadre, ainsi que tous documents qui y sont relatifs (en ce compris tout avenant).

Cette Convention-Cadre, non établie à ce jour, n’a pas eu d’impact sur les comptes de l’exercice 2010 de BPBFC.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R-225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Avec la société Banques Populaires Covered Bonds : La Banque Populaire Bourgogne Franche Comté participe, dans le cadre d’une convention cadre autorisée par le conseil d’administration du 3 avril 2008, à une opération de refinancement initiée par le Groupe des Banques Populaires.

Cette opération prend notamment la forme de souscription à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds et de constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre Banque en garantie du programme d’émission. Pour faire face aux évolutions du portefeuille de prêts à l’habitat du Groupe, votre conseil d’administration a autorisé un avenant à la convention cadre initiale permettant d’une part, l’émission d’obligations sécurisées de droit allemand et d’autre part, d’élargir le périmètre des sûretés aux prêts immobiliers octroyés directement par la CASDEN et aux prêts garantis par CEGC.

Au 31 décembre 2010, la participation à ce programme de refinancement se traduit comme suit :

– Souscription à hauteur de 1 140 000 000 euros à des emprunts auprès de Banques Populaires Covered Bonds. Les charges de l’exercice à ce titre s’élèvent à 20 680 417 euros.

– Souscription à hauteur de 891 500 000 euros à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds. Les produits de l’exercice à ce titre s’élèvent à 12 724 319 euros.

– Constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre Banque à hauteur de 1 549 720 028 euros en garantie du programme d’émission. Les produits à ce titre s’élèvent à 1 361 670 euros.

— Avec la société BPCE : BPCE gère, pour le compte du Groupe, un régime de retraite au bénéfice des Présidents et des directeurs Généraux. Cette contribution a été répartie égalitairement au niveau des Banques Populaires régionales en fonction du nombre de banques concernées. A ce titre, des charges de 56 055 euros et 425 810 euros ont été constatées dans les comptes de votre Banque au 31 décembre 2010 respectivement pour chacun des deux régimes.

 

Fait à Dijon, Besançon, La Défense, et Neuilly-sur-Seine, le 21 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Expertise Comptable et Audit :

Mazars Besançon :

Pricewaterhousecoopers Audit :

Eric Gaboriaud ;

Michel Muller,

Jean Latorzeff ;

Agnès Hussherr.

 

 

 

1102236

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1835
Texte de l'annonce :

1101835

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

65 581

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 729 574

Opérations avec la clientèle

7 915 011

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

385 443

Actions et Autres Titres à revenu variable

5 512

Participations et autres titres détenus à long terme

595 432

Immobilisations incorporelles

633

Immobilisations corporelles

67 107

Autres actifs

40 479

Comptes de Régularisation

59 481

    Total actif

10 864 253

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 492 114

Opérations avec la clientèle

6 441 310

Dettes représentées par un titre

210 437

Autres passifs

74 121

Comptes de Régularisation

160 851

Provisions

76 705

Dettes subordonnées

42 475

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 215 318

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

437 186

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

8 207

    Report à nouveau (+/-)

-24 911

        Total passif

10 864 253

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 055 688

    Engagements de garantie

483 737

    Engagements sur titres

2 466

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

250 000

    Engagements de garantie

2 091 857

    Engagements sur titres

2 466

 

 

1101835

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 198
Texte de l'annonce :

1100198

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

65 745

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 130 476

Opérations avec la clientèle

7 812 952

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

921 360

Actions et Autres Titres à revenu variable

26 420

Participations et autres titres détenus à long terme

595 919

Immobilisations incorporelles

686

Immobilisations corporelles

67 820

Autres actifs

35 908

Comptes de Régularisation

69 892

    Total actif

11 727 178

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 148 582

Opérations avec la clientèle

6 694 456

Dettes représentées par un titre

181 713

Autres passifs

58 991

Comptes de Régularisation

151 845

Provisions

78 742

Dettes subordonnées

46 930

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 214 997

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

437 186

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 886

    Report à nouveau (+/-)

-24 911

        Total passif

11 727 178

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

900 924

    Engagements de garantie

508 003

    Engagements sur titres

1 673

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

2 090 255

    Engagements sur titres

1 673

 

 

1100198

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5851
Texte de l'annonce :

1005851

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

59 305

Créances sur les établissements de crédit

1 908 775

Opérations avec la clientèle

7 791 166

Obligations et autres titres à revenu fixe

927 545

Actions et autres titres à revenu variable

26 541

Participations et autres titres détenus à long terme

595 930

Immobilisations incorporelles

748

Immobilisations corporelles

68 570

Autres actifs

53 528

Comptes de régularisation

70 097

        Total actif

11 502 205

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 220 286

Opérations avec la clientèle

6 369 861

Dettes représentées par un titre

195 520

Autres passifs

90 680

Comptes de régularisation

129 463

Provisions

65 387

Dettes subordonnées

48 585

Fonds pour Risques bancaires généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 231 501

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

437 186

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

7 769

    Report à nouveau (+/-)

-8 290

        Total passif

11 502 205

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

898 648

    Engagements de garantie

506 432

    Engagements sur titres

1 854

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

1 000

    Engagements de garantie

2 072 886

    Engagements sur titres

1 854

 

 

1005851

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4651
Texte de l'annonce :

1004651

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

63 651

Créances sur les Établissements de Crédit

2 260 048

Opérations avec la clientèle

7 795 965

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

926 836

Actions et Autres Titres à revenu variable

26 292

Participations et autres titres détenus à long terme

474 956

Immobilisations incorporelles

808

Immobilisations corporelles

69 516

Autres actifs

40 648

Comptes de Régularisation

64 538

        Total actif

11 723 258

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 545 953

Opérations avec la clientèle

6 258 719

Dettes représentées par un titre

206 492

Autres passifs

57 565

Comptes de Régularisation

143 702

Provisions

64 838

Dettes subordonnées

52 018

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 921

Capitaux propres hors FRBG (±)

1 243 050

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

437 186

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 387

    Report à nouveau (±)

3 641

        Total passif

11 723 258

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

1 005 968

    Engagements de garantie

505 506

    Engagements sur titres

1 872

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

300 000

    Engagements de garantie

2 060 834

    Engagements sur titres

1 872

 

 

 

1004651

04/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2804
Texte de l'annonce :

1002804

4 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°67


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société Coopérative de Banque Populaire à capital variable.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21000 Dijon.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Comptes annuels 2009.

 

A. — Comptes consolidés au 31 décembre 2009.

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

2 378 723

2 000 242

Opérations avec la clientèle

4.2

7 619 140

7 582 424

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

 

 

Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable

4.4

939 525

944 874

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

468 513

467 165

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

74 180

75 762

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

126 973

143 434

        Total de l'actif

 

11 607 055

11 213 901

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

864 900

809 902

    Engagements de garantie

5.1

521 012

602 523

    Engagements sur titres

 

970

425

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

3 233 364

3 129 146

Opérations avec la clientèle

4.2

6 575 532

6 402 124

Dettes représentées par un titre

4.9

184 385

228 933

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

162 798

139 867

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Provisions

4.11

67 344

62 174

Dettes subordonnées

4.12

66 578

79 289

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

150 922

160 132

Intérêts minoritaires

4.14

 

 

Capitaux propres part du groupe

4.14

1 166 132

1 012 236

    Capital souscrit

 

392 675

286 613

    Primes d'émission

 

290 593

290 593

    Réserves consolidées et autres

 

422 039

366 020

    Résultat de l'exercice

 

60 825

69 010

        Total du passif

 

11 607 055

11 213 901

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

 

10 000

    Engagements de garantie

5.1

2 040 168

2 008 579

    Engagements sur titres

 

970

425

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

408 724

439 312

Intérêts et charges assimilées

6.1

-250 348

-263 867

Revenus des titres à revenu variable

6.2

11 000

21 186

Commissions nettes

6.3

144 123

145 991

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

843

935

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

2 344

-8 574

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

3 575

3 911

Produits nets des autres activités

 

119

112

Produit net bancaire

 

320 380

339 006

Charges générales d'exploitation

6.7

-196 276

-198 238

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 333

-9 803

Résultat brut d'exploitation

 

113 771

130 965

Coût du risque

6.8

-25 158

-22 277

Résultat d'exploitation

 

88 613

108 688

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-11 273

104

Résultat courant avant impôt

 

77 340

108 792

Résultat exceptionnel

6.11

 

 

Impôts sur le résultat

6.12

-25 725

-30 582

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

 

Dotations et reprises de FRBG

 

9 210

-9 200

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net part du groupe

 

60 825

69 010

 

 

31/12/09

31/12/08

Nombre de parts et CCI au capital

20 137 190

14 698 131

Résultat net consolidé (en milliers d’euros)

60 825

69 010

Résultat net consolidé par parts et CCI en euros

3,02 €

4,70 €

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Note 1. — Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international ;

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent respectivement également 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations) ;

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne, renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450  M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20  M€ (10  M€ par les Banques Populaires et 10  M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

— lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

— lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

— si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

— si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

— puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

— si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Épargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Une conjoncture incertaine, un profil de reprise heurté :

– 2009 : un début d’année marqué par une crise à son paroxysme … : Après une baisse d’activité déjà forte fin 2008, le premier trimestre 2009 se traduit par une profonde récession des économies avancées et une contraction brutale du commerce mondial. Les tensions demeurent aigues sur les marchés financiers, confirmant l’aversion au risque des investisseurs.

– … suivi de quelques signes d’accalmie … : Grâce à la mise en oeuvre des plans de relance par les gouvernements, les banques centrales ou le FMI, la sortie de récession se confirme au cours des trimestres suivants. Le fonctionnement des marchés financiers s’est ainsi amélioré, permettant le retour progressif à des conditions normalisées de financement de l’économie réelle. Les marchés immobiliers semblent également se ressaisir après la violente crise qu’ils ont traversée. Les prix et les volumes de transaction se redressent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, les prix des logements anciens se sont stabilisés au troisième trimestre et les stocks de logements neufs diminuent grâce au rebond des ventes. Enfin, le PIB des économies avancées croît de nouveau, après plusieurs trimestres consécutifs de baisse.

– … dans un contexte qui demeure incertain : Ces signes d’amélioration restent cependant fragiles, comme le montrent les divergences de perspectives entre pays ou entre secteurs. Les moteurs de croissance (demande des entreprises, consommation des ménages) peinent à redémarrer, lésés par certains freins (surcapacités de production, croissance du chômage, endettement des ménages).

 

— Banalisation du Livret A : Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25% contre 4% en début d’année.

 

— Création du Groupe BPCE : Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé Directeur Général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne après apport à une structure commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la BFBP et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’État français, avec :

– 4,05 milliards d’€ de titres super subordonnés émis par la CNCE et la BFBP entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA ;

– 3 milliards d’€ d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

 

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BP Participations : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation BP Participations, détenus par les Banques Populaires. Le montant de la dépréciation des titres détenus par le groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est de 11,7  M€.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d'Administration ayant arrêté les comptes 2009 de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, aucun événement important n'est à souligner.

 

Note 2. — Principes et méthodes de consolidation.

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation ;

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelle que soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.2. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Note 3. — Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.2.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.2.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

3.2.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée de 1 an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

3.2.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.2.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

3.2.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.2.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.2.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.2.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante (BP Participations) une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. — Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit :

 

Actif (En milliers d’euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

68 398

170 592

Effets publics et valeurs assimilées

4.4

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

2 310 326

1 829 650

    Créances saines (1)

 

2 305 343

1 824 522

    Créances douteuses nettes

 

8

8

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

    Valeurs non imputées

 

65

987

    Créances rattachées

 

4 910

4 133

        Total

 

2 378 724

2 000 242

 

(1) Les créances saines sur les établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

673 291

1 622 052

2 295 343

665 523

1 148 994

1 814 517

Prêts financiers

 

 

 

 

5

5

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

10 000

10 000

 

10 000

10 000

        Total

673 291

1 632 052

2 305 343

665 523

1 158 999

1 824 522

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 514 595  K€ à vue et 1 492 123  K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 93 843  K€ au 31 décembre 2009.

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

 

Comptes et emprunts (1)

3 209 775

3 100 666

Autres sommes dues

8 525

7 158

Dettes rattachées

15 064

21 322

        Total

3 233 364

3 129 146

 

(1) Les comptes et emprunts vis-à-vis des établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

95 577

 

95 577

64 096

 

64 096

Comptes et emprunts

 

3 114 198

3 114 198

 

3 036 570

3 036 570

Valeurs et titres donnés en pension

 

 

 

 

 

 

        Total

95 577

3 114 198

3 209 775

64 096

3 036 570

3 100 666

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 39 330  K€ à vue et 2 076 698  K€ à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

201 130

281 329

Créances commerciales

105 783

150 915

Autres concours à la clientèle (1)

7 059 464

6 902 980

Créances rattachées et valeurs non imputées

64 192

65 292

Créances douteuses nettes

188 571

181 908

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

Autres

 

 

        Total

7 619 140

7 582 424

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

2 948

4 961

Crédits de trésorerie et de consommation

514 498

542 940

Crédits à l'équipement

2 649 899

2 617 628

Crédits à l'habitat

3 861 176

3 737 436

Autres crédits à la clientèle

30 943

15

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

        Total

7 059 464

6 902 980

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts (1)

6 506 822

6 318 836

Dépôts de garantie

 

4

Autres sommes dues

9 243

5 577

Dettes rattachées

59 467

77 707

        Total

6 575 532

6 402 124

 

(1) Les comptes et emprunts auprès de la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

1 686 513

1 311 563

2 998 076

1 502 868

1 287 679

2 790 547

    Livret A

189 827

 

189 827

 

 

 

    PEL / CEL

178 042

1 053 736

1 231 778

186 481

1 034 204

1 220 685

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 318 644

257 827

1 576 471

1 316 387

253 475

1 569 862

Comptes et emprunts

2 399 907

901 950

3 301 857

2 329 697

1 163 521

3 493 218

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

206 889

206 889

 

35 071

35 071

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

        Total

4 086 420

2 420 402

6 506 822

3 832 565

2 486 271

6 318 836

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 320 483

208 705

-104 489

138 941

-86 708

Entrepreneurs individuels

725 697

51 337

-21 570

30 807

-18 235

Particuliers

3 567 420

86 444

-32 147

39 617

-22 372

Administrations privées

31 342

394

-102

184

-87

Administrations publiques et Sécurité Sociale

495 774

 

 

 

 

Autres

7 163

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2009

7 147 879

346 880

-158 308

209 549

-127 402

        Total au 31 décembre 2008

7 372 083

344 937

-163 029

198 398

-126 897

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d'opérations de crédit-bail.

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

17 876

898 612

 

916 488

 

19 460

904 388

 

923 848

    Valeurs brutes

 

18 183

898 612

 

916 795

 

21 803

904 388

 

926 191

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-307

 

 

-307

 

-2 343

 

 

-2 343

Actions et autres titres à revenu variable

 

23 037

 

 

23 037

 

21 026

 

 

21 026

    Valeurs brutes

 

23 236

 

 

23 236

 

21 533

 

 

21 533

    Créances rattachées

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-199

 

 

-199

 

-507

 

 

-507

        Total

 

40 913

898 612

 

939 525

 

40 486

904 388

 

944 874

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

16 404

291 800

308 204

 

19 482

210 300

229 782

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

16 404

291 800

308 204

 

19 482

210 300

229 782

Titres non cotés

 

1 354

 

1 354

 

1 730

 

1 730

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

1 354

 

1 354

 

1 730

 

1 730

Titres prêtés

 

 

604 700

604 700

 

 

686 200

686 200

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

425

2 112

2 537

 

591

7 888

8 479

        Total

 

18 183

898 612

916 795

 

21 803

904 388

926 191

    Dont titres subordonnés

 

1 000

 

1 000

 

1 000

 

1 000

 

Les moins-values latentes faisant l'objet d'une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 307  K€ au 31 décembre 2009 contre 2 342  K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 45  K€ au 31 décembre 2009 (néant au 31 décembre 2008).

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

23

 

23

 

 

 

 

Titres non cotés

 

23 213

 

23 213

 

21 533

 

21 533

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

23 236

 

23 236

 

21 533

 

21 533

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 23 236  K€ d’OPCVM, contre 21 533  K€ au 31 décembre 2008.

Sur les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 199  K€ au 31 décembre 2009 contre 507  K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 086  K€ au 31 décembre 2009 contre 748  K€ au 31 décembre 2008.

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres

31/12/2009

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

904 388

 

 

 

 

 

 

-5 776

898 612

        Total

904 388

 

 

 

 

 

 

-5 776

898 612

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

4.5.2

480 750

467 519

Dépréciations

4.5.2

-12 266

-376

Immobilisations financières nettes

4.5.2

468 484

467 143

Participations mises en équivalence

 

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

29

22

        Total

 

468 513

467 165

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

465 232

1 495

-594

 

14 617

480 750

    Parts dans les entreprises liées

2 287

 

 

 

-2 287

 

        Sous-total

467 519

1 495

-594

 

12 330

480 750

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-376

-12 033

143

 

 

-12 266

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

-376

-12 033

143

 

 

-12 266

        Total

467 143

-10 538

-451

 

12 330

468 484

 

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 419 111  K€ et 11 683  K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 418 465  K€ au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 9 170  K€, constitue un dividende à concurrence de 483  K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 8 687  K€.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

— détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 408 781  K€ ;

— réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

— maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/08

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/09

Titres BPCE

 

9 170

408 781

419 111

Titres BP Participations (ex-BFBP)

418 465

-8 687

-408 781

11 683

Valeur brute

418 465

483

 

430 794

 

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 11 683  K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Valeur estimative des titres

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

31 décembre 2009 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

 

431 348

-11 683

419 665

 

419 783

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

7 747

 

7 747

 

9 267

        Sur autres sociétés

 

 

36 291

-218

36 073

 

42 797

        Autres titres détenus à long terme

206

 

3 230

-365

3 071

 

3 161

            Total des participations

206

 

478 616

-12 266

466 556

 

475 008

Valeurs nettes

206

 

466 350

 

 

 

 

Rappel 31 décembre 2008 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

 

419 019

 

419 019

 

688 983

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

8 045

 

8 045

 

9 565

        Sur autres sociétés

 

 

35 423

-192

35 231

 

42 073

        Autres titres détenus à long terme

206

 

1 133

-184

1 155

 

1 237

            Total des participations

206

 

463 620

-376

463 450

 

741 858

Valeurs nettes

206

 

463 244

 

 

 

 

 

4.5.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

360

360

 

Dettes

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

5 944

-5 050

894

6 183

-5 133

1 050

        Droits au bail et fonds commerciaux

4 267

-3 386

881

4 217

-3 209

1 008

        Logiciels

1 560

-1 559

1

1 849

-1 831

18

        Autres

117

-105

12

117

-93

24

    Immobilisations corporelles

175 251

-102 630

72 621

160 876

86 860

74 016

        Terrains

2 560

 

2 560

2 555

 

2 555

        Constructions

88 845

-31 673

57 172

78 287

-25 345

52 942

        Parts de SCI

4 142

 

4 142

4 142

 

4 142

        Autres

79 704

-70 957

8 747

75 893

-61 515

14 378

            Total

181 195

-107 680

73 515

167 059

-91 993

75 066

Immobilisations hors exploitation

929

-263

666

929

-232

928

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

182 124

-107 944

74 180

167 988

-92 226

75 762

 

4.7. Ecarts d’acquisition. — Il n'y a pas d'écarts d'acquisition.

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

56 728

55 501

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

77

442

    Impôts différés actifs

24 108

20 994

    Débiteurs divers

32 543

34 065

Comptes de régularisation

70 245

87 933

    Comptes d'encaissement

10 317

12004

    Comptes d'ajustement

521

640

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

1 866

9 981

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

8 076

3 545

    Autres comptes de régularisation

49 465

61 763

        Total

126 973

143 434

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

1 390

2 637

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

180 849

224 406

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

2 146

1 890

        Total

184 385

228 933

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

49 242

53 385

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

135

149

    Impôts différés passifs

 

 

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

49 107

53 236

Comptes de régularisation

113 556

86 482

    Comptes d'encaissement

20 105

16 932

    Comptes d'ajustement

1 727

1 887

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

7 578

8 645

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

52 936

40 891

    Charges à payer

21 715

12 612

    Autres comptes de régularisation

9 495

5 515

        Total

162 798

139 867

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variation des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

1 904

2 450

-1 570

 

 

1

2 785

Provisions pour engagements sociaux

41 355

98

-317

 

 

 

41 136

Provisions pour PEL/CEL

12 332

4 558

 

 

 

 

16 890

Autres provisions pour risques

6 583

1 914

-1 964

 

 

 

6 533

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

26

306

-22

 

 

 

310

    Autres

6 557

1 608

-1 942

 

 

 

6 223

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

        Total

62 174

9 020

-3 851

 

 

1

67 344

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

163 029

59 775

-64 495

-1

158 308

    Dépréciations pour risques de marché

3 226

12 340

-2 794

 

12 772

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

        Total des dépréciations

166 255

72 115

-67 289

-1

171 080

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

1 905

2 450

-1 570

1

2 786

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle

 

 

 

 

 

    Autres provisions clientèle

-1

 

 

 

-1

        Total des provisions

1 904

2 450

-1 570

1

2 785

        Total

168 159

74 565

-68 859

 

173 865

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne. L'engagement du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (5 881  K€ en 2009).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

41 785

17 827

7 393

67 005

42 630

18 491

7 510

68 631

Juste valeur des actifs du régime (b)

10 958

12 850

 

23 808

9 780

12 390

 

22 170

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

3 602

-2 213

 

1 389

5 428

-1 004

 

4 424

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

794

 

794

 

806

 

806

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

27 225

6 396

7 393

41 014

27 422

6 299

7 510

41 231

Passif

27 225

6 396

7 393

41 014

27 422

6 299

7 510

41 231

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

— Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 842  K€ écarts actuariels générés, 549  K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 293  K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,50% en obligations, 35,32% en actions et 12,18% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,82%

3,82%

3,51%

3,62%

3,41%

3,54%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

4,30%

2,80%

3,51%

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05.

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 722  K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

367 394

196 405

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

407 812

460 320

    Ancienneté de plus de 10 ans

250 624

358 172

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 025 830

1 014 897

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

178 041

185 920

        Total

1 203 871

1 200 817

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

18 240

15 171

    Au titre des comptes épargne logement

50 766

50 566

        Total

69 006

65 737

 

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

70

160

230

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

738

3 531

4 269

    Ancienneté de plus de 10 ans

5 148

2 561

7 709

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 956

6 252

12 208

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 953

-1 839

3 114

Provisions constituées au titre des crédits PEL

42

-10

32

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 380

155

1 535

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 422

145

1 567

        Total

12 331

4 558

16 889

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

66 447

78 758

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

131

531

        Total

66 578

79 289

 

Le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

102 615

 

-9 210

 

93 405

Fonds Régionaux de Solidarité

57 517

 

 

 

57 517

        Total

160 132

 

-9 210

 

150 922

 

Au 31 décembre 2009, le FRBG a été repris à hauteur de 9 210  K€ afin de faire face aux risques bancaires généraux qui se sont matérialisés au cours de l’exercice.

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31 décembre 2007 (après affectation)

269 081

290 592

366 013

925 686

 

Augmentation de capital

17 532

 

 

17 532

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

7

7

 

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant affectation

286 613

290 593

366 020

943 226

 

Résultat de la période

 

 

69 010

69 010

 

Distribution

 

 

-12 996

-12 996

 

Capitaux propres au 31 décembre 2008 (après affectation)

286 613

290 593

422 034

999 240

 

Augmentation de capital

106 062

-1

 

106 061

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

6

6

 

Résultat de la période

 

 

60 825

60 825

 

Capitaux propres au 31 décembre 2009

392 675

290 592

482 865

1 166 132

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (hors détention par la SAS SOCIETARIAT) s’élève à 392 675  K€ et est composé pour 306 451 450,50 € de parts sociales de nominal détenues par les sociétaires et pour 86 223 754,50 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Trois augmentations de capital, par souscription en numéraire, d’un montant total de 134 063  K€ ont été réalisées aux termes des délibérations des Conseils d’administration des 19 mars 2009 (24 375  K€), 17 juin 2009 (48 750  K€) et 14 octobre 2009 (60 938  K€), par l’émission au pair :

— de 5 500 000 parts sociales nouvelles de 19,5 € de valeur nominale chacune ;

— de 1 375 000 CCI nouveaux de 19,5 € de valeur nominale chacun.

Après neutralisation des parts souscrites et cédées par la SAS SOCIETARIAT en 2009 (28  M€), l’augmentation de capital souscrite par les sociétaires et NATIXIS s’élève à 106 062  K€.

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/09

Créances sur établissements de crédit

570 655

325 087

384 444

258 023

 

1 538 209

Opérations avec la clientèle

425 514

750 351

2 788 242

3 201 140

 

7 165 247

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

354

1 000

6 220

906 685

 

914 259

        Total des emplois

996 523

1 076 438

3 178 906

4 365 848

 

9 617 715

Dettes envers établissements de crédit

67 439

599 250

782 083

1 665 426

 

3 114 198

Opérations avec la clientèle

775 469

175 336

1 319 776

155 821

 

2 426 402

Dettes représentées par un titre

63 952

44 301

23 986

50 000

 

182 239

Dettes subordonnés

 

19 647

36 800

10 000

 

66 447

        Total des ressources

906 860

838 534

2 162 645

1 881 247

 

5 789 286

 

Note 5. — Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

864 900

809 902

        Ouverture de crédits documentaires

6 244

6 519

        Autres ouvertures de crédits confirmés

801 657

701 541

        Autres engagements

56 999

101 842

            Total des Engagements de financement donnés

864 900

809 902

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

 

10 000

    De la clientèle

 

 

            Total des Engagements de financement reçus

 

10 000

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit :

 

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

521 012

602 523

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

358 612

436 655

        Autres garanties données

162 400

165 868

            Total des Engagements de garantie donnés

521 012

602 523

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 040 168

2 008 579

            Total des Engagements de garantie donnés

2 040 168

2 008 579

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 880 780  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 882 288  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 318 290  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 53 956  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 1 120 500  K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 995 220  K€ au 31 décembre 2008 ;

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné par le Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

1 252 415

 

1 252 415

1 292 555

 

1 292 555

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats de change

187 879

 

187 879

271 725

 

271 725

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 440 294

 

1 440 294

1 564 280

 

1 564 280

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

363 207

 

363 207

565 102

 

565 102

        Options de change

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

363 207

 

363 207

565 102

 

565 102

            Total instruments financiers et change à terme

1 803 501

 

1 803 501

2 129 382

 

2 129 382

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

717 555

575 000

 

 

1 292 555

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

717 555

575 000

 

 

1 292 555

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux

 

 

 

//

 

 

 

 

//

 

Opérations conditionnelles

263 207

100 000

 

 

363 207

462 244

102 858

 

 

565 102

    Options de taux

263 207

100 000

 

 

363 207

462 244

102 858

 

 

565 102

        Total

328 622

1 287 000

 

 

1 615 622

1 179 799

677 858

 

 

1 857 657

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

246 037

868 148

138 231

1 252 415

    Opérations conditionnelles

40 083

158 648

164 476

363 207

        Total

286 120

1 026 796

302 707

1 615 622

 

Note 6. — Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-83 710

31 644

-52 066

-100 403

61 664

-38 739

Opérations avec la clientèle

-119 748

337 105

217 357

-146 463

365 142

218 679

Obligations et autres titres à revenu fixe

-7 574

23 551

15 977

-17 001

12 506

-4 495

Autres (*)

-39 316

16 424

-22 892

 

 

 

        Total

-250 348

408 724

158 376

-263 867

439 312

175 445

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 1 101  K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 4 558  K€ au titre de l’exercice 2009 (- 3 660  K€ au titre de l’exercice 2008.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

11 000

21 186

        Total

11 000

21 186

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-454

626

172

-492

1 141

649

Opérations avec la clientèle

-285

100 901

100 616

-91

101 302

101 211

Opérations sur titres

-4

5 043

5 039

-6

4 779

4 773

Opérations sur moyens de paiement

-24 873

53 114

28 241

-23 015

51 586

28 571

Opérations de change

 

215

215

 

239

239

Engagements hors-bilan

-601

2 255

1 654

-578

1 959

1 381

Prestations de services financiers

-483

7 943

7 460

-734

8 660

7 926

Activités de conseil

 

726

726

 

1 241

1 241

        Total

-26 700

170 823

144 123

-24 916

170 907

145 991

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

843

935

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

843

935

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-307

 

-307

-1 196

 

-1 196

    Reprises

2 651

 

2 651

8 508

 

8 508

Résultat de cession

 

 

 

-15 886

 

-15 886

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

2 344

 

2 344

-8 574

 

-8 574

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-803

1 823

1 020

-881

1 374

493

Refacturations de charges et produits bancaires

-11

1 991

1 980

 

1 712

1 712

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-750

1 325

575

-485

2 191

1 706

        Total

-1 564

5 139

3 575

-1 366

5 277

3 911

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-64 437

-64 712

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 748

-9 832

    Autres charges sociales

-23 265

-22 500

    Intéressement des salariés

-5 116

-6 211

    Participation des salariés

-3 954

-3 696

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 059

-7 120

        Total « Frais de personnel »

-113 579

-114 071

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-5 883

-5 156

    Autres charges générales d'exploitation

-76 814

-79 011

        Total « Autres charges d'exploitation »

-82 697

-84 167

        Total

-196 276

-198 238

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (Note 4.11.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles, est le suivant : 401 cadres et 1 494 non cadres, soit un total de 1 895 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-59 336

43 632

-9 039

466

-24 277

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-59 336

43 632

-9 039

466

-24 277

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-2 450

1 570

 

 

-880

-1 355

2 348

 

 

993

    Provisions pour risques clientèle

 

 

 

 

 

-1

 

 

 

-1

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-2 450

1 570

 

 

-880

-1 356

2 348

 

 

992

            Total

-61 786

45 202

-9 039

466

-25 157

-60 233

42 962

-5 593

587

-22 277

    Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

45 201

 

 

 

 

42 962

 

 

 

        Reprises de dépréciations utilisées

 

17 981

 

 

 

 

15 416

 

 

 

            Total reprises

 

63 182

 

 

 

 

58 378

 

 

 

        Pertes couvertes par des dépréciations

 

-17 981

 

 

 

 

-15 416

 

 

 

Reprises nettes

 

45 201

 

 

 

 

42 962

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Il n'y a pas d'entreprises mises en équivalence.

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-12 032

 

 

-12 032

-238

 

 

-238

    Reprises

142

 

 

142

359

 

 

359

Résultat de cession

586

 

31

617

-240

 

223

-17

        Total

-11 304

 

31

-11 273

-119

 

223

104

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est membre du groupe fiscal constitué par BPCE/BP participations/CE Participations.

 

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique. — La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

60 825

69 010

Résultat Minoritaire

 

 

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Différences permanentes

6 501

24 290

    Impôt de la période

25 441

30 556

    Réintégration différences permanentes

29 027

27 759

    Déduction différences permanentes

-47 967

-34 025

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

 

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

-171

 

Résultat fiscal consolidé

67 155

93 300

Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

Impôt théorique

-22 385

-31 100

Avoirs fiscaux

 

 

Effets de l'intégration fiscale

 

 

Contribution exceptionnelle

-739

-1 026

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

-13

 

Impôt forfaitaire annuel

 

 

Charges sur exercices antérieurs

 

 

Redressement fiscal

-4 281

 

Carry-back

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

Autres

1 977

1 570

Charge d'impôt de l'exercice

-25 441

-30 556

    Dont :

 

 

        impôt exigible

-28 555

-27 671

        impôt différé

3 114

-2 885

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires :

 

 

    Provisions pour retraite

33 743

33 845

    Provision épargne logement

16 890

12 332

    Participation des salariés

3 956

3 696

    Plus-values latentes sur OPCVM

1 086

747

    Provisions non déduites

2 593

1 899

    CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

5 346

4 909

    CRC 2002-10 (amortissements)

 

79

    Organic

848

881

    QP de sociétés de personnes

1 779

1 746

    Autres éléments

10 403

8 650

            Total des sources nettes d'Impôts différés

76 644

68 784

Impôts différés total comptabilisés

24 108

20 994

    Dont :

 

 

        Impôt différé actif

24 108

20 994

 

Note 7. — Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation. — L'entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d'un des seuils suivants :

— Le total du bilan de la filiale représente plus de 0,1% de celui de la Banque.

— Le montant du chiffre d'affaires représente plus de 0,1% de celui de la Banque.

En deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche Comté

100%

100%

Intégration Globale

SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

100%

100%

Intégration Globale

SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

100%

100%

Intégration Globale

 

Filiale non consolidée en raison de son impact non significatif sur les comptes consolidés :

— SCI Rue Krug.

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Il n'y a pas eu d'évolutions du périmètre de consolidation.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux Sociétaires de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE‑COMTE.

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification de nos appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte qu’en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les Notes 3.2.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation non consolidée, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les Notes 3.2.3 de l'annexe consolidée. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les Notes 3.2.3 et 3.2.9 de l'annexe consolidée exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les Notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les Notes 3.2.7 et 4.11.3 de l’annexe consolidée.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les Notes 3.2.7 et 4.11.4 de l’annexe consolidée.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

A Dijon et Besançon, le 16 mars 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pour MAZARS BESANÇON :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

Eric Gaboriaud,

Chargé du dossier ;

Chargé du dossier.

 

B. — Comptes individuels au 31 décembre 2009.

 

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

68 398

170 592

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

2 310 326

1 829 650

Opérations avec la clientèle

3.2

7 619 140

7 582 424

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

916 488

923 848

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

23 037

21 026

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

477 318

474 712

Parts dans les entreprises liées

3.4

 

2 287

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

882

1 026

Immobilisations corporelles

3.6

73 226

74 648

Autres actifs

3.9

32 458

34 384

Comptes de régularisation

3.9

70 598

88 509

        Total de l'actif

 

11 591 871

11 203 106

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

864 900

809 902

    Engagements de garantie

4.1

521 012

602 523

    Engagements sur titres

 

970

425

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

3 177 080

3 105 073

Opérations avec la clientèle

3.2

6 602 688

6 426 741

Dettes représentées par un titre

3.7

184 385

228 933

Autres passifs

3.9

49 041

52 936

Comptes de régularisation

3.9

113 533

86 455

Provisions

3.10

67 344

62 174

Dettes subordonnées

3.11

66 578

79 289

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

150 922

160 132

Capitaux propres hors FRBG

3.13

1 180 300

1 001 373

    Capital souscrit

 

431 119

297 056

    Primes d'émission

 

290 592

290 593

    Réserves

 

394 332

336 781

    Ecart de réévaluation

 

 

 

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

6 623

5 502

    Report à nouveau

 

553

421

    Résultat de l'exercice (±)

 

57 081

71 020

        Total du passif

 

11 591 871

11 203 106

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

 

10 000

    Engagements de garantie

4.1

2 039 658

2 007 679

    Engagements sur titres

 

970

425

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

5.1

408 699

439 274

Intérêts et charges assimilées

5.1

-250 181

-263 330

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

11 533

21 016

Commissions (produits)

5.4

170 097

169 670

Commissions (charges)

5.4

-26 696

-24 910

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

843

935

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

2 344

-8 574

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

5 196

5 350

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 564

-1 366

Produit net bancaire

 

320 271

338 065

Charges générales d'exploitation

5.8

-195 865

-197 478

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-10 317

-9 787

Résultat brut d'exploitation

 

114 089

130 800

Coût du risque

5.9

-25 157

-22 277

Résultat d'exploitation

 

88 932

108 523

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-11 273

104

Résultat courant avant impôt

 

77 659

108 627

Résultat exceptionnel

5.11

 

-64

Impôt sur les bénéfices

5.12

-28 667

-27 314

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

8 089

-10 229

Résultat net

 

57 081

71 020

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Épargne sont détenues à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72%, regroupant les activités de marché et de services financiers ;

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Épargne ;

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires ;

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international ;

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais ;

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale ;

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie ;

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD) ;

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Épargne ;

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne détiennent également respectivement 100% de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations) ;

– et la CNCE pour les Caisses d’Épargne renommée Caisses d’Épargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450  M€). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Épargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20  M€ (10  M€ par les Banques Populaires et 10  M€ par les Caisses d’Épargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3% des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

— Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Épargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt ;

— lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Épargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives ;

— lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères ;

— si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding ;

— si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

— est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement ;

— puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings ;

— si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R. 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Une conjoncture incertaine, un profil de reprise heurté :

– 2009 : un début d’année marqué par une crise à son paroxysme … : Après une baisse d’activité déjà forte fin 2008, le premier trimestre 2009 se traduit par une profonde récession des économies avancées et une contraction brutale du commerce mondial. Les tensions demeurent aigues sur les marchés financiers, confirmant l’aversion au risque des investisseurs.

– … suivi de quelques signes d’accalmie … : Grâce à la mise en oeuvre des plans de relance par les gouvernements, les banques centrales ou le FMI, la sortie de récession se confirme au cours des trimestres suivants. Le fonctionnement des marchés financiers s’est ainsi amélioré, permettant le retour progressif à des conditions normalisées de financement de l’économie réelle. Les marchés immobiliers semblent également se ressaisir après la violente crise qu’ils ont traversée. Les prix et les volumes de transaction se redressent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, les prix des logements anciens se sont stabilisés au troisième trimestre et les stocks de logements neufs diminuent grâce au rebond des ventes. Enfin, le PIB des économies avancées croît de nouveau, après plusieurs trimestres consécutifs de baisse.

– … dans un contexte qui demeure incertain : Ces signes d’amélioration restent cependant fragiles, comme le montrent les divergences de perspectives entre pays ou entre secteurs. Les moteurs de croissance (demande des entreprises, consommation des ménages) peinent à redémarrer, lésés par certains freins (surcapacités de production, croissance du chômage, endettement des ménages).

 

— Banalisation du Livret A : Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25% contre 4% en début d’année.

 

— Création du Groupe BPCE : Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Épargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé Directeur Général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la BFBP, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne après apport à une structure commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la BFBP et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’État français, avec :

– 4,05 milliards d’€ de titres super subordonnés émis par la CNCE et la BFBP entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA ;

– 3 milliards d’€ d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

 

— Conclusion des travaux de valorisation des titres de participation BP Participations : Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation BP Participations, détenus par les Banques Populaires. Le montant de la dépréciation des titres détenus par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est de 11,7  M€.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — A la date du Conseil d'Administration ayant arrêté les comptes 2009, aucun événement important n'est à souligner.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Titres. — Le terme « Titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille et titres de placement.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

2.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée de 1 an.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

2.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L. 311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

2.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a signé avec sa mère intégrante (BP Participations) une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. — Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

673 291

665 523

    Comptes ordinaires

673 291

665 523

    Comptes et prêts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Créances à terme (1)

1 632 052

1 158 999

    Comptes et prêts à terme

1 622 052

1 148 994

    Prêts financiers

 

5

    Prêts subordonnés et participatifs

10 000

10 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Valeurs non imputées

65

987

Créances rattachées

4 910

4 133

Créances douteuses

8

8

    Dont créances douteuses compromises

8

8

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

        Total

2 310 326

1 829 650

(1) Opérations avec le réseau incluses.

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 514 595  K€ à vue et 1 492 123  K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 93 843  K€ au 31 décembre 2009.

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

39 340

40 215

    Comptes ordinaires créditeurs

39 340

40 215

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

3 114 198

3 036 570

    Comptes et emprunts à terme

3 114 198

3 036 570

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

8 525

7 158

Dettes rattachées

15 017

21 130

        Total

3 177 080

3 105 073

(1) Opération avec le réseau inclus.

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 39 330  K€ à vue et 2 076 698  K€ à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

201 130

281 329

Créances commerciales

105 783

150 915

Autres concours à la clientèle

7 059 464

6 902 980

    Crédits à l'exportation

2 948

4 961

    Crédits de trésorerie et de consommation

514 498

542 940

    Crédits à l'équipement

2 649 899

2 617 628

    Crédits à l'habitat

3 861 176

3 737 436

    Autres crédits à la clientèle

30 943

15

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Autres

 

 

Créances rattachées

64 192

65 292

Créances douteuses

346 880

344 936

Dépréciations des créances douteuses

-158 308

-163 029

            Total

7 619 140

7 582 424

    Dont :

 

 

        Créances restructurées aux conditions de marché

30 446

24 509

        Créances restructurées hors conditions de marché

 

 

        Décote nette

 

 

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

2 998 076

2 790 547

    Livret A

189 827

 

    PEL / CEL

1 231 778

1 220 685

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 576 471

1 569 862

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

3 535 902

3 552 906

Dépôts de garantie

 

4

Autres sommes dues

9 243

5 577

Dettes rattachées

59 467

77 707

        Total

6 602 688

6 426 741

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 421 063

 

2 421 063

2 348 314

 

2 348 314

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

206 889

206 889

 

35 071

35 071

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

907 950

907 950

 

1 169 521

1 169 521

        Total

2 421 063

1 114 839

3 535 902

2 348 314

1 204 592

3 552 906

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 320 483

208 705

-104 489

137 822

-86 468

Entrepreneurs individuels

725 697

51 337

-21 570

30 807

-18 235

Particuliers

3 567 420

86 444

-32 147

39 617

-22 372

Administrations privées

31 342

394

-102

184

-87

Administrations publiques et Sécurité Sociale

495 774

 

 

 

 

Autres

7 163

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2009

7 147 879

346 880

-158 308

208 430

-127 162

        Total au 31 décembre 2008

7 372 083

344 937

-163 029

198 398

-126 897

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

17 876

898 612

 

916 488

 

19 460

904 388

0

923 848

    Valeurs brutes

 

18 183

898 612

 

916 795

 

21 803

904 388

 

926 191

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-307

 

 

-307

 

-2 343

 

 

-2 343

Actions et autres titres à revenu variable

 

23 037

 

 

23 037

 

21 026

 

 

21 026

    Montants bruts

 

23 236

 

 

23 236

 

21 533

 

 

21 533

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-199

 

 

-199

 

-507

 

 

-507

        Total

0

40 913

898 612

 

939 525

 

40 486

904 388

 

944 874

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

16 404

291 800

308 204

 

19 482

210 300

229 782

Titres non cotés

 

1 354

 

1 354

 

1 730

 

1 730

Titres prêtés

 

 

604 700

604 700

 

 

686 200

686 200

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

425

2 112

2 537

 

591

7 888

8 479

        Total

 

18 183

898 612

916 795

 

21 803

904 388

926 191

    Dont titres subordonnés

 

1 000

 

1 000

 

1 000

 

1 000

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 307  K€ au 31 décembre 2009 contre 2 342  K€ au 31 décembre 2008.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 45  K€ au 31 décembre 2009 (néant au 31 décembre 2008).

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

23

 

23

 

 

 

 

Titres non cotés

 

23 213

 

23 213

 

21 533

 

21 533

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

23 236

 

23 236

 

21 533

 

21 533

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 23 236  K€ d’OPCVM au 31 décembre 2009, contre 21 533  K€ au 31 décembre 2008.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 199  K€ au 31 décembre 2009 contre 507  K€ au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 086  K€ au 31 décembre 2009 contre 748  K€ au 31 décembre 2008.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

904 388

 

 

 

 

 

 

-5 776

898 612

        Total

904 388

 

 

 

 

 

 

-5 776

898 612

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas opéré de reclassements d’actifs en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

477 375

473

-594

 

12 330

489 584

    Participations et autres titres détenus à long terme

475 088

473

-594

 

14 617

489 584

    Parts dans les entreprises liées

2 287

 

 

 

-2 287

 

Dépréciations

-376

-12 033

143

 

 

-12 266

    Participations et autres titres à long terme

-376

-12 033

143

 

 

-12 266

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

476 999

-11 560

-451

 

12 330

477 318

 

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 419 111  K€ et 11 683  K€ au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 418 465  K€ au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 9 170  K€, constitue un dividende à concurrence de 483  K€ et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 8 687  K€.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 408 781  K€ ;

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/2009

Titres BPCE

 

9 170

408 781

419 111

Titres BP Participations (ex-BFBP)

418 465

-8 687

-408 781

11 683

Valeur brute

418 465

483

 

430 794

 

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 11 683  K€ des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Société d'Expansion BFC

10 000

99

99,99

10 000

10 000

360

 

819

270

649

 

    SAS BFC Croissance

3 000

47

100

3 000

3 000

25

 

106

58

 

 

2. Participations significatives :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

486 407

19 179 163

3,19

417 951

417 951

597 745

 

333 107

2 684

10 758

 

    BP Participations

5 326

465 187

6,35

1 160

0

 

 

92 530

-466 106

 

 

    SA IBP

89 732

-10 747

5,84

5 240

5 240

2 748

 

232 659

-478

 

 

    BP Développement

396 664

152 847

7,52

29 859

29 859

 

 

6 441

-3 023

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

8 403

7 820

 

 

 

 

 

 

    Participations dans les sociétés étrangères dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

360

360

 

Dettes

 

 

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d'opérations de crédit-bail et de location simple.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

TUP EURL GEMMA

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

6 066

56

-488

193

5 827

    Droits au bail et fonds commerciaux

4 217

50

 

 

4 267

    Logiciels

1 849

6

-488

193

1 560

    Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 040

-238

527

-194

-4 945

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 209

-216

39

0

-3 386

    Logiciels

-1 831

-22

488

-194

-1 559

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

1 026

-182

39

-1

882

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

TUP EURL GEMMA

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

161 705

8 097

-2 245

 

 

176 078

    Immobilisations corporelles d'exploitation

160 776

8 097

-2 245

 

 

175 149

        Terrains

2 555

4

 

 

 

2 559

        Constructions

78 186

5 539

-28

5 047

 

88 744

        Parts de SCI

4 142

 

 

 

 

4 142

        Autres

75 893

2 554

-2 217

-5 047

8 521

79 704

    Immobilisations hors exploitation

929

 

 

 

 

929

Amortissements et dépréciations

-87 056

-10 077

2 181

 

 

-102 853

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-86 823

-10 046

2 181

 

 

-102 589

        Terrains

 

 

 

 

 

 

        Constructions

-25 308

-6 348

24

 

 

-31 632

        Autres

-61 515

-3 698

2 157

 

-7 901

-70 957

    Immobilisations hors exploitation

-233

-31

 

 

 

-264

            Total valeurs nettes

74 649

-1 980

-64

 

620

73 226

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

1 390

2 637

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

180 849

224 406

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

2 146

1 890

        Total

184 385

228 933

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

77

135

442

149

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

5 326

 

8 816

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

32 381

43 580

33 942

43 971

        Total

32 458

49 041

34 384

52 936

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

521

1 727

640

1 887

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers

1 866

7 578

9 981

8 645

Charges et produits constatés d'avance

8 330

52 936

3 599

40 891

Produits à recevoir/Charges à payer

18 958

21 692

20 042

12 585

Valeurs à l'encaissement

10 317

20 105

12004

16 932

Autres

30 606

9 495

42 243

5 515

        Total

70 598

113 533

88 509

86 455

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variation des provisions :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

1 904

2 450

-1 570

1

2 785

Provisions pour engagements sociaux

41 355

98

-317

 

41 136

Provisions pour PEL/CEL

12 332

4 558

 

 

16 890

Autres provisions pour risques

6 583

1 914

-1 964

 

6 533

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

26

306

-22

 

310

    Autres

6 557

1 608

-1 942

 

6 223

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

        Total

62 174

9 020

-3 851

1

67 344

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

166 255

72 115

-67 289

-1

171 080

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

163 029

59 775

-64 495

-1

158 308

    Dépréciations sur autres créances

3 226

12 340

-2 794

 

12 772

Provisions inscrites au passif

62 174

9 020

-3 851

1

67 344

    Provisions sur engagements hors bilan

1 905

2 450

-1 570

1

2 786

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

 

 

 

 

 

    Autres provisions

60 270

6 570

-2 281

 

64 559

        Total

228 429

81 135

-71 140

 

238 424

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les banques populaires. L'engagement de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté est limité au versement des cotisations (5 881  K€ en 2009).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n°2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

41 785

17 827

7 393

67 005

42 630

18 491

7 510

68 631

Juste valeur des actifs du régime (b)

10 958

12 850

 

23 808

9 780

12 390

 

22 170

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

3 602

-2 213

 

1 389

5 428

-1 004

 

4 424

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

 

794

 

794

 

806

 

806

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

27 225

6 396

7 393

41 014

27 422

6 299

7 510

41 231

Passif

27 225

6 396

7 393

41 014

27 422

6 299

7 510

41 231

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

— Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 842  K€ écarts actuariels générés, 549  K€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 293  K€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,50% en obligations, 35,32% en actions et 12,18% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,82%

3,82%

3,51%

3,62%

3,41%

3,54%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

4,30%

2,80%

3,51%

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05.

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Épargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 1 722  K€. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.10.4. Provisions PEL CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

367 394

196 405

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

407 812

460 320

    Ancienneté de plus de 10 ans

250 624

358 172

Encours collectés au titre des plans épargne logement

1 025 830

1 014 897

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

178 041

185 920

        Total

1 203 871

1 200 817

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

18 240

15 171

    Au titre des comptes épargne logement

50 766

50 566

        Total

69 006

65 737

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

70

160

230

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

738

3 531

4 269

    Ancienneté de plus de 10 ans

5 148

2 561

7 709

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 956

6 252

12 208

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

4 953

-1 839

3 114

Provisions constituées au titre des crédits PEL

42

-10

32

Provisions constituées au titre des crédits CEL

1 380

155

1 535

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

1 422

145

1 567

        Total

12 331

4 558

16 899

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

66 447

78 758

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

131

531

        Total

66 578

79 289

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres

31/12/2009

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

102 615

 

-9 210

 

93 405

Fonds Régionaux de Solidarité

57 517

 

 

 

57 517

        Total

160 132

 

-9 210

 

150 922

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2007 après affectation

272 681

290 592

341 675

 

904 948

Mouvements de l'exercice

24 375

 

1 029

71 020

96 424

Au 31 décembre 2008 après résultats

297 056

290 592

342 704

71 020

1 001 372

Distribution de dividendes

 

 

 

-13 337

-13 337

Affectation du résultat

 

 

57 683

-57 683

 

Variation de capital

134 063

 

 

 

134 063

Résultat de la période

 

 

 

57 081

57 081

Provisions Pour investissement

 

 

1 121

 

1 121

Au 31 décembre 2009 après résultats

431 119

290 592

401 508

57 081

1 180 300

 

Le capital social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’élève à 431 119  K€ et est composé pour 344 895 018 € de 17 686 924 parts sociales de nominal 19,5 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires – et par des SCM (sociétés de caution mutuelle) et pour 86 223 754,50 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Trois augmentations de capital, par souscription en numéraire, d’un montant total de 134 063  K€ ont été réalisées aux termes des délibérations des Conseils d’administration des 19 mars 2009 (24 375  K€), 17 juin 2009 (48 750  K€) et 14 octobre 2009 (60 938  K€), par l’émission au pair :

— de 5 500 000 parts sociales nouvelles de 19,5 € de valeur nominale chacune ;

— de 1 375 000 CCI nouveaux de 19,5 € de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

        Total des emplois

996 523

1 076 438

3 178 906

4 365 848

 

9 617 715

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

570 655

325 087

384 444

258 023

 

1 538 209

Opérations avec la clientèle

425 514

750 351

2 788 242

3 201 140

 

7 165 247

Obligations et autres titres à revenu fixe

354

1 000

6 220

906 685

 

914 259

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

 

 

 

 

 

 

        Total des ressources

906 860

838 534

2 162 645

1 881 247

 

5 789 286

Dettes envers les établissements de crédit

67 439

599 250

782 083

1 665 426

 

3 114 198

Opérations avec la clientèle

775 469

175 336

1 319 776

155 821

 

2 426 402

Dettes représentées par un titre

63 952

44 301

23 986

50 000

 

182 239

Dettes subordonnées

 

19 647

36 800

10 000

 

66 447

 

Note 4. — Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

864 900

809 902

        Ouverture de crédits documentaires

6 244

6 519

        Autres ouvertures de crédits confirmés

801 657

701 541

        Autres engagements

56 999

101 842

            Total des Engagements de financement donnés

864 900

809 902

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

 

10 000

    De la clientèle

 

 

            Total des Engagements de financement reçus

 

10 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit :

 

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

521 012

602 523

        Cautions immobilières

 

 

        Cautions administratives et fiscales

 

 

        Autres cautions et avals donnés

358 612

436 655

        Autres garanties données

162 400

165 868

            Total des Engagements de garantie donnés

521 012

602 523

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 039 658

2 007 679

            Total des Engagements de garantie reçus

2 560 670

2 610 202

 

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 880 780  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 882 288  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 318 290  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 53 956  K€ au 31 décembre 2008 ;

— 1 120 500  K€ de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 995 220  K€ au 31 décembre 2008 ;

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

1 252 415

 

1 252 415

-11 687

1 292 555

 

1 292 555

-20 158

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats de change

187 879

 

187 879

 

271 725

 

271 725

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 440 294

 

1 440 294

-11 687

1 564 280

 

1 564 280

-20 158

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

363 207

 

363 207

950

565 102

 

565 102

-2 442

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

363 207

 

363 207

950

565 102

 

565 102

-2 442

            Total instruments financiers et change à terme

1 803 501

 

1 803 501

-10 737

2 129 382

 

2 129 382

-22 600

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

717 555

575 000

 

 

1 292 555

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

65 415

1 187 000

 

 

1 252 415

717 555

575 000

 

 

1 292 555

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

263 207

100 000

 

 

363 207

462 244

102 858

 

 

565 102

    Options de taux

263 207

100 000

 

 

363 207

462 244

102 858

 

 

565 102

        Total

328 622

1 287 000

 

 

1 615 622

1 179 799

677 858

 

 

1 857 657

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

246 037

868 148

138 231

1 252 415

    Opérations conditionnelles

40 083

158 648

164 476

363 207

        Total

286 120

1 026 796

302 707

1 615 622

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-83 499

31 644

-51 855

-99 482

61 664

-37 818

Opérations avec la clientèle

-119 792

337 105

217 313

-146 847

365 142

218 295

Obligations et autres titres à revenu fixe

-5 996

22 384

16 388

-12 521

11 938

-583

Dettes subordonnées

-1 578

1 142

-436

-4 480

530

-3 950

Opérations de macro-couverture

-39 316

16 424

-22 892

 

 

 

        Total

-250 181

408 699

158 518

-263 330

439 274

175 944

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 1 101  K€ au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 4 558  K€ au titre de l’exercice 2009 (- 3 660  K€ au titre de l’exercice 2008).

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne réalise pas d'opérations de crédit-bail et de location simple.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

11 533

21 016

        Total

11 533

21 016

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-454

626

172

-492

1 141

649

Opérations avec la clientèle

-285

100 900

100 615

-91

101 302

101 211

Opérations sur titres

 

5 043

5 043

 

4 779

4 779

Opérations sur moyens de paiement

-24 873

53 114

28 241

-23 015

51 586

28 571

Opérations de change

 

215

215

 

239

239

Engagements hors-bilan

-601

2 256

1 655

-578

1 960

1 382

Prestations de services financiers

-483

7 943

7 460

-734

8 660

7 926

Activités de conseil

 

 

 

 

3

3

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

        Total

-26 696

170 097

143 401

-24 910

169 670

144 760

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

843

935

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

843

935

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

2 344

 

2 344

7 312

 

7 312

    Dotations

-307

 

-307

-1 196

 

-1 196

    Reprises

2 651

 

2 651

8 508

 

8 508

Résultat de cession

 

 

 

-15 886

 

-15 886

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

2 344

 

2 344

-8 574

 

-8 574

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-803

1 823

1 020

-881

1 368

487

Refacturations de charges et produits bancaires

-11

1 991

1 980

 

1 712

1 712

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

119

119

 

112

112

Autres produits et charges accessoires

-750

1 263

513

-485

2 158

1 673

        Total

-1 564

5 196

3 632

-1 366

5 350

3 984

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-64 437

-65 100

    Charges de retraite et assimilées (1)

-8 748

-9 832

    Autres charges sociales

-23 265

-22 048

    Intéressement des salariés

-5 116

-6 211

    Participation des salariés

-3 954

-3 696

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-8 059

-7 120

        Total des frais de personnel

-113 579

-114 007

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-5 881

-5 152

    Autres charges générales d'exploitation

-76 405

-78 319

        Total des autres charges d'exploitation

-82 286

-83 471

        Total

-195 865

-197 478

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (Note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 401 cadres et 1 494 non cadres, soit un total de 1 895 personnes.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-59 336

43 632

-9 039

466

-24 277

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-2 450

1 570

 

 

-880

-1 355

2 348

 

 

993

    Provisions pour risque clientèle

 

 

 

 

 

-1

 

 

 

-1

    Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total coût du risque

-61 786

45 202

-9 039

466

-25 157

-60 233

42 962

-5 593

587

-22 277

    Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

45 202

 

 

 

 

42 962

 

 

 

        Reprises de dépréciations utilisées

 

17 980

 

 

 

 

15 416

 

 

 

            Total reprises

 

63 182

 

 

 

 

58 378

 

 

 

        Pertes couvertes par des provisions

 

-17 980

 

 

 

 

-15 416

 

 

 

Reprises nettes

 

45 202

 

 

 

 

42 962

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-12 032

 

 

-12 032

-238

 

 

-238

Reprises de dépréciations

142

 

 

142

359

 

 

359

Résultat de cession

586

 

31

617

-240

 

223

-17

        Total

-11 304

 

31

-11 273

-119

 

223

104

 

Dont une dépréciation à 100% des titres BP Participations au cours de l'exercice 2009 pour un montant de 11 683  K€.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

5.12. Répartition de l'activité - Banque Commerciale :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'activité

Dont banque commerciale

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

Produit net bancaire

320 271

338 065

290 113

309 540

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ;

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté ;

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

Ses comptes individuels sont également intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE, établis selon le référentiel IFRS.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Cabinet MAZARS

Autres

 

Montant (HT)

Montant (HT)

 

N

N-1

N

N-1

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

87

78

80

78

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

18

21

18

20

        Total

105

99

98

98

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

6.4. Sociétés de caution mutuelle. — La Banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle SOCAMI – SOCAMA – SOPROLIB qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF notamment les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la Banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non et d’abandons de créances. L’engagement de garantie de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier.

La Banque contre-garantit les sociétés de caution mutuelle SOCAMA – SOCAMI – SOPROLIB à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en oeuvre de cette contre-garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie. Le montant de cet engagement au hors-bilan est de 1 320  M€.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux sociétaires de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE‑COMTE.

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE‑COMTE, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte qu’en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les Notes 2.3.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les Notes 2.3.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les Notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les Notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les Notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les Notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

A Dijon et Besançon, le 16 mars 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pour MAZARS BESANÇON :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

Eric Gaboriaud,

Chargé du dossier ;

Chargé du dossier.

 

C. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Exercice clos le 31 décembre 2009.

 

Aux Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

1. Conventions autorisées au cours de l'exercice. — En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

— Personne concernée : Monsieur Bernard Jeannin, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE.

— Convention avec la SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE – Subvention (Autorisation du Conseil d'administration du 17 décembre 2009) : Le Conseil d'Administration de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA au service du développement de votre Banque. Le résultat de la société étant affecté par un coût du risque important, le principe d’une prise en charge de 50% du déficit 2009 dégagé par cette société a été décidé par le Conseil d’Administration du 17 décembre 2009. Ce concours a fait l’objet d’un versement de 500 K€ et d’une provision complémentaire de 100 K€ dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2009.

— Convention avec la BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES POPULAIRE - Convention d’avances d’actionnaires (Autorisation du Conseil d'administration du 20 mai 2009) : Dans le cadre de la mise en oeuvre du système de garantie du réseau des Banques Populaires, le Conseil d'Administration de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE a autorisé la mise en place d’avances d’actionnaires de 57,2 M€ au bénéfice de son organe central la BANQUE FEDERALE des BANQUES POPULAIRES aux fins de renforcement des ratios prudentiels ; ces avances, remboursées le 3 août 2009 ont donné lieu à une rémunération de 948 K€.

— Personnes concernées : Messieurs Bernard Jeannin, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE et Jean-Philippe Girard, Président de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE.

— Avenant à la Convention avec BANQUES POPULAIRES COVER BONDS - Elargissement des collatéraux (Autorisation du Conseil d'administration du 17 juin 2009 -avenant à la convention autorisée le 3 avril 2008) : La BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE participe, dans le cadre d’une convention cadre autorisée par le Conseil d’Administration du 3 avril 2008, à une opération de refinancement initiée par le Groupe des Banques Populaires.

Cette opération prend notamment la forme de souscription à l’émission d’obligations sécurisées auprès de BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS (BPCB) et de constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre Banque en garantie du programme d’émission. Pour faire face aux évolutions du portefeuille de prêts à l’habitat du Groupe, votre Conseil d’Administration a autorisé un avenant à la convention cadre initiale permettant d’une part, l’émission d’obligations sécurisées de droit allemand et d’autre part, d’élargir le périmètre des sûretés aux prêts immobiliers octroyés directement par la CASDEN et aux prêts garantis par CEGC.

Au 31 décembre 2009, la participation à ce programme de refinancement se traduit comme suit :

– Souscription à hauteur de 25 M€ et 896,5 M€ à des emprunts auprès de BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS. Les charges de l’exercice à ce titre s’élèvent à 25 203 K€.

– Souscription à hauteur de 896,5 M€ à l’émission d’obligations sécurisées auprès de BANQUES POPULAIRES COVERED BONDS (BPCB). Les produits de l’exercice à ce titre s’élèvent à 21 373 K€.

– Constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre Banque à hauteur de 1 120,5 M€ en garantie du programme d’émission.

 

2. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice. — Par ailleurs, en application du Code du commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.

— Personne concernée : Monsieur Bernard Jeannin, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE.

— Convention avec LA SARL EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - Cautions accordées : Votre Banque détient à 99,99% une filiale ayant pour objet une activité d'intermédiaire en placements et transactions immobilières et de marchand de biens. Elle a donné sa garantie à cette filiale à hauteur de 110 K€ au titre de l'activité de transactions et de 110 K€ au titre de l'activité gestion immobilière. Elle n'a perçu aucune rémunération à ce titre.

— Convention avec la BANQUE FEDERALE des BANQUES POPULAIRES - Cotisation complémentaire (Autorisations du Conseil d'Administration du 13 février 2008 et du 18 juin 2008) : La BANQUE FEDERALE DES BANQUES POPULAIRES gère, pour le compte du Groupe, un régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux. Cette contribution a été répartie égalitairement au niveau des Banques Populaires régionales en fonction du nombre de banques concernées. A ce titre, des charges à payer de 55,5 K€ et 323,8 K€ ont été constatées dans les comptes au 31 décembre 2009 respectivement pour chacun des deux régimes.

 

A Dijon et Besançon, le 16 mars 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Pour MAZARS BESANÇON :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

Eric Gaboriaud,

Chargé du dossier ;

Chargé du dossier.

 

 

1002804

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1824
Texte de l'annonce :

1001824

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

52 830

Créances sur les Établissements de Crédit

1 847 753

Opérations avec la clientèle

7 709 194

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

926 719

Actions et Autres Titres à revenu variable

23 147

Participations et autres titres détenus à long terme

480 339

Immobilisations incorporelles

861

Immobilisations corporelles

69 962

Autres actifs

41 002

Comptes de Régularisation

66 374

        Total actif

11 218 181

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

3 159 754

Opérations avec la clientèle

6 117 933

Dettes représentées par un titre

225 738

Autres passifs

54 239

Comptes de Régularisation

181 602

Provisions

64 643

Dettes subordonnées

66 624

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 922

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 196 726

    Capital souscrit

504 244

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

394 332

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

7 005

    Report à nouveau (+/-)

553

        Total passif

11 218 181

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

903 868

    Engagements de garantie

512 358

    Engagements sur titres

1 013

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

2 045 479

    Engagements sur titres

1 013

 

 

1001824

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 181
Texte de l'annonce :

1000181

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

68 398

Créances sur les Etablissements de Crédit

2 310 326

Opérations avec la clientèle

7 619 140

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

916 488

Actions et Autres Titres à revenu variable

23 037

Participations et autres titres détenus à long terme

488 278

Immobilisations incorporelles

882

Immobilisations corporelles

73 226

Autres actifs

32 458

Comptes de Régularisation

70 598

        Total actif

11 602 831

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 177 080

Opérations avec la clientèle

6 602 688

Dettes représentées par un titre

184 385

Autres passifs

49 041

Comptes de Régularisation

170 614

Provisions

67 344

Dettes subordonnées

66 578

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

161 882

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 123 219

    Capital souscrit

431 119

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

394 332

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 623

    Report à nouveau (+/-)

553

        Total passif

11 602 831

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

864 900

    Engagements de garantie

521 012

    Engagements sur titres

970

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

2 039 658

    Engagements sur titres

970

 

 

1000181

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7805
Texte de l'annonce :

0907805

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

51 334

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 995 194

Opérations avec la clientèle

7 644 564

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

916 885

Actions et Autres Titres à revenu variable

22 770

Participations et autres titres détenus à long terme

484 841

Immobilisations incorporelles

939

Immobilisations corporelles

73 804

Autres actifs

52 318

Comptes de Régularisation

66 264

    Total actif

11 308 913

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 272 818

Opérations avec la clientèle

6 264 549

Dettes représentées par un titre

190 140

Autres passifs

66 211

Comptes de Régularisation

142 952

Provisions

74 696

Dettes subordonnées

70 571

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

164 977

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 061 999

    Capital souscrit

370 181

    Primes d'émission

290 593

    Réserves

394 332

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

6 340

    Report à nouveau (+/-)

553

        Total passif

11 308 913

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

841 576

    Engagements de garantie

591 855

    Engagements sur titres

1 305

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

250 486

    Engagements de garantie

2 019 772

    Engagements sur titres

1 305

 

 

0907805

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6519
Texte de l'annonce :

0906519

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille B.P. 310 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

140 617

Créances sur les établissements de crédit

1 856 180

Opérations avec la clientèle

7 583 540

Obligations et autres titres à revenu fixe

916 858

Actions et autres titres à revenu variable

22 383

Participations et autres titres détenus à long terme

484 339

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

950

Immobilisations corporelles

74 207

Autres actifs

37 745

Comptes de régularisation

71 131

    Total actif

11 190 237

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

3 238 940

Opérations avec la clientèle

6 250 663

Dettes représentées par un titre

192 993

Autres passifs

59 232

Comptes de régularisation

130 111

Provisions

71 413

Dettes subordonnées

70 555

Fonds pour risques bancaires généraux

163 362

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 012 968

    Capital souscrit

321 431

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

394 331

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

6 061

    Report à nouveau (+/-)

553

        Total passif

11 190 237

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

805 194

    Engagements de garantie

593 570

    Engagements sur titres

1 076

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

117 080

    Engagements de garantie

1 989 621

    Engagements sur titres

1 076

 

 

0906519

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2951
Texte de l'annonce :

0902951

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

 

Situation au 31 Mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

143 457

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 400 561

Opérations avec la clientèle

7 586 074

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

923 765

Actions et Autres Titres à revenu variable

20 869

Participations et autres titres détenus à long terme

474 679

Parts dans les Entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 007

Immobilisations corporelles

74 765

Autres actifs

36 168

Comptes de Régularisation

72 334

    Total actif

10 735 966

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

2 893 577

Opérations avec la clientèle

6 135 397

Dettes représentées par un titre

215 085

Autres passifs

53 747

Comptes de Régularisation

176 420

Provisions

71 397

Dettes subordonnées

73 579

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

161 757

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

955 007

    Capital souscrit

321 431

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

336 781

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 782

    Report à nouveau (+/-)

421

        Total passif

10 735 966

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

809 759

    Engagements de garantie

591 248

    Engagements sur titres

562

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

10 000

    Engagements de garantie

1 993 908

    Engagements sur titres

562

 

 

0902951

22/04/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comt�
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2033
Texte de l'annonce :

0902033

22 avril 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°48


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Société Coopérative Anonyme de Banque Populaire à capital variable

régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, Boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex

542 820 352 R.C.S. Dijon 

 

A. — Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros.) 

Actif

12/2008

12/2007

Caisse, Banques centrales, C.C.P

170 592

82 022

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur établissements de crédit

1 829 650

1 094 725

Opérations avec la clientèle

7 582 424

7 230 906

Obligations et titres à revenu fixe

923 848

256 469

Actions et titres à revenu variable

21 026

154 640

Participation Et autres titres détenus à LT

471 712

359 979

Parts dans les entreprises liées

5 287

2 325

Immobilisations incorporelles

1 026

1 024

Immobilisations corporelles

74 648

68 028

Autres actifs

34 384

55 794

Comptes de régularisation

88 509

84 132

    Total actif

11 203 106

9 390 044

 

 

Passif

12/2008

12/2007

Banques centrales, C.C.P

 

 

Dettes sur les établissements de crédit

3 105 073

1 446 649

Opérations avec la clientèle

6 426 741

6 336 892

Dettes représentées par un titre

228 933

244 129

Autres passifs

52 936

45 673

Comptes de régularisation

86 455

86 740

Provisions pour risques et charges

62 174

66 063

Dettes subordonnées

79 289

95 353

Fonds pour risques bancaires généraux

160 132

150 932

Capitaux propres hors FRBG

1 001 373

917 613

    Capital souscrit

297 056

272 681

    Primes d'émission

290 593

290 592

    Réserves

336 781

296 092

    Ecart de réévaluation

 

 

    Provisions réglementées et subv. D'invest.

5 502

4 473

    Report à nouveau

421

-18 967

    Résultat de l'exercice

71 020

72 742

        Total passif

11 203 106

9 390 044

 

 

Hors bilan

12/2008

12/2007

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement donnés

809 902

958 347

    Engagements de garantie donnés

602 523

441 605

    Engagements sur titres

425

1 666

Engagements reçus :

 

 

    Engagements de financement reçus

10 000

 

    Engagements de garantie reçus

2 007 679

1 955 281

    Engagements sur titres

425

1 666

 

 

 

II. — Compte de résultats.

(En milliers d'euros.)

 

 

12/2008

12/2007

Intérêts et produits assimilés

439 274

409 166

Intérêts et charges assimilées

263 330

221 560

Revenus des titres à revenu variable

21 016

22 773

Commissions (produits)

169 670

160 587

Commissions (charges)

24 910

22 470

Résultat sur portefeuille de négociation

935

695

Résultat sur portefeuilles de placement

-8 574

-6 426

Autres produits d'exploitation bancaire

5 350

4 285

Autres charges d'exploitation bancaire

1 366

1 220

    Produit net bancaire

338 065

345 830

Charges générales d'exploitation

197 479

197 857

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

9 787

9 221

    Résultat brut d'exploitation

130 799

138 752

Coût du risque

-22 276

-21 319

    Résultat d'exploitation

108 523

117 433

Résultat sur actifs immobilisés

104

1 431

    Résultat courant avant impôt

108 627

118 864

Résultat exceptionnel

-64

-527

Impôt sur les bénéfices

27 314

29 340

Dotations / Reprises FRBG et provisions regl

-10 229

-16 255

    Résultat net

71 020

72 742

 

 

III. — Annexe aux comptes annuels 2008.

 

Règles et principes généraux.

 

Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis conformément aux principes comptables applicables aux établissements de crédit généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Règlementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers, à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007 (1,8 M€), antérieurement à la publication du règlement (Cf. note annexe sur les provisions de passif).

 

Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle (leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement) et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

 

En contrepartie du bénéfice du système de garantie apporté par la Banque Fédérale, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l'objet d'une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés, chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

 

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

 

Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

 

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne supporte pas de risque de change significatif.

 

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

Le tableau n°39 vous indique les montants de ces engagements au 31 décembre 2008.

 

 

Bilan – Actif.

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle.

 

Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

 

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

 

Les prêts sont enregistrés au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai règlementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

 

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

 

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers ou selon un taux de dépréciation statistique par nature de crédit risqué, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciations constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en «Intérêts et assimilés» (dans le PNB).

 

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en «Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

 

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

 

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

Opérations sur titres.

 

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Les portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilées » lorsque l'émetteur est l'État, «Obligations et autres titres à revenu fixe » et «Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

 

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats de couverture sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

 

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

 

Les dotations et reprises de dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés". En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

 

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

 

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, il n'y a pas de moins-values latentes relatives au portefeuille d’investissement au 31 décembre 2008.

 

Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille. — Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus-values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

 

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

 

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats "Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés".

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

 

Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

 

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) de son propre portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 36%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement. Les titres BFBP ne font l’objet d’aucune dépréciation au bilan 2008 de la BPBFC, les pertes de l’exercice 2008 de Natixis n’étant pas de nature à rendre la valeur d’utilité de cette participation inférieure à son coût d’acquisition historique.

 

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composant. Cette décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

 

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les suivantes :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

non amortissable

Façades non destructibles

non amortissable

Façades /couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis de façon linéaire sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis, de façon linéaire ou dégressive, selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

8 ans

Matériel

Entre 3 et 5 ans

 

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’achat.

 

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur du marché.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

 

Les logiciels acquis et développés en interne sont amortis sur une durée de 1 an.

 

 

Bilan – Passif.

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

 

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

Provisions :

 

Provisions pour passifs sociaux. — Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003R01 du Conseil National de la Comptabilité.

 

La provision au titre des indemnités de fin de carrière correspond :

— A la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

 

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

 

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

 

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

 

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

 

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82 % et le rendement attendus des actifs de 4,30 % ; le taux d’inflation retenu est de 1,80 %.

 

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62 % et le taux de rendement attendu de 3,51 %.

 

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,54 %.

 

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur avec exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/2009.

 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit, qu’après le 01/01/2014, les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/2006 non intégrée dans les comptes 2006, la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/2007au 31/12/2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement, calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007, n’intervient qu’à partir de 2008.

 

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 13 années.

 

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 53,40 % sur les indemnités de fin de carrière.

 

Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA). — Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisé par les Assemblées Générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 1,8 million d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Si la Banque avait appliqué l’avis 2008-17 du CNC, l'impact aurait été le suivant : une reprise partielle pour 1 569 K€ de la provision constituée en 2007 et la constatation d'une charge au prorata temporis sur la durée d’acquisition des droits, soit 837 K€ au titre de 2008.

 

Provisions épargne logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

 

Les risques couverts sont de deux natures :

 

— Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

— Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

 

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

 

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

 

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’Etat ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

 

Seules, les moins-values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

 

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

 

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 points de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédant la clôture de l’exercice.

 

Au 31 décembre 2008, les encours collectés au titre des PEL et des CEL s’élèvent à 1 220 686 milliers d’euros et les encours de crédits octroyés à 67 142 milliers d’euros.

 

Ces encours ont conduit à la constatation d’une reprise de provisions de 3 922 milliers d’euros et une dotation aux provisions de 262 milliers d'euros pour l’exercice 2008.

 

L’affectation des PEL par tranches d’ancienneté est la suivante :

 

 

 

(En milliers d’euros)

Moins de 4 ans :

271 981 K€

de 4 à 10 ans :

530 623 K€

plus de 10 ans :

418 082 K€

 

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

 

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement la provision pour investissement.

 

Capitaux propres. — Le capital social se compose de titres de deux natures : les parts sociales et les certificats coopératifs d’investissement.

 

Les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) émis par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la Banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la Banque, émises pour la durée de la Banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’Administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’Assemblée Générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

 

Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et conditionnels.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d’une surveillance et d’un contrôle permanent au travers d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, encadrés de limites déterminées par la Direction Générale.

 

Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— Micro-couverture (couverture affectée)

 

— Macro-couverture (gestion globale de bilan)

 

— Positions spéculatives

 

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits assimilés".

 

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

 

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

 

Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire.

 

Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 35,1 millions d'euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 54 millions d’euros.

 

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 995,2 millions d’euros.

 

 

Compte de résultat.

 

Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

 

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

 

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

 

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

 

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

 

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté pour le droit individuel de formation est de 119 706 heures.

 

 

Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,33 %, montant auquel s’ajoute la contribution sociale de 3,3 %, et qui tient compte également de l’ensemble des crédits d’impôt que détient la Banque et notamment le crédit d’impôt sur le prêt à taux zéro.

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a constitué avec ses filiales SAS Sociétariat, SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche Comté, EURL Gemma et SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance, un groupe d’intégration fiscale pour lequel elle est redevable de l’impôt. Les économies ou charges d’impôt liées à ce dispositif sont à la charge de la société tête de Groupe.

 

 

Consolidation.

 

Les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidés au niveau du Groupe Banque Populaire.

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté effectue une sous-consolidation dont le périmètre inclut les filiales suivantes :

 

— SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté

 

— SARL Société d’Expansion Bourgogne Franche-Comté

 

— SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance

 

 

Sociétés de caution mutuelle.

 

 

La Banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle SOCAMI – SOCAMA – SOPROLIB qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF notamment les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la Banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances. L’engagement de garantie de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier.

 

 

La Banque contre-garantit les sociétés de caution mutuelle SOCAMA – SOCAMI – SOPROLIB à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en oeuvre de cette contre-garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie. Le montant de cet engagement au hors-bilan est de 1 357 millions d’euros.

 

 

Fait marquant de l’exercice.

 

 

Au cours de l’exercice 2008, le Groupe Banque Populaire s'est porté acquéreur de banques régionales auprès de HSBC

 

Dans le cadre du financement de cette opération, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a participé à une augmentation de capital de la Banque Fédérale à hauteur de 81,5 Millions d’euros.

Par ailleurs, en parallèle à l’émission de 1000 000 parts sociales, le Conseil d’Administration de la BPBFC a décidé en date du 13 février 2008, l’émission de 250.000 certificats coopératifs d’investissement de valeur nominale de 19,50 euros permettant de maintenir le rapport initial CCI / Capital, ce qui représente une augmentation globale de capital de 24,4 Millions d’euros.

 

Liste des filiales et participations.

 

La ventilation des titres de filiales et participations et les mouvements enregistrés sur ces titres figurent dans les tableaux notés 10 à 12.

 

Annexe 1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

170 592

82 022

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1 829 650

1 094 725

    A vue

665 523

625 845

    A terme

1 158 999

465 033

    Créances douteuses nettes

8

8

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

    Valeurs non imputées

987

600

    Créances rattachées

4 133

3 239

        Total

2 000 242

1 176 747

 

 

Annexe 2. Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

570 861

36 407

293 775

257 956

1 158 999

Créances sur la clientèle

471 462

733 317

2 767 439

3 081 677

7 053 895

Créances de crédit-bail

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 584

224

206 198

707 706

917 712

    Total actif

1 045 907

769 948

3 267 412

4 047 339

9 130 606

Passif :

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

278 518

254 250

839 833

1 663 969

3 036 570

Dettes sur la clientèle

1 256 479

405 972

682 624

147 196

2 492 271

Dettes représentées par un titre

106 627

38 682

31 733

50 000

227 042

Emprunts subordonnés

5 500

6 811

51 447

15 000

78 758

    Total passif

1 647 124

705 715

1 605 637

1 876 165

5 834 641

 

 

Annexe 3. Créances saines interbancaires :

 

En milliers d'euros

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

665 523

1 148 994

1 814 517

625 845

455 017

1 080 862

Prêts financiers

 

5

5

 

16

16

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

10 000

10 000

 

10 000

10 000

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

    Total

665 523

1 158 999

1 824 522

625 845

465 033

1 090 878

 

 

Annexe 4. Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

281 329

273 932

Créances commerciales

150 915

197 390

Autres concours à la clientèle

6 902 980

6 512 225

Créances rattachées et valeurs non imputées

65 292

67 330

Créances douteuses nettes

181 908

180 029

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

        Total

7 582 424

7 230 906

    Dont créances éligibles au refinancement des banques centrales

882 288

214 318

 

 

Annexe 5. Détail des autres concours à la clientèle :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Crédits à l'exportation

4 961

8 562

Crédits de trésorerie et de consommation

542 940

562 969

Crédits à l'équipement

2 617 628

2 472 744

Crédits à l'habitat

3 737 436

3 467 950

Autres crédits à la clientèle

15

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

    Total

6 902 980

6 512 225

 

 

Annexe 6. Portefeuille titres :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

21 803

904 388

 

926 191

 

266 551

 

 

266 551

Dépréciations

 

-2 343

 

 

-2 343

 

-10 082

 

 

-10 082

Valeurs nettes

 

19 460

904 388

 

923 848

 

256 469

 

 

256 469

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

21 533

 

 

21 533

 

154 720

 

 

154 720

Dépréciations

 

-507

 

 

-507

 

-80

 

 

-80

Valeurs nettes

 

21 026

 

 

21 026

 

154 640

 

 

154 640

    Total

 

40 486

904 388

 

944 874

 

411 109

 

 

411 109

 

Annexe 7. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

19 482

210 300

229 782

 

19 481

 

19 481

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

1 730

 

1 730

 

242 084

 

242 084

Titres prêtés

 

 

686 200

686 200

 

 

 

 

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

591

7 888

8 479

 

4 986

 

4 986

    Total valeurs brutes

 

21 803

904 388

926 191

 

266 551

 

266 551

Dont titres subordonnés

 

1 000

 

1 000

 

999

 

999

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

 

-2 343

 

-2 343

 

-10 082

 

-10 082

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total dépréciations

 

-2 343

 

-2 343

 

-10 082

 

-10 082

    Total net

 

19 460

904 388

923 848

 

256 469

 

256 469

Moins-values latentes (CRC 2004-16)

 

2 343

 

 

 

10 082

 

 

 

 

Annexe 8. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2 007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

1 533

 

1 533

    Autres OPCVM

 

 

 

 

 

10

 

10

    Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres OPCVM

 

21 533

 

21 533

 

153 177

 

153 177

    Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total valeurs brutes

 

21 533

 

21 533

 

154 720

 

154 720

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres cotés

 

 

 

 

 

-80

 

-80

Sur titres non cotés

 

-507

 

-507

 

 

 

 

Sur actions propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total dépréciations

 

-507

 

-507

 

-80

 

-80

    Total

 

21 026

 

21 026

 

154 640

 

154 640

Résultats latents

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins-values latentes

 

507

 

 

 

80

 

 

Plus-values latentes

 

748

 

 

 

1 807

 

 

 

 

Annexe 9. Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d’euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2008

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

896 500

 

 

 

 

 

 

 

896 500

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 10. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Immobilisations financières brutes

477 375

362 801

Dépréciations

-376

-497

Immobilisations financières nettes

476 999

362 304

Ecarts de conversion

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

Total

476 999

362 304

 

 

Annexe 11. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

360 476

120 136

-5 524

 

 

475 088

Parts dans les entreprises liées

2 325

 

 

 

-38

2 287

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

362 801

120 136

-5 524

 

-38

477 375

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-497

-238

359

 

 

-376

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

-497

-238

359

 

 

-376

Immobilisations financières nettes

362 304

119 898

-5 165

 

-38

476 999

 

 

Annexe 12. Evaluation des titres de participation :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées Valeur brute

Dépréciations

Sociétés non cotées

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

419 019

 

419 019

 

688 984

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

8 045

 

8 045

 

9 565

Sur autres sociétés

 

 

 

46 685

-192

46 493

 

53 335

Autres titres détenus à long terme

194

 

 

1 145

-184

1 155

271

966

    Total des participations

194

 

 

474 894

-376

474 712

271

752 850

Valeurs nettes

194

 

 

474 518

 

 

 

 

Rappel 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

318 071

 

318 071

 

698 516

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

9 162

-110

9 052

 

10 573

Sur autres sociétés

 

 

 

31 475

-221

31 254

 

37 403

Autres titres détenus à long terme

194

 

 

1 574

-166

1 602

572

1 413

    Total des participations

194

 

 

360 282

-497

359 979

572

747 905

Valeurs nettes

194

 

 

359 785

 

 

 

 

 

 

Annexe 13. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

6 066

-5 040

 

1 026

5 852

-4 828

 

1 024

Immobilisations corporelles

160 775

-86 824

 

73 951

146 939

-79 611

 

67 328

    Total

166 841

-91 864

 

74 977

152 791

-84 439

 

68 352

Immobilisations hors exploitation

929

-232

 

697

904

-204

 

700

    Total

167 770

-92 096

 

75 674

153 695

-84 643

 

69 052

 

 

Annexe 14. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Virements de poste à poste

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

4 046

251

-80

 

4 217

Logiciels

1 806

43

 

 

1 849

Autres

 

 

 

 

 

 

5 852

294

-80

 

6 066

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 555

 

 

 

2 555

Constructions

64 526

10 036

-21

3 645

78 186

Parts de SCI

4 142

 

 

 

4 142

Autres

75 715

6 092

-2 269

-3 645

75 893

 

146 939

16 128

-2 290

0

160 775

Immobilisations hors exploitation

904

27

-2

 

929

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-3 061

-215

67

 

-3 209

Logiciels

-1 767

-64

 

 

-1 831

Autres

 

 

 

 

 

 

-4 828

-279

67

 

-5 040

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-19 949

-5 377

18

 

-25 308

Autres

-59 662

-4 099

2 246

 

-61 515

 

-79 611

-9 476

2 264

 

-86 823

Immobilisations hors exploitation

-204

-31

3

 

-232

 

 

Annexe 15. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs

brutes

Amortissements

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

Valeurs

nettes

Constructions

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

 

 

 

 

 

 

Façades / couverture / étanchéité

5 918

-975

4 943

5 008

-788

4 220

Fondations / ossatures

32 397

-10 939

21 458

29 615

-9 997

19 618

Ravalement

 

 

 

 

 

 

Equipements techniques

14 718

-5 944

8 774

10 772

-3 916

6 856

Aménagements intérieurs

25 153

-7 450

17 703

19 131

-5 248

13 883

    Total des constructions

78 186

-25 308

52 878

64 526

-19 949

44 577

 

 

Annexe 16. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

34 384

55 794

Comptes de régularisation

88 509

84 132

    Total

122 893

139 926

 

 

Annexe 17. Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

442

518

Règlement d'opérations sur titres

 

50

Promotion immobilière

 

 

Autres stocks et emplois divers

110

 

Débiteurs divers

33 832

54 512

Créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

 

714

Total

34 384

55 794

 

 

Annexe 18. Comptes de régularisation – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

12 004

1 161

Comptes d'ajustement

640

1 511

Comptes d'écart

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

9 981

5 785

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

Charges constatées d'avance

3 545

1 717

Produits à recevoir

20 042

13 901

Primes d'émission restant à étaler

54

 

Autres charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

42 243

60 057

    Total

88 509

84 132

 

 

Annexe 19. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

40 215

35 813

    A terme

3 036 570

1 378 859

Autres sommes dues

7 158

21 156

Dettes rattachées

21 130

10 821

        Total

3 105 073

1 446 649

 

 

Annexe 20. Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

40 215

 

40 215

35 813

 

35 813

Comptes et emprunts

 

3 036 570

3 036 570

 

1 378 859

1 378 859

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Total

40 215

3 036 570

3 076 785

35 813

1 378 859

1 414 672

 

 

Annexe 21. Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

3 851 182

3 699 625

    A terme

2 492 271

2 538 626

Dépôts de garantie

4

4

Autres sommes dues

5 453

6 032

Dettes rattachées

77 831

92 605

        Total

6 426 741

6 336 892

 

 

Annexe 22. - Détail des comptes de la clientèle - Passif

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

1 502 868

1 287 679

2 790 547

1 380 848

1 338 038

2 718 886

Comptes et emprunts

2 348 314

1 169 521

3 517 835

2 318 777

1 200 588

3 519 365

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

35 071

35 071

 

 

 

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Total

3 851 182

2 492 271

6 343 453

3 699 625

2 538 626

6 238 251

 

 

Annexe 23. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

2 637

3 065

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

224 406

239 319

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

72 581

76 135

    Souscrits par la clientèle financière

 

 

    Souscrits par la clientèle

151 825

163 184

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 890

1 745

        Total

228 933

244 129

 

 

Annexe 24. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Autres passifs

52 936

45 673

Comptes de régularisation

86 455

86 740

    Total

139 391

132 413

 

 

Annexe 25. Autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

149

107

Règlement d'opérations sur titres

 

 

Impôts différés passifs

 

 

Dettes de titres

 

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

8 816

4 087

Créditeurs divers

43 971

41 479

Subvention d'investissement

 

 

Fonds publics affectés

 

 

Dettes rattachées

 

 

    Total

52 936

45 673

 

 

Annexe 26. Comptes de régularisation – Passif :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Comptes d'encaissement

16 932

25 634

Comptes d'ajustement

1 887

2 532

Comptes d'écart

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

8 645

3 896

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

Produits constatés d'avance

40 891

36 432

Charges à payer

12 585

8 526

Autres comptes de régularisation

5 515

9 720

    Total

86 455

86 740

 

 

Annexe 27. Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

162 913

58 877

-58 761

 

163 029

Dépréciations pour risques de marché

10 659

1 434

-8 867

 

3 226

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

    Total des dépréciations

173 572

60 311

-67 628

 

166 255

Provisions :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Provisions pour charges d'exploitation

23 381

5 490

-5 210

 

23 660

Provisions pour engagements sociaux

43 113

235

-1 993

 

41 355

Provisions exceptionnelles

1 144

64

-452

 

756

    Total des provisions

70 536

7 144

-10 004

 

67 676

    Total

 

67 455

-77 632

 

 

Effet résultat :

 

 

10 177

 

 

 

 

Annexe 28. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

 

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour engagements sociaux

 

 

 

 

 

Car

27 694

 

-271

 

27 423

Indemnités de fin de carrière

6 984

 

-686

 

6 298

Médailles du travail

7 275

235

 

 

7 510

FCR

1 160

 

-1 036

 

124

Mutuelles

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

43 113

235

-1 993

 

41 355

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

 

26

 

 

26

Autres provisions d'exploitation

2 916

3 564

-680

 

5 800

 

2 916

3 590

-680

 

5 826

Provision pour épargne réglementée

 

 

 

 

 

Provisions PEL/CEL

15 992

262

-3 922

 

12 332

 

15 992

262

-3 922

 

12 332

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

1 144

64

-452

 

756

 

1 144

64

-452

 

756

    Total

66 063

5 506

-9 395

 

62 174

 

 

Annexe 29. Engagements sociaux-cumul de tous engagements :

 

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2008

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

63 203

-21 848

41 355

Ecarts actuariels non enregistrés

4 847

-323

4 524

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

-1 916

 

-1 916

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

1 524

 

1 524

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

1 200

 

1 200

Engagement total

68 858

-22 171

46 687

 

 

Annexe 30. Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d'euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

27 694

6 984

7 275

1 160

43 113

Correction à l'ouverture

 

544

 

 

544

Ecarts actuariels non enregistrés

1 576

-3 046

 

117

-1 353

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

 

-2 142

 

 

-2 142

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

 

1 662

 

 

1 662

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

 

1 300

 

 

1 300

    Engagement total au 01/01/2008

29 270

5 302

7 275

1 277

43 124

Droits liquidés sur la période

-1 546

-1 014

-807

-21

-3 388

Droits acquis sur la période

1 714

745

408

3

2 870

Coût financier

-469

759

337

15

642

Rendement brut attendu des actifs

 

-423

 

-39

-462

Variation des frais de gestion

 

 

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

 

 

-1 128

-1 128

Frais sur versements

 

 

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période-juillet 2005

 

-226

 

 

-226

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

 

-765

297

 

-468

Autres éléments

30

 

 

134

164

Modification de régime comptabilisée sur la période-loi SS 2007

 

138

 

 

138

Modification de régime comptabilisée sur la période-loi SS 2008

 

100

 

 

100

    Variation enregistrée dans les "frais de personnel"

-271

-686

235

-1 036

-1 758

Ecart actuariel sur engagements

2 247

642

 

-3

2 886

Ecart actuariel / rendement des actifs

1 601

91

 

-10

1 682

Autres écarts actuariels

 

 

 

 

 

    Variation des écarts actuariels non enregistrés

3 848

733

 

-13

4 568

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

    Coût non encore comptabilisé

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

Engagement au 31/12/2008

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

27 423

6 298

7 510

124

41 355

Ecarts actuariels non enregistrés

5 424

-1 004

 

104

4 524

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

 

-1 916

 

 

-1 916

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

 

1 524

 

 

1 524

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

 

1 200

 

 

1 200

    Engagement total au 31/12/2008

32 847

6 102

7 510

228

46 687

 

 

Annexe 31. Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

8

 

8

0%

8

 

8

0%

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

8

 

8

 

8

 

8

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

344 937

-163 029

181 908

47%

342 942

-162 913

180 029

48%

    Douteux

146 539

-36 132

110 407

 

159 199

-39 726

119 473

 

    Douteux compromis

198 398

-126 897

71 501

 

183 743

-123 187

60 556

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total des encours douteux

344 945

-163 029

181 916

47%

342 950

-162 913

180 037

48%

    Douteux

146 539

-36 132

110 407

25%

159 199

-39 726

119 473

25%

    Douteux compromis

198 406

-126 897

71 509

64%

183 751

-123 187

60 564

67%

 

 

Annexe 32. Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

2008

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

1 829 650

 

 

 

 

 

 

1 829 650

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 570 566

752 095

3 522 416

39 221

29

487 756

7 372 083

    Créances douteuses non compromis

 

65 670

25 894

54 549

426

 

 

146 539

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-19 963

-4 258

-11 877

-34

 

 

-36 132

    Créances douteuses compromis

 

126 743

32 943

38 420

292

 

 

198 398

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-84 883

-19 537

-22 297

-180

 

 

-126 897

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

 

8 925

 

 

 

 

 

8 925

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

1 094 725

 

 

 

 

 

 

1 094 725

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 563 001

749 911

3 322 881

37 169

1

377 914

7 050 877

    Créances douteuses non compromis

 

65 521

34 542

58 569

562

 

5

159 199

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-20 688

-7 516

-11 477

-45

 

 

-39 726

    Créances douteuses compromis

 

121 445

31 108

30 875

315

 

 

183 743

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-84 474

-19 660

-18 849

-204

 

 

-123 187

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

255 469

1 000

 

 

 

 

 

256 469

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 33. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

78 758

94 765

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

531

588

    Total

79 289

95 353

 

 

Annexe 34. Evolution des dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2007

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

Emprunts subordonnés

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

 

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

Emprunts subordonnés

 

 

 

 

 

 

    Total

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

 

 

Annexe 35. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

En milliers d'euros

2 007

Augmentation

Diminution

Autres

2 008

Fonds Régionaux de Solidarité

100 464

2 151

 

 

102 615

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 468

7 049

 

 

57 517

    Total

150 932

9 200

 

 

160 132

 

 

Annexe 36. Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Prov. Réglem. & subv. Inv.

Ecart de rééval.

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres au 31/12/06 avant affectation

272 681

290 592

3 220

 

242 911

809 404

135 932

Résultat au 31-12-06

 

 

 

 

64 663

64 663

 

Distribution

 

 

 

 

-7 069

-7 069

 

    Capitaux propres au 31/12/06 après affectation

272 681

290 592

3 220

 

300 505

866 998

135 932

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

-23 380

-23 380

 

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

1 255

 

 

1 255

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

15 000

Autres variations

 

 

-2

 

 

-2

 

    Capitaux propres Au 31/12/07 avant affectation

272 681

290 592

4 473

 

277 125

844 871

150 932

Résultat au 31-12-07

 

 

 

 

72 742

72 742

 

Distribution

 

 

 

 

-12 665

-12 665

 

    Capitaux propres Au 31/12/07 après affectation

272 681

290 592

4 473

 

337 202

904 948

150 932

Augmentation de capital

24 375

 

 

 

 

24 375

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

1 029

 

 

1 029

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

9 200

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

    Capitaux propres Au 31/12/08 avant résultats

297 056

290 592

5 502

 

337 202

930 353

160 132

Résultat au 31-12-08 avant distribution

 

 

 

 

71 020

71 020

 

    Capitaux propres Au 31/12/08 après résultats

297 056

290 592

5 502

 

408 222

1 001 373

160 132

 

 

Annexe 37. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

 

 

A la clientèle

809 902

958 347

    Ouverture de crédits documentaires

6 519

5 360

    Autres ouvertures de crédits confirmés

701 541

846 156

    Autres engagements

101 842

106 831

        Total des engagements de financement donnés

809 902

958 347

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

10 000

 

De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

10 000

 

 

 

Annexe 38. Engagements de garantie :

 

En milliers d'euros

2 008

2 007

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

84 229

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

400

    Autres garanties

 

83 829

D'ordre de la clientèle

602 523

357 376

    Cautions immobilières

 

 

    Cautions administratives et fiscales

 

 

    Autres cautions et avals donnés

436 655

196 736

    Autres garanties données

165 868

160 640

        Total des engagements de garantie donnés

602 523

441 605

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 007 679

1 955 281

 

 

39. - Opérations sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'euros) Notionnel et juste valeur

2008

2007

 

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 292 555

 

1 292 555

-20 158

629 420

 

629 420

5 236

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 292 555

 

1 292 555

-20 158

629 420

 

629 420

5 236

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

    A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

    A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

116 900

 

116 900

4 229

111 473

 

111 473

3 236

    A livrer

154 825

 

154 825

-4 229

111 500

 

111 500

-3 236

 

271 725

 

271 725

 

222 973

 

222 973

 

    Total opérations fermes

1 564 280

 

1 564 280

-20 158

852 393

 

852 393

5 236

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

463 097

 

463 097

-2 441

402 778

 

402 778

912

    Vendues

102 005

 

102 005

-1

103 992

 

103 992

2

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

565 102

 

565 102

-2 442

506 770

 

506 770

914

    Total opérations conditionnelles

565 102

 

565 102

-2 442

506 770

 

506 770

914

    Total instruments financiers et change à terme

2 129 382

 

2 129 382

-22 600

1 359 163

 

1 359 163

6 150

 

 

Annexe 40. Classification par portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

717 555

575 000

 

 

1 292 555

464 420

165 000

 

 

629 420

Swaps de taux et de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

717 555

575 000

 

 

1 292 555

464 420

165 000

 

 

629 420

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

361 668

101 429

 

 

463 097

389 921

12 857

 

 

402 778

Options de taux vendues

100 576

1 429

 

 

102 005

101 135

2 857

 

 

103 992

 

462 244

102 858

 

 

565 102

491 056

15 714

 

 

506 770

    Total

1 179 799

677 858

 

 

1 857 657

955 476

180 714

 

 

1 136 190

 

 

Annexe 41. Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros) 

2008

Etablis-sements de crédit 

Sociétés non financières

Entrepre-neurs individuels

Particuliers

Administra-tions privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit 

1 829 650

 

 

 

 

 

 

1 829 650

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

 Encours sains 

 

2 570 566

752 095

3 522 416

39 221

29

487 756

7 372 083

Créances douteuses non compromis 

 

65 670

25 894

54 549

426

 

 

146 539

Dépréciations Créances douteuses non compromis 

 

-19 963

-4 258

-11 877

-34

 

 

-36 132

Créances douteuses compromis 

 

126 743

32 943

38 420

292

 

 

198 398

 Dépréciations Créances douteuses compromis 

 

-84 883

-19 537

-22 297

-180

 

 

-126 897

Opérations sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe 

 

8 925

 

 

 

 

 

8 925

 Créances douteuses sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dépréciation créances douteuses sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros) 

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit 

1 094 725

 

 

 

 

 

 

1 094 725

Opérations sur clientèle et crédit bail 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains 

 

2 563 001

749 911

3 322 881

37 169

1

377 914

7 050 877

Créances douteuses non compromis 

 

65 521

34 542

58 569

562

 

5

159 199

 Dépréciations Créances douteuses non compromis 

 

-20 688

-7 516

-11 477

-45

 

 

-39 726

Créances douteuses compromis 

 

121 445

31 108

30 875

315 

 

 

183 743

 Dépréciations Créances douteuses compromis 

 

-84 474 

-19 660

-18 849

-204

 

 

-123 187

Opérations sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe 

255 469

1 000

 

 

 

 

 

256 469

Créances douteuses sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dépréciation créances douteuses sur titres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Annexe 42. Intérêts et assimilés :

 

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-99 482

61 664

-37 818

-80 951

55 180

-25 771

Opérations avec la clientèle

-146 847

365 142

218 295

-126 074

343 922

217 848

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-17 001

12 468

-4 533

-14 535

10 064

-4 471

Opérations de macro-couverture

 

 

 

 

 

 

Total

-263 330

439 274

175 944

-221 560

409 166

187 606

 

 

Annexe 43. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

 

27

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

21 016

22 773

    Total

21 016

22 800

 

 

Annexe 44. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-492

1 141

649

-281

1 009

728

Opérations sur moyens de paiement

-23 015

51 586

28 571

-20 688

47 621

26 933

Opérations avec la clientèle

-91

101 302

101 211

-40

91 839

91 799

Opérations sur titres

 

4 779

4 779

-78

7 792

7 714

Opérations de change

 

239

239

 

187

187

Engagements hors-bilan

-578

1 960

1 382

-568

1 520

952

Prestations de services financiers

-734

8 660

7 926

-815

10 619

9 804

Activités de conseil

 

3

3

 

 

 

    Total

-24 910

169 670

144 760

-22 470

160 587

138 117

 

 

Annexe 45.Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

 

 

Résultat sur opérations de change

935

695

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Mouvements de provisions

 

 

    Total

935

695

 

 

Annexe 46. - Résultat sur portefeuille de placement :

 

En milliers d'euros

 

2008

 

 

2007

 

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 196

 

-1 196

-9 448

 

-9 448

Reprises de dépréciations

8 508

 

8 508

285

 

285

Moins-values de cession

-18 796

 

-18 796

-693

 

-693

Plus-values de cession

2 910

 

2 910

3 430

 

3 430

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

-8 574

 

-8 574

-6 426

 

-6 426

 

 

Annexe 47. - Autres résultats d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-881

1 368

487

-714

1 405

691

Refacturations de charges et produits bancaires

 

1 712

1 712

 

1 361

1 361

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Prestations de crédit management

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

112

112

 

112

112

Autres produits et charges accessoires

-485

2 162

1 677

-506

1 407

901

    Total

-1 366

5 354

3 988

-1 220

4 285

3 065

 

 

Annexe 48. Charges générales d'exploitation :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-65 100

-64 071

Charges de retraite et assimilées

-9 832

-7 958

Autres charges sociales

-22 048

-22 622

Intéressement des salariés

-6 211

-6 087

Participation des salariés

-3 696

-4 035

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-7 120

-6 912

    Total 'Frais de personnel'

-114 007

-111 685

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 152

-5 644

Autres charges générales d'exploitation

-78 319

-80 528

    Total 'Autres charges d'exploitation'

-83 471

-86 172

    Total

-197 478

-197 857

 

 

Annexe 49. Charges de retraites et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-3 388

 

-3 388

Droits acquis sur la période

2 870

 

2 870

Coût financier

642

 

642

Rendement brut attendu des actifs

 

-462

-462

Variation des frais de gestion

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

-1 128

-1 128

Frais sur versements

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

12

 

12

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-468

 

-468

Autres éléments

164

 

164

    Variation enregistrée en résultat

-168

-1 590

-1 758

Ecart actuariel sur engagements

2 886

 

2 886

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

1 682

1 682

Autres écarts actuariels

 

 

 

    Variation des écarts actuariels non enregistrés

2 886

1 682

4 568

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

Autres variations non comptabilisées

 

 

 

 

 

Annexe 50. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations rations sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations rations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

 

 

 

19

 

 

19

Encours sur la clientèle

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

-67 217

55 387

-9 542

578

-20 794

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

-67 217

55 406

-9 542

578

-20 775

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 356

2 348

 

 

992

-1 847

1 303

 

 

-544

Provisions générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 356

2 348

 

 

992

-1 847

1 303

 

 

-544

    Total coût du risque

-60 233

42 962

-5 593

587

-22 277

-69 064

56 709

-9 542

578

-21 319

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

42 962

 

 

 

 

56 709

 

 

 

-Reprises de dépréciations utilisées

 

15 416

 

 

 

 

13 525

 

 

 

    Total reprises

 

58 378

 

 

 

 

70 234

 

 

 

-Pertes couvertes par des dépréciations

 

-15 416

 

 

 

 

-13 525

 

 

 

Reprises nettes

 

42 962

 

 

 

 

56 709

 

 

 

 

 

Annexe 51. Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-238

 

 

-238

-98

 

 

-98

Reprises de dépréciations

359

 

 

359

333

 

 

333

Moins-values de cession

-320

 

-24

-344

-238

 

-77

-315

Plus-values de cession

80

 

247

327

1 197

 

314

1 511

    Total

-119

 

223

104

1 194

 

237

1 431

 

 

Annexe 52. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges sur autres restructurations

 

 

Contribution au fonds de garantie de place

 

 

Effet des variations de périmètre de la période

 

 

Autres éléments

 

 

Dotations aux provisions exceptionnelles

 

 

Dont :

 

 

Convergence informatique

 

 

Provisions pour fusions

 

 

Autres provisions pour restructuration

 

 

Autres provisions

-64

-527

    Total

-64

-527

 

 

Annexe 53. – Effectifs :

 

En nombre

2008

2007

Techniciens de la banque

1 529

1 560

Cadres

411

411

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2008.)

 

 

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par Votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

roum

— Le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE‑COMTE, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

 

— La justification de nos appréciations,

 

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point suivant exposé dans la note « référentiel comptable » de l’Annexe, vous informant de la non application du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés.

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Règlements comptables appliqués : Le paragraphe 1 de la note « Règles et principes généraux » de l’Annexe expose les motifs de la non application du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés. L’application de ce règlement aurait abouti à reporter sur 2008 et 2009 une charge déjà constatée en 2007 pour 1,8 M€.

 

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés de l’incidence non significative sur les comptes annuels de cette dérogation au Règlement comptable et de la présentation qui en a été faite en Annexe.

 

— Estimations effectuées dans le cadre de l’activité bancaire : Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et des taux d’intérêts, et de difficulté à appréhender certaines perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté utilise des estimations significatives dans le cadre de son activité bancaire :

 

– la société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (paragraphe 1 de la Note « Bilan - Actif » de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, aux méthodologies de provisionnement, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèles non affectés.

 

– La société procède à la valorisation de son portefeuille titres ainsi que des instruments financiers. Nous nous sommes assurés, dans le cadre de nos travaux, de la pertinence des dispositifs utilisés pour apprécier le classement comptable et les différentes positions en fin d’exercice.

 

– Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note « Opérations sur titres » de l’Annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille, dont les titres de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

 

— Autres estimations : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (paragraphe 2 de la note « Bilan - Passif » de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Nous nous sommes assurés que les informations relatives au contexte spécifique de la crise financière internationale et ses incidences indirectes sur le patrimoine et la situation financière de votre société vous ont été communiquées.

 

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

 

A Dijon et Besançon, Le 19 février 2009.

 

Commissaires aux Comptes :  

Pour Mazars Besancon :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

Patrick Collomb,

Chargé du dossier ;

Chargé du Dossier.

 

 

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Exercice clos le 31 décembre 2008)

 

 

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

 

1. Conventions autorisées au cours de l'exercice.

 

En application de l'article L. 225-40 du Code de Commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d'Administration.

 

Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R. 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Personne concernée : Monsieur Bernard JEANNIN, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Convention avec la SOCAMA BOURGOGNE FRANCHE-COMTE – SUBVENTION (Autorisation du Conseil d'Administration du 20 décembre 2008). — Le Conseil d'Administration de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE a réaffirmé le principe de maintien de l’outil commercial que constitue la SOCAMA au service du développement de la Banque. Le résultat de la société étant affecté par un coût du risque important, le principe d’une aide a été décidé par le Conseil d’Administration du 20 décembre 2008. Ce concours, non encore versé, a été provisionné à hauteur de 350 K€ dans les comptes de la Banque au 31 décembre 2008.

 

Convention avec la BANQUE FEDERALE des BANQUES POPULAIRES - COTISATION COMPLEMENTAIRE (Autorisations du Conseil d'Administration du 13 février 2008 et du 18 juin 2008). — La Banque Fédérale gère, pour le compte du Groupe, un régime de retraite au bénéfice des Présidents et des Directeurs Généraux. Cette contribution a été répartie égalitairement en fonction du nombre de banques concernées au niveau du Groupe par le biais d’un complément de redevance. A ce titre une charge à payer de 280 K€ a été constatée dans les comptes au 31 décembre 2008. Le principe de cette contribution et son mode de répartition ont été approuvés par le Conseil d’Administration du 13 février 2008 pour les Présidents et par le Conseil d’Administration du 18 juin 2008 pour les Directeurs Généraux.

 

Convention avec la BANQUE POPULAIRE COVER BONDS - PARTICIPATION A UN PROGRAMME D’EMISSION DE COVER-BONDS (Autorisation du Conseil d'Administration du 3 avril 2008). — La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté participe, par le biais d’une convention cadre autorisée par le Conseil d’Administration du 3 avril 2008, à une opération de refinancement initiée par le Groupe des Banques Populaires. A ce titre plusieurs opérations ont été réalisées par tranches successives pour les montants globaux suivants :

 

— Souscription à hauteur de 25 M€ et 896,5 M€ à des emprunts auprès de Banque Populaire Covered Bonds. Les intérêts de l’exercice comptabilisés en charges à ce titre s’élèvent à 0,8 M€ et 7,9 M€.

 

— Souscription à hauteur de 896,5 M€ à l’émission d’obligations sécurisées auprès de Banques Populaires Covered Bonds (BPCB). Les produits de l’exercice à ce titre s’élèvent à 7,9 M€ d’intérêts et 0,4 M€ de commissions.

 

— Constitution de sûretés portant sur des prêts immobiliers figurant à l’actif du bilan de votre Banque à hauteur de 995,2 M€ en garantie du programme d’émission.

 

 

2. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice.

 

Par ailleurs, en application du Code du Commerce, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

Personne concernée : Monsieur Bernard JEANNIN, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

 

Convention avec l’EURL GEMMA : MISE A DISPOSITION DE MATERIEL. — L'E.U.R.L. GEMMA a facturé à la BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE des loyers de mise à disposition de matériel. La charge comptabilisée à ce titre dans les comptes de la Banque s'élève à un montant de 477 K€.

 

Convention avec LA S.A.R.L. EXPANSION BOURGOGNE FRANCHE-COMTE - CAUTIONS ACCORDEES. — Votre Banque détient à 99,99 % une filiale ayant pour objet une activité d'intermédiaire en placements et transactions immobilières et de marchand de biens. Elle a donné sa garantie à cette filiale à hauteur de 110 K€ au titre de l'activité de transactions et de 110 K€ au titre de l'activité gestion immobilière. Elle n'a perçu aucune rémunération à ce titre.

 

 

A Dijon et Besançon, Le 19 février 2009.

 

Commissaires aux Comptes :

Pour MAZARS BESANCON :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel MULLER,

Patrick COLLOMB,

Chargé du dossier ;

Chargé du Dossier.

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

 

 

B. — Comptes consolidés 2008.

 

 

I. — Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

12/2008

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

2 000 242

1 176 747

Opérations avec la clientèle

7 582 424

7 230 606

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Obligations, actions et autres titres

944 874

411 109

Participations et autres immobilisations finan

467 165

353 287

Immobilisations corporelles et incorp

75 762

69 172

Ecarts d'acquisition

 

 

Comptes de régularisation et divers

143 434

163 841

    Total actif

11 213 901

9 404 762

 

 

Passif

12/2008

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

3 129 146

1 469 801

Opérations avec la clientèle

6 402 124

6 307 499

Dettes représentées par un titre

228 933

244 129

Comptes de régularisation et divers

139 867

133 013

Ecarts d'acquisition

 

 

Provisions pour risques et charges

62 174

66 063

Dettes subordonnées

79 289

95 353

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

160 132

150 932

Intérêts minoritaires

 

 

Capitaux propres part du Groupe

1 012 236

937 972

    Capital souscrit

286 613

269 081

    Primes d'émission

290 593

290 592

    Réserves consolidées et autres

366 020

307 949

    Résultat de l'exercice

69 010

70 350

        Total passif

11 213 901

9 404 762

 

 

Hors-bilan

12/2008

12/2007

Engagements donnés

 

 

    Engagements de financement donnés

809 902

958 347

    Engagements de garantie donnés

602 523

441 605

    Engagements sur titres donnés

425

1 666

Engagements reçus

 

 

    Engagements de financement reçus

10 000

 

    Engagements de garantie reçus

2 008 579

1 955 281

    Engagements sur titres reçus

425

1 666

 

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

 

12/2008

12/2007

Intérêts et produits assimilés

439 312

409 191

Intérêts et charges assimilées

-263 867

-221 945

Revenu des titres à revenu variable

21 186

22 549

Commissions nettes

145 991

138 931

Résultat du portefeuille de négociation

935

695

Résultat du portefeuille de placement

-8 574

-6 426

Autres produits nets d'exploitation

3 911

3 043

Produits nets des autres activités

112

112

    Produit net bancaire

339 006

346 150

Charges générales d'exploitation

-198 238

-198 294

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-9 803

-9 221

    Résultat brut d'exploitation

130 965

138 635

Coût du risque

-22 277

-21 319

    Résultat d'exploitation

108 688

117 316

Résultat des sociétés en équivalence

 

 

Résultat sur actifs immobilisés

104

1 431

    Résultat courant avant impôt

108 792

118 747

Résultat exceptionnel

 

-527

Impôt sur les bénéfices

-30 582

-32 870

Amortissement des écarts d'acquisition

 

 

Dotations / Reprises au FRBG

-9 200

-15 000

Intérêts minoritaires

 

 

    Résultat net - part du groupe

69 010

70 350

 

 

 

12/2008

12/2007

Nombre de parts et CCI au capital

14 698 131

13 799 024

Résultat net consolidé en milliers d'euros

69 010

70 350

Résultat net consolidé par parts et CCI en euros

4,70 €

5,10 €

 

 

 

III. — Annexe aux comptes consolides 2008.

 

Note I. – Principes et méthodes de consolidation.

 

1.1. Périmètre de consolidation. — L'entrée dans le périmètre de consolidation est déterminée par le dépassement d'un des seuils suivants :

 

- Le total du bilan de la filiale représente plus de 0,1% de celui de la Banque

 

- Le montant du chiffre d'affaires représente plus de 0,1% de celui de la Banque.

 

En-deçà de ces seuils, une filiale peut être consolidée si elle présente un caractère stratégique, ce qui est le cas de la SAS Bourgogne Franche-Comté Croissance.

 

 

Entité

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

Méthode de consolidation

Sarl société d’expansion bourgogne franche comté

100 %

100 %

Intégration Globale

Sas bourgogne Franche-Comté croissance

100 %

100 %

Intégration Globale

Sas sociétariat banque populaire bourgogne Franche-Comté

100 %

100 %

Intégration Globale

 

 

Filiales non consolidées en raison de leur impact non significatif sur les comptes consolidés :

 

— SCI Rue Krug

 

— EURL GEMMA

 

Variations de périmètre : entrée de la SAS BFC Croissance au 1er janvier 2008.

 

 

1.2. Présentation des comptes consolidés. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros et avec un comparatif sur deux exercices : 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

1.3. Référentiel comptable et méthode de consolidation :

 

1.3.1. Référentiel comptable. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 99-07 sur les règles de consolidation et le règlement CRC 2000-04 sur le format des états de synthèse consolidés à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007 (1,8 M€), antérieurement à la publication du règlement (Cf. note annexe sur les provisions de passif).

 

1.3.2. Méthode de consolidation. — Les comptes des entreprises contrôlées de manière exclusive sont consolidés par la méthode de l'intégration globale.

 

1.4. Dates de clôture. — Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes annuels au 31 décembre des sociétés du groupe.

 

1.5. Retraitements et opérations réciproques. — Préalablement à la consolidation, les comptes sociaux des sociétés consolidées font, le cas échéant, l'objet de retraitements afin qu'ils soient mis en conformité avec les principes comptables du groupe décrits ci-après.

 

Les soldes réciproques, ainsi que les pertes et profits résultant d'opérations entre sociétés du groupe, sont éliminés.

 

1.6. Autres provisions assimilées à des réserves. — Les provisions réglementées (provision pour investissement), constatées uniquement en application de la législation fiscale, sont incorporées aux réserves consolidées. Les variations annuelles de ces provisions sont extournées du compte de résultat.

 

1.7. Notes aux états financiers. — Les données chiffrées mentionnées dans les notes sont exprimées en milliers d’euros.

 

 

Note II. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

 

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle (leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement) et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

 

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

 

En contrepartie du bénéfice du système de garantie apporté par la Banque Fédérale, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l'objet d'une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne.

 

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

 

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

 

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

 

Les entités du Groupe ne supportent pas de risque de change significatif.

 

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

Le tableau n°38 vous indique les montants de ces engagements au 31 décembre 2008.

 

 

Bilan – Actif.

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle.

 

Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

 

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

 

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai règlementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

 

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

 

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers ou selon un taux de dépréciation statistique par nature de crédit risqué, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés» (dans le PNB).

 

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

 

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

 

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines

 

Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07 et CRC 2008-17.

 

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes "effets publics et valeurs assimilés" lorsque l'émetteur est l'État, "obligations et autres titres à revenu fixe" et "actions et autres titres à revenu variable" dans les autres cas.

 

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

 

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats de couverture sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

 

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

 

Les dotations et reprises de dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés". En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance qui font l'objet. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

 

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, il n'y a pas de moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement au 31 décembre 2008.

 

Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille. — Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

 

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

 

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés".

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

 

Les titres sont estimés à leur valeur d’utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d’utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

 

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) de son propre portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 36%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement. Les titres BFBP ne font l’objet d’aucune dépréciation au bilan 2008 de du Groupe BPBFC, les pertes de l’exercice 2008 de Natixis n’étant pas de nature à rendre la valeur d’utilité de cette participation inférieure à son coût d’acquisition historique.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composant. Cette décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

 

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par les entités du Groupe sont les suivantes :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

non amortissable

Façades non destructibles

non amortissable

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis de façon linéaire sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis, de façon linéaire ou dégressive, selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

8 ans

Matériel

Entre 3 et 5 ans

 

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’achat.

 

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur du marché.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

 

Les logiciels acquis et développés en interne sont amortis sur une durée de 1 an.

 

 

Bilan – Passif.

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

 

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

Provisions :

 

Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil National de la Comptabilité.

 

La provision au titre des indemnités de fin de carrière correspond :

 

— A la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

 

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

 

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

 

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

 

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

 

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

 

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82 % et le rendement attendus des actifs de 4,30 % ; le taux d’inflation retenu est de 1,80 %.

 

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62 % et le taux de rendement attendu de 3,51 %.

 

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,54 %.

 

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

 

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur avec exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

 

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 13 années.

 

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 53,40 % sur les indemnités de fin de carrière.

 

Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA). — Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

 

Les titres destinés à être attribués aux salariés du Groupe ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 1,8 millions d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Si le Groupe avait appliqué l’avis 2008-17 du CNC, l'impact aurait été le suivant : une reprise partielle pour 1 569 K€ de la provision constituée en 2007 et la constatation d'une charge au prorata temporis sur la durée d’acquisition des droits, soit 837 K€ au titre de 2008.

 

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Les risques couverts sont de deux natures :

 

— Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

 

— Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

 

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

 

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

 

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

 

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

 

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

 

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

 

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

 

Au 31/12/2008, les encours collectés au titre des PEL et des CEL s’élèvent à 1 220 686 milliers d’euros et les encours de crédits octroyés à 67 142 milliers d’euros.

 

Ces encours ont conduit à la constatation d’une reprise de provisions de 3 922 milliers d’euros et une dotation aux provisions de 262 milliers d'euros pour l’exercice 2008.

 

L’affectation des PEL par tranches d’ancienneté est la suivante :

 

— Moins de 4 ans : 271 981 K€ ;

 

— de 4 à 10 ans : 530 623 K€ ;

 

— plus de 10 ans : 418 082 K€.

 

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG). — Le FRBG enregistre les montants que le Groupe décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

Capitaux propres— Le capital social se compose de titres de deux natures : les parts sociales et les certificats coopératifs d'investissement.

 

Les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) émis par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

 

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

 

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

Les titres de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté détenus en autocontrôle par la SAS Sociétariat Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont éliminés pour l’établissement des comptes du Groupe.

 

 

Hors bilan – Instruments financiers à terme fermes et conditionnels.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'une surveillance et de contrôle permanent au travers d'un système permanent de résultats et de positions, encadrés de limites déterminées par la Direction Générale.

 

Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— Micro-couverture (couverture affectée)

 

— Macro-couverture (gestion globale de bilan)

 

— Positions spéculatives

 

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits assimilés".

 

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

 

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

 

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

 

Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire

 

Au 31 décembre 2008, le Groupe n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’Etat pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 35,1 millions d'euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 54 millions d’euros.

 

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée crée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 995,2 millions d’euros.

 

 

Compte de résultat.

 

Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

 

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

 

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

 

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

 

Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

 

Le coût financier (effet d’actualisation) ;

 

Le rendement brut des actifs de couverture ;

 

L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés du Groupe pour le droit individuel de formation est de 119 706 heures.

 

 

Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

Impôt sur les sociétés. — La charge d'impôt de l’exercice comprend :

 

— L'impôt exigible des différentes sociétés françaises, au taux de 33,33 % ;

 

— L'impôt différé résultant des différences temporaires existant dans les comptes annuels ou dû à des retraitements spécifiques à la consolidation et calculé selon la méthode du report variable.

 

La compensation des actifs et passifs d’impôts différés se fait au sein d’une même entité fiscale. L’entité fiscale correspond au groupe d’intégration fiscale.

 

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d’exigibilité.

 

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif en compte de régularisation.

 

Le tableau n°53 vous indique le montant des impôts différés.

 

Annexe 1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

 

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

170 592

82 022

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1 829 650

1 094 725

    A vue

665 523

625 845

    A terme

1 158 999

465 033

    Créances douteuses nettes

8

8

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

    Valeurs non imputées

987

600

    Créances rattachées

4 133

3 239

Total

2 000 242

1 176 747

 

 

2. Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois

<D

< 1 an

1 an

<D

< 5 ans

> 5 ans

Total à

terme

Actif :

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

570 861

36 407

293 775

257 956

1 158 999

Créances sur la clientèle

471 462

733 317

2 767 439

3 081 677

7 053 895

Créances de crédit-bail

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 584

224

206 198

707 706

917 712

    Total actif

1 045 907

769 948

3 267 412

4 047 339

9 130 606

Passif

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

278 518

254 250

839 833

1 663 969

3 036 570

Dettes sur la clientèle

1 256 479

405 972

682 624

147 196

2 492 271

Dettes représentées par un titre

106 627

38 682

31 733

50 000

227 042

Emprunts subordonnés

5 500

6 811

51 447

15 000

78 758

    Total passif

1 647 124

705 715

1 605 637

1 876 165

5 834 641

 

 

Annexe 3. Créances saines interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

665 523

1 148 994

1 814 517

625 845

455 017

1 080 862

Prêts financiers

 

5

5

 

16

16

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

10 000

10 000

 

10 000

10 000

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

    Total

665 523

1 158 999

1 824 522

625 845

465 033

1 090 878

 

 

Annexe 4. Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

281 329

273 632

Créances commerciales

150 915

197 390

Autres concours à la clientèle

6 902 980

6 512 225

Créances rattachées et valeurs non imputées

65 292

67 330

Créances douteuses nettes

181 908

180 029

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

    Total

7 582 424

7 230 606

Dont créances éligibles au refinancement des banques centrales

882 288

214 318

 

 

Annexe 5. Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

4 961

8 562

Crédits de trésorerie et de consommation

542 940

562 969

Crédits à l'équipement

2 617 628

2 472 744

Crédits à l'habitat

3 737 436

3 467 950

Autres crédits à la clientèle

15

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

    Total

6 902 980

6 512 225

 

 

Annexe 6. Portefeuille titres :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

21 803

904 388

 

926 191

 

266 551

 

 

266 551

Dépréciations

 

-2 343

 

 

-2 343

 

-10 082

 

 

-10 082

Valeurs nettes

 

19 460

904 388

 

923 848

 

256 469

 

 

256 469

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

21 533

 

 

21 533

 

154 720

 

 

154 720

Dépréciations

 

-507

 

 

-507

 

-80

 

 

-80

Valeurs nettes

 

21 026

 

 

21 026

 

154 640

 

 

154 640

    Total

 

40 486

904 388

 

944 874

 

411 109

 

 

411 109

 

 

Annexe 7. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

19 482

210 300

229 782

 

19 481

 

19 481

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

1 730

 

1 730

 

242 084

 

242 084

Titres prêtés

 

 

686 200

686 200

 

 

 

 

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

591

7 888

8 479

 

4 986

 

4 986

    Total valeurs brutes

 

21 803

904 388

926 191

 

266 551

 

266 551

Dont titres subordonnés

 

1 000

 

1 000

 

999

 

999

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

 

-2 343

 

-2 343

 

-10 082

 

-10 082

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total dépréciations

 

-2 343

 

-2 343

 

-10 082

 

-10 082

    Total net

 

19 460

904 388

923 848

 

256 469

 

256 469

Moins-values latentes (CRC 2004-16)

 

2 343

 

 

 

10 082

 

 

 

 

  

Annexe 8. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

1 533

 

1 533

    Autres OPCVM

 

 

 

 

 

10

 

10

    Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres OPCVM

 

21 533

 

21 533

 

153 177

 

153 177

    Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total valeurs brutes

 

21 533

 

21 533

 

154 720

 

154 720

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres cotés

 

 

 

 

 

-80

 

-80

Sur titres non cotés

 

-507

 

-507

 

 

 

 

Sur actions propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total dépréciations

 

-507

 

-507

 

-80

 

-80

    Total

 

21 026

 

21 026

 

154 640

 

154 640

Résultats latents

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins-values latentes

 

507

 

 

 

80

 

 

Plus-values latentes

 

748

 

 

 

1 807

 

 

Résultats latents :

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins-values latentes

 

507

 

 

 

80

 

 

Plus-values latentes

 

748

 

 

 

1 807

 

 

 

 

Annexe 9. Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d'euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2008

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

896 500

 

 

 

 

 

 

 

896 500

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 10. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Immobilisations financières brutes

467 519

353 784

Dépréciations

-376

-497

Immobilisations financières nettes

467 143

353 287

Participations mises en équivalence

 

 

Ecarts de conversion

 

 

Créances rattachées et autres

22

 

    Total

467 165

353 287

 

 

Annexe 11. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

350 477

118 873

-5 524

 

 

463 826

Parts dans les entreprises liées

2 325

 

 

 

-38

2 287

Parts de sociétés civiles immobilières

982

424

 

 

 

1 406

    Sous-total

353 784

119 297

-5 524

 

-38

467 519

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-497

-238

359

 

 

-376

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

-497

-238

359

 

 

-376

Immobilisations financières nettes

353 287

119 059

-5 165

 

-38

467 143

 

 

Annexe 12. Evaluation des titres de participation :

 

(En milliers d'euros) 2008

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur estimative des titres

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

419 019

 

419 019

 

688 984

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

8 045

 

8 045

 

9 565

Sur autres sociétés

 

 

35 423

-192

35 231

 

42 073

Autres titres détenus à long terme

194

 

1 145

-184

1 155

271

966

    Total des participations

194

 

463 632

-376

463 450

271

741 588

Valeurs nettes

194

 

463 256

 

 

 

 

Rappel 2007

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

318 071

 

318 071

 

698 516

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

9 162

-110

9 052

 

10 573

Sur autres sociétés

 

 

21 476

-221

21 255

 

27 404

Autres titres détenus à long terme

194

 

1 574

-166

1 602

572

1 413

    Total des participations

194

 

350 283

-497

349 980

572

737 906

Valeurs nettes

194

 

349 786

 

 

 

 

 

 

Annexe 13. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

6 183

-5 133

 

1 050

5 969

-4 897

 

1 072

Immobilisations corporelles

160 876

-86 861

 

74 015

147 040

-79 640

 

67 400

    Total

167 059

-91 994

 

75 065

153 009

-84 537

 

68 472

Immobilisations hors exploitation

929

-232

 

697

904

-204

 

700

    Total

167 988

-92 226

 

75 762

153 913

-84 741

 

69 172

 

 

Annexe 14. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Virements de poste à poste

2008

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

4 046

251

-80

 

4 217

Logiciels

1 806

43

 

 

1 849

Autres

117

 

 

 

117

 

5 969

294

-80

 

6 183

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Terrains

2 555

 

 

 

2 555

Constructions

64 627

10 036

-21

3 645

78 287

Parts de SCI

4 142

 

 

 

4 142

Autres

75 715

6 092

-2 269

-3 645

75 893

 

147 040

16 128

-2 290

0

160 876

Immobilisations hors exploitation

904

27

-2

 

929

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-3 061

-215

67

 

-3 209

Logiciels

-1 767

-64

 

 

-1 831

Autres

-69

-24

 

 

-93

 

-4 897

-303

67

 

-5 133

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-19 977

-5 386

18

 

-25 345

Autres

-59 662

-4 099

2 246

 

-61 515

 

-79 639

-9 485

2 264

 

-86 860

Immobilisations hors exploitation

-204

-31

3

 

-232

 

 

Annexe 15. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

 

 

 

 

 

 

Façades / couverture / étanchéité

5 918

-975

4 943

5 008

-788

4 220

Fondations / ossatures

32 498

-10 976

21 522

29 716

-10 025

19 691

Couvertures

 

 

 

 

 

 

Ravalement

 

 

 

 

 

 

Equipements techniques

14 718

-5 944

8 774

10 772

-3 916

6 856

Aménagements intérieurs

25 153

-7 450

17 703

19 131

-5 248

13 883

    Total des constructions

78 287

-25 345

52 942

64 627

-19 977

44 650

 

 

Annexe 16. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

55 501

79 703

Comptes de régularisation

87 933

84 138

    Total

143 434

163 841

 

 

Annexe 17. Autres actifs et emplois divers :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

442

518

Règlement d'opérations sur titres

 

50

Impôts différés actifs

20 994

23 868

Promotion immobilière

 

 

Autres stocks et emplois divers

110

 

Débiteurs divers

33 955

54 553

Créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

 

714

    Total

55 501

79 703

 

 

Annexe 18. Comptes de régularisation – Actif :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Comptes d'encaissement

12 004

1 161

Comptes d'ajustement

640

1 511

Comptes d'écart

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

9 981

5 785

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

Charges constatées d'avance

3 545

1 717

Produits à recevoir

19 466

13 907

Primes d'émission restant à étaler

54

 

Autres charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

42 243

60 057

    Total

87 933

84 138

 

 

Annexe 19. Ressources interbancaire et assimilées :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

64 096

58 734

    A terme

3 036 570

1 378 859

Autres sommes dues

7 158

21 156

Dettes rattachées

21 322

11 052

        Total

3 129 146

1 469 801

 

 

Annexe 20. Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

64 096

 

64 096

58 734

 

58 734

Comptes et emprunts

 

3 036 570

3 036 570

 

1 378 859

1 378 859

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Total

64 096

3 036 570

3 100 666

58 734

1 378 859

1 437 593

 

 

Annexe 21. Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

    A vue

3 832 565

3 676 232

    A terme

2 486 271

2 532 626

Dépôts de garantie

4

4

Autres sommes dues

5 453

6 032

Dettes rattachées

77 831

92 605

        Total

6 402 124

6 307 499

 

 

Annexe 22. Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

1 502 868

1 287 679

2 790 547

1 380 848

1 338 038

2 718 886

Comptes et emprunts

2 329 697

1 163 521

3 493 218

2 295 384

1 194 588

3 489 972

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

35 071

35 071

 

 

 

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Total

3 832 565

2 486 271

6 318 836

3 676 232

2 532 626

6 208 858

 

 

Annexe 23. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

2 637

3 065

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

224 406

239 319

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

72 581

76 135

    Souscrits par la clientèle financière

 

 

    Souscrits par la clientèle

151 825

163 184

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 890

1 745

        Total

228 933

244 129

 

 

Annexe 24. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Autres passifs

53 385

45 865

Comptes de régularisation

86 482

87 148

Total

139 867

133 013

 

 

Annexe 25. Autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

149

107

Règlement d'opérations sur titres

 

 

Impôts différés passifs

 

 

Dettes de titres

 

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

8 816

4 087

Créditeurs divers

44 420

41 671

Subvention d'investissement

 

 

Fonds publics affectés

 

 

Dettes rattachées

 

 

    Total

53 385

45 865

 

 

Annexe 26. Comptes de régularisation – Passif :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

16 932

25 634

Comptes d'ajustement

1 887

2 532

Comptes d'écart

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

8 645

3 896

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

Produits constatés d'avance

40 891

36 432

Charges à payer

12 612

8 934

Autres comptes de régularisation

5 515

9 720

    Total

86 482

87 148

 

 

Annexe 27. Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d'euros)

2 007

Augmentations

Diminutions

Autres

2 008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

162 913

58 877

-58 761

 

163 029

Dépréciations pour risques de marché

10 659

1 434

-8 867

 

3 226

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

    Total des dépréciations

173 572

60 311

-67 628

 

166 255

Provisions :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Provisions pour charges d'exploitation

18 908

3 852

-4 602

 

18 158

Provisions pour engagements sociaux

43 113

235

-1 993

 

41 355

Provisions exceptionnelles

1 144

64

-452

 

756

    Total des provisions

66 063

5 506

-9 396

 

62 174

    Total

 

65 817

-77 023

 

 

Effet résultat :

 

 

11 206

 

 

 

 

Annexe 28. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d'euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

 

2 898

1 355

-2 349

 

1 904

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

Car

27 694

 

-271

 

27 423

Indemnités de fin de carrière

6 984

 

-686

 

6 298

Médailles du travail

7 275

235

 

 

7 510

FCR

1 160

 

-1 036

 

124

Mutuelles

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

43 113

235

-1 993

 

41 355

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

 

26

 

 

26

Autres provisions d'exploitation

2 916

3 564

-680

 

5 800

 

2 916

3 590

-680

 

5 826

Provision pour épargne réglementée :

 

 

 

 

 

Provisions PEL/CEL

15 992

262

-3 922

 

12 332

 

15 992

262

-3 922

 

12 332

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

1 144

64

-452

 

756

 

1 144

64

-452

 

756

    Total

66 063

5 506

-9 395

 

62 174

 

 

Annexe 29. Engagements sociaux-cumul de tous engagements :

 

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2008

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

63 203

-21 848

41 355

Ecarts actuariels non enregistrés

4 847

-323

4 524

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

-1 916

 

-1 916

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

1 524

 

1 524

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

1 200

 

1 200

Engagement total

68 858

-22 171

46 687

 

 

Annexe 30. Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d'euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

27 694

6 984

7 275

1 160

43 113

Correction à l'ouverture

 

544

 

 

544

Ecarts actuariels non enregistrés

1 576

-3 046

 

117

-1 353

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

 

-2 142

 

 

-2 142

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

 

1 662

 

 

1 662

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

 

1 300

 

 

1 300

Engagement total au 01/01/2008

29 270

5 302

7 275

1 277

43 124

Droits liquidés sur la période

-1 546

-1 014

-807

-21

-3 388

Droits acquis sur la période

1 714

745

408

3

2 870

Coût financier

-469

759

337

15

642

Rendement brut attendu des actifs

 

-423

 

-39

-462

Variation des frais de gestion

 

 

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

 

 

-1 128

-1 128

Frais sur versements

 

 

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période-juillet 2005

 

-226

 

 

-226

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

 

-765

297

 

-468

Autres éléments

30

 

 

134

164

Modification de régime comptabilisée sur la période-loi SS 2007

 

138

 

 

138

Modification de régime comptabilisée sur la période-loi SS 2008

 

100

 

 

100

Variation enregistrée dans les "frais de personnel"

-271

-686

235

-1 036

-1 758

Ecart actuariel sur engagements

2 247

642

 

-3

2 886

Ecart actuariel / rendement des actifs

1 601

91

 

-10

1 682

Autres écarts actuariels

 

 

 

 

 

Variation des écarts actuariels non enregistrés

3 848

733

 

-13

4 568

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

Coût non encore comptabilisé

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

Engagement au 31/12/2008 :

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

27 423

6 298

7 510

124

41 355

Ecarts actuariels non enregistrés

5 424

-1 004

 

104

4 524

Changements de régime restant à étaler-juillet 2005

 

-1 916

 

 

-1 916

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

 

1 524

 

 

1 524

Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

 

1 200

 

 

1 200

Engagement total au 31/12/2008

32 847

6 102

7 510

228

46 687

 

 

31. - Couverture des encours douteux

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

8

 

8

0%

8

 

8

0%

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

8

 

8

 

8

 

8

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

344 937

-163 029

181 908

47%

342 942

-162 913

180 029

48%

    Douteux

146 539

-36 132

110 407

 

159 199

-39 726

119 473

 

    Douteux compromis

198 398

-126 897

71 501

 

183 743

-123 187

60 556

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des encours douteux

344 945

-163 029

181 916

47%

342 950

-162 913

180 037

48%

    Douteux

146 539

-36 132

110 407

25%

159 199

-39 726

119 473

25%

    Douteux compromis

198 406

-126 897

71 509

64%

183 751

-123 187

60 564

67%

 

 

Annexe 32. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

78 758

94 765

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

531

588

    Total

79 289

95 353

 

 

Annexe 33. Evolution des dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

2007

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2 008

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

Emprunts subordonnés

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

 

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

Emprunts subordonnés

 

 

 

 

 

 

    Total

94 765

 

-16 007

 

 

78 758

 

 

Annexe 34. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

En milliers d'euros

2007

Augmentation

Diminution

Autres variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

100 464

2 151

 

 

102 615

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 468

7 049

 

 

57 517

    Total

150 932

9 200

 

 

160 132

 

 

Annexe 35. Capitaux propres consolidés :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Frbg

Capitaux propres

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31/12/06 avant affectation

249 744

290 592

264 391

 

804 727

135 932

940 659

 

Résultat au 31-12-06

 

 

67 081

 

67 081

 

67 081

 

Distribution

 

 

-6 753

 

-6 753

 

-6 753

 

Capitaux propres au 31/12/06 après affectation

249 744

290 592

324 719

 

865 055

135 932

1 000 987

 

Augmentation de capital

19 337

 

 

 

19 337

 

19 337

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

-15 976

 

-15 976

 

-15 976

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

15 000

15 000

 

Autres variations

 

 

-794

 

-794

 

-794

 

Capitaux propres au 31/12/2007 avant affectation

269 081

290 592

307 949

 

867 622

150 932

1 018 554

 

Résultat au 31-12-07

 

 

70 350

 

70 350

 

70 350

 

Distribution

 

 

-12 286

 

-12 286

 

-12 286

 

Capitaux propres au 31/12/2007 après affectation

269 081

290 592

366 013

 

925 686

150 932

1 076 618

 

Augmentation de capital

17 532

 

 

 

17 532

 

17 532

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

9 200

9 200

 

Autres variations

 

 

7

 

7

 

7

 

Capitaux propres au 31/12/2008 avant résultats

286 613

290 593

366 020

 

943 226

160 132

1 103 358

 

Résultat au 31-12-08

 

 

69 010

 

69 010

 

69 010

 

Capitaux propres au 31/12/2008 après résultat

286 613

290 593

435 030

 

1 012 236

160 132

1 172 368

 

 

 

Annexe 36. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

 

 

A la clientèle

809 902

958 347

    Ouverture de crédits documentaires

6 519

5 360

    Autres ouvertures de crédits confirmés

701 541

846 156

    Autres engagements

101 842

106 831

        Total des engagements de financement donnés

809 902

958 347

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

10 000

 

De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

10 000

 

 

 

Annexe 37. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

84 229

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

400

    Autres garanties

 

83 829

D'ordre de la clientèle

602 523

357 376

    Cautions immobilières

 

 

    Cautions administratives et fiscales

 

 

    Autres cautions et avals donnés

436 655

196 736

    Autres garanties données

165 868

160 640

        Total des engagements de garantie donnés

602 523

441 605

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

2 008 579

1 955 281

 

 

Annexe 38. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

Notionnel et juste valeur

2008

2007

Couverture

Autres

opérations

Total

Couverture

Autres

opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

1 292 555

 

1 292 555

629 420

 

629 420

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

1 292 555

 

1 292 555

629 420

 

629 420

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

 

 

 

 

 

 

    A livrer

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

 

 

 

 

 

 

    A livrer

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

116 900

 

116 900

111 473

 

111 473

    A livrer

154 825

 

154 825

111 500

 

111 500

 

271 725

 

271 725

222 973

 

222 973

Total opérations fermes

1 564 280

 

1 564 280

852 393

 

852 393

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

    Achetées

463 097

 

463 097

402 778

 

402 778

    Vendues

102 005

 

102 005

103 992

 

103 992

Options de change

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

    Achetées

 

 

 

 

 

 

    Vendues

 

 

 

 

 

 

 

565 102

 

565 102

506 770

 

506 770

    Total opérations conditionnelles

565 102

 

565 102

506 770

 

506 770

    Total instruments financiers et change à terme

2 129 382

 

2 129 382

1 359 163

 

1 359 163

 

 

Annexe 39. Classification par portefeuille :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

717 555

575 000

 

 

1 292 555

464 420

165 000

 

 

629 420

Swaps de taux et de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

717 555

575 000

 

 

1 292 555

464 420

165 000

 

 

629 420

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

361 668

101 429

 

 

463 097

389 921

12 857

 

 

402 778

Options de taux vendues

100 576

1 429

 

 

102 005

101 135

2 857

 

 

103 992

 

462 244

102 858

 

 

565 102

491 056

15 714

 

 

506 770

Total

1 179 799

677 858

 

 

1 857 657

955 476

180 714

 

 

1 136 190

 

 

Annexe 40. Ventilation des équivalents risques pondérés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contre- parties

Total

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

 

816

 

816

 

675

 

675

Effets de la compensation et de la

 

 

 

 

 

 

 

0

Collatérisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

 

816

 

816

 

675

 

675

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

163

0

163

0

135

0

135

 

 

Annexe 41. Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

2008

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

1 829 650

 

 

 

 

 

 

1 829 650

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 570 566

752 095

3 522 416

39 221

29

487 756

7 372 083

    Créances douteuses non compromis

 

65 670

25 894

54 549

426

 

 

146 539

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-19 963

-4 258

-11 877

-34

 

 

-36 132

    Créances douteuses compromis

 

126 743

32 943

38 420

292

 

 

198 398

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-84 883

-19 537

-22 297

-180

 

 

-126 897

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

 

8 925

 

 

 

 

 

8 925

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

1 094 725

 

 

 

 

 

 

1 094 725

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

2 563 001

749 911

3 322 881

37 169

1

377 914

7 050 877

    Créances douteuses non compromis

 

65 521

34 542

58 569

562

 

5

159 199

    Dépréciations Créances douteuses non compromis

 

-20 688

-7 516

-11 477

-45

 

 

-39 726

    Créances douteuses compromis

 

121 445

31 108

30 875

315

 

 

183 743

    Dépréciations Créances douteuses compromis

 

-84 474

-19 660

-18 849

-204

 

 

-123 187

Opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

255 469

1 000

 

 

 

 

 

256 469

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 42. Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-100 403

61 664

-38 739

-81 836

55 180

-26 656

Opérations avec la clientèle

-146 463

365 142

218 679

-125 574

343 922

218 348

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-17 001

12 506

-4 495

-14 535

10 089

-4 446

Opérations de macro-couverture

 

 

 

 

 

 

    Total

-263 867

439 312

175 445

-221 945

409 191

187 246

 

 

Annexe 43. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

2 008

2 007

Dividendes reçus sur titres de placement

 

27

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

21 186

22 549

    Total

21 186

22 576

 

 

Annexe 44. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-492

1 141

649

-281

1 009

728

Opérations sur moyens de paiement

-23 015

51 586

28 571

-20 688

47 621

26 933

Opérations avec la clientèle

-91

101 302

101 211

-40

91 839

91 799

Opérations sur titres

-6

4 779

4 773

-78

7 792

7 714

Opérations de change

 

239

239

 

187

187

Engagements hors-bilan

-578

1 959

1 381

-568

1 520

952

Prestations de services financiers

-734

8 660

7 926

-815

10 619

9 804

Activités de conseil

 

1 241

1 241

 

814

814

    Total

-24 916

170 907

145 991

-22 470

161 401

138 931

 

 

Annexe 45. Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

 

 

Résultat sur opérations de change

935

695

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Mouvements de provisions

 

 

    Total

935

695

 

 

Annexe 46. Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d'euros)

2 008

 

 

2 007

 

 

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-1 196

 

-1 196

-9 448

 

-9 448

Reprises de dépréciations

8 508

 

8 508

285

 

285

Moins-values de cession

-18 796

 

-18 796

-693

 

-693

Plus-values de cession

2 910

 

2 910

3 430

 

3 430

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

    Total

-8 574

 

-8 574

-6 426

 

-6 426

 

 

Annexe 47. Autres résultats d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-881

1 374

493

-714

1 411

697

Refacturations de charges et produits bancaires

 

1 712

1 712

 

1 361

1 361

Autres produits et charges accessoires

-485

2 191

1 706

-506

1 491

985

    Total

-1 366

5 277

3 911

-1 220

4 263

3 043

 

 

Annexe 48. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-64 712

-64 071

Charges de retraite et assimilées

-9 832

-7 958

Autres charges sociales

-22 500

-22 622

Intéressement des salariés

-6 211

-6 087

Participation des salariés

-3 696

-4 035

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-7 120

-6 912

    Total 'Frais de personnel'

-114 071

-111 685

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-5 156

-5 649

Autres charges générales d'exploitation

-79 011

-80 960

    Total 'Autres charges d'exploitation'

-84 167

-86 609

    Total

-198 238

-198 294

 

 

Annexe 49. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations rations sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations rations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

 

 

 

19

 

 

19

Encours sur la clientèle

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

-67 217

55 387

-9 542

578

-20 794

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-58 877

40 614

-5 593

587

-23 269

-67 217

55 406

-9 542

578

-20 775

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 356

2 348

 

 

992

-1 847

1 303

 

 

-544

Provisions générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 356

2 348

 

 

992

-1 847

1 303

 

 

-544

Total coût du risque

-60 233

42 962

-5 593

587

-22 277

-69 064

56 709

-9 542

578

-21 319

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

42 962

 

 

 

 

56 709

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

15 416

 

 

 

 

13 525

 

 

 

    Total reprises

 

58 378

 

 

 

 

70 234

 

 

 

    Pertes couvertes par des dépréciations

 

-15 416

 

 

 

 

-13 525

 

 

 

Reprises nettes

 

42 962

 

 

 

 

56 709

 

 

 

 

 

Annexe 50. Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-238

 

 

-238

-98

 

 

-98

Reprises de dépréciations

359

 

 

359

333

 

 

333

Moins-values de cession

-320

 

-24

-344

-238

 

-77

-315

Plus-values de cession

80

 

247

327

1 197

 

314

1 511

    Total

-119

 

223

104

1 194

 

237

1 431

 

 

Annexe 51. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont:

 

 

    Charges de fusions

 

 

    Charges sur autres restructurations

 

 

    Contribution au fonds de garantie de place

 

 

    Effet des variations de périmètre de la période

 

 

    Autres éléments

 

 

    Dotations aux provisions exceptionnelles

 

 

Dont:

 

 

    Convergence informatique

 

 

    Provisions pour fusions

 

 

    Autres provisions pour restructuration

 

 

    Autres provisions

 

-527

        Total

 

-527

 

 

Annexe 52. Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

 

En milliers d'euros

2008

2007

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

69 010

70 350

Résultat minoritaire

 

 

Résultat mise en équivalence

 

 

Différence permanente

24 316

28 660

    Impôt de la période

30 582

32 870

    Réintégration différences permanentes

27 759

25 578

    Déduction différences permanentes

-34 025

-29 788

    = Résultat fiscal consolidé

93 326

99 010

Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

    = Impôt théorique

-31 109

-33 003

Contribution exceptionnelle

-1 027

-1 090

Autres

1 554

1 223

    = Charge d'impôt de l'exercice

-30 582

-32 870

Dont :

 

 

    Impôt exigible

-27 697

-29 513

    Impôt différé

-2 885

-3 357

 

 

Annexe 53. Actifs/passifs net d'impôts différés :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Décalages temporaires

 

 

Provisions pour retraite

33 845

35 838

Provision épargne logement

12 332

15 992

Participation des salariés

3 696

4 057

Plus-values latentes sur OPCVM

747

4 553

Provisions non déduites

1 899

1 705

CRC 2002.03 (effet tps s/ provisions)

4 909

5 454

CRC 2002-10 (amortissements)

79

158

Organic

881

817

QP de sociétés de personnes

1 746

1 940

Autres éléments

8 650

5 588

    Total décalages temporaires

68 784

76 102

    Total des sources brutes d'impôts différés

68 784

76 102

Impôts différés total comptabilisés

20 994

23 868

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

20 994

23 868

 

 

Annexe 54. Effectifs :

 

En nombre

2008

2007

Effectifs moyens

1 940

1 971

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2008.)

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

— Le contrôle des comptes consolidés de la société BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— La justification de nos appréciations ;

 

— La vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point suivant exposé dans la note « référentiel comptable » de l’Annexe, vous informant de la non application du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Règlements comptables appliqués : Le paragraphe 1 de la note « Règles et principes généraux » de l’Annexe expose les motifs de la non application du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés. L’application de ce règlement aurait abouti à reporter sur 2008 et 2009 une charge déjà constatée en 2007 pour 1,8 M€.

 

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés de l’incidence non significative sur les comptes consolidés de cette dérogation au Règlement comptable et de la présentation qui en a été faite en Annexe.

 

— Estimations effectuées dans le cadre de l’activité bancaire : Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et des taux d’intérêts, et de difficulté à appréhender certaines perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

– La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté utilise des estimations significatives dans le cadre de son activité bancaire :

 

– la société constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités (paragraphe 1 de la Note « Bilan - Actif » de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, aux méthodologies de provisionnement, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques à l’actif du bilan et des provisions de passif destinées à couvrir des risques clientèles non affectés.

 

– La société procède à la valorisation de son portefeuille titres ainsi que des instruments financiers. Nous nous sommes assurés, dans le cadre de nos travaux, de la pertinence des dispositifs utilisés pour apprécier le classement comptable et les différentes positions en fin d’exercice.

 

Les titres de participation non consolidés et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note « Opérations sur titres » de l’Annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille, dont les titres de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

 

— Autres estimations : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (paragraphe 2 de la note « Bilan - Passif » de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés. Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

A Dijon et Besancon, Le 19 février 2009.

 

Commissaires aux Comptes :  

Pour MAZARS Besancon :

Pour ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

Patrick Collomb,

Chargé du dossier ;

Chargé du Dossier.

 

 

0902033

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 498
Texte de l'annonce :

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11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

170 592

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 829 650

Opérations avec la clientèle

7 582 424

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

923 848

Actions et Autres Titres à revenu variable

21 026

Participations et autres titres détenus à long terme

471 712

Parts dans les Entreprises liées

5 287

Immobilisations incorporelles

1 026

Immobilisations corporelles

74 648

Autres actifs

34 384

Comptes de Régularisation

88 509

        Total actif

11 203 106

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

3 105 073

Opérations avec la clientèle

6 426 741

Dettes représentées par un titre

228 933

Autres passifs

52 936

Comptes de Régularisation

157 475

Provisions

62 174

Dettes subordonnées

79 289

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

160 132

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

930 353

    Capital souscrit

297 056

    Primes d'émission

290 593

    Réserves

336 781

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 502

    Report à nouveau (+/-)

421

        Total passif

11 203 106

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

809 902

    Engagements de garantie

602 523

    Engagements sur titres

425

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

10 000

    Engagements de garantie

2 007 679

    Engagements sur titres

425

 

 

0900498

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13896
Texte de l'annonce :

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7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

52 175

Créances sur les établissements de crédit

932 841

Opérations avec la clientèle

7 637 367

Obligations et autres titres à revenu fixe

26 277

Actions et autres titres à revenu variable

32 747

Participations et autres titres détenus à long terme

471 036

Parts dans les Entreprises liées

5 287

Immobilisations incorporelles

1 036

Immobilisations corporelles

72 926

Autres actifs

87 576

Comptes de régularisation

93 563

        Total actif

9 412 831

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 577 081

Opérations avec la clientèle

6 104 586

Dettes représentées par un titre

273 059

Autres passifs

72 009

Comptes de Régularisation

153 147

Provisions

63 605

Dettes subordonnées

81 762

Fonds pour risques bancaires généraux

157 486

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

930 096

    Capital souscrit

297 056

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

336 780

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

5 247

    Report à nouveau (+/-)

421

        Total passif

9 412 831

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

897 698

    Engagements de garantie

548 161

    Engagements sur titres

1 202

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

20 000

    Engagements de garantie

2 011 671

    Engagements sur titres

1 202

 

 

0813896

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
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Numéro d'affaire : 11761
Texte de l'annonce :

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13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

  

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

46 320

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 012 439

Opérations avec la clientèle

7 525 115

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

41 084

Actions et Autres Titres à revenu variable

32 875

Participations et autres titres détenus à long terme

386 648

Parts dans les Entreprises liées

5 287

Immobilisations incorporelles

1 177

Immobilisations corporelles

71 391

Autres actifs

73 068

Comptes de Régularisation

75 454

    Total actif

9 270 858

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 539 594

Opérations avec la clientèle

6 007 202

Dettes représentées par un titre

293 534

Autres passifs

60 606

Comptes de Régularisation

127 727

Provisions

68 117

Dettes subordonnées

88 607

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

155 632

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

929 839

    Capital souscrit

297 056

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

336 781

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 989

    Report à nouveau (+/-)

421

        Total passif

9 270 858

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

913 788

    Engagements de garantie

544 869

    Engagements sur titres

1 034

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 983 842

    Engagements sur titres

1 034

 

 

0811761

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6143
Texte de l'annonce :

0806143

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

64 255

Créances sur les Etablissements de Crédit

657 926

Opérations avec la clientèle

7 406 380

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

137 826

Actions et Autres Titres à revenu variable

153 619

Participations et autres titres détenus à long terme

360 122

Parts dans les Entreprises liées

2 325

Immobilisations incorporelles

1 054

Immobilisations corporelles

69 592

Autres actifs

69 204

Comptes de Régularisation

170 547

    Total actif

9 092 850

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 463 958

Opérations avec la clientèle

5 971 189

Dettes représentées par un titre

255 393

Autres passifs

39 036

Comptes de Régularisation

180 600

Provisions

65 115

Dettes subordonnées

95 373

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

152 682

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

869 504

    Capital souscrit

297 056

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

296 092

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 731

    Report à nouveau (+/-)

-18 967

        Total passif

9 092 850

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

912 668

    Engagements de garantie

458 875

    Engagements sur titres

856

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

10 000

    Engagements de garantie

1 965 841

    Engagements sur titres

856

 

0806143

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 866
Texte de l'annonce :

0800866

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

82 022

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 094 724

Opérations avec la clientèle

7 230 905

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

256 469

Actions et Autres Titres à revenu variable

154 640

Participations et autres titres détenus à long terme

359 979

Parts dans les Entreprises liées

2 325

Immobilisations incorporelles

1 025

Immobilisations corporelles

68 028

Autres actifs

55 795

Comptes de Régularisation

84 132

    Total actif

9 390 044

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 446 649

Opérations avec la clientèle

6 336 893

Dettes représentées par un titre

244 130

Autres passifs

45 673

Comptes de Régularisation

159 480

Provisions

66 063

Dettes subordonnées

95 353

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

150 932

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

844 871

    Capital souscrit

272 681

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

296 092

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

4 473

    Report à nouveau (+/-)

-18 967

        Total passif

9 390 044

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

958 347

    Engagements de garantie

441 605

    Engagements sur titres

1 666

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

1 955 281

    Engagements sur titres

1 666

 

 

 

0800866

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16956
Texte de l'annonce :

0716956

12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, BP 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

72 196

Créances sur les établissements de crédit

826 544

Opérations avec la clientèle

7 151 878

Obligations et autres titres à revenu fixe

291 624

Actions et autres titres à revenu variable

152 697

Participations et autres titres détenus à long terme

366 752

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 136

Immobilisations corporelles

65 602

Autres actifs

73 412

Comptes de régularisation

96 491

        Total actif

9 100 619

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 467 554

Opérations avec la clientèle

6 035 287

Dettes représentées par un titre

257 482

Autres passifs

69 822

Comptes de régularisation

124 226

Provisions pour risques et charges

63 388

Dettes subordonnées

95 475

Fonds pour risques bancaires généraux

142 832

Capitaux propres hors FRBG (±)

844 553

    Capital souscrit

272 681

    Primes d'émission

290 592

    Réserves

296 092

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

4 155

    Report à nouveau (±)

-18 967

        Total passif

9 100 619

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

994 544

    Engagements de garantie

452 394

    Engagements sur titres

1 290

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

10 000

    Engagements de garantie

1 924 959

        Engagements sur titres

1 290

 

 

 

0716956

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12562
Texte de l'annonce :

0712562

8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

70 447

Créances sur les Etablissements de Crédit

876 211

Opérations avec la clientèle

6 990 459

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

261 608

Actions et Autres Titres à revenu variable

88 592

Participations et autres titres détenus à long terme

304 112

Parts dans les Entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 118

Immobilisations corporelles

64 361

Autres actifs

56 619

Comptes de Régularisation

87 874

    Total actif

8 803 688

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 393 847

Opérations avec la clientèle

5 857 532

Dettes représentées par un titre

254 084

Autres passifs

58 007

Comptes de Régularisation

93 311

Provisions pour Risques et Charges

66 731

Dettes subordonnées

95 380

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

140 532

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

844 264

    Capital souscrit

272 681

    Primes d’émission

290 592

    Réserves

296 092

    Provisions réglementées et Subventions d’investissement

3 843

    Report à nouveau (+/-)

-18 944

        Total passif

8 803 688

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

997 480

    Engagements de garantie

395 394

    Engagements sur titres

1 501

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

170 000

    Engagements de garantie

1 871 958

    Engagements sur titres

1 501

 

 

 

0712562

23/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 7032
Texte de l'annonce :

0707032

23 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°62


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie parles articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

I. — Bilan au 31 décembre 2006.

(En milliers d’euros.)

Actif

2006

2005

Caisse, banques centrales, CCP

77 636

67 372

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1 054 131

835 624

Opérations avec la clientèle

6 735 941

6 280 894

Obligations et autres titres à revenu fixe

250 967

123 899

Actions et autres titres à revenu variable

14 987

17 176

Participations et autres titres détenus à long terme

303 597

169 459

Parts dans les entreprises liées

2 287

2 287

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

964

1 019

Immobilisations corporelles

62 175

58 664

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

39 405

31 386

Comptes de régularisation

85 936

91 001

Total actif

8 628 026

7 678 780

 

 

Passif

2006

2005

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 281 693

1 099 363

Opérations avec la clientèle

5 862 434

5 488 332

Dettes représentées par un titre

217 529

182 799

Autres passifs

54 110

54 432

Comptes de régularisation

56 269

52 626

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

46 950

48 670

Dettes subordonnées

99 042

107 334

Fonds pour risques bancaires généraux

135 932

126 432

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

874 067

518 794

Capital souscrit

272 681

185 189

Primes d'émission

290 592

81 780

Réserves

242 859

200 000

Ecarts de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 220

2 653

Report à nouveau (+/-)

52

-4 914

Résultat de l'exercice (+/-)

64 663

54 086

Total passif

8 628 026

7 678 780

 

 

Hors bilan

2006

2005

Engagements donnes :

 

 

Engagements de financement

932 847

639 251

Engagements de garantie

384 277

360 098

Engagements sur titres

2 030

7 889

Engagements reçus :

 

 

Engagements de financement

270 000

75 000

Engagements de garantie

1 806 657

1 651 166

Engagements sur titres

2 030

7 889

 

  

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2006

(En milliers d’euros.)

 

2006

2005

Intérêts et produits assimilés

355 931

323 218

Intérêts et charges assimilées

174 037

144 415

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

7 684

6 503

Commission (produits)

152 968

143 612

Commissions (charges)

22 794

22 099

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

707

728

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

6 836

1 124

Autres produits d'exploitation bancaire

3 855

3 978

Autres charges d'exploitation bancaire

1 438

1 507

Produit net bancaire

329 712

311 141

Charges générales d'exploitation

191 766

185 694

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

8 885

8 279

Résultat brut d'exploitation

129 061

117 169

Coût du risque

-20 480

-24 321

Résultat d'exploitation

108 581

92 848

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

1 430

308

Résultat courant avant impôt

110 011

93 156

Résultat exceptionnel

-372

 

Impôt sur les bénéfices

34 910

30 381

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-10 066

-8 689

Résultat net

64 663

54 086

 

  

III. — L’annexe aux comptes annuels 2006.

Règles et principes généraux.

Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle (leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement) et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En contrepartie du bénéfice du système de garantie apporté par la Banque Fédérale, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

 

Principes comptables et méthodes d'évaluation.

Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté ne supporte pas de risque de change significatif.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

 

Bilan – actif. 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle.

Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Créances douteuses. — L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales. Les découverts non autorisés ne sont pas un fait générateur de déclassement comptable. Les clients en procédure amiable sont classés en douteux et ceux en procédures contentieuses comme la sauvegarde, le redressement judiciaire et liquidation judiciaire sont en compromis.

En application du principe de contagion, le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers ou selon un taux de dépréciation statistique par nature de crédit risqué, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en »Intérêts et assimilés » (dans le PNB).

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines

 

Opérations sur titres.

Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

Portefeuille de placement. — Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition frais exclus et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

La plus value sur titres Natexis-BP apportés à la BFBP dans le cadre de l’opération Natixis est inscrite en produit net bancaire.

 

Portefeuille d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 35 K€ au 31 décembre 2006.

 

Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille. — Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

 

Titres de participation et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

 

Immobilisations corporelles et incorporelles.

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés en composant. Cette décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

non amortissable

Façades non destructibles

non amortissable

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

 

Les composants sont amortis de façon linéaire sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis, de façon linéaire ou dégressive, selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

8 ans

Matériel

Entre 3 et 5 ans

 

 

Immobilisations incorporelles. — Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’achat.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis sur la durée résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation complémentaire si nécessaire. En général les droits au bail ont une durée initiale de 9 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

 

Bilan – passif.

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

 

Provisions.

Provisions pour passifs sociaux. — La provision au titre des indemnités de fin de carrière correspond :

— à la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendus des actifs de 6% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72% et le taux de rendement attendu de 3,67% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 52,54% sur les indemnités de fin de carrière.

Les autres provisions inscrites au passif sont principalement constituées par les provisions sur engagements par signature et les provisions sur litiges.

 

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement la provision pour investissement.

 

Capitaux propres. — En 2006, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a augmenté son capital social d’une valeur nominale de 54 536 254,50 € par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI. Au titre de l’exercice 2006 aucune rémunération n’a été versée aux CCI, conformément aux décisions prises lors de l’AGE du 27 octobre 2006.

 

 

Hors bilan – instruments financiers à terme fermes et conditionnels.

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction Générale.

 

Instruments fermes de taux. — es contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits assimilés ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

 

Hors bilan – garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire.

Au 31 décembre 2006, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

 

Compte de résultat.

Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 63 312 heures.

 

Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,33% pour le taux normal et 8% pour le taux réduit, montant auquel s’ajoute la contribution de 3,3%.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes ».

 

Régime fiscal des intérêts aux parts sociales. — Les dividendes perçus à compter du 1er janvier 2006 sont retenus pour le calcul de l’impôt à hauteur de 60% de leur montant.

L’abattement actuel est de 1 525 € ou 3 050 €, en fonction de la situation du contribuable (célibataire, veuf, divorcé, époux soumis à une imposition séparée ou couple marié ou lié par un PACS soumis à imposition commune).

 

 

Consolidation.

Les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidés au niveau du Groupe Banque Populaire.

 

 

Sociétés de caution mutuelle.

La banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle Socami – Socama – Soprolib qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF notamment les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances. L’engagement de garantie de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier.

La banque contre-garantit les sociétés de caution mutuelle Socama – Socami – Soprolib à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en oeuvre de cette contre-garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie. Le montant de cet engagement au hors-bilan est de 1 242 M€.

 

 

Fait marquant de l’exercice.

L’assemblée générale extraordinaire du 27 octobre 2006 a approuvé le projet de création de Natixis, entité commune au groupe Caisse d’Épargne et Natexis Banques Populaires.

 

 

Liste des filiales et participations.

La ventilation des titres de filiales et participations et les mouvements enregistrés sur ces titres figurent dans les tableaux notés 9 à 11.

 

Tableaux.

 

1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Caisse, banques centrales, CCP

77 636

67 372

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1 054 131

835 624

A vue

666 227

457 382

A terme

383 867

374 435

Créances douteuses nettes

4

4

Dépréciations pour risques pays affectées

0

0

Valeurs non imputées

2 234

1 732

Créances rattachées

1 799

2 071

Total

1 131 767

902 996

 

 

2. Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

347 505

18 314

17 908

140

383 867

Créances sur la clientèle

645 153

658 335

2 514 482

2 437 346

6 255 316

Créances de crédit-bail

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 890

17 771

45 474

182 485

250 620

Total actif

997 548

694 420

2 577 864

2 619 971

6 889 803

Passif :

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

35 458

223 464

432 378

531 334

1 222 634

Dettes sur la clientèle

1 141 596

194 564

512 592

290 578

2 139 330

Dettes représentées par un titre

126 196

14 188

25 373

50 000

215 757

Emprunts subordonnés

 

3 811

57 265

37 500

98 576

Total passif

1 303 250

436 027

1 027 608

909 412

3 676 297

 

 

3. Créances saines interbancaires :

 

 (En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

666 227

383 841

1 050 068

457 382

374 399

831 781

Prêts financiers

 

26

26

 

36

36

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

Total

666 227

383 867

1 050 094

457 382

374 435

831 817

 

 

4. Opérations avec la clientèle actif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes ordinaires débiteurs

278 698

285 916

Créances commerciales

313 351

260 842

Autres concours à la clientèle

5 941 965

5 456 459

Créances rattachées et valeurs non imputées

50 137

144 950

Créances douteuses nettes

151 790

132 727

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

Total

6 735 941

6 280 894

Dont créances éligibles au refinancement des banques centrales

63 392

71 692

 

 

5. Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Crédits à l'exportation

10 045

9 080

Crédits de trésorerie et de consommation

578 651

568 160

Crédits à l'équipement

1 995 074

1 918 208

Crédits à l'habitat

3 089 222

2 789 322

Autres crédits à la clientèle

268 973

171 689

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Total

5 941 965

5 456 459

 

 

6. Portefeuille titres :

 

(En milliers

d’euros)

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

230 837

20 915

 

251 752

 

103 231

20 915

 

124 146

Dépréciations

 

-785

 

 

-785

 

-248

 

 

-248

Valeurs nettes

 

230 052

20 915

 

250 967

 

102 983

20 915

 

123 898

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

15 167

 

 

15 167

 

17 739

 

 

17 739

Dépréciations

 

-180

 

 

-180

 

-562

 

 

-562

Valeurs nettes

 

14 987

 

 

14 987

 

17 177

 

 

17 177

Total

 

245 039

20 915

 

265 954

 

120 160

20 915

 

141 075

 

 

7. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Transaction

Place ment

Investissement

TAP

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres émetteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres émetteurs

 

229 882

20 738

250 620

 

102 594

20 738

123 332

Titres prêtés

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

955

176

1 131

 

638

177

815

Total valeurs brutes

 

230 837

20 915

251 752

 

103 232

20 915

124 147

Dont titres subordonnés

 

12 433

 

12 433

 

13 957

 

13 957

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

 

-785

 

-785

 

-248

 

-248

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

Total dépréciations

 

-785

 

-785

 

-248

 

-248

Total net

 

230 052

20 915

250 967

0

102 984

20 915

123 899

Moins-values latentes (CRC 2004-16)

 

785

 

 

 

248

 

 

 

 

8. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers

d’euros)

2006

2005

Transaction

Place ment

Investissement

TAP

Transaction

Place ment

Investissement

TAP

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

 

1 603

 

1 603

 

1 602

 

1 602

autres OPCVM

 

9

 

9

 

9

 

9

Autres titres

 

286

 

286

 

2 749

 

2 749

Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

autres OPCVM

 

13 269

 

13 269

 

13 379

 

13 379

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total valeurs brutes

 

15 167

 

15 167

 

17 739

 

17 739

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres cotés

 

-154

 

-154

 

-343

 

-343

Sur titres non cotés

 

-26

 

-26

 

-219

 

-219

Sur actions propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Total dépréciations

 

-180

 

-180

 

-562

 

-562

Total

 

14 987

 

14 987

 

17 177

 

17 177

Résultats latents

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins-values latentes

 

-180

 

 

 

-562

 

 

Plus-values latentes

 

2 082

 

 

 

5 329

 

 

 

 

9. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Immobilisations financières brutes

306 616

172 695

Dépréciations

-732

-949

Immobilisations financières nettes

305 884

171 746

Ecarts de conversion

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

Total

305 884

171 746

 

 

10. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2006

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

170 408

138 008

-6 549

 

2 462

304 329

Parts dans les entreprises liées

2 287

 

 

 

 

2 287

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

Sous total

172 695

138 008

-6 549

 

2 462

306 616

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-949

-16

233

 

 

-732

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

Sous total

-949

-16

233

 

 

-732

Immobilisations financières nettes

171 746

137 992

-6 316

 

2 462

305 884

 

 

11. Evaluation des titres de participation :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur estimative des titres

Valeur

brute

Dépréciations

Valeur

brute

Dépréciations

Valeur

nette

Selon

le cours

de bourse

Autres

méthodes

2006 :

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

255 329

 

255 329

 

628 074

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

14 925

-110

14 815

 

16 335

Sur autres sociétés

 

 

32 503

-348

32 155

 

37 438

Autres titres détenus à long terme

194

 

1 378

-274

1 298

560

1 107

Total des participations

194

 

304 135

-732

303 597

560

682 954

Valeurs nettes

194

303 403

 

 

 

Rappel 2005 :

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

129 410

 

129 410

 

329 738

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

14 925

-110

14 815

 

14 816

Sur autres sociétés

 

 

24 248

-576

23 672

 

28 376

Autres titres détenus à long terme

194

 

1 631

-263

1 562

526

1 369

Total des participations

194

 

170 214

-949

169 459

526

374 299

Valeurs nettes

194

169 265

 

 

 

 

 

12. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs
nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

5 458

-4 494

 

964

5 963

-4 944

 

1 019

Immobilisations corporelles

136 065

-74 628

 

61 437

129 812

-72 126

 

57 686

Total

141 523

-79 122

 

62 401

135 775

-77 070

 

58 705

Immobilisations hors exploitation

977

-239

 

738

977

-208

 

769

Total

142 500

-79 361

 

63 139

136 752

-77 278

 

59 474

 

 

13. Immobilisations corporelles d'exploitation ventilation des constructions :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades / couverture / étanchéité

3 992

-638

3 354

2 959

-545

2 414

Fondations / ossatures

26 729

-9 158

17 571

24 112

-8 570

15 542

Equipements techniques

8 067

-2 479

5 588

5 573

-1 461

4 112

Aménagements intérieurs

14 592

-3 596

10 996

9 256

-2 435

6 821

Total des constructions

53 380

-15 871

37 509

41 900

-13 011

28 889

 

 

14. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Virements de poste à poste

2006

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

3 645

177

-18

 

3 804

Logiciels

2 318

97

-761

 

1 654

Autres

 

 

 

 

 

 

5 963

274

-779

 

5 458

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 555

 

-10

 

2 545

Constructions

41 900

8 342

-454

3 592

53 380

Parts de SCI

4 142

 

 

 

4 142

Autres

81 215

3 918

-5 544

-3 592

75 997

 

129 812

12 261

-6 008

 

136 065

Immobilisations hors exploitation

977

 

 

 

977

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-2 690

-185

18

 

-2 857

Logiciels

-2 254

-144

761

 

-1 637

Autres

 

 

 

 

 

 

-4 944

-329

779

 

-4 494

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-13 011

-3 201

341

 

-15 871

Autres

-58 907

-5 323

5 473

 

-58 757

 

-71 918

-8 524

5 814

 

-74 628

Immobilisations hors exploitation

-208

-31

 

 

-239

 

 

15. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Autres actifs et emplois divers

39 405

31 386

Comptes de régularisation

85 936

91 001

Total

125 341

122 387

 

 

16. Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Instruments conditionnels achetés

824

1 089

Règlement d'opérations sur titres

 

 

Promotion immobilière

 

 

Autres stocks et emplois divers

 

 

Débiteurs divers

37 969

29 668

Créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

612

629

Total

39 405

31 386

 

 

17. Comptes de régularisation actif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes d'encaissement

943

1 310

Comptes d'ajustement

86

357

Comptes d'écart

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

4 940

5 721

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

Charges constatées d'avance

365

117

Produits à recevoir

12 797

14 442

Primes d'émission restant à étaler

 

 

Autres charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

66 805

69 054

Total

85 936

91 001

 

 

18. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

32 427

30 506

A terme

1 222 634

1 046 746

Autres sommes dues

18 575

14 887

Dettes rattachées

8 057

7 223

Total

1 281 693

1 099 362

 

 

19. Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

32 427

 

32 427

30 506

 

30 506

Comptes et emprunts

 

1 222 634

1 222 634

 

1 046 746

1 046 746

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Total

32 427

1 222 634

1 255 061

30 506

1 046 746

1 077 252

 

 

20. Opérations avec la clientèle passif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes et emprunts :

 

 

A vue

3 621 266

3 344 045

A terme

2 139 330

2 046 501

Dépôts de garantie

4

4

Autres sommes dues

16 669

13 851

Dettes rattachées

85 165

83 931

Total

5 862 434

5 488 332

 

 

21. Détail des comptes de la clientèle passif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

1 299 026

1 417 808

2 716 834

1 212 752

1 499 724

2 712 476

Comptes et emprunts

2 322 240

721 522

3 043 762

2 131 293

546 777

2 678 070

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Total

3 621 266

2 139 330

5 760 596

3 344 045

2 046 501

5 390 546

 

 

22. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

3 551

3 344

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

212 205

178 042

Dont : souscrits par des établissements de crédit

77 990

46 858

Dont : souscrits par la clientèle financière

 

 

Dont : souscrits par la clientèle

134 215

131 184

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 773

1 412

Total

217 529

182 798

 

 

23. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Autres passifs

54 110

54 432

Comptes de régularisation

56 269

52 626

Total

110 379

107 058

 

 

24. Autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Instruments conditionnels vendus

138

93

Règlement d'opérations sur titres

 

 

Impôts différés passifs

 

 

Dettes de titres

 

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

5 999

5 071

Créditeurs divers

47 973

49 268

Subvention d'investissement

 

 

Fonds publics affectés

 

 

Dettes rattachées

 

 

Total

54 110

54 432

 

 

25. Comptes de régularisation passif :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Comptes d'encaissement

701

2 436

Comptes d'ajustement

1 391

641

Comptes d'écart

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

2 971

3 026

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

Produits constatés d'avance

31 659

28 638

Charges à payer

9 692

10 240

Autres comptes de régularisation

9 855

7 645

Total

56 269

52 626

 

 

26. Synthèse des dépréciations et provisions

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Dépréciations :

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

177 034

66 595

-76 660

 

166 969

Dépréciations pour risques de marché

1 759

883

-946

1

1 697

Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

Total des dépréciations

178 793

67 478

-77 606

1

168 666

Provisions :

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

4 758

1 251

-3 657

 

2 352

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Provisions pour charges d'exploitation

3 136

1 563

-769

 

3 930

Provisions pour engagements sociaux

43 429

653

-812

 

43 270

Provisions exceptionnelles

 

617

 

 

617

Total des provisions

51 323

4 084

-5 238

 

50 169

Total

 

71 562

-82 844

 

 

Effet résultat

 

 

11 282

 

 

 

 

27. Provisions :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

4 758

1 251

-3 657

 

2 352

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

 

4 758

1 251

-3 657

 

2 352

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

28 941

 

-717

 

28 224

Indemnités de fin de carrière

5 758

458

 

 

6 216

Médailles du travail

7 506

195

 

 

7 701

FCR

1 224

 

-95

 

1 129

Mutuelles

 

 

 

 

0

Autres

 

 

 

 

0

 

43 429

653

-812

 

43 270

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

251

 

-251

 

 

Autres provisions d'exploitation

231

710

-231

 

710

 

482

710

-482

 

710

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

617

 

 

617

 

 

617

 

 

617

Total

48 669

3 231

-4 951

 

46 949

 

 

28. Engagements sociaux-cumul de tous engagements :

 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs

en couverture

Engagement net

Engagements au 31 décembre 2006 :

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

63 050

-19 780

43 270

Ecarts actuariels non enregistrés

4 505

-2 068

2 437

Changements de régime restant à étaler

-2 368

 

-2 368

Engagement total

65 187

-21 848

43 339

 

 

29. Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d’euros)

Compléments

de retraite

Indemnités

de fin

de carrière

Médailles

du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

28 941

5 758

7 506

1 224

43 429

Ecarts actuariels non enregistrés

4 497

-158

 

 

4 339

Changements de régime restant à étaler

 

-2 594

 

 

-2 594

Engagement total au 1er janvier 2006

33 438

3 006

7 506

1 224

45 174

Droits liquidés sur la période

-1 489

-57

-543

-95

-2 184

Droits acquis sur la période

0

642

402

 

1 044

Coût financier

1 583

503

238

 

2 324

Rendement brut attendu des actifs

-623

-405

 

 

-1 028

Variation des frais de gestion

 

 

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

 

 

 

 

Frais sur versements

 

 

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

 

-226

 

 

-226

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

114

 

98

 

212

Autres éléments

-302

1

 

 

-301

Variation enregistrée dans les « frais de personnel »

-717

458

195

-95

-159

Ecart actuariel sur engagements

-1 209

-310

 

 

-1 519

Ecart actuariel / rendement des actifs

-250

-19

 

 

-269

Autres écarts actuariels

 

 

 

 

 

Variation des écarts actuariels non enregistrés

-1 459

-329

 

 

-1 788

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

Coût non encore comptabilisé

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

Engagement au 31 décembre 2006

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

28 224

6 216

7 701

1 129

43 270

Ecarts actuariels non enregistrés

2 924

-487

 

 

2 437

Changements de régime restant à étaler

 

-2 368

 

 

-2 368

Engagement total au 31 décembre 2006

31 148

3 361

7 701

1 129

43 339

 

 

30. Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux

de couverture

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux

de couverture

Opérations interbancaires

23

-19

4

82,61%

23

-19

4

82,61%

Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux compromis

23

-19

4

 

23

-19

4

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

318 740

-166 950

151 790

52,38%

309 742

-177 015

132 727

57,15%

Douteux

159 049

-53 588

105 461

 

142 025

-53 156

88 869

 

Douteux compromis

159 691

-113 362

46 329

 

167 717

-123 859

43 858

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des encours douteux

318 763

-166 969

151 794

52,38%

309 765

-177 034

132 731

57,15%

Douteux

159 049

-53 588

105 461

33,69%

142 025

-53 156

88 869

37,43%

Douteux compromis

159 714

-113 381

46 333

70,99%

167 740

-123 878

43 862

73,85%

 

 

31. Ventilation des encours par agents économiques :

— 2006 :

 

(En milliers d’euros)

Etablissements

de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur établissements de crédit

1 054 131

 

 

 

 

 

 

1 054 131

Opérations sur clientèle et crédit bail :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 581 671

678 481

3 030 634

35 988

1 002

256 375

6 584 151

Créances douteuses

 

193 287

61 068

63 797

261

 

327

318 740

Dépréciations Créances douteuses

 

-127 491

-21 034

-18 186

-200

 

-39

-166 950

Opérations sur titres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

231 835

6 632

 

 

 

 

12 500

250 967

Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

— 2005 :

 

(En milliers d’euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur Établissements de crédit

835 624

 

 

 

 

 

 

835 624

Opérations sur clientèle et crédit bail :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 496 555

690 244

2 769 214

31 269

951

159 934

6 148 167

Créances douteuses

 

194 465

65 901

48 523

787

 

66

309 742

Dépréciations créances douteuses

 

-147 999

-20 056

-8 700

-254

 

-6

-177 015

Opérations sur titres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

102 240

13 955

 

 

 

 

7 526

123 721

Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

32. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Dettes subordonnées à durée déterminée

98 576

106 961

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

466

373

Total

99 042

107 334

 

 

33. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

2005

Augmentation

Diminution

Autres variations

2006

Fonds régionaux de solidarité

90 809

2 332

 

 

93 141

Fonds pour risques bancaires généraux

35 623

7 168

 

 

42 791

Total

126 432

9 500

 

 

135 932

 

 

34. Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions réglementées et subventions d'investissement

Ecart de réévaluation

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

170 018

81 780

2 165

 

160 367

414 330

118 232

532 562

Résultat au 31/12/04

 

 

 

 

47 876

47 876

 

47 876

Distribution

 

 

 

 

-5 591

-5 591

 

-5 591

Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

170 018

81 780

2 165

 

202 652

456 615

118 232

574 847

Augmentation de capital

15 171

 

 

 

 

15 171

 

15 171

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

-7 494

-7 494

 

-7 494

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

489

 

 

489

 

489

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

8 200

8 200

Autres variations

 

 

 

 

-72

-72

 

-72

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

185 189

81 780

2 654

 

195 086

464 709

126 432

591 141

Résultat au 31/12/05

 

 

 

 

54 086

54 086

 

54 086

Distribution

 

 

 

 

-6 261

-6 261

 

-6 261

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

185 189

81 780

2 654

 

242 911

512 534

126 432

638 966

Augmentation de capital

87 492

208 812

 

 

 

296 304

 

296 304

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

566

 

 

566

 

566

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

9 500

9 500

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant résultats

272 681

290 592

3 220

 

242 911

809 404

135 932

945 336

Résultat au 31/12/06 avant distribution

 

 

 

 

64 663

64 663

 

64 663

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après résultats

272 681

290 592

3 220

 

307 574

874 067

135 932

1 009 999

 

 

35. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

 

 

A la clientèle

932 847

639 251

Ouverture de crédits documentaires

5 105

7 106

Autres ouvertures de crédits confirmés

812 027

559 297

Autres engagements

115 715

72 848

Total des engagements de financement donnés

932 847

639 251

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

270 000

75 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

270 000

75 000

 

 

36. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

59 666

49 205

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

59 666

49 205

D'ordre de la clientèle

324 611

310 892

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

187 016

176 588

Autres garanties données

137 595

134 304

Total des engagements de garantie donnés

384 277

360 097

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 806 657

1 651 166

 

 

37. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros) Notionnel et juste valeur 

2006

2005

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

511 199

 

511 199

6 073

629 645

 

629 645

2 644

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

511 199

 

511 199

 

629 645

 

629 645

2 644

Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

109 038

 

109 038

969

90 465

 

90 465

103

A livrer

110 383

 

110 383

-969

92 444

 

92 444

-103

 

219 421

 

219 421

 

182 909

 

182 909

 

Total opérations fermes

730 620

 

730 620

6 073

812 554

 

812 554

2 644

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

971 658

 

971 658

11 694

434 278

 

434 278

-2 292

Vendues

742 870

 

742 870

-39

216 681

 

216 681

-44

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 714 528

 

1 714 528

11 655

650 959

 

650 959

-2 336

Total opérations conditionnelles

1 714 528

 

1 714 528

11 655

650 959

 

650 959

-2 336

Total instruments financiers et change à terme

2 445 148

 

2 445 148

17 728

1 463 513

 

1 463 513

308

 

 

38. Classification par portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

409 331

60 623

41 245

 

511 199

484 802

144 843

 

 

629 645

Swaps de taux et de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

409 331

60 623

41 245

 

511 199

484 802

144 843

 

 

629 645

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

947 372

24 286

 

 

971 658

383 515

50 763

 

 

434 278

Options de taux vendues

738 584

4 286

 

 

742 870

210 967

5 714

 

 

216 681

 

1 685 956

28 572

 

 

1 714 528

594 482

56 477

 

 

650 959

Total

2 095 287

89 195

41 245

 

2 225 727

1 079 284

201 320

 

 

1 280 604

 

 

39. Ventilation des équivalents risques pondérés :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Administration

Ets de crédit OCDE

Autres contre- parties

Total

Administration

Ets de crédit OCDE

Autres contre- parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

 

40 629

 

40 629

 

25 553

 

25 553

Effets de la compensation et de la

 

 

 

 

 

 

 

 

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

 

40 629

 

40 629

 

25 553

 

25 553

Pondération

 

20%

50%

 

 

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

 

8 126

 

8 126

 

5 111

 

5 111

 

 

40. Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-64 434

37 779

-26 655

-43 893

30 456

-13 437

Opérations avec la clientèle

-98 350

313 102

214 752

-91 780

289 059

197 279

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-11 253

5 050

-6 203

-7 565

3 702

-3 863

Opérations de macro-couverture

 

 

 

-1 176

 

-1 176

Total

-174 037

355 931

181 894

-144 414

323 217

178 803

 

 

41. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Dividendes reçus sur titres de placement

232

278

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

7 684

6 503

Total

7 916

6 781

 

 

42. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-247

1 051

804

-193

1 067

874

Opérations sur moyens de paiement

-21 191

45 949

24 758

-21 095

42 972

21 877

Opérations avec la clientèle

200

85 507

85 707

825

83 516

84 341

Opérations sur titres

-70

8 501

8 431

-321

6 472

6 151

Opérations de change

 

203

203

 

204

204

Engagements hors bilan

-623

1 324

701

-611

1 935

1 324

Prestations de services financiers

-863

10 433

9 570

-704

7 439

6 735

Activités de conseil

 

 

 

 

8

8

Total

-22 794

152 968

130 174

-22 099

143 613

121 514

 

 

43. Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Résultat sur titres de transaction

 

 

Résultat sur opérations de change

707

727

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Mouvements de provisions

 

 

Total

707

727

 

 

44. Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-867

 

-867

-686

 

-686

Reprises de dépréciations

713

 

713

1 853

 

1 853

Moins-values de cession

 

 

 

-408

 

-408

Plus-values de cession

6 990

 

6 990

364

 

364

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

6 836

 

6 836

1 123

 

1 123

 

 

45. Autres résultats d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-634

1 381

747

-641

1 152

511

Refacturations de charges et produits bancaires

 

1 171

1 171

 

1 615

1 615

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Prestations de crédit management

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

124

124

 

123

123

Autres produits et charges accessoires

-804

1 179

375

-866

1 088

222

Total

-1 438

3 855

2 417

-1 507

3 978

2 471

 

 

46. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-60 273

-58 033

Charges de retraite et assimilées

-8 056

-8 658

Autres charges sociales

-21 901

-20 827

Intéressement des salariés

-6 015

-5 250

Participation des salariés

-4 876

-4 328

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 752

-6 039

Total frais de personnel

-107 873

-103 135

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-5 123

-6 599

Autres charges générales d'exploitation

-78 770

-75 959

Total autres charges d'exploitation

-83 893

-82 558

Total

-191 766

-185 693

 

 

47. Charges de retraite et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Engage ment brut

Actifs en couverture

Engage ment net

Droits liquidés sur la période

-2 184

 

-2 184

Droits acquis sur la période

1 044

 

1 044

Coût financier

2 324

 

2 324

Rendement brut attendu des actifs

 

-1 028

-1 028

Variation des frais de gestion

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

 

 

Frais sur versements

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

-226

 

-226

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

253

-41

212

Autres éléments

-1 169

868

-301

Variation enregistrée en résultat

42

-201

-159

Ecart actuariel sur engagements

-1 519

 

-1 519

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

-269

-269

Autres écarts actuariels

 

 

 

Variation des écarts actuariels non enregistrés

-1 519

-269

-1 788

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

Autres variations non comptabilisées

 

 

 

 

 

48. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Dépréciations et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisionnements

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sur la clientèle

-66 595

48 715

-5 561

554

-22 887

-42 942

21 687

-579

608

-21 226

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-66 595

48 715

-5 561

554

-22 887

-42 942

21 687

-579

608

-21 226

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-1 251

3 658

 

 

2 407

-3 095

 

 

 

-3 095

Provisions générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 251

3 658

 

 

2 407

-3 095

 

 

 

-3 095

Total coût du risque

-67 846

52 373

-5 561

554

-20 480

-46 037

21 687

-579

608

-24 321

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

52 373

 

 

 

 

21 687

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

25 768

 

 

 

 

22

 

 

 

Total reprises

 

78 141

 

 

 

 

21 709

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-25 768

 

 

 

 

-22

 

 

 

Reprises nettes

 

52 373

 

 

 

 

21 687

 

 

 

 

 

49. Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-16

 

 

-16

-255

 

 

-255

Reprises de dépréciations

233

 

 

233

87

 

 

87

Moins-values de cession

-6

 

-84

-90

 

 

-5

-5

Plus-values de cession

1 248

 

55

1 303

322

 

159

481

Total

1 459

 

-29

1 430

154

 

154

308

 

 

50. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d’euros)

2006

2005

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

Charges de fusions

 

 

Charges sur autres restructurations

 

 

Contribution au fonds de garantie de place

 

 

Effet des variations de périmètre de la période

 

 

Autres éléments

245

 

Dotations aux provisions exceptionnelles

 

 

Dont :

 

 

Convergence informatique

 

 

Provisions pour fusions

 

 

Autres provisions pour restructuration

 

 

Autres provisions

-617

 

Total

-372

 

 

 

51. Effectifs :

 

En nombre

2006

2005

Techniciens de la banque

1 479

1 467

Cadres

405

390

 

   

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2006.  

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise enoeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Règles et principes comptables. — La note « principes comptables et méthodes d’évaluation » de l’Annexe expose les règles relatives à la comptabilisation des créances douteuses et des dépréciations correspondantes, ainsi que les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables précisées ci dessus et des informations fournies dans les notes de l’Annexe, et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Estimations comptables. — Le provisionnement des risques de crédit, la valorisation des instruments financiers et l’évaluation des portefeuilles de titres de participation constituent des domaines d’estimations comptables significatifs dans toute activité bancaire.

Nous nous sommes assurés, dans le cadre de nos travaux, de la pertinence des dispositifs utilisés pour apprécier les différentes positions en fin d’exercice.

Ces travaux n’ont pas révélé d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables ainsi que les évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport du conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

A Dijon et Besançon, Le 21 février 2007.

Commissaires aux comptes inscrits :

Sereco Mazars :

ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

directeur général, chargé du dossier ;

Patrick Collomb,

chargé du dossier.

 

  

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes prévu par l'article l. 225-40 du code de commerce.

En notre qualité de commissaires aux Comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Convention nouvelle conclue au cours de l'exercice. — Convention avec la Socama Bourgogne Franche-Comté (autorisation du conseil d’administration du 26 octobre 2006).

Personne concernée : M. Bernard Jeannin, directeur général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

Subvention. — Le conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté a adopté le principe de remise à niveau de la SOCAMA (outil commercial au service du développement de la Banque) dont le résultat a été affecté par des provisions contentieuses importantes, par une aide globale de 500 K€. Ce concours, versé en décembre 2006, a été comptabilisé dans les charges de la Banque.

 

2. Conventions antérieures dont l'exécution s'est poursuivie au cours de l'exercice. — Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

Personne concernée : M. Bernard Jeannin, directeur général de la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté

 

Mise à disposition de matériel. — L’E.U.R.L. Gemma a facturé à la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté des loyers de mise à disposition de matériel. La charge comptabilisée à ce titre dans les comptes de la Banque s’élève à un montant de 630 K€.

 

Cautions accordées à la S.A.R.L. expansion bourgogne Franche-Comté. — Votre Banque détient à 99,99% une filiale ayant pour objet une activité d’intermédiaire en placements et transactions immobilières et de marchand de biens.

Elle a donné sa garantie à cette filiale à hauteur de 110 K€ au titre de l’activité de transactions et de 110 K€ au titre de l’activité gestion immobilière.

Elle n’a perçu aucune rémunération à ce titre.

Nous n'avons été informés d'aucune autre convention visée par l'Article L. 225-40 du Code de commerce et nous n'en avons pas relevée au cours des contrôles que nous avons effectués.

 

A Dijon et Besançon, Le 21 février 2007.

 Commissaires aux comptes inscrits : 

Sereco Mazars :

ECA Expertise Comptable et Audit :

Michel Muller,

directeur général, chargé du dossier ;

Patrick Collomb,

chargé du dossier.

  

VI. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

0707032

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6042
Texte de l'annonce :

0706042

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.     

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

73 199

Créances sur les établissements de crédit

841 343

Opérations avec la clientèle

6 871 116

Obligations et autres titres à revenu fixe

272 507

Actions et autres titres à revenu variable

13 950

Participations et autres titres détenus à long terme

304 677

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 188

Immobilisations corporelles

63 144

Autres actifs

46 021

Comptes de régularisation

102 137

    Total actif

8 591 569

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 366 751

Opérations avec la clientèle

5 697 620

Dettes représentées par un titre

238 219

Autres passifs

52 955

Comptes de régularisation

143 828

Provisions pour risques et charges

70 113

Dettes subordonnées

99 110

Fonds pour risques bancaires généraux

137 432

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

785 541

  Capital souscrit

272 681

  Primes d'émission

290 592

  Réserves

242 859

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

3 531

  Report à nouveau (+/-)

-24 122

    Total passif

8 591 569

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

959 172

  Engagements de garantie

395 782

  Engagements sur titres

1 969

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

170 000

  Engagements de garantie

1 832 212

  Engagements sur titres

1 969

 

0706042

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 889
Texte de l'annonce :

0700889

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 31 Décembre 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

77 636

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 054 131

Opérations avec la clientèle

6 735 941

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

250 967

Actions et Autres Titres à revenu variable

14 987

Participations et autres titres détenus à long terme

303 597

Parts dans les Entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

964

Immobilisations corporelles

62 175

Autres actifs

39 405

Comptes de Régularisation

85 936

    Total actif

8 628 026

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 281 693

Opérations avec la clientèle

5 862 434

Dettes représentées par un titre

217 529

Autres passifs

54 110

Comptes de Régularisation

120 932

Provisions pour Risques et Charges

46 950

Dettes subordonnées

99 042

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

135 932

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

809 404

  Capital souscrit

272 681

  Primes d'émission

290 592

  Réserves

242 859

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 220

  Report à nouveau (+/-)

52

    Total passif

8 628 026

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

932 847

  Engagements de garantie

384 277

  Engagements sur titres

2 030

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

270 000

  Engagements de garantie

1 806 657

  Engagements sur titres

2 030

 

 

0700889

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16634
Texte de l'annonce :

0616634

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

78 353

Créances sur les Etablissements de Crédit

712 416

Opérations avec la clientèle

6 601 071

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

197 203

Actions et Autres Titres à revenu variable

17 088

Participations et autres titres détenus à long terme

176 491

Parts dans les Entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

956

Immobilisations corporelles

62 080

Autres actifs

59 186

Comptes de Régularisation

112 003

    Total actif

8 019 134

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 305 818

Opérations avec la clientèle

5 463 153

Dettes représentées par un titre

245 723

Autres passifs

69 758

Comptes de Régularisation

107 812

Provisions pour Risques et Charges

45 805

Dettes subordonnées

102 212

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

132 957

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

545 896

    Capital souscrit

218 145

    Primes d'émission

81 780

    Réserves

242 859

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

3 060

    Report à nouveau (+/-)

52

        Total passif

8 019 134

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

983 691

    Engagements de garantie

376 030

    Engagements sur titres

2 244

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

260 000

    Engagements de garantie

1 771 472

    Engagements sur titres

2 244

 

 

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09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12834
Texte de l'annonce :

0612834

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

113 871

Créances sur les établissements de crédit

522 798

Operations avec la clientèle

6 517 711

Obligations et autres titres à revenu fixe

185 029

Actions et autres titres a revenu variable

17 144

Participations et autres titres détenus à long terme

169 137

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

965

Immobilisations corporelles

61 528

Autres actifs

47 335

Comptes de régularisation

95 639

  Total actif

7 733 443

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 303 655

Operations avec la clientèle

5 250 459

Dettes représentées par un titre

207 341

Autres passifs

56 370

Comptes de régularisation

106 615

Provisions pour risques et charges

46 427

Dettes subordonnées

107 546

Fonds pour risques bancaires généraux

130 782

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

524 248

  Capital souscrit

196 633

  Primes d'émission

81 780

  Réserves

242 859

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 925

  Report à nouveau (+/-)

52

    Total passif

7 733 443

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

  Engagements de financement

970 909

  Engagements de garantie

365 529

  Engagements sur titres

2 567

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

325 000

  Engagements de garantie

1 739 796

  Engagements sur titres

2 567

 

0612834

03/07/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8553
Texte de l'annonce :

0608553

3 juillet 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°79


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie parles articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

 

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros.)

Actif

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

67 372

65 857

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les etablissements de crédit

835 624

926 057

Opérations avec la clientèle

6 280 894

5 633 003

Obligations et autres titres a revenu fixe

123 899

79 659

Actions et autres titres à revenu variable

17 176

21 222

Participations et autres titres détenus à long terme

169 459

153 634

Parts dans les entreprises liées

2 287

2 287

Crédit-bail et location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

1 018

3 667

Immobilisations corporelles

58 664

52 736

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

31 386

29 564

Comptes de régularisation

91 001

67 986

    Total actif

7 678 780

7 035 672

 

Passif

2005

2004

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 099 362

855 192

Opérations avec la clientèle

5 488 332

5 157 712

Dettes représentées par un titre

182 799

175 664

Autres passifs

54 432

41 387

Comptes de régularisation

52 626

66 107

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour risques et charges

48 670

51 872

Dettes subordonnées

107 334

107 301

Fonds pour risques bancaires generaux

126 431

118 232

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

518 794

462 205

    Capital souscrit

185 189

170 018

    Primes d'emission

81 780

81 780

    Réserves

200 000

189 115

    Ecarts de réevaluation

 

 

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 653

2 165

    Report à nouveau (+/-)

-4 914

-28 749

    Résultat de l'exercice (+/-)

54 086

47 876

        Total passif

7 678 780

7 035 672

 

Hors-bilan

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

    Engagements de financement

639 251

432 782

    Engagements de garantie

360 098

349 296

    Engagements sur titres

7 889

 

Engagements recus :

 

 

    Engagements de financement

75 000

 

    Engagements de garantie

1 651 166

1 454 564

    Engagements sur titres

7 889

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

323 218

312 506

Intérêts et charges assimilées

144 415

133 422

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

6 503

5 768

Commission (produits)

143 612

132 508

Commissions (charges)

22 099

23 531

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

728

716

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

1 124

502

Autres produits d'exploitation bancaire

3 978

4 032

Autres charges d'exploitation bancaire

1 507

1 717

    Produit net bancaire

311 142

297 362

Charges générales d'exploitation

185 694

178 634

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisat. Incorporelles et corporelles

8 279

7 156

    Résultat brut d'exploitation

117 169

111 573

Coût du risque

-24 321

-25 372

    Résultat d'exploitation

92 848

86 201

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

308

-266

    Résultat courant avant impôt

93 156

85 935

Résultat exceptionnel

 

-1 336

Impôt sur les bénéfices

30 381

28 532

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-8 689

-8 190

    Résultat net

54 086

47 876

 

 

III. — Annexe aux comptes annuels 2005.  

1. – Règles et principes généraux. 

1.1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

1.2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

1.3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Le système de garantie du réseau des Banques Populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512.69 du code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit Maritime Mutuel.

 

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation. 

2.1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

— Le Règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à 4 593 milliers d’euros sur les capitaux propres.

— Le Règlement 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développement informatiques. L’option retenue est la comptabilisation en charge.

— Le Règlement 2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est de 395 milliers d’euros pour les actifs immobiliers et de 2 418 milliers d’euros pour les droits au bail.

Ventilation du compte Report à nouveau « changement de méthode »

31/12/2005

Amortissement droits au bail

2 417 572,49

Amortissements des composants des immeubles

395 025,20

Provisions sur créances douteuses et compromises

4 592 743,00

Quote part Novacredit

89 479,89

 

7 494 820,58

 

2.2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté ne supporte pas de risque de change significatif.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. – Bilan – Actif.

 

3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne "coût du risque" au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le "produit net bancaire".

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement provisionnés et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes "effets publics et valeurs assimilés" lorsque l'émetteur est l'État, "obligations et autres titres à revenu fixe" et "actions et autres titres à revenu variable" dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des provisions.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste "Actions et autres titres à revenus variables".

Les dotations et reprises de provisions comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats "Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés".

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés”.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

30 ans

Fondations / ossatures

30 ans

Equipements techniques

8 ans

Aménagements techniques

15 ans

Aménagements intérieurs

10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : 

 

Biens

Durée d’utilité

Mobilier

8 ans

Materiel

Entre 3 et 5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’achat.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché. En général, les droits au bail ont une durée de vie initiale de 9 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

4. – Bilan – Passif. 

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Passifs sociaux provisionnés : La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76 % et le rendement attendus des actifs de 6 %.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60 % et le taux de rendement attendu de 3,80 %.

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42 %.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour le Groupe est de 7,9 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impacté par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005. Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 52,54 %.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3)

Les provisions réglementées sont dotées pour la seule application de dispositions fiscales et recensent essentiellement la provision pour investissement.

 

5. – Hors-bilan - instruments financiers a terme fermes et conditionnels. 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

5.1. Instruments fermes de taux. — Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux planché et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Micro-couverture (couverture affectée) ;

— Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— Positions spéculatives ;

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilés". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste "gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation".

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

5.2. Instruments conditionnels. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

5.3. Instruments de change. — Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. – Compte de résultat. 

6.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

6.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 32 360 heures.

 

6.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

 

6.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34,93 %.

 

6.6. Régime fiscal des intérêts aux parts sociales. — Actuellement retenus, pour le calcul de l’impôt, pour 50 % de leur montant, les dividendes perçus à compter du 1er janvier 2006 le seront à hauteur de 60 % de leur montant. La réfaction d’assiette à opérer est en effet réduite de 50 % à 40 %.

L’abattement actuel de 1 220 euros ou 2 440 euros, en fonction de la situation du contribuable (célibataire, veuf, divorcé, époux soumis à une imposition séparée ou couple marié ou lié par un PACS soumis à imposition commune), est porté respectivement à 1 525 euros et 3 050 euros.

 

7. – Consolidation. 

Les comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidés au niveau du Groupe Banque Populaire.

 

8. – Societes de caution mutuelle. 

La banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle Socami – Socama – Soprolib qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF notamment les fonds propres est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances. L’engagement de garantie de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier.

La banque contre-garantit les sociétés de caution mutuelle Socama – Socami – Soprolib à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en oeuvre de cette contre-garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie. Le montant de cet engagement au hors-bilan est de 1 140 millions d’euros.

 

9. – Fait marquant de l’exercice. 

Au cours de l’exercice écoulé, sont intervenus les changements de méthodes comptables décrits précédemment sous la rubrique 1 des « Principes comptables et Méthodes d’évaluation ».

L’incidence de l’ensemble de ces changements de méthodes se traduit par une diminution des fonds propres de 7 494 millions d’euros.

 

1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

67 372

65 857

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

835 624

926 057

    A vue

457 382

544 387

    A terme

374 435

378 651

Créances douteuses nettes

4

4

Provisions pour risques pays affectées

0

0

Valeurs non imputées

1 732

652

Créances rattachées

2 071

2 363

    Total

902 996

991 914

 

 

2. Ventilation par durée restant à courir :

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

342 507

18 720

12 372

836

0

374 435

Créances sur la clientèle

561 656

611 644

2 354 723

2 186 939

2 340

5 717 302

Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

10 095

6 524

44 303

62 409

0

123 331

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

45 247

200 459

585 623

215 417

0

1 046 746

Dettes sur la clientèle

960 748

295 623

499 566

290 564

0

2 046 501

Dettes représentées par un titre

127 380

10 882

24 204

17 700

0

180 166

Emprunts subordonnés

0

8 385

51 776

46 800

0

106 961

    Total

2 047 633

1 152 237

3 572 567

2 820 665

2 340

9 595 442

 

 

3. Créances saines interbancaires :

(En milliers d'euros)

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

457 382

374 399

831 781

544 387

378 604

922 991

Prêts financiers

 

36

36

 

47

47

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

0

 

 

 

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

 

0

 

 

 

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

 

0

 

 

 

    Total

457 382

374 435

831 817

544 387

378 651

923 038

 

 

4. Opérations avec la clientèle – Actif :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

285 916

280 589

Créances commerciales

260 842

273 456

Autres concours à la clientèle

5 456 459

4 939 966

Créances rattachées et valeurs non imputées

144 950

54 910

Créances douteuses nettes

132 727

84 083

Provisions pour risques pays affectées

 

 

    Total

6 280 894

5 633 004

Dont créances éligibles au refinancement des banques centrales

71 692

92 710

 

 

5. Détail des autres concours à la clientèle :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Crédits à l'exportation

9 080

7 412

Crédits de trésorerie et de consommation

568 160

555 100

Crédits à l'équipement

1 918 208

1 818 146

Crédits à l'habitat

2 789 322

2 464 169

Autres crédits à la clientèle

171 689

95 139

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

    Total

5 456 459

4 939 966

 

 

6. Portefeuille titres :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investis sement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

103 231

20 915

 

124 146

 

59 112

20 914

 

80 026

Provisions pour dépréciation

 

-248

 

 

-248

 

-367

 

 

-367

Valeurs nettes

 

102 983

20 915

 

123 898

 

58 745

20 914

 

79 659

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

 

17 739

 

 

17 739

 

22 834

 

 

22 834

Provisions pour dépréciation

 

-562

 

 

-562

 

-1 611

 

 

-1 611

Valeurs nettes

 

17 177

 

 

17 177

 

21 223

 

 

21 223

    Total

 

120 160

20 915

 

141 075

 

79 968

20 914

 

100 882

 

 

7. Obligations et autres titres à revenu fixe :

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Transaction

Placement

Investis

sement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres émetteurs

 

 

 

 

 

11 375

8 236

19 611

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres émetteurs

 

102 594

20 738

123 332

 

47 603

12 500

60 103

Titres prêtés

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

638

177

815

 

134

178

312

    Total valeurs brutes

 

103 232

20 915

124 147

 

59 112

20 914

80 026

Dont titres subordonnés

 

13 957

 

13 957

 

13 956

 

13 956

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations et provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciation

 

-248

 

-248

 

-367

 

-367

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total provisions

 

-248

 

-248

 

-367

 

-367

    Total net

 

102 984

20 915

123 899

 

58 745

20 914

79 659

 

 

8. Actions et autres titres à revenu variable :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opcvm de capitalisation

 

1 602

 

1 602

 

1 611

 

1 611

autres Opcvm

 

9

 

9

 

 

 

 

Autres titres

 

2 749

 

2 749

 

2 560

 

2 560

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Opcvm de capitalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

autres Opcvm

 

13 379

 

13 379

 

18 474

 

18 474

Autres titres

 

 

 

 

 

189

 

189

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total valeurs brutes

 

17 739

 

17 739

 

22 834

 

22 834

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres cotés

 

-343

 

-343

 

-501

 

-501

Sur titres non cotés

 

-219

 

-219

 

-1 110

 

-1 110

Sur actions propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total provisions

 

-562

 

-562

 

-1 611

 

-1 611

    Total

 

17 177

 

17 177

 

21 223

 

21 223

Résultats latents

 

 

 

 

 

 

 

 

Moins-values latentes

 

-562

 

 

 

-1 611

 

 

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

Estimations au cours de bourse

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres méthodes

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus-values latentes

 

5 329

 

 

 

3 224

 

 

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

Estimations au cours de bourse

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres méthodes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Immobilisations financières brutes

172 695

156 702

Dépréciations

-949

-781

Immobilisations financières nettes

171 746

155 921

Ecarts de conversion

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

    Total

171 746

155 921

 

 

10. Evolution des titres de participation et assimilés :

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2005

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

154 415

19 072

-3 077

 

-2

170 408

Parts dans les entreprises liées

2 287

 

 

 

 

2 287

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

0

    Sous-total

156 702

19 072

-3 077

 

-2

172 695

Provisions pour dépréciation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-781

-254

86

 

 

-949

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

0

Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

0

    Sous-total

-781

-254

86

 

 

-949

    Immobilisations financières nettes

155 921

18 818

-2 991

 

-2

171 746

 

 

11. Evaluation des titres de participation (en milliers d'euros) :

2005  

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur estimative des titres

Valeur

brute

Dépré ciations

Valeur

brute

Dépré ciations

Valeur

nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

129 410

 

129 410

 

329 738

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

14 925

-110

14 815

 

14 816

Sur autres sociétés

 

 

24 248

-576

23 672

 

28 376

Autres titres détenus à long terme

194

 

1 631

-263

1 562

526

1 369

    Total des participations

194

 

170 214

-949

169 459

526

374 299

Valeurs nettes

194

 

169 265

 

 

 

 

Rappel 2004

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

117 838

 

117 838

 

208 969

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

15 885

-110

15 775

 

15 777

Sur autres sociétés

 

 

18 869

-408

18 461

 

19 290

Autres titres détenus à long terme

193

 

1 630

-263

1 560

474

1 367

    Total des participations

193

 

154 222

-781

153 634

474

245 403

    Valeurs nettes

193

 

153 441

 

 

 

 

 

 

12. Immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

5 963

-4 944

 

1 019

5 614

-1 948

 

3 666

Immobilisations corporelles

129 812

-72 126

 

57 686

115 922

-63 985

 

51 937

   Total

135 775

-77 070

58 705

121 536

-65 933

 

55 603

 

Immobilisations hors exploitation

977

-208

 

769

977

-178

 

799

    Total

136 752

-77 278

 

59 474

122 513

-66 111

 

56 402

 

 

13. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

(En milliers d'euros)  

2005

2004

Valeurs

brutes

Amortis-

sements

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortis-

sements

Valeurs

nettes

Constructions

 

 

 

 

 

 

Façades / couverture / étanchéité

2 959

-545

2 414

 

 

 

Fondations / ossatures

24 112

-8 570

15 542

 

 

 

Equipements techniques

5 573

-1 461

4 112

 

 

 

Aménagements intérieurs

9 256

-2 435

6 821

 

 

 

    Total des constructions

41 900

-13 011

28 889

 

 

 

Changement de méthode en 2005: pas d'information comparative entre 2004 et 2005

 

 

14. – Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

3 519

126

 

 

3 645

Logiciels

2 095

223

 

 

2 318

Autres

 

 

 

 

0

 

5 614

349

 

 

5 963

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

2 440

123

-8

 

2 555

Constructions

31 390

10 587

-77

 

41 900

Parts de SCI

4 142

 

 

 

4 142

Autres

77 950

5 245

-69

-1 911

81 215

 

115 922

15 955

-154

-1 911

129 812

Immobilisations hors exploitation

977

 

 

 

977

Amortissements et dépréciations 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

-41

-232

1

-2 418

-2 690

Logiciels

-1 907

-347

 

 

-2 254

Autres

 

 

 

 

0

 

-1 948

-579

1

-2 418

-4 944

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-10 668

-2 013

66

-396

-13 011

Autres

-53 317

-5 654

64

0

-58 907

 

-63 985

-7 697

130

-574

-72 126

Immobilisations hors exploitation

-178

-30

 

 

-208

 

 

15. Comptes de régularisation et actifs divers :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Autres actifs et emplois divers

31 386

29 564

Comptes de régularisation

91 001

67 986

    Total

122 387

97 550

 

 

16. Autres actifs et emplois divers :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Instruments conditionnels achetés

1 089

1 439

Réglement d'opérations sur titres

 

 

Promotion immobilière

 

 

Autres stocks et emplois divers

 

 

Débiteurs divers

29 668

27 521

Créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

629

604

    Total

31 386

29 564

 

 

17. Comptes de régularisation – Actif :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes d'encaissement

1 310

1 437

Comptes d'ajustement

357

27

Comptes d'écart

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

5 721

5 106

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

Charges constatées d'avance

117

367

Produits à recevoir

14 442

11 902

Primes d'émission restant à étaler

 

 

Autres charges à répartir

 

 

Autres comptes de régularisation

69 054

49 147

    Total

91 001

67 986

 

 

18. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Banques centrales, CCP

 

 

Comptes et emprunts

 

 

A vue

30 506

26 611

A terme

1 046 746

813 739

Autres sommes dues

14 887

9 045

Dettes rattachées

7 223

5 798

    Total

1 099 362

855 193

 

 

19. Détail des ressources interbancaires :

(En milliers d'euros)

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

30 506

 

30 506

26 611

 

26 611

Comptes et emprunts

 

1 046 746

1 046 746

 

813 739

813 739

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Total

30 506

1 046 746

1 077 252

26 611

813 739

840 350

 

 

20. Opérations avec la clientèle – Passif : 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes et emprunts

 

 

A vue

3 344 045

3 060 793

A terme

2 046 501

2 004 307

Dépôts de garantie

4

5

Autres sommes dues

13 851

7 629

Dettes rattachées

83 931

84 977

    Total

5 488 332

5 157 711

 

 

21. Détail des comptes de la clientèle – Passif :

(En milliers d'euros)

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

1 212 752

1 499 724

2 712 476

1 135 459

1 475 136

2 610 595

Comptes et emprunts

2 131 293

546 777

2 678 070

1 925 334

529 171

2 454 505

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

    Total

3 344 045

2 046 501

5 390 546

3 060 793

2 004 307

5 065 100

 

 

22. Dettes représentées par un titre :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

3 344

4 498

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

176 822

169 879

Dont :

 

 

Souscrits par des établissements de crédit

46 858

50 465

Souscrits par la clientèle financière

 

 

Souscrits par la clientèle

129 964

119 414

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 412

1 287

    Total

182 798

175 664

 

 

23. Comptes de régularisation et passifs divers :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Autres passifs

54 432

41 388

Comptes de régularisation

52 626

66 106

   Total

107 058

107 494

 

 

24. Autres passifs :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Instruments conditionnels vendus

93

121

Règlement d'opérations sur titres

 

 

Impôts différés passifs

 

 

Dettes de titres

 

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

5 071

3 634

Créditeurs divers

49 268

37 633

Subvention d'investissement

 

 

Fonds publics affectés

 

 

Dettes rattachées

 

 

    Total

54 432

41 388

 

 

25. Comptes de régularisation – Passif :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes d'encaissement

2 436

21 188

Comptes d'ajustement

641

1 007

Comptes d'écart

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

3 026

1 852

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

Produits constatés d'avance

28 638

26 177

Charges à payer

10 240

10 244

Autres comptes de régularisation

7 645

5 638

    Total

52 626

66 106

 

 

26. Synthèse des dépréciations et provisions : 

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Changement de méthode

2005

Provisions déduites de l'actif

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

150 843

43 307

-21 709

4 593

177 034

Dépréciations pour risques de marché

2 759

940

-1 940

 

1 759

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Total des dépréciations

153 602

44 247

-23 649

4 593

178 793

Provisions de passif

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

1 664

3 094

 

 

4 758

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

Provisions pour charges d'exploitation

10 095

1 232

-8 191

 

3 136

Provisions pour engagements sociaux

42 278

1 275

-124

 

43 429

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Total des provisions de passif

54 037

5 601

-8 315

 

51 323

    Total

 

49 848

-31 964

 

 

Effet résultat

 

 

-17 884

 

 

 

 

27. Provisions de passif :

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

1 664

3 094

 

 

4 758

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

Provisions pour litiges clientèle

 

 

 

 

 

Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

 

1 664

3 094

 

 

4 758

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

Car

28 801

140

 

 

28 941

Indemnités de fin de carrière

4 987

771

 

 

5 758

Médailles du travail

7 142

364

 

 

7 506

Fcr

1 348

 

-124

 

1 224

Mutuelles

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

42 278

1 275

-124

 

43 429

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

Immobilisations financières

 

 

 

 

 

Promotion immobilière

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

6 744

251

-6 370

-374

251

Autres provisions d'exploitation

1 186

231

-1 560

374

231

Provision pour épargne réglementée (projet CNC)

 

 

 

 

 

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Total

51 872

4 851

-8 054

 

48 669

 

28. Engagements sociaux-cumul de tous engagements :

 

 (En milliers d'euros)

 Engagement brut

 Actifs en couverture

 Engagement net

 Engagement au 31/12/2005

 

 

 

 Eléments comptabilisés (provision comptable social)

 64 061

- 20 632 

 43 429

 Ecarts actuariels non enregistrés

 6 179

- 1 840 

4 339 

 Changements de régime restant à étaler

 - 2 594

 

 - 2 594

 Changement de méthode

 

 

 

     Engagement total

 67 646

 - 22 472

 45 174

 

 

29. Couverture des encours douteux :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de

couverture

Opérations interbancaires

23

-19

4

82,61%

23

-19

4

82,61%

Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux compromis

23

-19

4

 

23

-19

4

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

309 742

-177 015

132 727

57,15%

234 907

-150 824

84 083

64,21%

Douteux

142 025

-53 156

88 869

 

94 722

-52 601

42 121

 

Douteux compromis

167 717

-123 859

43 858

 

140 185

-98 223

41 962

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des encours douteux

309 765

-177 034

132 731

57,15%

234 930

-150 843

84 087

64,21%

Douteux

142 025

-53 156

88 869

37,43%

94 722

-52 601

42 121

55,53%

Douteux compromis

167 740

-123 878

43 862

73,85%

140 208

-98 242

41 966

70,07%

 

 

30. Ventilation des encours par agents économiques :

(En milliers d'euros)

2005

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

102 240

 

 

 

 

 

 

102 240

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 496 555

690 244

2 769 214

31 269

951

159 934

6 148 167

Créances douteuses

 

194 465

65 901

48 523

787

 

66

309 742

Dépréciations Créances douteuses

 

-147 999

-20 056

-8 700

-254

 

-6

-177 015

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

102 240

13 955

 

 

 

 

7 526

123 721

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Admi. Publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

62 425

 

 

 

 

 

 

62 425

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

2 315 216

687 627

2 444 750

27 615

286

73 427

5 548 921

Créances douteuses

 

153 263

53 425

27 226

968

 

25

234 907

Dépréciations Créances douteuses

 

-107 390

-30 141

-12 646

-647

 

 

-150 824

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur titres à revenu fixe

62 425

9 532

 

 

 

 

7 524

79 481

 

 

31. Dettes subordonnées :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dettes subordonnées à durée déterminée

106 961

106 961

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes rattachées

373

340

    Total

107 334

107 301

 

 

32. Fonds pour risques bancaires généraux :

En milliers d'euros

2004

Augmentation

Diminution

Autres variations

2005

Fonds Régionaux de Solidarité

89 037

1 772

 

 

90 809

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

29 195

6 428

 

 

35 623

    Total

118 232

8 200

 

 

126 432

 

 

33. Capitaux propres sociaux :

(En milliers d'euros)

Capital

Primes

de fusion

Provision Réglem.

& subv. Inv.

Ecart de

rééval.

Réserves

Capitaux

propres

hors FRBG

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2003 avant affectation

151 071

81 780

1 725

 

152 882

387 458

110 481

497 939

Résultat au 31 décembre 2003

 

 

 

 

41 296

41 296

 

41 296

Distribution

 

 

 

 

-5 058

-5 058

 

-5 058

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Au 31 décembre 2003 après affectation

151 071

81 780

1 725

 

189 120

423 696

110 481

534 177

Augmentation de capital

18 947

 

 

 

 

18 947

 

18 947

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-28 753

-28 753

 

-28 753

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

440

 

 

440

 

440

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

7 750

7 750

Autres variations

 

 

 

 

 

 

1

1

    Capitaux propres

170 018

81 780

2 165

 

160 367

414 330

118 232

532 562

Au 31 décembre 2004 avant affectation

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

 

 

47 876

47 876

 

47 876

Distribution

 

 

 

 

-5 591

-5 591

 

-5 591

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Au 31 décembre 2004 après affectation

170 018

81 780

2 165

 

202 652

456 615

118 232

574 847

Augmentation de capital

15 171

 

 

 

 

15 171

 

15 171

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-7 494

-7 494

 

-7 494

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

489

 

 

489

 

489

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

8 200

8 200

Autres variations

 

 

 

 

-72

-72

 

-72

   Capitaux propres

185 189

81 780

2 654

 

195 086

464 709

126 432

591 141

Au 31 décembre 2005 avant résultats

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

54 086

54 086

 

54 086

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Au 31 décembre 2005 après résultats

185 189

81 780

2 654

 

249 172

518 795

126 432

645 227

 

 

34. Engagements de financement :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

 

4 162

A la clientèle

639 251

428 618

Ouverture de crédits documentaires

7 106

3 526

Autres ouvertures de crédits confirmés

559 297

369 708

Autres engagements

72 848

55 384

    Total des engagements de financement donnés

639 251

432 780

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

75 000

 

De la clientèle

 

 

    Total des engagements de financement reçus

75 000

 

 

 

35. Engagements de garantie :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

49 205

44 696

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

9

Autres garanties

49 205

44 687

D'ordre de la clientèle

310 892

304 599

Cautions immobilières

 

 

Cautions administratives et fiscales

 

 

Autres cautions et avals donnés

176 588

169 599

Autres garanties données

134 304

135 000

    Total des engagements de garantie donnés

360 097

349 295

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 651 166

1 454 564

 

 

36. Opérations sur instruments financiers à terme (en milliers d'euros) :

Notionnel et juste valeur

2005

2004

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

629 645

 

629 645

2 644

734 022

 

734 022

718

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

629 645

 

629 645

2 644

734 022

 

734 022

718

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

90 465

 

90 465

103

78 899

 

78 899

341

A livrer

92 444

 

92 444

-103

82 453

 

82 453

-341

 

182 909

 

182 909

 

161 352

 

161 352

 

    Total opérations fermes

812 554

 

812 554

2 644

895 374

 

895 374

718

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

434 278

0

434 278

-2 292

378 898

0

378 898

-2 753

Vendues

216 681

0

216 681

-44

66 635

0

66 635

-84

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

650 959

0

650 959

-2 336

445 533

0

445 533

-2 837

    Total opérations conditionnelles

650 959

0

650 959

-2 336

445 533

0

445 533

-2 837

    Total instruments financiers et change à terme

1 463 513

0

1 463 513

308

1 340 907

0

1 340 907

-2 119

 

 

37. Classification par portefeuille :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Micro couverture

Macro couverture

Total

Micro couverture

Macro couverture

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

484 802

144 843

629 645

531 434

202 588

734 022

Swaps de taux et de devises

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

484 802

144 843

629 645

531 434

202 588

734 022

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

383 515

50 763

434 278

307 849

71 049

378 898

Options de taux vendues

210 967

5 714

216 681

56 635

10 000

66 635

 

594 482

56 477

650 959

364 484

81 049

445 533

    Total

1 079 284

201 320

1 280 604

895 918

283 637

1 179 555

 

 

38. Ventilation des équivalents risques pondérés :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contre-parties

Total

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contre-parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

 

25 553

0

25 553

0

27 639

 

27 639

Effets de la compensation et de la

 

 

 

 

 

 

 

 

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

 

25 553

 

25 553

 

27 639

 

27 639

Pondération

 

20%

50%

 

 

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

 

5 111

0

5 111

0

5 528

0

5 528

 

 

39. Intérêts et assimilés :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-43 893

30 456

-13 437

-35 432

30 316

-5 116

Opérations avec la clientèle

-91 780

289 059

197 279

-89 562

279 177

189 615

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-7 565

3 702

-3 863

-6 973

3 013

-3 960

Opérations de macro-couverture

-1 176

 

-1 176

-1 453

 

-1 453

    Total

-144 414

323 217

178 803

-133 420

312 506

179 086

 

 

40. Revenus des titres à revenu variable :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dividendes reçus sur titres de placement

278

312

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

6 503

5 768

    Total

6 781

6 080

 

 

41. Commissions :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-193

1 067

874

-351

983

632

Opérations sur moyens de paiement

-21 095

42 972

21 877

-22 046

40 414

18 368

Opérations avec la clientèle

825

83 516

84 341

352

75 898

76 250

Opérations sur titres

-321

6 472

6 151

-2

5 498

5 496

Opérations de change

 

204

204

 

214

214

Engagements hors-bilan

-611

1 935

1 324

-606

1 630

1 024

Prestations de services financiers

-704

7 439

6 735

-877

7 866

6 989

Activités de conseil

 

8

8

 

3

3

    Total

-22 099

143 613

121 514

-23 530

132 506

108 976

 

 

42. Résultat sur portefeuille de négociation :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Résultat sur titres de transaction

 

 

Résultat sur opérations de change

727

716

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Mouvements de provisions

 

 

    Total

727

716

 

 

43. Résultat sur portefeuille de placement :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dépréciations

-686

-1 870

Reprises de dépréciations

1 853

1 815

Moins-values de cession

-408

 

Plus-values de cession

364

659

Autres éléments

 

-102

    Total

1 123

502

 

 

44. Autres résultats d'exploitation bancaire :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

-641

1 152

511

-683

992

309

Refacturations de charges et produits bancaires

 

1 615

1 615

 

1 763

1 763

Activités immobilères

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Prestations de crédit management

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

123

123

 

113

113

Autres produits et charges accessoires

-866

1 088

222

-1 034

1 162

128

    Total

-1 507

3 978

2 471

-1 717

4 030

2 313

 

 

45. Charges générales d'exploitation :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-58 033

-55 934

Charges de retraite et assimilées

-8 658

-10 473

Autres charges sociales

-20 827

-20 006

Intéressement des salariés

-5 250

-4 992

Participation des salariés

-4 328

-3 660

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-6 039

-5 817

    Total 'Frais de personnel'

-103 135

-100 882

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-6 599

-5 738

Autres charges générales d'exploitation

-75 959

-72 013

    Total 'Autres charges d'exploitation'

-82 558

-77 751

    Total

-185 693

-178 633

 

 

46. Charges de retraites et assimilées :

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-2 197

 

-2 197

Droits acquis sur la période

995

 

995

Coût financier

2 487

 

2 487

Rendement brut attendu des actifs

 

-601

-601

Variation des frais de gestion

 

 

 

Versement de la période au fonds

 

 

 

Frais sur versements

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

317

 

317

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

124

 

124

Autres éléments

26

 

26

Variation enregistrée en résultat

1 752

-601

1 151

Ecart actuariel sur engagements

3 908

 

3 908

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

-1 105

-1 105

Autres écarts actuariels

 

 

 

Variation des écarts actuariels non enregistrés (options corridor)

3 908

-1 105

2 803

Modification de régime intervenue dans la période

-2 277

 

-2 277

Changement de régime restant à étaler

-2 594

 

-2 594

 

 

47. Coût du risque : 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations Sur créances amorties

Net

Dépréciations

Reprises nettes de dépréciations

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sur la clientèle

-42 942

21 687

-579

608

-21 226

-62 834

41 571

-5 482

1 286

-25 459

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-42 942

21 687

-579

608

-21 226

-62 834

41 571

-5 482

1 286

-25 459

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-3 095

 

 

 

-3 095

-1 171

1 258

 

 

87

Provisions générales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Provisions risques-pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-3 095

 

 

 

-3 095

-1 171

1 258

 

 

87

   Total coût du risque

-46 037

21 687

-579

608

-24 321

-64 005

42 829

-5 482

1 286

-25 372

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

21 687

 

 

 

 

42 829

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

22

 

 

 

 

10 980

 

 

 

    Total reprises

 

21 709

 

 

 

 

53 809

 

 

 

Pertes couvertes par des provisions

 

-22

 

 

 

 

-10 980

 

 

 

    Reprises nettes

 

21 687

 

 

 

 

42 829

 

 

 

 

 

48. Résultat sur actifs immobilisés :

(En milliers d'euros)

2005

2004

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-255

 

-255

-210

 

-210

Reprises de dépréciations

87

 

87

213

 

213

Moins-values de cession

 

-5

-5

-165

-160

-325

Plus-values de cession

322

159

481

 

56

56

    Total

154

154

308

-162

-104

-266

 

 

49. Effectifs :

En nombre

2005

2004

Techniciens de la banque

1 467

1 435

Cadres

390

359

 

 

IV. — Rapport general des commissaires aux comptes sur les comptes annuels 2005.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Bourgogne Franche Comte, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, et conformément aux dispositions de l'article L. 232-6 du Code de Commerce, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables intervenus au cours de l'exercice et dont les modalités sont exposées dans l’annexe aux comptes annuels.

D'une part, concernant le risque de crédit, votre Société applique le Règlement 2002-03 du Comité de la réglementation Comptable à compter du 1er janvier 2005. A ce titre, elle constitue des provisions pour dépréciation sur les encours douteux et douteux compromis dont la valeur est désormais actualisée en fonction des flux futurs attendus.

D'autre part, concernant ses actifs immobilisés, la Banque Populaire De Bourgogne Franche-Comte applique à compter du 1er janvier 2005 le Règlement 2002-10 du Comité de la réglementation Comptable modifié par le Règlement 2003-07. Elle les amortit selon leur durée d'utilisation et comptabilise ses actifs immobiliers par composants.

 

2. Justification de nos appreciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements de méthodes comptables : Comme mentionné dans la première partie du présent rapport, l'annexe expose les changements de méthodes comptables.

Nos travaux ont consisté à nous assurer du bien-fondé de ces changements et de la présentation qui en est faite.

— Estimations comptables : Le provisionnement des risques de crédit, la valorisation des instruments financiers et l’évaluation des portefeuilles de titres de participation constituent des domaines d’estimations comptables significatifs dans toute activité bancaire.

Nous nous sommes assurés, dans le cadre de nos travaux, de la pertinence des dispositifs utilisés pour apprécier les différentes positions en fin d’exercice.

Ces travaux n’ont pas révélé d’éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables ainsi que les évaluations qui en résultent.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

A l’exception de l’incidence des faits exposés ci-dessus, nous n’avons pas d’autres observations à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

A Dijon et Besancon, Le 17 février 2006

 

Commissaires aux comptes inscrits :

 

Pour Sereco Mazars ;

 

Pour Eca Expertise Comptable et Audit ;

Michel Muller ;

 

Patrick Collomb ;

Directeur général ;

 

Chargé du Dossier ;

Chargé du dossier.

 

 

 

 

Rapport spécial des commissaires aux comptes prevu par l'article L. 225-40 du Code de commerce.

 

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Convention nouvelle conclue au cours de l'exercice. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention nouvelle visée à l’article L. 225-40 du Code de Commerce.

 

2. Conventions anterieures dont l'execution s'est poursuivie au cours de l'exercice. — Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

Personne concernee : Monsieur Bernard Jeannin, Directeur Général de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comte

 

Mise à disposition de materiel.

L’E.U.R.L. Gemma a facturé à la Banque Populaire Bourgogne Franche Comte des loyers de mise à disposition de matériel pour un montant de 691 K€ (hors T.V.A récupérable).

 

Cautions accordées a la S.A.R.L. Expansion Bourgogne Franche-Comte.

Votre Banque détient à 99,99 % une filiale ayant pour objet une activité d’intermédiaire en placements et transactions immobilières et de marchand de biens.

Elle a donné sa garantie à cette filiale à hauteur de 110 K€ au titre de l’activité de transactions et de 110 K€ au titre de l’activité gestion immobilière.

Elle n’a perçu aucune rémunération à ce titre.

Nous n'avons été informés d'aucune autre convention visée par l'Article L. 225-40 du Code de Commerce et nous n'en avons pas relevée au cours des contrôles que nous avons effectués.

 

A Dijon et Besancon, le 17 février 2006.

 

Commissaires aux comptes inscrits :

 

Pour Sereco Mazars ;

 

Pour Eca Expertise Comptable et Audit ;

michel muller ;

 

patrick collomb ;

Directeur général ;

 

Chargé du Dossier ;

Chargé du dossier.

 

 

 

 

Rapport des commissaires aux comptes, établi en application du dernier alinea de l’article L. 225-235 du code de commerce, sur le rapport du president du conseil d’administration de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comte, pour ce qui concerne les procedures de controle interne relatives a l’elaboration et au traitement de l’information comptable et financiere.

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comte et en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le président de votre Société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du Code de Commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2005.

Sous la responsabilité du Conseil d’Administration, il revient à la Direction de définir et de mettre en oeuvre des procédures de contrôle interne adéquates et efficaces. Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil d’administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la Société.

Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations et déclarations contenues dans le rapport du Président concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en oeuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Ces diligences consistent notamment à :

— Prendre connaissance des objectifs et de l'organisation générale du contrôle interne ainsi que des procédures de contrôle interne relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, présentés dans le rapport du Président ;

— Prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.

Sur les bases de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à formuler sur les informations données concernant les procédures de contrôle interne de la Société relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière, contenues dans le rapport du Président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de Commerce.

 

A Dijon et Besancon, Le 17 février 2006

 

Commissaires aux comptes inscrits :

Pour Sereco Mazars ;

 

Pour Eca Expertise Comptable et Audit ;

michel muller ;

 

patrick collomb ;

Directeur général ;

 

Chargé du Dossier ;

Chargé du dossier.

 

 

 

Rapport de gestion. 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté.

 

 

 

 

0608553

17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6661
Texte de l'annonce :

0606661

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 14, boulevard de la Trémouille, B.P. 310, 21008 Dijon Cedex.

542 820 352 R.C.S. Dijon. 

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

89 704

Créances sur les établissements de crédit

461 876

Opérations avec la clientèle

6 371 222

Obligations et Autres titres à revenu fixe

140 009

Actions et autres titres à revenu variable

17 124

Participations et autres titres détenus à long terme

169 185

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 085

Immobilisations corporelles

60 712

Autres actifs

36 106

Comptes de régularisation

79 494

  Total actif

7 428 804

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 132 704

Opérations avec la clientèle

5 158 065

Dettes représentées par un titre

184 290

Autres passifs

50 141

Comptes de régularisation

147 305

Provisions pour risques et charges

48 375

Dettes subordonnées

107 434

Fonds pour risques bancaires généraux

128 607

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

471 883

  Capital souscrit

192 228

  Primes d'émission

81 780

  Réserves

200 000

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 789

  Report à nouveau (+/-)

-4 914

    Total passif

7 428 804

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

681 327

  Engagements de garantie

356 025

  Engagements sur titres

3 008

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement

325 000

  Engagements de garantie

1 704 347

  Engagements sur titres

3 008

 

0606661

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1423
Texte de l'annonce :

0601423

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

banque populaire bourgogne franche comte

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex..

542 820 352 R.C.S. Dijon.

 Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisses, banques centrales, CCP    

67 372

Créances sur les établissements de crédit    

835 624

Opérations avec la clientèle    

6 280 894

Obligations et autres titres à revenu fixe    

123 899

Actions et autres titres à revenu variable    

17 176

Participations et autres titres détenus à long terme    

169 459

Parts dans l'entreprises liées    

2 287

Immobilisations incorporelles    

1 019

Immobilisations corporelles    

58 664

Autres actifs    

31 386

Comptes de régularisation    

91 001

    Total de l'actif    

7 678 781

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

1 099 363

Opérations avec la clientèle    

5 488 332

Dettes représentées par un titre    

182 799

Autres passifs    

54 432

Comptes de régularisation    

106 711

Provisions pour risques et charges    

48 670

Dettes subordonnées    

107 334

Fonds pour risques bancaires généraux    

126 432

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

464 708

  Capital souscrit    

185 189

  Primes d'émission    

81 780

  Réserves    

200 000

  Provisions réglementées et subventions d'investissement    

2 653

  Report à nouveau (+/-)    

-4 914

    Total passif    

7 678 781

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement    

639 251

  Engagements de garantie    

360 098

  Engagements sur titres    

7 889

Engagements reçus :

 

  Engagements de financement    

75 000

  Engagements de garantie    

1 651 166

  Engagements sur titres    

7889

 

 

0601423

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Siège : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5966
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE COMTE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
542 820 352 R.C.S. Dijon.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif  
Caisse, banques centrales, C.C.P. 71 008
Créances sur les établissements de crédit 793 952
Opérations avec la clientèle 6 065 773
Obligations et autres titres à revenu fixe 104 313
Actions et autres titres à revenu variable 16 902
Participations et autres titres détenus à long terme 158 957
Parts dans les entreprises liées 2 287
Immobilisations incorporelles 1 154
Immobilisations corporelles 56 359
Autres actifs 47 152
Comptes de régularisation     74 751
      Total actif 7 392 608

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 1 096 436
Opérations avec la clientèle 5 190 825
Dettes représentées par un titre 183 535
Autres passifs 60 025
Comptes de régularisation 117 640,
Provisions pour risques et charges 50 857
Dettes subordonnées 107 472
Fonds pour risques bancaires généraux 122 830
Capitaux propres hors FRBG 462 988
    Capital souscrit 183 502
    Primes d'émission 81 780
    Réserves 200 000
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 2 531
    Report à nouveau     - 4 825
      Total passif 7 392 608

 

 

Hors bilan Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 645 416
    Engagements de garantie 347 468
    Engagements sur titres 2 209
Engagements reçus  :  
    Engagements de financement 50 000
    Engagements de garantie 1 590 826
    Engagements sur titres 2 209

 


05966

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Siège : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96107
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

85 472

Créances sur les établissements de crédit

691 692

Opérations avec la clientèle

6 002 542

Obligations et autres titres à revenu fixe

101 682

Actions et autres titres à revenu variable

16 951

Participations et autres titres détenus à long terme

159 658

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

1 156

Immobilisations corporelles

55 482

Autres actifs

38 981

Comptes de régularisation

81 524

Total actif

7 237 427

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 087 354

Opérations avec la clientèle

5 087 524

Dettes représentées par un titre

170 796

Autres passifs

53 337

Comptes de régularisation

98 402

Provisions pour risques et charges

50 763

Dettes subordonnées

107 466

Fonds pour risques bancaires généraux

121 297

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

460 488

Capital souscrit

181 124

Primes d'émission

81 780

Réserves

200 000

Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 409

Report à nouveau (+/–)

– 4 825

Total passif

7 237 427

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

509 430

Engagements de garantie

341 965

Engagements sur titres

1 933

Engagements reçus :

Engagements de financement

50 000

Engagements de garantie

1 531 062

Engagements sur titres

1 933






96107

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche-Comté
Siège : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89088
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

84 790

Créances sur les établissements de crédit

601 060

Opérations avec la clientèle

5 803 307

Obligations et autres titres à revenu fixe

91 767

Actions et autres titres à revenu variable

19 679

Participations et autres titres détenus à long terme

153 634

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

3 662

Immobilisations corporelles

54 363

Autres actifs

33 913

Comptes de régularisation

83 506

Total actif

6 931 968

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

872 213

Opérations avec la clientèle

4 990 215

Dettes représentées par un titre

197 029

Autres passifs

40 599

Comptes de régularisation

133 656

Provisions pour risques et charges

50 681

Dettes subordonnées

107 402

Fonds pour risques bancaires généraux

119 282

Capitaux propres hors FRBG (+ /–)

420 891

Capital souscrit

176 458

Primes d'émission

81 780

Réserves

189 115

Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 287

Report à nouveau (+ /–)

– 28 749

Total passif

6 931 968

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

462 304

Engagements de garantie

345 297

Engagements reçus :

Engagements de garantie

1 491 160






89088

27/04/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Siège : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 86651
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
542 820 352 R.C.S. Dijon.

Documents comptables annuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

65 857

110 518

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

926 057

834 599

Opérations avec la clientèle

5 633 003

5 127 142

Obligations et autres titres à revenu fixe

79 659

77 774

Actions et autres titres à revenu variable

21 222

21 071

Participations et autres titres détenus à long terme

153 634

152 599

Parts dans les entreprises liées

2 287

2 287

Crédit-bail et location avec option d’achat

Location simple

Immobilisations incorporelles

3 667

3 146

Immobilisations corporelles

52 736

45 937

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

29 564

29 631

Comptes de régularisation

67 986

137 407

Total actif

7 035 672

6 542 110

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

855 192

778 675

Opérations avec la clientèle

5 157 712

4 824 865

Dettes représentées par un titre

175 664

168 970

Autres passifs

41 387

40 903

Comptes de régularisation

66 107

72 767

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

51 872

19 594

Dettes subordonnées

107 301

97 101

Fonds pour risques bancaires généraux

118 232

110 482

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

462 205

428 752

Capital souscrit

170 018

151 071

Primes d’émission

81 780

81 780

Réserves

189 115

152 190

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

2 165

1 725

Report à nouveau (+/–)

– 28 749

692

Résultat de l’exercice (+/–)

47 876

41 296

Total passif

7 035 672

6 542 110

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

432 782

514 720

Engagements de garantie

349 296

358 244

Engagements sur titres

Engagements reçus :

Engagements de financement

Engagements de garantie

1 454 564

1 277 192

Engagements sur titres

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

312 506

314 047

Intérêts et charges assimilées

133 422

138 100

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

Produits sur opérations de location simple

Charges sur opérations de location simple

Revenus des titres à revenu variable

5 768

3 414

Commission (produits)

132 508

121 777

Commissions (charges)

23 531

20 693

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

716

627

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

502

1 307

Autres produits d’exploitation bancaire

4 032

3 750

Autres charges d’exploitation bancaire

1 717

3 088

Produit net bancaire

297 362

283 041

Charges générales d’exploitation

178 634

170 659

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations, incorporelles et corporelles

7 156

6 514

Résultat brut d’exploitation

111 572

105 868

Coût du risque

– 25 372

– 28 190

Résultat d’exploitation

86 200

77 679

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 266

703

Résultat courant avant impôt

85 934

78 382

Résultat exceptionnel

– 1 336

– 6 835

Impôt sur les bénéfices

28 532

23 749

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 8 190

– 6 503

Résultat net

47 876

41 296

III. — L’annexe aux comptes annuels.

Cadre juridique et financier.

Cadre juridique.

La Banque populaire Bourgogne Franche-Comté est une Société coopérative à capital variable régie par :
— la loi du 13 mars 1917 relative aux Banques populaires ;
— la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération ;
— la loi du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit et les décrets pris pour son application. Ces différents textes sont repris dans le Code monétaire et financier ;
— les dispositions des articles 225-38 à 225-43, L. 232-1 et I 232-6 du Code de commerce ainsi que les dispositions du même texte relatives aux conditions dans lesquelles les commissaires aux comptes exercent leur activité ;
— le règlement général de l’Autorité des marchés financiers.

Méthodes d’évaluation et de présentation.

Les règles comptables appliquées. — Les comptes annuels de la BPBFC sont évalués et présentés conformément aux règles définies par la Banque fédérale des banques populaires dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) par application du règlement 91-1 du CRBF, modifié par le règlement 2000-03 du CRC.
Les états de synthèse sont présentés selon le format prévu pour les établissements de crédit.

Les changements de méthodes comptables. — Au cours de l’exercice 2004 sont intervenus les changements de méthodes comptables suivants :
— Les cotisations cartes bancaires : Les commissions reçues au titre des cartes bancaires étaient comptabilisées jusqu’en 2003 lors de leur perception. A partir de 2004, la Banque a adopté la méthode dite du « prorata temporis », conformément à la jurisprudence administrative du conseil d’état relative au traitement des commissions rémunérant une prestation continue. Ce changement de méthode, constitutif d’une meilleure information financière et conforme à la norme internationale IAS 18 est comptabilisé en minoration des capitaux propres d’ouverture pour un montant de 3 495 K€.
— Les intérêts sur créances douteuses compromises : Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produit d’exploitation bancaire à l’exception des intérêts sur créances douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont plus comptabilisés à compter de l’exercice écoulé en application du règlement 2002-03 du CRC.
— Passifs sociaux : La Banque applique la recommandation 2003-01 du Conseil national de la comptabilité à compter du 1er janvier 2004, fondée sur la méthode prospective. Le stock d’écarts actuariels cumulés non enregistrés au 1er janvier 2004 est nul.

  • L’impact essentiel concerne le complément de pension bancaire CAR avec l’annulation de l’étalement et le changement du taux d’actualisation (taux de la courbe des actuaires correspondant à la duration moyenne des engagements) qui passe de 5,5 % (comptes annuels 2003) à 4,75 % au 1er janvier 2004 ;
  • Pour les indemnités de fin de carrière et les médailles du travail, la prise en compte des nouvelles règles de détermination des engagements a conduit à définir de nouvelles règles homogènes de détermination des hypothèses actuarielles :
    • Taux de sortie et taux d’augmentation des salaires distincts selon les populations cadres et non cadres,
    • Taux de sortie calculé sur la base de tranches d’âge 25/35 ans, 35/45 ans et 45/55 ans et réputé à 0 pour les populations d’âge supérieur à 55 ans ;
    De manière à lisser les événements non récurrents intervenus ponctuellement, le calcul de ces deux taux a été fait sur une moyenne des trois dernières périodes. Enfin, le taux d’actualisation retenu au 1er janvier 2004 est celui de la courbe des actuaires correspondant à la duration de l’engagement, soit 4,48 % au lieu de 3,5 %.En application de la loi Fillon, le calcul de l’engagement a été intégralement soumis à charges sociales.L’application de la recommandation du CNC aboutit à une augmentation significative des passifs à l’ouverture des comptes 2004, pour un montant de 28 M€, comptabilisé en tant que changement de méthode en minoration des capitaux propres d’ouverture (compte report à nouveau) pour les compléments de pensions bancaires et les indemnités de fin de carrière (respectivement 21,1 M€ et 4,1 M€) et en minoration du résultat pour les médailles du travail (2,8 M€). La provision comptabilisée au bilan correspond :
    • à la valeur actuarielle des engagements de retraites et prestations assimilées relatifs au personnel en activité et retraité,
    • minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements,
    • minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :* des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;* des évolutions des hypothèses actuarielles : taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires ;* des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs de couverture.

  • Passif sociaux comptabilisés au bilan de clôture :

CAR

IFC

Médailles
du travail

Valeur actualisée de l’obligation au 31 décembre 2004

39 905

15 123

7 142

Juste valeur des actifs au 31 décembre 2004

– 9 159

– 10 547

Pertes actuarielles non enregistrées en 2004

– 1 945

411

Provision au passif du bilan de clôture

28 801

4 987

7 142

  • Variation des provisions au bilan :

CAR

IFC

Médailles
du travail

Provision enregistrée à l’ouverture 2004

8 262

0

4 315

Changement de méthode

20 709

4 162

2 761

Droits liquidés sur la période

– 1 528

Droits acquis sur la période

645

363

Coût financier

1 708

639

294

Ecarts actuariels enregistrés

– 591

Rendement attendu des actifs

– 357

– 459

Autres

7

Provision enregistrée à la clôture 2004

28 801

4 987

7 142

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2004 sont les suivantes :

  • Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu s’élève à 4,25 % et le rendement attendu des actifs à 4,42 % ;
  • Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,05 % et le taux de rendement attendu est de 4,55 % ;
  • Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,74 %.
En application de la méthode du corridor, la fraction des écarts actuariels qui, en valeur absolue, est inférieure au plus haut de 10 % de la valeur des engagements ou des fonds externes n’est pas comptabilisée ; la fraction excédant ce corridor est alors amortie sur la durée moyenne des engagements concernés, à compter de l’exercice suivant.
En 2004, aucun écart actuariel n’a dépassé les bornes du corridor. Les « Effets résultat » relatifs à la variation des engagements et comptabilisés au cours de l’exercice correspondent donc :
— aux droits supplémentaires acquis par les salariés (charges) ;
— aux droits liquidés sur la période (produits) ;
— au coût financier des engagements existant en début d’exercice (charges) ;
— au rendement attendu des placements venant en couverture des engagements.

Consolidation.

Les comptes de la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté sont consolidés au niveau du groupe Banque populaire.

Garantie de liquidité et de solvabilité.

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, Organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 511-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
Le système de garantie du réseau des Banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des banques populaires est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi (article 312-4 à 312-18 du Conseil des marchés financiers) et auquel adhèrent tous les établissements de Crédit agréés en France.

Fonds de garantie des dépôts.

La loi n° 99-532 du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière crée un mécanisme de quatre fonds destinés à :
— la garantie des déposants ;
— la garantie des assurés ;
— la garantie des investisseurs ;
— la garantie des cautions.
Ces fonds, qui sont destinés à intervenir financièrement a posteriori en cas de sinistre pour indemniser les clients, sont financés par le versement de cotisations annuelles à la charge de tous les établissements de crédit, y compris ceux qui, comme les Banques populaires, sont affiliés à un organe central. Pour les fonds de garantie des dépôts et des investisseurs, une partie des cotisations non versées en numéraire prend la forme d’un dépôt de garantie inscrit dans les livres de chacun des fonds concernés.
Enfin, ces deux mêmes fonds sont également financés par l’émission de certificats d’association nominatifs et non négociables.
La situation de la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté au 31 décembre 2004 est la suivante :
— Solde en numéraire : 216 000 € ;
— Solde des dépôts de garantie : 2 402 000 € ;
— Solde des certificats d’association émis au titre des deux fonds de garantie précédents : 2 288 000 €.

Sociétés de caution mutuelle.

La Banque garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelles Socami - Socama - Soprolib qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement et avec lesquelles elle a conclu en 1994 une convention d’agrément collectif. Il en résulte que le respect des normes de gestion édictées par le CRBF, notamment les fonds propres, est apprécié globalement. La traduction de cette garantie peut prendre notamment la forme, de la part de la Banque, de délais de paiement, d’avances rémunérées ou non, d’abandons de créances. L’engagement de garantie de liquidité et de solvabilité est de nature réglementaire. Il ne fait pas l’objet d’un enregistrement comptable en raison notamment de la confusion entre garant et créancier. Il est possible d’indiquer ici le montant des garanties reçues des SCM.
La Banque contre-garantit les sociétés de caution mutuelle Socama - Socami - Soprolib à due concurrence des engagements reçus de ces dernières. La mise en œuvre de cette contre-garantie est subordonnée à la constatation d’un montant de capital minimum inférieur au minimum réglementaire ou à l’épuisement du fonds de garantie. Le montant de cet engagement au hors bilan est de 981,43 millions d’euros.

Fait marquant de l’exercice.

La Banque populaire Bourgogne Franche-Comté fait l’objet d’une vérification fiscale portant sur les exercices 2001 à 2003.
Les opérations de contrôle sont actuellement en cours.
Le risque estimé à partir des éléments dont dispose l’entreprise, a donné lieu à la constitution d’une provision.

Notes sur le bilan.

Les crédits à la clientèle.

— Les créances saines : Les créances commerciales, les crédits à moyen et long terme ainsi que les comptes ordinaires débiteurs sont inscrits à l’actif du bilan pour leur valeur nominale. Les intérêts sont inscrits dans les postes de créances rattachées correspondant à la classe d’opérations à laquelle ils se rapportent et sont portés au crédit du compte de résultats prorata temporis en fonction de l’encours et du taux.
En cas de remboursement anticipé de prêt, la commission prélevée est enregistrée au compte de résultats pour son montant intégral.
Les engagements par signature, comptabilisés au hors bilan, correspondent à des promesses de concours et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des appels de fonds.
— Les créances douteuses : L’identification et le reclassement en créances douteuses sont opérés conformément à la note méthodologique n° 1 des dispositions relatives à l’établissement des états périodiques.
Le principe de contagion, également défini par ce texte réglementaire, est globalement respecté.
Les créances sur la clientèle dont le recouvrement est devenu incertain font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation venant en déduction de l’actif.
Des provisions pour risques et charges sont également constatées au passif en couverture des engagements hors bilan pour 1 663 500 €.
— Les créances douteuses compromises : voir ci-avant changement de méthode.

Les immobilisations. — Les durées et modes d’amortissements sont les suivants :

Logiciels

1 an, linéaire

Immeubles

25 ans, linéaire

Agencements installations

8 à 10 ans, linéaire

Mobilier matériel de bureau

3 à 10 ans, linéaire

La Banque populaire de Bourgogne avait confié à sa filiale l’EURL Gemma, la gestion de ses matériels, mobiliers, véhicules et agencements non fonciers. Cette structure est maintenue pour la gestion du stock existant.
Le matériel informatique est géré par le CIE Cerius Investissement et loué à la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté.

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — Article L. 512-12 du CMF.
Les Fonds pour risques bancaires généraux sont définis par l’article 3 du règlement CRB 90-02 et l’instruction d’application n° 90-01 de la Commission bancaire, c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas être constitués en vue de faire face à des charges diverses ou à des risques qui ont un caractère probable et qui sont clairement identifiés.
Ce fonds s’élève à 118 millions d’euros au 31 décembre 2004, y compris le Fonds régional de solidarité pour un montant de 29 millions d’euros.
Les filiales :
— Gemma : L’EURL Gemma, propriétaire des immobilisations non-foncières et non-informatiques utilisées par la BPBFC, et filiale à 100 % de la Banque, dégage un résultat net de 72 687 €.
— S.A.R.L. Expansion : La S.A.R.L. Expansion détenue majoritairement par la BPBFC, exerce une activité d’intermédiation dans les transactions immobilières.
Le bénéfice au 31 décembre 2004 s’élève à 175 972 €.
— La S.C.I. Krug : La S.C.I. Krug est la structure qui gère l’immeuble de la BPBFC, rue Krug à Besançon.
Le bénéfice net est 153 611 €.
Les autres entités dans lesquelles la BPBFC est associée indéfiniment responsable :
— M + X ;
— S.C.I. IMM BP ;
— GIE Cerius Investissements ;
— GIE Priam ;
— GIE Cladel Bail TGV ;
— GIE Cladel Bail 310.

Notes sur le compte de résultats.

Coût du risque (en K€) :

Détail du coût du risque
(En K€)

Charges

Produits

Provisions sur créances douteuses :

Opérations de trésorerie

0

12

Opérations avec la clientèle

62 833

52 539

Opérations sur engagements hors bilan

1 171

1 258

Pertes sur créances irrécouvrables :

Couvertes par provisions

10 980

Non couvertes par provisions

5 483

Récupérations sur créances amorties

1 286

Total

80 467

55 095

Charges de personnel (en K€) :

2004

2003

Salaires et traitements

55 924

54 102

Charges sociales

27 160

25 190

Intéressement et participation

8 652

7 874

Impôts et taxes sur rémunération

5 817

5 454

Total

97 553

92 620

Informations relatives au personnel :

Effectif moyen payé

2004

2003

Techniciens de banque

1 435

1 448

Cadres

359

332

Total

1 794

1 780

Charges et produits exceptionnels :
— Charges exceptionnelles (en K€) :

Nature

Montant

Surcoût migrations informatiques

1 481

Total

1 481

— Produits exceptionnels (en K€) :

Nature

Montant

Reprise de provision non utilisée

145

Total

145

Tableaux annexes.
(Exprimés en milliers d’euros.)

Ventilation des capitaux propres :

Détail des capitaux propres

31/12/04

31/12/03

Prime de fusion

81 780

81 780

Réserve légale

12 458

10 393

Réserve statutaire

173 292

138 892

Autres réserves

3 365

2 905

Report à nouveau

– 28 749

691

Fonds bancaire pour risques généraux

118 232

110 481

Sous-total

360 378

345 142

Capital

170 018

151 071

Total capitaux propres

530 396

496 213

Variation du capital social en nombre de parts :

Nominal de la part sociale

31/12/03

Souscription

Remboursement

31/12/04

Parts à 19,50 €

7 747 212

1 682 715

711 009

8 718 918

Détail des provisions pour pertes et charges :

Nature de la provision

Provision
au 31/12/03

Changement
de méthode

Dotation

Reprise

Provision
au 31/12/04

Indemnités de fin de carrière

4 162

825

4 987

Médailles du travail

4 315

2 827

7 142

Compléments de retraites

9 387

21 094

0

332

30 149

Total provisions pour passif social

13 702

25 256

3 652

332

42 278

Engagement par signature

1 751

1 171

1 258

1 664

Total provisions sur engagements hors bilan

1 751

1 171

1 258

1 664

Contrôle fiscal

835

6 274

835

6 274

Impôts différés passif

1 093

470

1 093

470

Charges de personnel

87

10

0

97

Commissions

1 465

1 089

1 465

1 089

T.V.A. sur OPCVM

662

0

662

0

Total provision pour risques et charges

4 142

7 843

4 055

7 930

Provision pour investissement

1 725

683

243

2 165

Total provisions réglementées

1 725

683

243

2 165

Total général

21 320

25 256

13 349

5 888

54 037

Variation des provisions au bilan :

CAR

IFC

Médailles du travail

Provision enregistrée à l’ouverture 2004

8 262

0

4 315

Changement de méthode

20 709

4 162

2 761

Droits liquidés sur la période

– 1 528

Droits acquis sur la période

645

363

Coût financier

1 708

639

294

Ecarts actuariels enregistrés

– 591

Rendement attendu des actifs

– 357

– 459

Autres

7

Provision enregistrée à la clôture 2004

28 801

4 987

7 142

Détail des provisions pour dépréciation par postes d’actif :

Provisions pour dépréciation

31/12/04

31/12/03

Créances douteuses sur opérations avec les établissements de crédit

19

31

Créances douteuses sur opérations avec la clientèle

150 824

155 404

Obligations et autres titres à revenus fixes

367

1

Actions et autres titres à revenus variables

1 611

1 921

Titres de participation

781

784

Total

153 602

158 141

Ventilation des créances douteuses entre créances compromises et non compromises :

Créances

Provisions

Créances nettes

Créances sur établissements de crédit :

Créances compromises

23

19

4

Créances sur la clientèle :

Créances non compromises

94 722

52 601

42 121

Créances compromises

140 185

98 223

41 962

Total

234 907

150 824

84 083

Détail des comptes de régularisation actif :

Comptes de régularisation actif

31/12/04

31/12/03

Comptes d’encaissement

1 437

81 654

Comptes d’ajustement devises

26

629

Produits à recevoir sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme non dénoués

5 106

6 306

Charges constatées d’avance

367

74

Produits à recevoir

11 902

10 413

Autres comptes de régularisation

49 148

38 331

Total

67 986

137 407

Détail des autres comptes d’actif :

Autres comptes d’actif

31/12/04

31/12/03

Opérations de couverture

1 438

1 803

Titres de développement industriel

17 160

16 215

Créances sur le personnel

9

62

Créances sur l’Etat

3 058

2 787

Dépôts et cautionnements

167

205

Autres créances diverses

7 732

8 559

Total

29 564

29 631

Détail des comptes de régularisation passif :

Comptes de régularisation passif

31/12/04

31/12/03

Comptes d’encaissement

21 189

19 460

Comptes d’ajustement devises

1 007

690

Charges à payer sur contrats découverture d’instruments financiers à terme non dénoués

1 852

1 829

Produits constatés d’avance

26 177

23 244

Siège et succursales

3 756

3 181

Charges à payer

10 244

10 058

Autres comptes de régularisation

1 882

14 305

Total

66 107

72 767

Détail des autres comptes de passif :

Autres comptes ou passif

31/12/04

31/12/03

Opérations de couverture

120

149

Dettes envers les fournisseurs

2 690

3 810

Dettes envers le personnel

23 219

20 951

Dettes envers les organismes sociaux

5 029

4 926

Dettes envers l’Etat

3 766

4 516

Autres dettes diverses

2 929

3 190

Versements à effectuer sur titres de participation

3 634

3 361

Total

41 387

40 903

Impôts différés à la clôture :

31/12/04

31/12/03

Impôts différés actif :

Provisions pour retraite et IFC

35 136

9 387

Participation des salariés

3 660

3 202

Plus-values latentes sur OPCVM

1 622

1 644

Provision pour Organic

675

536

Quote-part de résultat sur sociétés de personnes

1 237

691

Provisions pour congés payés

4 825

4 270

Autres provisions

0

2 149

Total

47 155

21 879

Impôts différés passif :

GIE fiscaux

1 356

3 036

Divers

0

59

Total

1 356

3 095

Décalage bilantiel long terme :

Plus-values sur titres en sursis d’impôt

30 394

30 394

Total

30 394

30 394

Opérations avec le réseau des banques populaires :

Opérations faites dans le réseau

31/12/04

31/12/03

Actif :

Opérations de trésorerie :

Comptes à vue

543 152

426 1 34

Comptes à terme

186 818

216 470

Prêts subordonnés

Créances rattachées

2 116

3 519

Total actif

732 086

646 123

Passif :

Opérations de trésorerie :

Comptes à vue

25 433

25 418

Comptes à terme

590 281

617 826

Emprunts subordonnés

106 961

96 535

Dettes rattachées

4 639

5 493

Total passif

727 314

745 272

Hors bilan :

Engagements de garantie donnés

0

0

Cautions, aval, autres garanties reçues

1 352 161

1 185 450

Opérations à terme en devises non dénouées et autres opérations à terme non dénouées :

Opérations de change à terme

2004

2003

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Devises

39 452

38 151

30 594

29 597

Euros

40 748

43 001

29 295

30 618

Etat des mouvements sur le portefeuille titres de participation et parts dans les entreprises liées :

Solde brut 31/12/03

Provisions
au 31/12/03

Achat
2004

Cessions
2004

Dotations provisions 2004

Reprises provisions 2004

Solde provisions 2004

Solde net 31/12/04

Parts dans entreprises liées

2 287

2 287

Participations dans établissements de crédit

117 801

0

38

0

117 839

Participation dans autres entreprises à caractère financier

16 149

110

264

4

4

110

15 775

Participations dans autres sociétés

17 626

498

3 009

1 767

119

209

408

18 460

Autres titres détenus à long terme

1 807

175

16

88

263

1 560

Total des participations

153 383

783

3 063

2 031

211

213

781

153 634

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participations et autres titres détenus à long terme :

Relevé des parts dans les entreprises liées titres de participation et de l’activité de portefeuille

% capital détenu

Valeur comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Début d’exercice

Fin d’exercice

Début d’exercice

Dotation

Reprise

Fin d’exercice

Début d’exercice

Fin d’exercice

Entreprises liées :

Gemma

100 %

2 287

2 287

2 287

2 287

Titres de participation :

Novacrédit

8,59 %

483

851

483

851

Société de Banque et d’expansion

1,91 %

1 107

1 107

1 107

1 107

Banque fédérale des banques populaires

6,30 %

115 387

115 387

115 387

115 387

S.A.S. Société de banque et d’expansion

3,19 %

959

959

959

959

Cerius Investissement

62,38 %

9 485

9 485

9 485

9 485

S.A. Informatique BP

8,60 %

5 240

5 240

5 240

5 240

S.A.R.L. Expansion Bourgogne F-C

99,80 %

508

508

508

508

Banque populaire développement

8,19 %

7 497

9 506

7 497

9 506

Autres sociétés

Capital risques

N.S.

9 511

8 745

446

118

209

355

9 065

8 390

Autres participations

N.S.

1 399

804

163

4

4

163

1 236

641

Autres titres détenus à long terme

N.S.

1 807

1 823

175

88

263

1 632

1 560

Total

155 670

156 702

784

210

213

781

154 886

155 921

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles :

Mouvements sur les immobilisations

Valeur brute comptable 31/12/03

Acquisitions

Cessions

Diminution par virement de compte
à compte

Valeur brute comptable 31/12/04

Amortissements

Valeur brute comptable 31/12/04

Valeur nette comptable 31/12/03

Dotations

Cumul

Immobilisations incorporelles :

Frais d’établissement :

Logiciels et autres frais à amortir

1 874

343

122

2 095

257

1 907

188

102

Valeur d’achat des fonds commerciaux

3 085

549

114

3 520

0

41

3 479

3 044

Total

4 959

892

236

5 615

257

1 948

3 667

3 146

Immobilisations corporelles :

Exploitation :

Terrains

2 082

369

11

2 440

0

2

2 438

2 080

Constructions

28 045

8 150

263

22

35 910

992

10 668

25 242

18 299

Autres

73 545

6 842

1 123

1 692

77 572

5 876

53 315

24 257

25 015

Hors exploitation :

Terrains

70

0

0

70

0

0

70

70

Constructions

621

286

0

907

31

178

729

474

Total

104 363

15 647

1 397

1 714

116 899

6 899

64 163

52 736

45 938

Ventilation des créances sur établissements de crédit par durée restant à courir :

Actif

Durée restant à courir

Brut

Provisions

Net

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes à vue débiteurs

544 388

544 388

544 388

Comptes et prêts à terme

335 885

25 037

15 444

2 237

378 603

378 603

Prêts financiers

5

5

37

47

47

Créances douteuses

23

23

19

4

Créances rattachées

2 363

2 363

2 363

Valeurs non imputées

652

652

652

Total

880 278

25 042

15 481

2 237

3 038

926 076

19

926 057

Ventilation des créances sur la clientèle par durée restant à courir :

Actif

Durée restant à courir

Brut

Provisions

Net

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes à vue débiteurs

280 589

280 589

280 589

Prêts sur la clientèle financière

1

1

2

2

Créances sur la clientèle

559 585

579 294

2 180 392

1 890 993

5 210 264

5 210 264

Créances douteuses

234 907

234 907

150 824

84 083

Créances rattachées

24 667

24 667

24 667

Echéances impayées

3 157

3 157

3 157

Valeurs non imputées

30 241

30 241

30 241

Total

840 175

579 295

2 180 392

1 890 993

292 972

5 783 827

150 824

5 633 003

Ventilation des créances sur la clientèle par agent économique :

Actif

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Economie sociale

Autres

Non ventilés

Total

Créances commerciales

264 139

8 990

36

173

37

81

273 456

Crédits export

7 316

96

7 412

Crédit trésorerie

78 837

46 231

427 355

706

280

1 692

555 101

Crédits équipement

1 485 762

297 565

21 903

11 596

1 322

1 818 148

Crédits habitat

230 922

299 751

1 925 918

1 617

362

5 599

2 464 169

Autres crédits

6 671

495

36 158

51 665

148

95 137

Comptes ordinaires débiteurs

186 429

32 579

46 820

3 216

10 292

1 253

280 589

Valeurs non imputées

30 241

30 241

Créances rattachées

24 667

24 667

Créances douteuses

153 263

53 425

27 226

968

25

234 907

Dont créances douteuses non compromises

62 185

23 430

8 473

614

20

94 722

Dont créances douteuses compromises

91 078

29 995

18 753

354

5

140 185

Provisions pour créances douteuses

– 107 390

– 30 141

– 12 646

– 647

0

0

– 150 824

Dont créances douteuses non compromises

– 34 532

–13 011

– 4 705

– 353

– 52 601

Dont créances douteuses compromises

– 72 858

– 17 130

– 7 941

– 294

– 98 223

Total

2 305 949

708 991

2 450 867

27 936

74 257

65 003

5 633 003

Ventilation entre les portefeuilles de transaction, de placement et d’investissement :

Effets publics
et valeurs assimilées

Obligations et autres titres
à revenus fixes

Actions et autres titres à revenus variables

Total

Portefeuille de placement

79 833

Titres cotés

11 008

3 662

OPCVM

17 496

Titres non cotés

47 603

64

Créances rattachées

134

134

Portefeuille d’investissement

20 736

Titres cotés

8 236

OPCVM

Titres non cotés

12 500

Créances rattachées

178

178

Total

79 659

21 222

100 881

Valeur brute

Valeur nette

Valeur de marché

Portefeuille de transaction

Portefeuille de placement

81 812

79 833

83 846

Portefeuille d’investissement

20 736

20 736

21 017

Ventilation des dettes sur les établissements de crédit selon la durée restant à courir :

Passif

Durée restant à courir

Total

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes à vue créditeurs

26 610

26 610

Comptes et emprunts à terme

72 736

90 757

449 246

201 000

813 739

Valeurs données en pension à terme

0

Autres sommes dues

9 045

9 045

Dettes rattachées

5 798

5 798

Total

99 346

90 757

449 246

201 000

14 843

855 192

Ventilation des dettes sur la clientèle selon la durée restant à courir :

Passif

Durée restant à courir

Total

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Comptes à vue créditeurs

1 925 334

1 925 334

Comptes d’épargne à régimes spéciaux à vue

1 135 460

1 135 460

Comptes d’épargne à régimes spéciaux à terme

477 519

182 395

549 235

265 987

1 475 136

Comptes créditeurs à terme

396 116

52 222

76 084

4 754

529 176

Dettes rattachées

84 977

84 977

Autres sommes dues à la clientèle

7 629

7 629

Total

3 934 429

234 617

625 319

270 741

92 606

5 157 712

Ventilation des dettes représentées par un titre selon la durée restant à courir :

Passif

Durée restant à courir

Total

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Bons de caisse et bons d’épargne

2 269

555

1 674

4 498

Titres de créances négociables

96 247

5 247

31 730

36 655

169 879

Dettes rattachées

1 287

1 287

Total

98 516

5 802

33 404

36 655

1 287

175 664

Ventilation des dettes subordonnées selon la durée restant à courir :

Passif

Durée restant à courir

Total

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Dettes subordonnées

40 514

66 447

106 961

Dettes rattachées

340

340

Total

0

0

40 514

66 447

340

107 301

Détail des instruments financiers à terme. — Opérations fermes de couverture ventilées par portefeuilles et par contreparties avec mention de la juste-valeur :

Portefeuille macro-couverture

Portefeuille micro-couverture

Total

Notionnel

Juste-
valeur

Notionnel

Juste-
valeur

Notionnel

Juste-
valeur

Banque fédérale des banques populaires

3 811

– 168

3 811

– 168

Natexis Banque populaire

166 465

662

455 020

– 2 768

621 485

– 2 106

Autres établissements financiers

36 122

1 176

72 269

1 816

108 391

2 992

Clientèle

334

334

Total

202 587

531 434

734 021

718

Opérations conditionnelles ventilées par portefeuilles et par contreparties :

Portefeuille macro-couverture

Portefeuille micro-couverture

Total

Notionnel

Juste-
valeur

Notionnel

Juste-
valeur

Notionnel

Juste-
valeur

Natexis Banque populaire :

Achat

39 049

2

224 659

– 2 649

263 708

– 2 647

Vente

10 000

– 83

49 300

– 9

59 300

– 92

Autres établissements financiers :

Achat

32 000

149

81 889

– 246

113 889

– 97

Vente

Clientèle :

Achat

1 300

– 9

1 300

– 9

Vente

7 335

8

7 335

8

Total

81 049

364 483

445 532

– 2 837






86651

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire Bourgogne Franche Comté
Siège : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83342
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

BANQUE POPULAIRE BOURGOGNE FRANCHE-COMTE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 14, boulevard de la Trémouille, 21008 Dijon Cedex.
542 820 352 R.C.S. Dijon.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

65 857

Créances sur les établissements de crédit

926 055

Opérations avec la clientèle

5 633 003

Obligations et autres titres à revenu fixe

79 659

Actions et autres titres à revenu variable

21 222

Participations et autres titres détenus à long terme

153 634

Parts dans les entreprises liées

2 287

Immobilisations incorporelles

3 667

Immobilisations corporelles

52 736

Comptes de négociation et de règlement

—

Autres actifs

29 564

Comptes de régularisation

67 988

Total actif

7 035 672

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

855 192

Opérations avec la clientèle

5 157 712

Dettes représentées par un titre

175 664

Autres passifs

41 387

Comptes de régularisation

113 982

Comptes de négociation et de règlement

—

Provisions pour risques et charges

51 872

Dettes subordonnées

107 302

Fonds pour risques bancaires généraux

118 232

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

414 329

Capital souscrit

170 018

Primes d’émission

81 780

Réserves

189 115

Provisions réglementées et subventions d’investissement

2 165

Report à nouveau (+/–)

– 28 749

Total passif

7 035 672

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

432 782

Engagements de garantie

349 296

Engagements reçus :

Engagements de financement

—

Engagements de garantie

1 454 564






83342

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