BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL (fermée)

Entreprise

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Etablissement fermé

Informations de l'établissement :
Date de création : 01/10/1981
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 77563387800340 / Siren : 775633878 / NIC : 00340
N° de TVA : FR 74 775633878
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 14/11/2019
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Adresse :
18 Boulevard JEAN MOULIN
BP 53

63002 CLERMONT FERRAND CEDEX 1
Historique de l'établissement :
07/12/2016 : état administratif
Etat administratif : Fermé
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1996 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
25/12/1991 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Liens de succession de l'établissement :
07/12/2016 : Préccession
Successeur : BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHONE ALPES
Continuité économique
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1955
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Sigle : BPMC
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Caractère employeur : Non
Effectif : Etablissement non employeur (pas de salarié au cours de l'année de référence et pas d'effectif au 31/12)
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Moulins (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Aurec-sur-Loire (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Roanne (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Chamalières (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Thizy (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Vichy (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Cournon-d'Auvergne (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Issoire (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Mozac (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Vichy (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Billom (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Pont-du-Château (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Thiers (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Vichy (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Le Puy-en-Velay (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Aubière (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Cébazat (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Saint-Just-Malmont (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Maurs (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Uzerche (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Le Coteau (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Costaros (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Renaison (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Langeac (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Varennes-sur-Allier (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Gerzat (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Murat (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Arpajon-sur-Cère (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Les Martres-de-Veyre (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Lempdes (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Vichy (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Brives-Charensac (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Roanne (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Cours-la-Ville (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Gannat (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Yssingeaux (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Beaumont (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Tulle (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Monistrol-sur-Loire (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Bort-les-Orgues (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Vallon-en-Sully (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Issoire (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Ussel (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Yzeure (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Aurillac (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Saint-Flour (fermé) - Le Puy-en-VelayBANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Aurillac (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Roanne (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Riom-ès-Montagnes (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Sainte-Sigolène (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Brioude (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Égletons (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Chamalières (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Cournon-d'Auvergne (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Courpière (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Mont-Dore (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé) - Pont-du-ChâteauBANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Maurs (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Clermont-Ferrand (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Tulle (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Les Martres-de-Veyre (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Murat (fermé)BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL - Ambert (fermé) - Pont-du-Château
Publications au Bodacc :
24/01/2017 : Radiation

Annonce N°1461
NOJO : 000006303254090
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Radiation d'une personne morale

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
18/10/2016 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°838
NOJO : BXA16288000656G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Art.L.236-14 du code de commerce
Descriptif : Avis de projet de fusion AVIS DE PROJET DE FUSION Aux termes d'un acte sous seing-privé en date du 29 septembre 2016, -La Banque Populaire des Alpes, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable dont le siège social est situé à CORENC (38700) - 2 avenue du Grésivaudan, immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de GRENOBLE sous le numéro 605 520 071, société absorbante, Et -La Banque Populaire du Massif Central, société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable dont le siège social est situé à CLERMONT FERRAND (63000) - 18 boulevard Jean MOULIN - 63000 CLERMONT FERRAND, immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de CLERMONT FERRAND sous le numéro 775 633 878, société absorbée, Ont établi le projet de leur fusion par voie d'absorption de la Banque Populaire du Massif Central par la Banque Populaire des Alpes. Les modalités sont les suivantes : 1/ L'évaluation de l'actif et du passif de la société Banque Populaire du Massif Central dont la transmission à la Banque Populaire des Alpes est prévue : - l'actif total apporté s'établit au 31.12.2015 à : 6 081 790 148,47 euros - le total du passif pris en charge s'établit au 31.12.2015 à : 5 649 712 209,78 euros - l'actif net apporté est donc de : 432 077 938,69 euros Après retraitement des opérations de la période intercalaire (versement des intérêts des parts sociales de 2 858 285,64 euros), l'actif net ressort à 429 219 653,05 euros. Toutes les opérations actives et passives, effectuées par la Banque Populaire du Massif Central depuis la date du 1er Janvier 2016 jusqu'au jour de la réalisation définitive de la fusion, seront prises en charge par la Banque Populaire des Alpes. 2/ Parité d'échange des droits sociaux : 23 parts sociales nouvelles de 1 euro de la Banque Populaire des Alpes pour 1 part sociale de 23 euros de la Banque Populaire du Massif Central. 3/ Augmentation de capital de la Banque Populaire des Alpes En vue de rémunérer les apports effectués par la Banque Populaire du Massif Central, la Banque Populaire des Alpes procédera à une augmentation de capital de 182 163 864 euros par l'émission de 182 163 864 parts sociales nouvelles de 1 euros de nominal chacune, entièrement libérées attribuées aux sociétaires de la Banque Populaire du Massif Central à créer à titre d'augmentation de capital (sous réserve des ajustements liés aux fluctuations du capital social résultant des souscriptions et des remboursements de parts sociales de la Banque Populaire du Massif Central, intervenus entre le 1er janvier 2016 et la date de réalisation de la fusion). 4/ Montant de la prime de fusion : La prime de fusion d'un montant de 246 533 957,05 euros correspond à la différence entre (i)le montant de la valeur nette comptable de l'actif net transmis, arrêté au 31 décembre 2015, augmenté ou diminué de l'incidence sur cet actif des parts sociales de la Banque Populaire du Massif Central, souscrites ou remboursées entre le 1er janvier 2016 et la Date de Réalisation, (ii) le montant nominal de l'augmentation de capital de la Banque Populaire des Alpes destinée à rémunérer les sociétaires de la Banque Populaire du Massif Central ajusté pour tenir compte des fluctuations du capital social résultant des souscriptions et des remboursements de parts sociales de la Banque Populaire du Massif Central, intervenus entre le 1er janvier 2016 et la date de réalisation de la fusion, (iii) après imputation de la provision pour investissement Le projet de fusion a été établi sous les conditions suspensives (i) du retrait d'agrément de la Banque Populaire du Massif Central par la Banque Centrale Européenne, (ii) de l'autorisation de l'opération de fusion par le Conseil de Surveillance de BPCE, (iii) de l'approbation par l'Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires de la Banque Populaire des Alpes d'une division de la valeur nominale de chaque part sociale de 16 euros actuellement à 1 euros, (iv) de l'approbation par l'Assemblée Générale Extraordinaire des sociétaires de la Banque Populaire des Alpes du projet de traité de fusion et de l'augmentation de capital, conséquence de la fusion , (v) de l'approbation par l'Assemblée Générale Extraordinaire de la Banque Populaire du Massif Central du projet de traité de fusion et de la dissolution sans liquidation, conséquence de la fusion et (vi) de l'approbation par les Assemblées Générales Extraordinaires de la Banque Populaire des Alpes et de la Banque Populaire Loire et Lyonnais de la fusion concomitante entre ces deux sociétés. Il est ici précisé que la Banque Populaire des Alpes prendra, sous condition suspensive de l'autorisation de la Banque Centrale Européenne, la dénomination sociale " Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes". Le projet de fusion a été déposé : - au greffe du tribunal de commerce de Grenoble en date du 12 octobre 2016 pour la Banque Populaire des Alpes, - au greffe du tribunal de commerce de Clermont Ferrand en date du 12 octobre 2016 pour la Banque Populaire du Massif Central. Les créanciers des Banques Populaires fusionnantes, dont la créance est antérieure au présent avis, peuvent former opposition à cette fusion dans un délai de trente jours à compter de la parution du présent avis.

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
28/06/2016 : Modifications générales

Annonce N°768
NOJO : BXB16176000194C
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : KARYOTIS Daniel Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur, Vice-président : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS SA (SACA) Commissaire aux comptes titulaire : CENTRE DE REVISION D ETUDES ET DE GESTION (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne Commissaire aux comptes suppléant : FERRANDO Jean-Marie
23/06/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6841
NOJO : 630324053000000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
23/06/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°6840
NOJO : 630324053100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
13/05/2016 : Modifications générales

Annonce N°1399
NOJO : BXB16132001726S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : KARYOTIS Daniel Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur, Vice-président : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS SA (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
19/04/2016 : Modifications générales

Annonce N°870
NOJO : BXB16105000707G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : TRIMOUILLAT Pascal Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur, Vice-président : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS SA (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
09/06/2015 : Modifications générales

Annonce N°744
NOJO : BXB15153001133M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur, Vice-président : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS SA (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
08/06/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7005
NOJO : 630321805400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
08/06/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7004
NOJO : 630321805500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
20/06/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6962
NOJO : 630319915000000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
20/06/2014 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°6963
NOJO : 630319915100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
19/06/2014 : Modifications générales

Annonce N°1186
NOJO : BXB141630005537
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : MAZARS SA (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : VEAUTE Anne
26/07/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°10870
NOJO : BXC13196003169Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
26/07/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°10871
NOJO : BXC13196003207G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
21/07/2013 : Modifications générales

Annonce N°1227
NOJO : BXB13196000961W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'activité, l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Administrateur, Vice-président : CHARVERON Philippe Administrateur, Vice-président : DOLY Michel Administrateur : HABOUZIT Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur, Secrétaire : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Responsable : BERDAL Michel Administrateur : EYMARD-NAVARRO Jacqueline né(e) EYMARD Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS1 SA (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS2 SA (SAS)
02/07/2012 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°9706
NOJO : BXC12164007964S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
02/07/2012 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°9707
NOJO : BXC12164007965U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Sigle : B P M C
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
28/07/2011 : Modifications générales

Annonce N°814
NOJO : BXB11202000305P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Administrateur : HABOUZIT Michel Vice président administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Secrétaire et administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Responsable courtage assurances : BERDAL Michel Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT FS1 SA (SACA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Commissaire aux comptes suppléant : KPMG AUDIT FS2 SA (SACA)
07/06/2011 : Modifications générales

Annonce N°1031
NOJO : BXB11150001440N
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Vice président administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Secrétaire et administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Responsable courtage assurances : BERDAL Michel
05/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°1962
NOJO : BXB103010012857
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : NOEL DU PAYRAT Christian Administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : BRIVET Pierre Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET
05/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°1963
NOJO : BXB103010012869
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : NOEL DU PAYRAT Christian Vice président administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Secrétaire et administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Administrateur : BRIVET Pierre Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Vice-Président : BELIN Jean
05/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°1966
NOJO : BXB103010012900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Vice-Président : BELIN Jean Directeur général : NOEL DU PAYRAT Christian Vice président administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Secrétaire et administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Responsable courtage assurances : BERDAL Michel
05/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°1968
NOJO : BXB103010012948
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : HALBERSTADT Catherine Vice-Président : BELIN Jean Vice président administrateur : CHARVERON Philippe Vice président administrateur : DOLY Michel Administrateur : LEBROU Marc Secrétaire et administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET Responsable courtage assurances : BERDAL Michel
29/08/2010 : Modifications générales

Annonce N°746
NOJO : BXB102350006001
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE Dominique Directeur général : NOEL DU PAYRAT Christian Administrateur : BRIVET Pierre Administrateur : LEBROU Marc Administrateur : BESSON Jean-Paul Administrateur : DAIX Christian Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET Administrateur : DOZORME Claudine Administrateur : CHARVERON Philippe Administrateur : DOLY Michel Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET
27/07/2008 : Modifications générales

Annonce N°1265
NOJO : BXB08207006417T
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CLERMONT-FERRAND (63)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Clermont-Ferrand 775 633 878
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Président : MARTINIE DominiqueDirecteur général : NOEL DU PAYRAT Christian.
Administrateur : BRIVET Pierre.
Administrateur : LEBROU Marc.
Administrateur : BESSON Jean-Paul.
Administrateur : DAIX Christian.
Administrateur : JOLY Christine né(e) COLLET.
Vice-Président : BELIN Jean.
Administrateur : CHARVERON Philippe.
Administrateur : DOLY Michel.
Administrateur : BOUSQUET Corinne né(e) BORDAS.
Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT FRANCE ASSOCIES.
Commissaire aux comptes titulaire : MENA Eric.
Commissaire aux comptes suppléant : KPMG (SA).
Commissaire aux comptes suppléant : CABINET ROYET.

Historique de l'unité légale :
07/12/2016 : état administratif
Etat administratif : Cessée
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1994 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1988 : dénomination
Dénomination : BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL
01/10/1981 : état administratif, catégorie juridique, code NIC
Etat administratif : Active
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Code NIC : 00340
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
19/10/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4894
Texte de l'annonce :

1604894

19 octobre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°126


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social:18, Boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand

 Situation au 30 septembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

29 768

Effets Publics et Valeurs Assimilées

77 277

Créances sur les Établissements de Crédit

902 040

Opérations avec la clientèle

4 318 022

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

846 491

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 400

Participations et autres titres détenus à long terme

227 636

Parts dans les entreprises liées

0

Immobilisations Incorporelles

488

Immobilisations corporelles

22 979

Autres Actifs

43 203

Comptes de Régularisation

15 131

TOTAL ACTIF

6 484 434

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 510 456

Opérations avec la clientèle

4 170 027

Dettes représentées par un titre

140 398

Autres Passifs

43 960

Comptes de Régularisation

55 526

Provisions

54 271

Dettes subordonnées

-

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

76 900

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

432 895

Capital souscrit

185 839

Primes d'émission

328

Réserves

236 205

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

522

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

TOTAL PASSIF

6 484 434

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

411 908

Engagements de garantie

179 037

Engagements sur titres

82

Engagements reçus

 

Engagements de financement

101 483

Engagements de garantie

1 547 759

Engagements sur titres

82

 

 

1604894

22/07/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4019
Texte de l'annonce :

1604019

22 juillet 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°88


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social:18, Boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

 

Situation au 30 juin 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

30 706

Effets Publics et Valeurs Assimilées

77 955

Créances sur les Etablissements de Crédit

612 021

Opérations avec la clientèle

4 243 623

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

859 892

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 400

Participations et autres titres détenus à long terme

205 750

Parts dans les entreprises liées

21 887

Immobilisations incorporelles

528

Immobilisations corporelles

23 492

Autres actifs

40 760

Comptes de Régularisation

14 877

Total actif

6 132 890

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 259 152

Opérations avec la clientèle

4 075 986

Dettes représentées par un titre

140 814

Autres passifs

38 885

Comptes de Régularisation

48 810

Provisions

53 104

Dettes subordonnées

7 042

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

76 900

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

432 197

Capital souscrit

185 141

Primes d'émission

328

Réserves

236 205

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

522

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

Total passif

6 132 890

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

664 704

Engagements de garantie

175 626

Engagements sur titres

58

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

394 222

Engagements de garantie

1 448 557

Engagements sur titres

58

 

 

1604019

13/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3197
Texte de l'annonce :

1603197

13 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code Monétaire et Financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 23 Mai 2016

 

A. — Comptes individuels.

 I. — Bilan au 31 décembre 2015

 (En milliers d’Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

32 916

42 198

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

62 176

45 555

Créances sur les établissements de crédit

3.1

710 131

684 728

Opérations avec la clientèle

3.2

4 181 971

3 958 991

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

798 351

781 436

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

390

394

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

226 652

227 051

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

608

814

Immobilisations corporelles

3.6

23 981

24 367

Autres actifs

3.8

19 058

9 546

Comptes de régularisation

3.9

24 547

36 008

Total de l'actif

 

6 081 789

5 812 096

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

 

 

 

Engagements de financement

4.1

371 155

323 234

Engagements de garantie

4.1

170 994

159 684

Engagements sur titres

 

124

89

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 369 098

1 332 758

Opérations avec la clientèle

3.2

3 917 541

3 693 664

Dettes représentées par un titre

3.7

139 494

138 264

Autres passifs

3.8

46 445

43 151

Comptes de régularisation

3.9

31 580

33 826

Provisions

3.10

56 979

50 791

Dettes subordonnées

3.11

11 674

17 727

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

76 900

74 900

Capitaux propres hors FRBG

3.13

432 078

427 015

Capital souscrit

 

182 164

200 000

Primes d'émission

 

328

328

Réserves

 

212 408

192 036

Écart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

522

957

Report à nouveau

 

10 000

6 273

Résultat de l'exercice (+/-)

 

26 656

27 421

Total du passif

 

6 081 789

5 812 096

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus

 

 

 

Engagements de financement

4.1

100 000

160 000

Engagements de garantie

4.1

1 293 432

994 486

Engagements sur titres

 

-124

-89

 

II. — Compte de résultat

 (En milliers d’euros)

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

174 958

198 593

Intérêts et charges assimilées

5.1

-88 443

-102 634

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

5 390

5 120

Commissions (produits)

5.4

71 681

64 253

Commissions (charges)

5.4

-9 281

-8 862

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

9

3

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-56

 

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 957

7 965

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 788

-1 186

Produit net bancaire

 

155 427

163 252

Charges générales d'exploitation

5.8

-93 018

-97 708

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 590

-3 541

Résultat brut d'exploitation

 

58 819

62 003

Coût du risque

5.9

-11 510

-12 422

Résultat d'exploitation

 

47 309

49 581

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

367

140

Résultat courant avant impôt

 

47 676

49 721

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-19 455

-15 930

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 565

-6 370

Résultat net

 

26 656

27 421

 

 III. — Annexe aux comptes individuels

 Note 1. – Cadre général

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Le capital des Banques Populaires est détenu à 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer)

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evènements significatifs

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Depuis Août 2015, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Lorans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Lorans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Euro système. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Euro système.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’évènements postérieurs à la clôture susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’évaluation de ses actifs et de ses passifs.

 

Note.2. – Principes et méthodes comptables

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes et d’estimations comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais Banque Populaire du Massif Central a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

 

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

Depuis le 1er octobre 2015, les frais facturés aux clients suite aux renégociations de prêts doivent être constatés de manière étalée en résultat.

 

Ces frais étalés sont présentés en « Intérêts et produits assimilés » puisqu’ils constituent une composante du taux d’intérêt effectif du nouveau prêt.

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

 

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. — Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Nattais pour les opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

 

Au 31 décembre 2015 l’encours de ces crédits s’élève à 11 021 milliers d’euros pour un montant total de créances sur la clientèle de 4 181 971 milliers d’euros.

 

Aucune décote n’est calculée. La décote serait non significative dans les comptes au 31 décembre 2015 compte tenu de la faible proportion des encours structurés par rapport aux encours globaux (0,26 %). Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

 

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et 9 mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

 

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. —La Banque Populaire du Massif Central réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction3. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2014 et 2015.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

 

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont, en général, amortis sur une durée de un an ; ils peuvent être amortis sur des durées plus longues lorsque leur durée probable d’utilisation est supérieure à un an. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-12 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

 

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

 

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

 

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau - agence

8 ans

Mobilier, matériel de bureau - siège

10 ans

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision épargne logement.

 

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

 

— microcouverture (couverture affectée) ;

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

 

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

 

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Banque Populaire du Massif Central a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux zéro (mécanisme du crédit d’impôt).

 

2.3.14. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 250 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 42 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 208 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 431 milliers d’euros dont 302 milliers d’euros comptabilisés en charge et 129 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 3. – Informations sur le bilan

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

 

3.1. Opérations interbancaires

 

Actif (En milliers d’Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Créances à vue

188 375

176 720

Comptes ordinaires

188 366

176 714

Comptes et prêts au jour le jour

5

 

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

4

6

Créances à terme

520 031

505 937

Comptes et prêts à terme

520 031

505 937

Prêts subordonnés et participatifs

 

 

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

1 725

2 071

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

710 131

684 728

 

Les créances sur opérations conclues avec les établissements du groupe BPCE se décomposent en 187 734 milliers d'euros à vue et 281 817 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) représente 199 495 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Pour le LEP, ce montant s’élève à 38 842 milliers d’euros.

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes à vue

27 502

21 683

Comptes ordinaires créditeurs

19 834

17 607

Comptes et emprunts au jour le jour

 

7

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

7 668

4 069

Dettes à terme

1 333 637

1 302 310

Comptes et emprunts à terme

1 325 299

1 293 972

Valeurs et titres donnés en pension à terme

8 338

8 338

Dettes rattachées

7 959

8 765

Total

1 369 098

1 332 758

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 14 546 milliers d'euros à vue et 1 031 424 milliers d'euros à terme.

 

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

 

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

56 458

66 870

Créances commerciales

32 390

34 397

Crédits à l'exportation

649

1 090

Crédits de trésorerie et de consommation

279 068

248 738

Crédits à l'équipement

1 278 175

1 300 580

Crédits à l'habitat

2 411 765

2 124 437

Autres crédits à la clientèle

 

36 864

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

26 815

33 048

Autres concours à la clientèle

3 996 472

3 744 757

Créances rattachées

11 506

13 736

Créances douteuses

186 264

196 405

Dépréciations des créances sur la clientèle

-101 119

-97 174

Total

4 181 971

3 958 991

Dont créances restructurées

11 021

14 821

 

Le montant des créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale se monte à 517 782 milliers d’euros.

 

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2015

31/12/2014

Livret A

325 802

308 674

PEL / CEL

796 351

696 993

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

652 145

641 239

Comptes d'épargne à régime spécial

1 774 298

1 646 906

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 070 660

1 987 278

Dépôts de garantie

3

24

Autres sommes dues

11 795

10 047

Dettes rattachées

60 785

49 409

Total

3 917 541

3 693 664

(*) Détail : 198 155 milliers d’euros de livrets ordinaires, 77 921 milliers d’euros de livrets épargne populaire, 213 944 milliers d’euros de LDD, 150 581 milliers d’euros de plans épargne populaire et pour 11 544 milliers d’euros d’autres épargnes à terme

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 301 827

////

1 301 827

1 202 977

////

1 202 977

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

 

 

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

768 833

768 833

 

784 301

784 301

Total

1 301 827

768 833

2 070 660

1 202 977

784 301

1 987 278

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 240 202

100 286

-61 941

67 359

-52 080

Entrepreneurs individuels

438 381

34 762

-17 011

16 985

-13 663

Particuliers

2 252 955

50 948

-21 963

21 929

-16 721

Administrations privées

16 163

268

-205

251

-197

Administrations publiques et Sécurité Sociale

134 811

 

 

 

 

Autres

14 315

 

 

 

 

Total au 31/12/2015

4 096 827

186 264

-101 120

106 524

-82 661

Total au 31/12/2014

3 859 760

196 405

-97 174

100 922

-73 589

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

61 497

 

///

61 497

///

45 000

 

///

45 000

Créances rattachées

///

728

 

///

728

///

555

 

///

555

Dépréciations

///

-49

 

///

-49

///

 

 

///

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

62 176

 

///

62 176

 

45 555

 

///

45 555

Valeurs brutes

///

21 312

771 614

 

792 926

///

6 312

771 614

 

777 926

Créances rattachées

///

5 386

46

 

5 432

///

3 464

46

 

3 510

Dépréciations

///

-7

 

 

-7

///

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

26 691

771 660

 

798 351

 

9 776

771 660

 

781 436

Montants bruts

///

390

///

 

390

///

395

///

 

395

Créances rattachées

///

 

///

 

 

///

 

///

 

 

Dépréciations

///

 

///

 

 

///

-1

///

 

-1

Actions et autres titres à revenu variable

 

390

///

 

390

 

394

///

 

394

Total

 

89 257

771 660

 

860 917

 

55 725

771 660

 

827 385

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir note 1.3).

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 771 614 milliers d’euros.

 

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 549 et 50 291 milliers d’euros.

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

17 500

 

17 500

 

 

 

 

Titres non cotés

 

3 812

97 414

101 226

 

6 312

97 414

103 726

Titres prêtés

 

 

674 200

674 200

 

 

674 200

674 200

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

-7

 

-7

 

 

 

 

Créances rattachées

 

5 386

46

5 432

 

3 464

46

3 510

Total

 

26 691

771 660

798 351

 

9 776

771 660

781 436

Dont titres subordonnés

 

3 811

 

3 811

 

3 811

 

3 811

 

La ventilation au 31/12/2014 est modifiée car elle faisait apparaître à tort les 45 000 milliers d’euros de valeurs brutes et les 555 milliers d’euros de créances rattachées des effets publics et valeurs assimilées non concernés par ce focus.

 

674 200 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

 

Au 31/12/2015, une dépréciation de 56 milliers d’euros est constatée sur les titres de placement. Les titres de placement recèlent une plus-value latente de 8 163 milliers d’euros.

 

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

68

 

68

 

68

 

68

Titres non cotés

 

322

 

322

 

326

 

326

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

390

 

390

 

394

 

394

 

 

3.3.2. Évolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

771 660

 

 

 

 

 

 

 

771 660

Total

771 660

 

 

 

 

 

 

 

771 660

 

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

 

3.4.1. Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

227 546

567

-969

 

 

227 144

Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

1 008

Valeurs brutes

228 554

567

-969

 

 

228 152

Participations et autres titres à long terme

-495

 

3

 

 

-492

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

-495

 

3

 

 

-492

Immobilisations financières nettes

228 059

567

-966

 

 

227 660

 

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 202 796 milliers d’euros, aucune dépréciation n’est constatée.

 

Les titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (885 milliers d’euros) et depuis 2015 les certificats d’associés (567 milliers d’euros)

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

13 302 395

1,39%

202 796

202 796

4 852

 

BP développement

456 117

240 999

2,92%

18 273

18 273

506

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

100%

1 008

1 008

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

885

885

2

 

Certificats d'associés

 

 

 

567

567

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

4 623

4 131

26

 

 

 

3.4.3. Entreprise dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18, Boulevard Jean Moulin

Société Civile Immobilière

 

63 057 CLERMONT FERRAND

 

SCI GC2I

5, Rue des Piliers de la Chauvinière

Société Civile Immobilière

 

44 800 SAINT HERBLAIN

 

SCI BASE

189, Rue de Gerland

Société Civile Immobilière

 

69 000 LYON

 

BPCE ACHAT

12, Rue Fernand Braudel

GIE

 

75 013 PARIS

 

IBP INVESTISSEMENT

Le Futura

GIE

 

23, Place Wicklow

 

 

78 067 SAINT QUENTIN EN YVELINES

 

BPCE SERVICE FINANCIERS

50, Avenue Pierre Mendes France

GIE

 

75 201 PARIS CEDEX 13

 

 

 

3.4.4. Opération avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2015

31/12/2014

Créances

14 900

500

15 400

14 629

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

1 304

4 244

5 548

4 335

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

229

229

229

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

229

229

229

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Total

 

 

21 177

19 193

 

Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

6 781

30

-162

 

6 649

Droits au bail et fonds commerciaux

5 819

 

 

 

5 819

Logiciels

962

30

-162

 

830

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 967

-236

162

 

-6 041

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 107

-129

 

 

-5 236

Logiciels

-860

-107

162

 

-805

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

814

-206

 

 

608

 

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Valeurs brutes

80 894

3 874

-2 769

 

81 999

Immobilisations corporelles d'exploitation

80 744

3 874

-2 769

 

81 849

Terrains

1 783

3

-11

 

1 775

Constructions

25 102

1 950

-72

 

26 980

Parts de SCI

416

197

-187

 

426

Autres

53 443

1 724

-2 499

 

52 668

Immobilisations hors exploitation

150

 

 

 

150

Amortissements et dépréciations

-56 527

-3 353

1 862

 

-58 018

Immobilisations corporelles d'exploitation

-56 470

-3 347

1 862

 

-57 955

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-15 261

-838

72

-55

-16 082

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-41 209

-2 509

1 790

55

-41 873

Immobilisations hors exploitation

-57

-6

 

 

-63

Total valeurs nettes

24 367

521

-907

 

23 981

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

5

18

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

138 450

137 250

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 039

996

Total

139 494

138 264

 

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

7

 

1

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

 

////

 

Créances et dettes sociales et fiscales

3 477

22 789

2 312

22 916

Dépôts de garantie reçus et versés

2 891

268

2 932

268

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

12 683

23 388

4 301

19 967

Total

19 058

46 445

9 546

43 151

 

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

1

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

1 376

26 314

1 624

29 583

Produits à recevoir/Charges à payer

11 435

1 226

13 101

1 083

Valeurs à l'encaissement

518

659

2 497

866

Autres

11 217

3 381

18 786

2 294

Total

24 547

31 580

36 008

33 826

 

 

 

3.10. Provisions :

 

3.10.1. Tableau de variations des provisions inscrites au passif :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

15 473

2 833

 

-1 242

17 064

Provisions pour engagements sociaux

21 964

1 007

 

-346

22 625

Provisions pour PEL/CEL

5 615

1 433

 

 

7 048

Autres provisions pour risques

7 440

3 926

-579

-849

9 938

Provisions marge d'intérêts

1 494

142

 

-38

1 598

Provisions sur commissions

267

116

 

 

383

Provisions sur actifs immobilisés

309

5

 

-34

280

Provisions sur charges générales d'exploitation

 

 

 

 

 

Provisions charges de personnel

5 370

213

-579

-777

4 227

Provisions diverses

 

3 450

 

 

3 450

Provisions exceptionnelles

299

37

-32

 

304

Provisions pour restructuration informatique

106

37

 

 

143

Autres provisions exceptionnelles

193

 

-32

 

161

Total

50 791

9 236

-611

-2 437

56 979

 

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

97 174

30 662

-7 792

-18 924

101 120

Dépréciations sur autres créances

 

 

 

 

 

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

97 174

30 662

-7 792

-18 924

101 120

Provisions sur engagements hors bilan (1)

5 216

496

 

-1 237

4 475

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

8 927

1 816

 

 

10 743

Autres provisions

1 329

522

 

-6

1 845

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 473

2 834

 

-1 243

17 064

Total

112 647

33 496

-7 792

-20 167

118 184

Ces éléments impactent le coût du risque (1) dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux mais considérés comme sensibles, inscrits au bilan ou au hors-bilan. Engagements pour lesquels la notation interne Mac Donough du client ressort sur un des deux plots précédant la notation en client douteux ce qui constitue une anticipation de risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Le montant de la provision pour risque constituée sur ces engagements est fonction de la perte attendue par le moteur de notation Mac Donough.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

 

Depuis août 2015, la BP du Massif Central ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’elle a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

La BP du Massif Central est toujours exposé à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la BP du Massif Central comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

 

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire du Massif Central est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme

 

 

Les engagements de la Banque Populaire du Massif Central concernent les régimes suivants :

 

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

CARBP

IFC

Médailles du travail

TOTAL

CARBP

IFC

Médailles du travail

TOTAL

Dette actuarielle

22 153

6 133

6 497

34 783

24 585

6 559

6 354

37 498

Juste valeur des actifs du régime

-11 479

 

 

-11 479

-10 688

 

 

-10 688

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Écarts actuariels non reconnus

 

-188

 

-188

-3 367

-1 478

 

-4 845

Solde net au bilan

10 674

5 945

6 497

23 116

10 530

5 081

6 354

21 965

Engagements sociaux actif

10 674

5 945

6 497

23 116

10 530

5 081

6 354

21 965

Engagements sociaux passif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

CARBP

IFC

Médailles du travail

TOTAL

CARBP

IFC

Médailles du travail

TOTAL

Coût de services rendus

 

388

388

776

 

263

279

542

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

379

105

92

576

611

154

 

765

Produit financier

-166

 

 

-166

-213

 

138

-75

Prestations versées

-695

-508

-203

-1 406

-780

-470

-253

-1 503

Cotisations reçues

 

 

 

 

-3 697

 

 

-3 697

Écarts actuariels

 

823

 

823

 

 

1 390

1 390

Autres

 

56

-135

-79

6

22

 

28

Total à la charge de l'exercice

-482

864

142

524

-4 073

-31

1 554

-2 550

 

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Taux d'actualisation

1,83 %

1,57 %

2,24 %

1,57 %

1,63 %

1,40 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

1,70 %

1,80 %

1,70 %

1,80 %

Rendement attendu des actifs de couverture

1,57 %

2,98 %

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50,2 % en obligations, 39,4 % en actions, 0 % en actifs immobiliers, 2,1 % en trésorerie et 8,2 % en fonds de placement.

 

La table de mortalité utilisée pour la CARBP, les IFC, les médailles ainsi que les autres avantages est la TGH05/TGF05.

 

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »).

 

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

 

Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

518 318

406 253

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

148 264

153 622

Ancienneté de plus de 10 ans

88 018

97 808

Encours collectés au titre des plans épargne logement

754 600

657 683

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

35 969

36 362

Total

790 569

694 045

 

 

Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

1 251

1 896

Au titre des comptes épargne logement

6 510

8 979

Total

7 761

10 875

 

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations / Reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

2 829

1 970

4 799

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

839

-88

751

Ancienneté de plus de 10 ans

1 482

-349

1 133

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 150

1 533

6 683

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

552

-116

436

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-26

10

-16

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-61

6

-55

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-87

16

-71

Total

5 615

1 433

7 048

 

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

11 500

17 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

174

227

Total

11 674

17 727

 

 

BPMC a émis des emprunts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (En milliers d'Euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

4 500

EUR

12/12/2005

4 500

3,88%

 

 

 

05/01/2016

7 000

EUR

23/05/2006

7 000

E3Mr-2

0,18

 

 

22/07/2016

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

Pour rappel, en 2015, BPMC a remboursé deux tranches d’emprunts subordonnés pour un montant total de 6 000 milliers d’euros.

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds régionaux de solidarité

10 863

 

 

 

10 863

Fonds groupe BPCE réseau BP

12 205

 

-318

 

11 887

Fonds pour Risque Bancaires Généraux

51 832

2 318

 

 

54 150

Total

74 900

2 318

-318

 

76 900

 

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves / autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2013

200 000

328

184 160

493

21 039

406 020

Mouvements de l'exercice

 

 

8 833

5 780

6 382

20 995

Total au 31/12/2014

200 000

328

192 993

6 273

27 421

427 015

Variation de capital

-17 836

 

 

 

 

-17 836

Solde report à nouveau 2014

 

 

 

-6 273

 

-6 273

Affectation résultat 2014 (hors dividendes)

 

 

20 366

10 000

-24 100

6 266

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-3 321

-3 321

Changement de méthode

 

 

 

 

 

 

Résultat de la période

 

 

 

 

26 656

26 656

Autres mouvements

 

 

-429

 

 

-429

Total au 31/12/2015

182 164

328

212 930

10 000

26 656

432 078

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s’élève à 182 163 864 euros composé de 7 920 168 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires.

 

Depuis novembre 2015, la SAS Sociétariat ne détient plus de parts sociales de la Banque Populaire du Massif Central, qui est revenue à un régime d’émission directe de ses parts sociales au public.

 

Pour mémoire, au 31/12/2014, le capital (200 000 milliers d’euros) était composé de 8.695.656 parts détenues selon la répartition suivante : 7 959 031 parts aux sociétaires, et le solde de 736 625 parts à la SAS Sociétariat.

 

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

31/12/2015

Total des emplois

644 762

204 072

425 500

2 255 362

2 136 642

86 291

5 752 629

Effets publics et valeurs assimilées

728

 

 

20 000

41 448

 

62 176

Créances sur les établissements de crédit

427 677

100 733

55

161 678

19 988

 

710 131

Opérations avec la clientèle

210 924

103 339

353 845

1 447 257

1 980 315

86 291

4 181 971

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 433

 

71 600

626 427

94 891

 

798 351

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

2 613 181

282 221

443 303

1 716 720

382 382

 

5 437 807

Dettes envers les établissements de crédit

87 793

251 722

334 168

447 472

247 943

 

1 369 098

Opérations avec la clientèle

2 519 670

30 499

102 135

1 167 698

97 539

 

3 917 541

Dettes représentées par un titre

1 044

 

 

101 550

36 900

 

139 494

Dettes subordonnées

4 674

 

7 000

 

 

 

11 674

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

 

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

371 155

323 234

Ouverture de crédits documentaires

 

468

Autres ouvertures de crédits confirmés

366 641

318 625

Autres engagements

4 514

4 141

Total des engagements de financement donnés

371 155

323 234

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

100 000

160 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

100 000

160 000

 

 

4.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

41

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

41

Autres garanties

 

 

D'ordre de la clientèle

170 994

159 643

Cautions immobilières

26 971

23 722

Cautions administratives et fiscales

9 251

9 322

Autres cautions et avals donnés

95 749

84 808

Autres garanties données

39 023

41 791

Total des engagements de garantie donnés

170 994

159 684

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 293 432

994 486

Total des engagements de garantie reçus

1 293 432

994 486

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

1 117 255

 

1 030 375

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

Total

1 117 255

 

1 030 375

 

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

 

— 245 955 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 259 862 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 142 172 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement habitat contre 139 558 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 457 302 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, au 31 décembre 2014 ce montant s’élevait à 466 977 milliers d’euros.

 

— 271 827 milliers d’euros de crédits immobiliers et d’équipement nantis auprès de E_BCE Immo et Corp contre 90 461 milliers d’euros au 31 décembre 2014

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire du Massif Central en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la BP du Massif Central effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la BP du Massif Central. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à

13 483 milliers d’euros (contre 9 054 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 066 600

 

1 066 600

-7 404

856 600

 

856 600

-6 965

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

1 066 600

 

1 066 600

-7 404

856 600

 

856 600

-6 965

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations fermes

1 066 600

 

1 066 600

-7 404

856 600

 

856 600

-6 965

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Total instruments financiers et change à terme

1 066 600

 

1 066 600

-7 404

856 600

 

856 600

-6 965

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes.

 

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

321 600

745 000

 

 

1 066 600

336 600

520 000

 

 

856 600

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

321 600

745 000

 

 

1 066 600

336 600

520 000

 

 

856 600

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

321 600

745 000

 

 

1 066 600

336 600

520 000

 

 

856 600

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2015

Opérations fermes

325 000

518 000

223 600

1 066 600

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

325 000

518 000

223 600

1 066 600

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

Total

325 000

518 000

223 600

1 066 600

 

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

Actif

Passif

2015

2014

2015

2014

Euros

6 077 818

5 808 465

6 077 818

5 808 465

Autres devises

3 971

3 631

3 971

3 631

Total bilan

6 081 789

5 812 096

6 081 789

5 812 096

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

14 521

-24 166

-9 645

22 576

-28 916

-6 340

Opérations avec la clientèle

134 210

-52 047

82 163

157 465

-59 032

98 433

Obligations et autres titres à revenu fixe

26 109

-3 756

22 353

17 445

-5 113

12 332

Dettes subordonnées

 

-376

-376

 

-454

-454

Autres*

118

-8 098

-7 980

1 107

-9 119

-8 012

Total

174 958

-88 443

86 515

198 593

-102 634

95 959

* Dont 118 milliers d’euros de produits et 8 098 milliers d’euros de charge sur les opérations de macro-couverture pour l’exercice 2015 et 1 107 milliers d’euros de produits et 9 119 milliers d’euros de charges pour l’exercice 2014

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève à 1 433 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre une dotation nette de 2 287 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

4

4

Participations et autres titres détenus à long terme

5 386

5 116

Parts dans les entreprises liées

 

 

Total

5 390

5 120

 

 

5.4. Commissions

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

 

-25

-25

 

-135

-135

Opérations avec la clientèle

45 728

-489

45 239

42 636

640

43 276

Opérations sur titres

3 059

 

3 059

3 617

-2

3 615

Moyens de paiement

12 972

-6 664

6 308

12 582

-6 701

5 881

Opérations de change

974

 

974

846

 

846

Engagements hors-bilan

2 470

-895

1 575

2 563

-1 352

1 211

Prestations de services financiers

5 766

-1 208

4 558

1 261

-1 312

-51

Activités de conseil

712

 

712

748

 

748

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

71 681

-9 281

62 400

64 253

-8 862

55 391

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

9

3

Instruments financiers à terme

 

 

Total

9

3

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-55

 

-55

2

 

2

Dotations

-56

 

-56

 

 

 

Reprises

1

 

1

2

 

2

Résultat de cession

-1

 

-1

-2

 

-2

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

-56

 

-56

 

 

 

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

547

-824

-277

534

-789

-255

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilières

260

 

260

231

 

231

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

527

-964

-437

693

-397

296

Autres produits et charges accessoires

1 623

 

1 623

6 507

 

6 507

Total

2 957

-1 788

1 169

7 965

-1 186

6 779

 

 

5.8. Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-32 423

-33 779

Charges de retraite et assimilées (1)

-3 679

-5 992

Autres charges sociales

-10 964

-11 602

Intéressement des salariés

-2 814

-3 164

Participation des salariés

-1 084

-1 336

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-5 008

-4 706

Total des frais de personnel

-55 972

-60 579

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-3 362

-4 093

Autres charges générales d'exploitation

-33 684

-33 036

Total des autres charges d'exploitation

-37 046

-37 129

Total

-93 018

-97 708

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 256 cadres et 624 non cadres, soit un total de 880 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. En 2015 son montant est de 1 214 milliers d’euros.

 

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-30 663

21 389

-535

151

-9 658

-36 027

27 786

-3 551

187

-11 605

Titres et débiteurs divers

 

 

-261

 

-261

 

 

-492

 

-492

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-867

1 237

 

 

370

-1 944

2 494

 

 

550

Provisions pour risque clientèle

-1 967

6

 

 

-1 961

-2 050

1 175

 

 

-875

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

-33 497

22 632

-796

151

-11 510

-40 021

31 455

-4 043

187

-12 422

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

4

 

29

33

256

 

93

349

Dotations

 

 

-5

-5

-28

 

 

-28

Reprises

4

 

34

38

284

 

93

377

Résultat de cession

71

 

263

334

-106

 

-103

-209

Total

75

 

292

367

150

 

-10

140

 

5.11. Résultat exceptionnel. — La BPMC considère que les résultats exceptionnels ne peuvent provenir que d’évènements hors du périmètre de ses activités ordinaires.

 

Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2015.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La BPMC est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

Au titre du résultat courant

44 058

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

44 058

Imputations des déficits

 

Bases imposables

44 058

Impôt correspondant

14 686

+ Contributions 3,3%

460

+ Majoration de 10,7 %

1 571

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

-150

Impôt comptabilisé

16 567

Ecart de liquidation 2014

-171

Prêts à taux zéro mécanisme du crédit d'impôts

229

Effet de l'intégration fiscale

-246

Taxe sur distribution des dividendes

76

Sous total

16 455

Provisions pour impôts

3 000

Total

19 455

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 273 milliers d’euros

 

5.13. Répartition de l'activité. — L’activité de la BPMC est concentrée sur le seul secteur banque commerciale et assurance de la nomenclature BPCE.

 

Note 6. – Autres informations

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire du Massif Central établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d’Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2015.

 

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code Monétaire et Financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines, le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle, le Directeur de l’Audit interne, le Directeur Risque de Crédit et Mac Donough, le Responsable de la Conformité, le Responsable des Risques Opérationnels et Financiers et le Responsable Juridique.

 

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2015 aux dirigeants s’établissent à 1 859 milliers d’euros sur la période.

 

Le montant des indemnités compensatrices des Administrateurs, dont l’enveloppe globale est votée par l’Assemblée Générale, s’est élevé à 149,1 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015.

 

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

Montant en milliers d'euros

Cabinet EXCO

Cabinet Mazars

Total

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes

60

63

100 %

100 %

63

63

100 %

100 %

123

126

100 %

100 %

Individuels (2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Liés à la mission du Commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

60

63

100 %

100 %

63

63

100 %

100 %

123

126

100 %

100 %

Variation (%) (3)

-5 %

 

 

 

0 %

 

 

 

-2 %

 

 

 

(1) Montant concernant la période à considérer pris en charge au compte de résultat (y compris le cas échéant la part de TVA non récupérable) et, le cas échéant, avant imputation sur les réserves en cas d’opérations de restructuration

(2) Y compris les prestations des experts indépendants ou membres du réseau des Commissaires aux comptes, auxquels celui-ci a recours dans le cadre de la certification des comptes

(3) En 2015, aucun débours n’a été enregistré

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2015, la BPMC n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Les dispositions relatives à l’art L.511-45-II du Code monétaire et financier sont évoquées en annexe aux états financiers consolidés (Note 9 Information sectorielle).

 

IV. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux sociétaires

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptable

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.3.10 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe donne une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Clermont-Ferrand et Paris La Défense, le 8 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

B. — Comptes consolidés

 Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 23 Mai 2016.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2015

 (En milliers d'Euros)

 

Actif (En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

5.1

32 916

42 199

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2

15 768

15 830

Instruments dérivés de couverture

5.3

13 975

17 254

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

356 687

323 669

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6

695 014

669 762

Prêts et créances sur la clientèle

5.6

4 941 616

4 727 644

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

9 810

9 840

Actifs d'impôts courants

 

3 403

1 821

Actifs d'impôts différés

5.9

22 644

21 370

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

31 070

34 463

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

 

 

Participation aux bénéfices différée

5.12

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

5.13

86

92

Immobilisations corporelles

5.14

23 894

24 275

Immobilisations incorporelles

5.14

609

814

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total des actifs

 

6 147 492

5 889 033

 

Passif (En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

5.3

21 379

24 236

Dettes envers les établissements de crédit

5.15

1 357 315

1 335 371

Dettes envers la clientèle

5.15

3 917 540

3 693 663

Dettes représentées par un titre

5.16

142 962

143 207

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

Passifs d'impôts courants

 

170

 

Passifs d'impôts différés

5.9

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

61 602

73 463

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

Provisions

5.18

53 661

46 721

Dettes subordonnées

5.19

19 027

25 245

Capitaux propres

 

573 836

547 127

Capitaux propres part du groupe

 

573 836

547 127

Capital et primes liées

 

183 215

184 109

Réserves consolidées

 

320 955

291 536

Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global

 

39 502

39 431

Résultat de la période

 

30 164

32 051

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Total des passifs et capitaux propres

 

6 147 492

5 889 033

 

II. — Compte de résultat consolidé

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

176 815

197 871

Intérêts et charges assimilées

6.1

-90 778

-100 257

Commissions (produits)

6.2

73 420

70 114

Commissions (charges)

6.2

-8 074

-9 520

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-58

527

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

5 468

5 525

Produits des autres activités

6.5

2 967

2 790

Charges des autres activités

6.5

-2 847

-2 208

Produit net bancaire

 

156 913

164 842

Charges générales d'exploitation

6.6

-93 108

-98 267

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 584

-3 534

Résultat brut d'exploitation

 

60 221

63 041

Coût du risque

6.7

-12 522

-14 265

Résultat d'exploitation

 

47 699

48 776

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

6.8

295

-357

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.9

 

 

Résultat avant impôts

 

47 994

48 419

Impôts sur le résultat

6.10

-17 830

-16 368

Résultat net

 

30 164

32 051

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Résultat net part du groupe

 

30 164

32 051

 

III. — Résultat global.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net

30 164

32 051

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

3 141

-4 588

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-1 081

1 580

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

 

 

Eléments non recyclables en résultat

2 060

-3 008

Ecarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-192

236

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-2 785

-2 214

Impôts

988

628

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

 

 

Éléments recyclables en résultat

-1 989

-1 350

Gains et pertes comptabilisées directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts)

71

-4 358

Résultat global

30 235

27 693

Part du groupe

30 235

27 693

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passifs sociaux

Capitaux propres au 1er janvier 2014

158 380

329

 

 

295 357

 

40 763

3 656

-628

 

497 857

 

497 857

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-3 359

 

 

 

 

 

-3 359

 

-3 359

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

-3 359

 

 

 

 

 

-3 359

 

-3 359

Changement méthode IAS 19 R

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

101

-1 451

-3 008

 

-4 358

 

-4 358

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

 

 

101

-1 451

-3 008

 

-4 358

 

-4 358

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

32 051

32 051

 

32 051

Variation capital de la SAS Sociétariat

25 399

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 399

 

25 399

Autres

 

 

 

 

-462

 

 

 

 

 

-462

 

-462

Sous-total

25 399

 

 

 

-462

 

 

 

 

32 051

56 988

 

56 988

Capitaux propres au 31 décembre 2014

183 779

329

 

 

291 536

 

40 864

2 205

-3 636

32 051

547 128

 

547 128

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

 

 

32 051

 

 

 

 

-32 051

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2015

183 779

329

 

 

323 587

 

40 864

2 205

-3 636

 

547 128

 

547 128

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

-17 836

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-17 836

 

-17 836

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

-2 169

 

 

 

 

 

-2 169

 

-2 169

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

-17 836

 

 

 

-2 169

 

 

 

 

 

-20 005

 

-20 005

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-162

-1 827

2 060

 

71

 

71

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

 

 

 

 

 

 

-162

-1 827

2 060

 

71

 

71

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 164

30 164

 

30 164

Variation capital de la SAS Sociétariat

16 942

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 942

 

16 942

Autres

 

 

 

 

-464

 

 

 

 

 

-464

 

-464

Sous-total

16 942

 

 

 

-464

 

 

 

 

30 164

46 642

 

46 642

Capitaux propres au 31 décembre 2015

182 885

329

 

 

320 954

 

40 702

378

-1 576

30 164

573 836

 

573 836

 

 V. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

47 994

48 419

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3 591

3 541

Dépréciation des écarts d'acquisition

 

 

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

11 848

3 054

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-5 916

-5 597

Produits/charges des activités de financement

 

 

Autres mouvements

24 419

8 681

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

33 942

9 679

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

38 065

-92 338

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-14 893

152 268

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-32 453

-73 782

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-17 492

5 402

Impôts versés

-17 797

-18 684

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-44 570

-27 134

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

37 366

30 964

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

6 767

5 495

Flux liés aux immeubles de placement

 

296

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-2 733

-4 259

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

4 034

1 532

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-20 751

-3 359

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-6 218

-1 797

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-26 969

-5 156

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

14 431

27 340

Caisse et banques centrales

42 199

205 129

Caisse et banques centrales (actif)

42 199

205 129

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

162 784

-27 486

Comptes ordinaires débiteurs (1)

180 111

15 642

Comptes et prêts à vue

 

 

Comptes créditeurs à vue

-17 327

-43 128

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à l'ouverture

204 983

177 643

Caisse et banques centrales

32 916

42 199

Caisse et banques centrales (actif)

32 916

42 199

Banques centrales (passif)

 

 

Opérations à vue avec les établissements de crédit

186 498

162 784

Comptes ordinaires débiteurs (1)

188 516

180 111

Comptes et prêts à vue

 

 

Comptes créditeurs à vue

-2 018

-17 327

Opérations de pension à vue

 

 

Trésorerie à la clôture

219 414

204 983

Variation de la trésorerie nette

14 431

27 340

(1) les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations

 

VI. — Annexes.

 Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Le Capital des Banques Populaires est détenu à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

 

— Natixis, société cotée détenue à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

 

— les filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Événements significatifs :

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Depuis Août 2015, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’évènements postérieurs à la clôture susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’évaluation de ses actifs et de ses passifs.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

 

— Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ».

 

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

 

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013, par la contrepartie des capitaux propres, impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014 ;

 

— la charge de C3S impacte le résultat de l’exercice 2014.

 

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2014 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de + 171 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

 

Nouvelle norme IFRS 9 :

 

L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

 

— Pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

 

Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

 

— pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net);

 

— un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

 

— un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance ;

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9.4) ;

 

— les impôts différés (note 4.10) ;

 

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 6.9).

 

Enfin, la BPMC a appliqué à compter du 1er octobre 2015 l’option normative de comptabilisation des frais de renégociation des prêts validée par le Comité Normes et Méthodes Pilotage et Comptabilité Groupe. En conséquence, à compter du 1er octobre 2015, ces frais ont été étalés en résultat sur la durée de vie estimée des nouveaux prêts.

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 25 mars 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 23 mai 2016.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire du Massif Central est constituée de la Banque Populaire du Massif Central, de quatre sociétés de caution mutuelle (SOCAMA, SOCAMI, ACEF et APROFOR).

 

3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe BPMC figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPMC sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

 

(a). des activités bien circonscrites ;

 

(b). un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

 

(c). des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

 

(d). un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes3. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcule du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

 

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

 

— prêts et créances ;

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

Cette catégorie comprend :

 

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

 

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

 

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

 

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

 

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

 

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

 

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

 

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

 

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

 

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales

 

L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le

15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

 

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

 

-— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

 

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

 

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

 

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

 

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

 

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’a pas généré d’impact significatif sur les comptes de la Banque Populaire du Massif Central.

 

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur.

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

 

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires)

 

— une baisse significative du volume des transactions ;

 

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

 

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

 

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

 

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

 

des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

 

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

 

 

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

 

– les volatilités implicites,

 

– les « spreads » de crédit ;

 

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

 

 

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

 

— les swaps de taux standards ou CMS ;

 

— les accords de taux futurs (FRA) ;

 

— les swaptions standards ;

 

— les caps et floors standards ;

 

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

 

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

 

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

 

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

 

Figurent notamment en niveau 2 :

 

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

 

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE, Crédit Logement… ;

 

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d’illiquidité, en cas de liquidation…) et qu’il n’existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

 

— les produits structurés actions multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels sans taux ;

 

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix côté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2015, le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

 

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

— des passifs exigibles à vue ;

 

— des prêts et emprunts à taux variable ;

 

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

 

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

 

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

 

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de

6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

 

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

 

— les dépréciations sur base individuelle ;

 

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

 

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

 

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

 

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

 

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

 

Composants

Durée d’utilité

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-12 ans

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 4 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

 

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

 

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

 

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

 

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

 

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autre éléments du résultat global» ;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ;

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

 

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

 

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

 

Pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 4 250 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 42 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 4 208 milliers d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n° 2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 431 milliers d’euros dont 302 milliers d’euros comptabilisés en charge et 129 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisse

28 730

30 314

Banques centrales

4 186

11 885

Total caisse, banques centrales

32 916

42 199

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Prêts aux établissements de crédit

 

15 766

15 766

 

15 830

15 830

Prêts à la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts

 

15 766

15 766

 

15 830

15 830

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

Dérivés de transaction

2

 

2

 

 

 

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

2

15 766

15 768

 

15 830

15 830

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

Prêts et opérations de pension

 

 

15 766

15 766

Total

 

 

15 766

15 766

 

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Titres vendus à découvert

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

0

0

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

931 600

10 902

21 332

721 600

11 264

24 054

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

931 600

10 902

21 332

721 600

11 264

24 054

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

931 600

10 902

21 332

721 600

11 264

24 054

Instruments de taux

135 000

3 073

47

135 000

5 990

182

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

135 000

3 073

47

135 000

5 990

182

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

135 000

3 073

47

135 000

5 990

182

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 066 600

13 975

21 379

856 600

17 254

24 236

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Au 31 décembre 2015, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la valorisation des titres BPCE pour 38 666 milliers d’euros et BP Développement pour 3 102 milliers d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

 

50 878

Obligations et autres titres à revenu fixe

87 977

3 655

Titres dépréciés

 

 

Titres à revenu fixe

87 977

54 533

Actions et autres titres à revenu variable

269 202

269 632

Prêts aux établissements de crédit

 

 

Prêts à la clientèle

 

 

Prêts

 

 

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

357 179

324 165

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

 

 

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-492

-496

Total des actifs financiers disponibles à la vente

356 687

323 669

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

42 610

42 802

 

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

2

 

2

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

2

 

2

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

2

 

2

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

15 766

 

15 766

 

15 830

 

15 830

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

15 766

 

15 766

 

15 830

 

15 830

Dérivés de taux

 

13 975

 

13 975

17 254

 

 

17 254

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

13 975

 

13 975

17 254

 

 

17 254

Titres de participation

 

11

267 313

267 324

 

 

268 398

268 398

Autres titres

88 612

429

322

89 363

51 501

3 759

 

55 260

Titres à revenu fixe

87 977

 

 

87 977

51 482

3 051

 

54 533

Titres à revenu variable

635

429

322

1 386

19

708

 

727

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

88 612

440

267 635

356 687

51 501

3 759

268 398

323 658

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

21 379

 

21 379

24 236

 

 

24 236

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

21 379

 

21 379

24 236

 

 

24 236

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

Au 01/01/2015

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

Exercice 2015

Au compte de résultat (2)

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

268 398

 

 

 

 

42 128

-965

 

 

-42 259

267 313

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

322

322

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

322

322

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

268 398

 

 

 

 

42 128

-965

 

 

-41 937

267 635

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2015, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participation BPCE et BP-Développement.

 

Aucune opération significative n’a été dénouée au titre des participations.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas opéré de transferts entre les niveaux de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire du Massif Central est sa participation dans l’organe central BPCE.

 

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 5,25 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 5,62 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 16,10 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 15,05 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur les établissements de crédit

695 014

669 762

Dépréciations individuelles

 

 

Dépréciations sur base de portefeuilles

 

 

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

695 014

669 762

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédits s’élève à 695 014 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (669 752 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

188 516

180 111

Opérations de pension

 

 

Comptes et prêts

506 498

489 651

Titres assimilés à des prêts et créances

 

 

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances dépréciés

 

 

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

695 014

669 762

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 495 836 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 199 495 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (191 182 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de créances restructurées sur les établissements de crédits au 31 décembre 2015.

 

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

5 060 855

4 840 530

Dépréciations individuelles

-108 495

-103 959

Dépréciations sur base de portefeuilles

-10 744

-8 927

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 941 616

4 727 644

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

58 090

69 605

Prêts à la clientèle financière

 

 

Crédits de trésorerie

312 229

248 747

Crédits à l'équipement

1 284 101

1 300 580

Crédits au logement

3 177 988

2 896 461

Crédits à l'exportation

639

1 081

Opérations de pension

 

 

Opérations de location-financement

 

 

Prêts subordonnées

 

83 149

Autres crédits

27 704

0

Autres concours à la clientèle

4 802 661

4 530 018

Titres assimilés à des prêts et créances

3 826

3 828

Autres prêts et créances sur la clientèle

 

33 048

Prêts et créances dépréciés

196 278

204 031

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

5 060 855

4 840 530

 

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 810

9 840

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

9 840

Dépréciation

 

 

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

9 840

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 9 810 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (9 840 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

 

 

5.9. Impôts différés. — Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

GIE fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

5 129

4 951

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 427

1 933

Provisions sur base de portefeuilles

12 039

10 897

Autres provisions non déductibles

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

4 324

4 880

Impôts différés liés aux décalages temporels

 

22 661

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 275

-1 183

Impôts différés non constatés

 

-108

Impôts différés nets

22 644

21 370

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

22 644

21 370

Au passif du bilan

 

 

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

518

2 380

Charges constatées d'avance

685

791

Produits à recevoir

6 808

7 977

Autres comptes de régularisation (1)

4 609

11 810

Comptes de régularisation - actif

12 620

22 958

Dépôts de garantie versés

8 300

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Débiteurs divers (2)

10 150

11 505

Actifs divers

18 450

11 505

Total des comptes de régularisation et actifs divers

31 070

34 463

(1) dont :

- Primes PEL pour 2 620 milliers d’euros au 31 décembre 2015

(2) dont :

- Crédit d’impôt PTZ pour 4 989 milliers d’euros au 31 décembre 2015

- Avances et acomptes sur prélèvements pour 3 494 milliers d’euros au 31 décembre 2015

 

5.11. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas d’actifs non courants destinés à être cédés ni de dettes liées au titre de l’exercice 2015.

 

5.12. Participation aux bénéfices différée. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par la participation aux bénéfices différée.

 

 

5.13. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur (1)

///

///

 

///

///

 

Immeubles comptabilisés au coût historique

149

-63

86

149

-57

92

Total des immeubles de placement

149

-63

86

149

-57

92

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 86 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (92 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

5.14. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

18 275

-9 513

8 762

18 642

-9 328

9 314

Biens mobiliers donnés en location

 

 

 

 

 

 

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

63 574

-48 442

15 132

62 103

-47 142

14 961

Total des immobilisations corporelles

81 849

-57 955

23 894

80 745

-56 470

24 275

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 819

-5 236

583

5 819

-5 107

712

Logiciels

830

-804

26

962

-860

102

Autres immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Total des immobilisations incorporelles

6 649

-6 040

609

6 781

-5 967

814

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit. — Les dettes envers les établissements de crédit du Groupe BPCE s’élèvent à 1 331 208 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (1 328 520 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

9 686

21 396

Opérations de pension

 

 

Dettes rattachées

14

16

Dettes à vue envers les établissements de crédit

9 700

21 412

Emprunts et comptes à terme

1 331 332

1 296 872

Opérations de pension

8 338

8 338

Dettes rattachées

7 945

8 749

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 347 615

1 313 959

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 357 315

1 335 371

 

 

5.15.2. Dettes envers la clientèle. — La juste valeur de dettes envers la clientèle s’élève à 3 975 591 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (3 699 328 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

1 301 829

1 202 979

Livret A

298 945

282 737

Plans et comptes épargne-logement

796 351

696 993

Autres comptes d'épargne à régime spécial

679 002

667 177

Dettes rattachées

 

 

Comptes d'épargne à régime spécial

1 774 298

1 646 907

Comptes et emprunts à vue

11 798

10 071

Comptes et emprunts à terme

768 833

784 301

Dettes rattachées

60 782

49 405

Autres comptes de la clientèle

841 413

843 777

A vue

 

 

A terme

 

 

Dettes rattachées

 

 

Opérations de pension

 

 

Autres dettes envers la clientèle

 

 

Total des dettes envers la clientèle

3 917 540

3 693 663

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 151 330 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (153 643 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Emprunts obligataires

 

 

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

141 923

142 211

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

141 923

142 211

Dettes rattachées

1 039

996

Total des dettes représentées par un titre

142 962

143 207

 

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

En milliers d'euros

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

659

748

Produits constatés d'avance

29 828

32 661

Charges à payer

533

357

Autres comptes de régularisation créditeurs

4 879

3 092

Comptes de régularisation - passif

35 899

36 858

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

 

 

Dépôts de garantie reçus

 

 

Créditeurs divers

25 703

36 605

Passifs divers liés à l'assurance

 

 

Passifs divers

25 703

36 605

Total des comptes de régularisation et passifs divers

61 602

73 463

(1) dont :

- Dettes au titre des congés payés pour 5 106 milliers d’euros au 31 décembre 2015

- Intéressement des salariés à affecter pour 2 820 milliers d’euros au 31 décembre 2015

 

 

5.18. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

26 823

7 729

-518

-1 611

984

33 407

Provisions pour restructurations

106

37

 

 

 

143

Risques légaux et fiscaux

5 369

3 213

-61

-469

-2 280

5 772

Engagements de prêts et garantis

6 545

960

 

-1 242

-1 845

4 418

Provisions pour activité d'épargne-logement

5 615

1 433

 

 

 

7 048

Autres provisions d'exploitation

2 263

1 031

-70

-317

-34

2 873

Total des provisions

46 721

14 403

-649

-3 639

-3 175

53 661

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux

 

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

518 318

406 253

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

148 264

153 622

Ancienneté de plus de 10 ans

88 018

97 808

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

754 600

657 684

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

35 969

36 362

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

790 569

694 046

 

 

5.18.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

1 251

1 896

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

6 510

8 979

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

7 761

10 875

 

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises

Autres

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

2 829

1 969

 

4 799

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

839

-88

 

750

Ancienneté de plus de 10 ans

1 482

-349

 

1 133

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 150

1 532

 

6 682

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

553

-116

 

437

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-26

10

 

-16

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-61

6

 

-55

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-87

16

 

-71

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

5 615

1 433

 

7 048

 

 

5.19. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

11 500

17 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

Actions de préférence

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 353

7 488

Dettes subordonnées et assimilés

18 853

24 988

Dettes rattachées

174

257

Réévaluation de la composante couverte

 

 

Total des dettes subordonnées

19 027

25 245

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 11 674 milliers d’euros au 31 décembre 2015 (17 727 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilées au cours de l’exercice

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Émission (1)

Remboursement (2)

Autres mouvements

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

17 500

 

-6 000

 

11 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 488

 

-135

 

7 353

Dettes subordonnées et assimilés

24 988

 

-6 135

 

18 853

 

Les dettes subordonnées sont émises par BPCE

 

Les dépôts de garantie concernent les sociétés de cations mutuelles.

 

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.20.1. Parts sociales. — Depuis novembre 2015, la SAS Sociétariat ne détient plus de parts sociales de la Banque Populaire du Massif Central, qui est revenue à un régime d’émission directe de ses parts sociales au public.

 

Pour mémoire, au 31/12/2014, le capital (200 000 milliers d’euros) était composé de 8 695 656 parts détenues selon la répartition suivante : 7 959 031 parts aux sociétaires, et le solde de 736.625 parts à la SAS Sociétariat.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

8 695 656

23

200 000 088

8 695 656

23

200 000 088

Augmentation de capital

757 295

23

17 417 785

 

 

 

Réduction de capital

-1 532 783

23

-35 254 009

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

7 920 168

23

182 163 864

8 695 656

23

200 000 088

 

 

5.21. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

3 141

-1 081

2 060

-4 588

1 580

-3 008

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence non recyclable en résultat

///

///

0

///

///

0

Éléments non recyclables en résultat

 

 

2 060

 

 

-3 008

Écarts de conversion

///

///

0

///

///

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-192

30

-162

236

-135

101

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-2 785

958

-1 827

-2 214

763

-1 451

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat

///

///

0

///

///

0

Eléments recyclables en résultat

 

 

-1 989

 

 

-1 350

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

 

 

71

 

 

-4 358

Part du groupe

 

 

30 235

 

 

27 693

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 509 milliers d’euros (2 795 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les produits d’intérêts avec la clientèle comprennent une dotation de 1 433 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement (dotation de 2 287 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

155 743

-54 416

101 327

170 459

-56 593

113 866

Prêts et créances avec les établissements de crédit

16 738

-24 132

-7 394

22 431

-28 977

-6 546

Opérations de location-financement

 

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-3 924

-3 924

 

-5 342

-5 342

Instruments dérivés de couverture

118

-8 099

-7 981

1 107

-9 120

-8 013

Actifs financiers disponibles à la vente

2 178

 

2 178

1 737

 

1 737

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

153

 

153

176

 

176

Actifs financiers dépréciés

1 885

 

1 885

1 961

 

1 961

Autres produits et charges d'intérêts

0

-207

-207

0

-225

-225

Total des produits et charges d'intérêts

176 815

-90 778

86 037

197 871

-100 257

97 614

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

 

-25

-25

 

-135

-135

Opérations avec la clientèle

33 578

-492

33 086

29 889

-569

29 320

Prestation de services financiers

13 604

-960

12 644

14 187

-1 545

12 642

Vente de produits d'assurance vie

5 708

 

5 708

5 560

 

5 560

Moyens de paiement

12 972

-6 663

6 309

12 582

-6 701

5 881

Opérations sur titres

1 290

 

1 290

1 639

-2

1 637

Activités de fiducie

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 893

-125

3 768

3 983

-568

3 415

Autres commissions

2 375

191

2 566

2 274

 

2 274

Total des commissions

73 420

-8 074

65 346

70 114

-9 520

60 594

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

-2

 

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-64

524

Résultats sur opérations de couverture

-1

 

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1

 

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

3 022

-7 615

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-3 023

7 615

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

 

 

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

 

 

Résultats sur opérations de change

9

3

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-58

527

 

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2015

Résultats de cession

78

405

Dividendes reçus

5 390

5 120

Dépréciation durable des titres à revenu variable

 

 

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5 468

5 525

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

 

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Primes acquises

 

 

 

 

 

 

Charges de prestations

 

 

 

 

 

 

Variation de provisions pour participation aux bénéfices

 

 

 

 

 

 

Variation des autres provisions

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges techniques

 

 

 

 

 

 

Produits et charges des activités d'assurance

 

 

 

 

 

 

Revenus

 

 

 

 

 

 

Achats consommés

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Résultat de cession

 

 

 

 

 

 

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur opérations de location

 

 

 

 

 

 

Résultat de cession d'immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

 

-7

-7

 

-7

-7

Revenus et charges sur immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

Produits et charges sur immeubles de placement

 

-7

-7

 

-7

-7

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

547

-822

-275

534

-784

-250

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

 

-1 081

 

-1 019

-1 019

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 420

-514

1 906

2 130

-398

1 732

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

 

-423

-423

126

 

126

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 967

-2 840

127

2 790

-2 201

589

Total des produits et charges des autres activités

2 967

-2 847

120

2 790

-2 208

582

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

La décomposition des charges de personnel est présentée par la suite.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-55 013

-60 598

Impôts et taxes

-3 817

-4 097

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-34 278

-33 572

Autres frais administratifs

-38 095

-37 669

Total des charges générales d'exploitation

-93 108

-98 267

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-11 882

-10 441

Récupérations sur créances amorties

343

268

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-983

-4 092

Total coût du risque

-12 522

-14 265

 

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations interbancaires

-188

-49

Opérations avec la clientèle

-12 274

-13 948

Autres actifs financiers

-60

-268

Total coût du risque

-12 522

-14 265

 

 

6.8. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

264

-102

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

31

-255

Total des gains ou pertes sur autres actifs

295

-357

 

6.9. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’écarts d’acquisition.

 

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-19 385

-16 536

Impôts différés

1 555

168

Impôts sur le résultat

-17 830

-16 368

 

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

en milliers d'euros

taux d'impôt

en milliers d'euros

taux d'impôt

Résultat net part du groupe

30 164

 

32 051

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

 

Impôts

17 830

 

16 368

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

47 994

 

48 419

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

16 524

 

16 671

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

-3

 

Effet des différences permanentes

-1 846

 

-98

 

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

1 812

 

 

 

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

2 826

 

-33

 

Effet de l'intégration fiscale

-1 461

 

144

 

Autres éléments

-25

 

 

 

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

17 830

 

16 681

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

37,2%

 

33,80%

 

Les entités du Groupe Banque Populaire du Massif Central font partie de l’intégration fiscale mutualiste BPCE.

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

 

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire du Massif Central au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

15 768

15 830

Instruments dérivés de couverture

13 975

17 254

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

87 977

54 533

Opérations interbancaires

695 014

669 762

Opérations avec la clientèle

4 941 616

4 727 644

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

9 840

Actifs divers liés aux activités d'assurance

 

 

Exposition des engagements au bilan

5 764 160

5 494 863

Garanties financières données

159 210

148 256

Engagements par signature

368 545

328 667

Exposition des engagements au hors bilan

527 755

476 923

Exposition globale au risque de crédit

6 291 915

5 971 786

 

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

112 886

35 276

-28 923

 

119 239

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Dépréciations déduites de l'actif

112 886

35 276

-28 923

 

119 239

Provisions sur engagements hors bilan

6 545

960

-1 242

-1 845

4 418

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

119 431

36 236

-30 165

-1 845

123 657

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

 

 

À titre d’exemple :

 

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

14 224

947

229

9

87 783

103 192

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total au 31/12/2015

14 224

947

229

9

87 783

103 192

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

17 364

1 562

976

49

100 072

120 023

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total au 31/12/2014

17 364

1 562

976

49

100 072

120 023

 

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

32 135

-5 569

21 145

26 265

-2 785

17 342

Hors-bilan

3

 

 

186

 

16 337

Total

32 137

-5 569

21 145

26 451

-2 785

33 679

 

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actifs non courants détenus en vue de la vente

 

 

Immobilisations corporelles

 

 

Immeubles de placement

 

 

Instruments de capitaux propres et de dettes

 

 

Autres

65

18

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

65

18

 

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

 

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

 

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En millions d’Euros)

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois inclus d20

1 à 3 mois inclus d21

3 à 12 mois inclus d22

1 à 2 ans inclus d23

1 à 5 ans inclus d30

> 5 ans d27

Indéterminée D29

Caisse, banques centrales

32 916

 

32 916

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

2

2

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

2

2

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

15 766

 

 

 

 

 

15 766

 

 

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

15 766

 

 

 

 

 

15 766

 

 

Instruments dérivés de couverture

13 975

13 975

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

356 687

 

881

45

2 579

 

32 276

52 832

268 074

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

267 324

 

 

 

 

 

 

 

267 324

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

89 363

 

881

45

2 579

 

32 276

52 832

750

Autres actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

695 014

 

428 312

100 281

55

 

146 878

19 488

 

Prêts et créances sur la clientèle

4 941 616

14 719

121 919

112 032

393 182

 

1 657 636

2 466 193

175 935

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

9 810

 

 

 

 

 

8 516

1 294

 

Actifs financiers par échéance

6 065 786

28 696

584 028

212 358

395 816

 

1 861 072

2 539 807

444 009

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

21 379

21 379

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 357 315

5 414

69 975

251 500

335 011

 

447 472

247 943

 

Dettes envers la clientèle

3 917 540

 

2 519 669

30 499

102 135

 

1 167 698

97 539

 

Dettes subordonnées

19 027

 

5 744

106

7 282

 

2 193

3 702

 

Dettes représentées par un titre

142 962

3 468

1 044

 

 

 

101 550

36 900

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

5 458 223

30 261

2 596 432

282 105

444 428

 

1 718 913

386 084

 

Engagements de financement donnés en faveur des ETS de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

372 963

 

219 158

12 298

64 095

 

35 926

39 678

1 808

Total engagements de financements donnes

372 963

 

219 158

12 298

64 095

 

35 926

39 678

1 808

Engagements de garantie en faveur des ETS de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

159 210

 

 

 

 

 

 

 

159 210

Total engagements de garantie donnes

159 210

 

 

 

 

 

 

 

159 210

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel. — Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1214 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-24 533

-31 970

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-6 025

-6 010

Autres charges sociales et fiscales

-20 557

-18 118

Intéressement et participation

-3 898

-4 500

Total des charges de personnel

-55 013

-60 598

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

 

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

8.2.1. Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charges d’impôts théorique

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

22 756

6 133

6 497

1 616

37 002

37 594

Juste valeur des actifs du régime

-12 001

 

 

 

-12 001

-10 802

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

 

 

Solde net au bilan

10 755

6 133

6 497

1 616

25 001

26 792

Engagements sociaux passifs

10 755

6 133

6 497

1 616

25 001

26 792

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

24 585

 

96

24 681

6 560

6 354

 

37 595

30 894

Coût des services rendus

 

 

 

 

388

388

 

776

542

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût financier

379

 

6

385

105

92

 

582

906

Prestations versées

-844

 

-46

-890

-508

-203

 

-1 601

-1 576

Autres

0

 

 

 

56

-134

 

-78

1 413

Variations comptabilisées en résultat

-465

 

-40

-505

41

143

 

-321

1 285

Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-144

 

 

-144

15

 

 

-129

162

Écarts de réévaluation - Hypothèses financières

-1 620

 

1

-1 619

-319

 

 

-1 938

5 470

Écarts de réévaluation - Effets d'expérience

-202

 

545

343

-164

 

 

179

-215

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-1 966

 

546

-1 420

-468

 

 

-1 888

5 416

Écarts de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dette actuarielle calculée en fin de période

22 154

 

602

22 756

6 133

6 497

 

35 386

37 595

 

 

Variation des actifs de couverture

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

10 806

 

 

 

10 806

6 411

Produit financier

169

 

 

 

169

214

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

3 691

Prestations versées

-196

 

 

 

-196

-68

Autres

 

 

 

 

 

 

Variations comptabilisées en résultat

-27

 

 

 

-27

3 837

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 251

 

 

 

1 251

558

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 251

 

 

 

1 251

558

Ecarts de conversion

 

 

 

 

 

 

Variations de périmètre

 

 

 

 

 

 

Autres

5

 

 

 

5

-4

Juste valeur des actifs en fin de période

12 035

 

 

 

12 035

10 806

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi

 

 

Dette Actuarielle

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

7 097

 

55

7 152

-350

6 802

1 386

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

-1 966

 

546

-1 420

-468

-1 888

5 416

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

5 131

 

601

5 732

-818

4 914

6 802

 

 

Actifs du régime. — Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

1 254

 

4

1 258

 

1 258

701

Dont écarts actuariels

1 254

 

4

1 258

 

1 258

701

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

775

 

476

1 251

 

1 251

558

Ajustements de plafonnement des actifs

 

 

 

 

 

 

 

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

2 029

 

480

2 509

 

2 509

1 258

Dont écarts actuariels

2 029

 

480

2 509

 

2 509

1 258

Dont effet du plafonnement d'actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

 

-388

-388

 

-776

-542

Coût des services passés

 

 

 

 

 

 

Coût financier

-385

-105

-92

 

-582

-905

Produit financier

169

 

 

 

169

214

Prestations versées

694

508

203

 

1 405

1 508

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

3 691

Autres (dont plafonnement d'actifs)

 

-56

134

 

78

-1 418

Total de la charge de l'exercice

478

-41

-143

 

294

2 548

 

 

8.2.4. Autres informations :

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

FCR

MDT

IFC

CAR-BP

FCR

MDT

IFC

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,44 %

1,63 %

2,24 %

1,83 %

0,90 %

1,40 %

1,57 %

1,57 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,70 %

1,70 %

1,70 %

1,80 %

1,80 %

1,80 %

1,80 %

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

Duration

10,3

12,4 ans

15,3 ans

14,6 ans

7,96 ans

12,7 ans

15,7 ans

15,5 ans

 

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses :

 

Au 31 décembre 2015 :

 

En % et millions d'Euros

CARBP

 

%

montant

Variation de + 1 % du taux d'actualisation

– 12,84 %

19 309

Variation de -1 % du taux d'actualisation

+ 16,19 %

25 739

Variation de+ 1 % du taux d'inflation

+ 15,24 %

25 530

Variation de -1 % du taux d'inflation

– 9,70 %

20 004

 

— une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : hausse de 16 % au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), soit environ 3.6 millions d’euros ;

 

— une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : baisse de 13 % au titre du régime CAR, soit environ 2.8 millions d’euros.

 

 

Test de sensibilité de la dette actuarielle

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

19 855

5 308

5 776

Variation de -1% du taux d'actualisation

26 408

7 165

7 368

Variation de+ 1% du taux d'inflation

26 199

6 133

6 497

Variation de -1% du taux d'inflation

20 553

6 133

6 497

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

22 804

7 161

7 356

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

22 713

5 296

5 771

 

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'Euros)

CAR - BP et FCR

MDT

IFC

N+1 à N+5

5 146

2 165

1 556

N+6 à N+10

5 041

2 079

1 706

N+11 à N+15

4 777

2 576

2 161

N+16 à N+20

4 302

2 874

1 986

> N+20

10 912

7 354

15 305

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par les paiements fondés sur base d’actions.

 

Note 9. – Engagements

 

9.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

 

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

 

 

De la clientèle

372 963

323 234

Ouvertures de crédit confirmées

371 155

323 234

Autres engagements

1 808

0

Total des engagements de financement donnés

372 963

323 234

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

100 229

160 229

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

100 229

160 229

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit (1)

 

 

D'ordre de la clientèle

161 018

159 643

Autres engagements donnés

 

 

Total des engagements de garantie donnés

161 018

159 643

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

1 027 348

879 364

De la clientèle (2)

339 337

204 150

Autres engagements reçus

 

 

Total des engagements de garantie reçus

1 366 685

1 083 514

(1) En 2014, 1 030 375 milliers € correspondants aux prêts et créances donnés en garantie apparaissaient dans ce tableau alors qu'ils sont aussi présents en 13,1 Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie

(2) En 2014, nous avons rajouté la garantie SACCEF qui est une garantie reçue de la clientèle

 

Note 10. – Information sectorielle.

 

10.1 Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire Massif Central, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

 

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire Massif Central s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

10.2 Information par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

10.3 Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Massif Central réalise ses activités en France.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

 

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

 

— l’organe central BPCE ;

 

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

 

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

 

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

(En millions d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises et Autres parties liées

Entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises et Autres parties liées

Entreprises associées

Crédits

307 355

 

 

 

299 297

 

 

 

Autres actifs financiers

241 463

 

3 613

 

241 463

 

 

 

Autres actifs

6 374

 

 

 

6 495

 

 

 

Total des actifs avec les entités liées

555 192

 

3 613

 

547 255

 

 

 

Dettes

948 070

 

 

 

882 934

 

 

 

Autres passifs financiers

11 674

 

 

 

17 727

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

0

 

 

 

Total des passifs envers les entités liées

959 744

 

0

 

900 661

 

 

 

Intérêts, produits et charges assimilés

-7 835

 

6

 

-7 607

 

 

 

Commissions

312

 

1

 

-346

 

 

 

Résultat net sur opérations financières

4 852

 

 

 

0

 

 

 

Produits nets des autres activités

 

 

 

 

 

 

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-2 671

 

7

 

-7 953

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements reçus

100 000

 

 

 

160 000

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total des engagements avec les entités liées

100 000

 

0

 

160 000

 

 

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni une fois au cours de l'exercice 2015.

 

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code Monétaire et Financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines, le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle, le Directeur de l’Audit interne, le Directeur Risques de Crédit et Mac Donough, le Responsable de la Conformité, le Responsable des Risques Opérationnels et Financiers et le Responsable Juridique.

 

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2015 aux dirigeants s'établissent à 1 859 milliers d'euros sur la période.

 

Le montant des indemnités compensatrices des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 149 milliers d'euros au titre de l'exercice 2015.

 

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

11.3. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de relations avec les entreprises sociales pour l’habitat.

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement decomptabilises et autres actifs financiers donnes en garantie

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

1 117 255

674 200

1 791 455

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

9 810

 

 

9 810

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

9 810

1 117 255

674 200

1 801 265

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

9 810

517 782

674 200

1 201 792

 

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire du Massif Central réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne fait pas de cession de créance.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

 

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

 

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

 

Au 31 décembre 2015, 674 200 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe BPMC n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, EBCE ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

12.2. Actifs financiers intégralement decomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne dispose pas d’actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

 

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

 

— pour les opérations de pension :

 

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

 

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

 

 

13.1. Actifs financiers :

 

Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euro)

31/12/2015

31/12/2014

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Montant brut des actifs financiers

Montant brut des passifs financiers compensés au bilan

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Instruments dérivés (transaction et couverture)

13 977

0

13 977

17 107

17 107

0

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

0

0

 

0

 

 

Actifs financiers à la juste valeur

13 977

0

13 977

17 107

17 107

0

Opérations de pension

0

0

0

0

 

 

Autres

695 014

0

695 014

669 762

0

669 762

Prêts et créances

695 014

0

695 014

669 762

0

669 762

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

Total

708 991

0

708 991

686 869

17 107

669 762

 

 

13.2. Passifs financiers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

21 379

13 879

5 923

1 577

24 071

17 107

 

6 964

Opérations de pension

8 352

8 351

0

1

8 354

8 354

 

0

Total

29 731

22 230

5 923

1 578

32 425

25 461

0

6 964

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — Aucune évolution du périmètre de consolidation n’a eu lieu au cours de l’exercice 2015.

 

15.2. Operations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Le groupe Banque Populaire du Massif Central a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo » de FCT, entité structurée dont le groupe BPMC détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables des prêts cédés au FCT.

 

15.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

L’ensemble des sociétés sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Établissements

N° Siren

Capital social 31/12/2015

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Détention

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

BP MASSIF CENTRAL (*)

775 633 878

182 164

30 505

Société Mère

SOCAMA

917 150 229

438

-123

Entité structurée

SOCAMI

916 350 259

269

-1

Entité structurée

SOCACEF

330 494 386

93

23

Entité structurée

APROFOR

351 220 231

14

83

Entité structurée

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

SAS SOCIETARIAT

491 418 117

1 500

251

Détenue à 100 % par l’EURL SIMC

EURL SIMC

351 172 515

1 008

-1

Détenue à 100 % par BPMC

(*) hors silo du Fonds Commun de Titrisation

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

 

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire du Massif Central détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

 

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire du Massif Central.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire du Massif Central à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Le groupe Banque Populaire du Massif Central restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

 

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacent et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

 

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

 

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

 

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

40

0

0

40

Prêts et créances

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

40

0

0

40

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

33 071

0

0

33 071

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

 

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

Note 17. – Honoraires des Commissaires aux comptes.

 

Montants en milliers d'Euros

Cabinet EXCO

Cabinet Mazars

Total

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels (2)

81,0

84,7

100 %

100 %

63

63

100%

100%

144

148

100%

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du Commissaire aux comptes

0

0

0 %

0%

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

Total

81,0

84,7

100 %

100 %

63

63

100 %

100 %

144

148

100 %

100 %

Variation (%) (3)

-4,37 %

 

 

 

0%

 

 

 

-3 %

 

 

 

 

VII. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 (Exercice clos le 31 décembre 2015)

 

Aux sociétaires

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

 

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire du Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes ».

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

 

Estimations comptables

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.1, 4.1.7, 5.6, 6.7, 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.6, 4.1.7, 5.4, 6.4 et 7.1 de l’annexe) :

 

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

 

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6, 4.1.7 et 4.1.8 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

 

Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.18 et 8.2 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.18 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Clermont-Ferrand et Paris la Défense, le 8 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

VIII. — Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées présenté à l’assemblée général ordinaire du 23 mai 2016.

 

 

Aux sociétaires

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l’article L.225-38 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l’objet de l’autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

Conseil d’administration du 27 avril 2015

 

Dirigeant concerné. — Monsieur Dominique MARTINIE, président de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

 

Nature et objet. — Autorisation du maintien au profit du président du conseil d’administration de la protection sociale complémentaire d’entreprise et du régime de retraite à prestations définies (suite à la modification du régime légal des indemnités versées au président du Conseil d’administration lesquelles sont dorénavant qualifiées d’indemnités compensatrices du temps passé et soumises à l’assemblée générale).

 

Modalités. — Le conseil d’administration du 27 avril 2015 a autorisé l’application pour le président du conseil d’administration du régime de prévoyance complémentaire (IPBP) applicable aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise, du régime de complémentaire santé (EOVI) applicable aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise, ainsi que du régime de retraite supplémentaire (IPBP – RSRC) applicable aux salariés et assimilés salariés de l’entreprise et du régime du Fonds de retraite des Présidents des Banques Populaires.

 

— le régime fiscal et social des indemnités versées au Président demeure inchangé,

 

— le bénéfice de la protection sociale complémentaire et de la retraite complémentaires pour le président est maintenu sans changement.

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société. — Application de la politique générale du Groupe.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

2.1. Avec BPCE et NATIXIS

 

Dirigeant concerné. — Madame Catherine HALBERSTADT, directeur général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL est aussi administrateur de NATIXIS et membre du conseil de surveillance de BPCE lors de la conclusion de la convention.

 

Nature et modalités : Programme de titrisation mis en place au niveau du groupe BPCE en mai 2014

 

Ce programme remplace un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels existant -BPCE Home Loans- dont les titres ne sont plus éligibles au refinancement de la Banque centrale Européenne à compter d’avril 2014.

 

A cette fin, il a été créé deux fonds communs de titrisation, régis par les articles L.214-167 et suivants et R.214-217 et suivants du Code monétaire et financier.

 

 

Dans ce cadre, le conseil d’administration du 28 février 2014 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a approuvé et autorisé la conclusion :

 

— Du contrat-cadre de cession de créances et de recouvrement (Master Home Loans Purchase and Servicing Agreement),

 

— Du contrat de prêt intra-groupe (Intra-Group Loan Agreement),

 

— Du contrat de souscription des Obligations A (Class A Notes Suscription Agreement),

 

— De la convention de compte spécialement affecté (Specially Dedicated Account Agreement),

 

— Du contrat de protection des données (Data Protection Agreement),

 

— Du contrat de souscription des obligations, des parts résiduelles et des parts complémentaires émises par le Second FCT (Subscription Agreement),

 

Et du contrat de délégation et de compensation des flux (Netting Agreement) ;

 

et, consécutivement, a autorisé le directeur général de votre banque, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Banque les conventions précitées, ainsi que tous documents qui y sont relatifs.

 

 

Données quantitatives

 

La BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a procédé à la titrisation de 767,1 M€ de créances immobilières en mai 2014.

 

Le capital restant dû s’élève à 751,9 M€ au 31 décembre 2015.

 

 

En contrepartie, les titres souscrits par votre banque s’élèvent à 761,8 M€ et sont ainsi composés :

 

87,6 M€ de titres subordonnés émis par le Fonds Commun de Titrisation (démutualisation) ;

 

674,2 M€ de titres seniors émis par le Fonds Commun de Titrisation True Sale ;

 

300 € de parts résiduelles émises par le Fonds Commun de Titrisation (démutualisation).

 

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société :

 

Application de la politique générale du Groupe en matière de financement des activités.

 

2.2. Avec OSEO (devenu bpifrance financement)

 

Dirigeant concerné. — Madame Catherine HALBERSTADT, directeur général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur d’OSEO (devenu Bpi france financement) lors de la conclusion de la convention.

 

 

Nature et modalités :

 

Le conseil d’administration du 27 avril 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a décidé de ratifier une convention-cadre signée le 24 avril 2012 ayant pour objet de définir les modalités de partenariat entre la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et OSEO (devenu Bpi france financement) en matière de cofinancement des investissements matériels et immobiliers.

 

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société :

 

Application de la politique générale du Groupe en matière de financement des activités.

 

 

2.3. Avec BPCE

 

Dirigeant concerné. — Madame Catherine HALBERSTADT, directeur général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et membre du conseil de surveillance de BPCE lors de la conclusion des conventions.

 

 

Nature et modalités :

 

Le conseil d’administration du 2 octobre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation :

 

— au principe de la participation au dispositif défini par la convention cadre de cession de créances professionnelles conclue entre la BEI et BPCE ainsi que par la convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral,

 

— à la conclusion de la convention cadre intra-groupe susvisée conclue entre BPCE et la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL en contrepartie des prêts consentis par la BEI,

 

au directeur général, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la convention précitée, ainsi que tous documents qui y sont relatifs et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de réalisation de cette opération.

 

Le conseil d’administration du 19 novembre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation au protocole relatif au mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe BPCE. Ce protocole prévoit notamment la mise en place d’un dispositif de contribution aux fonds propres prudentiels du Groupe basé sur un système de bonification/compensation.

 

Cette convention n’a pas eu d’impact sur les comptes de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL au cours de l’exercice 2015.

 

Le conseil d’administration du 25 juin 2010 a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, la convention précitée ainsi que tout document associé.

 

Au 31 décembre 2015, le total des emprunts émis auprès de la Société de Financement de l’Habitat s’élève à 293 875 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties s’élève à 457 302 K€.

 

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société :

 

Application de la politique générale du Groupe en matière de financement des activités.

 

 

2.4. Avec la société de caution mutuelle SOCAMA :

 

Dirigeant concerné. — Monsieur Marc LEBROU, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-Président de SOCAMA.

 

 

— Convention d'agrément collectif 

 

Nature et modalités : Une convention d'agrément collectif lie votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

 

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

 

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société :

 

Application de la politique générale du Groupe vis-à-vis des sociétés de caution mutuelle associées.

 

 

— Convention d'assistance

 

 

Nature et modalités :

 

Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

 

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2015. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

 

Montant facturé au titre de l’exercice 2015 : 38 570 € TTC

 

Motif justifiant de l’intérêt pour la société :

 

Application de la politique de mutualisation des moyens vis-à-vis des sociétés de caution mutuelle associées.

 

 

Clermont-Ferrand et Paris La Défense, le 8 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

C. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible sur simple demande au siège social.

 

 

1603197

25/04/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1531
Texte de l'annonce :

1601531

25 avril 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°50


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs

aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand

 Situation au 31 mars 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

32 374

Effets Publics et Valeurs Assimilées

72 880

Créances sur les Établissements de Crédit

626 604

Opérations avec la clientèle

4 209 615

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

806 763

Actions et Autres Titres à revenu variable

390

Participations et autres titres détenus à long terme

226 653

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

549

Immobilisations corporelles

23 812

Autres Actifs

38 342

Comptes de Régularisation

16 039

TOTAL ACTIF

6 055 028

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 338 093

Opérations avec la clientèle

3 917 712

Dettes représentées par un titre

144 365

Autres Passifs

69 917

Comptes de Régularisation

31 394

Provisions

57 145

Dettes subordonnées

7 000

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

76 900

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

412 502

Capital souscrit

184 996

Primes d'émission

328

Réserves

212 408

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

522

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

TOTAL PASSIF

6 055 028

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

409415

Engagements de garantie

174685

Engagements sur titres

66

Engagements reçus

 

Engagements de financement

100000

Engagements de garantie

1356733

Engagements sur titres

66

 

 

1601531

01/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 142
Texte de l'annonce :

1600142

1 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, Boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Rectificatif à l’avis publié au BALO n° 11 du 25 janvier 2016

 

1 ) Lire : 31 580  sur la ligne « Comptes de régularisation »

 

Au lieu de : 58 236

 

2 ) Lire : 26 656 sur la ligne « Résultat de l’exercice »

 

Au lieu de : néant

 

1600142

25/01/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 83
Texte de l'annonce :

1600083

25 janvier 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°11


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, Boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

Situation au 31 décembre 2015.

(En milliers d'Euros.)

 

ACTIF

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

32 916

Effets Publics et Valeurs Assimilées

61 497

Créances sur les Établissements de Crédit

710 131

Opérations avec la clientèle

4 181 971

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

799 085

Actions et Autres Titres à revenu variable

335

Participations et autres titres détenus à long terme

226 652

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

608

Immobilisations corporelles

23 981

Autres actifs

26 626

Comptes de Régularisation

16 978

Total actif

6 081 789

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 369 098

Opérations avec la clientèle

3 917 540

Dettes représentées par un titre

139 494

Autres passifs

46 444

Comptes de Régularisation

58 236

Provisions

56 979

Dettes subordonnées

11 674

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

76 900

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

405 422

Capital souscrit

182 164

Primes d'émission

328

Réserves

212 408

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

522

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

Total passif

6 081 789

 

HORS-BILAN

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

371 155

Engagements de garantie

170 994

Engagements sur titres

124

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

100 000

Engagements de garantie

1 293 432

Engagements sur titres

124

 

 

1600083

26/10/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4856
Texte de l'annonce :

1504856

26 octobre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°128


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Siège social : 18, boulevard Jean Moulin 63057 Clermont-Ferrand Cedex I.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 30 Septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

31 911

Effets Publics et Valeurs Assimilées

50 000

Créances sur les Établissements de Crédit

683 033

Opérations avec la clientèle

4 090 669

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

792 551

Actions et Autres Titres à revenu variable

390

Participations et autres titres détenus à long terme

226 086

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

677

Immobilisations corporelles

24 066

Autres Actifs

17 045

Comptes de Régularisation

20 295

TOTAL ACTIF

5 937 731

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 315 944

Opérations avec la clientèle

3 821 155

Dettes représentées par un titre

140 355

Autres Passifs

47 987

Comptes de Régularisation

57 294

Provisions

53 743

Dettes subordonnées

14 721

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

74 900

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

411 632

Capital souscrit

187 938

Primes d'émission

328

Réserves

212 408

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

957

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

TOTAL PASSIF

5 937 731

 

HORS-BILAN

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

430 912

Engagements de garantie

172 039

Engagements sur titres

55

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

280 000

Engagements de garantie

1 228 379

Engagements sur titres

55

 

 

1504856

24/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 3960
Texte de l'annonce :

1503960

24 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°88


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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social:18, Boulevard Jean Moulin, 63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S Clermont-Ferrand

 

Situation au 30 JUIN 2015

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

30 504

Effets Publics et Valeurs Assimilées

50 000

Créances sur les Établissements de Crédit

642 199

Opérations avec la clientèle

3 999 118

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

790 430

Actions et Autres Titres à revenu variable

390

Participations et autres titres détenus à long terme

227 055

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

732

Immobilisations corporelles

24 293

Autres Actifs

6 977

Comptes de Régularisation

26 868

TOTAL ACTIF

5 799 574

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 252 554

Opérations avec la clientèle

3 746 797

Dettes représentées par un titre

140 024

Autres Passifs

58 661

Comptes de Régularisation

34 493

Provisions

53 704

Dettes subordonnées

17 747

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

74 900

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

420 694

Capital souscrit

197 000

Primes d'émission

328

Réserves

212 409

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

957

Report à nouveau (+/-)

10 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

TOTAL PASSIF

5 799 574

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

369 953

Engagements de garantie

171 004

Engagements sur titres

139

Engagements reçus

 

Engagements de financement

230 000

Engagements de garantie

1 102 235

Engagements sur titres

139

 

 

1503960

12/06/2015 : Publications périodiques (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N1)
Numéro d'affaire : 3100
Texte de l'annonce :

1503100

12 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et

l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18 boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 27 Avril 2015.

 

A. — Comptes individuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2014.

(En milliers d’Euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

42 198

205 130

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

45 555

 

Créances sur les établissements de crédit

3.1

684 728

808 847

Operations avec la clientèle

3.2

3 958 991

4 642 376

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

781 436

16 187

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

394

77

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

227 051

226 877

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

 

 

Immobilisations incorporelles

3.6

814

955

Immobilisations corporelles

3.6

24 367

23 906

Autres actifs

3.8

9 546

7 574

Comptes de régularisation

3.9

36 008

38 426

Total de l'actif

 

5 812 096

5 971 363

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

323 234

413 981

Engagements de garantie

4.1

159 683

169 863

Engagements sur titres

 

89

189

 

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 332 758

1 729 276

Operations avec la clientèle

3.2

3 693 664

3 452 497

Dettes représentées par un titre

3.7

138 264

177 652

Autres passifs

3.8

43 151

32 387

Comptes de régularisation

3.9

33 826

37 798

Provisions

3.10

50 791

48 654

Dettes subordonnées

3.11

17 727

19 229

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

74 900

67 850

Capitaux propres hors FRBG

3.13

427 015

406 020

Capital souscrit

 

200 000

200 000

Primes d'émission

 

328

328

Réserves

 

192 036

182 523

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

957

1 637

Report à nouveau

 

6 273

493

Résultat de l'exercice (+/-)

 

27 421

21 039

Total du passif

 

5 812 096

5 971 363

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

160 000

340 000

Engagements de garantie

4.1

994 486

1 563 502

Engagements sur titres

 

-89

-189

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’Euros.)

 

 

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

198 593

214 568

Intérêts et charges assimilées

5.1

-102 634

-130 987

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

5 120

3 000

Commissions (produits)

5.4

64 253

65 314

Commissions (charges)

5.4

-8 862

-11 320

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

3

6

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

 

22

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 965

7 371

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 186

-1 130

Produit net bancaire

 

163 252

146 844

Charges générales d'exploitation

5.8

-97 708

-92 823

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 541

-3 484

Résultat brut d'exploitation

 

62 003

50 537

Coût du risque

5.9

-12 422

-10 248

Résultat d'exploitation

 

49 581

40 289

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

140

1 049

Résultat courant avant impôt

 

49 721

41 338

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-15 930

-15 399

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-6 370

-4 900

Résultat net

 

27 421

21 039

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer)

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

(En milliers d'euros)

 

Encours créances titrisées

754 026

Rechargement FCT à venir (1)

7 767

Cash disponible

12

Total titrisation

761 805

Souscription titres seniors

674 200

Souscription titres subordonnés

87 605

Total titres

761 805

(1) rechargement prévu en Janvier 2015

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’évènements postérieurs à la clôture susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’évaluation de ses actifs et de ses passifs.

 

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire du Massif Central applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 1227 milliers d’euros se ventilant en 778 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et 449 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour les opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2014 l’encours de ces crédits s’élève à 14 821 milliers d’euros pour un montant total de créances sur la clientèle de 3 958 991 milliers d’euros.

Aucune décote n’est calculée. La décote serait non significative dans les comptes au 31 décembre 2014 compte tenu de la faible proportion des encours structurés par rapport aux encours globaux (0.37%). Aucune décote n’a ainsi été calculée sur l’exercice.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et 9 mois pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire du Massif Central réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2013 et 2014.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. —Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont, en général, amortis sur une durée de un an ; ils peuvent être amortis sur des durées plus longues lorsque leur durée probable d’utilisation est supérieure à un an. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-12 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau - agence

8 ans

Mobilier, matériel de bureau - siège

10 ans

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

2.3 12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire du Massif Central a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux zéro (mécanisme du crédit d’impôt).

 

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Créances à vue

176 720

12 158

Comptes ordinaires

176 714

12 157

Comptes et prêts au jour le jour

 

1

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

6

 

Créances à terme

505 937

782 112

Comptes et prêts à terme

505 937

782 112

Prêts subordonnés et participatifs

 

 

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

2 071

14 477

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

684 728

808 747

 

Les créances sur opérations conclues avec les établissements du groupe BPCE se décomposent en 175 945 milliers d'euros à vue et 273 871 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) représente 191 182 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

Pour le LEP, ce montant s’élève à 37 396 milliers d’euros.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes à vue

21 683

146 405

Comptes ordinaires créditeurs

17 607

18 631

Comptes et emprunts au jour le jour

7

120 003

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

4 069

7 771

Dettes à terme

1 302 310

1 572 724

Comptes et emprunts à terme

1 293 972

1 564 386

Valeurs et titres donnés en pension à terme

8 338

8 338

Dettes rattachées

8 765

10 147

Total

1 332 758

1 729 276

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 929 milliers d'euros à vue et 950 097 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

66 870

91 366

Créances commerciales

34 397

43 667

Crédits à l'exportation

1 090

2 548

Crédits de trésorerie et de consommation

248 738

260 663

Crédits à l'équipement

1 300 580

1 369 401

Crédits à l'habitat

2 124 437

2 708 888

Autres crédits à la clientèle

36 864

34 893

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

33 048

12 873

Autres concours à la clientèle

3 744 757

4 389 266

Créances rattachées

13 736

15 678

Créances douteuses

196 405

198 999

Dépréciations des créances sur la clientèle

-97 174

-96 600

Total

3 958 991

4 642 376

Dont créances restructurées

14 821

22 272

 

Le montant des créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale se monte à 259 862 milliers d’euros.

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation à hauteur de 754 044 milliers d’Euros à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2014

31/12/2013

Livret A

308 674

293 181

PEL / CEL

696 993

635 004

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

641 239

663 338

Comptes d'épargne à régime spécial

1 646 906

1 591 523

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 987 278

1 815 215

Dépôts de garantie

24

76

Autres sommes dues

10 047

10 447

Dettes rattachées

49 409

35 236

Total

3 693 664

3 452 497

(*) Détail : 192 525 milliers d’euros de livrets ordinaires, 74 886 milliers d’euros de livrets épargne populaire, 209 635 milliers d’euros de LDD, 155 140 milliers d’euros de plans épargne populaire et pour 9 052 milliers d’euros d’autres épargnes à terme

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 202 977

-

1 202 977

1 127 189

-

1 127 189

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

 

 

 

19 991

19 991

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

784 301

784 301

 

668 035

668 035

Total

1 202 977

784 301

1 987 278

1 127 189

688 026

1 815 215

 

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 269 554

107 905

-56 243

61 991

-44 954

Entrepreneurs individuels

419 788

36 261

-18 364

16 216

-13 679

Particuliers

1 988 675

51 902

-22 332

22 398

-14 725

Administrations privées

16 694

337

-235

317

-231

Administrations publiques et Sécurité Sociale

149 755

 

 

 

 

Autres

15 294

 

 

 

 

Total au 31/12/2014

3 859 760

196 405

-97 174

100 922

-73 589

Total au 31/12/2013

4 540 187

198 998

-96 600

87 140

-67 052

 

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

-

45 000

 

-

45 000

-

 

 

-

 

Créances rattachées

-

555

 

-

555

-

 

 

-

 

Dépréciations

-

 

 

-

 

-

 

 

-

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

45 555

 

-

45 555

 

 

 

-

 

Valeurs brutes

-

6 312

771 614

 

777 926

-

6 311

9 810

 

16 121

Créances rattachées

-

3 464

46

 

3 510

-

48

18

 

66

Dépréciations

-

 

 

 

 

-

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

9 776

771 660

 

781 436

 

6 359

9 828

 

16 187

Montants bruts

-

395

-

 

395

-

80

-

 

80

Créances rattachées

-

 

-

 

 

-

 

-

 

 

Dépréciations

-

-1

-

 

-1

-

-3

-

 

-3

Actions et autres titres à revenu variable

 

394

-

 

394

 

77

-

 

77

Total

 

55 725

771 660

 

827 385

 

6 436

9 828

 

16 264

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 771 614 milliers d’euros.

Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 46 789 et 497 milliers d’euros.

Courant 2014, la Banque populaire du Massif Central a acquis dans le cadre de la constitution de sa réserve de liquidité LCR, 3 lignes d’emprunts d’état sur l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas pour un total de 45 000 milliers d’euros.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

45 000

 

45 000

 

 

 

 

Titres non cotés

 

6 312

97 414

103 726

 

6 311

9 810

16 121

Titres prêtés

 

 

674 200

674 200

 

 

 

 

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

4 019

46

4 065

 

48

18

66

Total

 

55 331

771 660

826 991

 

6 359

9 828

16 187

Dont titres subordonnés

 

3 811

 

3 811

 

3 811

 

3 811

 

674 200 milliers d’euros d’obligations seniors souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3 ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

Au 31/12/2014, une dépréciation de 1 millier d’euros est constatée sur les titres de placement. Les titres de placement recèlent une plus-value latente de 4 540 milliers d’euros.

Au 31/12/2014, l’établissement détient 45 000 milliers d’euros en titres d’état : Allemagne, Pays Bas et Autriche.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

68

 

68

 

68

 

68

Titres non cotés

 

326

 

326

 

9

 

9

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

 

394

 

394

 

77

 

77

 

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Surcôtes / décôtes

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 828

761 832

 

 

 

 

 

 

771 660

Total

9 828

761 832

 

 

 

 

 

 

771 660

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de 761 804 milliers d’euros à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

227 629

210

-293

 

 

227 546

Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

1 008

Valeurs brutes

228 637

210

-293

 

 

228 554

Participations et autres titres à long terme

-752

-28

285

 

 

-495

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

-752

-28

285

 

 

-495

Immobilisations financières nettes

227 885

182

-8

 

 

228 059

 

La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 202 796 milliers d’euros, aucune dépréciation n’est constatée.

Les titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (885 milliers d’euros).

 

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NEANT

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 505 896

 

202 796

202 796

4 506

 

BP développement

 

 

 

18 273

18 273

584

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

100

1 008

1 008

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

885

885

2

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 592

5 097

25

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18, Boulevard Jean Moulin

Société Civile Immobilière

 

63057 Clermont-Ferrand

 

SCI GC2I

5, Rue des Piliers de la Chauvinière

Société Civile Immobilière

 

44800 Saint-Herblain

 

SCI BASE

189, Rue de Gerland

 

 

69000 Lyon

Société Civile Immobilière

BPCE ACHAT

12-, Rue Fernand Braudel

GIE

 

75013 Paris

 

IBP INVESTISSEMENT

Le Futura

GIE

 

23, Place Wicklow

 

 

78067 Saint Quentin En Yvelines

 

BPCE SERVICES FINANCIERS

50, Avenue Pierre Mendes France

GIE

 

75201 Paris Cedex 13

 

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2014

31/12/2013

Créances

14 129

500

14 629

15 957

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

917

3 418

4 335

3 610

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

229

229

229

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

229

229

229

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Total

 

 

19 193

19 796

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis

 

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

6 728

85

-32

 

6 781

Droits au bail et fonds commerciaux

5 819

 

 

 

5 819

Logiciels

909

85

-32

 

962

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 773

-226

32

 

-5 967

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 970

-137

 

 

-5 107

Logiciels

-803

-89

32

 

-860

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

955

-141

0

 

814

 

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Valeurs brutes

77 302

5 641

-2 049

 

80 894

Immobilisations corporelles d'exploitation

76 856

5 641

-1 753

 

80 744

Terrains

1 783

 

 

 

1 783

Constructions

24 613

489

 

 

25 102

Parts de SCI

755

164

-503

 

416

Autres

49 705

4 988

-1 250

 

53 443

Immobilisations hors exploitation

446

 

-296

 

150

Amortissements et dépréciations

-53 396

-3 316

185

 

-56 527

Immobilisations corporelles d'exploitation

-53 346

-3 309

185

 

-56 470

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-14 469

-792

 

 

-15 261

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-38 877

-2 517

185

 

-41 209

Immobilisations hors exploitation

-50

-7

 

 

-57

Total valeurs nettes

23 906

2 325

-1 864

 

24 367

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

18

21

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

137 250

176 000

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

996

1 631

Total

138 264

177 652

 

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

 

31/12/2013

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

 

210

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

-

 

-

 

Créances et dettes sociales et fiscales

2 312

22 916

202

21 654

Dépôts de garantie reçus et versés

2 932

268

2 073

268

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

4 301

19 967

5 089

10 465

Total

9 546

43 151

7 574

32 387

 

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

 

3

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance (1)

1 624

29 583

1 750

35 068

Produits à recevoir/Charges à payer

13 101

1 083

15 015

960

Valeurs à l'encaissement

2 497

866

4 228

161

Autres (2)

18 786

2 294

17 430

1 609

Total

36 008

33 826

38 426

37 798

 

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Changement de méthode par RAN

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

15 317

 

3 995

-235

-3 604

15 473

Provisions pour engagements sociaux

23 284

1 230

1 553

 

-4 103

21 964

Provisions pour PEL/CEL

3 328

 

2 287

 

 

5 615

Autres provisions pour risques

6 499

 

3 876

-1 417

-1 518

7 440

Provision marge d'intérêts

1 343

 

151

 

 

1 494

Provision sur commission

1 375

 

101

 

-1 209

267

Provision sur actif immobilisé

402

 

 

 

-93

309

Provision sur charges générales d'exploitation

37

 

 

-37

 

 

Provisions charges de personnel

3 342

 

3 624

-1 380

-216

5 370

Provisions exceptionnelles

226

 

106

 

-33

299

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

106

 

 

106

Autres provisions exceptionnelles

226

 

 

 

-33

193

Total

48 654

1 230

11 817

-1 652

-9 258

50 791

 

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie. — Pour les établissements qui comptabilisent des dépréciations sur base de portefeuilles dans leurs comptes individuels

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

96 600

36 027

-9 610

-25 843

97 174

Dépréciations sur autres créances

 

 

 

 

 

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

96 600

36 027

-9 610

-25 843

97 174

Provisions sur engagements hors bilan (1)

5 936

1 944

-170

-2 494

5 216

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

7 358

1 569

 

 

8 927

Autres provisions

2 023

481

-65

-1 110

1 329

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

15 317

3 994

-235

-3 604

15 473

Total

111 917

40 021

-9 845

-29 447

112 647

Ces éléments impactent le coût du risque.

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux mais considérés comme sensibles, inscrits au bilan ou au hors-bilan. Engagements pour lesquels la notation interne Mac Donough du client ressort sur un des deux plots précédant la notation en client douteux ce qui constitue une anticipation de risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Le montant de la provision pour risque constituée sur ces engagements est fonction de la perte attendue par le moteur de notation Mac Donough.

 

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la BPMC est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la BPMC concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Dette actuarielle

24 585

6 559

6 354

37 498

20 899

5 111

4 800

30 810

Juste valeur des actifs du régime

-10 688

 

 

-10 688

-6 297

 

 

-6 297

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-3 367

-1 478

 

-4 845

-2 276

1 047

 

-1 229

Solde net au bilan

10 530

5 081

6 354

21 965

12 326

6 158

4 800

23 284

Engagements sociaux actif

10 530

5 081

6 354

21 965

12 326

6 158

4 800

23 284

Engagements sociaux passif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. En 2014, un appel de cotisation de 3 697 milliers d’euros a été enregistré dans les comptes. Cette opération, couverte par une reprise de provision n’a pas eu d’impact sur le résultat pour la Banque Populaire du Massif Central.

 

Analyse de la charge normative de l'exercice (hors trésorerie) :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi des prestations définies

Autres avantages à long terme

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût de services rendus

 

263

279

542

 

334

296

630

Coût des services passés

 

 

 

 

 

-5

 

-5

Coût financier

611

154

 

765

668

183

140

991

Produit financier

-213

 

138

-75

-261

 

 

-261

Prestations versées

-780

-470

-253

-1 503

-793

-921

-336

-2 050

Cotisations reçues

-3 697

 

 

-3 697

 

 

 

 

Ecarts actuariels

 

 

1 390

1 390

204

 

-370

-166

Autres

6

22

 

28

3

37

 

40

Total à la charge de l'exercice

-4 073

-31

1 554

-2 550

-179

-372

-270

-821

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation

1,57 %

2,98 %

1,57 %

2,80 %

1,40 %

2,76 %

Taux d'inflation

1,80 %

1,90 %

1,80 %

1,90 %

1,80 %

1,90 %

Rendement attendu des actifs de couverture

2,98 %

4,60 %

    

 

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,6 % en obligations, 34,2 % en actions, 0 % en actifs immobiliers, 1,8 % en actifs monétaires et 12,4 % en autres actifs.

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

— Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

406 253

256 726

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

153 622

295 375

Ancienneté de plus de 10 ans

97 808

48 569

Encours collectés au titre des plans épargne logement

657 683

600 670

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

36 362

37 563

Total

694 045

638 233

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

1 896

2 340

Au titre des comptes épargne logement

8 979

11 102

Total

10 875

13 442

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

562

2 267

2 829

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

839

839

Ancienneté de plus de 10 ans

2 458

-976

1 482

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 020

2 130

5 150

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

398

154

552

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-36

10

-26

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-64

3

-61

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-100

13

-87

Total

3 318

2 297

5 615

 

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

17 500

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

227

229

Total

17 727

19 229

 

BPMC a émis des emprunts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (En milliers d’Euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

3 000

EUR

20/06/2005

3 000

3,78

 

 

 

23/08/2015

3 000

EUR

03/10/2005

3 000

3,58

 

 

 

29/112015

4 500

EUR

12/12/2005

4 500

3,88

 

 

 

05/01/2016

7 000

EUR

23/05/2006

7 000

E3Mr-2

0,18

 

 

22/07/2016

(1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fond régionaux de solidarité

10 863

 

 

 

10 863

Fonds groupe BPCE réseau BP

12 464

 

-259

 

12 205

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

44 523

7 309

 

 

51 832

Total

67 850

7 309

-259

 

74 900

 

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2012

250 000

73 703

191 490

12 000

 

527 193

Mouvements de l'exercice

-50 000

-73 375

-7 330

-11 507

21 039

-121 173

Total au 31/12/2013

200 000

328

184 160

493

21 039

406 020

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

Solde report à nouveau 2013

 

 

 

-493

 

-493

Affectation résultat 2013 (hors dividendes)

 

 

9 513

7 500

-16 520

493

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-4 519

-4 519

Changement de méthode (1)

 

 

 

-1 227

 

-1 227

Résultat de la période

 

 

 

 

27 421

27 421

Autres mouvements

 

 

-680

 

 

-680

Total au 31/12/2014

200 000

328

192 993

6 273

27 421

427 015

(1) À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire du Massif Central applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf. Note 2.2).

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s’élève à 200 000 088 euros composé de 8 695 656 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires.

 

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2014

Total des emplois

709 256

336 420

2 210 266

2 082 634

132 134

5 470 710

Effets publics et valeurs assimilées

555

 

10 000

35 000

 

45 555

Créances sur les établissements de crédit

411 213

3 078

250 632

19 805

 

684 728

Opérations avec la clientèle

293 978

333 342

1 355 523

1 844 014

132 134

3 958 991

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 510

 

594 111

183 815

 

781 436

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

2 653 049

304 480

1 681 901

542 983

 

5 182 413

Dettes envers les établissements de crédit

205 617

185 500

568 964

372 677

 

1 332 758

Opérations avec la clientèle

2 446 054

112 967

1 031 237

103 406

 

3 693 664

Dettes représentées par un titre

1 151

13

70 200

66 900

 

138 264

Dettes subordonnées

227

6 000

11 500

 

 

17 727

 

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées

 

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

323 234

413 981

Ouverture de crédits documentaires

468

494

Autres ouvertures de crédits confirmés

318 625

410 969

Autres engagements

4 141

2 518

Total des engagements de financement donnés

323 234

413 981

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

160 000

340 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

160 000

340 000

 

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

41

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

41

 

Autres garanties

 

 

D'ordre de la clientèle

159 642

169 863

Cautions immobilières

23 722

27 945

Cautions administratives et fiscales

9 322

10 816

Autres cautions et avals donnés

84 808

86 609

Autres garanties données

41 790

44 493

Total des engagements de garantie donnés

159 683

169 863

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

994 486

1 563 502

Total des engagements de garantie reçus

994 486

1 563 502

 

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

1 030 375

 

1 789 672

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

Total

1 030 375

 

1 789 672

 

 

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 259 862milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 287 181milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 73 517 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 208 177 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

139 558milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 212 524milliers d’euros au

31 décembre 2013,

— 466 977 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, au 31 décembre 2013 ce montant s’élevait à 362 234milliers d’euros.

— 90 461 milliers d’euros de crédits immobiliers et d’équipement nantis auprès de EBCE Immo et Corp ; ce dispositif n’existait pas en 2013.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire du Massif Central en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la Banque Populaire du Massif Central rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

 

La Banque Populaire du Massif Central est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. La Banque Populaire du Massif Central continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

 

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire du Massif Central effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire du Massif Central. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le solde de ce compte s’élève à 9 054 milliers d’euros.

 

Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cade de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

856 600

 

856 600

-6 965

881 600

 

881 600

4 614

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

856 600

 

856 600

-6 965

881 600

 

881 600

4 614

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations fermes

856 600

 

856 600

-6 965

881 600

 

881 600

4 614

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

58

 

58

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

58

 

58

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

 

 

 

 

58

 

58

 

Total instruments financiers et change à terme

856 600

 

856 600

-6 965

881 658

 

881 658

4 614

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et Floor) pour les opérations conditionnelles.

 

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

336 600

520 000

 

 

856 600

361 600

520 000

 

 

881 600

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

336 600

520 000

 

 

856 600

361 600

520 000

 

 

881 600

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

58

 

 

 

58

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

58

 

 

 

58

Total

336 600

520 000

 

 

856 600

361 658

520 000

 

 

881 658

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2014

Opérations fermes

175 000

604 000

77 600

856 600

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

175 000

604 000

77 600

856 600

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

Total

175 000

604 000

77 600

856 600

 

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'Euros)

Actif

Passif

2014

2013

2014

2013

Euros

5 808 465

5 967 701

5 808 465

5 967 701

Autres devises

3 631

3 661

3 631

3 661

Total bilan

5 812 096

5 971 362

5 812 096

5 971 362

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat

 

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

22 576

-28 916

-6 340

36 680

-38 256

-1 576

Opérations avec la clientèle

157 465

-59 032

98 433

175 702

-55 091

120 611

Obligations et autres titres à revenu fixe

17 445

-5 113

12 332

258

-5 416

-5 158

Dettes subordonnées

 

-454

-454

 

-453

-453

Autres(*)

1 107

-9 119

-8 012

1 928

-31 771

-29 843

Total

198 593

-102 634

95 959

214 568

 

83 581

(*)Dont 1 107 milliers d’euros de produits et 9 119 milliers d’euros de charge sur les opérations de macro-couverture pour l’exercice 2014 et 1 829 milliers d’euros de produits et 31 771 milliers d’euros de charges pour l’exercice 2013.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève à 2 287 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une dotation nette de 104 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

4

4

Participations et autres titres détenus à long terme

5 116

2 996

Parts dans les entreprises liées

 

 

Total

5 120

3 000

 

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

 

-135

-135

 

-214

-214

Opérations avec la clientèle

42 636

640

43 276

44 059

-1 802

42 257

Opérations sur titres

3 617

-2

3 615

3 747

-75

3 672

Moyens de paiement

12 582

-6 701

5 881

12 388

-6 586

5 802

Opérations de change

846

 

846

655

0

655

Engagements hors-bilan

2 563

-1 352

1 211

2 624

-1 418

1 206

Prestations de services financiers

1 261

-1 312

-51

1 208

-1 225

-17

Activités de conseil

748

 

748

633

 

633

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

64 253

-8 862

55 391

65 314

-11 320

53 994

 

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

3

6

Instruments financiers à terme

 

 

Total

3

6

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

2

 

2

-3

 

-3

Dotations

 

 

 

-3

 

-3

Reprises

2

 

2

 

 

 

Résultat de cession

-2

 

-2

25

 

25

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

 

 

 

22

 

22

 

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

534

-789

-255

622

-708

-86

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilières

231

 

231

213

 

213

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

693

-397

296

537

-422

115

Autres produits et charges accessoires

6 507

 

6 507

5 999

 

5 999

Total

7 965

-1 186

6 779

7 371

-1 130

6 241

 

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-33 779

-32 547

Charges de retraite et assimilées (1)

-5 992

-3 876

Autres charges sociales

-11 602

-11 577

Intéressement des salariés

-3 164

-2 425

Participation des salariés

-1 336

-1 110

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 706

-4 910

Total des frais de personnel

-60 579

-56 445

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-4 093

-3 372

Autres charges générales d'exploitation

-33 036

-33 006

Total des autres charges d'exploitation

-37 129

-36 378

Total

-97 708

-92 823

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 249 cadres et 631 non cadres, soit un total de 880salariés.

Au 31 12 2014, les droits au DIF s’élèvent à 81 398 heures

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. En 2014 son montant est de 1 213 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-36 027

27 786

-3 551

187

-11 605

-35 110

26 099

-543

219

-9 335

Titres et débiteurs divers

 

 

-492

 

-492

 

 

-209

 

-209

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 944

2 494

 

 

550

-1 544

1 798

 

 

254

Provisions pour risque clientèle

-2 050

1 175

 

 

-875

-2 117

1 159

 

 

-958

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

-40 021

31 455

-4 043

187

-12 422

-38 771

29 056

-752

219

-10 248

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

256

 

93

349

-221

 

57

-164

Dotations

-28

 

 

-28

-242

 

-62

-304

Reprises

284

 

93

377

21

 

119

140

Résultat de cession

-106

 

-103

-209

1 266

 

-53

1 213

Total

150

 

-10

140

1 045

 

4

1 049

 

 

5.11. Résultat exceptionnel. — La BPMC considère que les résultats exceptionnels ne peuvent provenir que d’évènements hors du périmètre de ses activités ordinaires.

Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2014.

 

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La BPMC est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

Au titre du résultat courant

44 026

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

44 026

Imputations des déficits

 

Bases imposables

44 026

Impôt correspondant

14 678

+ Contributions 3,3%

459

+ majoration de 10,7 % (loi Finances rectificative 2014)

1 570

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

 

Impôt comptabilisé

16 707

Ecart de liquidation 2013

-267

Prêt à taux zéro mécanisme du crédit d'impôt

-156

Effet de l'intégration fiscale

-441

Taxe sur distribution de dividendes

87

Total

15 930

(*) La créance liée au crédit d'impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s'élève à 4 122 milliers d'euros

 

 

5.13. Répartition de l’activité. — L’activité de la BPMC est concentrée sur le seul secteur banque commerciale et assurance de la nomenclature BPCE.

 

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire du Massif Central … établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d’Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s’est réuni une fois au cours de l’exercice 2014.

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code monétaire et financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines, le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle, le Directeur de l’Audit interne, le Directeur Risque de Crédit et Mac Donough, le Responsable de la Conformité, le Responsable des Risques Opérationnels et Financiers et le Responsable Juridique.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2014 aux dirigeants s’établissent à 1 853 milliers d’euros sur la période.

Le montant des indemnités compensatrices des Administrateurs, dont l’enveloppe globale est votée par l’Assemblée Générale, s’est élevé à 146,7 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

 

 

(En milliers d'Euros)

Cabinet EXCO

Cabinet Mazars (1)

Total

Montant (2)

%

Montant (2)

%

Montant (2)

%

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

 Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes

63

61

100

100

63

73

100

100

126

134

100

100

Individuels (3)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Liés à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Total

63

61

100

100

63

73

100

100

126

134

100

100

Variation (%) (4)

3% 

-14%

-6% 

(1) Suite au renouvellement des Commissaires aux Comptes en 2014, le cabinet MAZARS a remplacé le cabinet KPMG.

(2) Montant concernant la période à considérer pris en charge au compte de résultat (yc le cas échéant la part de TVA non récupérable) et, le cas échéant, avant imputation sur les réserves en cas d’opérations de restructuration.

(3) Y compris les prestations des experts indépendants ou membres du réseau des commissaires aux comptes, auxquels celui-ci a recours dans le cadre de la certification des comptes.

(4) En 2013, 10 milliers d’euros étaient enregistrés dans les comptes au titre des débours versés au cabinet KPMG. Aucun débours n’est enregistré en 2014.

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2014, la BPMC n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

Les dispositions relatives à l’art L.511-45-II du Code monétaire et financier sont évoquées en annexe aux états financiers consolidés (Note 9 Information sectorielle).

 

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Aux sociétaires ;

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. — Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation des autres titres et des instruments financiers. — Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. La note 2.3.10 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.8 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Clermont-Ferrand et Paris-La Défense, le 10 avril 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 27 Avril 2015.

 

 

I. — Bilan au 31 décembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif (en milliers d’euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

42 199

205 129

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

15 830

15 306

Instruments dérivés de couverture

5.3

17 254

21 705

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

323 669

271 511

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

669 762

793 811

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

4 727 644

4 657 220

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

9 840

9 810

Actifs d'impôts courants

 

1 821

0

Actifs d'impôts différés

5.9

21 370

19 471

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

34 463

32 754

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.12

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

0

0

Immeubles de placement

5.14

92

395

Immobilisations corporelles

5.15

24 275

23 509

Immobilisations incorporelles

5.15

814

955

Ecarts d'acquisition

5.16

0

0

Total de l'actif

 

5 889 033

6 051 576

 

Les informations de l'exercice 2013 n'ont pas été retraitées de l'effet de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés au 2.1.22.

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

0

11

Instruments dérivés de couverture

5.3

24 236

17 091

Dettes envers les établissements de crédit

5.16.1

1 335 371

1 756 404

Dettes envers la clientèle

5.16.2

3 693 663

3 452 496

Dettes représentées par un titre

5.18

143 207

183 024

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

0

327

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.18

73 463

73 941

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.19

46 721

43 382

Dettes subordonnées

5.20

25 245

27 042

Capitaux propres

 

547 127

497 858

Capitaux propres part du groupe

 

547 127

497 858

Capital et primes liées

 

184 109

158 712

Réserves consolidées

 

291 536

265 515

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

39 431

43 789

Résultat de la période

 

32 051

29 842

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

5 889 033

6 051 576

 

Les informations de l'exercice 2013 n'ont pas été retraitées de l'effet de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés au 2.1.22.

 

 

II. — Résultat

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

197 871

215 978

Intérêts et charges assimilées

6.1

-100 257

-130 629

Commissions (produits)

6.2

70 114

66 103

Commissions (charges)

6.2

-9 520

-10 437

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

527

6 108

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

5 525

2 485

Produits des autres activités

6.5

2 790

8 250

Charges des autres activités

6.5

-2 208

-2 544

Produit net bancaire

 

164 842

155 314

Charges générales d'exploitation

6.6

-98 267

-93 332

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 534

-3 478

Résultat brut d'exploitation

 

63 041

58 504

Coût du risque

6.7

-14 265

-10 445

Résultat d'exploitation

 

48 776

48 059

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-357

-294

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

48 419

47 765

Impôts sur le résultat

6.11

-16 368

-17 923

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

32 051

29 842

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

32 051

29 842

 

Les informations de l'exercice 2013 n'ont pas été retraitées de l'effet de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés au 2.1.22.

 

 

III. — Résultat net et gains ou pertes latents ou différés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

32 051

29 842

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 588

2 220

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 580

-764

Eléments non recyclables en résultat

-3 008

1 456

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

236

-259

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-2 214

-1 639

Impôts

628

550

Eléments recyclables en résultat

-1 350

-1 348

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-1 350

-1 348

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

27 693

29 950

Part du groupe

0

0

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

Les informations de l'exercice 2013 n'ont pas été retraitées de l'effet de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés au 2.1.22.

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passifs sociaux

Capitaux propres au 1er janvier 2013

196 036

73 703

0

0

282 229

0

41 015

4 716

0

0

597 699

0

597 699

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réduction de capital

-50 000

-73 374

 

 

-11 507

 

 

 

 

 

-134 881

 

-134 881

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 422

 

 

 

 

 

-5 422

 

-5 422

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

-50 000

-73 374

0

0

-16 929

0

0

0

0

0

-140 303

0

-140 303

Changement méthode IAS 19 R

 

 

 

 

-428

 

 

 

-2 084

 

-2 512

 

-2 512

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-252

-1 060

1 456

 

144

 

144

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-252

-1 060

1 456

0

144

0

144

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29 841

29 841

 

29 841

Variation capital de la SAS Sociétariat

12 344

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 344

 

12 344

Autres

 

 

 

 

644

 

 

 

 

 

644

 

644

Sous-total

12 344

 

0

0

644

0

0

0

0

29 841

42 829

0

42 829

Capitaux propres au 31 décembre 2013

158 380

329

0

0

265 516

0

40 763

3 656

-628

29 841

497 857

0

497 857

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

 

 

29 841

 

 

 

 

-29 841

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

158 380

329

0

0

295 357

0

40 763

3 656

-628

0

497 857

0

497 857

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-3 359

 

 

 

 

 

-3 359

 

-3 359

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

0

-3 359

0

0

0

0

0

-3 359

0

-3 359

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

101

-1 451

-3 008

 

-4 358

 

-4 358

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

101

-1 451

-3 008

0

-4 358

0

-4 358

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

32 051

32 051

 

32 051

Variation capital de la SAS Sociétariat

25 399

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 399

 

25 399

Autres

 

 

 

 

-462

 

 

 

 

 

-462

 

-462

Sous-total

25 399

 

0

0

-462

0

0

0

0

32 051

56 988

0

56 988

Capitaux propres au 31 décembre 2014

183 779

329

0

0

291 536

0

40 864

2 205

-3 636

32 051

547 128

0

547 128

 

 

V. — Tableau de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

48 419

47 764

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3 541

3 485

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

3 054

2 146

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-5 597

-1 335

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

8 681

40 565

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

9 679

44 861

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-92 338

261 214

Flux liés aux opérations avec la clientèle

152 268

26 627

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-73 782

-103 147

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

5 402

3 145

Impôts versés

-18 684

-11 544

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-27 134

176 295

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

30 964

268 920

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

5 495

28 530

Flux liés aux immeubles de placement

296

168

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 259

-4 646

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

1 532

24 052

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-3 359

-127 959

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-1 797

113

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-5 156

-127 846

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

27 340

165 126

Caisse et banques centrales

205 129

30 651

Caisse et banques centrales (actif)

205 129

30 651

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-27 486

-25 905

Comptes ordinaires débiteurs (2)

15 642

47 986

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-43 128

-73 891

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

177 643

4 746

Caisse et banques centrales

42 199

205 129

Caisse et banques centrales (actif)

42 199

205 129

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

162 784

-35 257

Comptes ordinaires débiteurs (2)

180 111

15 642

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-17 327

-50 899

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

204 983

169 872

Variation de la trésorerie nette

27 340

165 126

 

Les informations de l'exercice 2013 n'ont pas été retraitées de l'effet de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11, compte tenu de leur caractère non significatif. Les impacts de ces deux normes sont présentés au 2.1.22.

 

 

VI. — Annexes.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaireset les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du

18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaireest constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargnefait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuelest constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Événements significatifs :

 

 

1.3.1. Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. —

La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (Asset Quality Review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse, soit une marge confortable de 150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

 

1.3.2.Opération de titrisation interne au groupe BPCE :

 

(En milliers d'Euros)

 

Encours créances titrisées

754 026

Rechargement FCT à venir (1)

7 767

Cash disponible

12

Total titrisation

761 805

Souscription titres seniors

674 200

Souscription titres subordonnés

87 605

Total titres

761 805

(1) Rechargement prévu en Janvier 2015

 

Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire du Massif central n’a pas enregistré d’évènements postérieurs à la clôture.

 

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

— Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » : La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

 

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

 

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

— Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers »

La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

— Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture »

 

La Commission européenne a adopté le 19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le Groupe BPCE n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 «provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le Groupe BPCE appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du 1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 282 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est de 398 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11, ET IFRS 12. — L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 2.12.3. sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, le point 2.1.2.15 sur le périmètre de consolidation et 2.1.2.5 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (2.1.2.16).

 

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (2.1.2.4) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles ((2.1.2.4) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement ((2.1.2.4) ; et les provisions relatives aux contrats d’assurance ((2.1.2.4) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs ((2.1.2.4) ;

— les impôts différés ((2.1.2.4) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition ((2.1.2.3).

 

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le

31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 11 mars 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du

27 avril 2015.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire du Massif Central est constituée de la Banque Populaire du Massif Central et de quatre sociétés de caution mutuelle (Socama, Socami, Acef et Aprofor).

 

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation et de valorisation :

 

 

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les filiales contrôlées par le Groupe BPMC sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué au 2.1.2..15.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

Définitions. — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

Méthode de la mise en équivalence. — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

 

Définition. — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

Mode de comptabilisation des activités conjointes. — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporissans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le

15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution n’a pas généré d’impact significatif sur les comptes de la Banque Populaire du Massif Central.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

 

Instruments dérivés de niveau 2. — Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2. — Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Juste valeur de niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). —

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Pour les autres instruments, valorisés à l’aide de données non observables ou de modèles propriétaires, la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (« Day one loss »), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2014, le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture.

 

Instruments reclasses en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurredlosses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008. —

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008. — Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— façades/couverture/étanchéité : 25 à 30 ans ;

— fondations/ossatures : 25 à 30 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 12 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 4 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

 

4.4. Actifs destines a être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

30 314

30 348

Banques centrales

11 885

174 781

Total caisses, banques centrales

42 199

205 129

 

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

15 830

15 830

0

15 306

15 306

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

15 830

15 830

0

15 306

15 306

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

0

 

0

0

 

0

Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat

0

15 830

15 830

0

15 306

15 306

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

 

 

Prêts et opérations de pension

 

 

15 830

15 830

Total au 31/12/2014

 

 

15 830

15 830

 

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Ventes à découvert

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

0

11

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat

0

11

 

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Instruments de taux

0

0

0

29

0

11

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

29

0

11

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

0

0

0

29

0

11

 

Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

721 600

11 264

24 054

716 600

13 604

16 699

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

721 600

11 264

24 054

716 600

13 604

16 699

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

721 600

11 264

24 054

716 600

13 604

16 699

Instruments de taux

135 000

5 990

182

165 000

8 101

392

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

135 000

5 990

182

165 000

8 101

392

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

135 000

5 990

182

165 029

8 101

392

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

856 600

17 254

24 236

881 600

21 705

17 091

 

Les montants de juste valeur sont indiqués coupons courus inclus.

 

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2014, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la valorisation des titres BPCE pour 38 666 milliers d’euros et BP Développement pour 3 231 milliers d’euros.

Courant 2014, la Banque populaire du Massif Central a acquis dans le cadre de la constitution de sa réserve de liquidité LCR, 3 lignes d’emprunts d’état sur l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas pour un montant nominal de 45 000 milliers d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

50 878

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 655

2 644

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

54 533

2 644

Actions et autres titres à revenu variable

269 632

269 618

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

324 165

272 262

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-496

-751

Total des actifs financiers disponibles a la vente

323 669

271 511

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

42 802

42 566

 

 

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

15 830

0

15 830

0

15 306

0

15 306

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

15 830

0

15 830

0

15 306

0

15 306

Dérivés de taux

17 254

 

0

17 254

0

21 705

0

21 705

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

17 254

0

0

17 254

21 705

21 705

0

21 705

Titres de participation

 

0

268 398

268 398

0

268 864

0

268 864

Autres titres

51 501

3 759

0

55 260

99

2 548

0

2 647

Titres à revenu fixe

51 482

3 051

0

54 533

99

2 548

0

2 647

Titres à revenu variable

19

708

 

727

0

0

0

80

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

51 501

3 759

268 398

323 658

99

271 412

0

271 511

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

11

0

11

Dérivés de taux

0

0

0

0

0

11

0

11

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

11

0

11

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

24 236

0

0

24 236

0

17 091

0

17 091

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

24 236

0

0

24 236

 

17 091

0

17 091

 

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Au compte de résultat

en capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

268 200

 

 

 

 

210

12

 

 

 

268 398

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

268 398

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2014, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les titres de participation BPCE et BP-Développement.

Au cours de l’exercice, 67 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3. Aucune opération significative n’a été dénouée au titre des participations.

 

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas opéré de transferts entre les niveaux de juste valeur.

 

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire du Massif Central est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs

 

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit figurent au 2.12.7

 

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

669 762

793 811

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

669 762

793 811

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédits s’élève à 669 752 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (807 999 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 588 380 milliers d’euros au 31 décembre 2014

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 191 182 millions d’euros au 31 décembre 2014 (166 635 millions d’euros au 31 décembre 2013).

Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de créances restructurées sur les établissements de crédits au 31 décembre 2014.

 

Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

180 111

15 642

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

489 651

778 169

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit

669 762

793 811

 

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

4 840 530

4 765 800

Dépréciations individuelles

-103 959

-101 222

Dépréciations sur base de portefeuilles

-8 927

-7 358

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 727 644

4 657 220

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s'élève à 5 026 069 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (4 810 197 milliers d'euros au 31 décembre 2013).

 

Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 14 821 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (22 772 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

69 605

94 231

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

248 747

260 672

Crédits à l'équipement

1 300 580

1 369 401

Crédits au logement

2 896 461

2 725 267

Crédits à l'exportation

1 081

2 539

Opérations de pension

0

0

Opérations de location financement

0

0

Autres crédits

83 149

79 445

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 530 018

4 437 324

Titres assimilés à des prêts et créances

3 828

3 829

Autres prêts et créances sur la clientèle

33 048

25 685

Prêts et créances dépréciés

204 031

204 731

Total des prêts et créances bruts sur la clientèle

4 840 530

4 765 800

 

Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 14 821 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (22 772 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance s’élève à 9 840 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (9 810 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 840

9 810

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 840

9 810

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu’à l'échéance

9 840

9 810

 

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

 

 

5.9. Impôts différés :

 

5.9.1. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

GIE fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

4 951

6 364

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 933

1 146

Provisions sur base de portefeuilles

10 897

10 000

Autres provisions non déductibles

 

 

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

4 880

4 904

Impôts différés liés aux décalages temporels

22 661

22 414

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-1 183

-3 394

Impôts différés non constatés

-108

451

Impôts différés nets

21 370

19 471

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

21 370

19 471

Au passif du bilan

0

0

 

 

5.9.2. Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

42 802

-1 936

40 866

42 566

-1 801

40 765

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 356

-1 155

2 201

5 570

-1 918

3 652

Variations de valeur des passifs sociaux

-5 545

1 909

-3 636

-957

329

-628

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

40 613

-1 182

39 431

47 179

-3 390

43 789

 

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

2 380

4 227

Charges constatées d'avance

791

763

Produits à recevoir

7 977

8 240

Autres comptes de régularisation (1)

11 810

6 503

Comptes de régularisation - actif

22 958

19 733

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers (2)

11 505

13 021

Actifs divers

11 505

13 021

Total des comptes de régularisation et actifs divers

34 463

32 754

(1) dont :

- Primes PEL pour 2 902 milliers d’euros au 31 décembre 2014

- Remboursement anticipé de prêts en attente d’affectation sur comptes clients pour 4 825 milliers d’euros au 31 décembre 2014

(2) dont :

- Crédit d’impôt PTZ pour 4 221 milliers d’euros au 31 décembre 2014

- Avances et acomptes sur prélèvements pour 3 260 milliers d’euros au 31 décembre 2014

 

 

5.11. Actifs non courants destinés a être cédés et dettes liées. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas d’actifs non courant destinés à être cédés et de dettes liées au titre de l’exercice 2014.

 

 

5.12. Participation aux bénéfices différée. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par la participation aux bénéfices différée.

 

 

5.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas de participations dans des sociétés mises en équivalence.

 

5.14. Immeubles de placement ;

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

149

-57

92

445

-50

395

Total des immeubles de placement

149

-57

92

445

-50

395

 

La juste valeur des immeubles de placement s'élève à 92 milliers d'euros au 31 décembre 2014 (395 milliers d'euros au 31 décembre 2013).

 

 

5.15. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

18 642

-9 328

9 314

18 674

-8 850

9 824

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

62 103

-47 142

14 961

58 182

-44 497

13 685

Total des immobilisations corporelles

80 745

-56 470

24 275

76 856

-53 347

23 509

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 819

-5 107

712

5 819

-4 970

849

Logiciels

962

-860

102

909

-803

106

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

6 781

-5 967

814

6 728

-5 773

955

 

 

5.16. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

 

5.16.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

21 396

50 899

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

16

19

Dettes à vue envers les établissements de crédit

21 412

50 918

Emprunts et comptes à terme

1 296 872

1 687 017

Opérations de pension

8 338

8 338

Dettes rattachées

8 749

10 131

Dettes à terme envers les établissements de crédit

1 313 959

1 705 486

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 335 371

1 756 404

 

Les dettes envers les établissements de crédit du Groupe BPCE s’élèvent à 1 328 520 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (1 721 249 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 1 407 372 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (1 801 788 milliers d’euros au

31 décembre 2013).

 

 

5.16.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

1 202 979

1 127 200

Livret A

282 737

267 231

Plans et comptes épargne-logement

696 993

635 004

Autres comptes d'épargne à régime spécial

667 177

689 289

Dettes rattachées

0

317

Comptes d'épargne à régime spécial

1 646 907

1 591 841

Comptes et emprunts à vue

0

0

Comptes et emprunts à terme

784 301

688 025

Dettes rattachées

49 405

34 908

Autres comptes de la clientèle

833 706

722 933

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

10 071

10 522

Total des dettes envers la clientèle

3 693 663

3 452 496

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élèvent à 3 699 328 milliers d’euros au 31 Décembre 2014 (3 506 740 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

 

5.17. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 153 643 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (190 401 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

142 193

181 371

Autres dettes représentées par un titre

18

21

Total

142 211

181 392

Dettes rattachées

996

1 632

Total des dettes représentées par un titre

143 207

183 024

 

 

5.18. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

748

160

Produits constatés d'avance

32 661

38 260

Charges à payer

357

304

Autres comptes de régularisation créditeurs

3 092

2 372

Comptes de régularisation - passif

36 858

41 096

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

0

0

Dépôts de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers (1)

36 605

32 847

Passifs divers liés à l'assurance

0

-1

Passifs divers

36 605

32 846

Total des comptes de régularisation et passifs divers

73 463

73 942

(1) Dont :

- Dettes au titre des congés payés pour 6 628 milliers d’euros au 31 décembre 2014

- Dettes au titre des frais généraux pour 5 900 milliers d’euros au 31 décembre 2014

- Dettes au titre des frais de personnel pour 4 287 milliers d’euros au 31 décembre 2014

- Intéressement des salariés à affecter pour 3 160 milliers d’euros au 31 décembre 2014

 

 

5.19. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

24 764

1 554

0

-4 083

4 588

26 823

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 328

2 288

0

0

0

5 616

Provisions pour engagements hors bilan

6 543

1 944

-170

-3 101

0

5 216

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

106

0

0

0

106

Provisions pour litiges

2 023

481

-65

-1 110

0

1 329

Autres

6 724

3 875

-1 417

-1 552

0

7 630

Autres provisions

18 618

8 693

-1 651

-5 763

0

19 897

Total des provisions

43 382

10 247

-1 651

-9 845

4 588

46 721

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux

 

Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

0

0

Ancienneté de moins de 4 ans

406 253

256 726

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

153 622

295 375

Ancienneté de plus de 10 ans

97 808

48 569

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

657 684

600 670

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

36 362

37 563

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

694 046

638 233

 

 

5.19.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

1 896

2 340

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

8 979

11 102

Total des encours de crédits octroyés - l'épargne-logement

10 875

13 443

 

 

5.19.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations / reprises

Autres

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

562

2 267

0

2 829

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

839

0

839

Ancienneté de plus de 10 ans

2 458

-976

0

1 482

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 020

2 130

0

5 150

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

398

154

0

553

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-36

10

0

-26

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-64

3

0

-61

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-101

13

0

-87

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

3 318

2 297

0

5 615

 

Le Groupe BPCE a revu la modélisation des provisions de l’épargne-logement en 2014. Cette révision aboutit à un provisionnement plus important des générations de PEL récentes, compte tenu des collectes importantes réalisées sur support PEL au cours des dernières années, le changement de modélisation entraine une dotation de 2 287 milliers d’euros.

 

 

5.20. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

17 500

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 488

7 813

Dettes subordonnées et assimilés

24 988

26 813

Dettes rattachées

257

229

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

25 245

27 042

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 17 727 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (27 743 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Emission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

0

-1 500

0

17 500

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 813

0

-325

0

7 488

Dettes rattachées

229

0

0

28

257

Réévaluation de la composante couverte

0

0

0

0

0

Total

27 042

0

-1 825

28

25 245

 

Les dettes subordonnées sont émises par BPCE

Les dépôts de garantie concernent les sociétés de cautions mutuelles.

 

 

5.21. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.21.1. Parts sociales :

 

(En Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

8 695 656

23

200 000 088

8 695 656

23

200 000 088

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

Réduction de capital

0

0

0

0

0

0

Autres variations

0

0

0

0

0

0

Valeur à la clôture

8 695 656

23

200 000 088

8 695 656

23

200 000 088

 

 

5.22. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En millions d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 588

2 220

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 580

-764

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

236

-214

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

236

-214

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-2 214

-1 640

Impôts

628

-1 221

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-4 358

-1 619

Part du groupe

-4 358

-1 619

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

 

(En millions d'Euros)

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 588

1 580

-3 008

2 220

-764

1 456

Ecarts de conversion

0

-

0

0

-

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

236

-135

101

-214

-1 801

-2 015

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-2 214

763

-1 451

-1 640

580

-1 060

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-

-

0

-

-

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

-4 358

 

 

-1 619

Part du groupe

 

 

-4 358

 

 

-1 619

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2795 milliers d’euros (3 550 milliers d’euros en 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les produits d’intérêts avec la clientèle comprennent une dotation de 2 287 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement (dotation de

215 milliers d’euros et reprise de 111 milliers d’euros au 31 décembre 2013).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

170 459

-56 593

113 866

173 870

-54 664

119 206

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

172 746

-27 310

145 436

173 974

-23 896

150 078

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-2 287

-29 283

-31 570

-104

-30 768

-30 872

Prêts et créances avec les établissements de crédit

22 431

-28 977

-6 546

36 470

-38 324

-1 854

Opérations de location-financement

0

-

0

0

-

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-5 342

-5 342

-

-5 655

-5 655

Instruments dérivés de couverture (1)

1 107

-9 120

-8 013

1 817

-31 771

-29 954

Actifs financiers disponibles à la vente

1 737

-

1 737

1 926

-

1 926

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

176

-

176

168

-

168

Actifs financiers dépréciés

1 961

-

1 961

1 727

-

1 727

Autres produits et charges d'intérêts

0

-225

-225

0

-215

-215

Total des produits et charges d'intérêts

197 871

-100 257

97 614

215 978

-130 629

85 349

 

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-135

-135

0

-214

-214

Opérations avec la clientèle

29 889

-569

29 320

32 480

-1 807

30 673

Prestation de services financiers

14 187

-1 545

12 642

9 300

-1 014

8 286

Vente de produits d'assurance vie

5 560

0

5 560

5 214

0

5 214

Moyens de paiement

12 582

-6 701

5 881

12 388

-6 586

5 802

Opérations sur titres

1 639

-2

1 637

1 885

-75

1 810

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

3 983

-568

3 415

3 860

-741

3 119

Autres commissions

2 274

0

2 274

976

0

976

Total des commissions

70 114

-9 520

60 594

66 103

-10 437

55 666

 

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

0

-42

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

524

31

Résultats sur opérations de couverture

0

6 113

Inefficacité de la couverture de juste valeur

0

7 218

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

-1 105

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

3

6

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

527

6 108

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

405

1 308

Dividendes reçus

5 120

1 177

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles a la vente

5 525

2 485

 

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-7

-7

0

-7

-7

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

534

-784

-250

622

-708

-86

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

-1 019

-1 019

0

-893

-893

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 130

-398

1 732

7 022

-422

6 600

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

126

0

126

606

-514

92

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 790

-2 201

589

8 250

-2 537

5 713

Total des produits et charges des autres activités

2 790

-2 208

582

8 250

-2 544

5 706

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-60 598

-56 315

Impôts et taxes

-4 097

-3 379

Services extérieurs

-33 572

-33 638

Autres frais administratifs

-37 669

-37 017

Total des charges générales d'exploitation

-98 267

-93 332

 

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-10 441

-9 924

Récupérations sur créances amorties

268

230

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-4 092

-751

Total coût du risque

-14 265

-10 445

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

-49

0

Opérations avec la clientèle

-13 948

-10 431

Autres actifs financiers

-268

-14

Total coût du risque

-14 265

-10 445

 

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas de participations dans des sociétés mise en équivalence.

 

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-102

-52

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-255

-242

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-357

-294

 

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’écarts d’acquisition.

 

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-16 536

-16 328

Impôts différés

168

-1 595

Impôts sur le résultat

-16 368

-17 923

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

En milliers d'Euros

Taux d'impôt

En milliers d'Euros

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

32 051

 

29 842

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

 

Impôts

16 368

 

17 923

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

48 419

 

47 765

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

16 671

 

16 445

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

-3

0,0%

0

0,2%

Effet des différences permanentes

-98

0,2%

-495

-0,1%

Ecart de taux

-0

0,0%

1 626

-0,0%

Crédits d'impôts

-33

0,1%

-149

0,1%

Autres éléments

144

(0,3%)

496

-0,1%

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

16 681

 

17 923

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

33,80%

 

37,52%

 

Les entités du Groupe Banque Populaire du Massif Central font partie de l’intégration fiscale mutualiste BPCE.

 

 

Note 7. – Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire du Massif Central au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2014

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

15 830

15 306

Instruments dérivés de couverture

17 254

21 705

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

54 533

2 644

Prêts et créances sur les établissements de crédit

669 762

793 811

Prêts et créances sur la clientèle

4 727 644

4 657 220

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 840

9 810

Exposition des engagements au bilan

5 494 863

5 500 496

Garanties financières données

148 256

155 586

Engagements par signature

328 667

416 731

Exposition des engagements au hors bilan

476 923

572 317

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

5 971 786

6 072 813

 

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

108 580

40 703

-36 397

0

112 886

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

108 580

40 703

-36 397

0

112 886

Provisions sur engagements hors bilan

8 566

2 425

-4 446

0

6 545

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

117 146

43 128

-40 843

0

119 431

 

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

17 364

1 562

976

49

100 072

120 023

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2014

17 364

1 562

976

49

100 072

120 023

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

22 799

1 354

1 558

549

103 509

129 769

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2013

22 799

1 354

1 558

549

103 509

129 769

 

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

26 265

-2 785

17 342

Hors-bilan

186

0

16 337

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

338

Immeubles de placement

0

0

Autres

18

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

18

338

 

 

7.2. Risque de marche. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En millions d'Euros)

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 a 1 mois

1 a 3 mois

3 a 12 mois

1 a 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

42 199

 

42 199

0

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

15 830

0

0

0

0

15 830

0

0

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

15 830

 

 

 

 

15 830

 

 

Instruments dérivés de couverture

17 254

17 254

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

327 766

0

0

0

0

14 017

40 441

273 308

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

269 422

 

 

 

 

 

 

269 422

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

58 344

0

0

0

0

14 017

40 441

3 886

Autres actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

669 926

0

411 059

151

3 078

235 832

19 806

0

Prêts et créances sur la clientèle

4 726 801

17 122

117 675

93 379

333 563

1 367 684

2 586 523

210 855

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

6 393

0

0

0

0

1 934

4 459

0

Actifs financiers par échéance

5 806 169

34 376

570 933

93 530

336 641

1 635 297

2 651 229

484 163

Banques centrales

0

 

0

0

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

Titres vendus à découvert

0

0

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

24 236

24 236

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 335 392

3 533

62 829

125 125

102 574

605 743

435 588

0

Dettes envers la clientèle

3 693 663

0

2 401 763

42 724

112 979

1 031 328

104 869

0

Dettes subordonnées

17 727

0

227

0

6 000

11 500

 

0

Dettes représentées par un titre

143 207

4 943

1 014

150

 

70 200

66 900

0

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

5 214 225

32 712

2 465 833

167 999

221 553

1 718 771

607 357

0

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

0

 

0

0

0

0

0

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

323 234

 

166 624

11 759

72 797

22 638

49 416

 

Total engagements de financements donnes

323 234

 

166 624

11 759

72 797

22 638

49 416

0

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

0

 

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

159 642

 

0

0

0

0

0

159 642

Total engagements de garantie donnes

159 642

 

0

0

0

0

0

159 642

 

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel. — Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1213 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-31 970

-32 496

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-6 010

-3 747

Autres charges sociales et fiscales

-18 118

-16 537

Intéressement et participation

-4 500

-3 535

Total des charges de personnel

-60 598

-56 315

 

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

Compléments de retraite & autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

24 681

6 559

6 354

0

37 594

Juste valeur des actifs du régime

-10 802

0

0

0

-10 802

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

Solde net au bilan

13 879

6 559

6 354

0

26 792

Engagements sociaux passifs

13 879

6 559

6 354

0

26 792

Engagements sociaux actifs

 

0

0

0

0

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

Compléments de retraite & autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

20 983

5 111

4 800

0

31

Coût des services rendus

0

263

278

0

542

Coût des services passés

0

0

0

0

0

Coût financier

613

154

138

0

906

Prestations versées

-852

-470

-253

0

-1 576

Autres

0

23

1 390

0

1 413

Variations comptabilisées en résultat

-239

-30

1 554

0

1 285

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-81

243

 

 

162

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

4 262

1 208

 

 

5 470

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-243

28

 

 

-215

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

3 937

1 479

0

0

5 416

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

24 681

6 560

6 354

0

37 595

 

Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

Compléments de retraite & autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

6 411

0

0

0

6 411

Produit financier

214

0

0

0

214

Cotisations reçues

3 691

0

0

0

3 691

Prestations versées

-68

0

0

0

-68

Autres

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

3 837

0

0

0

3 837

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

558

0

0

0

558

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

558

0

0

0

558

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

Autres

-4

0

0

0

-4

Juste valeur des actifs en fin de période

10 802

0

0

0

10 806

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

 

Dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

31/12/2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

3 215

-1 829

1 386

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

3 937

1 479

5 416

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

7 153

-350

6 802

 

Actif du régime. — Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres

 

(En milliers d’Euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

31/12/2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

701

0

701

Dont écarts actuariels

701

0

701

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

558

0

558

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 258

0

1 258

Dont écarts actuariels

1 258

0

1 258

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

 

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

263

278

0

542

Coût des services passés

0

0

0

0

0

Coût financier

613

154

138

0

905

Produit financier

-214

0

0

0

-214

Prestations versées

-785

-470

-253

0

-1 508

Cotisations reçues

-3 691

0

0

0

-3 691

Autres (dont plafonnement d'actifs)

5

23

1 390

0

1 418

Total de la charge de l'exercice

-4 072

-30

1 554

0

-2 548

 

 

8.2.4. Autres informations :

Principales hypothèses actuarielles

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite - CAR

Autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Compléments de retraite - CAR

Autres avantages

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Taux d'actualisation

1,57%

0,90%

1,57%

1,40%

3,00%

1,97%

2,98%

2,76%

Taux d'inflation

1,80%

1,80%

1,80%

1,80%

1,90%

1,90%

1,90%

1,90%

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TF00-02

TF00-02

Duration

15,5 ans

7,96 ans

15,7 ans

12,7 ans

14,3 ans

7,4 ans

13,7 ans

11,7 ans

 

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses :

 

Au 31 décembre 2014 :

 

(En % et milliers d'Euros)

Complément de retraite - CAR

%

montant

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

– 13,62 %

21 235

Variation de -1% du taux d'actualisation

+ 17,36 %

28 852

Variation de+ 1% du taux d'inflation

+ 17,08 %

28 784

Variation de -1% du taux d'inflation

– 11,78 %

21 689

 

— une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : hausse de 17 % au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), soit environ 4 ,3 millions d’euros ;

— une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : baisse de 14 % au titre du régime CAR, soit environ 3,3 millions d’euros.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

21 319

5 653

5 628

Variation de -1% du taux d'actualisation

28 964

7 708

7 235

Variation de+ 1% du taux d'inflation

28 947

6 560

6 354

Variation de -1% du taux d'inflation

21 721

6 560

6 354

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

24 681

7 694

7 220

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

24 681

5 645

5 625

 

Echéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

Euros -Par régime significatif

Complément de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

N+1 à N+5

4 964

1 790

2 105

N+6 à N+10

5 048

1 581

1 945

N+11 à N+15

4 913

1 687

2 385

N+16 à N+20

4 539

2 029

2 644

> N+20

12 438

15 445

7 716

 

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par les paiements fondés sur base d’actions.

 

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

9.1. Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire Massif Central, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire Massif Central s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

 

9.2. Information par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

 

9.3. Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Massif Central réalise ses activités en France.

 

 

Note 10. – engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

0

0

De la clientèle

323 234

413 982

Ouvertures de crédit confirmées

323 234

413 982

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

323 234

425 790

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

160 229

340 229

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

160 229

340 229

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 030 375

1 070 116

D'ordre de la clientèle

159 642

875 142

Autres engagements donnés

 

 

Total des engagements de garantie donnés

1 190 017

1 945 258

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

879 364

758 715

De la clientèle

0

0

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

879 364

758 715

 

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 16 - Périmètre de consolidation.

 

(En millions d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co Entreprises

Autres

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co Entreprises

Autres

Crédits

299 297

0

0

446 676

0

0

Autres actifs financiers

241 463

0

0

243 760

0

0

Autres actifs

6 495

0

0

16 187

0

0

Total des actifs avec les entités liées

547 255

0

0

706 623

0

0

Dettes

882 934

0

0

1 242 759

0

0

Autres passifs financiers

17 727

0

0

19 229

0

0

Autres passifs

0

0

0

0

0

0

Total des passifs envers les entités liées

900 661

0

0

1 261 988

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-7 607

0

0

-7 217

0

0

Commissions

-346

0

0

-574

0

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

3

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-7 953

0

0

-7 788

0

0

Engagements donnés

0

0

0

0

0

0

Engagements reçus

160 000

0

0

340 000

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

Total des engagements avec les entités liées

160 000

0

0

340 000

0

0

 

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni une fois au cours de l'exercice 2014.

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code monétaire et financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines, le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle, le Directeur de l’Audit interne, le Directeur Risques de Crédit et Mac Donough, le Responsable de la Conformité, le Responsable des Risques Opérationnels et Financiers et le Responsable Juridique.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2014 aux dirigeants s'établissent à 1 853 milliers d'euros sur la période.

Le montant des indemnités compensatrices des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à

146,7 milliers d'euros au titre de l'exercice 2014.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

 

11.3. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de relations avec les entreprises sociales pour l’habitat.

 

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2014

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

1 030 375

0

1 030 375

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

674 200

674 200

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

1 030 375

674 200

1 704 575

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

9 810

0

0

9 810

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

9 810

0

0

9 810

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

9 810

1 030 375

674 200

1 714 385

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

9 810

350 323

0

360 133

 

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire du Massif Central réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne fait pas de cession de créance.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement

 

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, EBCE ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

 

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne dispose pas d‘actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

 

 

13.1. Actifs financiers :

 

(En millions d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

17 107

17 107

0

0

21 705

11 608

0

10 097

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

17 107

17 107

0

0

21 705

11 608

0

10 097

 

 

13.1. Passifs financiers :

 

(En millions d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

24 071

17 107

 

6 964

17 091

11 608

 

5 483

Opérations de pension

8 354

8 354

 

 

8 357

8 357

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

32 425

25 461

 

6 964

25 448

19 965

 

5 483

 

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

669 762

0

669 556

206

807 999

0

804 708

3 291

Prêts et créances sur la clientèle

5 026 069

0

3 929

5 022 140

4 811 307

0

4 811 307

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 840

0

9 840

0

9 810

0

9 810

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 335 871

0

1 335 105

766

1 721 249

0

1 679 194

42 055

Dettes envers la clientèle

3 699 328

0

2 052 421

1 646 907

3 506 740

0

3 506 740

0

Dettes représentées par un titre

143 207

0

143 207

0

190 401

0

190 401

0

Dettes subordonnées

25 215

0

17 727

7 488

27 743

0

27 743

0

 

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo » de FCT, entité structurée dont le groupe BPMC détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables des prêts cédés au FCT.

 

 

15.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

L’ensemble des sociétés sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Etablissements

Siren

Capital social 31/12/2014

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Détention

Entité mère (Ets de crédit)

 

 

 

 

BP MASSIF CENTRAL (*)

775 633 878

200 000

34 309

Société Mère

SOCAMA

917 150 229

427

-125

Entité structurée

SOCAMI

916 350 259

258

-1 289

Entité structurée

SOCACEF

330 494 386

91

60

Entité structurée

APROFOR

351 220 231

14

-4

Entité structurée

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

SAS SOCIETARIAT

491 418 117

1 500

-464

Détenue à 100 % par l’EURL SIMC

EURL SIMC

351 172 515

1 008

0

Détenue à 100 % par BPMC

(*) y compris le Fonds Commun de Titrisation

 

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire du Massif Central détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— Originateur / structureur / arrangeur ;

— Agent placeur ;

— Gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire du Massif Central.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire du Massif Central à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

 

16.2. Nature des risques associes aux Intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

307

0

0

307

Prêts et créances

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

307

0

0

307

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

33 071

0

0

33 071

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

16.1. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

Note 17. – Honoraires de commissaires aux comptes.

 

Honoraires des contrôleurslégaux des comptes

(En milliers d'Euros)

Cabinet EXCO

Cabinet MAZARS

TOTAL

Montant (2)

%

Montant (2)

%

Montant (2)

%

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels (3)

84,7

82,7

100%

100%

63

73

95%

100%

148

156

98%

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

0

0

0%

0%

3

0

5%

0%

3

0

2%

0%

Total

84,7

82,7

100%

100%

66

73

100%

100%

151

156

100%

100%

Variation (%) (4)

2,42%

 

 

 

-10%

 

 

 

-3%

 

 

 

(1) Suite au renouvellement des Commissaires aux Comptes en 2014, le Cabinet Mazars a remplacé le Cabinet KPMG

(2) Montant concernant la période à considérer pris en charge au compte de résultat de l'exercice (yc le cas échéant la part de TVA non récupérable) et, le cas échéant, avant imputation sur les réserves en cas d'opérations de restructurations.

(3) Y compris les prestations des experts indépendants ou membres du réseau du commissaire aux comptes, auxquels celui-ci a recours dans le cadre de la certification des comptes

(4) En 2013, 10 milliers d'euros étaient enregistrés dans les comptes au titre des débours versés au cabinet KPMG. Aucun débours n'est enregistré en 2014.

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Aux sociétaires

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le

31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire du Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2«Normes comptables applicables et comparabilité» de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

 

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.1, 4.1.7, 5.6, 6.7, 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 2.4, 4.1.2, 4.1.6, 4.1.7, 5.4, 6.4 et 7.1 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 2.4, 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6, 4.1.7 et 4.1.8 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.19 et 8.2 de l’annexe.

 

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.19 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Clermont-Ferrand et Paris-La Défense, le 10 avril 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

VIII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées présenté à l’assemblée générale ordinaire du 27 avril 2015.

(Exercice clos le 31 décembre 2014.)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

— Operations avec BPCE et Natixis :

Dirigeant commun. — Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL est aussi administrateur de NATIXIS et membre du conseil de surveillance de BPCE.

 

Programme de titrisation mis en place au niveau du groupe BPCE en mai 2014. — Ce programme remplace un programme de titrisation de prêts immobiliers résidentiels existant -BPCE Home Loans- dont les titres ne sont plus éligibles au refinancement de la Banque centrale Européenne à compter d’avril 2014.

A cette fin, il a été créé deux fonds communs de titrisation, régis par les articles L.214-167 et suivants et R.214-217 et suivants du Code monétaire et financier.

Dans ce cadre, le conseil d’administration du 28 février 2014 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a approuvé et autorisé la conclusion :

— Du contrat-cadre de cession de créances et de recouvrement (Master Home Loans Purchase and Servicing Agreement),

— Du contrat de prêt intra-groupe (Intra-Group Loan Agreement),

— Du contrat de souscription des Obligations A (Class A Notes Suscription Agreement),

— De la convention de compte spécialement affecté (Specially Dedicated Account Bank Agreement),

— Du contrat de protection des données (Data Protection Agreement),

— Du contrat de souscription des obligations, des parts résiduelles et des parts complémentaires émises par le Second FCT (Subscription Agreement),

— Et du contrat de délégation et de compensation des flux (Netting Agreement) ;

et, consécutivement, a autorisé le Directeur Général de votre Banque, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Banque les conventions précitées, ainsi que tous documents qui y sont relatifs.

 

Données quantitatives sur l’exercice. — La Banque Populaire du Massif Central a ainsi procédé à la titrisation de 767,1 M€ de créances immobilières.

Le capital restant dû s’élève à 754 M€ au 31 décembre 2014.

En contrepartie, les titres souscrits par votre Banque s’élèvent à 761,8 M€ et sont ainsi composés :

— 87,6 M€ de titres subordonnés émis par le Fonds Commun de Titrisation (démutualisation) ;

— 674,2 M€ de titres seniors émis par le Fonds Commun de Titrisation True Sale ;

— 300 € de parts résiduelles émises par le Fonds Commun de Titrisation (démutualisation).

 

2. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

2.1. Avec OSEO (devenu BP France) :

 

Dirigeant commun. — Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur d’OSEO (devenu Bpifrance).

Le conseil d’administration du 27 avril 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a décidé de ratifier une convention-cadre signée le 24 avril 2012 ayant pour objet de définir les modalités de partenariat entre la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et OSEO (devenu Bpifrance) en matière de cofinancement des investissements matériels et immobiliers.

 

2.2. Avec BPCE :

 

Dirigeant commun. — Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et membre du conseil de surveillance de BPCE.

Le conseil d’administration du 2 octobre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation :

— au principe de la participation au dispositif défini par la convention cadre de cession de créances professionnelles conclue entre la BEI et BPCE ainsi que par la convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral,

— à la conclusion de la convention cadre intra-groupe susvisée conclue entre BPCE et la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL en contrepartie des prêts consentis par la BEI,

— au Directeur Général, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la convention précitée, ainsi que tous documents qui y sont relatifs et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de réalisation de cette opération.

Le conseil d’administration du 19 novembre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation au protocole relatif au mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe BPCE. Ce protocole prévoit notamment la mise en place d’un dispositif de contribution aux fonds propres prudentiels du Groupe basé sur un système de bonification/compensation.

Cette convention n’a pas eu d’impact sur les comptes de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL au cours de l’exercice 2014.

Le conseil d’administration du 25 juin 2010 a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’Emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, la convention précitée ainsi que tout document associé.

Au 31 décembre 2014, le total des emprunts émis auprès de la Société de Financement de l’Habitat s’élève à 293.875 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties s’élève à 466.977 K€.

 

2.3 Avec la société de caution mutuelle SOCAMA :

 

Administrateur commun. — Monsieur Marc LEBROU, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-Président de SOCAMA.

 

— Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif lie votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

 

— Convention d'assistance :

Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2014. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

Montant facturé au titre de l’exercice 2014 : 38 050 € TTC

 

Clermont-Ferrand et Paris-La Défense, le 10 avril 2015.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

C. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible sur simple demande au siège social.

 

 

1503100

29/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1594
Texte de l'annonce :

1501594

29 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social:18, Boulevard Jean Moulin

63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand

 

 Rectificatif à la situation au 31 mars 2015 publiée au Bulletin des Annonces légales obligatoires n° 48 du 22 avril 2015, avis n°1501262.

 

 

A l’actif sur la ligne ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE : il convient de lire 390 au lieu de 68

 

A l’actif sur la ligne AUTRES ACTIFS : il convient de lire 21 053 au lieu de 21 375

 

Au passif sur la ligne Dettes envers les Etablissements de crédit, il convient de lire 1 343 599 au lieu de 1 345 599

 

AU TOTAL DU PASSIF, il convient de lire 5 809 905 au lieu de 5 811 905

 

 

1501594

22/04/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1262
Texte de l'annonce :

1501262

22 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°48


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social:18, Boulevard Jean Moulin 63057 Clermont-Ferrand Cedex .

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

32 250

Créances sur les Établissements de Crédit

704 150

Opérations avec la clientèle

3 944 899

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

835 356

Actions et Autres Titres à revenu variable

68

Participations et autres titres détenus à long terme

227 055

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

781

Immobilisations corporelles

24 232

Autres Actifs

21 375

Comptes de Régularisation

18 731

TOTAL ACTIF

5 809 905

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 345 599

Opérations avec la clientèle

3 664 331

Dettes représentées par un titre

139 564

Autres Passifs

78 277

Comptes de Régularisation

40 536

Provisions

51 455

Dettes subordonnées

17 649

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

74 900

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

399 594

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

192 035

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

957

Report à nouveau (+/-)

6 273

TOTAL PASSIF

5 811 905

 

 

 

Hors-bilan

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS :

 

Engagements de financement

323 092

Engagements de garantie

161 125

Engagements sur titres

91

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

185 000

Engagements de garantie

1 037 990

Engagements sur titres

91

 

 

1501262

02/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 122
Texte de l'annonce :

1500122

2 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°14


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Banque Populaire du Massif Central

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 18, Boulevard Jean Moulin 63057 Clermont-Ferrand Cedex I

775 633 878 R.C.S Clermont-Ferrand

 

Situation au 31 décembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

42 198

Créances sur les Établissements de Crédit

684 728

Opérations avec la clientèle

3 958 991

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

826 991

Actions et Autres Titres à revenu variable

394

Participations et autres titres détenus à long terme

227 051

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

814

Immobilisations corporelles

24 367

Autres Actifs

9 546

Comptes de Régularisation

36 008

Total actif

5 812 096

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 332 758

Opérations avec la clientèle

3 693 664

Dettes représentées par un titre

138 264

Autres Passifs

43 151

Comptes de Régularisation

61 247

Provisions

50 791

Dettes subordonnées

17 727

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

74 900

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

399 594

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

192 036

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

957

Report à nouveau (+/-)

6 273

Total passif

5 812 096

 

 

 

Hors-Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

323 234

Engagements de garantie

159 683

Engagements sur titres

89

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

160 000

Engagements de garantie

994 486

Engagements sur titres

89

 

 

1500122

27/10/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4911
Texte de l'annonce :

1404911

27 octobre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°129


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 septembre 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

31 531

Créances sur les Établissements de Crédit

659 923

Opérations avec la clientèle

3 962 249

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

826 628

Actions et Autres Titres à revenu variable

394

Participations et autres titres détenus à long terme

227 051

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

806

Immobilisations corporelles

24 858

Autres actifs

15 470

Comptes de Régularisation

19 745

Total actif

5 769 663

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 311 845

Opérations avec la clientèle

3 578 548

Dettes représentées par un titre

237 433

Autres passifs

43 417

Comptes de Régularisation

57 139

Provisions

48 960

Dettes subordonnées

19 237

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

72 810

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

400 274

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

192 035

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 638

Report à nouveau (+/-)

6 273

Total passif

5 769 663

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

331 195

Engagements de garantie

155 922

Engagements sur titres

117

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

300 000

Engagements de garantie

972 138

Engagements sur titres

117

 

 

1404911

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4069
Texte de l'annonce :

1404069

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin,B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

30 148

Créances sur les Établissements de Crédit

606 984

Opérations avec la clientèle

3 973 518

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

826 558

Actions et Autres Titres à revenu variable

71

Participations et autres titres détenus à long terme

226 855

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

835

Immobilisations corporelles

24 744

Autres Actifs

19 982

Comptes de Régularisation

20 130

Total actif

5 730 833

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 442 191

Opérations avec la clientèle

3 479 951

Dettes représentées par un titre

179 423

Autres Passifs

38 043

Comptes de Régularisation

51 638

Provisions

48 760

Dettes subordonnées

19 253

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

71 300

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

400 274

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

192 035

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 638

Report à nouveau (+/-)

6 273

Total passif

5 730 833

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

344 538

Engagements de garantie

157 929

Engagements sur titres

211

Engagements reçus

 

Engagements de financement

320 000

Engagements de garantie

966 142

Engagements sur titres

211

 

 

1404069

13/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2984
Texte de l'annonce :

1402984

13 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°71


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18 boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 19 Mai 2014.

 

A. — Comptes individuels.

I. — Bilan au 31 décembre 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

205 130

30 650

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

808 847

820 045

Operations avec la clientèle

3.2

4 642 376

4 328 818

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

16 187

20 001

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

77

80

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

226 877

283 042

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

955

926

Immobilisations corporelles

3.6

23 906

22 992

Autres actifs

3.8

7 574

10 532

Comptes de régularisation

3.9

38 426

45 136

Total de l'actif

 

5 971 363

5 563 230

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

413 981

386 111

Engagements de garantie

4.1

169 863

185 854

Engagements sur titres

 

378

102

 

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 729 276

1 447 415

Operations avec la clientèle

3.2

3 452 497

3 096 018

Dettes représentées par un titre

3.7

177 652

287 381

Autres passifs

3.8

32 387

30 730

Comptes de régularisation

3.9

37 798

46 211

Provisions

3.10

48 654

46 837

Dettes subordonnées

3.11

19 229

19 229

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

67 850

62 216

Capitaux propres hors FRBG

3.13

406 020

527 193

Capital souscrit

 

200 000

250 000

Primes d'émission

 

328

73 703

Réserves

 

182 523

169 826

Ecart de réévaluation

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 637

2 372

Report à nouveau

 

493

12 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

21 039

19 292

Total du passif

 

5 971 363

5 563 230

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

340 000

550 000

Engagements de garantie

4.1

1 563 502

1 337 970

Engagements sur titres

 

-378

-102

 

II. — Comptes de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

214 568

227 608

Intérêts et charges assimilées

5.1

-130 987

-157 529

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

 

 

Revenus des titres à revenu variable

5.3

3 000

2 679

Commissions (produits)

5.4

65 314

63 101

Commissions (charges)

5.4

-11 320

-9 393

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

6

9

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

22

1 085

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

7 371

8 221

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 130

-762

Produit net bancaire

 

146 844

135 019

Charges générales d'exploitation

5.8

-92 823

-92 256

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 484

-3 369

Résultat brut d'exploitation

 

50 537

39 394

Coût du risque

5.9

-10 248

-5 661

Résultat d'exploitation

 

40 289

33 733

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

1 049

481

Résultat courant avant impôt

 

41 338

34 214

Résultat exceptionnel

5.11

 

 

Impôt sur les bénéfices

5.12

-15 399

-10 322

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 900

-4 600

Résultat net

 

21 039

19 292

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

 

Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— La Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— Les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Evénements significatifs. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

Au niveau de la Banque Populaire du Massif Central, l’opération de rachat des certificats coopératifs d’investissement suivi de leur annulation s’est traduite de la façon suivante :

— le rachat des certificats coopératifs d’investissement émis par la Banque Populaire du Massif Central pour un montant de 134,9 millions d’euros

— l’annulation de ces certificats coopératifs d’investissement matérialisant une moins value de 11,5 millions d’euros imputée sur le report à nouveau

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par la Banque Populaire du Massif Central pour 30,1 millions d’euros matérialisant une plus value de 1,2 millions d’euros

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice de la Banque Populaire du Massif Central pour 27,7 millions d’euros.

 

Evénements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

 

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

 

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

 

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

 

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

 

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

 

Au 31 décembre 2013 l’encours de ces crédits s’élève à 22 772 milliers d’euros pour un montant total de créances sur la clientèle de 4 642 376 milliers d’euros.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

 

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

 

Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — BPMC réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2012 et 2013.

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil National de la Comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de un an. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-12 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

 

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

 

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau - agence

8 ans

Mobilier, matériel de bureau - siège

10 ans

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

 

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux zéro (mécanisme du crédit d’impôt).

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Créances à vue

12 158

28 663

Comptes ordinaires

12 157

28 663

Comptes et prêts au jour le jour

1

 

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

782 212

777 162

Comptes et prêts à terme

782 212

777 162

Prêts subordonnés et participatifs

 

 

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

14 477

14 220

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

808 847

820 045

 

Les créances sur opérations avec les établissements du groupe BPCE se décomposent en 11 199 milliers d'euros à vue et 567 018 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) représente 163 973 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Pour le LEP ce montant s’élève à 38 723 milliers d’euros.

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Dettes à vue

146 405

16 080

Comptes ordinaires créditeurs

18 631

16 080

Comptes et emprunts au jour le jour

120 003

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

7 771

 

Dettes à terme

1 572 724

1 413 348

Comptes et emprunts à terme

1 564 386

1 406 110

Valeurs et titres donnés en pension à terme

8 338

7 238

Dettes rattachées

10 147

17 987

Total

1 729 276

1 447 415

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 135 233 milliers d'euros à vue et 1 205 786 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

91 366

104 249

Créances commerciales

43 667

38 437

Crédits à l'exportation

2 548

2 986

Crédits de trésorerie et de consommation

260 663

274 346

Crédits à l'équipement

1 369 401

1 409 150

Crédits à l'habitat

2 708 888

2 338 644

Autres crédits à la clientèle

34 893

37 193

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

12 873

 

Autres concours à la clientèle

4 389 266

4 062 319

Créances rattachées

15 678

34 823

Créances douteuses

198 999

185 090

Dépréciations des créances sur la clientèle

-96 600

-96 100

Total

4 642 376

4 328 818

 

Le montant des créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale se monte à 287 181 milliers d’euros.

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Passif

31/12/2013

31/12/2012

Livret A

293 181

232 974

PEL / CEL

635 004

601 034

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

663 338

639 874

Comptes d'épargne à régime spécial

1 591 523

1 473 882

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 815 214

1 594 905

Dépôts de garantie

76

117

Autres sommes dues

10 448

5 868

Dettes rattachées

35 236

21 246

Total

3 452 497

3 096 018

(*) Détail : 218 708 milliers d’euros de livrets ordinaires, 76 921 milliers d’euros de livrets épargne populaire, 204 668 milliers d’euros de LDD, 154 859 milliers d’euros de plans épargne populaire et pour 8 182 milliers d’euros d’autres épargnes à terme.

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 127 189

-

1 127 189

1 023 708

-

1 023 708

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

19 991

19 991

 

29 991

29 991

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

668 034

668 034

 

541 206

541 206

Total

1 127 189

688 025

1 815 214

1 023 708

571 197

1 594 905

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 327 834

100 403

-53 500

52 590

-40 699

Entrepreneurs individuels

469 333

43 317

-20 115

14 374

-12 779

Particuliers

2 533 526

54 929

-22 772

19 894

-13 378

Administrations privées

20 916

349

-213

282

-196

Administrations publiques et Sécurité Sociale

170 221

 

 

 

 

Autres

18 357

 

 

 

 

Total au 31/12/2013

4 540 187

198 998

-96 600

87 140

-67 052

Total au 31/12/2012

4 223 365

184 709

-96 100

83 486

-65 916

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Créances rattachées

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Dépréciations

-

0

0

-

0

-

0

0

-

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

-

0

0

0

0

-

0

Valeurs brutes

-

6 311

9 810

0

16 121

-

11 318

8 515

0

19 833

Créances rattachées

-

48

18

0

66

-

153

15

0

168

Dépréciations

-

0

0

0

0

-

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

6 359

9 828

0

16 187

0

11 471

8 530

0

20 001

Montants bruts

-

80

-

0

80

-

80

-

0

80

Créances rattachées

-

0

-

0

0

-

0

-

0

0

Dépréciations

-

-3

-

0

-3

-

0

-

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

77

-

0

77

0

80

-

0

80

Total

0

6 436

9 828

0

16 264

0

11 551

8 530

0

20 081

 

La valeur de marché des titres d'investissement au 31 décembre 2013 s'élève à 9 828 milliers d'euros

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

6 311

9 810

16 121

0

11 318

8 515

19 833

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

48

18

66

0

153

15

168

Total

0

6 359

9 828

16 187

0

11 471

8 530

20 001

Dont titres subordonnés

0

3 811

0

3 811

0

3 811

0

3 811

 

Au 31/12/2013, une dépréciation de 3 milliers d’euros est constatée sur les titres de placement. Les titres de placement recèlent une plus value latente de 151 milliers d’euros.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

68

 

68

 

68

 

68

Titres non cotés

 

9

 

9

 

12

 

12

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

0

77

0

77

0

80

0

80

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2013

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 530

1 294

0

0

0

0

0

4

9 828

Total

8 530

1 294

0

0

0

0

0

4

9 828

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassement d’actifs.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

283 572

90

-28 307

 

-27 726

227 629

Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

1 008

Valeurs brutes

284 580

90

-28 307

 

-27 726

228 637

Participations et autres titres à long terme

-530

-243

21

 

 

-752

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

-530

-243

21

 

 

-752

Immobilisations financières nettes

284 050

-153

-28 286

 

-27 726

227 885

 

La baisse de 56 033 milliers d’euros correspond pour l’essentiel à la vente des titres TSSDI émis par BPCE pour 27 726 milliers d’euros d’une part et à la réduction en capital de BPCE pour 27 726 milliers d’euros d’autre part.

 

La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 202 796 milliers d’euros, aucune dépréciation n’est constatée.

 

Les titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (885 milliers d’euros).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

Néant

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

1,40%

202 796

202 796

 

 

BP Developpement

456 117

192 944

2,45%

18 273

18 273

1 117

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

100,00%

1 008

1 008

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

885

885

3

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

5 675

4 923

53

 

Total

 

 

 

228 637

227 885

1 173

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18, Boulevard Jean Moulin

Société civile immobilière

 

63000 Clermont Ferrand

 

SCI GC2I

5, Rue des Piliers de la Chauvinière

Société civile immobilière

 

44800 SAINT HERBLAIN

 

SCI BASE

189, Rue de Gerland

Société civile immobilière

 

69007 LYON Cedex

 

BPCE ACHAT

12-20, Rue Fernand Braudel

GIE

 

75013 PARIS

 

IBP INVESTISSEMENT

Le Futura

GIE

 

23, Place Wicklow

 

 

78067 Saint Quentin-en-Yvelines

 

BPCE SERVICES FINANCIERS

50, Avenue Pierre Mendes France

GIE

 

75201 Paris Cedex 13

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2013

31/12/2012

Créances

15 457

500

15 957

15 406

Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

319

3 291

3 610

1 211

Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

229

229

229

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

 

229

229

229

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Total

 

 

19 796

16 846

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

6 459

291

-23

 

6 728

Droits au bail et fonds commerciaux

5 586

255

-23

 

5 819

Logiciels

873

36

 

 

909

Autres

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 533

-263

23

 

-5 773

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 790

-203

23

 

-4 970

Logiciels

-743

-60

 

 

-803

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

926

28

0

 

955

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Valeurs brutes

75 239

5 781

-3 718

 

77 302

Immobilisations corporelles d'exploitation

74 626

5 781

-3 551

 

76 856

Terrains

1 789

 

-6

 

1 783

Constructions

22 718

1 919

-24

 

24 613

Parts de SCI

595

160

 

 

755

Autres

49 524

3 702

-3 521

 

49 705

Immobilisations hors exploitation

613

 

-167

 

446

Amortissements et dépréciations

-52 247

-3 189

2 040

 

-53 396

Immobilisations corporelles d'exploitation

-52 204

-3 182

2 040

 

-53 346

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-13 641

-843

15

 

-14 469

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-38 563

-2 339

2 025

 

-38 877

Immobilisations hors exploitation

-43

-7

 

 

-50

Total valeurs nettes

22 992

2 592

-1 678

 

23 906

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

21

46

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

176 000

285 800

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 631

1 535

Total

177 652

287 381

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

210

 

 

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

 

 

 

1

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

-

 -

95

Créances et dettes sociales et fiscales

203

21 654

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

2 073

268

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

5 088

10 465

10 532

30 634

Total

7 574

32 387

10 532

30 730

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

3

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

1 750

35 068

1 911

36 579

Produits à recevoir/Charges à payer

15 015

960

16 666

7 238

Valeurs à l'encaissement

4 228

161

4 920

345

Autres

17 430

1 609

21 639

2 049

Total

38 426

37 798

45 136

46 211

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

 

01/01/2013

Reclassement

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

15 191

-578

3 661

-256

-2 701

15 317

Provisions pour engagements sociaux

24 105

 

3

 

-824

23 284

Provisions pour PEL/CEL

3 224

 

215

 

-111

3 328

Autres provisions pour risques

4 055

578

3 773

-868

-1 039

6 499

Provision marge d'intérêts

1 133

 

214

 

-4

1 343

Provision sur commissions

5

 

1 375

-5

 

1 375

Provision sur actif immobilisé

459

 

62

-60

-59

402

Provision sur charges générales d'exploitation

41

 

1

-5

 

37

Provision sur charges de personnel

2 417

578

2 121

-798

-976

3 342

Provisions exceptionnelles

260

 

 

-34

 

226

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

0

Autres provisions exceptionnelles

260

 

 

-34

 

226

Total

46 835

0

7 652

-1 158

-4 675

48 654

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

96 101

35 110

-11 733

-22 878

96 600

Dépréciations sur autres créances

 

 

 

 

 

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

96 101

35 110

-11 733

-22 878

96 600

Provisions sur engagements hors bilan (1)

6 190

1 544

 

-1 798

5 936

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

6 213

1 145

 

 

7 358

Autres provisions

2 210

972

-256

-903

2 023

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

14 613

3 661

-256

-2 701

15 317

Total

110 714

38 771

-11 989

-25 579

111 917

Ces éléments impactent le coût du risque.

(1) dont risque d’exécution d’engagements par signature

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux mais considérés comme sensibles, inscrits au bilan ou au hors-bilan. Engagements pour lesquels la notation interne Mac Donough du client ressort sur un des deux plots précédant la notation en client douteux ce qui constitue une anticipation de risque de défaillance et de pertes à l’échéance. Le montant de la provision pour risque constituée sur ces engagements est fonction de la perte attendue par le moteur de notation Mac Donough.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

(En milliers d'euros)

CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2013

CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés (a)

20 899

5 111

4 800

30 810

22 034

6 565

5 070

33 669

Juste valeur des actifs du régime (b)

-6 297

 

 

-6 297

-5 744

 

 

-5 744

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-2 276

1 047

 

-1 229

-3 784

-35

 

-3 819

Solde net au bilan (a) + (b) + c) - (d) + e

12 326

6 158

4 800

23 284

12 506

6 530

5 070

24 106

Passif

12 326

6 158

4 800

23 284

12 506

6 530

5 070

24 106

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

334

296

630

 

299

275

574

Coût financier

668

183

140

991

744

203

159

1 106

Rendement attendu des actifs de couverture

-261

 

 

-261

-219

 

 

-219

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

204

 

-370

-166

117

-333

160

-56

Coût des services passés

 

5

 

5

 

-5

 

-5

Autres

 

38

 

38

 

87

 

87

Total

611

560

66

1 237

642

251

594

1 487

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

2,98%

3,00%

2,80%

2,80%

2,76%

2,70%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,60%

4,40%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la BPMC est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la BPMC concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan. — Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire du Massif Central.

 

Analyse de la charge normative de l'exercice (hors trésorerie) :

Principales hypothèses actuarielles. — Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

— Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Sur l’année 2013, sur l’ensemble des 1 million d’euros d’écarts actuariels générés, 0.60 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 0.4 millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience

 

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51 % en obligations, 39 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 10 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

256 726

131 835

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

295 375

379 410

Ancienneté de plus de 10 ans

48 569

51 950

Encours collectés au titre des plans épargne logement

600 670

563 195

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

37 563

40 692

Total

638 233

603 887

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

2 340

2 951

Au titre des comptes épargne logement

11 102

13 086

Total

13 442

16 037

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

401

161

562

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

73

-73

 

Ancienneté de plus de 10 ans

2 099

359

2 458

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 573

448

3 020

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

651

-253

398

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-34

-3

-37

Provisions constituées au titre des crédits CEL

24

-88

-64

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-10

-91

-101

Total

3 214

104

3 317

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

229

229

Total

19 229

19 229

 

BPMC a émis des emprunts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (En milliers d'euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

1 500

EUR

18/10/2004

1 500

E3Mr-2

0,2775

 

 

06/11/2014

3 000

EUR

20/06/2005

3 000

3,78

 

 

 

23/08/2015

3 000

EUR

03/10/2005

3 000

3,58

 

 

 

29/11/2015

4 500

EUR

12/12/2005

4 500

3,88

 

 

 

05/01/2016

7 000

EUR

23/05/2006

7 000

E3Mr-2

0,18

 

 

22/07/2016

19 000

 

 

19 000

 

 

 

 

 

(1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds régionaux de solidarité

10 863

 

 

 

10 863

Fonds groupe BPCE réseau BP

12 013

452

 

 

12 465

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

39 340

5 634

-452

 

44 522

Total

62 216

6 086

-452

 

67 850

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves / autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2011

187 500

73 703

178 460

12 000

 

451 663

Mouvements de l'exercice

62 500

 

13 030

 

 

75 530

Total au 31/12/2012

250 000

73 703

191 490

12 000

 

527 193

Variation de capital

-50 000

-73 375

 

-11 507

 

-134 882

Résultat de la période

 

 

 

 

21 039

21 039

Distribution de dividendes

 

 

-6 596

 

 

-6 596

Changement de méthode

 

 

 

 

 

 

Autres mouvements

 

 

-734

 

 

-734

Total au 31/12/2013

200 000

328

184 160

493

21 039

406 020

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s’élève à 200 000 088 euros composé de 8 695 656 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires.

 

En 2013, chacune des Banque Populaires a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), jusqu’alors détenus par Natixis.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2013

Total des emplois

783 533

472 508

1 754 166

2 333 535

123 668

5 467 410

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

435 204

107 175

246 404

20 064

 

808 847

Opérations avec la clientèle

348 263

365 333

1 505 262

2 303 661

119 857

4 642 376

Obligations et autres titres à revenu fixe

66

 

2 500

9 810

3 811

16 187

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

2 919 619

447 532

1 445 385

566 118

 

5 378 654

Dettes envers les établissements de crédit

476 556

293 825

598 473

360 422

 

1 729 276

Opérations avec la clientèle

2 439 545

113 757

790 399

108 796

 

3 452 497

Dettes représentées par un titre

3 289

38 450

39 013

96 900

 

177 652

Dettes subordonnées

229

1 500

17 500

 

 

19 229

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

413 981

386 111

Ouverture de crédits documentaires

494

583

Autres ouvertures de crédits confirmés

410 969

380 650

Autres engagements

2 518

4 878

Total des engagements de financement donnés

413 981

386 111

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

340 000

550 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

340 000

550 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

1 027

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

1 027

Autres garanties

 

 

D'ordre de la clientèle

169 863

184 827

Cautions immobilières

27 945

30 159

Cautions administratives et fiscales

10 816

10 840

Autres cautions et avals donnés

86 609

104 335

Autres garanties données

44 493

39 493

Total des engagements de garantie donnés

169 863

185 854

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 563 502

1 337 970

Total des engagements de garantie reçus

1 563 502

1 337 970

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2012

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie données aux établissements de crédit

1 789 672

 

1 645 568

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

Total

1 789 672

 

1 645 568

 

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 287 181 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 317 804 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 31 541milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 31 544 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 208 177 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 230 868milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 212 524 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 168 060 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 362 234 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, au 31 décembre 2012 ce montant s’élevait à 209 203 milliers d’euros.

— 688 015 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, au 31 décembre 2012 ce montant s’élevait à 688 091 milliers d’euros.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

881 600

 

881 600

4 614

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

881 600

 

881 600

4 614

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations fermes

881 600

 

881 600

4 614

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

58

 

58

 

3 654

 

3 654

 

Options de taux d'intérêt

58

 

58

 

3 654

 

3 654

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

58

 

58

 

3 654

 

3 654

 

Total instruments financiers et change à terme

881 658

 

881 658

4 614

1 917 254

 

1 917 254

-24 067

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et Floor) pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

361 600

520 000

 

 

881 600

333 600

1 580 000

 

 

1 913 600

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

361 600

520 000

 

 

881 600

333 600

1 580 000

 

 

1 913 600

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

58

 

 

 

58

3 654

 

 

 

3 654

Options de taux d'intérêt

58

 

 

 

58

3 654

 

 

 

3 654

Total

361 658

520 000

 

 

881 658

337 254

1 580 000

 

 

1 917 254

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2013

Opérations fermes :

120 000

724 000

37 600

881 600

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

120 000

724 000

37 600

881 600

Opérations conditionnelles :

58

 

 

58

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

58

 

 

58

Total

120 058

724 000

37 600

881 658

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

(En milliers d'euros)

Actif

Passif

2013

2012

2013

2012

Euros

5 967 701

5 559 477

5 967 701

5 559 477

Autres devises

3 661

3 753

3 661

3 753

Total bilan

5 971 362

5 563 230

5 971 362

5 563 230

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

36 680

-38 256

-1 576

40 915

-50 087

-9 172

Opérations avec la clientèle

175 702

-55 091

120 611

175 456

-53 368

122 088

Obligations et autres titres à revenu fixe

258

-5 416

-5 158

2 371

-6 756

-4 385

Dettes subordonnées

 

-453

-453

 

-497

-497

Autres (*)

1 928

-31 771

-29 843

8 866

-46 821

-37 955

Total

214 568

-130 987

83 581

227 608

-157 529

70 079

(*) Dont 1 829 milliers d’euros de produits et 31 771 milliers d’euros de charges sur les opérations de macro-couverture pour l’exercice 2013 et 8 673 milliers d’euros de produits et 46 821 milliers d’euros de charges pour l’exercice 2012

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et des LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève à 104 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une dotation nette 315 milliers d’euros pour l’exercice 2012

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

4

3

Participations et autres titres détenus à long terme

2 996

2 676

Parts dans les entreprises liées

 

 

Total

3 000

2 679

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

 

-214

-214

 

-207

-207

Opérations avec la clientèle

44 059

-1 802

42 257

40 882

-326

40 556

Opérations sur titres

3 747

-75

3 672

3 972

 

3 972

Moyens de paiement

12 388

-6 586

5 802

12 757

-5 058

7 699

Opérations de change

655

 

655

510

 

510

Engagements hors-bilan

2 624

-1 418

1 206

3 147

-2 587

560

Prestations de services financiers

1 208

-1 225

-17

1 131

-1 215

-84

Activités de conseil

633

 

633

702

 

702

Autres commissions (1)

 

 

 

 

 

 

Total

65 314

-11 320

53 994

63 101

-9 393

53 708

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

6

9

Instruments financiers à terme

 

 

Total

6

9

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-3

 

-3

1 085

 

1 085

Dotations

-3

 

-3

 

 

 

Reprises

 

 

 

1 085

 

1 085

Résultat de cession

25

 

25

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

22

 

22

1 085

 

1 085

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

622

-708

-86

602

-420

182

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilières

213

 

213

214

 

214

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

537

-422

115

15

-10

5

Autres produits et charges accessoires

5 999

 

5 999

7 390

-332

7 058

Total

7 371

-1 130

6 241

8 221

-762

7 459

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-32 547

-30 455

Charges de retraite et assimilées (1)

-3 876

-4 508

Autres charges sociales

-11 577

-12 215

Intéressement des salariés

-2 425

-2 850

Participation des salariés

-1 110

-1 200

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 910

-4 638

Total des frais de personnel

-56 445

-55 866

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-3 372

-3 408

Autres charges générales d'exploitation

-33 006

-32 982

Total des autres charges d'exploitation

-36 378

-36 390

Total

-92 823

-92 256

1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 251 cadres et 632 non cadres, soit un total de 890 salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. En 2013 son montant est de 800 milliers d’euros.

 

Au 31-12-2013, les droits au DIF s’élèvent à 80 542 heures.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-35 110

26 099

-543

219

-9 335

-31 767

28 568

-726

98

-3 827

Titres et débiteurs divers

 

 

-209

 

-209

 

 

-401

 

-401

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 544

1 798

 

 

254

-2 426

1 428

 

 

-998

Provisions pour risque clientèle

-2 117

1 159

 

 

-958

-1 450

1 015

 

 

-435

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

-38 771

29 056

-752

219

-10 248

-35 643

31 011

-1 127

98

-5 661

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-221

 

57

-164

238

 

 

238

Dotations

-242

 

-62

-304

-75

 

 

-75

Reprises

21

 

119

140

313

 

 

313

Résultat de cession

1 266

 

-53

1 213

48

 

195

243

Total

1 045

 

4

1 049

286

 

195

481

 

Les gains ou perte sur titres de participation, et autres titres détenus à long terme comprennent pour l’essentiel le résultat dégagé sur la cession des titres super-subordonnés BPCE dans le cadre de l’opération de rachat des CCI.

 

5.11. Résultat exceptionnel. — La BPMC considère que les résultats exceptionnels ne peuvent provenir que d’évènements hors du périmètre de ses activités ordinaires.

Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2013.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La BPMC est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

 

(En milliers d'euros)

Bases imposables aux taux de

33,33%

Au titre du résultat courant

42 018

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

42 018

Imputations des déficits

0

Bases imposables

42 018

Impôt correspondant

14 006

+ Contributions 3,3%

437

+ Majoration de 10,7 %

1 499

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

-149

Impôt comptabilisé

15 793

Ecart de liquidation 2012

-12

Prêt à taux zéro (mécanisme du crédit d'impôt)

-433

Effet de l'intégration fiscale

-446

Taxe sur distribution des dividendes

497

Total

15 399

(*)La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 4 898 milliers d’euros

 

5.13. Répartition de l’activité. — L’activité de la BPMC est concentrée sur le seul secteur banque commerciale et assurance de la nomenclature BPCE.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la BPMC établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni une fois au cours de l'exercice 2013.

 

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code monétaire et financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle le Directeur de l’Audit interne et le Responsable Juridique.

 

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2013 aux dirigeants s'établissent à 1 651 milliers d'euros sur la période.

 

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 46 milliers d'euros au titre de l'exercice 2013.

 

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux."

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

Exco Cabinet Mena

KPMG

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant TTC

46%

Montant TTC

47%

Montant TTC

54%

Montant TTC

53%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

61,4

 

60,2

 

73

*

68,3

*

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

61,4

 

60,2

 

73

 

68,3

 

(*) Dont débours en 2013 de 9,8 milliers d'euros et en 2012 de 8,1 milliers d'euros

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Au 31 décembre 2013, la BPMC n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire du Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8, 3.10.3 et 5.8 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.8, 3.10.1, 3.10.4 et 5.1 de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Clermont-Ferrand, le 11 avril 2014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés.

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 19 Mai 2014.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2012.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

205 129

30 651

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

15 306

20 325

Instruments dérivés de couverture

5.3

21 705

30 015

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

271 511

330 359

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

793 811

820 647

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

4 657 220

4 366 865

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

9 810

8 515

Actifs d'impôts courants

 

0

4 457

Actifs d'impôts différés

5.9

19 471

19 306

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

32 754

37 533

Actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.12

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.13

0

0

Immeubles de placement

5.14

395

570

Immobilisations corporelles

5.15

23 509

22 422

Immobilisations incorporelles

5.15

955

926

Ecarts d'acquisition

5.16

0

0

Total de l'actif

 

6 051 576

5 692 591

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés dans les notes de normes comptables et comparabilité.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

11

10

Instruments dérivés de couverture

5.3

17 091

54 084

Dettes envers les établissements de crédit

5.17.1

1 756 404

1 507 723

Dettes envers la clientèle

5.17.2

3 452 496

3 095 755

Dettes représentées par un titre

5.18

183 024

294 584

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

327

0

Passifs d'impôts différés

5.9

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.19

73 941

74 713

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

5.20

0

0

Provisions

5.21

43 382

41 094

Dettes subordonnées

5.22

27 042

26 929

Capitaux propres

 

497 858

597 699

Capitaux propres part du groupe

 

497 858

597 699

Capital et primes liées

 

158 712

269 742

Réserves consolidées

 

265 515

253 698

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

43 789

45 729

Résultat de la période

 

29 842

28 530

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

6 051 576

5 692 591

 Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés dans les notes de normes comptables et comparabilité.

II. — Résultat.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

215 978

229 244

Intérêts et charges assimilées

6.1

-130 629

-156 976

Commissions (produits)

6.2

66 103

64 018

Commissions (charges)

6.2

-10 437

-9 440

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

6 108

11 676

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

2 485

366

Produits des autres activités

6.5

8 250

8 443

Charges des autres activités

6.5

-2 544

-834

Produit net bancaire

 

155 314

146 497

Charges générales d'exploitation

6.6

-93 332

-92 918

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 478

-3 363

Résultat brut d'exploitation

 

58 504

50 216

Coût du risque

6.7

-10 445

-5 705

Résultat d'exploitation

 

48 059

44 511

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-294

324

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

47 765

44 835

Impôts sur le résultat

6.11

-17 923

-16 305

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

29 842

28 530

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

29 842

28 530

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés dans les notes de normes comptables et comparabilité.

 

III. — Résultat net et gains ou pertes latents ou différés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

29 842

28 530

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 220

0

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-764

0

Eléments non recyclables en résultat

1 456

0

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-259

-13 085

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-1 639

2 595

Impôts

550

-749

Eléments recyclables en résultat

-1 348

-11 239

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-1 348

-11 239

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

29 950

17 291

Part du groupe

0

0

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

0

 Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés dans les notes de normes comptables et comparabilité.

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Passifs sociaux

Capitaux propres au 1er janvier 2012

165 676

73 703

0

0

259 065

0

53 941

3 029

0

0

555 414

0

555 414

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

62 500

 

 

 

25

 

 

 

 

 

62 525

 

62 525

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 397

 

 

 

 

 

-5 397

 

-5 397

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

62 500

 

0

0

-5 372

0

0

0

 

0

57 128

0

57 128

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-12 926

1 687

 

 

-11 239

 

-11 239

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-12 926

1 687

 

0

-11 239

0

-11 239

Autres variations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 530

28 530

 

28 530

Variation capital de la SAS Sociétariat

-32 140

 

 

 

6

 

 

 

 

 

-32 134

 

-32 134

Sous-total

-32 140

 

0

0

6

0

0

0

 

28 530

-3 604

0

-3 604

Capitaux propres au 31 décembre 2012

196 036

73 703

0

0

253 699

0

41 015

4 716

0

28 530

597 699

0

597 699

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

 

 

28 530

 

 

 

 

-28 530

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

196 036

73 703

0

0

282 229

0

41 015

4 716

0

0

597 699

0

597 699

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réduction de capital

-50 000

-73 374

 

 

-11 507

 

 

 

 

 

-134 881

 

-134 881

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 422

 

 

 

 

 

-5 422

 

-5 422

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

-50 000

-73 374

0

0

-16 929

0

0

0

0

0

-140 303

0

-140 303

Changement méthode IAS 19 R

 

 

 

 

-428

 

 

 

-2 084

 

-2 512

 

-2 512

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-252

-1 060

1 456

 

144

 

144

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-252

-1 060

1 456

0

144

0

144

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29 841

29 841

 

29 841

Variation capital de la SAS Sociétariat

12 344

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 344

 

12 344

Autres

 

 

 

 

644

 

 

 

 

 

644

 

644

Sous-total

12 344

 

0

0

644

0

0

0

0

29 841

42 829

0

42 829

Capitaux propres au 31 décembre 2013

158 380

329

0

0

265 516

0

40 763

3 656

-628

29 841

497 857

0

497 857

 

V. —Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

47 764

44 835

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3 485

3 370

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

2 146

-2 341

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-1 335

-2 702

Produits/charges des activités de financement

0

498

Autres mouvements

40 565

-62 257

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

44 861

-63 432

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

261 214

45 116

Flux liés aux opérations avec la clientèle

26 627

162 765

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-103 147

-184 845

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

3 145

-91 158

Impôts versés

-11 544

-12 746

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

176 295

-80 868

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

268 920

-99 465

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

28 530

-6 834

Flux liés aux immeubles de placement

168

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 646

-5 941

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

24 052

-12 775

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-127 959

57 103

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

113

-2 280

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-127 846

54 823

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de tresorerie (A+B+C+D)

165 126

-57 417

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

30 651

68 423

Caisse et banques centrales (actif)

30 651

68 423

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-25 905

-6 260

Comptes ordinaires débiteurs (2)

47 986

22 021

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-73 891

-28 281

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

4 746

62 163

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

205 129

30 651

Caisse et banques centrales (actif)

205 129

30 651

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-35 257

-25 905

Comptes ordinaires débiteurs (2)

15 642

47 986

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-50 899

-73 891

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

169 872

4 746

Variation de la tresorerie nette

165 126

-57 417

1) Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprennent :

 

 

Les variations nettes de capital pour 134 881 milliers d’euros ;

 

 

Les variations des souscriptions des parts de la SAS Sociétariat pour 12 344 milliers d’euros ;

 

 

L’impact des distributions pour 5 422 milliers d’euros

 

 

2) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations

 

 

 

VI. — Annexes.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 19 Banques Populaires.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les Filiales et Participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L.512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

 

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

Au niveau de la Banque Populaire du Massif Central, l’opération de rachat des certificats coopératifs d’investissement suivi de leur annulation s’est traduite de la façon suivante :

— le rachat des certificats coopératifs d’investissement émis par la BP Massif Central pour un montant de 134,9 millions d’euros

— l’annulation de ces certificats coopératifs d’investissement matérialisant une moins value de 11,5 millions d’euros imputée sur le report à nouveau

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par la BP Massif Central pour 30,1 millions d’euros matérialisant une plus value de 1,2 million d’euros ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice de la BP Massif Central pour 27,7 millions d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenus tous deux le 19 février 2014.

 

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

 

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture 1.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

— La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

 

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

 

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Debit Valuation Adjustment – DVA-).

 

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.

 

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties.

 

Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

 

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

— La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

 

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

– comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

– comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

– évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

– les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

– le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

– l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

- étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

- étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

- écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

– les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

 

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

— L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

— L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint.

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 28 mars 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 19 mai 2014.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire du Massif Central est constituée de la Banque Populaire du Massif Central et de quatre sociétés de caution mutuelle (Socama, Socami, Acef et Aprofor).

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

 

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers.

 

Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

 

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

 

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

Les sociétés de caution mutuelle sont considérées comme des sociétés ad hoc.

 

Cas particulier des activités de capital investissement. — Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les filiales de capital investissement du groupe Natixis ont choisi d’évaluer les participations concernées selon cette modalité, considérant que ce mode d’évaluation offrait aux investisseurs une information plus pertinente.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

 

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

 

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

– soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

– soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

 

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

 

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évolution.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ; et

— les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et / ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

Ce cas trouve notamment son application dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralités est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur.

 

Principes généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

 

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

 

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

 

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) :

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de Niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS ;

– les accords de taux futurs (FRA) ;

– les swaptions standards ;

– les caps et floors standards ;

– les achats et ventes à terme de devises liquides ;

– les swaps et options de change sur devises liquides ;

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Comptabilisation de la marge dégagée a l’initiation (« day one profit »). — La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

 

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

 

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

 

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

 

Au 31 décembre 2013, le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Cas particuliers :

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des prêts et emprunts à taux variable ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

 

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers :

Plusieurs reclassements sont autorisés :

 

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 :

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations de restructuration d’actifs financiers. — Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations de restructuration de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

– façades/couverture/étanchéité : 25 à 30 ans ;

– fondations/ossatures : 25 à 30 ans;

– équipements techniques : 10 à 20 ans ;

– aménagements intérieurs : 8 à 12 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 4 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4. 9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

30 348

28 026

Banques centrales

174 781

2 625

Total caisses, banques centrales

205 129

30 651

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

5 041

0

5 041

Titres à revenu fixe

0

0

0

5 041

0

5 041

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

15 306

15 306

0

15 275

15 275

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

15 306

15 306

0

15 275

15 275

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

0

 

0

9

 

9

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

15 306

15 306

5 050

15 275

20 325

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

En milliers d'euros

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

15 306

15 306

Total

0

0

15 306

15 306

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

11

10

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

11

10

 

5.2.3. — Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Instruments de taux

29

0

11

3 654

10

10

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

29

0

11

3 654

10

10

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

29

0

11

3 654

10

10

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

716 600

13 604

16 699

1 783 600

19 080

52 520

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

716 600

13 604

16 699

1 783 600

19 080

52 520

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

716 600

13 604

16 699

1 783 600

19 080

52 520

Instruments de taux

165 000

8 101

392

130 000

10 935

1 564

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

165 000

8 101

392

130 000

10 935

1 564

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

165 000

8 101

392

130 000

10 935

1 564

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

881 600

21 705

17 091

1 913 600

30 015

54 084

 

Les montants de juste valeur sont indiqués coupons courus inclus.

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Au 31 décembre 2013, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la valorisation des titres BPCE pour 38 667 milliers d’euros et BP Développement pour 2 756 milliers d’euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 644

32 749

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

2 644

32 749

Actions et autres titres à revenu variable

269 618

298 119

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

272 262

330 868

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-751

-509

Total des actifs financiers disponibles à la vente

271 511

330 359

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

42 566

42 780

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

5 041

0

0

5 041

Dont titres à revenu fixe

0

0

0

0

5 041

0

0

5 041

Dont titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

9

0

9

Dont dérivés de taux

0

0

0

0

0

9

0

9

Dont dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

5 041

9

0

5 050

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

 

Dont titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

 

Autres actifs financiers

0

15 306

0

15 306

0

15 275

0

15 275

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

15 306

0

15 306

0

15 275

0

15 275

Dérivés de taux

0

21 705

0

21 705

0

30 015

0

30 015

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

21 705

0

21 705

0

30 015

0

30 015

Titres de participation

0

268 864

0

268 864

0

297 178

0

297 178

Autres titres

99

2 548

0

2 647

25

33 156

0

33 181

Dont titres à revenu fixe

99

2 548

0

2 647

25

33 156

0

 

Dont titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

 

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

99

271 412

0

271 511

25

330 334

0

330 359

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

 

 

 

0

Instruments dérivés

0

11

0

11

0

10

0

10

Dont dérivés de taux

0

11

0

11

0

10

0

10

Dont dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

11

0

11

0

10

0

10

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

17 091

0

17 091

0

54 084

 

54 084

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

17 091

0

17 091

0

54 084

0

54 084

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par cette classification

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas opéré de transferts entre les niveaux de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses.

Le groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas d’actifs ou de passifs financiers évalués à la juste valeur de niveau 3.

 

5.6. Prêts et créances.

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

793 811

820 647

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

793 811

820 647

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédits s'élève à 807 999 milliers d'euros au 31 décembre 2013 (848 583 milliers d'euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.1.b) Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

 

 

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

15 642

47 986

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

778 169

772 661

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

793 811

820 647

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 588 380 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (585 340 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 166 635 millions d’euros au 31 décembre 2013 (160 557 millions d’euros au 31 décembre 2012).

 

Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de créances restructurées sur les établissements de crédits au 31 décembre 2013.

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

4 765 800

4 474 255

Dépréciations individuelles

-101 222

-101 177

Dépréciations sur base de portefeuilles

-7 358

-6 213

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 657 220

4 366 865

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s'élève à 4 810 197 milliers d'euros au 31 décembre 2013 (4 468721 milliers d'euros au 31 décembre 2012).

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

94 231

107 043

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

260 672

274 355

Crédits à l'équipement

1 369 401

1 409 167

Crédits au logement

2 725 267

2 377 566

Crédits à l'exportation

2 539

2 977

Autres crédits

79 445

75 630

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 437 324

4 139 695

Titres assimilés à des prêts et créances

3 829

4 711

Autres prêts et créances sur la clientèle

25 685

31 776

Prêts et créances dépréciés

204 731

191 030

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 765 800

4 474 255

 

Le montant de ces prêts et créances restructurés figurant en encours sains est de 22 772 milliers d'euros.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

9 810

8 515

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

8 515

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

8 515

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance s'élève à 9 810 milliers d'euros au 31 décembre 2013. (8 515 milliers d'euros au 31 décembre 2012).

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

 

5.9. Impôts différés :

 

Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En millions d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

GIE Fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

6 364

6 554

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 146

1 110

Autres provisions non déductibles

10 000

8 206

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

4 904

7 799

Impôts différés liés aux décalages temporels

22 414

23 669

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-3 394

-4 261

Autres impôts différés

451

-102

Impôts différés nets

19 471

19 306

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

19 471

19 306

Au passif du bilan

 

 

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

42 566

-1 801

40 765

42 780

-1 763

41 017

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

5 570

-1 918

3 652

7 210

-2 498

4 712

Variations de valeur des passifs sociaux

-957

329

-628

0

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

47 179

-3 390

43 789

49 990

-4 261

45 729

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

4 227

4 921

Charges constatées d'avance

763

902

Produits à recevoir

8 240

7 592

Autres comptes de régularisation (1)

6 503

9 146

Comptes de régularisation - actif

19 733

22 561

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers (2)

13 021

14 972

Actifs divers

13 021

14 972

Total des comptes de régularisation et actifs divers

32 754

37 533

(1) Dont :

 

 

Primes PEL pour 3 737 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Traitement des Echanges Image Chèque pour 1 523 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

(2) dont :

 

 

Crédit d’impôt PTZ+ pour 3 688 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Crédit d’impôt PTZ pour 1 475 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Crédit d’impôt Eco PTZ pour 1 085 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Avances et acomptes sur prélèvements pour 4 006 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

 

5.11. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas d’actifs non courant destinés à être cédés et de dettes liées au titre de l’exercice 2013.

 

5.12. Participation aux bénéfices différée. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par la participation aux bénéfices différée.

 

5.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas de participations dans des sociétés mises en équivalence.

 

5.14. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

445

-50

395

613

-43

570

Total des immeubles de placement

445

-50

395

613

-43

570

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 395 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (570 milliers d’euros au 31 décembre 2012)

 

5.15. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

18 674

-8 850

9 824

17 322

-8 344

8 978

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

58 182

-44 497

13 685

57 304

-43 860

13 444

Total des immobilisations corporelles

76 856

-53 347

23 509

74 626

-52 204

22 422

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 819

-4 970

849

5 586

-4 790

796

Logiciels

909

-803

106

873

-743

130

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

6 728

-5 773

955

6 459

-5 533

926

 

5.16. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

50 899

59 529

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

19

11

Dettes à vue envers les établissements de crédit

50 918

59 540

Emprunts et comptes à terme

1 687 017

1 427 390

Opérations de pension

8 338

7 238

Dettes rattachées

10 131

13 555

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 705 486

1 448 183

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 756 404

1 507 723

 

Les dettes envers les établissements de crédit du Groupe BPCE s’élèvent à 1 721 249 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 282 567 milliers d’euros au 31 décembre 2012)

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 1 801 788 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (1 566 557 milliers d’euros au 31 décembre 2012)

 

5.16.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 127 200

1 023 719

Livret A

267 231

232 974

Livret jeune

25 950

24 184

Livret B

218 708

170 475

PEL/CEL

635 004

601 035

Livret de développement durable

204 668

193 717

PEP

154 860

164 885

Autres comptes d'épargne à régime spécial

85 103

86 613

Dettes rattachées

317

317

Comptes d'épargne à régime spécial

1 591 841

1 474 200

Comptes et emprunts à vue

0

0

Comptes et emprunts à terme

688 025

571 197

Dettes rattachées

34 908

21 225

Autres comptes de la clientèle

722 933

592 422

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

10 522

5 414

Total des dettes envers la clientèle

3 452 496

3 095 755

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 3 506 740 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (3 135 500 milliers d’euros au 31 décembre 2012)

 

5.17. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

181 371

293 003

Autres dettes représentées par un titre

21

46

Total

181 392

293 049

Dettes rattachées

1 632

1 535

Total des dettes représentées par un titre

183 024

294 584

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 190 401 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (305 212 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.18. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

160

345

Produits constatés d'avance

38 260

39 711

Charges à payer

304

425

Autres comptes de régularisation créditeurs

2 372

2 582

Comptes de régularisation - passif

41 096

43 063

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

0

0

Dépôt de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers (1)

32 847

31 650

Passifs divers liés à l'assurance

-1

0

Passifs divers

32 846

31 650

Total des comptes de régularisation et passifs divers

73 942

74 713

1) Dont :

 

 

Dettes au titre des congés payés pour 6 510 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Dettes au titre des frais généraux pour 6 108 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Dettes au titre des frais de personnel pour 3 636 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

Intéressement des salariés à affecter pour 2 420 milliers d’euros au 31 décembre 2013

 

 

 

5.19. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012 (2)

01/01/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements(1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

24 105

 

3

-372

-581

1 609

24 764

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 224

 

215

0

-111

0

3 328

Provisions pour engagements hors bilan

6 662

 

1 678

0

-1 797

0

6 543

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

2 788

 

972

-903

-256

-578

2 023

Autres

4 315

 

4 226

-557

-1 838

578

6 724

Autres provisions

16 989

 

7 091

-1 460

-4 002

0

18 618

Total des provisions

41 094

 

7 094

-1 832

-4 583

1 609

43 382

(1) Les autres mouvements comprennent notamment les impacts relatifs aux variations résultant de la nouvelle norme IAS 19 révisée et au reclassement.

(2) L'ajustement du bilan d'ouverture est lié au changement de méthode comptable dû à l'adoption de la norme IAS 19 révisée (voir note 2.3)

 

Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

256 726

131 835

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

295 375

379 410

Ancienneté de plus de 10 ans

48 569

51 950

Encours collectés au titre des plans épargne logement

600 670

563 195

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

37 563

40 692

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

638 233

603 887

 

5.19.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 340

2 951

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

11 102

13 086

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

13 443

16 037

 

5.19.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations / reprises

Autres

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

401

161

0

562

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

73

-73

0

0

Ancienneté de plus de 10 ans

2 099

359

0

2 458

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 573

447

0

3 020

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

651

-253

0

398

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-34

-3

0

-37

Provisions constituées au titre des crédits CEL

24

-88

0

-64

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-10

-91

0

-101

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

3 214

103

0

3 317

 

5.20. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 813

7 700

Total

26 813

26 700

Dettes rattachées

229

229

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnees

27 042

26 929

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 27 743 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (28 248 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

0

0

0

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 700

0

0

113

7 813

Dettes rattachées

0

 

 

0

0

Réévaluation de l composante couverte

0

 

 

0

 

Total

26 700

0

0

113

26 813

 

Les dettes subordonnées sont émises par BPCE

Les dépôts de garantie concernent les sociétés de cautions mutuelles.

 

5.21. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.21.1. Parts sociales :

 

(En millions d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

8 695 656

23

200 000 088

6 521 740

23

150 000 020

Augmentation de capital

 

 

0

2 173 916

23

50 000 068

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

8 695 656

 

200 000 088

8 695 656

 

200 000 088

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

2 173 914

23

50 000 022

1 630 435

23

37 500 005

Augmentation de capital

 

 

0

543 479

23

12 500 017

Réduction de capital

-2 173 914

23

-50 000 022

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

0

 

0

2 173 914

 

50 000 022

 

Les certificats coopératifs d’investissements émis par les Banques Populaires (1 693 441 milliers d’euros au 31 décembre 2012) et les Caisses d’épargne (1 806 908 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites dans le cadre général au 2.1.2.1.

 

Note 6. – Notes relatives aux comptes de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 550 milliers d’euros (3 395 milliers d’euros en 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les produits d’intérêts avec la clientèle comprennent une dotation de 215 milliers d’euros et une reprise de 111 milliers d’euros au titre de la provision épargne logement (dotation de 314 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

173 870

-54 664

119 206

173 977

-52 690

121 287

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

173 974

-23 896

150 078

174 291

-20 518

153 773

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-104

-30 768

-30 872

-314

-32 172

-32 486

Prêts et créances avec les établissements de crédit

36 470

-38 324

-1 854

41 873

-50 210

-8 337

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-5 655

-5 655

-

-7 221

-7 221

Instruments dérivés de couverture

1 817

-31 771

-29 954

8 673

-46 821

-38 148

Actifs financiers disponibles à la vente

1 926

0

1 926

2 706

0

2 706

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

168

0

168

2 015

0

2 015

Actifs financiers dépréciés

1 727

0

1 727

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-215

-215

0

-34

-34

Total des produits et charges d'intérêts

215 978

-130 629

85 349

229 244

-156 976

72 268

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-214

-214

0

-207

-207

Opérations avec la clientèle

32 480

-1 807

30 673

29 557

-374

29 183

Prestation de services financiers

9 300

-1 014

8 286

9 241

-1 216

8 025

Vente de produits d'assurance vie

5 214

 

5 214

5 370

 

5 370

Moyens de paiement

12 388

-6 586

5 802

12 759

-5 056

7 703

Opérations sur titres

1 885

-75

1 810

1 838

0

1 838

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 860

-741

3 119

4 217

-2 587

1 630

Autres commissions

976

0

976

1 036

0

1 036

Total des commissions

66 103

-10 437

55 666

64 018

-9 440

54 578

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

-42

817

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

31

2 022

Résultats sur opérations de couverture

6 113

8 828

Inefficacité de la couverture de juste valeur

7 218

10 856

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

7 218

10 856

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

0

0

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-1 105

-2 028

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

6

9

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6 108

11 676

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

1 308

26

Dividendes reçus

1 177

340

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

2 485

366

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— Les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— Les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— Les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— Les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-7

-7

0

-7

-7

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

622

-708

-86

602

-420

182

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

-893

-893

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

7 022

-422

6 600

7 785

-343

7 442

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

606

-514

92

56

-64

-8

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 250

-2 537

5 713

8 443

-827

7 616

Total des produits et charges des autres activités

8 250

-2 544

5 706

8 443

-834

7 609

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

La décomposition des charges de personnel est présentée par la suite.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. En 2013 son montant est de 800 milliers d’euros.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-56 315

-55 865

Impôts et taxes

-3 379

-3 415

Services extérieurs

-33 638

-33 638

Autres charges

0

0

Autres frais administratifs

-37 017

-37 053

Total des charges générales d'exploitation

-93 332

-92 918

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-9 924

-4 697

Récupérations sur créances amorties

230

166

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-751

-1 174

Total coût du risque

-10 445

-5 705

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

0

-47

Opérations avec la clientèle

-10 431

-5 484

Autres actifs financiers

-14

-174

Total coût du risque

-10 445

-5 705

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne détient pas de participations dans des sociétés mise en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-52

253

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-242

71

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-294

324

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas enregistré d’écarts d’acquisition.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-16 328

-11 098

Impôts différés

-1 595

-5 207

Impôts sur le résultat

-17 923

-16 305

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En millions d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

29 842

28 530

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

Impôts

17 923

16 305

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

47 765

44 835

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

16 445

15 437

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Différences permanentes

-495

-420

Ecart de taux

1 626

736

Crédits d'impôts

-149

-95

Régularisation sur plus values en sursis IBP

0

786

Autres éléments (1)

496

-139

Impôts sur le résultat

17 923

16 305

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,52%

36,37%

(1) Sur l’exercice 2013, la taxe sur la distribution de dividendes est de 496 milliers d’euros.

 

Les entités du Groupe Banque Populaire du Massif Central font partie de l’intégration fiscale mutualiste BPCE.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

 

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

 

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

 

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

 

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

 

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

 

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

 

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

 

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

 

Au cours de l’année 2013, le Groupe Banque Populaire du Massif Central a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

456 198

552 616

Intérêts minoritaires

 

 

Emissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-263

-129

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

455 935

552 487

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

28 710

38 900

Déductions des fonds propres

-170 038

-205 422

Dont déduction des fonds propres de base

-141 328

-166 522

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-28 710

-38 900

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

314 607

385 965

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire du Massif Central au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Encours net 31/12/2013

Encours net 31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

15 306

20 325

Instruments dérivés de couverture

21 705

30 015

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

2 644

32 749

Opérations interbancaires

793 811

820 647

Opérations avec la clientèle

4 657 220

4 366 865

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

8 515

Exposition des engagements au bilan

5 500 496

5 279 116

Garanties financières données

155 586

173 754

Engagements par signature

416 731

392 020

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

572 317

565 774

Exposition globale au risque de crédit

6 072 813

5 844 890

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— Un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— Un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— Un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

En milliers d'euros

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

22 799

1 354

1 558

549

103 509

129 769

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

22 799

1 354

1 558

549

103 509

129 769

0

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

15 701

2 061

582

12

89 853

108 209

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

15 701

2 061

582

12

89 853

108 209

0

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

338

326

Immeubles de placement

0

0

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

338

326

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Échéances par durée restant à courir. — Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En millions d'euros)

Valeur comptable

Non déterminé, dont écart de normes

0 à 1 mois

1 à 3 mois

3 à 12 mois

1 à 2 ans

2 à 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Caisse, banques centrales

205 129

 

205 129

0

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

15 306

0

0

0

0

0

0

15 306

0

Titres à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

15 306

0

0

0

0

0

0

15 306

0

Instruments dérivés de couverture

21 705

21 705

 

 

 

 

 

 

 

Instruments financiers disponibles à la vente

271 511

0

0

0

0

0

0

0

271 511

Instruments financiers disponibles à la vente - Titres de participation AFS

268 787

 

 

 

 

 

 

 

268 787

Instruments financiers disponibles à la vente - Autres titres AFS

2 724

0

0

0

0

0

0

0

2 724

Autres actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

793 811

0

202 931

202 242

107 144

57 931

173 792

20 064

29 707

Prêts et créances sur la clientèle

4 657 220

16 379

227 031

108 420

365 333

376 316

1 128 946

2 303 661

131 134

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

9 810

0

0

0

0

0

0

9 810

0

Actifs financiers par échéance

5 974 492

38 084

635 091

310 662

472 477

434 247

1 302 738

2 348 841

432 352

Banques centrales

0

 

0

0

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

11

11

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés détenus à des fins de transaction

11

11

 

 

 

 

 

 

 

Titres émis à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Titres vendus à découvert

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres émis à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du compte de résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

17 091

17 091

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 756 404

4 100

255 622

270 280

293 825

149 618

448 855

334 104

0

Dettes envers la clientèle

3 452 496

0

2 347 636

89 957

113 758

198 087

594 262

108 796

0

Dettes subordonnées

27 042

0

0

0

1 729

6 000

11 500

0

7 813

Dettes représentées par un titre

183 024

5 371

0

1 650

38 450

9 750

29 250

96 900

1 653

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers par échéance

5 436 068

26 573

2 603 258

361 887

447 762

363 455

1 083 867

539 800

9 466

Engagements de financements donnés en faveur des Ets de crédit

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

413 982

 

238 766

13 449

75 485

9 974

29 922

46 386

0

Total engagements de financements donnes

413 982

 

238 766

13 449

75 485

9 974

29 922

46 386

0

Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Total engagements de garantie donnes

0

 

0

0

0

0

0

0

0

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-32 496

-31 442

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-3 747

-4 508

Autres charges sociales et fiscales

-16 537

-15 866

Intéressement et participation

-3 535

-4 049

Total des charges de personnel

-56 315

-55 865

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 251 cadres et 639 non cadres, soit un total de 890 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux :

— Régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

20 899

0

366

21 265

5 111

4 800

0

31 176

Juste valeur des actifs du régime

6 297

0

115

6 412

0

0

0

6 412

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

 

 

0

Solde net au bilan

14 602

0

251

14 853

5 111

4 800

0

24 764

Engagements sociaux passifs

14 602

0

251

14 853

5 111

4 800

0

24 764

Engagements sociaux actifs

 

0

0

0

0

0

0

0

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

— Dette actuarielle :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

22 147

6 565

5 070

0

33 782

Coût des services rendus

0

334

296

0

630

Coût des services passés

433

0

0

0

433

Dont liquidation et réduction de régime

0

0

0

0

0

Coût financier

670

183

140

0

993

Prestations versées

-855

-922

-336

0

-2 113

Dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

Autres

3

38

-370

0

-329

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

251

-367

-270

0

-386

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-151

-81

 

 

-232

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-586

-613

 

 

-1 199

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-396

-393

 

 

-789

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-1 133

-1 087

 

 

-2 220

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

21 265

5 111

4 800

0

31 176

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

31/12/2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

5 855

0

0

0

5 855

Produit financier

174

0

0

0

174

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

Versées par l'employeur

0

0

0

0

0

Versées par les bénéficiaires

0

0

0

0

0

Prestations versées

-68

0

0

0

-68

Dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

Autres

28

0

0

0

28

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

134

0

0

0

134

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

423

0

 

 

423

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

423

0

 

 

423

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

6 412

0

0

0

6 412

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

3 919

-742

3 177

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-1 133

-1 087

-2 220

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

2 786

-1 829

957

 

Actif du régime. — Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

273

0

273

Dont écarts actuariels

273

0

273

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

423

0

423

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

696

0

696

Dont écarts actuariels

696

0

696

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Analyse de la charge de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

334

296

0

630

Coût des services passés

433

0

0

0

433

Coût financier

670

183

140

0

993

Produit financier

-174

0

0

0

-174

Prestations versées

-787

-922

-336

0

-2 045

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation sur avantages à long terme

-1 404

-1 087

-370

0

-2 861

Autres

-25

38

0

0

13

Total de la charge de l'exercice

-1 287

-1 454

-270

0

-3 011

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

3%

2,98%

2,76%

1,97%

3%

2,80%

2,70%

2,01%

Taux d'inflation

1,90%

1,90%

1,90%

1,90%

2%

2%

2%

2%

Table de mortalité utilisée

TGH05 et TGF05

TF00-02

TF00-02

TGH05 et TGF05

TGH05 et TGF05

TF00-02

TF00-02

TGH05 et TGF05

Duration

14,3 ans

13,7 ans

11,7 ans

7,4 ans

15,6 ans

12,5 ans

11,7 ans

7,4 ans

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations :

— Au 31 décembre 2013 :

 

En %

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

18 288

4 499

4 300

74

Variation de -1% du taux d'actualisation

24 178

5 868

5 399

97

Variation de+ 1% du taux d'inflation

24 178

5 111

4 800

138

Variation de -1% du taux d'inflation

18 615

5 111

4 800

31

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

20 899

5 902

5 424

84

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

20 899

4 462

4 271

84

 

— Une baisse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : hausse de 16 % au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de Retraite (CAR), soit environ 2.91 millions d’euros ;

— Une hausse de 1 % du taux d’actualisation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : baisse de 12 % au titre du régime CAR, soit environ 2.97 millions d’euros ;

 

Echéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

Euros -Par régime significatif

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

N+1 à N+5

1 761

1 886

46

N+6 à N+10

1 650

1 757

21

N+11 à N+15

1 832

2 127

14

N+16 à N+20

1 986

2 366

9

> N+20

12 890

6 664

9

 

 

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total(en millions d'euros)

cotés sur un marché actif(en %)

non cotés sur un marché actif(en %)

Trésorerie

5%

300

 

 

Actions

38%

2 459

 

 

Obligations

51%

3 239

 

 

Immobilier

 

 

 

 

Dérivés

 

 

 

 

Fonds de placement

6%

414

 

 

Titres adossés à des actifs

 

 

 

 

Titres de créance structurés

 

 

 

 

Total

 

6 412

0

0

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par les paiements fondés sur base d’actions.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

9.1. Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire Massif Central, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire Massif Central s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

9.2. Information par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

9.3. Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Massif Central réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement et de garantie. — Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement

413 982

386 111

En faveur d'établissements de crédit

0

 

En faveur de la clientèle

413 982

386 111

Engagements de garantie

1 945 258

1 819 322

En faveur d'établissements de crédit

1 070 116

1 646 595

En faveur de la clientèle

875 142

172 727

Donnés par CIFG

0

 

Engagements sur titres (titres à livrer)

378

 

Engagements donnés

2 359 618

2 205 433

Engagements de financement

340 229

550 000

Reçus d'établissements de crédit

340 229

550 000

Reçus de la clientèle

0

 

Engagements de garantie

758 715

720 894

Reçus d'établissements de crédit

758 715

720 894

Reçus de la clientèle

0

 

Engagements sur titres (titres à recevoir)

378

 

Engagements reçus

1 099 322

1 270 894

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. 2 .1.2.16).

 

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co entreprises

Autres

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co entreprises

Autres

Crédits

446 676

0

0

466 282

0

0

Autres actifs financiers

243 760

0

0

248 713

0

0

Autres actifs

16 187

0

0

20 340

0

0

Total des actifs avec les entités liées

706 623

0

0

735 335

0

0

Dettes

1 242 759

0

0

1 108 408

0

0

Autres passifs financiers

19 229

0

0

46 970

0

0

Autres passifs

0

0

0

10 490

0

0

Total des passifs envers les entités liées

1 261 988

0

0

1 165 868

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-7 217

0

0

-22 250

0

0

Commissions

-574

0

0

0

0

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

-23 201

0

0

Produits nets des autres activités

3

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-7 788

0

0

-45 451

0

0

Engagements donnés

0

0

0

9 846

0

0

Engagements reçus

340 000

0

0

550 000

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

0

1 056 600

0

0

Total des engagements avec les entités liées

340 000

0

0

1 616 446

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni une fois au cours de l'exercice 2013.

 

La loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 (article 23) a introduit un vote des actionnaires sur la rémunération des dirigeants, selon le principe « Say on pay ». Le périmètre des dirigeants prévu par cette loi recouvre les dirigeants responsables, les administrateurs et les catégories de personnel visées à l’article L.511-71 du Code monétaire et financier. Pour la Banque Populaire du Massif Central, cette dernière catégorie comprend le Directeur Général Adjoint, le Directeur Financier, le Directeur des Engagements, le Directeur des Risques et de la Conformité, le Directeur du Développement, le Directeur du Réseau, le Directeur des Ressources Humaines, le Directeur des Opérations et Prestations Clientèle, le Directeur de l’Audit interne et le Responsable Juridique.

 

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2013 aux dirigeants s'établissent à 1 651 milliers d'euros sur la période.

 

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 46 milliers d'euros au titre de l'exercice 2013.

 

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

11.3. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’a pas de relations avec les entreprises sociales pour l’habitat

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

495 358

0

0

495 358

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

1 294 314

0

0

1 294 314

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

1 789 672

0

0

1 789 672

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

9 810

0

0

0

9 810

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

9 810

0

0

0

9 810

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

0

1 789 672

0

0

1 789 672

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

0

287 181

0

0

287 181

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

 

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

 

0

0

0

0

0

Titres de participation

 

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

 

0

0

0

0

0

Titres disponibles à la vente

 

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

 

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

 

0

0

0

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

0

186 948

0

0

186 948

Prêts et créances sur la clientèle

 

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

0

0

0

0

0

Prêts et créances

 

0

186 948

0

0

186 948

Effets publics et assimilés

 

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

8 338

0

0

0

8 338

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

8 338

0

0

0

8 338

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

8 338

287 181

0

0

295 519

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

— Mises en pension et prêts de titres : Le groupe Banque Populaire du Massif Central réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

 

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

 

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

 

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE). La ligne de financement reçue par l’établissement suite à l’apport de ces titres au pool de refinancement du Groupe BPCE s’élève à 287 181 milliers d’euros pour le TRICP.

 

Les pensions concernent l’opération Scintillance pour 8 515 milliers d’euros et l’opération Kanjy pour 1 295 milliers d’euros.

— Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne fait pas de cession de créance.

— Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne fait pas de titrisation.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés :

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

- 31 541 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 31 544 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

- 208 177 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 230 868 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

- 212 524 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 168 060 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

- 362 234 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 209 203 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

- 688 015 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 688 091 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Le Groupe Banque Populaire du Massif Central ne dispose pas d‘actifs financiers intégralement décomptabilisés.

 

Note 13. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— Pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— Pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

13.1. Actifs financiers :

 

En milliers d'euros

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des Actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des Actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

21 705

11 608

 

10 097

30 015

30 015

 

 

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

21 705

11 608

 

10 097

30 015

30 015

 

 

 

13.2. Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

17 091

11 608

 

5 483

54 084

30 015

 

24 069

Opérations de pension

8 357

8 357

 

 

7 249

7 249

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

25 448

19 965

 

5 483

61 333

37 264

 

24 069

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au cout amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

807 999

0

804 708

3 291

820 838

Prêts et créances sur la clientèle

4 811 307

0

4 811 307

0

4 469 585

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 810

0

9 810

0

8 515

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

1 721 249

0

1 679 194

42 055

1 507 516

Dettes envers la clientèle

3 506 740

0

3 506 740

0

3 148 691

Dettes représentées par un titre

190 401

0

190 401

0

294 584

Dettes subordonnées

27 743

0

27 743

0

26 929

 

Note 15. – Risque souverain.

 

Le Groupe Banque Populaire du Massif Central n’est pas concerné par le risque souverain.

 

Note 16. – Périmètre de consolidation.

 

16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013. — Le périmètre de consolidation 2013 est identique au périmètre de consolidation 2012.

 

16.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

L’ensemble des sociétés sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

 

Etablissements

N° siren

Capital social 31/12/2013

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Détention

Entité mère (Ets de crédit) :

 

 

 

 

BP MASSIF CENTRAL

775 633 878

200 000

30 144

Société Mère

SOCAMA

917 150 229

416

16

Entité Ad’Hoc

SOCAMI

916 350 259

252

138

Entité Ad’Hoc

SOCACEF

330 494 386

90

15

Entité Ad’Hoc

APROFOR

351 220 231

14

-3

Entité Ad’Hoc

Filiales (Ets à caractère financier) :

 

 

 

 

SAS Sociétariat

491 418 117

1 500

-474

Détenue à 100 % par l’EURL SIMC

EURL SIMC

351 172 515

1 008

6

Détenue à 100 % par BPMC

 

Note 17. – Honoraires de commissaires aux comptes.

 

(En milliers d'euros)

EXCOCabinet MENA

KPMG

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Montant TTC

53%

Montant TTC

54%

Montant TTC

47%

Montant TTC

46%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

82,7

 

81,1

 

73

*

68,3

*

Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

82,7

 

81,1

 

73

 

68,3

 

(*) Dont débours en 2013 de 9,8 milliers d'euros et en 2012 de 8,1 milliers d'euros

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire du Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6, 6.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.19 et 8.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié les notes 4.5, 5.19 et 6.1 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense et Clermont-Ferrand, le 11 avril 2014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

 

VIII. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées présenté à l’assemblée générale ordinaire du 19 mai 2014.

(Exercice clos le 31 décembre 2013.)

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

1. Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.

 

— Operations avec BPCE et NATIXIS :

Dirigeant commun :

Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL est aussi administrateur de NATIXIS et membre du conseil de surveillance de BPCE.

 

— Approbation des modifications à apporter au Programme Banques Populaires Covered Bonds (PB CB) : La Banque Populaire du Massif Central participe à un programme d'obligations dites « sécurisées » organisé autour de l'émetteur Banques Populaires Covered Bonds et mis en place en 2007.

 

Le Conseil d’Administration du 25 janvier 2013 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a autorisé le Directeur Général, et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société l’Avenant à la Convention-Cadre de crédit et de garantie financière en date du 14 décembre 2007 modifiant la documentation contractuelle du Programme Banque Populaire Covered Bonds et de tous documents ou actes qui seraient nécessaires ou souhaitables pour sa mise en œuvre.

 

Cet avenant permet de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor's afin de maintenir la notation AAA du Programme BP CB.

 

— Approbation des modifications à apporter au Programme BPCE SFH : La Banque Populaire du Massif Central participe actuellement à un programme d'obligations dites « sécurisées » organisé autour de l'émetteur BPCE SFH et mis en place en 2011.

 

Le Conseil d’Administration du 25 janvier 2013 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a autorisé le Directeur Général, et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société l’Avenant à la Convention-Cadre de crédit et de garantie financière en date du 19 avril 2011 modifiant la documentation contractuelle du Programme BPCE SFH, ainsi que tous documents ou actes qui seraient nécessaires ou souhaitables pour sa mise en œuvre.

 

Cet avenant permet de se conformer aux nouveaux critères de notation de Standard and Poor's et de simplifier les processus juridiques d'approbation des documents contractuels relatifs au Programme BPCE SFH.

 

— Opération YANNE : rachat des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) :

1) Autorisation de la signature du projet de Protocole d’Accord : Un projet de Protocole d’Accord a arrêté l’ensemble des termes et conditions du schéma sur lequel BPCE, les CEP et les BP ont souhaité s’accorder de manière définitive en vue de parvenir à la réalisation de l’Opération de rachat des CCI détenus par NATIXIS.

 

Le Conseil d’Administration du 15 mai 2013 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a autorisé le Directeur Général, avec faculté de déléguer et de se substituer toute personne de son choix, à finaliser et à signer le projet de Protocole d’Accord.

 

2) Autorisation de la signature du projet d’Avenant Titres Super Subordonnés (TSS) : A la date de réalisation de l’Opération de rachat, BPCE a remboursé les TSS émis et souscrits par les BP et les CEP en application du contrat d’émission et de souscription en date du 26 mars 2012 à leur valeur nominale augmentée d’une prime de remboursement de 4,46% et des intérêts courus.

 

Votre banque avait souscrit à 42 343 TSS représentant une valeur nominale globale de 27 726 196,40 euros.

 

Le projet de Protocole d’Accord précité prévoit que BPCE, les BP et les CEP signent un avenant au contrat d’émission et de souscription des TSS en date du 26 mars 2012 afin de permettre le remboursement des TSS par BPCE aux BP et CEP à la date de réalisation de l’Opération.

 

Le Conseil d’Administration du 15 mai 2013 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a autorisé le Directeur Général, avec faculté de déléguer et de se substituer toute personne de son choix, à finaliser et à signer le projet d’Avenant TSS au nom et pour le compte de la Société.

 

2. Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

2.1. Avec OSEO (devenu BPIfrance)

— Dirigeant commun :

Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur d’OSEO (devenu BPIfrance).

 

Le Conseil d’Administration du 27 avril 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a décidé de ratifier une convention-cadre signée le 24 avril 2012 ayant pour objet de définir les modalités de partenariat entre la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et OSEO (devenu BPIfrance) en matière de cofinancement des investissements matériels et immobiliers.

 

2.2. Avec BPCE

— Dirigeant commun :

Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et membre du conseil de surveillance de BPCE.

 

Le Conseil d’Administration du 2 octobre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation :

— au principe de la participation au dispositif défini par la convention cadre de cession de créances professionnelles conclue entre la BEI et BPCE ainsi que par la convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral,

— à la conclusion de la convention cadre intra-groupe susvisée conclue entre BPCE et la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL en contrepartie des prêts consentis par la BEI,

— au Directeur Général, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la convention précitée, ainsi que tous documents qui y sont relatifs et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de réalisation de cette opération.

 

Le Conseil d’Administration du 19 novembre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a donné son autorisation au protocole relatif au mécanisme de contribution à la solvabilité du Groupe BPCE. Ce protocole prévoit notamment la mise en place d’un dispositif de contribution aux fonds propres prudentiels du Groupe basé sur un système de bonification/compensation.

 

Cette convention n’a pas eu d’impact sur les comptes de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL au cours de l’exercice 2013.

 

Le Conseil d’Administration du 25 juin 2010 a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’Emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, la convention précitée ainsi que tout document associé.

 

Au 31 décembre 2013, le total des emprunts émis auprès de la Société de Financement de l’Habitat s’élève à 228.500 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties s’élève à 362 233 K€.

 

2.3. Avec la société de caution mutuelle SOCAMA :

— Administrateur commun :

Monsieur Marc LEBROU, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-président de SOCAMA.

 

1) Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif lie votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

 

2) Convention d'assistance :

— Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2013. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

Montant facturé au titre de l’exercice 2013 : 40 521 € TTC

 

Clermont-Ferrand et Toulouse - Labège, le 11 avril 2014.

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

C. — Rapport d gestion.

Le rapport de gestion est disponible sur simple demande au siège social.

 

 

 

 

1402984

30/04/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1442
Texte de l'annonce :

1401442

30 avril 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin B.P. 53 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 31 Mars 2014.

(En milliers d'Euros).

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

28 722

Créances sur les Etablissements de Crédit

741 949

Opérations avec la clientèle

4 690 518

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

26 239

Actions et Autres Titres à revenu variable

71

Participations et autres titres détenus à long terme

226 855

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

888

Immobilisations corporelles

24 430

Autres Actifs

13 114

Comptes de Régularisation

26 619

TOTAL ACTIF

5 780 413

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 536 464

Opérations avec la clientèle

3 414 665

Dettes représentées par un titre

208 514

Autres Passifs

54 048

Comptes de Régularisation

45 702

Provisions

48 463

Dettes subordonnées

19 153

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

69 650

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

383 754

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

182 522

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 638

Report à nouveau (+/-)

-734

TOTAL PASSIF

5 780 413

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

388 692

Engagements de garantie

158 792

Engagements sur titres

149

Engagements reçus

 

Engagements de financement

370 000

Engagements de garantie

1 610 153

Engagements sur titres

149

 

 

1401442

29/01/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 122
Texte de l'annonce :

1400122

29 janvier 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°13


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 31 Décembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

205 130

Créances sur les Etablissements de Crédit

808 847

Opérations avec la clientèle

4 642 376

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

16 184

Actions et Autres Titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

226 877

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

955

Immobilisations corporelles

23 906

Autres actifs

18 720

Comptes de Régularisation

27 280

Total actif

5 971 363

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 729 276

Opérations avec la clientèle

3 452 495

Dettes représentées par un titre

177 652

Autres passifs

32 387

Comptes de Régularisation

58 837

Provisions

48 654

Dettes subordonnées

19 229

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

67 850

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

384 981

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

182 522

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 638

Report à nouveau (+/-)

493

Total passif

5 971 363

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

413 982

Engagements de garantie

169 863

Engagements sur titres

189

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

340 000

Engagements de garantie

1 563 502

Engagements sur titres

189

 

 

 

 

1400122

30/10/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5306
Texte de l'annonce :

1305306

30 octobre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 Septembre 2013.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

39 409

Créances sur les Etablissements de Crédit

806 262

Opérations avec la clientèle

4 552 588

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

16 158

Actions et Autres Titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

226 823

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

789

Immobilisations corporelles

23 978

Autres actifs

19 231

Comptes de Régularisation

27 288

Total actif

5 713 614

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 588 388

Opérations avec la clientèle

3 313 294

Dettes représentées par un titre

196 085

Autres passifs

49 064

Comptes de Régularisation

46 678

Provisions

49 117

Dettes subordonnées

19 237

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

66 035

Capitaux propres (hors FRBG) (+/-)

385 716

Capital souscrit

200 000

Primes d'émission

328

Réserves

182 522

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

Report à nouveau (+/-)

493

Total passif

5 713 614

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

405 188

Engagements de garantie

173 077

Engagements sur titres

175

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

480 000

Engagements de garantie

1 492 972

Engagements sur titres

175

 

 

1305306

05/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4494
Texte de l'annonce :

1304494

5 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53

63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 juin 2013.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

33 036

Créances sur les Etablissements de Crédit

853 471

Opérations avec la clientèle

4 466 558

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

14 940

Actions et Autres Titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

282 322

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations Incorporelles

841

Immobilisations corporelles

23 575

Autres Actifs

16 774

Comptes de Régularisation

32 453

Total actif

5 725 058

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 547 252

Opérations avec la clientèle

3 236 674

Dettes représentées par un titre

195 039

Autres Passifs

35 456

Comptes de Régularisation

58 580

Provisions

48 084

Dettes subordonnées

19 250

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

64 125

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

520 598

Capital souscrit

250 000

Primes d'émission

73 703

Réserves

182 522

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

Report à nouveau (+/-)

12 000

Total passif

5 725 058

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

388 712

Engagements de garantie

162 718

Engagements sur titres

146

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

465 000

Engagements de garantie

1 408 652

Engagements sur titres

146

1304494

10/07/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3883
Texte de l'annonce :

1303883

10 juillet 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°82


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et

l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 24 juin 2013.

 

A. — Comptes individuels.

I. —Bilan au 31 décembre 2012.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

30 651

68 423

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

820 045

749 608

Opérations avec la clientèle

3.2

4 328 818

4 140 546

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

20 000

180 474

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

80

69

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

283 042

254 352

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

926

519

Immobilisations corporelles

3.6

22 992

20 575

Autres actifs

3.9

10 532

22 172

Comptes de régularisation

3.9

45 136

32 560

Total de l'actif

 

5 563 230

5 470 306

 

Hors bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

386 111

479 029

Engagements de garantie

4.1

185 853

218 264

Engagements sur titres

 

102

296

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 447 415

1 503 520

Opérations avec la clientèle

3.2

3 096 018

2 868 433

Dettes représentées par un titre

3.7

287 381

439 617

Autres passifs

3.8

30 730

29 258

Comptes de régularisation

3.9

46 211

51 067

Provisions

3.10

46 837

47 872

Dettes subordonnées

3.11

19 229

21 260

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

62 216

57 616

Capitaux propres hors FRBG

3.13

527 193

451 663

Capital souscrit

 

250 000

187 500

Primes d'émission

 

73 703

73 703

Réserves

 

169 826

159 648

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 372

2 372

Report à nouveau

 

12 000

10 000

Résultat de l'exercice (±)

 

19 292

18 440

Total du passif

 

5 563 230

5 470 306

 

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

550 000

520 000

Engagements de garantie

4.1

1 337 970

1 267 972

Engagements sur titres

 

102

295

 

II. — Comptes de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

227 608

227 310

Intérêts et charges assimilées

5.1

-157 529

-155 192

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

2 678

821

Commissions (produits)

5.4

63 101

69 105

Commissions (charges)

5.4

-9 393

-7 909

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

9

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 085

-392

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

8 221

2 417

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-762

-428

Produit net bancaire

 

135 018

135 732

Charges générales d'exploitation

5.8

-92 256

-88 741

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 369

-3 474

Résultat brut d'exploitation

 

39 393

43 517

Coût du risque

5.9

-5 660

-9 473

Résultat d'exploitation

 

33 733

34 044

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

481

116

Résultat courant avant impôt

 

34 214

34 160

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-10 322

-11 422

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 600

-4 298

Résultat net

 

19 292

18 440

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire du Massif Central a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour un montant de 27 726 K€.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

Une augmentation de capital a été réalisée en mars 2012 pour un montant de 62 500 K€ avec la répartition suivante : 50 000 K€ de parts sociales souscrites par la SAS Sociétariat et 12 500 K€ de CCI souscrit par Natixis.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2012. Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

Créances restructurées. — Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2012, l’encours de ces crédits s’élève à 21 498 K€ pour un montant total de créances sur la clientèle de 4 328 818 K€.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — BPMC réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

Titres de transaction. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2011 et 2012.

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a. dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b. lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Immobilisations incorporelles. — Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25-30 ans

Fondations/ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux zéro (mécanisme du crédit d’impôt).

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (En milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

28 663

22 240

Comptes ordinaires

28 663

22 240

Comptes et prêts au jour le jour

 

 

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

 

2

Créances à terme

777 162

713 747

Comptes et prêts à terme

777 162

713 747

Prêts subordonnés et participatifs

 

 

Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

14 220

13 619

Créances douteuses

 

 

Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

Total

820 045

749 608

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 27 836 K€ à vue et 543 586 K€ à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) représente 160 557 K€ au 31 décembre 2012. Pour le Lep ce montant s'élève à 56 388 K€.

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

16 080

18 229

Comptes ordinaires créditeurs

16 080

18 229

Comptes et emprunts au jour le jour

0

 

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

1 413 348

1 470 938

Comptes et emprunts à terme

1 406 110

1 470 938

Valeurs et titres donnés en pension à terme

7 238

 

Dettes rattachées

17 987

14 353

Total

1 447 415

1 503 520

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 14 862 K€ à vue et 1 108 410 K€ à terme.

3.2. Opérations avec la clientèle.

3.2.1. Opérations avec la clientèle (En milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

104 249

103 606

Créances commerciales

38 437

43 406

Autres concours à la clientèle

4 062 319

3 854 390

Crédits à l'exportation

2 986

2 254

Crédits de trésorerie et de consommation

274 346

271 301

Crédits à l'équipement

1 409 150

1 378 230

Crédits à l'habitat

2 338 644

2 157 240

Autres crédits à la clientèle

37 193

45 365

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

34 823

50 543

Créances douteuses

185 090

187 897

Dépréciations des créances sur la clientèle

-96 100

-99 296

Total

4 328 818

4 140 546

Dont créances restructurées

21 498

19 315

 

Le montant des créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale se monte à 317 803 K€.

Dettes vis-à-vis de la clientèle (En milliers d’euros) :

 

Passif

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

1 473 883

1 335 472

Livret A

232 974

166 163

PEL/CEL

601 035

584 948

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

639 874

584 361

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 594 904

1 500 451

Dépôts de garantie

117

434

Autres sommes dues

5 868

7 634

Dettes rattachées

21 246

24 442

Total

3 096 018

2 868 433

(*) Détail : 170 475 K€ de livrets ordinaires, 24 184 K€ de livrets jeunes, 79 487 K€ de livrets épargne populaire, 193 717 K€ de LDD, 164 885 K€ de plans épargne populaire et pour 7 126 K€ d’autres épargne à terme.

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 023 708

 

1 023 708

1 078 472

 

1 078 472

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

29 991

29 991

 

50 293

50 293

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

541 205

541 205

 

371 686

371 686

Total

1 023 708

571 196

1 594 904

1 078 472

421 979

1 500 451

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 353 712

88 920

-52 767

48 279

-37 974

Entrepreneurs individuels

460 689

45 662

-20 397

15 316

-13 669

Particuliers

2 180 470

50 267

-22881

19 676

-14 220

Administrations privées

19 003

241

-55

220

-55

Administrations publiques et Sécurité Sociale

188 122

 

 

 

 

Autres

3 009

 

 

 

 

Créances rattachées et valeurs non imputées

34 824

 

 

 

 

Total au 31/12/2012

4 239 829

185 090

-96 100

83 491

-65 918

Total au 31/12/2011

4 051 944

187 898

-99 295

79 190

-63 113

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable.

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

///

0

0

0

0

///

0

Valeurs brutes

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Créances rattachées

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

11 470

8 530

///

20 000

0

10 378

170 096

///

180 474

Valeurs brutes

///

11 470

8 530

///

20 000

///

11 464

170 096

///

181 560

Créances rattachées

///

 

 

///

0

///

 

 

///

0

Dépréciations

///

0

0

///

0

///

-1 086

0

///

-1 086

Actions et autres titres à revenu variable

0

80

///

0

80

0

69

///

0

69

Montants bruts

///

80

///

0

80

///

69

///

0

69

Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

Dépréciations

///

0

///

0

0

///

0

///

0

0

         Total

0

11 550

8 530

0

20 080

0

10 447

170 096

0

180 543

 

La valeur de marché des titres d'investissement au 31 décembre 2012 s'élève à 8 530 milliers d'euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

11 317

8 515

19 832

0

11 311

0

11 311

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

169 500

169 500

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

153

15

168

0

153

596

749

         Total

0

11 470

8 530

20 000

0

11 464

170 096

181 560

Dont titres subordonnés

0

3 811

0

3 811

0

3 811

0

3 811

 

Aucune dépréciation n’est constatée au 31 décembre 2012 sur les titres de placement

La dépréciation de 2011 s’élevait à 1 086 milliers d’euros. Les titres de placement recèlent une plus value latente de 112 milliers d’euros.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

68

 

68

 

65

 

65

Titres non cotés

 

12

 

12

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

         Total

 

80

 

80

 

69

 

69

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

170 096

8 515

0

-169 500

0

0

0

-581

8 530

Total

170 096

8 515

0

-169 500

0

0

0

-581

8 530

 

Les titres BP Covered Bond ont été cédés en 2012 pour leur valeur nominale soit 169 500 K€.

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassement d’actifs.

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/12

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

 

31/12/2012

Valeurs brutes

256 028

29 166

-613

 

0

 

284 581

Participations et autres titres détenus à long terme

255 020

29 166

-613

 

 

-2

283 573

Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

 

1 008

Dépréciations

-668

-11

149

 

 

 

-530

Participations et autres titres à long terme

-668

-11

149

 

 

 

-530

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

255 360

29 155

-464

 

0

 

284 051

 

L’augmentation de 29 166 K€ correspond à la souscription des TSSDI émis par BPCE pour 27 726 K€ et pour 1 440 K€ à la variation du capital de GIE IBP Investissement.

La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 230 522 K€, aucune dépréciation n’est constatée.

Les titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (885 K€).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur brute des titres détenus

Dépréciations

Valeur nette des titres détenus

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1 % du capital de BPMC

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations

 

Néant

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

15 129 251

1,40 %

230 522

 

230 522

0

BP DEVELOPPEMENT

456 117

232 285

2,45 %

18 273

 

18 273

290

TSSDI - BPCE

 

 

 

27 726

 

27 726

2 338

B. TItres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de BPMC

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises (SIMC)

 

 

100,00 %

1 008

 

1 008

0

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

6 165

-530

5 635

40

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

 

885

7

Total

 

 

 

284 579

-530

284 049

2 675

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18, boulevard Jean Moulin

Société civile immobilière

 

63000 CLERMONT FERRAND

 

SCI GC II

5, rue des Piliers de la Chauvinière

Société civile immobilière

 

44800 SAINT-HERBLAIN

 

SCI BASE

189, rue de Gerland

Société civile immobilière

 

69007 LYON Cedex

 

 

 

 

BPCE ACHAT

12-20, rue Fernand Braudel

GIE

 

75013 PARIS

 

IBP INVESTISSEMENT

Le Futura,

GIE

 

23, place Wicklow

 

 

78067 SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

 

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

14 906

500

15 406

14501

Dont subordonnées

0

0

 

 

Dettes

234

977

1 211

1 529

Dont subordonnées

0

0

 

 

Engagements donnés

0

229

229

229

Engagements de financement

0

0

 

 

Engagements de garantie

0

229

229

229

Autres engagements donnés

0

0

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles.

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

5 943

632

-116

 

6 459

Droits au bail et fonds commerciaux

5 217

485

-116

 

5 586

Logiciels

726

147

0

 

873

Autres

0

 

0

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 424

-224

115

 

-5 533

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 726

-179

115

 

-4 790

Logiciels

-698

-45

0

 

-743

Autres

 

 

 

 

 

Total valeurs nettes

519

408

-1

 

926

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2012

Valeurs brutes

72 560

5 955

-3 276

 

75 239

Immobilisations corporelles d'exploitation

71 947

5 955

-3 276

 

74 626

Terrains

1 785

4

0

 

1 789

Constructions

22 761

380

-423

 

22 718

Parts de SCI

887

 

-292

 

595

Autres

46 514

5 571

-2 561

 

49 524

Immobilisations hors exploitation

613

0

0

 

613

Amortissements et dépréciations

-51 985

-3 145

2 883

 

-52 247

Immobilisations corporelles d'exploitation

-51 949

-3 138

2 883

 

-52 204

Terrains

 

 

 

 

 

Constructions

-13 254

-767

380

 

-13 641

Parts de SCI

 

 

 

 

 

Autres

-38 695

-2 371

2 503

 

-38 563

Immobilisations hors exploitation

-36

-7

0

 

-43

Total valeurs nettes

20 575

2 804

-387

 

22 992

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

46

46

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

285 800

437 654

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 535

1 917

Total

287 381

439 617

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

0

2

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

1

0

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

95

 

95

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

10 532

30 634

22 172

29 160

Total

10 532

30 730

22 172

29 258

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

 

 

 

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

1 911

36 579

2 279

39 611

Produits à recevoir/Charges à payer

16 666

7 238

14 200

7 317

Valeurs à l'encaissement

4 920

345

1 539

1 851

Autres

21 639

2 049

14 542

2 288

Total

45 136

46 211

32 560

51 067

 

3.10. Provisions.

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/12

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode comptable

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

14 460

3 875

-1 427

-1 714

 

15 194

Provisions pour engagements sociaux

24 120

190

 

-205

 

24 105

Provisions pour PEL/CEL

2 909

508

 

-193

 

3 224

Autres provisions pour risques

6 086

826

-1 465

-1 392

 

4 055

Provision marge d'intérêts

2 077

171

-10

-1 106

 

1 132

Provision sur commissions

48

5

-43

-5

 

5

Provision sur actif immobilisé

559

64

-58

-106

 

459

Provision sur charges générales d'exploit

384

11

-354

 

 

41

Provision sur Charges de personnel

3 018

575

-1 000

-175

 

2 418

Provisions exceptionnelles

297

0

-37

0

 

260

Provisions pour restr. informatiques

0

 

 

 

 

0

Autres provisions

297

 

-37

 

 

260

Total

47 872

5 399

-2 929

-3 504

0

46 838

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie.

Ces éléments impactent le coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode comptable

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

99 295

31 767

-9 226

-25 736

 

96 100

Dépréciations sur créances sur la clientèle

99 295

31 767

-9 226

-25 736

 

96 100

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

14 457

3 875

-1 427

-1 714

0

15 191

Provisions sur engagements hors bilan (1)

5 889

2 426

-1 251

-875

 

6 189

Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

5 780

434

 

 

 

6 214

Autres provisions

2 788

1 015

-176

-839

 

2 788

Total

113 752

35 642

-10 653

-27 450

0

111 291

(1) Dont risque d'exécution d'engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2012

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

22 034

6 565

5 070

33 669

20 855

6 069

4 881

31 805

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 744

 

 

-5 744

-5 164

 

 

-5 164

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-3 784

-35

 

-3 819

-3 056

501

 

-2 555

Solde net au bilan (a) + (b) +c) -(d) + (e)

12 506

6 530

5 070

24 106

12 635

6 570

4 881

24 086

Passif

12 506

6 530

5 070

24 106

12 635

6 570

4 881

24 086

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire du Massif Central.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

299

275

574

0

307

283

590

Coût financier

744

203

159

1 106

687

207

166

1 060

Rendement attendu des actifs de couverture

-219

 

 

-219

-242

 

 

-242

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

117

-333

160

-56

0

-408

-147

-555

Coût des services passés

 

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

 

87

 

87

 

136

 

136

Total

642

251

594

1 487

445

237

302

984

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

en pourcentage

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00 %

3,63 %

2,80 %

3,30 %

2,70 %

3,20 %

Rendement attendu des actifs de couverture

4,40 %

4,50 %

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

— Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL. — Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

131 835

25 246

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

379 410

447 734

Ancienneté de plus de 10 ans

51 950

57 839

Encours collectés au titre des plans épargne logement

563 195

530 819

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

40 692

43 161

Total

603 887

573 980

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés- au titre des plans épargne logement

2 951

3 691

Au titre des comptes épargne logement

13 086

13 286

Total

16 037

16 977

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL)

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

401

401

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

73

73

Ancienneté de plus de 10 ans

1 964

135

2 099

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 964

609

2 573

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

752

-101

651

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-32

-2

-34

Provisions constituées au titre des crédits CEL

225

-201

24

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

193

-203

-10

Total

2 909

306

3 215

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

21 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

229

260

Total

19 229

21 260

 

BPMC a émis des emprunts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant (En milliers d’euros)

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

1 500

EUR

18.10.2004

1 500

E3Mr-2

0,2775

 

 

06.11.2014

3 000

EUR

20.06.2005

3 000

3,78

 

 

 

23.08.2015

3 000

EUR

03.10.2005

3 000

3,58

 

 

 

29.11.2015

4 500

EUR

12.12.2005

4 500

3,88

 

 

 

05.01.2016

7 000

EUR

23.05.2006

7 000

E3Mr-2

0,1800

 

 

22.07.2016

19 000

 

 

19 000

 

 

 

 

 

(1) au dessus-de l'Euribor 3 mois.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds régionaux de solidarité

10 863

 

 

 

10 863

Fonds groupe BPCE réseau BP

10 178

1 835

 

 

12 013

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

36 575

4 600

-1 835

 

39 340

Total

57 616

6 435

-1 835

0

62 216

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/Autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31/12/2010

187 500

73 703

176 504

 

437 707

Mouvements de l'exercice

0

 

 

 

0

Total au 31/12/2011

187 500

73 703

190 460

 

451 663

Variation de capital

62 500

 

 

 

62 500

Résultat de la période

 

 

 

19 292

19 292

Distribution de dividendes

 

 

-6 262

 

-6 262

Autres mouvements

 

 

 

 

 

Total au 31/12/2012

250 000

73 703

184 198

19 292

527 193

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s’élève à 250 000 K€ et est composé pour 200 000 088 € de 8 695 656 parts sociales de nominal 23 € détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 50 000 022 € de certificats coopératifs d’investissement détenus par Natixis (CCI).

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

moins de 3 mois

de 3 mois à 1 an

de 1 an à 5 ans

plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

605 792

355 512

1 946 199

2 132 505

128 855

5 168 863

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

266 122

2 029

517 432

34 462

0

820 045

Opérations avec la clientèle

339 502

353 483

1 428 767

2 084 528

122 538

4 328 818

Obligations et autres titres à revenu fixe

168

0

 

13 515

6 317

20 000

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

2 604 380

325 394

1 593 093

327 176

0

4 850 043

Dettes envers les établissements de crédit

317 136

151 175

825 851

153 253

 

1 447 415

Opérations avec la clientèle

2 154 434

163 719

680 692

97 173

 

3 096 018

Dettes représentées par un titre

132 581

10 500

67 550

76 750

 

287 381

Dettes subordonnées

229

0

19 000

0

 

19 229

 

Note 4. – Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés.

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

50 000

En faveur de la clientèle

386 111

429 029

Ouverture de crédits documentaires

583

544

Autres ouvertures de crédits confirmés

380 650

425 239

Autres engagements

4 878

3 246

Total des engagements de financement donnés

386 111

479 029

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

550 000

520 000

De la clientèle

 

 

Total des engagements de financement reçus

550 000

520 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

1 027

103

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

1 027

103

Autres garanties

 

 

D'ordre de la clientèle

184 826

218 161

Cautions immobilières

30 159

29 319

Cautions administratives et fiscales

10 840

11 242

Autres cautions et avals donnés

104 335

132 469

Autres garanties données

39 492

45 131

Total des engagements de garantie donnés

185 853

218 264

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 337 970

1 267 972

Total des engagements de garantie reçus

1 337 970

1 267 972

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 645 568

 

1 883 566

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

Total

1 645 568

 

1 883 566

 

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 317 804 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 332 367 K€ au 31 décembre 2011,

— 31 544 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 90 761 K€ au 31 décembre 2011,

— 230 868 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 486 883 K€ au 31 décembre 2011,

— 168 060 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 173 971 K€ au 31 décembre 2011,

— 209 203 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH, au 31 décembre 2011 ce montant s’élevait à 98 724 K€.

— 688 091 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans, au 31 décembre 2011 ce montant s’élevait à 700 861 K€.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme.

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt (1)

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations fermes

1 913 600

 

1 913 600

-24 067

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

3 654

 

3 654

 

6 036

 

6 036

 

Options de taux d'intérêt

3 654

 

3 654

 

6 036

 

6 036

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Total opérations conditionnelles

3 654

 

3 654

 

6 036

 

6 036

 

Total instruments financiers et change à terme

1 917 254

 

1 917 254

-24 067

1 687 036

 

1 687 036

-43 503

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et Floor) pour les opérations conditionnelles.

(1) Figure sur cette ligne au 31 décembre 2012 : 450 000 K€ de SWAP en date de départ décalé 2013 en remplacement des 1 107 000 K€ à échéance 2013.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

333 600

1 580 000

 

 

1 913 600

281 000

1 400 000

 

 

1 681 000

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

333 600

1 580 000

 

 

1 913 600

281 000

1 400 000

 

 

1 681 000

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

3 654

 

 

 

3 654

6 036

0

 

 

6 036

Options de taux d'intérêt

3 654

 

 

 

3 654

6 036

0

 

 

6 036

Total

337 254

1 580 000

 

 

1 917 254

287 036

1 400 000

 

 

1 687 036

 

Il n'y a pas eu de transferts d'opérations vers un autre portefeuille au cours de l'exercice.

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

de 0 à 1 an

de 1 à 5 ans

plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

1 107 000

729 000

77 600

1 913 600

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

1 107 000

729 000

77 600

1 913 600

Opérations conditionnelles

192

3 462

0

3 654

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

192

3 462

 

3 654

Total

1 107 192

732 462

77 600

1 917 254

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

 

Actif

Passif

2012

2011

2012

2011

Euros

5 559 477

5 468 450

5 559 477

5 468 450

Autres devises

3 753

1 856

3 753

1 856

Total bilan

5 563 230

5 470 306

5 563 230

5 470 306

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

40 915

-50 087

-9 172

39 814

-50 534

-10 720

Opérations avec la clientèle

175 456

-53 368

122 088

166 604

-44 763

121 841

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 371

-6 756

-4 385

4 962

-7 326

-2 364

Dettes subordonnées

 

-497

-497

 

-642

-642

Opérations de macro-couverture

8 673

-46 821

-38 148

15 827

-51 927

-36 100

Autres

193

 

193

103

 

103

Total

227 608

-157 529

70 079

227 310

-155 192

72 118

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et des LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation nette de la provision épargne logement s’élève à 315 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise nette 2 078 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

3

3

Participations et autres titres détenus à long terme

2 675

818

Parts dans les entreprises liées

 

 

Total

2 678

821

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-207

-207

0

-300

-300

Opérations avec la clientèle

40 882

-326

40 556

47 409

-272

47 137

Opérations sur titres

3 972

0

3 972

2 237

-134

2 103

Moyens de paiement

12 757

-5 058

7 699

12 671

-5 145

7 526

Opérations de change

510

 

510

452

 

452

Engagements hors-bilan

3 147

-2 587

560

2 962

-1 688

1 274

Prestations de services financiers

1 131

-1 215

-84

2 586

-370

2 216

Activités de conseil

702

 

702

788

 

788

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

Total

63 101

-9 393

53 708

69 105

-7 909

61 196

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

9

 

Instruments financiers à terme

 

 

Total

9

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

1 085

 

1 085

-392

 

-392

Dotations

0

 

0

-392

 

-392

Reprises

1 085

 

1 085

0

 

0

Résultat de cession

 

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

Total

1 085

 

1 085

-392

 

-392

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

602

-420

182

688

-35

653

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilères

214

 

214

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

15

-10

5

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

7 390

-332

7 058

1 729

-393

1 336

Total

8 221

-762

7 459

2 417

-428

1 989

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-30 455

-30 291

Charges de retraite et assimilées (1)

-4 508

-3 158

Autres charges sociales

-12 215

-11 905

Intéressement des salariés

-2 850

-2 937

Participation des salariés

-1 200

-1 385

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 638

-4 353

Total des frais de personnel

-55 866

-54 029

Autres charges d'exploitation

 

 

Impôts et taxes

-3 408

-3 119

Autres charges générales d'exploitation

-32 982

-31 593

Total des autres charges d'exploitation

-36 390

-34 712

Total

-92 256

-88 741

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant :

246 cadres et 633 non cadres, soit un total de 879 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-31 766

28 569

-726

98

-4 523

-34 000

29 192

-682

139

-5 351

Titres et débiteurs divers

 

 

-401

 

-401

 

 

-40

 

-40

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 426

1 427

 

 

-999

-3 181

1 086

 

 

-2 095

Provisions pour risque clientèle

-1 450

1 015

 

 

263

-2 819

832

 

 

-1 987

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

-35 642

31 011

-1 127

98

-5 660

-40 000

31 110

-722

139

-9 473

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

238

 

 

238

-301

 

 

-301

Dotations

-75

 

 

-75

-342

 

 

-342

Reprises

313

 

 

313

41

 

 

41

Résultat de cession

48

 

195

243

173

 

244

417

Total

286

 

195

481

-128

 

244

116

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La BPMC est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

Au titre du résultat courant

31 201

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

31 201

Imputations des déficits

0

Bases imposables

31 201

Impôt correspondant

10 400

+ Contributions 3,3 %

318

– Déductions au titre des crédits d'impôts

-95

Majoration IS 5 %

520

Autres éléments

0

Impôt comptabilisé

11 143

Ecart de liquidation 2011

-21

Prêt à taux zéro (mécanisme du crédit d'impôt)

-513

Effet de l'intégration fiscale

-287

Total

10 322

 

La créance liée au crédit d'impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s'élève au 5 065 K€.

 

5.13. Répartition de l’activité. — L’activité de la PBMC est concentrée sur le seul secteur banque commerciale et assurance de la nomenclôture BPCE.

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, BPMC établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2012.

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 49 K€ au titre de l'exercice 2012.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2012 aux organes de direction s'établissent à 518 K€ sur la période.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

6.3. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

EXCO Cabinet MENA

KPMG

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant

47 %

Montant

50 %

Montant

53 %

Montant

50 %

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

60,2

 

68,5

 

68,3

(*)

68,5

 

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

60,2

 

68,5

 

68,3

 

68,5

 

(*) Dont 8,1 K€ au titre des débours.

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la BPMC n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. – Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2012)

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire du Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4, 3.4.1 et 5.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8, 3.10.3 et 5.8 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8, 3.10.1, 3.10.4 et 5.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense, et Clermont-Ferrand, le 9 avril 2013.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan au 31 décembre 2012.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

 

30 651

68 423

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

20 325

4 237

Instruments dérivés de couverture

5.2

30 015

17 417

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

330 359

312 527

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

820 647

916 633

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

4 366 865

4 181 623

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

8 515

0

Actifs d'impôts courants

 

4 457

2 817

Actifs d'impôts différés

5.8

19 306

21 310

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

37 533

54 777

Actifs non courants destinés à être cédés

5.10

0

0

Participation aux bénéfices différée

5.11

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.12

0

0

Immeubles de placement

5.13

570

577

Immobilisations corporelles

5.14

22 422

19 998

Immobilisations incorporelles

5.14

926

519

Ecarts d'acquisition

5.15

0

0

Total de l'actif

 

5 692 591

5 600 858

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

10

14

Instruments dérivés de couverture

5.2

54 084

60 921

Dettes envers les établissements de crédit

5.16.1

1 507 723

1 514 500

Dettes envers la clientèle

5.16.2

3 095 755

2 868 433

Dettes représentées par un titre

5.17

294 584

445 435

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

0

8

Passifs d'impôts différés

5.8

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.18

74 713

84 838

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.10

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

5.19

0

0

Provisions

5.20

41 094

42 583

Dettes subordonnées

5.21

26 929

28 711

Capitaux propres

 

597 699

555 415

Capitaux propres part du groupe

 

597 699

555 415

Capital et primes liées

 

269 742

239 382

Réserves consolidées

 

253 698

227 656

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

45 729

56 968

Résultat de la période

 

28 530

31 409

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total du passif

 

5 692 591

5 600 858

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

229 244

227 226

Intérêts et charges assimilées

6.1

-156 976

-155 253

Commissions (produits)

6.2

64 018

69 631

Commissions (charges)

6.2

-9 440

-7 690

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

11 676

13 667

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

366

1 017

Produits des autres activités

6.5

8 443

3 231

Charges des autres activités

6.5

-834

-467

Produit net bancaire

 

146 497

151 362

Charges générales d'exploitation

6.6

-92 918

-89 589

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 363

-3 455

Résultat brut d'exploitation

 

50 216

58 318

Coût du risque

6.7

-5 705

-10 144

Résultat d'exploitation

 

44 511

48 174

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

324

8

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

44 835

48 182

Impôts sur le résultat

6.11

-16 305

-16 773

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

28 530

31 409

Résultat net part du groupe

 

28 530

31 409

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

28 530

31 409

Ecarts de conversion

 

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-13 085

-29 601

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-13 085

-29 894

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

293

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

2 595

7 705

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

2 595

7 705

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

 

0

0

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

 

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

0

Impôts

5.8

-749

-3 099

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-11 239

-24 995

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

17 291

6 414

 

III.Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

158 647

73 703

0

0

232 060

0

83 988

-2 023

0

546 375

 

546 375

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

34

 

 

 

 

 

 

 

 

34

 

34

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-4 404

 

 

 

 

-4 404

 

-4 404

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

34

 

0

0

-4 404

0

0

0

0

-4 370

0

-4 370

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-30 047

5 052

 

-24 995

 

-24 995

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-30 047

5 052

0

-24 995

0

-24 995

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

31 409

31 409

 

31 409

Variation capital de la SAS Sociétariat

6 995

 

 

 

 

 

 

 

 

6 995

 

6 995

Sous-total

6 995

 

0

0

0

0

0

0

31 409

38 404

0

38 404

Capitaux propres au 31/12/2011

165 676

73 703

0

0

227 656

0

53 941

3 029

31 409

555 414

0

555 414

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

 

 

31 409

 

 

 

-31 409

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

165 676

73 703

0

0

259 065

0

53 941

3 029

0

555 414

0

555 414

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

62 500

 

 

 

25

 

 

 

 

62 525

 

62 525

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 397

 

 

 

 

-5 397

 

-5 397

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

62 500

 

0

0

-5 372

0

0

0

0

57 128

0

57 128

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-12 926

1 687

 

-11 239

 

-11 239

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

 

0

0

0

0

-12 926

1 687

0

-11 239

0

-11 239

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

28 530

28 530

 

28 530

Variation capital de la SAS Sociétariat

-32 140

 

 

 

6

 

 

 

 

-32 134

 

-32 134

Sous-total

-32 140

 

0

0

6

0

0

0

28 530

-3 604

0

-3 604

Capitaux propres au 31/12/2012

196 036

73 703

0

0

253 699

0

41 015

4 716

28 530

597 699

0

597 699

 

IV. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

44 835

48 182

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3 370

3 474

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

-2 341

2 799

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-2 702

-5 177

Produits/charges des activités de financement

498

642

Autres mouvements

-62 257

-213 490

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-63 432

-211 752

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

45 116

235 093

Flux liés aux opérations avec la clientèle

162 765

-13 175

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-184 845

116 997

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-91 158

-93 320

Impôts versés

-12 746

-11 515

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-80 868

234 080

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-99 465

70 510

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-6 834

-71

Flux liés aux immeubles de placement

0

113

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-5 941

-1 300

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-12 775

-1 258

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

57 103

-4 370

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-2 280

804

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

54 823

-3 566

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-57 417

65 686

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

68 423

27 245

Caisse et banques centrales (actif)

68 423

27 245

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-6 260

-30 769

Comptes ordinaires débiteurs

22 021

18 035

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-28 281

-48 804

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

62 163

-3 524

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

30 651

68 423

Caisse et banques centrales (actif)

30 651

68 423

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

-25 905

-6 261

Comptes ordinaires débiteurs

47 986

22 021

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-73 891

-28 282

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

4 746

62 162

Variation de la trésorerie nette

-57 417

65 686

 

V. — Annexe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 168 M€ au 31 décembre 2012 soit 337 M€ pour le Groupe. Le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire du Massif Central a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour un montant de 27 726 K€.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4e directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

Une augmentation de capital a été réalisée en mars 2012 pour un montant de 62 500 K€ avec la répartition suivante : 50 000 K€ de parts sociales souscrites par la SAS Sociétariat et 12 500 K€ de CCI souscrit par Natixis.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

Le Groupe BPCE a décidé que pour l’exercice 2012 toutes les entités utiliseraient le même logiciel de consolidation. Au cours de l’exercice des travaux ont été menés par chaque Banque Populaire pour valider les données reprises au 31 décembre 2011. Ainsi certains tableaux peuvent présenter une ventilation différente qui cependant n’altère en rien la comparabilité des états.

Par ailleurs le poste tant à l’actif qu’au passif « Instruments dérivés de couverture » est désormais présenté coupons inclus alors qu’en 2011 ces sommes figuraient en produits à recevoir et charges à payer.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9).

— les impôts différés (note 4.10).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 22 février 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 24 juin 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation.

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

Intégration globale. — Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

Intégration proportionnelle. — Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Mise en équivalence. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc. — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Les sociétés de caution mutuelle sont considérées comme des sociétés ad hoc.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire du Massif Central et de quatre sociétés de caution mutuelle (Socama, Socami, Acef, Aprofor).

3.4.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.4. Regroupements d’entreprises.

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

— En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

— Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

— Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

— En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

— Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers.

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible ; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

 

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particulier de couverture de portefeuilles (macro-couverture).

Documentation en couverture de juste valeur. — La BPMC documente sa macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur.

Principes généraux. — La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2).

Instruments simples. — Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

Instruments complexes. — Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ;

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3).

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

Cas particuliers.

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

Juste valeur du portefeuille de crédits. — La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers.

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option).

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— façades/couverture/étanchéité : 25 a 30 ans ;

— fondations/ossatures : 25 a 30 ans ;

— équipements techniques : 10 a 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 a 10 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 4 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs a l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraites.

Ces avantages peuvent être classes en deux catégories : les régimes a cotisations définies (non représentatifs d’un engagement a provisionner pour l’entreprise) et les régimes a prestations définies (représentatifs d’un engagement a la charge de l’entreprise et donnant lieu a évaluation et provisionnement).

— les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées a des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnes au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique a celle décrite pour les avantages a long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitues en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs a l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipes, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-a-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilises lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date a laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit a l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilises comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, a l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles a la vente,

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie, pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistres en gains et pertes latents comptabilises directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

5 041

0

5 041

4 223

0

4 223

Titres à revenu fixe

5 041

0

5 041

4 223

0

4 223

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

15 275

15 275

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

15 275

15 275

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

9

 

9

14

0

14

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

5 050

15 275

20 325

4 237

0

4 237

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

10

14

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

10

14

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

Instruments de taux

3 654

10

10

6 036

14

14

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

3 654

10

10

6 036

14

14

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

3 654

10

10

6 036

14

14

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 783 600

19 080

52 520

1 551 000

10 829

58 947

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 783 600

19 080

52 520

1 551 000

10 829

58 947

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 783 600

19 080

52 520

1 551 000

10 829

58 947

Instruments de taux

130 000

10 935

1 564

130 000

6 588

1 974

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

130 000

10 935

1 564

130 000

6 588

1 974

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

130 000

10 935

1 564

130 000

6 588

1 974

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 913 600

30 015

54 084

1 681 000

17 417

60 921

 

Au 31 décembre 2012 les montants de juste valeur sont indiqués coupons courus inclus.

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2011, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

32 749

2 344

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

32 749

2 344

Actions et autres titres à revenu variable

298 119

310 656

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

330 868

313 000

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-509

-473

Total des actifs financiers disponibles à la vente

330 359

312 527

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

42 780

55 686

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

5 041

0

0

5 041

Instruments dérivés

0

9

0

9

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

5 041

9

0

5 050

Titres

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

15 275

0

15 275

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

15 275

0

15 275

Titres

25

330 334

0

330 359

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

25

330 334

0

330 359

Instruments dérivés de couverture

0

30 015

0

30 015

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

10

0

10

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

10

0

10

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

54 084

0

54 084

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

4 223

0

0

4 223

Instruments dérivés

0

14

0

14

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 223

14

0

4 237

Titres

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Titres

70

312 457

0

312 527

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

70

312 457

0

312 527

Instruments dérivés de couverture

0

17 417

0

17 417

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

14

0

14

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

14

0

14

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

60 291

0

60 291

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’est pas concerné par cette classification.

 

5.4.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’est pas concerné par cette classification.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

820 647

916 633

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

820 647

916 633

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s'élève à 848 583 K€ au 31 décembre 2012 (940 404 K€ au 31 décembre 2011).

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

47 986

22 023

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

772 661

711 491

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

0

13 619

Titres assimilés à des prêts et créances

0

169 500

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

820 647

916 633

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 585 340 K€ au 31 décembre 2012 (557 787 K€ au 31 décembre 2011).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 160 557 K€ au 31 décembre 2012 (94 100 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle (En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

107 043

103 606

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

274 355

271 301

Crédits à l'équipement

1 409 167

1 378 377

Crédits au logement

2 377 566

2 197 967

Crédits à l'exportation

2 977

2 254

Autres crédits

75 630

88 771

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 139 695

3 938 670

Titres assimilés à des prêts et créances

4 711

5 292

Autres prêts et créances sur la clientèle

31 776

50 543

Prêts et créances dépréciés

191 030

193 912

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 474 255

4 292 023

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

8 515

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 515

0

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 515

0

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance s'élève à 8 515 K€ au 31 décembre 2012.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

GIE Fiscaux

 

 

Provisions pour passifs sociaux

6 554

6 625

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 110

1 002

Autres provisions non déductibles

8 206

8 541

Autres sources de différences temporelles

7 799

8 754

Impôts différés liés aux décalages temporels

23 669

24 922

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-4 261

-3 512

Provisions sur base de portefeuilles

0

0

Autres éléments de valorisation du bilan

0

0

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-4 261

-3 512

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

0

0

Impôts différés non constatés

-102

-100

Impôts différés nets

19 306

21 310

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

19 306

21 310

Au passif du bilan

0

0

 

Analyse des Impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

42 780

-1 763

41 017

56 161

-1 934

54 227

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

7 210

-2 498

4 712

4 584

-1 578

3 006

Autres éléments

0

 

0

-266

 

-266

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

49 990

-4 261

45 729

60 479

-3 512

56 967

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

4 921

1 539

Charges constatées d'avance

902

1 098

Produits à recevoir

7 592

14 266

Autres comptes de régularisation

9 146

17 717

Comptes de régularisation- actif

22 561

34 620

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

14 972

20 157

Actifs divers

14 972

20 157

Total des comptes de régularisation et actifs divers

37 533

54 777

 

5.10. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central ne détient pas d’actifs non courant destinés à être cédés et de dettes liées au titre de l’exercice 2012.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

613

-43

570

818

-241

577

Total des immeubles de placement

613

-43

570

818

-241

577

 

La juste valeur des immeubles de placement s'élève à 570 milliers d’euros au 31/12/2012 (577 milliers d’euros au 31/12/2011).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

17 322

-8 344

8 978

16 620

-8 121

8 499

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

57 304

-43 860

13 444

55 327

-43 828

11 499

Total des immobilisations corporelles

74 626

-52 204

22 422

71 947

-51 949

19 998

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

5 586

-4 790

796

5 217

-4 726

491

Logiciels

873

-743

130

726

-698

28

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

6 459

-5 533

926

5 943

-5 424

519

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes à vue

59 529

25 256

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

11

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

59 540

25 256

Emprunts et comptes à terme

1 427 390

1 474 879

Opérations de pension

7 238

0

Dettes rattachées

13 555

14 366

Dettes à termes envers les établissements de crédit

1 448 183

1 489 245

Total des dettes envers les établissements de crédit

1 507 723

1 514 501

 

(1 103 034 milliers d'euros au 31 décembre 2011).

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s'élève à 1 566 557 K€ au 31 décembre 2012 (1 556 717 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 564 925

1 450 158

Livret A

232 974

166 163

Livret Jeune

24 184

21 739

Autres Livrets

170 475

177 251

PEL/CEL

601 035

584 948

Livret de développement durable

193 717

143 242

PEP

164 885

157 500

Autres comptes d'épargne à régime spécial

86 613

84 629

Dettes rattachées

317

12 651

Comptes d'épargne à régime spécial

1 474 200

1 348 123

Comptes et emprunts à vue

0

0

Comptes et emprunts à terme

29 991

50 293

Dettes rattachées

21 225

12 391

Autres comptes de la clientèle

51 216

62 684

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

5 414

7 468

Total des dettes envers la clientèle

3 095 755

2 868 433

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 3 135 500 K€ au 31 décembre 2012 (2 909 700 K€ au 31 décembre 2011).

Les comptes à terme incluent notamment 19 991 K€ d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

293 003

443 472

Autres dettes représentées par un titre

46

46

Total

293 049

443 518

Dettes rattachées

1 535

1 917

Total des dettes représentées par un titre

294 584

445 435

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 305 212 K€ au 31 décembre 2012 (452 453 K€ au 31 décembre 2011).

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'encaissement

345

1 851

Produits constatés d'avance

39 711

42 560

Charges à payer

425

7 596

Autres comptes de régularisation créditeurs

2 582

2 663

Comptes de régularisation- passif

43 063

54 670

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

0

0

Créditeurs divers

31 650

30 171

Passifs divers

31 650

30 171

Total des comptes de régularisation et passifs divers

74 713

84 841

 

5.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2012

Provisions pour engagements sociaux

24 120

190

0

-205

0

24 105

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 909

507

0

-192

0

3 224

Provisions pour engagements hors bilan

5 665

3 914

0

-3 611

694

6 662

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

2 788

1 015

-176

-839

0

2 788

Autres

7 101

826

-1 502

-1 391

-719

4 315

Autres provisions

18 463

6 262

-1 678

-6 033

-25

16 989

Total des provisions

42 583

6 452

-1 678

-6 238

-25

41 094

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

Encours de dépôts collectés (En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

131 835

25 246

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

379 410

447 734

Ancienneté de plus de 10 ans

51 950

57 839

Encours collectés au titre des plans épargne logement

563 195

530 819

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

40 692

43 161

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

603 887

573 980

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 951

3 691

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

13 086

13 286

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

16 037

16 977

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/Reprises

Autres

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

401

 

401

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

0

73

 

73

Ancienneté de plus de 10 ans

1 964

135

 

2 099

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 964

609

0

2 573

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

753

-102

0

651

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-32

-2

 

-34

Provisions constituées au titre des crédits CEL

224

-200

 

24

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

192

-202

0

-10

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

2 909

305

0

3 214

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

19 000

21 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 700

7 451

Total

26 700

28 451

Dettes rattachées

229

260

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

26 929

28 711

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 28 248 K€ au 31 décembre 2012 (29 674 K€ au 31 décembre 2011).

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l'exercice.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

21 000

 

-2 000

 

19 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 451

 

 

249

7 700

Total

28 451

0

-2 000

249

26 700

 

Les dettes subordonnées sont émises par BPCE.

Les dépôts de garantie concernent les sociétés de cautions mutuelles.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

5.18.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

6 521 740

23

150 000 020

6 521 740

23

150 000 020

Augmentation de capital

2 173 916

23

50 000 068

 

 

0

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

8 695 656

 

200 000 088

6 521 740

 

150 000 020

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

1 630 435

23

37 500 005

1 630 435

23

37 500 005

Augmentation de capital

543 479

23

12 500 017

 

 

0

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

2 173 914

 

50 000 022

1 630 435

 

37 500 005

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

173 977

-52 690

121 287

166 646

-44 662

121 984

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

174 291

-20 518

153 773

164 567

-15 352

149 215

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-314

-32 172

-32 486

2 079

-29 310

-27 231

Prêts et créances avec les établissements de crédit

41 873

-50 210

-8 337

37 785

-50 696

-12 911

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

-7 221

-7 221

 

-7 968

-7 968

Instruments dérivés de couverture

8 673

-46 821

-38 148

15 827

-51 927

-36 100

Actifs financiers disponibles à la vente

2 706

0

2 706

4 976

0

4 976

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 015

0

2 015

 

0

0

Actifs financiers dépréciés

0

0

0

1 992

0

1 992

Autres produits et charges d'intérêts

0

-34

-34

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

229 244

-156 976

72 268

227 226

-155 253

71 973

 

Les produits d’intérêts avec la clientèle comprennent une dotation de 314 K€ au titre de la provision épargne logement (reprise de 2 078 K€ au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 395 K€ (2 114 K€ au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-207

-207

0

-300

-300

Opérations avec la clientèle

29 557

-374

29 183

36 621

-167

36 454

Prestation de services financiers

9 241

-1 216

8 025

5 603

-373

5 230

Vente de produits d'assurance vie

5 370

 

5 370

5 577

 

5 577

Moyens de paiement

12 759

-5 056

7 703

12 671

-5 145

7 526

Opérations sur titres

1 838

0

1 838

466

 

466

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Commissions sur opérations financiers et de hors bilan

4 217

-2 587

1 630

3 545

-1 688

1 857

Autres commissions

1 036

0

1 036

5 265

-134

5 131

Total des commissions

64 018

-9 440

54 578

69 748

-7 807

61 941

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilises sur option a la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

817

-358

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

2 022

0

Résultats sur opérations de couverture

8 828

14 025

Inefficacité de la couverture de juste valeur

10 856

10 892

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

10 856

10 892

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

0

0

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

-2 028

3 133

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

9

0

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

11 676

13 667

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres a revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles a la vente et des autres actifs financiers non évalués a la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres a revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

26

211

Dividendes reçus

340

821

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

-15

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

366

1 017

 

6.5. Produits et charges des autres activités :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-7

-7

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

602

-420

182

688

 

688

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

7 785

-343

7 442

2 543

-467

2 076

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

56

-64

-8

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

8 443

-827

7 616

3 231

-467

2 764

Total des produits et charges des autres activités

8 443

-834

7 609

3 231

-467

2 764

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-55 865

-54 029

Impôts et taxes

-3 415

-3 125

Services extérieurs

-33 638

-32 435

Autres charges

0

0

Total des charges générales d'exploitation

-92 918

-89 589

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres a revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées a d’autres types d’instruments (dérives ou titres comptabilises a la juste valeur sur option) constatées suite a les défaillances de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

-47

 

-47

Opérations avec la clientèle

-33 168

28 774

-953

166

-5 181

Autres actifs financiers

 

 

-174

 

-174

Engagement par signature

-3 914

3 611

 

 

-303

Total coût du risque 2012

-37 082

32 385

-1 174

166

-5 705

 

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

 

-35

 

-35

Opérations avec la clientèle

-38 576

30 380

-722

881

-8 037

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-3 651

1 579

 

 

-2 072

Total coût du risque 2011

-42 227

31 959

-757

881

-10 144

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’a pas de société mise en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

253

244

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

71

-236

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

324

8

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’a pas d’écarts d’acquisition.

 

6.11. Impôts sur le résultat. — Les entités du groupe BPMC font partie de l’intégration fiscale mutualiste de BPCE.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-11 098

-11 450

Impôts différés

-5 207

-5 323

Impôts sur le résultat

-16 305

-16 773

 

Rapprochement entre la charge d'impôt comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

28 530

31 409

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

16 305

16 773

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

44 835

48 182

Taux d'imposition de droit commun français (B) si retournement après 2014

34,43 %

34,43 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France

15 437

16 589

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0

Différences permanentes

-420

15

Ecart de taux

736

-246

Crédits d'impôts

-95

-98

Effet intégration fiscale

-228

0

Régularisation sur plus values en sursis IBP

786

0

Autres

89

513

Impôts sur le résultat

16 305

16 773

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

36,37 %

34,81 %

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifies par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « bale ii » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrête du 20 février 2007 du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marche et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au règlement n° 90-02 du comite de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

Les fonds propres prudentiels sont repartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tiers 1) sont déterminés a partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilises directement en capitaux propres filtres, augmentes des intérêts minoritaires, des émissions de Tier one hybrides (principalement des dettes subordonnées a durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnes. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivises en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20 % par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrête ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal a 8 %.

Au cours de l’année 2012, le groupe banque populaire massif central a respecte les ratios prudentiels de solvabilité.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres - part du groupe

552 616

497 740

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (y. c. écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-129

-28

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

552 487

497 712

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

38 900

42 371

Déductions des fonds propres

-205 422

-182 980

Dont déduction des fonds propres de base

-166 522

-140 609

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-38 900

-42 371

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

385 965

357 103

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Massif Central au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2012

Encours net 31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

20 325

4 237

Instruments dérivés de couverture

30 015

17 417

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

32 749

2 344

Opérations interbancaires

820 647

916 635

Opérations avec la clientèle

4 366 865

4 181 623

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 515

0

Exposition des engagements au bilan

5 279 116

5 122 256

Garanties financières données

173 754

218 264

Engagements par signature

392 020

475 433

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

565 774

693 697

Exposition globale au risque de crédit

5 844 890

5 815 953

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31/12/2012

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

110 400

33 167

-34 186

0

-1 991

107 390

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

110 400

33 167

-34 186

0

-1 991

107 390

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

5 665

3 914

-3 611

0

694

6 662

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

116 065

37 081

-37 797

0

-1 297

114 052

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

15 701

2 061

582

12

89 853

108 209

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total

15 701

2 061

582

12

89 853

108 209

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

<ou=90 jours

>90 jours et<=180 jours

>180 jours et<=1 an

>1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

16 480

2 990

159

269

89 291

109 189

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total

16 480

2 990

159

269

89 291

109 189

 

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

21 498

19 315

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Total des créances restructurées

21 498

19 315

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties.

Le tableau suivant recenses, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par prise de garantie ou d'une mobilisation d'autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

326

203

Immeubles de placement

0

0

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

326

203

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

L’information relative a la gestion des risques de marche requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative a la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

30 651

0

0

0

0

30 651

Instruments dérivés de transaction

 

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

9

0

0

20 316

0

20 325

Instruments dérivés de couverture

0

0

26 400

3 615

0

30 015

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

330 359

330 359

Prêts et créances sur les établissements de crédit

281 193

2 105

517 713

19 636

0

820 647

Prêts et créances sur la clientèle

341 022

353 483

1 429 630

2 084 528

158 202

4 366 865

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

8 515

0

8 515

Actifs financiers par échéance

652 875

355 588

1 973 743

2 136 610

488 561

5 607 377

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

10

 

 

 

 

10

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

31 677

19 389

3 018

0

54 084

Dettes envers les établissements de crédit

329 278

151 175

825 851

153 253

32 127

1 491 684

Dettes envers la clientèle

2 124 180

173 719

700 683

97 173

0

3 095 755

Dettes représentées par un titre

131 008

10 525

67 363

76 750

8 938

294 584

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

0

0

19 229

0

7 700

26 929

Passifs financiers par échéance

2 584 476

367 096

1 632 515

330 194

48 765

4 963 046

 

Note 8. – Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-31 442

-30 945

dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-4 508

-3 158

Autres charges sociales et fiscales

-15 866

-15 604

Intéressement et participation

-4 049

-4 322

Total des charges de personnel

-55 865

-54 029

 

L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 246 cadres et 633 non cadres, soit un total de 879 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le groupe Banque Populaire Massif Central accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan. — Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Massif Central.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

22 034

6 565

5 070

33 669

20 855

6 069

4 881

31 805

Juste valeur des actifs du régime

-5 745

 

 

-5 745

-5 164

 

 

-5 164

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-3 785

409

 

-3 376

-3 056

940

 

-2 116

Coûts des services passés non reconnus

 

-444

 

-444

 

-439

 

-439

Solde net au bilan

12 504

6 530

5 070

24 104

12 635

6 570

4 881

24 086

Engagements sociaux passifs

12 504

6 530

5 070

24 104

12 635

6 570

4 881

24 086

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan. — Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,4 % en obligations, 35,8 % en actions et 2,8 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La provision pour le régime de la CAR-BP au 31 décembre 2012 est de 12.5 M€. En IAS 19 révisé, le montant de la provision pour ce régime en date du 31 décembre 2012 serait de 16,3 M€. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31 décembre 2012 est de 3,8 M€ ventilés entre 2 composantes :

— 3,0 M€ au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012.

— 0,8 M€ au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies. — Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

20 855

6 069

4 881

31 805

19 903

6 098

4 862

30 863

Coût des services rendus

 

299

275

574

 

307

283

590

Coût financier

744

203

160

1 107

687

207

166

1 060

Prestations versées

-816

-291

-406

-1 513

-802

-349

-283

-1 434

Ecarts actuariels

1 251

198

160

1 609

1 068

-330

-147

591

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

87

 

87

 

136

 

136

Dette actuarielle en fin de période

22 034

6 565

5 070

33 669

20 856

6 069

4 881

31 806

Juste valeur des actifs en début de période

-5 164

 

 

-5 164

-5 374

 

 

-5 374

Rendement attendu des actifs

-219

 

 

-219

-242

 

 

-242

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

44

 

 

44

39

 

 

39

Ecarts actuariels de l'exercice

-406

 

 

-406

414

 

 

414

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-5 745

 

 

-5 745

-5 163

 

 

-5 163

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

16 289

6 565

5 070

27 924

15 693

6 069

4 881

26 643

Ecarts actuariels non reconnus

-3 785

409

 

-3 376

-3 056

940

 

-2 116

Coûts des services passés non reconnus

 

-444

 

-444

 

-439

 

-439

Solde net au bilan

12 504

6 530

5 070

24 104

12 637

6 570

4 881

24 088

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

299

275

574

 

307

283

590

Coût financier

744

203

159

1 106

687

207

166

1 060

Rendement attendu des actifs de couverture

-219

 

 

-219

-242

 

 

-242

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels

117

-333

160

-56

 

-408

-147

-555

Coûts des services passés

 

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

 

87

 

87

 

136

 

136

Total des charges des régimes à prestations définies

642

251

594

1 487

445

237

302

984

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2012

31/12/2011

CAR

IFC

Médailles du travail

CAR

IFC

Médailles du travail

Taux d'actualisation

3,00 %

2,80 %

2,70 %

3,63 %

3,30 %

3,20 %

Rendement attendu des actifs des régimes

4,40 %

 

 

4,50 %

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

— Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Note 9. – Information sectorielle.

9.1. Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire Massif Central, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe Banque Populaire Massif Central s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

9.2. Information par secteur opérationnel. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

9.3. Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe Banque Populaire Massif Central réalise ses activités en France.

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés en faveur

386 111

479 029

Des établissements de crédit

0

50 000

De la clientèle

386 111

429 029

Ouvertures de crédit confirmées

386 111

429 029

Autres engagements

0

0

Engagements de financement reçus

550 000

520 000

D'établissements de crédit

550 000

520 000

De la clientèle

0

0

Engagements de garantie

 

 

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés

1 819 322

2 101 830

D'ordre des établissements de crédit

1 025

103

D'ordre de la clientèle

172 727

218 161

Actifs financiers donnés en garantie

1 645 570

1 883 566

Engagements de garantie reçus

720 894

649 427

D'établissements de crédit

720 894

649 427

De la clientèle

0

0

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Instruments de capitaux propres

0

0

Instruments de dettes

7 238

0

Prêts et avances

1 645 570

1 883 566

Autres actifs financiers

0

0

Total

1 652 808

1 883 566

 

Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 317 804 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 332 367 K€ au 31 décembre 2011,

— 31 544 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 90 761 K€ au 31 décembre 2011,

— 230 868 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 486 883 K€ au 31 décembre 2011,

— 168 060 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 173 971 K€ au 31 décembre 2011,

— 209 203 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 688 091 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Massif Central sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire du Massif Central au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Prêts et avances

466 282

0

0

465 217

0

0

Instruments de capitaux propres

248 713

0

0

236 833

0

0

Autres actifs

20 340

0

0

181 590

0

0

Total des actifs avec les entités liées

735 335

0

0

883 640

0

0

Dépôts

1 108 408

0

0

621 320

0

0

Autres passifs financiers

46 970

0

0

21 000

0

0

Autres passifs

10 490

0

0

89 939

0

0

Total des passifs envers les entités liées

1 165 868

0

0

732 259

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-22 255

0

0

-48 348

0

0

Commissions

0

0

0

0

0

0

Résultat net sur opérations financières

-23 201

0

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-45 456

0

0

-48 348

0

0

Engagements donnés des filiales

9 846

0

0

90 271

0

0

Engagements reçus

550 000

0

0

541 170

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

1 056 600

0

0

1 174 000

0

0

Total des engagements avec les entités liées

1 616 446

0

0

1 805 441

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni une fois au cours de l'exercice 2012.

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 47 K€ au titre de l'exercice 2012.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2012 aux organes de direction s'établissent à 518 K€ sur la période.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et passifs associés

Valeur comptable

Valeur comptable des passifs associés

Titres

 

 

Instruments dérivés

 

 

Autres actifs financiers

 

 

Actifs financiers détenus à des fins des transaction

0

0

Titres

 

 

Autres actifs financiers

 

 

Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

Titres de participation

 

 

Autres titres

 

 

Autres actifs financiers

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur établissements de crédit (EDC)

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur EDC

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

Prêts et créances

0

0

Effets publics et assimilés

 

 

obligation et autres titres à revenu fixe

8 515

7 238

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

8 515

7 238

Total

8 515

7 238

 

Les chiffres mentionnés ci-dessus concernent l'opération Scintillance.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Le périmètre de consolidation 2012 est identique au périmètre de consolidation 2011.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

N°SIREN

Capital Social 31/12/2012

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Détention

Entité mère (Établissements de crédit)

 

 

 

 

BP Massif Central

775 633 878

250 000

28 560

société-mère

SOCAMA

917 150 229

403

280

Entité Ad hoc

SOCAMI

916 350 259

242

15

Entité Ad hoc

SOCACEF

330 494 386

88

22

Entité Ad hoc

APROFOR

351 220 231

14

-6

Entité Ad hoc

Filiales (Ets à caractère financier)

 

 

 

 

SAS SOCIÉTARIAT

491 418 117

1 500

-352

Détenue à 100 % par l’EURL SIMC

EURL SIMC

351 172 515

1 008

11

Détenue à 100 % par BPMC

 

L'ensemble de ces sociétés sont consolidées par la méthode de l'intégration globale.

 

Note 14. – Autres informations.

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

EXCO Cabinet MENA

KPMG

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant

54 %

Montant

55 %

Montant

46%

Montant

45 %

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

81,1

 

83,5

 

68,3

(*)

68,5

 

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

81,1

 

83,5

 

68,3

 

68,5

 

(*) Dont débours 8,1 milliers d’euros

 

VI. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire du Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables.

Provisionnement des risques de crédit. — Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.5, 6.7 et 7.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. — Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.3 et 6.4 de l’annexe) :

— pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

— pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers. — Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.2, 4.1.3, 4.1.4, 4.1.5, 4.1.6 et 4.1.7 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Provisionnement des engagements sociaux. — Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9, 5.16 et 8.2 de l’annexe.

Provisionnement des produits d’épargne logement. — Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5, 5.16, et 6.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense, le 9 avril 2013 et Clermont-Ferrand, le 9 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

VII. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Présenté à l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 juin 2013.

(Exercice clos le 31 décembre 2012).

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

I. Conventions Soumises a l’approbation de l’Assemblée Générale :

En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.

 

I.1. AVEC OSEO :

— Dirigeant commun :

Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF ENTRAL et administrateur d’OSEO.

Le Conseil d’Administration du 27 avril 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a décidé de ratifier une convention-cadre signée le 24 avril 2012 ayant pour objet de définir les modalités de partenariat entre la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et OSEO en matière de cofinancement des investissements matériels et immobiliers.

 

I.2. AVEC BPCE :

Dirigeant commun :

— Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et membre du conseil de surveillance de BPCE.

Le Conseil d’Administration du 2 octobre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, a donné son autorisation :

— au principe de la participation au dispositif défini par la convention cadre de cession de créances professionnelles conclue entre la BEI et BPCE ainsi que par la convention cadre intra-groupe conclue entre BPCE et chaque établissement apporteur de collatéral,

— à la conclusion de la convention cadre intra-groupe susvisée conclue entre BPCE et la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL en contrepartie des prêts consentis par la BEI,

— au Directeur Général, et toute personne qu’il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la Société la convention précitée, ainsi que tous documents qui y sont relatifs et, plus généralement, de faire et accomplir tout acte, démarche, demande ou procédure qui serait nécessaire aux fins de réalisation de cette opération.

Le Conseil d’Administration du 19 novembre 2012 de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, a donné son autorisation :

Mécanisme de contribution aux fonds propres du Groupe. — Après examen du projet de mise en place d’un système de bonification / compensation incitant les établissements actionnaires à participer à l’atteinte de l’objectif Groupe, reposant sur les principes suivants :

— les établissements dont la contribution est excédentaire par rapport au ratio cible du Groupe seront rémunérés au titre de cet excédent,

— les établissements dont la contribution est déficitaire par rapport au ratio cible du Groupe seront redevables d’une compensation,

— l’assiette de rémunération est égale au plus petit montant entre le cumul des excédents et le cumul des déficits,

— le taux de rémunération et de compensation est le taux des parts sociales hors impôt,

Étant précisé que les paramètres de calcul feront l’objet d’un examen annuel.

Après avoir examiné le projet de convention entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, le Conseil d’Administration du 19 novembre 2012 a :

— approuvé les termes et conditions de la convention entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne,

— approuvé et autorisé le principe, les conditions et les modalités de la participation de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la convention entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne,

— autorisé Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général, avec faculté de déléguer et de se substituer toute personne de son choix, à, au nom et pour le compte de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, conclure et signer la convention entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne ainsi que tous documents annexes ou complémentaires et à accomplir tous les actes et formalités nécessaires à sa mise en œuvre.

Cette convention n’a pas produit d’effet sur le compte de résultat de votre Banque au titre de l’exercice 2012.

 

Excédent de collecte de parts sociales. — Egalement dans sa séance du 19 novembre 2012, le Conseil d’Administration, après avoir pris connaissance du projet de dispositif de rémunération des établissements dont la collecte de parts sociales serait supérieure aux objectifs fixés pour 2012, et considérant que la mise en place de ce dispositif contribue à sécuriser la trajectoire de solvabilité du Groupe :

— Autorise la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à participer au dispositif de rémunération des excédents de collecte de parts sociales entre BPCE, les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et de Prévoyance,

— Autorise Madame Catherine HALBERSTADT, avec faculté de subdélégation, à l’effet de signer ladite convention, ainsi que tous documents qui y sont relatifs.

Cette convention n’a pas produit d’effet sur le compte de résultat de votre Banque au titre de l’exercice 2012.

 

II. – Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.

En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

II.1. AVEC BPCE :

Dirigeants communs :

— Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL jusqu’au 31 août 2010 et membre du Conseil de surveillance de BPCE.

— Madame Catherine HALBERSTADT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et membre du conseil de surveillance de BPCE.

Lors du Conseil d’Administration du 25 juin 2010, votre Banque a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’Emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, la convention précitée ainsi que tout document associé.

Au 31 décembre 2012, le total des emprunts émis auprès de la Société de Financement de l’Habitat s’élève à 131 600 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties s’élève à 209 203 K€.

 

II.2. AVEC LA SOCIÉTÉ DE CAUTION MUTUELLE SOCAMA :

Administrateur commun :

— Monsieur Marc LEBROU, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-Président de SOCAMA.

1. Convention d'agrément collectif. — Une convention d'agrément collectif lié votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2. Convention d'assistance :

Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2012. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

 

Paris-La Défense, le 9 avril 2013 et Clermont-Ferrand, le 9 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

C. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible sur simple demande au siège social.

 

 

1303883

01/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1772
Texte de l'annonce :

1301772

1er et 2 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°52


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

Situation au 31 Mars 2013.

(En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

56 088

Créances sur les Etablissements de Crédit

873 307

Opérations avec la clientèle

4 385 043

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

14 922

Actions et Autres Titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

282 815

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

898

Immobilisations corporelles

23 281

Autres actifs

21 170

Comptes de Régularisation

33 030

Total actif

5 691 642

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 578 558

Opérations avec la clientèle

3 169 013

Dettes représentées par un titre

201 776

Autres passifs

51 545

Comptes de Régularisation

54 584

Provisions

45 778

Dettes subordonnées

19 152

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

63 335

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

507 902

Capital souscrit

250 000

Primes d'émission

73 703

Réserves

169 826

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

Report à nouveau (+/-)

12 000

Total passif

5 691 642

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

387 834

Engagements de garantie

176 300

Engagements sur titres

93

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

455 000

Engagements de garantie

1 373 907

Engagements sur titres

93

1301772

30/01/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 158
Texte de l'annonce :

1300158

30 janvier 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°13


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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 31 Décembre 2012.

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

30 650

Créances sur les Etablissements de Crédit

820 045

Opérations avec la clientèle

4 328 818

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

20 001

Actions et Autres Titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

283 042

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

926

Immobilisations corporelles

22 992

Autres actifs

10 532

Comptes de Régularisation

45 136

Total actif

5 563 230

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 447 415

Opérations avec la clientèle

3 096 018

Dettes représentées par un titre

287 381

Autres passifs

30 730

Comptes de Régularisation

65 506

Provisions

46 835

Dettes subordonnées

19 229

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

62 215

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

507 901

    Capital souscrit

250 000

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

169 826

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (+/-)

12 000

        Total passif

5 563 230

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

386 111

    Engagements de garantie

185 853

    Engagements sur titres

102

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

550 000

    Engagements de garantie

1 337 970

    Engagements sur titres

102

 

 

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31/10/2012 : Publications périodiques (74C)

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Numéro d'affaire : 6179
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1206179

31 octobre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°131


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 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

 et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin B.P. 53 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 septembre 2012 .

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

83 001

Créances sur les établissements de crédit

1 081 231

Opérations avec la clientèle

4 296 487

Obligations et autres titres à revenu fixe

16 179

Actions et autres titres à revenu variable

80

Participations et autres titres détenus à long terme

283 041

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

815

Immobilisations corporelles

22 314

Autres actifs

24 777

Comptes de régularisation

36 885

    Total actif

5 845 818

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 648 831

Opérations avec la clientèle

3 076 884

Dettes représentées par un titre

389 166

Autres passifs

43 941

Comptes de régularisation

53 916

Provisions

45 623

Dettes subordonnées

19 241

Fonds pour risques bancaires généraux

60 315

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

507 901

    Capital souscrit

250 000

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

169 826

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (+/-)

12 000

        Total passif

5 845 818

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

383 052

    Engagements de garantie

174 241

    Engagements sur titres

229

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

470 000

    Engagements de garantie

1 326 899

    Engagements sur titres

229

 

1206179

30/07/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5180
Texte de l'annonce :

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30 juillet 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


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Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 30 juin 2012 .

(En milliers d'euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

59 440

Créances sur les établissements de credit

1 028 267

Opérations avec la clientèle

4 268 231

Obligations et autres titres à revenu fixe

182 512

Actions et autres titres à revenu variable

72

Participations et autres titres détenus à long terme

283 487

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

866

Immobilisations corporelles

22 009

Autres actifs

21 511

Comptes de régularisation

32 053

    Total actif

5 899 456

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 800 984

Opérations avec la clientèle

2 959 234

Dettes représentées par un titre

415 438

Autres passifs

39 102

Comptes de régularisation

53 809

Provisions

45 924

Dettes subordonnées

19 259

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 805

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

507 901

    Capital souscrit

250 000

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

169 826

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (+/-)

12 000

        Total passif

5 899 456

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

388 386

    Engagements de garantie

194 902

    Engagements sur titres

205

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

485 000

    Engagements de garantie

1 289 914

    Engagements sur titres

205

 

 

1205180

08/06/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3728
Texte de l'annonce :

1203728

8 juin 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code Monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 27 avril 2012.

 

A. — Comptes individuels.  

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

68 423

27 245

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

749 608

692 534

Opérations avec la clientèle

3.2

4 140 546

3 783 532

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

180 474

433 836

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

69

67

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

254 352

249 454

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

519

565

Immobilisations corporelles

3.6

20 575

20 994

Autres actifs

3.8

22 172

21 934

Comptes de régularisation

3.9

32 560

28 910

        Total de l'actif

 

5 470 306

5 260 079

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

479 029

418 280

    Engagements de garantie

4.1

218 264

250 946

    Engagements sur titres

 

296

404

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 503 520

1 636 662

Opérations avec la clientèle

3.2

2 868 433

2 648 144

Dettes représentées par un titre

3.7

439 617

317 821

Autres passifs

3.8

29 258

29 880

Comptes de régularisation

3.9

51 067

62 361

Provisions

3.10

47 872

46 399

Dettes subordonnées

3.11

21 260

27 265

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

57 616

53 840

Capitaux propres hors FRBG

3.13

451 663

437 707

    Capital souscrit

 

187 500

187 500

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves

 

159 648

157 104

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 372

1 850

    Report à nouveau

 

10 000

1 562

    Résultat de l'exercice (±)

 

18 440

15 988

        Total du passif

 

5 470 306

5 260 079

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

520 000

50 000

    Engagements de garantie

4.1

1 267 972

1 012 087

    Engagements sur titres

 

295

404

 

II. — Comptes de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

227 310

207 574

Intérêts et charges assimilées

5.1

-155 192

-136 988

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

821

86

Commissions (produits)

5.4

69 105

66 425

Commissions (charges)

5.4

-7 909

-6 713

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-392

-55

Autres produits d’exploitation bancaire

5.7

2 417

2 393

Autres charges d’exploitation bancaire

5.7

-428

-2 043

Produit net bancaire

 

135 732

130 679

Charges générales d’exploitation

5.8

-88 741

-85 995

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 474

-3 387

Résultat brut d’exploitation

 

43 517

41 297

Coût du risque

5.9

-9 473

-13 962

Résultat d’exploitation

 

34 044

27 335

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

116

-247

Résultat courant avant impôt

 

34 160

27 088

Résultat exceptionnel

5.11

0

2 346

Impôt sur les bénéfices

5.12

-11 422

-12 276

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-4 298

-1 170

Résultat net

 

18 440

15 988

 

III. — Annexe.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L. 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450  M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Pas d’évènements significatifs au titre de l’exercice 2011.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthode comptable n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation ;

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— Indépendance des exercices ;

Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

2.3.2 Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « Prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2011, l’encours de ces crédits s’élève à 19 315  K€ pour un montant total de prêts de 3 870 599  K€.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — BPMC réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ;

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2010 et 2011.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Les titres BP Covered Bond acquis en 2008 pour 169 500  K€ et classés en titres de placement ont été transférés dans la catégorie titres d’investissement au cours de l’exercice 2011 pour un montant identique.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et ;

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux zéro (mécanisme du crédit d’impôt).

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

22 240

18 254

    Comptes ordinaires

22 240

18 254

    Comptes et prêts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Valeurs non imputées

2

 

Créances à terme

713 747

661 482

    Comptes et prêts à terme

713 747

661 482

    Prêts subordonnés et participatifs

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

13 619

12 798

Créances douteuses

 

 

    Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

        Total

749 608

692 534

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 18 576 milliers d'euros à vue et 541 465 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) représente 94 100 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

18 229

27 490

    Comptes ordinaires créditeurs

18 229

12 490

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

15 000

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

1 470 938

1 595 208

    Comptes et emprunts à terme

1 470 938

1 595 208

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Dettes rattachées

14 353

13 964

        Total

1 503 520

1 636 662

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 625 milliers d'euros à vue et 1 081 338 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

Actif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

103 606

101 743

Créances commerciales

43 406

34 364

Autres concours à la clientèle

3 854 390

3 521 051

    Crédits à l'exportation

2 254

4 485

    Crédits de trésorerie et de consommation

271 301

266 538

    Crédits à l'équipement

1 378 230

1 298 388

    Crédits à l'habitat

2 157 240

1 898 017

    Autres crédits à la clientèle

45 365

53 623

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Autres

 

 

Créances rattachées et valeurs non imputées

50 543

32 514

Créances douteuses

187 897

194 783

Dépréciations des créances sur la clientèle

-99 296

-100 923

        Total

4 140 546

3 783 532

    Dont créances restructurées

19 315

15 118

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement de la Banque Centrale du ou des pays où l'établissement est installé, ou au Système européen de Banque Centrale se monte à 334 139 milliers d’euros.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

1 335 472

1 236 897

    Livret A

166 163

120 580

    PEL / CEL

584 948

556 440

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

584 361

559 877

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 500 451

1 382 438

Dépôts de garantie

434

709

Autres sommes dues

7 634

7 821

Dettes rattachées

24 442

20 279

        Total

2 868 433

2 648 144

(*) Détail : 177 251  K€ de livrets ordinaires, 21 739  K€ de livrets jeunes, 77 693  K€ de livrets épargne populaire, 143 242  K€ de LDD, 157 500  K€ de plans épargne populaire et pour 6 936  K€ d’autres épargne à terme.

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

 

31/12/2011

31/12/2010

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 078 472

 

1 078 472

1 023 118

 

1 023 118

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

50 293

50 293

 

92 476

92 476

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

371 686

371 686

 

266 844

266 844

        Total

1 078 472

421 979

1 500 451

1 023 118

359 320

1 382 438

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 314 523

101 621

-60 000

48 552

-40 478

Entrepreneurs individuels

464 328

41 815

-18 702

16 076

-11 334

Particuliers

2002 579

43 980

-20 411

14 072

-11 113

Administrations privées

21 371

482

-182

490

-188

Administrations publiques et Sécurité Sociale

196 195

 

 

 

 

Autres

2 405

 

 

 

 

Créances rattachées et valeurs non imputées

50 543

 

 

 

 

        Total au 31 décembre 2011

4 051 944

187 898

-99 295

79 190

-63 113

        Total au 31 décembre 2010

3 689 672

194 783

-100 923

80 503

-62 199

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

10 378

170 096

 

180 474

0

433 836

0

 

433 836

    Valeurs brutes

 

11 464

170 096

 

181 560

 

434 530

0

 

434 530

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

-1 086

0

 

-1 086

 

-694

0

 

-694

Actions et autres titres à revenu variable

0

69

 

0

69

0

67

 

0

67

    Montants bruts

 

69

 

0

69

 

67

 

0

67

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

0

 

0

0

 

0

 

0

0

        Total

0

10 447

170 096

0

180 543

0

433 903

0

0

433 903

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 169 500 milliers d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

0

11 311

0

11 311

0

13 598

0

13 598

Titres prêtés (1)

0

0

169 500

169 500

0

419 500

0

419 500

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

153

596

749

0

1 432

0

1 432

        Total

0

11 464

170 096

181 560

0

434 530

0

434 530

    Dont titres subordonnés

0

3 811

0

3 811

0

6 098

0

6 098

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 1 086 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 694 milliers d’euros au 31 décembre 2010. Les titres de placement ne recèlent aucune plus value latente.

(1) Les titres Banque Populaire Covered Bond (BPCB) prêtés ont été reclassés en titres d’investissement sur l’exercice 2011 pour un total de 169 500 milliers d’euros.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

65

 

65

 

63

 

63

Titres non cotés

 

4

 

4

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

        Total

 

69

 

69

 

67

 

67

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2011

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

170 096

0

170 096

        Total

0

0

0

0

0

0

170 096

0

170 096

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — Les titres prêtés BPCB qui figuraient depuis l’origine (2008) sous la rubrique TITRES DE PLACEMENTS ont été reclassés le 1er octobre 2011 en TITRES D’INVESTISSEMENTS.

Lors de ce transfert, ils ont été valorisés au pair soit 169 500  K€.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

31/12/2011

Valeurs brutes

251 065

5 088

-125

256 028

    Participations et autres titres détenus à long terme

250 057

5 088

-125

255 020

    Parts dans les entreprises liées

1 008

0

0

1 008

Dépréciations

-603

-106

41

-668

    Participations et autres titres à long terme

-603

-106

41

-668

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

250 462

4 982

-84

255 360

 

Les titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (885  K€).

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur brute des titres détenus

Dépréciations

Valeur nette des titres détenus

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1% du capital de BPMC :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales : Néant

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations :

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

467 227

18 468 029

1,40%

230 522

 

230 522

4

    BP Développement

456 117

194 729

2,45%

18 273

 

18 273

742

    Informatique BP

89 733

 

2,56%

2 297

 

2 297

 

B. Titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de BPMC :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises (SIMC)

 

 

100,00%

1 008

 

1 008

 

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

3 041

-668

3 709

58

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

 

885

14

        Total

 

 

 

256 026

-668

256 694

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18, boulevard Jean Moulin, 63000 Clermont Ferrand

Société civile immobilière

SCI GC II

5, rue des Piliers de la Chauvinière, 44800 Saint Herblain

Société civile immobilière

SCI BASE

189, rue de Gerland, 69007 Lyon Cedex

Société civile immobilière

BPCE ACHAT

12-20, rue Fernand Braudel, 75013 Paris

GIE

IBP INVESTISSEMENT

Le Futura, 23, place Wicklow, 78067 Saint Quentin en Yvelines

GIE

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

14 001

500

14 501

13 135

    Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

852

677

1 529

432

    Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements donnés

0

229

229

229

    Engagements de financement

0

0

0

0

    Engagements de garantie

0

229

229

229

    Autres engagements donnés

0

0

0

0

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

5 786

157

0

 

5 943

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 147

70

0

 

5 217

    Logiciels

639

87

0

 

726

    Autres

0

 

0

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 221

-203

0

 

-5 424

    Droits au bail et fonds commerciaux

-4 597

-129

0

 

-4 726

    Logiciels

-624

-74

0

 

-698

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

565

-46

0

 

519

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

71 286

3 556

-2 282

 

72 560

    Immobilisations corporelles d'exploitation

70 560

3 093

-1 706

 

71 947

        Terrains

1 785

0

0

 

1 785

        Constructions

21 756

1 069

-64

 

22 761

        Parts de SCI

732

155

 

 

887

        Autres

46 287

1 869

-1 642

 

46 514

Immobilisations hors exploitation

726

463

-576

 

613

Amortissements et dépréciations

-50 292

-3 269

1 576

 

-51 985

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-50 048

-3 251

1 350

 

-51 949

        Terrains

 

 

 

 

 

        Constructions

-12 535

-772

53

 

-13 254

        Parts de SCI

 

 

 

 

 

        Autres

-37 513

-2 479

1 297

 

-38 695

    Immobilisations hors exploitation

-244

-18

226

 

-36

            Total valeurs nettes

20 994

287

-706

 

20 575

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

46

53

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

437 654

316 356

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 917

1 412

        Total

439 617

317 821

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

2

0

1 713

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

0

 

1

 

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

95

 

95

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

22 172

29 160

21 934

28 072

        Total

22 172

29 258

21 935

29 880

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

0

 

1

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

2 279

39 611

1 679

39 180

Produits à recevoir/Charges à payer

14 200

7 317

12 800

7 769

Valeurs à l'encaissement

1 539

1 851

815

14 368

Autres

14 542

2 288

13 616

1 043

        Total

32 560

51 067

28 910

62 361

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie (1)

10 378

6 000

-828

-1 090

14 460

Provisions pour engagements sociaux

24 531

19

0

-430

24 120

Provisions pour PEL/CEL

4 988

0

0

-2 079

2 909

Autres provisions pour risques

6 162

1 606

-1 162

-520

6 086

    Provision marge d'intérêts

1 792

285

0

0

2 077

    Provision sur commissions

50

48

-50

0

48

    Provision sur actif immobilisé

323

236

0

0

559

    Provision sur charges générales d'exploitation

325

384

-325

0

384

    Provision sur charges de personnel

3 672

653

-787

-520

3 018

    Provisions exceptionnelles

340

0

-43

0

297

    Provisions pour restr. informatiques

0

0

0

0

0

    Autres provisions

340

0

-43

0

297

        Total

46 399

7 626

-2 033

-4 119

47 872

(1) En 2011 une provision de 1 595 milliers d’euros a été constituée de façon statistique sur la base de portefeuilles homogènes de créances de petits montants (encours douteux inférieurs à 35 milliers d’euros).

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

102 220

34 498

-8 879

-26 790

101 049

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

100 923

34 000

-8 879

-26 749

99 295

    Dépréciations sur autres créances

1 297

498

0

-41

1 754

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

46 399

7 625

-2 033

-4 119

47 872

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 100

3 879

-805

-283

5 891

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

7 278

2 121

-23

-807

8 569

    Autres provisions

36 021

1 625

-1 205

-3 029

33 412

        Total

148 619

42 123

-10 912

-30 909

148 921

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2011

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

20 855

6 069

4 881

31 805

19 902

6 098

4 862

30 862

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 164

 

 

-5 164

-5 374

-1

 

-5 375

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-3 056

501

 

-2 555

-1 575

585

 

-990

Solde net au bilan (a) + (b) + c) - (d) + (e)

12 635

6 570

4 881

24 086

12 953

6 682

4 862

24 497

Passif

12 635

6 570

4 881

24 086

12 953

6 682

4 862

24 497

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire du Massif Central.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

0

307

283

590

 

313

240

553

Coût financier

687

207

166

1 060

762

233

159

1 154

Rendement attendu des actifs de couverture

-242

 

 

-242

-293

 

 

-293

Rendement attendu des droits à remboursement

0

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

-408

-147

-555

 

-345

260

-85

Coût des services passés

0

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

0

136

 

136

 

-167

 

-167

        Total

445

237

302

984

469

29

659

1 157

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

 

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63%

3,61%

3,30%

3,39%

3,20%

3,32%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

5,50%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

25 246

291 143

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 734

146 243

    Ancienneté de plus de 10 ans

57 839

64 168

Encours collectés au titre des plans épargne logement

530 819

501 554

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

43 161

43 104

        Total

573 980

544 658

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

3 691

4 994

    Au titre des comptes épargne logement

13 286

14 720

        Total

16 977

19 714

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations / reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

521

-521

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 049

-1 049

0

    Ancienneté de plus de 10 ans

2 294

-330

1 964

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 864

-1 900

1 964

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

828

-76

752

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-36

4

-32

Provisions constituées au titre des crédits CEL

331

-106

225

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

295

-102

193

        Total

4 987

-2 078

2 909

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

21 000

27 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

260

265

        Total

21 260

27 265

 

La BPMC a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Montant

Devise

Date d'émission

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non indéterminée

2 000

EUR

10/12/2001

2 000

E3M

0,4900

 

 

09/01/2012

1 500

EUR

18/10/2004

1 500

E3M

0,2775

 

 

06/11/2014

3 000

EUR

20/06/2005

3 000

3,78

 

 

 

23/08/2015

3 000

EUR

03/10/2005

3 000

3,58

 

 

 

29/11/2015

4 500

EUR

12/12/2005

4 500

3,88

 

 

 

05/01/2016

7 000

EUR

23/05/2006

7 000

E3M

0,1800

 

 

22/07/2016

21 000

 

 

21 000

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

20 265

776

0

0

21 041

Fonds régionaux de solidarité

33 575

3 000

0

0

36 575

        Total

53 840

3 776

0

 

57 616

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2009

155 250

73 703

176 309

 

405 262

Mouvements de l'exercice

32 250

0

195

 

32 445

Au 31 décembre 2010

187 500

73 703

176 504

 

437 707

Variation de capital

0

0

0

 

0

Résultat de la période

 

 

 

18 440

18 440

Distribution de dividendes

 

 

-5 006

 

-5 006

Provisions pour Investissement

0

0

522

 

522

Au 31 décembre 2011

187 500

73 703

172 020

18 440

451 663

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s'élève à 187 500  K€ et est composé pour 150 000 020 € de 6 521 740 parts sociales de nominal 23 € détenues par les sociétaires et une SAS - structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 37 500 005 € de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

        Total des emplois

578 005

377 153

1 967 661

2 124 941

22 868

5 070 628

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

189 145

28 083

507 402

24 978

0

749 608

Opérations avec la clientèle

388 112

349 070

1 407 759

1 978 739

16 866

4 140 546

Obligations et autres titres à revenu fixe

748

0

52 500

121 224

6 002

180 474

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

0

 

        Total des ressources

2 488 433

655 506

1 285 625

403 266

0

4 832 830

Dettes envers les établissements de crédit

140 204

493 026

630 600

239 690

0

1 503 520

Opérations avec la clientèle

2 089 465

134 205

586 975

57 788

0

2 868 433

Dettes représentées par un titre

256 504

28 275

49 050

105 788

0

439 617

Dettes subordonnées

2 260

0

19 000

0

0

21 260

 

Note 4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

50 000

 

    En faveur de la clientèle

429 029

418 280

        Ouverture de crédits documentaires

544

2 392

        Autres ouvertures de crédits confirmés

425 239

412 461

        Autres engagements

3 246

3 427

            Total des Engagements de financement donnés

479 029

418 280

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

520 000

50 000

    De la clientèle

 

 

            Total des Engagements de financement reçus

520 000

50 000

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

103

193

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

103

193

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

218 161

250 753

        Cautions immobilières

29 319

23 364

        Cautions administratives et fiscales

11 242

12 468

        Autres cautions et avals donnés

132 469

172 396

        Autres garanties données

45 131

42 525

            Total des Engagements de garantie donnés

218 264

250 946

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 267 972

1 012 087

            Total des Engagements de garantie reçus

1 267 972

1 012 087

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 883 566

 

1 388 286

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

        Total

1 883 566

 

1 388 286

 

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 332 367  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus de Traitement Informatisé des Créances Privées (TRICP) contre 322 258  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 90 761  K€ de créances nanties auprès de la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) contre 145 463  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 486 883  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCB contre 805 614  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 173 971  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire (CRH) contre 114 950  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 98 724  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Société de Financement de l'Habitat (SFH) ;

— 700 861  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

        Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt (1)

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

        Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 681 000

 

1 681 000

-43 503

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

6 036

 

6 036

 

9 450

 

9 450

 

        Options de taux d'intérêt

6 036

 

6 036

 

9 450

 

9 450

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

6 036

 

6 036

 

9 450

 

9 450

 

            Total instruments financiers et change à terme

1 687 036

 

1 687 036

-43 503

1 460 450

 

1 460 450

-67 816

(1) Figure sur cette ligne au 31 décembre 2011 : 270 000  K€ de SWAP en date de départ décalé 2013.

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et Floor) pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

281 000

1 400 000

 

 

1 681 000

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

281 000

1 400 000

 

 

1 681 000

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

6 036

 

 

 

6 036

9 450

0

 

 

9 450

    Options de taux d'intérêt

6 036

 

 

 

6 036

9 450

0

 

 

9 450

        Total

287 036

1 400 000

 

 

1 687 036

270 450

1 190 000

 

 

1 460 450

 

Il n'y a pas eu de transferts d'opérations vers un autre portefeuille au cours de l'exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

 

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

 

1 562 000

119 000

1 681 000

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

1 562 000

119 000

1 681 000

Opérations conditionnelles

622

5 414

0

6 036

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

622

5 414

 

6 036

        Total

622

1 567 414

119 000

1 687 036

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

 

Actif

Passif

 

2011

2010

2011

2010

Euros

5 468 450

5 254 381

5 468 450

5 254 381

Autres devises

1 856

5 698

1 856

5 698

        Total bilan

5 470 306

5 260 079

5 470 306

5 260 079

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

39 814

-50 534

-10 720

33 454

-40 879

-7 425

Opérations avec la clientèle

166 604

-44 763

121 841

157 778

-38 962

118 816

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 962

-7 326

-2 364

6 578

-7 004

-426

Dettes subordonnées

0

-642

-642

 

-660

-660

Opérations de macro-couverture

15 827

-51 927

-36 100

9 188

-49 483

-40 295

Autres (*)

103

0

103

576

0

576

        Total

227 310

-155 192

72 118

207 574

-136 988

70 586

(*) Reprises PEL/CEL.

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement s'élève à 2 078  K€ pour l'exercice 2011, contre 576  K€ pour exercice 2010.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

3

1

Participations et autres titres détenus à long terme

818

85

Parts dans les entreprises liées

 

 

        Total

821

86

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-300

-300

284

-169

115

Opérations avec la clientèle

47 409

-272

47 137

45 085

-223

44 862

Opérations sur titres

2 237

-134

2 103

2 202

-50

2 152

Moyens de paiement

12 671

-5 145

7 526

12 127

-5 307

6 820

Opérations de change

452

 

452

363

 

363

Engagements hors-bilan

2 962

-1 688

1 274

2 712

-635

2 077

Prestations de services financiers

2 586

-370

2 216

2 960

-329

2 631

Activités de conseil

788

 

788

692

 

692

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

        Total

69 105

-7 909

61 196

66 425

-6 713

59 712

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

Néant

 

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

 

 

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-392

 

-392

-55

 

-55

    Dotations

-392

0

-392

-131

 

-131

    Reprises

0

0

0

76

 

76

Résultat de cession

0

0

0

0

 

0

Autres éléments

0

0

0

0

 

0

        Total

-392

 

-392

-55

 

-55

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

688

-35

653

730

0

730

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

1 729

-393

1 336

1 663

-2 043

-380

        Total

2 417

-428

1 989

2 393

-2 043

350

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-30 291

-31 931

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 158

-2 854

    Autres charges sociales

-11 905

-11 440

    Intéressement des salariés

-2 937

-1 957

    Participation des salariés

-1 385

-1 049

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 353

-4 243

        Total des frais de personnel

-54 029

-53 474

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-3 119

-2 440

    Autres charges générales d'exploitation

-31 593

-30 081

        Total des autres charges d'exploitation

-34 712

-32 521

        Total

-88 741

-85 995

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 241 cadres et 636 non cadres, soit un total de 877 salariés.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-34 000

29 192

-682

139

-5 351

-43 624

29 278

-466

206

-14 606

    Titres et débiteurs divers

 

 

-40

 

-40

 

 

-58

 

-58

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-3 181

1 086

 

 

-2 095

-1 282

1 951

 

 

669

    Provisions pour risque clientèle

-2 819

832

 

 

-1 987

-566

599

 

 

33

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

-40 000

31 110

-722

139

-9 473

-45 472

31 828

-524

206

-13 962

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-301

 

 

-301

4 883

 

 

4 883

    Dotations

-342

 

 

-342

-399

 

 

-399

    Reprises

41

 

 

41

5 282

 

 

5 282

Résultat de cession

173

 

244

417

-5 248

 

118

-5 130

        Total

-128

 

244

116

-365

 

118

-247

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2011.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La BPMC est membre du groupe d'intégration fiscale constitué par BPCE.

L'impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête du groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel s'analyse ainsi :

 

Bases imposables aux taux de (En milliers d’euros)

33,33%

16,25%

Au titre du résultat courant

34 688

33

Au titre du résultat exceptionnel

0

 

 

34 688

33

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

34 688

33

Impôt correspondant

11 563

5

+ Contributions 3,3%

356

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-98

 

Majoration IS 5%

578

 

Autres éléments

 

 

Impôt comptabilisé

12 399

5

Ecart liquidation 2010

5

 

Prêt à taux zéro (mécanisme du crédit d'impôt)

-911

 

Effet de l'intégration fiscale

-77

 

        Total

11 416

5

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, BPMC établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2011.

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 43  K€ au titre de l'exercice 2011.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2011 aux organes de direction s'établissent à 434  K€ sur la période.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

M Eric MENA

KPMG

Cabinet Audit France Associés

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Montant

50%

Montant

48%

Montant

50%

Montant

52%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

68,5

 

54

 

68,5

 

59

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

68,5

 

54

 

68,5

 

59

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la BPMC n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

 

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire du Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2, 3.2.1, 3.10.1, 3.10.2 et 5.9 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.4, 3.4 et 5.3 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4, 2.3.10, 3.3, 4.2, 5.1, 5.3, 5.5, 5.6 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.8, 3.10.1, 3.10.4, 5.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense, le 4 avril 2012.

Clermont-Ferrand, le 4 avril 2012.

KPMG Audit FS I :

 

Philippe Saint-Pierre,

Eric Mena,

Associé ;

Associé.

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

68 423

27 245

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat

5.1.1

4 237

4 337

Instruments dérivés de couverture

5.2

17 417

9 545

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

312 527

338 408

Prêts et créances sur établissements de crédit

5.5.1

916 635

1 110 506

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

4 181 623

3 827 647

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

2 809

2 749

Actifs d'impôts différés

5.8

21 310

29 731

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

54 778

47 755

Actifs non courants destinés à être cédés

5.10

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

5.11

577

482

Immobilisations corporelles

5.12

19 998

20 512

Immobilisations incorporelles

5.12

519

565

Ecarts d'acquisition

 

0

0

        Total de l'actif

 

5 600 853

5 419 482

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

14

15

Instruments dérivés de couverture

5.2

60 921

77 361

Dettes envers les établissements de crédit

5.13.1

1 514 501

1 654 547

Dettes envers la clientèle

5.13.2

2 868 433

2 648 144

Dettes représentées par un titre

5.14

445 435

321 899

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

0

5

Passifs d'impôts différés

5.8

0

-1

Comptes de régularisation et passifs divers

5.15

84 841

95 836

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.16

42 583

41 047

Dettes subordonnées

5.17

28 711

34 254

Capitaux propres

 

555 414

546 375

    Capitaux propres part du groupe

 

555 414

546 375

        Capital et réserves liées

 

401 143

391 201

        Réserves consolidées

 

65 895

46 681

        Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

56 967

81 962

        Résultat de l'exercice

 

31 409

26 531

    Intérêts minoritaires

 

0

0

        Total du passif

 

5 600 853

5 419 482

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

227 226

207 530

Intérêts et charges assimilées

6.1

-155 253

-137 015

Commissions (produits)

6.2

69 748

66 927

Commissions (charges)

6.2

-7 807

-6 714

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

13 667

11 147

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

1 017

-88

Produits des autres activités

6.5

3 231

3 121

Charges des autres activités

6.5

-467

-2 076

Produit net bancaire

 

151 362

142 832

Charges générales d’exploitation

6.6

-89 589

-84 195

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 455

-3 354

Résultat brut d’exploitation

 

58 318

55 283

Coût du risque

6.7

-10 144

-13 951

Résultat d’exploitation

 

48 174

41 332

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

8

34

Variations de valeur des écarts d’acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

48 182

41 366

Impôts sur le résultat

6.11

-16 773

-14 835

Résultat net d’impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

31 409

26 531

Résultat net part du groupe

 

31 409

26 531

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

III. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

31 409

26 531

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-29 601

581

    Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-29 894

505

    Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

293

76

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

7 705

2 861

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote-part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

-3 099

-920

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-24 995

2 522

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

6 414

29 053

Part du groupe

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

IV. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

135 600

73 703

0

0

192 138

 

83 341

-3 903

17 223

498 102

 

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

32 280

 

 

 

 

 

 

 

 

32 280

 

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Composante en CP des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Distribution

 

 

 

 

-3 832

 

 

 

 

-3 832

 

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

        Sous-total

32 280

 

0

0

-3 832

0

0

0

0

28 448

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

647

1 880

 

2 527

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

26 531

26 531

 

Affectation résultat 2009

 

 

 

 

17 223

 

 

 

-17 223

0

 

Variation capital de la SAS Sociétariat

-9 233

 

 

 

 

 

 

 

 

-9 233

 

        Sous-total

-9 233

 

0

0

17 223

0

0

0

9 308

17 298

0

Capitaux propres au 31 décembre 2010

158 647

73 703

0

0

205 529

0

83 988

-2 023

26 531

546 375

0

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

 

 

26 531

 

 

 

-26 531

0

 

Capitaux propres au 1er janvier 2011

158 647

73 703

0

0

232 060

0

83 988

-2 023

0

546 375

0

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

34

 

 

 

 

 

 

 

 

34

 

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Distribution

 

 

 

 

-4 404

 

 

 

 

-4 404

 

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

        Sous-total

34

 

0

0

-4 404

0

0

0

0

-4 370

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

-30 047

5 052

 

-24 995

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

31 409

31 409

 

Variation capital de la SAS Sociétariat

6 995

 

 

 

 

 

 

 

 

6 995

 

        Sous-total

6 995

 

0

0

0

0

0

0

31 409

38 404

0

Capitaux propres au 31 décembre 2011

165 676

73 703

0

0

227 656

0

53 941

3 029

31 409

555 414

0

 

V. — Tableau de flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

2011

Résultat avant impôts

48 182

± Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

3 474

- Dépréciation des écarts d'acquisition

0

± Dotations nettes aux provisions

2 799

± Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

± Perte nette/gain net des activités d'investissement

-5 177

± (Produits)/ charges des activités de financement

642

± Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie)

-213 490

        Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-211 752

± Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

235 093

± Flux liés aux opérations avec la clientèle

-13 175

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

116 997

± Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-93 320

Impôts versés

-11 515

Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

234 080

        Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

70 510

± Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-71

± Flux liés aux immeubles de placement

113

± Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-1 300

        Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-1 258

± Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-4 370

± Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

804

        Total flux net de trésorerie lié aux opération de financement (C)

-3 566

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

65 686

Caisses et banques centrales

 

    Caisse et banques centrales (actif)

27 245

    Banques centrales (passif)

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

    Comptes ordinaires débiteurs

18 035

    Comptes et prêts à vue

0

    Comptes créditeurs à vue

-48 804

    Opérations de pension à vue

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

-3 524

Caisses et banques centrales

 

    Caisse et banques centrales (actif)

68 423

    Banques centrales (passif)

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

 

    Comptes ordinaires débiteurs

22 021

    Comptes et prêts à vue

0

    Comptes créditeurs à vue

-28 282

    Opérations de pension à vue

0

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

62 162

Variation de la trésorerie nette

65 686

 

VI. — Annexe.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à Directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

– les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450  M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450  M€ effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217  M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — L’arrêté au 31 décembre 2011 est le premier exercice d’application du référentiel IFRS pour les comptes du Groupe Banque Populaire du Massif Central.

Les modalités de passage aux Normes IFRS sont décrites dans la note 12 du présent document.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.4).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 1er mars 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 27 avril 2012.

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe. — Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation. — Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Cas particulier des entités ad hoc . — Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

— le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

— le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

— le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Les sociétés de caution mutuelle sont considérées comme des sociétés ad hoc.

— Cas particulier des activités de capital-investissement : Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital-investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20% et 50%, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire du Massif Central et de quatre sociétés de caution mutuelle (Socama, Socami, Acef, Aprofor).

 

3.4.2. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.3. Elimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.4. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

– Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

– Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres. — A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

— Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat : Cette catégorie comprend :

– les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

– et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance : Le Groupe BPMC ne possède pas d’actifs détenus jusqu’à l’échéance.

— Prêts et créances : Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Actifs financiers disponibles à la vente : Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

— Date d’enregistrement des titres : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

— Règles appliquées en cas de cession partielle : En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

– Couverture de juste valeur : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

– Couverture de flux de trésorerie : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

– Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

– Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

- des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

- des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

– Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

- un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

- un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

– Couverture d’un investissement net libellé en devises : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de se protéger contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

– baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

– grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

– nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

– forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

– prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

– Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

– Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

– la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

— Cas particuliers :

– Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

– Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

– Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

– ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

– Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

– Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » : Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

— Opérations de prêts de titres : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3).

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues :

— façades/couverture/étanchéité : 25 à 30 ans ;

— fondations/ossatures : 25 à 30 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 10 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 4 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

— Engagements sur les contrats d’épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 223

0

4 223

4 322

0

4 322

Titres à revenu fixe

4 223

0

4 223

4 322

0

4 322

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

    Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

    Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

 

0

0

 

0

0

Dérivés de transaction

14

0

14

15

0

15

        Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

4 237

0

4 237

4 337

0

4 337

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

14

15

    Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

    Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

    Dettes représentées par un titre

0

0

    Dettes subordonnées

0

0

    Opérations de pension

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

        Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

14

15

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction :

 

Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu'une indication du volume de l'activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l'évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Opérations fermes

0

0

0

0

0

0

    Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

6 036

14

14

9 450

15

15

    Instruments de taux

6 036

14

14

9 450

15

15

    Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

    Instruments de change

0

0

0

0

0

0

    Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

        Total

6 036

14

14

9 450

15

15

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 551 000

10 829

58 947

1 261 000

6 409

71 134

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

1 551 000

10 829

58 947

1 261 000

6 409

71 134

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

1 551 000

10 829

58 947

1 261 000

6 409

71 134

Instruments de taux

130 000

6 588

1 974

190 000

3 136

6 227

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

130 000

6 588

1 974

190 000

3 136

6 227

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

130 000

6 588

1 974

190 000

3 136

6 227

Dérivés de crédit

 

0

0

 

0

0

        Total des instruments dérivés de couverture

1 681 000

17 417

60 921

1 451 000

9 545

77 361

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 344

3 916

Titres à revenu fixe

2 344

3 916

Actions et autres titres à revenu variable

310 657

334 988

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Créances douteuses

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

313 001

338 904

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-474

-496

        Total des actifs financiers disponibles à la vente

312 527

338 408

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

55 686

85 390

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Comme au 31 décembre 2010, pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

4 223

0

0

4 223

    Instruments dérivés

0

14

0

14

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 223

14

0

4 237

    Titres

0

0

0

0

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

    Titres

70

312 457

0

312 527

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

70

312 457

0

312 527

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

0

14

0

14

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

14

0

14

    Titres

0

0

0

0

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

4 322

0

0

4 322

    Instruments dérivés

0

15

0

15

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 322

15

0

4 337

    Titres

0

0

0

0

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

    Titres

80

339 213

0

339 293

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

80

339 213

0

339 293

Passifs financiers :

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

0

15

0

15

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

15

0

15

    Titres

0

0

0

0

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’est pas concerné par cette classification.

 

5.4.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’est pas concerné par cette classification.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

 

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

916 635

1 110 506

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

        Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

916 635

1 110 506

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 940 404  K€ au 31 décembre 2011 (1 137 382  K€ au 31 décembre 2010).

— Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

22 023

18 035

Autres encours

2

0

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts à terme

711 493

660 173

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

13 619

12 798

Titres assimilés à des prêts et créances

169 500

419 500

Prêts et créances dépréciés

 

 

        Total des prêts et créances sains sur les établissements de crédit

916 635

1 110 506

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 557 787  K€ au 31 décembre 2011 (542 674  K€ au 31 décembre 2010).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts à terme » s’élèvent à 94 100  K€ au 31 décembre 2011 (60 214  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

4 292 023

3 938 616

Dépréciations individuelles

-104 621

-105 120

Dépréciations sur base de portefeuilles

-5 779

-5 849

        Total des prêts et créances sur la clientèle

4 181 623

3 827 647

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s'élève à 4 227 536  K€ au 31 décembre 2011 (3 824 715  K€ au 31 décembre 2010).

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

103 606

101 743

    Prêts à la clientèle financière

0

0

    Crédits de trésorerie et de consommation

271 301

266 538

    Crédits à l'équipement

1 378 377

1 298 545

    Crédits au logement

2 197 967

1 940 027

    Crédits à l'exportation

2 254

4 485

    Autres crédits

88 771

87 987

    Autres prêts et créances

3 938 670

3 597 582

    Prêts subordonnés

 

 

    Opérations de pension

0

0

Autres concours à la clientèle

3 938 670

3 597 582

    Titres assimilés à des prêts et créances

5 292

6 983

    Créances rattachées et valeurs non imputées

50 543

32 514

    Opérations de location-financement

0

0

    Opérations d'affacturage

0

0

    Prêts et créances dépréciés

193 912

199 794

        Total des prêts et créances sur la clientèle

4 292 023

3 938 616

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central n’a pas procédé à des reclassements d’actifs financiers.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central ne détient pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

5.8.1. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

GIE fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

6 625

6 772

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 002

1 717

Autres provisions non déductibles

8 541

7 786

Autres sources de différences temporelles

8 754

13 968

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

24 922

30 243

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

-3 512

-413

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

 

 

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

-3 512

-413

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

 

 

Impôts différés non constatés

-100

 

Impôts différés nets

21 310

29 830

Comptabilisés :

 

 

    A l'actif du bilan

21 310

29 731

    Au passif du bilan

0

0

 

5.8.2. Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

56 161

-1 934

54 227

85 521

-1 476

84 045

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 584

-1 578

3 006

-3 090

1 063

-2 027

Autres éléments

-266

 

-266

-56

 

-56

        Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

60 479

-3 512

56 967

82 375

-413

81 962

Part du groupe

 

 

0

 

 

0

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

1 539

815

Charges constatées d'avance

1 098

1 290

Produits à recevoir

14 266

13 008

Autres comptes de régularisation

17 718

13 705

Comptes de régularisation - actif

34 621

28 818

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

20 157

18 937

Actifs divers

20 157

18 937

        Total des comptes de régularisation et actifs divers

54 778

47 755

 

5.10. Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées. — Le Groupe Banque Populaire Massif Central ne détient pas d’actifs non courant destinés à être cédés et de dettes liées au titre de l’exercice 2011.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles de placement :

 

 

 

 

 

 

    Comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

    Comptabilisés au coût historique

818

-241

577

726

-244

482

        Total des immeubles de placement

818

-241

577

726

-244

482

 

La juste valeur des immeubles de placement s’élève à 577  K€ au 31 décembre 2011 (482  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

24 546

-13 254

11 292

23 541

-12 535

11 006

    Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

47 401

-38 695

8 706

47 019

-37 513

9 506

        Total des immobilisations corporelles

71 947

-51 949

19 998

70 560

-50 048

20 512

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

5 217

-4 726

491

5 147

-4 597

550

    Logiciels

726

-698

28

639

-624

15

    Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

        Total des immobilisations incorporelles

5 943

-5 424

519

5 786

-5 221

565

 

5.13. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

25 256

28 203

    Comptes à vue

0

15 000

    Opérations de pension

0

0

    Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

0

15 000

    Emprunts et comptes à terme

1 474 879

1 597 380

    Opérations de pension

0

0

    Dettes rattachées et autres sommes dues

14 366

13 964

Dettes à terme envers les établissements de crédit

1 489 245

1 611 344

        Total des dettes envers les établissements de crédit

1 514 501

1 654 547

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 103 034 K€ au 31 décembre 2011 (1 063 367 K€ au 31 décembre 2010). La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 1 556 717 K€ au 31 décembre 2011 (1 691 254 K€ au 31 décembre 2010).

 

5.13.2. Dettes envers la clientèle :

 

Passif

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

1 335 472

1 236 897

    Livret A

166 163

120 580

    PEL / CEL

584 948

556 440

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

584 361

559 877

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

1 500 451

1 382 438

Dépôts de garantie

434

709

Autres sommes dues

7 634

7 821

Dettes rattachées

24 442

20 279

        Total

2 868 433

2 648 144

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 2 909 700  K€ au 31 décembre 2011 (2 693 613  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.14. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

443 472

320 434

Autres dettes représentées par un titre

46

53

        Total

443 518

320 487

Dettes rattachées

1 917

1 412

        Total des dettes représentées par un titre

445 435

321 899

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 452 453  K€ au 31 décembre 2011 (324 696  K€ au 31 décembre 2010).

 

5.15. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

1 851

14 368

Produits constatés d'avance

42 560

39 015

Charges à payer

7 596

7 958

Autres comptes de régularisation créditeurs

2 663

6 909

Comptes de régularisation - passif

54 670

68 250

Comptes de régularisation de l'assurance - passif

0

0

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

0

0

Créditeurs divers

30 171

27 586

Passifs divers

30 171

27 586

        Total des comptes de régularisation et passifs divers

84 841

95 836

 

5.16. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

24 531

19

-430

0

24 120

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 988

0

-2 079

0

2 909

Provisions pour engagements hors bilan

3 593

3 651

-1 579

0

5 665

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

1 429

2 121

-762

0

2 788

Autres

6 506

2 325

-1 726

0

7 101

Autres provisions

16 516

8 097

-6 146

0

18 463

        Total des provisions

41 047

8 116

-6 576

0

42 583

 

5.16.1. Encours collectés au titre de l'épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

25 246

291 143

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

447 734

146 243

    Ancienneté de plus de 10 ans

57 839

64 168

Encours collectés au titre des plans épargne logement

530 819

501 554

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

43 161

43 104

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

573 980

544 658

 

5.16.2. Encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

3 691

4 994

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

13 286

14 720

        Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

16 977

19 714

 

5.16.3. Provisions constituées au titre de l'épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Reprises

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement :

 

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

521

0

-521

0

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 049

0

-1 049

0

    Ancienneté de plus de 10 ans

2 294

0

-330

1 964

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 864

0

-1 900

1 964

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

828

0

-76

752

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-35

0

3

-32

Provisions constituées au titre des crédits CEL

331

0

-106

225

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

296

0

-103

193

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

4 988

0

-2 079

2 909

 

5.17. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

21 000

27 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

7 451

6 989

        Total

28 451

33 989

Dettes rattachées

260

265

Réévaluation de la composante couverte

 

 

        Total des dettes subordonnées

28 711

34 254

 

La juste valeur des dettes subordonnées s'élève à 29 674  K€ au 31 décembre 2011 (34 958  K€ au 31 décembre 2010).

 

— Evolution des dettes subordonnées au cours de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Émission

Remboursement

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

27 000

0

-6 000

0

0

0

21 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

6 989

0

0

0

0

462

7 451

        Total

33 989

0

-6 000

0

0

462

28 451

 

Les dettes subordonnées sont émises par BPCE.

Les dépôts de garantie concernent les sociétés de cautions mutuelles.

 

5.18. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.18.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

6 521 740

23

150 000 020

6 521 740

23

150 000 020

    Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

    Réduction de capital

0

0

0

0

0

0

    Autres variations

0

0

0

0

0

0

Valeur à la clôture

6 521 740

 

150 000 020

6 521 740

 

150 000 020

Certificats coopératifs d'investissement :

 

 

 

 

 

 

    Valeur à l'ouverture

1 630 435

23

37 500 005

1 630 435

23

37 500 005

    Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

    Réduction de capital

0

0

0

0

0

0

    Autres variations

0

0

0

0

0

0

Valeur à la clôture

1 630 435

 

37 500 005

1 630 435

 

37 500 005

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations avec la clientèle

166 646

-44 662

121 984

156 477

-38 915

117 562

Opérations avec les établissements de crédit

37 785

-50 696

-12 911

33 452

-40 953

-7 501

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

-7 968

-7 968

0

-7 664

-7 664

Instruments dérivés de couverture

15 827

-51 927

-36 100

9 188

-49 483

-40 295

Actifs financiers disponibles à la vente

4 976

0

4 976

6 583

0

6 583

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers dépréciés

1 992

0

1 992

1 830

0

1 830

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

        Total des produits et charges d'intérêts

227 226

-155 253

71 973

207 530

-137 015

70 514

 

Les produits d’intérêts sur opérations avec la clientèle comprennent 2 078 K€ au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (576 K€ au titre de l’exercice 2010).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 114  K€ (1 464  K€ au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-300

-300

0

-169

-169

Opérations avec la clientèle

36 621

-167

36 454

34 813

-224

34 589

Prestations de services financiers

5 603

-373

5 230

5 211

-329

4 882

Vente de produits d'assurance vie

5 577

 

5 577

5 503

 

5 503

Opérations sur moyens de paiement

12 671

-5 145

7 526

12 127

-5 307

6 820

Opérations sur titres

466

0

466

415

0

415

Activités de fiducie

0

0

0

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

3 545

-1 688

1 857

3 205

-635

2 570

Autres commissions

5 265

-134

5 131

5 653

-50

5 603

        Total des commissions

69 748

-7 807

61 941

66 927

-6 714

60 213

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat sur instruments financiers de transaction

-358

300

Résultat sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

14 025

10 847

Résultats sur opérations de change

0

0

        Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

13 667

11 147

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponible à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

211

-5 153

    Plus value

211

457

    Moins value

0

-5 610

Dividendes reçus

821

86

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-15

4 979

        Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

1 017

-88

 

6.5. Produits et charges des autres activités :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Produits

Charges

Nets

Produits

Charges

Nets

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

688

 

688

730

 

730

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

2 543

-467

2 076

2 391

-2 076

315

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

3 231

-467

2 764

3 121

-2 076

1 045

        Total des produits et charges des autres activités

3 231

-467

2 764

3 121

-2 076

1 045

 

6.6. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-54 029

-53 474

Impôts et taxes

-3 125

-2 443

Services extérieurs

-32 094

-30 150

Autres

-341

1 872

Autres frais administratifs

-35 560

-30 721

        Total des charges générales d'exploitation

-89 589

-84 195

 

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

-35

0

-35

Prêts et créances avec la clientèle

-38 576

30 380

-722

881

-8 037

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-3 651

1 579

 

 

-2 072

Coût du risque

-42 227

31 959

-757

881

-10 144

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Prêts et créances interbancaires

0

0

-92

0

-92

Prêts et créances avec la clientèle

-45 216

30 394

-524

274

-15 072

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-1 775

2 988

 

 

1 213

Coût du risque

-46 991

33 382

-616

274

-13 951

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le groupe BPMC n’a pas de société mise en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

244

118

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

-236

-84

Autres

 

 

        Total des gains ou pertes sur autres actifs

8

34

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le groupe Banque Populaire Massif Central n’a pas d’écarts d’acquisition.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-11 450

-17 122

Impôts différés

-5 323

2 287

Impôts sur le résultat

-16 773

-14 835

 

— Rapprochement entre la charge d'impôt comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net (part du groupe)

31 409

26 531

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

16 773

14 835

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

48 182

41 366

Taux d'imposition de droit commun français (B) si retournement après 2012

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France

16 589

14 242

Effet des différences permanentes

15

380

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-246

-45

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

 

 

Crédits d'impôts

-98

-89

Autres effets

513

347

Impôts sur le résultat

16 773

14 835

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

34,81%

35,86%

 

Les entités du groupe BPMC font partie de l'intégration fiscale mutualiste de BPCE.

 

Note 7. — Notes Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Banque Populaire Massif Central a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

497 740

482 766

Intérêts minoritaires

0

0

Émissions de Tier One hybrides

0

0

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-28

-15

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

497 712

482 751

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

42 371

26 486

Déductions des fonds propres

-182 980

-188 299

    Dont déduction des fonds propres de base

-140 609

-161 813

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-42 371

-26 486

    Dont déduction du total des fonds propres

0

0

Fonds propres prudentiels

357 103

320 938

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie :

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Massif Central au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2011

Encours net 31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

4 237

4 337

Instruments dérivés de couverture

17 417

9 545

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

2 344

3 916

Opérations interbancaires

916 635

1 110 506

Opérations avec la clientèle

4 181 623

3 827 647

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

5 122 256

4 955 951

Engagements de financement

479 029

418 280

Engagements par garantie

218 264

250 946

Provisions hors bilan VBR et VBP

-3 596

-3 098

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

693 697

666 128

Exposition globale au risque de crédit

5 815 953

5 622 079

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Dotation

Reprises

Utilisations

31/12/2011

Opérations avec la clientèle

100 923

34 000

-26 749

-8 879

99 295

Provisions collectives

5 849

0

-70

0

5 779

SCM

4 197

1 757

-368

-259

5 327

Dépréciations déduites de l'actif

110 969

35 757

-27 187

-9 138

110 401

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

3 593

3 651

-1 579

0

5 665

        Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

114 562

39 408

-28 766

-9 138

116 066

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les garanties, sûretés personnelles ou sûretés réelles, comprennent en particulier les cautions, nantissements, gages, warrants ainsi que les privilèges et les hypothèques.

Les garanties couvrent pour l’essentiel des prêts et des créances sur la clientèle, sous forme d’hypothèques ou de cautions sur les résidences (prêts aux particuliers), de gages sur les biens financés et de nantissements sur les instruments financiers.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

 

<= 90 jours

> 90 jrs <= 180jrs

> 180 jrs <= 1 an

> 1 an

 

 

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

16 480

2 990

159

269

89 291

109 189

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

        Total

16 480

2 990

159

269

89 291

109 189

 

7.2.5. Prêts et créances restructurés. — Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

19 315

15 118

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

        Total des prêts et créances restructurés

19 315

15 118

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par prise de garantie ou d'une mobilisation d'autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement acquis par adjudication

203

61

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

        Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

203

61

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et du risque de change sont présentés dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5.1. Echéances des ressources et emplois par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

68 423

0

0

0

0

68 423

Instruments dérivés de transaction

0

 

 

 

 

0

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

14

4 223

0

4 237

Instruments dérivés de couverture

3 640

 

7 959

5 818

0

17 417

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

312 527

312 527

Prêts et créances sur les établissements de crédit

188 954

28 055

559 337

140 289

 

916 635

Prêts et créances sur la clientèle

389 122

348 647

1 406 047

1 976 335

61 472

4 181 623

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

650 139

376 702

1 973 357

2 126 665

373 999

5 500 862

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

 

 

 

 

0

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

14

0

0

14

Instruments dérivés de couverture

1 548

0

56 326

3 047

0

60 921

Dettes envers les établissements de crédit

147 583

496 767

630 499

239 652

0

1 514 501

Dettes envers la clientèle

2 089 465

134 205

586 975

57 788

0

2 868 433

Dettes représentées par un titre

262 322

28 275

49 050

105 788

0

445 435

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

2 260

0

26 451

0

0

28 711

Passifs financiers par échéance

2 503 178

659 247

1 349 315

406 275

0

4 918 015

 

Note 8. — Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-30 945

-30 683

    Dont charge représentée par des paiements base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-2 504

-4 102

Autres charges sociales et fiscales

-16 258

-15 683

Intéressement et participation

-4 322

-3 006

        Total des charges de personnel

-54 029

-53 474

 

L'effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 241 cadres et 636 non cadres soit 877 salariés.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le groupe Banque Populaire Massif Central accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Valeur actualisée des engagements financés

20 855

6 069

4 881

31 805

19 902

6 098

4 862

30 862

Juste valeur des actifs du régime

-5 164

 

 

-5 164

-5 374

 

 

-5 374

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels non reconnus

-3 056

940

 

-2 116

-1 575

1 018

 

-557

Coûts des services passés non reconnus

 

-439

 

-439

 

-434

 

-434

Solde net au bilan

12 635

6 570

4 881

24 086

12 953

6 682

4 862

24 497

Engagements sociaux passifs

12 635

6 570

4 881

24 086

12 953

6 682

4 862

24 497

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Massif Central.

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan. — Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,1% en obligations, 32% en actions et 6,7% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Ajustements liés à l’expérience au titre des régimes à prestations définies : Les ajustements liés à l’expérience correspondent aux variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Dette actuarielle en début de période

19 902

6 098

4 862

30 862

20 296

6 817

4 549

31 662

Coût des services rendus

 

307

283

590

 

313

240

553

Coût financier

687

207

166

1 060

762

233

159

1 154

Prestations versées

-802

-349

-283

-1 434

-783

-762

-346

-1 891

Ecarts actuariels

1 068

-330

-147

591

-374

-336

 

-710

Coûts des services passés

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

136

 

136

 

-168

260

92

Dette actuarielle en fin de période

20 855

6 069

4 881

31 805

19 901

6 097

4 862

30 860

Juste valeur des actifs en début de période

-5 374

 

 

-5 374

-5 323

 

 

-5 323

Rendement attendu des actifs

-242

 

 

-242

-293

 

 

-293

Cotisations reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

39

 

 

39

42

 

 

42

Ecarts actuariels de l'exercice

414

 

 

414

199

 

 

199

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-5 163

 

 

-5 163

-5 375

 

 

-5 375

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde net des engagements

15 692

6 069

4 881

26 642

14 526

6 097

4 862

25 485

Ecarts actuariels non reconnus

-3 056

940

 

-2 116

-1 575

1 019

 

-556

Coûts des services passés non reconnus

 

-439

 

-439

 

-434

 

-434

Solde net au bilan

12 636

6 570

4 881

24 087

12 951

6 682

4 862

24 495

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus

 

307

283

590

 

313

240

553

Coût financier

687

207

166

1 060

762

233

159

1 154

Rendement attendu des actifs de couverture

-242

 

 

-242

-293

 

 

-293

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-408

-147

-555

 

-345

260

-85

Coût des services passés

 

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

 

136

 

136

 

-167

 

-167

        Total des charges des régimes à prestations définies

445

237

302

984

469

29

659

1 157

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2011

31/12/2010

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Taux d'actualisation

3,63%

3,30%

3,20%

3,61%

3,39%

3,32%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

 

 

5,50%

 

 

Tables de mortalité

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

TGH TGF 05

TF00/02

TF00/02

 

Note 9. — Information sectorielle.

 

9.1. Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage du Groupe Banque Populaire Massif Central, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités du Groupe BPMC s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

9.2. Information par secteur opérationnel. — Le Groupe BPMC exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire ».

 

9.3. Information sectorielle par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. Le Groupe BPMC réalise ses activités en France.

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

479 029

418 280

    Des établissements de crédit

50 000

0

    De la clientèle

429 029

418 280

        Ouvertures de crédit confirmées

425 783

414 853

        Autres engagements

3 246

3 427

Engagements de financement reçus

520 000

50 000

    D'établissements de crédit

520 000

50 000

    De la clientèle

0

0

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

218 264

250 946

    D'ordre des établissements de crédit

103

193

    D'ordre de la clientèle

218 161

250 753

Engagements de garantie reçus

649 427

507 734

    D'établissements de crédit

649 427

507 734

    De la clientèle

0

0

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs financiers donnés en garantie de passifs ou de passifs éventuels, tels que les titres remis en pension livrée et les valeurs données en pension non livrée, enregistrés dans les différentes catégories comptables.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 883 566

1 388 286

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

        Total

1 883 566

1 388 286

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 332 367  K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 322 258  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 90 761  K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 145 463  K€ au 31 décembre 2010,

— 486 883  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 805 614  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 173 971  K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 114 950  K€ au 31 décembre 2010 ;

— 98 724  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH ;

— 700 861  K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Massif Central sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire du Massif Central au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Prêts et avances

465 217

0

0

460 624

0

0

Instruments de capitaux propres

236 833

0

0

236 620

0

0

Autres actifs

181 590

0

0

11 997

0

0

        Total des actifs avec les entités liées

883 640

0

0

709 241

0

0

Dépôts

621 320

0

0

574 698

0

0

Autres passifs financiers

21 000

0

0

27 000

0

0

Autres passifs

89 939

0

0

10 699

0

0

        Total des passifs envers les entités liées

732 259

0

0

612 397

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-48 348

0

0

-41 005

0

0

Commissions

0

0

0

0

0

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

0

        Total du PNB réalisé avec les entités liées

-48 348

0

0

-41 005

0

0

Engagements donnés des filiales

90 271

0

0

79 858

0

0

Engagements reçus

541 170

0

0

65 160

0

0

Engagements sur instruments financiers à terme

1 174 000

0

0

1 039 000

0

0

        Total des engagements avec les entités liées

1 805 441

0

0

1 184 018

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants :

— Rémunération des dirigeants mandataires sociaux : Le Comité des Rémunérations propose au Conseil d'Administration toutes questions relatives au statut personnel des mandataires sociaux, notamment leurs conditions de rémunération et de retraite dans le cadre de la politique Groupe en ce domaine. Il s'est réuni deux fois au cours de l'exercice 2011.

Le montant des jetons de présence des Administrateurs, dont l'enveloppe globale est votée par l'Assemblée Générale, s'est élevé à 43  K€ au titre de l'exercice 2011.

Les rémunérations, y compris avantages en nature, versées en 2011 aux organes de direction s'établissent à 434  K€ sur la période.

Il existe également un régime Groupe de retraite complémentaire pour les Présidents et Directeurs Généraux.

 

Note 12. — Modalités d’élaboration des données pro forma.

 

12.1. Principes d’élaboration. — Les états financiers consolidés du Groupe Banque Populaire Massif Central au 31 décembre 2011 sont les premiers états financiers présentés conformément aux normes IFRS tel qu’adoptées dans l’Union européenne et applicables à cette date. La date de transition du Groupe Banque Populaire Massif Central aux normes IFRS est donc le 1er janvier 2010. Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat, le tableau de variation des capitaux propres, le tableau de flux de trésorerie et les annexes.

Les comptes sont présentés avec un comparatif au 31 décembre 2010 pour les éléments des capitaux propres de résultat et du bilan et un comparatif 1er janvier 2010 pour les éléments du bilan et des capitaux propres.

La norme IFRS 1 s’applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs comptes consolidés selon le référentiel IFRS. Les principaux reclassements et retraitements résultant du jeu de normes IFRS applicable en 2010 sont rappelés dans cette présente note, tant sur les capitaux propres, le bilan que le compte de résultat.

Cette norme prévoit une application rétrospective des normes IFRS et une inscription dans les capitaux propres du bilan d’ouverture au 1er janvier 2010, date de transition pour le Groupe Banque Populaire Massif Central, de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises appliquées jusqu’au 31 décembre 2009.

La norme IFRS 1 offre cependant sur certains sujets des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective. Le Groupe Banque Populaire Massif Central a retenu les exemptions suivantes :

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de co-entreprises : Le Groupe Banque Populaire Massif Central est intégré au périmètre de consolidation du Groupe BPCE depuis 2009 qui publie déjà ses états financiers consolidés selon le référentiel IFRS. Le Groupe Banque Populaire Massif Central a choisi d’évaluer les actifs et les passifs à la valeur comptable retenue dans les états financiers du Groupe BPCE.

— Regroupements d’entreprises ; Le groupe a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 selon les dispositions prévues par la norme IFRS 3 révisé et IAS 27 révisé.

Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation. Les actifs et passifs acquis dans le cadre de regroupements d’entreprise antérieurs au 1er janvier 2010 doivent néanmoins répondre aux critères généraux de reconnaissance fixés par les normes IFRS pour figurer en bilan d’ouverture. A titre d’exemple, les actifs incorporels acquis tels que les parts de marché, qui ne sont pas par nature reconnus en normes IFRS, ont été reclassés en écart d’acquisition.

— Comptabilité de couverture : Conformément aux dispositions prévues par IFRS 1, le Groupe Banque Populaire Massif Central a appliqué de façon prospective au 1er janvier 2010 les dispositions relatives à la comptabilité de couverture.

Ainsi, les relations de couverture reconnues en référentiel français, mais non admises en référentiel IFRS n’ont pas été reflétées dans le bilan d’ouverture ; ces opérations ont été comptabilisées comme des opérations effectuées à des fins de transaction.

Les opérations de couverture préexistantes admises en référentiel IFRS ont été comptabilisées dans le bilan d’ouverture comme des opérations de couverture.

 

12.2. Méthodes comptables et périmètre. — Les principes et méthodes comptables utilisés pour l’élaboration des données pro forma sont ceux retenus par le groupe pour l’élaboration de ses comptes consolidés décrits aux notes 3 et 4 de la présente annexe.

Les comptes sont présentés avec un comparatif au 31 décembre 2010 pour les éléments de bilan et de résultat, et un comparatif au 1er janvier 2010 pour les éléments de capitaux propres.

Le périmètre de consolidation pro forma reprend les entités consolidées par le groupe au cours de l’exercice 2010. Il a été complété afin de tenir compte des effets des opérations mentionnées ci-dessus.

Dans les tableaux qui suivent, les chiffres mentionnés relatifs à la présentation en normes françaises sont conformes aux publications effectuées au 31 décembre 2009 et au 31 décembre 2010 tant pour les capitaux propres que pour le résultat.

Ont été intégrés à ces éléments, les opérations relatives aux Sociétés de Cautions Mutuelles (entités ad hoc) et les retraitements liés à la comptabilisation des opérations en normes IFRS.

Pour le groupe BPMC ces opérations sont essentiellement :

— comptabilisation des opérations de couverture ;

— prise en compte de la juste valeur des titres classés en AFS ;

— effet de ces retraitements sur le calcul de l’impôt différé ;

— neutralisation du FRBG non reconnu en normes IFRS.

 

12.3. Impact sur les capitaux Impact sur les capitaux propres consolidés :

— Au 1er janvier 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2009 avant affectation - en normes françaises

134 942

73 703

0

0

171 792

0

0

0

16 938

397 375

Application du règlement CRC 2009-03 sur l'étalement des frais et commissions

 

 

 

 

-4 284

 

 

 

 

-4 284

Changement de modalités de calcul des provisions collectives

 

 

 

 

-3 631

 

 

 

 

-3 631

Incidence des changements de méthodes comptables intervenus en 2009

 

 

 

 

-7 915

 

 

 

 

-7 915

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 après changement de méthodes

134 942

73 703

0

0

163 877

0

0

0

16 938

389 460

Intégration des SCM

7 148

 

 

 

814

 

 

 

285

8 247

Reclassement des FDG des SCM en Dettes Surbordonnées

-6 490

 

 

 

 

 

 

 

 

-6 490

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

 

 

 

53 105

 

 

 

 

53 105

Coût amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Juste valeur par résultat

 

 

 

 

-47 950

 

 

 

 

-47 950

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente et sur option

 

 

 

 

-2 009

 

84 807

 

 

82 798

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

-5 953

 

-5 953

    Couverture de juste valeur

 

 

 

 

9 666

 

 

 

 

9 666

ID

 

 

 

 

14 635

 

-1 466

2 050

 

15 219

Capitaux propres consolidés au 1er janvier 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

142 090

73 703

0

0

192 138

0

83 341

-3 903

17 223

498 102

 

— Au 31décembre 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

 

Capital

Primes

Actions de préférence

 

 

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

 

 

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes françaises

157 959

73 703

 

 

176 985

 

 

 

17 848

426 495

Intégration des SCM

7 678

 

 

 

1 099

 

 

 

524

9 301

Reclassement FDG SCM en Dettes Subordonnées

-6 990

 

 

 

 

 

 

 

 

-6 990

Annulation du Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

 

 

 

 

53 840

 

 

 

 

53 840

Retraitement des écarts d'acquisition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Coût amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Valorisation en juste valeur de certains instruments financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Juste valeur par résultat

 

 

 

 

-28 015

 

 

 

 

-28 015

    Juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

 

-1 737

 

85 459

-3 089

 

80 633

    Couverture de flux de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

    Couverture de juste valeur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

ID

 

 

 

 

3 357

 

-1 471

1 066

8 159

11 111

Capitaux propres consolidés au 31 décembre 2010 - en normes IFRS applicables en 2010

158 647

73 703

0

0

205 529

0

83 988

-2 023

26 531

546 375

 

12.4. Bilan consolidé :

— Au 1er janvier 2010 :

 

 

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Caisse, banques centrales, CCP

35 641

 

 

35 641

Actifs à la juste valeur par le résultat

4 454

 

46

4 500

Instruments dérivés de couverture

8

 

3 833

3 841

Actifs financiers disponibles à la vente

200 205

298

84 943

285 446

Prêts et créances sur Établissements de crédit

896 627

-45

-1 496

895 086

Prêts et créances sur la clientèle

3 748 744

726

19 445

3 768 915

Actifs financ.détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courant

3 588

 

 

3 588

Actifs d'impôts différés

12 461

 

20 475

32 936

Comptes de régul et actifs divers

47 979

-3 211

2 799

47 567

Participations dans les mise en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

540

 

 

540

Immobilisations corporelles

20 158

 

 

20 158

Immobilisations incorporelles

463

 

 

463

Ecart d'acquisition

 

 

 

 

        Total actif

4 970 868

-2 232

130 045

5 098 681

 

Au 1er janvier 2010 (En milliers d’euros)

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Passifs financiers à la JV par résultat

 

 

16

16

Instruments dérivés de couverture

4

 

77 884

77 888

Dettes envers les Établissements de crédit

1 315 096

-11 529

288

1 303 855

Dettes envers la clientèle

2 518 347

 

 

2 518 347

Dettes représentées par un titre

525 068

 

3 229

528 297

Ecart de Rééval. des PTF couv en tx

 

 

 

 

Passifs d'impôt courant

 

 

 

 

Passifs d'impôts différés

-1

 

 

-1

Compte de régul et passifs divers

83 671

6

3 018

86 695

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions pour Risques et Charges

94 230

1 044

-53 360

41 914

Dettes subordonnées

37 078

 

 

37 078

Capitaux propres part du groupe

397 375

8 247

98 970

504 592

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

        Total passif

4 970 868

-2 232

130 045

5 098 681

 

Selon la norme BPCE, les fonds de garantie des SCM soit 6 490  K€ ont été reclassés en 2010 en dettes subordonnées.

 

— Au 31 décembre 2010 :

 

Au 31 décembre 2010 (En milliers d’euros)

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Caisse, banques centrales, CCP

27 245

 

 

27 245

Actifs à la juste valeur par le résultat

4 322

 

15

4 337

Instruments dérivés de couverture

1

 

9 544

9 545

Actifs financiers disponibles à la vente

252 552

302

85 554

338 408

Prêts et créances sur Établissements de crédit

1 111 534

-21

-1 007

1 110 506

Prêts et créances sur la clientèle

3 790 515

814

36 318

3 827 647

Actifs financ.détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

Actifs d'impôts courant

2 749

 

 

2 749

Actifs d'impôts différés

18 214

 

11 517

29 731

Comptes de régul et actifs divers

48 095

-248

-92

47 755

Participations dans les mise en équivalence

 

 

 

 

Immeubles de placement

482

 

 

482

Immobilisations corporelles

20 512

 

 

20 512

Immobilisations incorporelles

565

 

 

565

Ecart d'acquisition

 

 

 

 

        Total actif

5 276 786

847

141 849

5 419 482

 

Au 31 décembre 2010 (En milliers d’euros)

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Données IFRS

Banques centrales, CCP

 

 

 

 

Passifs financiers à la JV par résultat

 

 

15

15

Instruments dérivés de couverture

3

 

77 358

77 361

Dettes envers les Établissements de crédit

1 664 575

-12 525

2 497

1 654 547

Dettes envers la clientèle

2 648 144

 

 

2 648 144

Dettes représentées par un titre

317 821

 

4 078

321 899

Ecart de Rééval. des PTF couv en tx

 

 

 

 

Passifs d'impôt courant

5

 

 

5

Passifs d'impôts différés

-1

 

 

-1

Compte de régul et passifs divers

92 240

3 574

22

95 836

Dettes / actifs destinés à être cédés

 

 

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

Provisions pour Risques et Charges

100 239

497

-59 689

41 047

Dettes subordonnées

27 265

 

6 989

34 254

Capitaux propres part du groupe

426 495

9 301

110 579

546 375

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

        Total passif

5 276 786

847

141 849

5 419 482

 

12.5. Compte de résultat :

— Au 31 décembre 2010 :

 

31 décembre 2010 (En milliers d’euros)

Données publiées - Présentation IFRS

Intégration SCM

Retraitements IFRS

Autres

Données IFRS

Intérêts et produits assimilés

207 572

5

 

-47

207 530

Intérêts et charges assimilés

-137 084

22

 

47

-137 015

Commissions (produits)

66 267

679

 

-19

66 927

Commissions (charges)

-6 713

-1

 

 

-6 714

Gains /pertes nets/IF en JV par résultat

 

 

11 147

 

11 147

Gains ou pertes sur actifs AFS

-250

 

162

 

-88

Produits des autres activités

2 568

553

 

 

3 121

Charges des autres activités

-2 076

 

 

 

-2 076

Produit net bancaire

130 284

1 258

11 309

-19

142 832

Charges générales d'exploitation

-83 655

-559

 

19

-84 195

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immob. incorp. et corp.

-3 354

 

 

 

-3 354

Résultat Brut d’Exploitation

43 275

699

11 309

 

55 283

Coût du risque

-13 962

11

 

 

-13 951

Résultat Net d’Exploitation

29 313

710

11 309

 

41 332

QP dans le résultat des entreprises MEE

 

 

 

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

34

 

 

 

34

Variat.des Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

 

Résultat avant impôts

29 347

710

11 309

 

41 366

Impôts sur le résultat

-10 764

-186

-3 885

 

-14 835

Dotations / Reprises au FRBG

-735

 

735

 

 

Résultat sur activité abandonnée

 

 

 

 

 

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

Résultat Net de l'exercice - part groupe

17 848

524

8 159

 

26 531

 

Note 13. — Périmètre de consolidation.

 

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Le périmètre de consolidation 2011 est identique au périmètre de consolidation 2010.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Établissements

N° Siren

Capital social 31/12/2011

Contribution au résultat consolidé part du Groupe

Détention

Entité mère (Établissements de crédit) :

 

 

 

 

    BP MASSIF CENTRAL

775 633 878

187 500

31 562

Société-mère

    SOCAMA

917 150 229

392

0

Entité Ad hoc

    SOCAMI

916 350 259

231

74

Entité Ad hoc

    SOCACEF

330 494 386

86

15

Entité Ad hoc

    APROFOR

351 220 231

14

-5

Entité Ad hoc

Filiales (Ets à caractère financier) :

 

 

 

 

    SAS SOCIETARIAT

491 418 117

1 500

-242

Détenue à 100% par l’EURL SIMC

    EURL SIMC

351 172 515

1 008

5

Détenue à 100% par BPMC

 

L'ensemble de ces sociétés sont consolidées par la méthode de l'intégration globale.

 

Note 14. — Autres informations.

 

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

M Eric MENA

KPMG

 

Exercice 2011

Exercice 2011

 

Montant

55%

Montant

45%

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

83,5

 

68,5

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

        Total

83,5

 

68,5

 

 

VII. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

 

Mesdames, Messieurs ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.5 et 6.7 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.7, 5.3 et 6.1 de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1.5, 5.2 et 6.3 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.5 et 6.1 de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris La Défense, le 4 avril 2012.

Clermont-Ferrand, le 4 avril 2012.

KPMG Audit FS I :

 

Philippe Saint-Pierre,

Eric Mena,

Associé ;

Associé.

 

VIII. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées présenté à l’Assemblée Générale Ordinaire du 27 avril 2012.

Exercice clos le 31 décembre 2011.

 

Mesdames, Messieurs ;

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R 225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R. 225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

I. Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — En application de l'article 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

— Avec SOCAMA :

– Dirigeant commun : Monsieur Marc Lebrou, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-Président de SOCAMA.

Lors des Conseils d’Administration du 23 décembre 2011 et du 20 janvier 2012, il a été décidé que votre Banque accorderait une subvention de 697 500 € à la société de caution mutuelle SOCAMA.

— Avec BP Développement :

– Dirigeant commun : Monsieur Dominique Martinie, Président de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, et administrateur de Banque Populaire Développement.

Votre Conseil d’administration du 25 mai 2011 a donné son autorisation préalable à la participation de votre Banque à l’augmentation de capital de 100 M€ de Banque Populaire Développement, à hauteur de sa part, de 4,3 M€, avec ou sans réinvestissement du dividende (742 K€), et a autorisé le Directeur Général, et toute personne qu'il se substituerait, à l'effet de négocier, finaliser et signer au nom et pour le compte de la BPMC la participation à ladite augmentation de capital.

 

II. Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article 225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

II.1. Avec BPCB (Banque Populaire Covered Bonds) :

— Dirigeants communs :

– Monsieur Dominique Martinie, Président du Conseil d’Administration de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de différentes entités du Groupe, parties à la Convention.

– Monsieur Christian du Payrat, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL jusqu’au 31 août 2010 et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

Lors du Conseil d’Administration du 28 avril 2008, il a été décidé que votre Banque participerait au programme d’obligations sécurisées émises par BPCB (BANQUE POPULAIRE COVERED BONDS) et votre Directeur Général a été autorisé à signer une convention fixant les termes et conditions de l’opération.

En couverture de l’émission de covered bonds, la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides garanties parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers ou la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2011, l’émission souscrite par votre Banque s’élève à 169 500 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties au profit du BP covered bonds s’élève à 486 883 K€.

 

II.2. Avec BPCE :

— Dirigeant commun :

– Monsieur Christian du Payrat, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL jusqu’au 31 août 2010 et membre du Conseil de surveillance de BPCE.

Lors du Conseil d’Administration du 25 juin 2010, votre Banque a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le Directeur Général de BPMC et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BPMC, la convention précitée ainsi que tout document associé.

Au 31 décembre 2011, le total des emprunts émis auprès de la Société de Financement de l’Habitat s’élève à 54 000 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties s’élève à 98 724 K€.

 

II.3. Avec la société de caution mutuelle SOCAMA :

— Administrateur commun :

– Monsieur Marc Lebrou, administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur et Vice-Président de SOCAMA.

 

1. Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif lié votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2. Convention d'assistance :

— Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2011. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

— Montant facturé au titre de l’exercice 2011 : SOCAMA 34 641 € TTC.

 

Fait à Clermont-Ferrand et Paris-La Défense, le 4 avril 2012.

Les Commissaires aux Comptes : 

 

 

CABINET ERIC MENA :

KPMG Audit FS I :

Commissaire aux comptes ;

Commissaire aux comptes.

 

IX. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1203728

02/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2040
Texte de l'annonce :

1202040

2 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 31 Mars 2012

(En milliers d'Euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

70 312

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 097 233

Opérations avec la clientèle

4 217 473

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

182 816

Actions et Autres Titres à revenu variable

69

Participations et autres titres détenus à long terme

283 453

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

467

Immobilisations corporelles

20 828

Autres actifs

21 247

Comptes de Régularisation

35 292

    Total actif

5 930 198

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 778 078

Opérations avec la clientèle

2 907 444

Dettes représentées par un titre

516 770

Autres passifs

50 629

Comptes de Régularisation

57 643

Provisions

46 787

Dettes subordonnées

19 168

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 955

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

495 724

    Capital souscrit

250 000

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

159 648

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (+/-)

10 000

        Total passif

5 930 198

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

433 806

    Engagements de garantie

208 184

    Engagements sur titres

282

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

450 000

    Engagements de garantie

1 284 163

    Engagements sur titres

282

 

 

1202040

01/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 186
Texte de l'annonce :

1200186

1 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 31 Décembre 2011.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

68 423

Créances sur les Établissements de Crédit

749 429

Opérations avec la clientèle

4 139 905

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

180 475

Actions et Autres Titres à revenu variable

69

Participations et autres titres détenus à long terme

254 350

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

518

Immobilisations corporelles

20 574

Autres actifs

22 174

Comptes de Régularisation

35 841

        Total actif

5 472 766

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 503 520

Opérations avec la clientèle

2 868 200

Dettes représentées par un titre

439 617

Autres passifs

29 541

Comptes de Régularisation

71 919

Provisions

47 870

Dettes subordonnées

21 260

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 615

Capitaux propres hors FRBG (±)

433 224

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

159 648

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (±)

10 000

        Total passif

5 472 766

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

477 010

    Engagements de garantie

218 265

    Engagements sur titres

295

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

520 000

    Engagements de garantie

1 267 972

    Engagements sur titres

295

 

 

1200186

04/11/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6177
Texte de l'annonce :

1106177

4 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°132


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 Septembre 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

82 853

Créances sur les Établissements de Crédit

733 186

Opérations avec la clientèle

4 051 196

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

180 397

Actions et Autres Titres à revenu variable

69

Participations et autres titres détenus à long terme

254 399

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

554

Immobilisations corporelles

20 088

Autres actifs

21 585

Comptes de Régularisation

36 145

        Total actif

5 381 480

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 549 371

Opérations avec la clientèle

2 781 376

Dettes représentées par un titre

378 505

Autres passifs

33 022

Comptes de Régularisation

79 812

Provisions

45 562

Dettes subordonnées

23 278

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 331

Capitaux propres hors FRBG (±)

433 223

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

159 648

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 373

    Report à nouveau (±)

10 000

        Total passif

5 381 480

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

510 859

    Engagements de garantie

230 644

    Engagements sur titres

272

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

480 000

    Engagements de garantie

1 233 977

    Engagements sur titres

272

 

 

 

1106177

05/08/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5090
Texte de l'annonce :

1105090

5 août 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 juin 2011.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

56 788

Créances sur les Établissements de Crédit

722 942

Opérations avec la clientèle

4 013 076

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

180 682

Actions et Autres Titres à revenu variable

69

Participations et autres titres détenus à long terme

249 350

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

582

Immobilisations corporelles

21 106

Autres actifs

17 928

Comptes de Régularisation

27 568

        Total actif

5 291 099

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 651 038

Opérations avec la clientèle

2 693 238

Dettes représentées par un titre

285 037

Autres passifs

27 911

Comptes de Régularisation

73 236

Provisions

46 304

Dettes subordonnées

25 291

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 821

Capitaux propres hors FRBG (±)

433 223

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

159 648

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 372

    Report à nouveau (±)

10 000

        Total passif

5 291 099

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

509 143

    Engagements de garantie

239 106

    Engagements sur titres

383

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

535 000

    Engagements de garantie

1 208 320

    Engagements sur titres

383

 

 

 

1105090

01/06/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3020
Texte de l'annonce :

1103020

1 juin 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°65


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’assemblée générale du 22 avril 2011.

 

A. — Comptes individuels.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

27 245

35 641

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

692 534

675 127

Opérations avec la clientèle

3.2

3 783 532

3 539 261

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

433 836

438 656

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

67

56

Participations et autres titres detenus à long terme

3.4

249 454

197 430

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 008

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

565

463

Immobilisations corporelles

3.6

20 994

20 698

Autres actifs

3.8

21 934

16 890

Comptes de régularisation

3.9

28 910

34 685

        Total de l'actif

 

5 260 079

4 959 915

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

418 280

346 669

    Engagements de garantie

4.1

250 946

299 070

    Engagements sur titres

 

404

312

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 636 662

1 296 256

Opérations avec la clientèle

3.2

2 648 144

2 518 347

Dettes representées par un titre

3.7

317 821

525 068

Autres passifs

3.8

29 880

35 845

Comptes de régularisation

3.9

62 361

47 829

Provisions

3.10

46 399

41 125

Dettes subordonnées

3.11

27 265

37 078

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

53 840

53 105

Capitaux propres hors FRBG

3.13

437 707

405 262

    Capital souscrit

 

187 500

155 250

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves

 

157 104

147 328

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 850

1 415

    Report à nouveau

 

1 562

12 040

Résultat de l'exercice (+/-)

 

15 988

15 526

        Total du passif

 

5 260 079

4 959 915

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

50 000

0

    Engagements de garantie

4.1

1 012 087

764 661

    Engagements sur titres

 

404

312

 

 

II. — Comptes de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

207 574

220 112

Intérêts et charges assimilées

5.1

-136 988

-153 841

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

86

4 725

Commissions (produits)

5.4

66 425

65 120

Commissions (charges)

5.4

-6 713

-6 786

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-55

-27

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 393

2 434

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-2 043

-426

    Produit net bancaire

 

130 679

131 311

Charges générales d'exploitation

5.8

-85 995

-86 252

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 387

-3 524

    Résultat brut d'exploitation

 

41 297

41 535

Coût du risque

5.9

-13 962

-14 958

    Résultat d'exploitation

 

27 335

26 577

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-247

-4 567

    Résultat courant avant impôt

 

27 088

22 010

Résultat exceptionnel

5.11

2 346

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-12 276

-8 266

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-1 170

1 782

    Résultat net

 

15 988

15 526

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

 

Note 1.–– Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection du des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

— Augmentation de capital de BP Participations : L’assemblée générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par BPMC à hauteur de 197 milliers d’euros.

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 26 764 milliers d’euros pour BPMC

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés. 

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 25 046 milliers d’euros pour BPMC.

 

Remboursement de l’État. –— Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

—Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central (en abrégé BPMC) sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 6 534 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 431 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 5 538 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

2.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2010, l’encours de ces crédits s’élève à 15 118 milliers d’euros pour un montant total de prêts de 3 564 900 milliers d’euros.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples : BPMC réalise ce type d’opérations par l'intermédiaire d’une filiale de Natixis.

2.3.4. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2009 et 2010.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2009 et 2010.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Aucun reclassement ni transfert comptable n’a été réalisé au cours de l’exercice 2010.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs,

 

Immobilisations incorporelles. — Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25-30 ans

Fondations/ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.7. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

2.3.8. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. —Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

2.3.10. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

2.3.13. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond :

— à l’impôt exigible dû au titre de l’exercice y compris les effets d’un contrôle fiscal dénoué en 2010 et portant sur les exercices 2007 et 2008 ;

— à la prise en compte de la fiscalité différée sur les prêts à taux Zéro (mécanisme du crédit d’impôt) ;

— aux effets de l’intégration fiscale mutualiste.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

A ce titre, BPMC a signé avec sa mère intégrante (BPCE) une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

18 254

129 852

    Comptes ordinaires

18 254

129 852

    Comptes et prêts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

Créances à terme

661 482

533 290

    Comptes et prêts à terme

661 482

533 290

    Prêts subordonnés et participatifs

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Créances rattachées

12 798

11 985

Créances douteuses

 

 

    Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations des créances interbancaires

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

        Total

692 534

675 127

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 159 milliers d'euros à vue et 530 824 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 60 214 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

27 490

13 509

    Comptes ordinaires créditeurs

12 490

13 509

    Comptes et emprunts au jour le jour

15 000

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Autres sommes dues

 

 

Dettes à terme

1 595 208

1 273 542

    Comptes et emprunts à terme

1 595 208

1 273 542

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

    Dettes rattachées

13 964

9 205

        Total

1 636 662

1 296 256

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 27 189 milliers d'eauros à vue et 1 019 708 milliers d'euros à terme.

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

101 743

110 598

Créances commerciales

34 364

38 097

Autres concours à la clientèle

3 521 051

3 256 199

Crédits à l'exportation

4 485

3 460

Crédits de trésorerie et de consommation

266 538

261 175

Crédits à l'équipement

1 298 388

1 232 303

Crédits à l'habitat

1 898 017

1 694 587

Autres crédits à la clientèle

53 623

64 674

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres

 

 

Créances rattachées

32 514

30 064

Créances douteuses

194 783

194 518

Dépréciations des créances sur la clientèle

-100 923

-90 215

        Total

3 783 532

3 539 261

Dont créances restructurées

15 118

10 701

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 236 897

1 195 635

    Livret A

120 580

104 661

    PEL/CEL

556 440

503 181

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

559 877

587 793

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 382 438

1 293 650

Dépôts de garantie

709

465

Autres sommes dues

7 821

7 777

Dettes rattachées

20 279

20 820

        Total

2 648 144

2 518 347

(*) Détail : 160 848 K€ de livrets ordinaires, 20 023 K€ de livrets jeunes, 78 702 K€ de livrets épargne populaire, 139 286 K€ de LDD, 154 888 K€ de plans épargne populaire et pour 6 130 K€ d’autres épargne à terme.

 

(1) Détail autres comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 023 118

 

1 023 118

969 049

 

969 049

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

92 476

92 476

 

92 476

92 476

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

266 844

266 844

 

232 125

232 125

        Total

1 023 118

359 320

1 382 438

969 049

324 601

1 293 650

 

 

3.2.2. Opérations avec la clientèle - Répartition des encours de crédit par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

 

Créances saines

 

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

1 182 934

105 345

-60 984

49 357

-39 892

Entrepreneurs individuels

447 796

43 347

-19 008

16 342

-11 170

Particuliers

1 779 062

45 591

-20 746

14 306

-10 952

Administrations privées

26 928

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

208 780

 

 

 

 

Autres

4 972

500

-185

498

-185

        Total au 31 décembre 2010

3 650 472

194 783

-100 923

80 503

-62 199

        Total au 31 décembre 2009

3 496 736

194 518

-90 215

62 921

-51 104

 

3.3.1. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenus fixes et variables

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

    Valeurs brutes

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Créances rattachées

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

433 836

0

 

433 836

 

438 656

0

 

438 656

    Valeurs brutes

 

434 530

0

 

434 530

 

439 294

0

 

439 294

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

-694

0

 

-694

 

-638

0

 

-638

Actions et autres titres à revenu variable

0

67

 

0

67

0

56

 

0

56

    Montants bruts

 

67

 

0

67

 

56

 

0

56

    Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

    Dépréciations

 

0

 

0

0

 

0

 

0

0

        Total

0

433 903

0

0

433 903

0

438 712

0

0

438 712

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

0

0

0

202 500

0

202 500

Titres non cotés

0

13 598

0

13 598

0

13 598

0

13 598

Titres prêtés

0

419 500

0

419 500

0

222 000

0

222 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

1 432

0

1 432

0

1 196

0

1 196

        Total

0

434 530

0

434 530

0

439 294

0

439 294

Dont titres subordonnés

0

6 098

0

6 098

0

6 098

0

6 098

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 694 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 638 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les titres de placement ne recèlent aucune plus value latente.

Aucun titre d’investissement n’a été détenu au cours de l’exercice 2010.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

63

 

63

 

52

 

52

Titres non cotés

 

4

 

4

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

 

        Total

 

67

 

67

 

56

 

56

 

3.3.2. Evolution des titres d'investissement : Pas de titres classés dans cette catégorie pour les exercices 2009 et 2010.

3.3.3. Reclassement d'actifs : BPMC n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

3.4.1. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

204 008

52 649

-408

 

-5 184

251 065

    Participations et autres titres détenus à long terme

203 000

52 649

-408

 

(1) -5 184

250 057

    Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

1 008

Dépréciations

-5 570

-315

5 282

 

 

-603

    Participations et autres titres à long terme

-5 570

-315

(2) 5 282

 

 

-603

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

Immobilisations financières nettes

198 438

52 334

4 874

 

-5 184

250 462

(1) Dont 5 184 au titre de BP Participations.

(2) Fusion absorption de BP Participations par BPCE.

 

 

Tableau de variation des titres BP Participations et BPCE :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation de capital

Fusion absoption

Autres mouvements

31/12/2010

BP Participations

4 979

197

-5 186

10

0

BPCE

178 709

51 810

 

3

230 522

        Total

183 688

52 007

-5 186

13

230 522

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (mon

tants (en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur brute des titres détenus

Dépréciations

Valeur nette des titres détenus

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1% du capital de bpmc

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales

 

 

 

 

Néant

 

 

2. Participations

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

583 732

22 467 604

1,15%

230 522

 

230 522

4

    BP Developpement

396 664

192 571

2,45%

13 199

 

13 199

 

    Informatique BP

89 733

 

2,56%

2 297

 

2 297

 

B. Titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de bpmc

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises (SIMC)

 

 

100,00%

1 008

 

1 008

 

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

3 154

603

2 551

77

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

 

885

4

        Total

 

 

 

251 065

603

250 462

85

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

 

500

500

500

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

301

301

1 669

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

229

229

229

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

229

229

229

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.4.4. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SCI BPMC

18 boulevard Jean Moulin, 63000 Clermont Ferrand

Société civile immobilière

 

Cette SCI est propriétaire de l'immeuble de l'agence de Coubertin.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples. — L'établissement pratique ce type d'opération par l'intermédiaire d'une filiale de Natixis.

 

3.6.1 : Immobilisations incorporelles

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

5 678

224

-116

 

5 786

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 006

222

-81

 

5 147

    Logiciels

671

2

-34

 

639

    Autres

1

 

-1

 

 

Amortissements et dépréciations

-5 215

-120

114

 

-5 221

    Droits au bail et fonds commerciaux

-4 566

-111

80

 

-4 597

    Logiciels

-649

-9

34

 

-624

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

463

104

-2

 

565

 

3.6.2 : Immobilisations corporelles

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

68 942

3 702

-1 358

 

71 286

    Immobilisations corporelles d'exploitation

68 116

3 702

-1 258

 

70 560

        Terrains

1 761

28

-4

 

1 785

        Constructions

20 902

1 056

-202

 

21 756

        Parts de SCI

711

21

 

 

732

        Autres

44 742

2 597

-1 052

 

46 287

    Immobilisations hors exploitation

826

 

-100

 

726

Amortissements et dépréciations

-48 244

-3 267

1 219

 

-50 292

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-47 958

-3 233

1 143

 

-50 048

        Terrains

 

 

 

 

 

        Constructions

-11 929

-740

134

 

-12 535

        Parts de SCI

 

 

 

 

 

        Autres

-36 029

-2 493

1 009

 

-37 513

    Immobilisations hors exploitation

-286

-34

76

 

-244

            Total valeurs nettes

20 698

435

-139

 

20 994

 

3.7 : Dettes représentées par un titre

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

53

220

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

316 356

523 151

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 412

1 697

        Total

317 821

525 068

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

1 713

1

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

1

 

8

4

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

95

 

1 792

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

21 933

28 072

16 881

34 049

        Total

21 934

29 880

16 890

35 845

 

3.9 : Comptes de régularisation

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

1

 

3

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

1 679

39 180

4 351

26 838

Produits à recevoir/Charges à payer

12 800

7 769

12 591

8 234

Valeurs à l'encaissement

815

14 368

3 303

11 583

Autres

13 616

1 043

14 440

1 171

        Total

28 910

62 361

34 685

47 829

 

3.10.1. Détail des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode comptable

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

5 543

1 848

-90

-2 460

5 537

10 378

Provisions pour engagements sociaux

25 185

348

 

-1 002

 

24 531

Provisions pour PEL/CEL

5 564

 

 

-576

 

4 988

Autres provisions pour risques

4 437

2 183

-234

-224

 

6 162

Provision marge d'intérêts

1 774

252

-234

 

 

1 792

Provision sur commissions

 

50

 

 

 

50

Provision sur actif immobilisé

239

84

 

 

 

323

Autres

2 424

1 797

 

-224

 

3 997

Provisions exceptionnelles

396

 

-56

 

 

340

Provisions pour restr. Informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres provisions

396

 

-56

 

 

340

        Total

41 125

4 379

-380

-4 262

5 537

46 399

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations

Reprises

Changement de méthode comptable

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

96 423

44 071

-10 524

-27 750

 

102 220

Dépréciations sur créances sur la clientèle

90 215

43 624

-5 337

-27 579

 

100 923

Dépréciations sur autres créances

6 208

447

-5 187

-171

 

1 297

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

41 125

4 379

-380

-4 262

5 537

46 399

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 769

1 282

 

-1 951

 

3 100

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

1 774

566

-90

-509

5 537

7 278

Autres provisions

35 582

2 531

-290

-1 802

 

36 021

        Total

137 548

48 450

-10 904

-32 012

5 537

148 619

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2010

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

19 902

6 098

4 862

30 862

20 297

6 817

4 547

31 661

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 374

-1

 

-5 375

-5 323

 

 

-5 323

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 575

585

 

-990

-1 750

592

 

-1 158

Solde net au bilan (a) + (b) + c) - (d) + (e)

12 953

6 682

4 862

24 497

13 224

7 409

4 547

25 180

Passif

12 953

6 682

4 862

24 497

13 224

7 409

4 547

25 180

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP était au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut a changé au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’impact pour BPMC.

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des -374 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 775 proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -1 149 proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9% en obligations, 35,2% en actions, 0% en actifs immobiliers et 6,3% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

313

240

553

 

319

236

555

Coût financier

762

233

159

1 154

759

262

172

1 193

Rendement attendu des actifs de couverture

-293

 

 

-293

-162

 

 

-162

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-345

260

-85

67

 

-260

-193

Coût des services passés

 

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

 

-167

 

-167

 

14

-1

13

        Total

469

29

659

1 157

664

590

147

1 401

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

 

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

3,39%

3,41%

3,32%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

 

 

 

 

 

 

    TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

 

 

 

 

 

 

    TGH TGF 05 pour CARBP

 

 

 

 

 

 

 

3.10.4. Provisions - Provisions PEL/CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

291 143

212 630

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

157 626

175 575

    Ancienneté de plus de 10 ans

52 785

62 098

Encours collectés au titre des plans épargne logement

501 554

450 303

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

43 105

41 290

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octoyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

4 994

6 460

    Au titre des comptes épargne logement

14 720

15 401

        Total

19 714

21 861

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations/reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

110

411

521

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 040

-980

1 060

    Ancienneté de plus de 10 ans

2 124

159

2 283

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 274

-410

3 864

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

718

110

828

Provisions constituées au titre des crédits PEL

34

-69

-35

Provisions constituées au titre des crédits CEL

538

-207

331

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

572

-276

296

        Total

5 564

-576

4 988

 

3.11 : Dettes subordonnées

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

27 000

36 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

265

267

        Total

27 265

37 078

 

BPMC a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12 : Fonds pour Risques Bancaires Généraux

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

20 265

 

 

 

20 265

Fonds régionaux de solidarité

32 840

1 427

-692

 

33 575

        Total

53 105

1 427

-692

 

53 840

 

3.13 : Capitaux propres (hors FRBG)

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008

126 500

73 703

165 291

 

365 494

Mouvements de l'exercice

28 750

 

11 018

 

39 768

        Total au 31 décembre 2009

155 250

73 703

176 309

0

405 262

Variation de capital

32 250

 

 

 

32 250

Résultat de la période

 

 

 

15 988

15 988

Distribution de dividendes

 

 

-4 157

 

-4 157

Autres mouvements

 

 

-11 636

 

-11 636

        Total au 31 décembre 2010

187 500

73 703

160 516

15 988

437 707

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s’élève à 187 500 milliers d’euros et est composé pour 150 000 020 euros de 6 521 740 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires – et pour 37 500 005 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 32 250 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 25 juin 2010, par l’émission au pair :

— de 1 121 740 parts sociales nouvelles de 23 euros de valeur nominale chacune,

— de 280 435 CCI nouveaux de 23 euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 12 071 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont :

— 5 537 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 6 534 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

3.14. Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

628 053

326 972

1 727 997

2 213 282

13 598

4 909 902

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

150 937

150

417 091

124 356

 

692 534

Opérations avec la clientèle

426 378

326 822

1 310 906

1 719 426

 

3 783 532

Obligations et autres titres à revenu fixe

50 738

 

 

369 500

13 598

433 836

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

 

        Total des ressources

2 203 888

365 800

1 536 569

523 635

0

4 629 892

Dettes envers les établissements de crédit

129 972

210 000

888 500

408 190

 

1 636 662

Opérations avec la clientèle

1 900 186

121 520

591 493

34 945

 

2 648 144

Dettes représentées par un titre

171 465

30 280

47 076

69 000

 

317 821

Dettes subordonnées

2 265

4 000

9 500

11 500

 

27 265

 

Les comptes à vue sont désormais inclus sur la colonne « moins de 3 mois ».

4.1.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagement de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

418 280

346 669

        Ouverture de crédits documentaires

2 392

429

        Autres ouvertures de crédits confirmés

412 461

343 060

        Autres engagements

3 427

3 180

            Total des engagements de financement donnés

418 280

346 669

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

50 000

 

 

4.1.2. Engagements reçus et donnés :

— Engagement de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

193

71

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

193

71

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

250 753

298 999

        Cautions immobilières

23 364

24 969

        Cautions administratives et fiscales

12 468

14 165

        Autres cautions et avals donnés

172 396

227 464

        Autres garanties données

42 525

32 401

            Total des engagements de garantie donnés

250 946

299 070

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 012 087

764 661

            Total des engagements de garantie reçus

1 012 087

764 661

 

4.1.2.3. Détail des engagements reçus :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus d'EC

26 941

28 296

Engagements reçus SCM

504 353

402 118

    SOCAMA

52 206

57 072

    APROFOR

3 639

2 479

    SOCAMI

448 508

342 567

Engagements reçus CASDEN

456 088

334 247

Engagements reçus SACCEFF

24 705

0

        Total des engagements reçus

1 012 087

764 661

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 388 286

 

1 179 302

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

        Total

1 388 286

 

1 179 302

 

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 322 258 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 348 557 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 145 463 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 113 277 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 805 614 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 580 200 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 114 950 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 137 268 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

4.2.1. Engagement sur Instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

        Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

        Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

        Options de taux d'intérêt

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

            Total instruments financiers et change à terme

1 460 450

 

1 460 450

-67 816

1 654 012

 

1 654 012

-74 017

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et FLOOR) pour les opérations conditionnelles.

4.2.2. Instruments financiers à terme - Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

 

31/12/2010

31/12/2009

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

9 450

 

 

 

9 450

13 012

170 000

 

 

183 012

    Options de taux d'intérêt

9 450

 

 

 

9 450

13 012

170 000

 

 

183 012

        Total

270 450

1 190 000

 

 

1 460 450

204 012

1 450 000

 

 

1 654 012

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

4.2.3. Instruments financiers à terme - Durée résiduelle :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes :

 

1 312 000

139 000

1 451 000

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

1 312 000

139 000

1 451 000

Opérations conditionnelles

412

3 996

5 042

9 450

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

412

3 996

5 042

9 450

        Total

412

1 315 996

144 042

1 460 450

 

4.2.3.4. Ventilation du bilan par devises :

 

 

Actif

Passif

 

2010

2009

2010

2009

Euros

5 254 381

4 955 106

5 254 381

4 955 034

Autres devises

5 698

4 809

5 698

4 881

        Total bilan

5 260 079

4 959 915

5 260 079

4 959 915

 

5.1 : Intérêts, charges et produits assimilés

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 454

-40 879

-7 425

27 030

-30 686

-3 656

Opérations avec la clientèle

157 778

-38 962

118 816

153 643

-41 108

112 535

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 578

-7 004

-426

12 016

-12 735

-719

Dettes subordonnées

 

-660

-660

411

-981

-570

Opérations de macro-couverture

9 188

-49 483

-40 295

26 985

-65 970

-38 985

Autres (provision el/pel)

576

 

576

27

-2 361

-2 334

        Total

207 574

-136 988

70 586

220 112

-153 841

66 271

 

Dans la présentation du compte de résultat 2009, une reprise de provision minorait les charges d’intérêts de 842 K€.

En 2010, cette reprise impacte les produits d'intérêts 2009.

La marge nette d’intérêts 2009 n’est pas affectée par ce reclassement technique.

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations pour 1 109 milliers d’euros ainsi que les LEP pour 284 milliers d’euros.

La reprise nette de la provision épargne logement s’élève à 576 milliers d’euros pour l’exercice 2010, contre une dotation nette de 2 334 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

5.2. Produits et Charges sur opérations de Crédit Bail et de location simple :

L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

5.3 : Revenus des titres à revenu variable

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme

85

4 724

Parts dans les entreprises liées

 

 

        Total

86

4 725

 

5.4 : Commissions

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

284

-169

115

305

-229

76

Opérations avec la clientèle

45 085

-223

44 862

44 310

-254

44 056

Opérations sur titres

2 202

-50

2 152

1 893

-38

1 855

Moyens de paiement

12 127

-5 307

6 820

11 388

-5 362

6 026

Opérations de change

363

 

363

324

 

324

Engagements hors-bilan

2 712

-635

2 077

3 031

-583

2 448

Prestations de services financiers

2 960

-329

2 631

3 143

-320

2 823

Activités de conseil

692

 

692

726

 

726

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

        Total

66 425

-6 713

59 712

65 120

-6 786

58 334

 

5.5 : Opérations sur titres de placement

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

Néant

 

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

 

 

 

5.6 :Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement ou assimilés

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-55

 

-55

-27

 

-27

    Dotations

-131

 

-131

-415

 

-415

    Reprises

76

 

76

388

 

388

Résultat de cession

 

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

-55

 

-55

-27

 

-27

 

5.7 : Autres charges et produits d'exploitation bancaire

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

730

 

730

352

 

352

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilères

 

 

 

 

 

 

Prestations de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

1 663

(1) -2 043

-380

2 082

-426

1 656

        Total

2 393

-2 043

350

2 434

-426

2 008

(1) Dont 964 K€ au titre de l'amende EIC et 569 K€ au titre de la contribution exceptionnelle au Fonds de garantie des Dépots.

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-31 931

-30 792

    Charges de retraite et assimilées (1)

-2 854

-3 190

    Autres charges sociales

-11 440

-11 545

    Intéressement des salariés

-1 957

-2 551

    Participation des salariés

-1 049

-885

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 243

-3 982

        Total des frais de personnel

-53 474

-52 945

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 440

-2 320

    Autres charges générales d'exploitation

-30 081

-30 987

        Total des autres charges d'exploitation

-32 521

-33 307

        Total

-85 995

-86 252

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 236 cadres et 655 non cadres, soit un total de 891 salariés.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

5.9. Coût du risque

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-43 624

29 278

-466

206

-14 606

-39 463

25 037

-564

117

-14 873

    Titres et débiteurs divers

 

 

-58

 

-58

 

 

-101

 

-101

    Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 282

1 951

 

 

669

-2 278

2 563

 

 

285

Provisions pour risque clientèle

-566

599

 

 

33

-753

484

 

 

-269

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

-45 472

31 828

-524

206

-13 962

-42 494

28 084

-665

117

-14 958

 

5.10 : Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

(En milliers d’euros)

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

4 883

 

 

4 883

-4 277

 

 

-4 277

    Dotations

-399

 

 

-399

-5 372

 

 

-5 372

    Reprises

5 282

 

 

5 282

1 095

 

 

1 095

Résultat de cession

-5 248

 

118

-5 130

-325

 

35

-290

        Total

-365

 

118

-247

-4 602

 

35

-4 567

 

5.11.  Charges et Produits exceptionnels

Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement en 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

2 346

 

Dégrèvement fiscal TVA et Taxe sur les salaires

2 346

 

 

5.12.  Impôts sur les sociétés

La BPMC est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE : L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

26 785

115

Au titre du résultat exceptionnel

2 346

 

 

29 131

115

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

29 131

115

Impôt correspondant

9 710

17

Contributions 3,3%

295

1

Déductions au titre des crédits d'impôts

-89

 

Pénalité suite à contrôle fiscal

225

 

Régularisations (article l62)/exercices 2007-2008

3 123

 

Autres éléments

-64

 

Impôt comptabilisé

13 201

18

Prêt à taux zéro (mécanisme du crédit d'impôt)

-916

 

Effet de l'intégration fiscale

-27

 

        Total

12 258

18

 

5.12.3. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Clientèle

132 313

129 327

Refinancement

9 049

2 104

Structure

-10 683

-120

        Total PNB

130 679

131 311

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la BPMC établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

 

 

M. Eric Mena

Cabinet Audit France Associés

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

Montant

48%

Montant

50%

Montant

52%

Montant

50%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

54

 

55

 

59

 

55

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaires aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

54

 

55

 

59

 

55

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010, la BPMC n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. —Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Présenté à l’assemblée générale ordinaire du 22 avril 2011.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire du Massif Central, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note « changements de méthodes comptables » de l’annexe portant sur :

— l’application du règlement CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours,

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

II. Justification de nos appreciations. — En application des dispositions de l’article L 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Banque, nous nous sommes assurés du bien fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif, par des dépréciations et des provisions déterminées sur base individuelle et, au passif, par des provisions destinées à couvrir les risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par la Banque Populaire du Massif Central sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

— Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes « titres » et « instruments financiers à terme » de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la banque et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note « Engagements sociaux » de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note « Provisions Épargne Logement » de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III.Verifications et informations specifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 22 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

 

Cabinet Eric Mena :

SARL Audit-France Associes :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe,

 

Gérant.

 

B. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2010.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

719 279

710 268

Opérations avec la clientèle

4.2

3 783 532

3 539 261

Opérations de crédit-bail et assimilées

4.3

 

 

Obligations et autres titres a revenu fixe

4.4

433 836

438 656

Actions et autres titres a revenu variable

4.4

67

56

placement des entreprises d'assurance

 

 

 

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

249 454

197 430

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

21 559

21 161

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

69 059

64 036

        Total de l'actif

 

5 276 786

4 970 868

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Opérations interbancaires et assimilées

4.1

1 664 575

1 315 096

Opérations avec la clientèle

4.2

2 648 144

2 518 347

Dettes representées par un titre

4.9

317 821

525 068

Provisions techniques d'assurance

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

92 247

83 674

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Provisions

4.11

46 399

41 125

Dettes subordonnées

4.12

27 265

37 078

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

53 840

53 105

Intérêts minoritaires

4.14

 

 

Capitaux propres part du groupe

4.14

426 495

397 375

Capital souscrit

 

157 961

134 944

Primes d'émission

 

73 703

73 703

Réserves consolidées et autres

 

176 983

171 790

Résultat de l'exercice

 

17 848

16 938

        Total du passif

 

5 276 786

4 970 868

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

418 280

346 669

    Engagements de garantie

5.1

250 717

298 841

    Engagements sur titres

 

404

312

    Engagements d'assurance donnés

 

 

 

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

50 000

0

    Engagements de garantie

5.1

1 012 087

764 661

    Engagements sur titres

 

404

312

    Engagements d'assurances reçus

 

 

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

207 572

220 091

Intérêts et charges assimilées

6.1

-137 084

-153 879

Revenus des titres à revenu variable

6.2

86

4 725

Commissions nettes

6.3

59 554

58 298

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

-55

-27

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

525

2 048

Marges brutes des sociétés d'assurance

 

0

0

Produits nets des autres activités

 

0

0

    Produit net bancaire

 

130 598

131 256

Charges générales d'exploitation

6.7

-86 001

-86 257

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 387

-3 524

    Résultat brut d'exploitation

 

41 210

41 475

Coût du risque

6.8

-13 962

-14 958

    Résultat d'exploitation

 

27 248

26 517

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-247

-4 567

    Résultat courant avant impôt

 

27 001

21 950

Résultat exceptionnel

6.11

2 346

0

Impôts sur le résultat

6.12

-10 764

-7 474

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations et reprises de FRBG

 

-735

2 462

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net part du groupe

 

17 848

16 938

Résultat par action

 

2,40

2,51

 

III. — Annexe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 20 Banques Populaires. L'État est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenu à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L 512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R 515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

1.3. Evénements significatifs :

 

Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE. — Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

— Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Épargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Épargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS Triton, détenue à 100% par les Caisses d’Épargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

— Augmentation de capital de BP Participations : L’assemblée générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par BPMC à hauteur de 197 milliers d’euros.

— Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82%), GCE SEM (100%), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25%) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Épargne.

— Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 26 764 milliers d’euros pour l’établissement.

— Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Épargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

Augmentation de capital de BPCE. — En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, dont 25 046 milliers d’euros pour BPMC.

 

Remboursement de l’État. — Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’État à l’occasion de la création du nouveau groupe :

— 60% des actions de préférence détenues par l’État ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

— Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75% la part des titres super subordonnés souscrits par l’État et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de BPMC et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

— Intégration globale : Les deux filiales du périmètre sont sous le contrôle exclusif de BPMC et leur activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques. Elles sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables : Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

2.4.2. Retraitements de consolidation : Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La méthode du report variable est appliquée pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portées en informations complémentaires

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

2.4.3. Elimination des opérations réciproques : Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 4 284 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la réglementation comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Épargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 431 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Épargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 3 631 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Aucun changement de présentation entre les exercices 2009 et 2010 n’est à noter.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

3.3.1. Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2010, l’encours de ces crédits s’élève à 15 118 milliers d’euros pour un montant total de prêts de 3 564 900 milliers d’euros.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

3.3.3. Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2009 et 2010.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie de titres pour les exercices 2009 et 2010.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Aucun reclassement ni transfert comptable n’a été réalisé au cours de l’exercice 2010.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation. — Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25-30 ans

Fondations/ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.6. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

3.3.7. Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

3.3.9. Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

3.3.12. Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible corrigé de la prise en compte des impôts différés.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

BPMC a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

4.1 (a). Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

27 245

35 641

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les établissements de crédit

692 034

674 627

    Créances à vue

17 754

129 352

        Comptes ordinaires

17 754

129 352

        Comptes et prêts au jour le jour

 

 

        Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

    Créances à terme

661 482

533 290

        Comptes et prêts à terme

661 482

533 290

        Prêts subordonnés et participatifs

 

 

        Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

    Créances rattachées

12 798

11 985

    Créances douteuses

 

 

    Dépréciations des créances interbancaires

 

 

            Total

719 279

710 268

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 159 milliers d'euros à vue et 530 824 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 60 214 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

4.1 (b) Opérations interbancaires :

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

 

Comptes et emprunts

1 650 611

1 305 912

    Dettes à vue

55 403

32 370

        Comptes ordinaires créditeurs

40 403

32 370

        Comptes et emprunts au jour le jour

15 000

 

        Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

    Dettes à terme

1 595 208

1 273 542

        Comptes et emprunts à terme

1 595 208

1 273 542

        Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

5 601

4 284

Dettes rattachées

8 363

4 900

            Total

1 664 575

1 315 096

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 55 857 milliers d'euros à vue et 1 019 708 milliers d'euros à terme.

 

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

101 743

110 598

Créances commerciales

34 364

38 097

Autres concours à la clientèle

3 521 051

3 256 199

Crédits à l'exportation

4 485

3 460

Crédits de trésorerie et de consommation

266 538

261 175

Crédits à l'équipement

1 298 388

1 232 303

Crédits à l'habitat

1 898 017

1 694 587

Autres crédits à la clientèle

53 623

64 674

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Créances rattachées

32 514

30 064

Créances douteuses

194 783

194 518

Dépréciation des créances sur la clientèle

-100 923

-90 215

Autres

 

 

        Total

3 783 532

3 539 261

Dont créances restructurées

15 118

10 701

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

PASSIF (en milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 236 897

1 195 635

    Livret A

120 580

104 661

    PEL/CEL

556 440

503 181

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

559 877

587 793

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

1 382 438

1 293 650

Comptes ordinaires créditeurs

1 023 118

969 049

Emprunts auprès de la clientèle financière

92 476

92 476

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

Autres comptes et emprunts

266 844

232 125

Dépôts de garantie

709

465

Autres sommes dues

7 821

7 777

Dettes rattachées

20 279

20 820

        Total

2 648 144

2 518 347

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 182 934

105 345

-60 984

49 357

-39 892

Entrepreneurs individuels

447 796

43 347

-19 008

16 342

-11 170

Particuliers

1 779 062

45 591

-20 746

14 306

-10 952

Administrations privées

26 928

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

208 780

 

 

 

 

Autres

4 972

500

-185

498

-185

        Total au 31 décembre 2010

3 650 472

194 783

-100 923

80 503

-62 199

        Total au 31 décembre 2009

3 496 736

194 518

-90 215

62 921

-51 104

 

4.3. Opérations de crédit bail et location simple. — BPMC pratique ce type d'opération par l'intermédiaire d'une filiale de Natixis.

 

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

433 836

 

 

433 836

 

438 656

 

 

438 656

    Valeurs brutes

 

434 530

 

 

434 530

 

439 294

 

 

439 294

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

-694

 

 

-694

 

-638

 

 

-638

Actions et autres titres à revenu variable

 

67

 

 

67

 

56

 

 

56

    Valeurs brutes

 

67

 

 

67

 

56

 

 

56

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

433 903

 

 

433 903

 

438 712

 

 

438 712

 

4.4.1. b. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

 

 

 

 

202 500

 

202 500

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres non cotés

 

13 598

 

13 598

 

13 598

 

13 598

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres prêtés

 

419 500

 

419 500

 

222 000

 

222 000

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

1 432

 

1 432

 

1 196

 

1 196

        Total

 

434 530

 

434 530

 

439 294

 

439 294

Dont titres subordonnés

 

6 098

 

6 098

 

6 098

 

6 098

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 694 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 638 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les titres de placement ne recèlent aucune plus value latente.

Aucun titre d’investissement n’a été détenu au cours de l’exercice 2010.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

4.4.1. c. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

63

 

63

 

52

 

52

Titres non cotés

 

4

 

4

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

67

 

67

 

56

 

56

 

4.4.2. Evolution des titres d'investissement : Pas de titres classés dans cette catégorie pour les exercices 2009 et 2010.

 

4.4.3. Reclassement d'actifs : BPMC n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

250 057

203 000

Dépréciations

4.5.2

-603

-5 570

Immobilisations financières nettes

 

249 454

197 430

Participations mises en équivalence

6.9

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

        Total

 

249 454

197 430

 

4.5.2. Evolution des participations et parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

203 000

52 649

-408

 

(2) -5 184

250 057

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

203 000

52 649

-408

 

-5 184

250 057

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-5 570

-315

(1) 5 282

 

 

-603

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

-5 570

-315

5 282

 

 

-603

        Total

197 430

52 334

4 874

 

-5 184

249 454

(1) Dont 5 184 au titre de BP Participations.

(2) Fusion absorption de BP Participations par BPCE.

 

Tableau de variation des titres BP Participations et BPCE :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation de capital

Fusion absoption

Autres mouvements

31/12/2010

BP Participations

4 979

197

-5 186

10

 

BPCE

178 709

51 810

 

3

230 522

        Total

183 688

52 007

-5 186

13

230 522

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur brute des titres détenus

Dépréciations

Valeur nette des titres détenus

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1 % du capital de bpmc

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales

 

Néant

 

 

 

 

 

2. Participations

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

583 732

22 467 604

1,15%

230 522

 

230 522

4

    BP Developpement

396 664

192 571

2,45%

13 199

 

13 199

 

    Informatique BP

89 733

 

2,56%

2 297

 

2 297

 

B. Titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de bpmc

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

3 154

603

2 551

77

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

 

885

4

        Total

 

 

 

250 057

603

249 454

85

 

4.6. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

5 786

-5 221

565

5 678

-5 215

463

        Droits au bail et fonds commerciaux

5 147

-4 597

550

5 006

-4 566

440

        Logiciels

639

-624

15

671

-649

22

        Autres

 

 

 

1

 

1

    Immobilisations corporelles

70 560

-50 048

20 512

68 116

-47 958

20 158

        Terrains

1 785

 

1 785

1 761

 

1 761

        Constructions

21 756

-12 535

9 221

20 902

-11 929

8 973

        Parts de SCI

732

 

732

711

 

711

        Autres

46 287

-37 513

8 774

44 742

-36 029

8 713

            Total

76 346

-55 269

21 077

73 794

-53 173

20 335

Immobilisations hors exploitation :

726

-244

482

826

-286

540

    Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

            Total

77 072

-55 513

21 559

74 620

-53 459

21 161

 

4.7.a. Ecart d'acquisition – Actif :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Ecart d'acquisition amorti

Variations de l'exercice

Conversion

Autres différences

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Tiers 1

 

 

 

 

 

 

    Tiers 2

 

Néant

 

 

 

 

    Tiers 3

 

 

 

 

 

 

Autres (différence)

 

 

 

 

 

 

Amortissements

 

 

 

 

 

 

Ecarts d'acquisition nets - Actif

 

 

 

 

 

 

 

4.7. b. Ecarts d'acquisition – Passif :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2009

Variations de l'exercice

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

    Tiers 1

 

 

 

    Tiers 2

Néant

 

 

    Tiers 3

 

 

 

Autres (différence)

 

 

 

Amortissements

 

 

 

Ecarts d'acquisition nets - Passif

 

 

 

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

 

40 150

29 352

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

 

1

    Primes sur instruments conditionnels achetés

 

1

8

    Impôts différés actifs

6.12

18 214

12 461

    Débiteurs divers

 

21 935

16 882

Comptes de régularisation

 

28 909

34 684

    Comptes d'encaissement

 

815

3 303

    Comptes d'ajustement

 

 

 

    Comptes d'écart

 

 

 

    Pertes différées sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

    Charges constatées d'avance

 

1 679

4 351

    Autres comptes de régularisation

 

26 415

27 030

        Total

 

69 059

64 036

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

53

220

Titres du marché interbancaire

74 000

99 000

Titres de créances négociables

242 356

424 151

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 412

1 697

        Total

317 821

525 068

 

4.10. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

 

29 384

35 844

    Comptes de réglement sur opérations sur titres

 

1 710

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

 

3

4

    Impôts différés passifs

6.12

-1

-1

    Dettes de titres

 

 

 

    Créditeurs divers

 

27 672

35 841

Comptes de régularisation

 

62 863

47 830

    Comptes d'encaissement

 

14 368

11 583

    Comptes d'ajustement

 

121

3

    Comptes d'écart

 

 

 

    Gains différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

 

    Produits constatés d'avance

 

39 180

26 838

    Charges à payer

 

7 770

8 235

    Autres comptes de régularisation

 

1 424

1 171

        Total

 

92 247

83 674

 

4.11.1. Tableau de variation des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Changement de méthode comptable

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

5 543

1 848

-2 550

 

 

5 537

10 378

Provisions pour engagements sociaux

25 185

348

-1 002

 

 

 

24 531

Provisions pour PEL/CEL

5 564

 

-576

 

 

 

4 988

Autres provisions pour risques

4 437

2 183

-458

 

 

 

6 162

    Provision marge d'intérêts

1 774

252

-234

 

 

 

1 792

    Provision sur commissions

 

50

 

 

 

 

50

    Provision sur actif immobilisé

239

84

 

 

 

 

323

    Provisions pour impôts

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

2 424

1 797

-224

 

 

 

3 997

Provisions exceptionnelles

396

 

-56

 

 

 

340

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

396

 

-56

 

 

 

340

        Total

41 125

4 379

-4 642

 

 

5 537

46 399

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations /

reprises

Changement de

 méthode

comptable

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations des créances sur la clientèle

90 215

43 624

-32 916

 

100 923

    Dépréciations des autres créances

6 208

447

-5 358

 

1 297

        Total des dépréciations

96 423

44 071

-38 274

0

102 220

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 769

1 282

-1 951

 

3 100

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

1 774

566

-599

5 537

7 278

    Autres provisions

35 582

2 531

-2 092

 

36 021

        Total des provisions

41 125

4 379

-4 642

5 537

46 399

        Total

137 548

48 450

-42 916

5 537

148 619

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations.

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

31/12/2010

Régime CARBP

IFC

Médailles

du travail

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

19 902

6 098

4 862

30 862

20 297

6 817

4 547

31 661

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 374

-1

 

-5 375

-5 323

 

 

-5 323

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 575

585

 

-990

-1 750

592

 

-1 158

Solde net au bilan (a) + (b) + c) - (d) + (e)

12 953

6 682

4 862

24 497

13 224

7 409

4 547

25 180

Passif

12 953

6 682

4 862

24 497

13 224

7 409

4 547

25 180

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprés d'un assureur. Cette externalisation n'a pas eu d'impact pour le groupe BPMC.

— Ajustements liés à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des -374 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 775 proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -1 149 proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9% en obligations, 35,2% en actions, 0% en actifs immobiliers et 6,3% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Régime CARBP

IFC

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

313

240

553

 

319

236

555

Coût financier

762

233

159

1 154

759

262

172

1 193

Rendement attendu des actifs de couverture

-293

 

 

-293

-162

 

 

-162

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

-345

260

-85

67

 

-260

-193

Coût des services passés

 

-5

 

-5

 

-5

 

-5

Autres

 

-167

 

-167

 

14

-1

13

        Total

469

29

659

1 157

664

590

147

1 401

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 31/12/2010

31/12/2008

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009 

Taux d'actualisation

3,61%

3,92%

3,39%

3,41%

3,32%

3,41%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

4.11.4. Provisions PEL/CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

291 143

212 630

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

157 626

175 575

    Ancienneté de plus de 10 ans

52 785

62 098

Encours collectés au titre des plans épargne logement

501 554

450 303

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

43 105

41 290

        Total

544 659

491 593

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octoyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

4 994

6 460

    Au titre des comptes épargne logement

14 720

15 401

        Total

19 714

21 861

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Dotations/

reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

110

411

521

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

2 040

-980

1 060

    Ancienneté de plus de 10 ans

2 124

159

2 283

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 274

-410

3 864

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

718

110

828

Provisions constituées au titre des crédits PEL

34

-69

-35

Provisions constituées au titre des crédits CEL

538

-207

331

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

572

-276

296

        Total

5 564

-576

4 988

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

27 000

36 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

265

267

        Total

27 265

37 078

 

Le groupe BPMC a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres

variations

31/12/2010

Fonds Régionaux de Solidarité

32 840

1 427

-692

 

33 575

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

20 265

 

 

 

20 265

        Total

53 105

1 427

-692

 

53 840

 

4.14. Capitaux propres consolidés :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 01/01/2009 (après affectation)

114 370

73 703

171 792

 

359 865

 

Augmentation de capital

28 749

 

 

 

28 749

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

Autres variations

-8 177

 

 

 

-8 177

 

Capitaux propres au 31/12/2009 avant résultat de la période

134 942

73 703

171 792

 

380 437

 

Résultat de la période

 

 

16 938

 

16 938

 

Distribution

 

 

-3 830

 

-3 830

 

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

134 942

73 703

184 900

 

393 545

 

Augmentation de capital

32 250

 

 

 

32 250

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

-7 915

 

-7 915

 

Autres variations

-9 233

 

 

 

-9 233

 

Capitaux propres au 31/12/2010 avant résultats

157 959

73 703

176 985

 

408 647

 

Résultat de la période

 

 

17 848

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/2010

157 959

73 703

194 833

 

426 495

 

 

Le capital social de la Banque Populaire du Massif Central s'élève à 187 500 milliers d'euros et est composé pour 150 000 020 euros de 6 521 740 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS - structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 37 500 005 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 32 250 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du conseil d’administration du 25 juin 2010, par l’émission au pair :

— de 1 121 740 parts sociales nouvelles de 23 euros de valeur nominale chacune,

— de 280 435 CCI nouveaux de 23 euros de valeur nominale chacun.

AU 31/12/2010, le capital de BPMC détenu pas SAS Societariat s'élève à 29 539 milliers d'euros soit un montant de net de capital consolidé de : 187 500 - 29 539 soit 157 965 milliers d'euros.

Au 31/12/2010, le capital BPMC détenu pas SAS Societariat s'élevait à 20 306 milliers d'euros soit une variation de 9 233 ke sur l'exercice.

Les changements de méthodes (nets d'impôts différés) de la période se sont traduits par un impact de 7 915 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 5 537 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 4 284 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

4.15. Durée résiduelle des éléments à terme :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Créances sur établissements de crédit

150 937

150

417 091

124 356

 

692 534

Opérations avec la clientèle

426 378

326 822

1 310 906

1 719 426

 

3 783 532

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

50 738

 

 

369 500

13 598

433 836

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

        Total des emplois

628 053

326 972

1 727 997

2 213 282

13 598

4 909 902

Dettes envers établissements de crédit

129 972

210 000

888 500

408 190

 

1 636 662

Opérations avec la clientèle

1 900 186

121 520

591 493

34 945

 

2 648 144

Dettes représentées par un titre

171 465

30 280

47 076

69 000

 

317 821

Dettes subordonnés

2 265

4 000

9 500

11 500

 

27 265

        Total des ressources

2 203 888

365 800

1 536 569

523 635

0

4 629 892

 

Les comptes à vue sont désormais inclus sur la colonne « moins de 3 mois ».

 

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

418 280

346 669

        Ouverture de crédits documentaires

2 392

429

        Autres ouvertures de crédits confirmés

412 461

343 060

        Autres engagements

3 427

3 180

            Total des engagements de financement donnés

418 280

346 669

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

50 000

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

193

71

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

193

71

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

250 524

298 770

        Cautions immobilières

23 364

24 969

        Cautions administratives et fiscales

12 468

14 165

        Autres cautions et avals donnés

172 396

227 464

        Autres garanties données

42 296

32 172

            Total des engagements de garantie donnés

250 717

298 841

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

1 012 087

764 661

            Total des engagements de garantie reçus

1 012 087

764 661

 

— Détail des engagements reçus :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus d'EC

26 941

28 296

Engagements reçus SCM

504 353

402 118

    SOCAMA

52 206

57 072

    APROFOR

3 639

2 479

    SOCAMI

448 508

342 567

Engagements reçus CASDEN

456 088

334 247

Engagements reçus SACCEFF

24 705

0

        Total des engagements reçus

1 012 087

764 661

 

5.1.3. Engagements reçus et donnés - Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 388 286

 

1 179 302

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

        Total

1 388 286

 

1 179 302

 

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 322 258 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 348 557 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 145 463 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 113 277 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 805 614 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 580 200 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 114 950 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 137 268 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

        Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux d'intérêt

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations fermes

1 451 000

 

1 451 000

-67 816

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

        Options de taux d'intérêt

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total opérations conditionnelles

9 450

 

9 450

 

183 012

 

183 012

30

            Total instruments financiers et change à terme

1 460 450

 

1 460 450

-67 816

1 654 012

 

1 654 012

-74 017

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux (CAP et FLOOR) pour les opérations conditionnelles.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d'intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

261 000

1 190 000

 

 

1 451 000

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

9 450

 

 

 

9 450

13 012

170 000

 

 

183 012

    Options de taux

9 450

 

 

 

9 450

13 012

170 000

 

 

183 012

        Total

270 450

1 190 000

 

 

1 460 450

204 012

1 450 000

 

 

1 654 012

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations sur marches organisés :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marches de gré à gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

1 312 000

139 000

1 451 000

    Opérations conditionnelles

412

3 996

5 042

9 450

        Total

412

1 315 996

144 042

1 460 450

 

— Ventilation du bilan par devises :

 

 

Actif

Passif

 

2010

2009

2010

2009

Euros

5 271 088

4 966 059

5 271 088

4 965 987

Autres devises

5 698

4 809

5 698

4 881

Total bilan

5 276 786

4 970 868

5 276 786

4 970 868

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

33 452

-40 975

-7 523

27 009

-30 724

-3 715

Opérations avec la clientèle

158 078

-38 962

119 116

153 643

-41 108

112 535

Obligations et autres titres à revenu fixe

6 578

-7 664

-1 086

12 427

-13 716

-1 289

Opérations de macro-couverture

9 188

-49 483

-40 295

26 985

-65 970

-38 985

Autres

276

 

276

27

-2 361

-2 334

        Total

207 572

-137 084

70 488

220 091

-153 879

66 212

 

Dans la présentation du compte de résultat 2009, une reprise de provision minorait les charges d'intérêts de 842 KE ;

En 2010, cette reprise impacte les produits d'intérêts 2009.

La marge nette d’intérêts 2009 n’est pas affectée par ce reclassement technique.

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations pour 1 109 milliers d’euros ainsi que les LEP pour 284 milliers d’euros.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme

85

4 724

Parts dans les entreprises liées

 

 

        Total

86

4 725

 

 6.3 Commissions

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

284

-169

115

305

-229

76

Opérations avec la clientèle

44 927

-223

44 704

44 274

-254

44 020

Opérations sur titres

2 202

-50

2 152

1 893

-38

1 855

Opérations sur moyens de paiement

12 127

-5 307

6 820

11 388

-5 362

6 026

Opérations de change

363

 

363

324

 

324

Engagements hors-bilan

2 712

-635

2 077

3 031

-583

2 448

Prestations de services financiers

2 960

-329

2 631

3 143

-320

2 823

Activités de conseil

692

 

692

726

 

726

        Total

66 267

-6 713

59 554

65 084

-6 786

58 298

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

Néant

 

Instruments financiers à terme

 

 

        Total

 

 

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-55

 

-55

-27

 

-27

    Dotations

-131

 

-131

-415

 

-415

    Reprises

76

 

76

388

 

388

Résultat de cession

 

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

-55

 

-55

-27

 

-27

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

730

 

730

352

 

352

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

730

 

730

352

 

352

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

1 838

-2 043

-205

2 122

-426

1 696

        Sous-total

1 838

-2 043

-205

2 122

-426

1 696

        Total

2 568

-2 043

525

2 474

-426

2 048

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-31 931

-30 792

    Charges de retraite et assimilées (1)

-2 854

-3 190

    Autres charges sociales

-11 440

-11 545

    Intéressement des salariés

-1 957

-2 551

    Participation des salariés

-1 049

-885

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 243

-3 982

        Total des frais de personnel

-53 474

-52 945

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 441

-2 321

    Autres charges générales d'exploitation

-30 086

-30 991

        Total des autres charges d'exploitation

-32 527

-33 312

        Total

-86 001

-86 257

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux.

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 236 cadres et 655 non cadres, soit un total de 891 salariés.

Le montant des rémunérations allouées au titre de l'exercice aux membres des organes d'administration et de direction à raison de leurs fonctions ne peut être fourni car cette information permettrait d’identifier un membre déterminé de ces organes (Article R.123-198, 1er alinéa, du Code de commerce).

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-43 624

29 278

-466

206

-14 606

-39 463

25 037

-564

117

-14 873

    Titres et débiteurs divers

 

 

-58

 

-58

 

 

-101

 

-101

 

-43 624

29 278

-524

206

-14 664

-39 463

25 037

-665

117

-14 974

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 282

1 951

 

 

669

-2 278

2 563

 

 

285

    Provisions pour risques clientèle

-566

599

 

 

33

-753

484

 

 

-269

    Autres (*)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-1 848

2 550

 

 

702

-3 031

3 047

 

 

16

        Total

-45 472

31 828

-524

206

-13 962

-42 494

28 084

-665

117

-14 958

 

6.9. Résultat des sociétés mises en équivalence. — Le groupe BPMC n'est pas concerné par le cas d'une mise en équivalence de société (intégration globale uniquement).

 

6.10. Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-399

 

 

-399

-5 372

 

 

-5 372

    Reprises

5 282

 

 

5 282

1 095

 

 

1 095

Résultat de cession

-5 248

 

118

-5 130

-325

 

35

-290

        Total

-365

 

118

-247

-4 602

 

35

-4 567

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leurs nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires du groupe. Ils concernent principalement en 2010 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

2 346

 

Remboursement TVA + Taxe sur les salaires

2 346

 

        Total

2 346

 

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — BPMC est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

a) Reconciliation entre la charge d'impôt totale comptabilisée ;

et la charge d'impôt théorique : — La réconciliation entre la charge d'impôts comptabilisée et la charge d'impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d’euros)

2010

2009

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

17 848

16 938

Résultat minoritaire

 

 

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Différences permanentes

12 873

7 292

    Impôt de la période

10 764

7 474

    Réintégration différences permanentes

2 109

4 299

    Déduction différences permanentes

 

-4 481

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

 

Déficits exercice SAS Societariat

177

 

Résultat fiscal consolidé

30 898

24 230

Taux d'impôt théorique

34,43%

34,43%

Impôt théorique

10 638

8 342

Avoirs fiscaux

-89

-137

Effets de l'intégration fiscale

-27

 

Contribution exceptionnelle

 

-25

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

17

 

Impôt forfaitaire annuel

 

 

Reprise provision sur GIE fiscal

 

-707

Ecart IS liquidation 2009

-63

 

Ecart IS SAS 2009

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

Pénalités contrôle fiscal + Régularisation IS

282

 

Autres

6

1

Charge d'impôt de l'exercice

10 764

7 474

 

6.12. Actifs/passifs net d'impôts différés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Différences temporaires

53 703

36 993

Provisions pour retraite

19 670

20 637

Provision épargne logement

4 988

5 564

Provision pour investissement

-1 850

-1 415

Participation des salariés

1 045

870

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

Provisions non déduites

2 620

2 331

CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

7 039

6 444

Provisions non déductibles suite contrôle fiscal

5 020

 

Provisions collectives

5 850

 

Etalement frais de dossiers

6 431

 

Etalement des commissions

1 722

 

Organic

375

350

QP de sociétés de personnes

129

129

Autres éléments

664

2 083

Calcul de l'impôt différé à 34,43% (1)

18 490

12 737

Autres différences

-16 627

-16 627

Réserve latente sur crédit-bail et location simple

 

 

Décalages bilantiels Long Terme

-16 627

-16 627

PV/titres conso en sursis d'impôt

-16 627

-16 627

PV/titres non conso en sursis d'impôt

 

 

Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

Calcul de l'impôt différé à 1,66% (2)

-276

-276

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

38 926

20 366

Impôts différés total comptabilisés

18 213

12 461

Dont :

 

 

    Impôt différé actif net

18 213

12 461

        Impôt différé actif

18 850

12 948

        Impôt différé passif

637

487

 

Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Clientèle

132 232

129 272

Refinancement

9 049

2 104

Structure

-10 683

-120

        Total PNB

130 598

131 256

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

M.Eric Mena

Cabinet Audit France Associés

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant

48%

Montant

50%

Montant

52%

Montant

50%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

55

 

55

 

59

 

55

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

55

 

55

 

59

 

55

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Présenté à l’Assemblée générale ordinaire du 22 avril 2011.

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire du Massif Central tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note « changements de méthodes comptables » de l’annexe portant sur :

— l’application du règlement CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours,

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

II. Justification des appreciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et principes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions déterminées sur base individuelle et de portefeuilles.

– Valorisation : Valorisation des instruments financiers.

Votre Groupe détient des positions sur titres et instruments financiers.

Les notes « Titres » et « Instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions.

Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assuré de leur correcte application

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note « engagements sociaux » de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note « Provision Épargne Logement » de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification specifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 22 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

Cabinet Eric Mena :

SARL Audit-France Associes :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe, Gérant.

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions reglementées.

Présenté à l’assemblée générale Ordinaire du 22 avril 2011.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

I. – Nouvelles conventions.

Avec BPCE et BP Participations :

— Dirigeant commun : Monsieur Christian du Payrat, directeur Général de la Banque Populaire du Massif Central jusqu’au 31 août 2010 est membre du Conseil de surveillance de BPCE et siégeait également au sein du conseil d’administration de BP Participations

Lors du conseil d’administration du 31 mai 2010, les conventions suivantes ont été autorisées avec BPCE et BP Participations.

Dans le cadre de la fusion absorption des deux holdings CE Participations et BP Participations par BPCE dite opération « U2 », la Banque Populaire du Massif Central a consenti à:

La garantie fiscale au bénéfice de BP Participations selon les termes et sous les conditions stipulées dans un projet de convention de garantie fiscale groupe.

La mise en place chez BP Participations d’un dépôt de garantie de l’ordre de 8 325 000 € pour sa quote-part dans le dépôt de garantie global de 450 M€ constitué de manière symétrique à celui qui existait au niveau de CE Participations. La documentation relative au dépôt de garantie comprend des contrats auxquels la BPMC est partie ainsi que BP Participations.

La signature du projet de protocole d’accord qui a arrêté l’ensemble des termes et conditions du schéma sur lequel BPCE, CE Participations, BP Participations, les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires ont souhaité s’accorder de manière définitive en vue de parvenir à la réalisation de l’opération « U2 ».

Lors du conseil d’administration du 25 juin 2010, votre Banque a décidé de donner son accord sur le principe de la participation de BPMC à un nouveau programme d’émission d’obligations sécurisées (Société de Financement de l’Habitat : l’Émetteur) et de donner son autorisation préalable à la conclusion de la convention cadre avec BPCE et ce, en qualités d’emprunteur et de Garant et, plus généralement, à la conclusion des prêts et à la constitution de sûretés, et au mandat permettant à BPCE d’agir au nom et pour le compte de la BPMC dans les conditions définies par la Convention Cadre proposée par le Groupe et d’autoriser le directeur Général de BPMC et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de négocier, finaliser et signer, au nom et pour le compte de la BPMC, la convention précitée ainsi que tout document associé.

 

II. – Conventions approuvées au cours d'exercices anterieurs dont l'execution s'est poursuivie durant l'exercice.

Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie sur le dernier exercice.

 

II.1. Avec BPCB (Banque Populaire Covered Bonds) :

— Dirigeants communs : Monsieur Dominique Martinie, Président du conseil d’administration de la Banque Populaire du Massif Central et administrateur de différentes entités du Groupe, parties à la convention.

Monsieur Christian du Payrat, directeur Général de la Banque Populaire du Massif Central jusqu’au 31 août 2010 et membre du Conseil de Surveillance de BPCE.

Lors du conseil d’administration du 28 avril 2008, il a été décidé que votre Banque participerait au programme d’obligations sécurisées émises par BPCB (Banque Populaire Covered Bonds) et votre directeur Général a été autorisé à signer une convention fixant les termes et conditions de l’opération.

En couverture de l’émission de covered bonds, la Banque Populaire du Massif Central a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides garanties parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers ou la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2010, l’émission souscrite par votre Banque s’élève à 419 500 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties au profit du BP covered bonds s’élève à 805 614 K€.

 

II.2. Avec la société de caution mutuelle SOCAMA ;

— Administrateur commun : Monsieur Marc Lebrou, Vice Président de SOCAMA et administrateur de la Banque Populaire du Massif Central.

1. Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif lié votre Banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la banque populaire du Massif Central.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2. Convention d'assistance :

— Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la Banque Populaire du Massif Central à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2010. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

— Montant facturé au titre de l’exercice 2010 :

– SOCAMA 38 014 € TTC.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 22 mars 2011.

 

Les commissaires aux comptes :

Cabinet Eric Mena :

SARL Audit-France Associes :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe, Gérant.

 

 

VI. — Rapport de gestion

 

 

Le rapport de gestion est disponible sur simple demande au siège social.

 

 

 

1103020

04/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1840
Texte de l'annonce :

1101840

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

 

Situation au 31 Mars 2011.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

30 347

Créances sur les Etablissements de Crédit

781 746

Opérations avec la clientèle

3 889 190

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

182 924

Actions et Autres Titres à revenu variable

67

Participations et autres titres détenus à long terme

249 369

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

548

Immobilisations corporelles

21 147

Autres actifs

20 829

Comptes de Régularisation

28 881

    Total actif

5 206 056

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 422 112

Opérations avec la clientèle

2 665 158

Dettes représentées par un titre

457 693

Autres passifs

46 272

Comptes de Régularisation

66 776

Provisions

46 998

Dettes subordonnées

25 183

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 144

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

421 720

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

157 104

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 851

    Report à nouveau (+/-)

1 562

        Total passif

5 206 056

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

627 502

    Engagements de garantie

240 558

    Engagements sur titres

214

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

480 000

    Engagements de garantie

1 116 586

    Engagements sur titres

214

 

1101840

02/02/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 204
Texte de l'annonce :

1100204

2 février 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°14


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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 31 Décembre 2010.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

27 246

Créances sur les Etablissements de Crédit

692 535

Opérations avec la clientèle

3 783 539

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

433 837

Actions et Autres Titres à revenu variable

67

Participations et autres titres détenus à long terme

249 452

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

565

Immobilisations corporelles

20 993

Autres actifs

21 933

Comptes de Régularisation

28 904

        Total actif

5 260 079

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 636 661

Opérations avec la clientèle

2 648 143

Dettes représentées par un titre

317 822

Autres passifs

29 907

Comptes de Régularisation

78 322

Provisions

46 399

Dettes subordonnées

27 265

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

53 840

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

421 720

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

157 104

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 851

    Report à nouveau (+/-)

1 562

        Total passif

5 260 079

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

418 279

    Engagements de garantie

250 944

    Engagements sur titres

404

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

1 012 087

    Engagements sur titres

404

 

 

1100204

08/11/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5856
Texte de l'annonce :

1005856

8 novembre 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°134


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Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 30 septembre 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

106 539

Créances sur les établissements de crédit

679 134

Opérations avec la clientèle

3 710 314

Obligations et autres titres à revenu fixe

438 686

Actions et autres titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

249 590

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

570

Immobilisations corporelles

20 464

Autres actifs

19 648

Comptes de régularisation

31 427

        Total actif

5 257 436

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 502 819

Opérations avec la clientèle

2 582 360

Dettes représentées par un titre

510 464

Autres passifs

34 121

Comptes de régularisation

76 913

Provisions

41 727

Dettes subordonnées

28 269

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

53 505

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

427 258

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

157 104

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 851

    Report à nouveau (+/-)

7 100

        Total passif

5 257 436

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

368 437

    Engagements de garantie

276 782

    Engagements sur titres

367

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

892 648

    Engagements sur titres

367

 

 

1005856

30/07/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4658
Texte de l'annonce :

1004658

30 juillet 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°91


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

 

Situation au 30 juin 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

38 663

Créances sur les Établissements de Crédit

702 839

Opérations avec la clientèle

3 646 049

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

518 428

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

197 948

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

392

Immobilisations corporelles

20 518

Autres actifs

17 356

Comptes de Régularisation

30 590

        Total actif

5 173 847

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 539 642

Opérations avec la clientèle

2 527 859

Dettes représentées par un titre

369 894

Autres passifs

111 855

Comptes de Régularisation

65 705

Provisions

40 988

Dettes subordonnées

30 779

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

53 771

Capitaux propres hors FRBG (±)

433 354

    Capital souscrit

187 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

157 104

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 415

    Report à nouveau (±)

13 632

        Total passif

5 173 847

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

484 075

    Engagements de garantie

265 421

    Engagements sur titres

184

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

20 000

    Engagements de garantie

849 377

    Engagements sur titres

184

 

 

 

 

 

1004658

09/06/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3009
Texte de l'annonce :

1003009

9 juin 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code Monétaire et Financier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18 boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

 

A. — Comptes individuels.

 

Documents comptables publiables approuvés par l’Assemblée Générale du 29 avril 2010.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

35 641

87 254

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

0

0

Créances sur les établissements de crédit

3.1

675 127

201 441

Operations avec la clientèle

3.2

3 539 261

3 375 540

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

438 656

627 174

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

56

50

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

197 430

196 505

Parts dans les entreprises liées

3.4

1 008

1 007

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

463

579

Immobilisations corporelles

3.6

20 698

20 557

Autres actifs

3.9

16 890

16 444

Comptes de régularisation

3.9

34 685

39 788

    Total de l'actif

 

4 959 915

4 566 339

 

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 296 256

1 005 890

Operations avec la clientèle

3.2

2 518 347

2 426 484

Dettes représentées par un titre

3.7

525 068

550 642

Autres passifs

3.9

35 845

33 945

Comptes de régularisation

3.9

47 829

42 991

Provisions

3.10

41 125

40 974

Dettes subordonnées

3.11

37 078

44 352

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

53 105

55 567

Capitaux propres hors FRBG

3.13

405 262

365 494

    Capital souscrit

 

155 250

126 500

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves

 

147 328

130 161

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 415

735

    Report à nouveau

 

12 040

11 045

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

15 526

23 350

        Total du passif

 

4 959 915

4 566 339

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

346 669

346 076

    Engagements de garantie

4.1

299 070

321 644

    Engagements sur titres

 

312

149

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

0

11 300

    Engagements de garantie

4.1

764 661

679 937

    Engagements sur titres

 

312

149

 

 

II. — Compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

5.1

219 270

212 995

Intérêts et charges assimilées

5.1

-152 999

-144 785

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

4 725

8 934

Commissions (produits)

5.4

65 120

64 627

Commissions (charges)

5.4

-6 786

-5 604

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-27

104

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

2 434

2 691

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-426

-389

    Produit net bancaire

 

131 311

138 573

Charges générales d'exploitation

5.8

-86 252

-88 863

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 524

-3 394

    Résultat brut d'exploitation

 

41 535

46 316

Coût du risque

5.9

-14 958

-8 667

Résultat d'exploitation

 

26 577

37 649

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-4 567

-37

    Résultat courant avant impôt

 

22 010

37 612

Résultat exceptionnel

5.11

0

186

Impôt sur les bénéfices

5.12

-8 266

-8 845

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

1 782

-5 603

    Résultat net

 

15 526

23 350

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels.  

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Les Caisses d’Epargne sont détenues à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, pôle commercial à l’international et outre mer français,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent également respectivement 100 % de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contracté par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Aucun évènements significatifs ne sont à noter autre que ceux précédemment exposés concernant la création du groupe BPCE.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire du Massif Central (en abrégé BPMC) sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de BPMC

BPMC n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation,

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risques de change significatif.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2009 l’encours de ces crédits s’élève à 10 701 milliers d’euros pour un montant total de prêts de 3 312 904 milliers d’euros.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — BPMC réalise ce type d’opérations par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie au titre des exercices 2008 et 2009.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie au titre des exercices 2008 et 2009.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Conformément à la norme Groupe les certificats d’association du fonds de garantie des dépôts, qui jusqu’alors figuraient en débiteurs divers, ont été classés au 31 décembre 2009 dans la catégorie « autres titres détenues à long terme ».

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Aucun reclassement comptable n’a été réalisé sur aucune ligne de titres sur l’exercice 2009.

 

2.3.5. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement au compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt exigible corrigée des effets :

– de la fiscalité différée relative à un GIE fiscal et à la prise en compte du crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro.

– de l’intégration fiscale

Concernant de dernier point les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

BPMC a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

129 852

4 703

    Comptes ordinaires

129 852

4 703

    Comptes et prêts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

 

 

Créances à terme (1)

533 290

196 326

    Comptes et prêts à terme

533 290

190 228

    Prêts financiers

 

 

    Prêts subordonnés et participatifs

 

6 098

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

 

 

Valeurs non imputées

 

 

Créances rattachées

11 985

412

Créances douteuses

 

 

    Dont créances douteuses compromises

 

 

Dépréciations sur créances douteuses

 

 

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

 

 

        Total

675 127

201 441

(1) Opérations avec le réseau inclus

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 927 milliers d'euros à vue et 523 896 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 48 281 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

13 509

13 667

    Comptes ordinaires créditeurs

13 509

13 667

    Comptes et emprunts au jour le jour

 

 

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

 

 

Dettes à terme (1)

1 273 542

982 993

    Comptes et emprunts à terme

1 273 542

982 993

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

 

 

Autres sommes dues

4 284

3 589

Dettes rattachées

4 921

5 641

        Total

1 296 256

1 005 890

(1) Opération avec le réseau inclus

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 11 063 milliers d'euros à vue et 773 042 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

110 598

115 981

Créances commerciales

38 097

57 948

Autres concours à la clientèle

3 256 199

3 082 689

    Crédits à l'exportation

3 460

4 786

    Crédits de trésorerie et de consommation

261 175

259 256

    Crédits à l'équipement

1 232 303

1 260 306

    Crédits à l'habitat

1 694 587

1 558 341

    Autres crédits à la clientèle

64 674

 

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

    Autres

 

 

Créances rattachées

30 064

32 297

Créances douteuses

104 303

86 625

Dépréciations des créances douteuses

 

 

        Total

3 539 261

3 375 540

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

1 195 635

1 132 503

    Livret A

104 661

0

    PEL / CEL

503 181

496 110

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

587 793

636 393

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 293 650

1 262 869

Dépôts de garantie

465

262

Autres sommes dues

7 777

3 250

Dettes rattachées

20 820

27 600

        Total

2 518 347

2 426 484

(*) Dont 442 902 à vue et 144 891 à terme.

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

969 049

////

969 049

903 009

////

903 009

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

92 476

92 476

 

14 817

14 817

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Autres comptes et emprunts

 

232 125

232 125

 

345 043

345 043

    Total

969 049

324 601

1 293 650

903 009

359 860

1 262 869

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 191 381

103 211

-46 708

34 752

-26 326

Entrepreneurs individuels

450 805

44 450

-21 916

14 751

-13 036

Particuliers

1 617 198

46 243

-21 371

12 892

-11 442

Administrations privées

32 931

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

202 906

 

 

 

 

Autres

1 515

614

-220

526

-300

    Total au 31 décembre 2009

3 496 736

194 518

-90 215

62 921

-51 104

    Total au 31 décembre 2008

3 288 912

166 454

-79 826

53 881

-44 625

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

438 656

 

438 656

627 173

1

627 174

    Valeurs brutes

439 294

 

439 294

627 779

1

627 780

    Dépréciations

-638

 

-638

-606

0

-606

Actions et autres titres à revenu variable

56

 

56

50

 

50

    Montants bruts

56

///

56

56

///

56

    Dépréciations

 

 

 

-6

///

-6

        Total

438 712

 

438 712

627 223

1

627 224

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

202 500

 

202 500

 

186 900

 

186 900

Titres non cotés

 

13 598

 

13 598

 

197 500

 

197 500

Titres prêtés

 

222 000

 

222 000

 

237 600

 

237 600

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

1 196

 

1 196

 

5 779

1

5 780

    Total

 

439 294

 

439 294

 

627 779

1

627 780

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les moins values latentes sur titres de placement font l’objet d’une dépréciation de 638 milliers d’euros au 31/12/2009 et pour 606 milliers d’euros au 31/12/2008.

Les titres de placement ne recèlent aucune plus value latente.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

52

 

52

 

52

 

52

Titres non cotés

 

4

 

4

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

56

 

56

 

56

 

56

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement. — Pas de titres classés dans cette catégorie pour les exercices 2008 et 2009.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

198 843

9 171

-4 891

 

885

204 008

    Participations et autres titres détenus à long terme

197 835

9 171

-4 891

 

885

203 000

    Parts dans les entreprises liées

1 008

 

 

 

 

1 008

Dépréciations

-1 331

-5 335

1 095

 

1

-5 570

    Participations et autres titres à long terme

-1 330

-5 335

1 095

 

 

-5 570

    Parts dans les entreprises liées

-1

 

 

 

1

0

Immobilisations financières nettes

197 512

3 836

-3 796

 

886

198 438

 

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 178 709 milliers d’euros et 4 979 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 178 308 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 4 001 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 211 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 3 790 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 174 202 milliers d’euros ;

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

Autres mouvements

31/12/2009

Titres BPCE

 

4 001

174 202

(1) 506

178 709

Titres BP Participations (ex-BFBP)

178 308

-3 790

-174 202

(2) 4 663

4 979

Valeur brute

178 308

211

0

5 169

183 688

(1) Acquisition titres BPCE en décembre 2009

(2) Réinvestissement dividende 4 483 et rachat titres SAS PONANT 180

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 4 979 milliers d’euros des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés »

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur brute des titres détenus

Dépréciations

Valeur nette des titres détenus

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1 % du capital de BPMC :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales

Néant

 

 

 

 

 

 

2. Participations

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

486 407

19 179 163

1,11%

178 709

 

178 709

 

BP Participation

5 326

465 187

2,70%

4 979

4 979

 

4 694

BP Développement

396 664

 

2,45%

13 199

 

13 199

 

Informatique BP

89 733

 

2,56%

2 297

 

2 297

 

B. Titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de BPMC :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises (SIMC)

 

 

100,00%

1 008

 

1 008

 

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

2 931

591

2 340

30

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

 

885

 

    Total

 

 

 

204 008

5 570

198 438

4 724

 

 

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

500

500

500

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

1 669

1 669

1 950

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

229

229

229

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

Les chiffres du tableau retracent les positions avec SIMC (filiale à 100 %) et SAS Sociétariat (filiale à 100 % de SIMC).

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute

31/12/2009

Valeurs brutes

5 703

20

-45

 

5 678

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 006

 

 

 

5 006

    Logiciels

697

19

-45

 

671

    Autres

0

1

 

 

1

Amortissements et dépréciations

-5 124

-137

46

 

-5 215

    Droits au bail et fonds commerciaux

-4 457

-109

 

 

-4 566

    Logiciels

-667

-28

46

 

-649

    Autres

 

 

 

 

 

        Total valeurs nettes

579

-117

1

 

463

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute

31/12/2009

Valeurs brutes

66 853

4 507

-2 418

 

68 942

    Immobilisations corporelles d'exploitation

66 027

4 507

-2 418

 

68 116

        Terrains

1 757

4

 

 

1 761

        Constructions

19 181

1 726

-5

 

20 902

        Parts de SCI

535

179

-3

 

711

        Autres

44 554

2 598

-2 410

 

44 742

    Immobilisations hors exploitation

826

0

0

 

826

Amortissements et dépréciations

-46 296

-3 387

1 439

 

-48 244

    Immobilisations corporelles d'exploitation

-46 045

-3 352

1 439

 

-47 958

        Terrains

 

 

 

 

 

        Constructions

-10 296

-723

 

-910

-11 929

        Autres

-35 749

-2 629

1 439

910

-36 029

    Immobilisations hors exploitation

-251

-35

 

 

-286

        Total valeurs nettes

20 557

1 120

-979

0

20 698

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

220

335

Titres du marché interbancaire

99 000

84 000

Titres de créances négociables

424 151

461 271

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 697

5 036

    Total

525 068

550 642

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

 

413

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

8

4

423

5

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

1 792

////

3 503

Créances et dettes sociales et fiscales

 

 

 

 

Dépôts de garantie reçus et versés

 

 

 

 

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

16 881

34 049

15 611

30 437

    Total

16 890

35 845

16 447

33 945

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

 

3

 

4

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers

 

 

 

 

Charges et produits constatés d'avance

4 351

26 838

3 047

23 611

Produits à recevoir/Charges à payer

12 591

8 234

17 381

8 742

Valeurs à l'encaissement

3 303

11 583

844

9 703

Autres

14 440

1 171

18 513

931

    Total

34 685

47 829

39 785

42 991

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

5 572

3 031

-3 047

-13

5 543

Provisions pour engagements sociaux

25 401

46

-262

 

25 185

Provisions pour PEL/CEL

3 230

2 361

-27

 

5 564

Autres provisions pour risques

6 313

1 055

-2 031

-900

4 437

    Provision marge d'intérêts

2 360

256

 

-842

1 774

    Provision sur actif immobilisé

202

37

 

 

239

    Provisions pour impôts

707

 

-707

 

0

    Autres

3 044

762

-1 324

-58

2 424

Provisions exceptionnelles

458

 

-62

 

396

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

458

 

-62

 

396

        Total

40 974

6 493

-5 429

-913

41 125

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

81 772

45 290

-30 651

12

96 423

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

79 829

39 541

-29 168

13

90 215

    Dépréciations sur autres créances

1 943

5 749

-1 483

-1

6 208

Provisions inscrites au passif

40 974

6 493

-5 429

-913

41 125

    Provisions sur engagements hors bilan

4 066

2 278

-2 563

-12

3 769

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle

1 505

753

-484

 

1 774

    Autres provisions

35 402

3 462

-2 382

-901

35 582

        Total

122 746

51 783

-36 080

-901

137 548

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les banques populaires. L'engagement de BPMC est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de BPMC concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

20 297

6 817

4 547

31 661

20 708

7 238

4 680

32 626

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 323

 

 

-5 323

-4 750

 

 

-4 750

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 750

592

 

-1 158

-2 637

126

 

-2 511

Solde net au bilan (a) + (b) + c) - (d) + (e)

13 224

7 409

4 547

25 180

13 321

7 364

4 680

25 365

Passif

13 224

7 409

4 547

25 180

13 321

7 364

4 680

25 365

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour BPMC.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 409 M€ écarts actuariels générés, 266 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 143 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52.50 % en obligations, 35.32 % en actions et 12.18 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

319

236

555

Coût financier

759

262

169

1 190

Rendement attendu des actifs de couverture

-162

 

 

-162

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

67

 

-260

-193

Coût des services passés

 

-5

 

-5

Autres

 

14

 

14

    Total

664

590

145

1 399

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,92%

3,82%

3,41%

3,62%

3,41%

3,62%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

4,30%

 

 

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 811 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

 

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)- ancienneté de moins de 4 ans

212 630

162 490

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

175 575

227 695

    Ancienneté de plus de 10 ans

62 098

53 298

Encours collectés au titre des plans épargne logement

450 303

443 483

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

41 290

41 588

        Total

491 593

485 071

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

6 460

5 291

    Au titre des comptes épargne logement

15 401

14 628

        Total

21 861

19 919

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

20

 

110

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

353

 

2 040

    Ancienneté de plus de 10 ans

1 260

 

2 124

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 633

2 641

4 274

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 108

-390

718

    Provisions constituées au titre des crédits PEL

38

 

34

    Provisions constituées au titre des crédits CEL

451

 

538

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

489

83

572

        Total

3 230

2 334

5 564

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

36 811

43 785

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

267

567

    Total

37 078

44 352

 

BPMC a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

35 302

 

 

 

35 302

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

20 265

2 320

-4 782

 

17 803

    Total

55 567

2 320

-4 782

 

53 105

 

3.13. Capitaux propres (hors FRBG) :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2007

126 500

73 703

141 985

 

342 188

Mouvements de l'exercice

 

 

23 306

 

23 306

Au 31 décembre 2008

126 500

73 703

165 291

 

365 494

Variation de capital

28 750

 

 

 

28 750

Résultat de la période

 

 

 

15 526

15 526

Distribution de dividendes

 

 

-5 188

 

-5 188

Autres mouvements (1)

 

 

680

 

680

Au 31 décembre 2009

155 250

73 703

160 783

15 526

405 262

(1) provision pour investissement

 

 

Le capital social de BPMC s’élève à 155 250 milliers d’euros et est composé pour 124 200 000 euros de 5 400 000 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 31 050 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 28 750 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 28/09/2009, par l’émission au pair :

– De 1 000 000 parts sociales nouvelles de 23 euros de valeur nominale chacune,

– De 250 000 CCI nouveaux de 23 euros de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées selon l’état BAFI modèle 4028.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

287 033

420 951

1 615 243

1 702 986

13 598

4 039 811

    Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

    Créances sur les établissements de crédit

87 289

187

328 701

115 250

 

531 427

    Opérations avec la clientèle

199 744

320 764

1 236 542

1 535 236

 

3 292 286

    Obligations et autres titres à revenu fixe

 

100 000

50 000

52 500

13 598

216 098

    Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

 

 

 

 

 

 

Total des ressources

539 084

395 365

1 311 893

426 511

 

2 672 853

    Dettes envers les établissements de crédit

107

200 000

706 000

364 500

 

1 270 607

    Opérations avec la clientèle

244 940

97 396

584 718

14 010

 

941 064

    Dettes représentées par un titre

294 037

88 158

11 675

30 501

 

424 371

    Dettes subordonnées

 

9 811

9 500

17 500

 

36 811

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

 

 

    En faveur de la clientèle

346 669

346 076

        Ouverture de crédits documentaires

429

593

        Autres ouvertures de crédits confirmés

343 060

342 319

        Autres engagements

3 180

3 164

        Total des engagements de financement donnés

346 669

346 076

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

 

11 300

    De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

0

11 300

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

71

44

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

71

44

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

298 999

321 600

        Cautions immobilières

24 969

14 866

        Cautions administratives et fiscales

14 165

34 372

        Autres cautions et avals donnés

227 464

241 536

        Autres garanties données

32 401

30 826

        Total des engagements de garantie donnés

299 070

321 644

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

764 661

679 937

        Total des engagements de garantie reçus

1 063 731

1 001 581

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 179 302

 

946 393

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

    Total

1 179 302

0

946 393

0

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 348 557 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 191 299 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 113 277 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 22 770 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 580 200 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 615 819 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 137 268 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 116 505 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

1 786 000

 

1 786 000

-59 013

    Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total opérations fermes

1 471 000

 

1 471 000

-74 047

1 786 000

 

1 786 000

-59 013

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

183 012

 

183 012

30

226 574

 

226 574

1 583

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total opérations conditionnelles

183 012

 

183 012

30

226 574

 

226 574

1 583

    Total instruments financiers et change à terme

1 654 012

 

1 654 012

-74 017

2 012 574

 

2 012 574

-57 430

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux (CAP et FLOOR) pour les opérations conditionnelles.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

146 000

1 640 000

 

 

1 786 000

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

191 000

1 280 000

 

 

1 471 000

146 000

1 640 000

 

 

1 786 000

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

13 012

170 000

 

 

183 012

16 574

210 000

 

 

226 574

Options de taux

13 012

170 000

 

 

183 012

16 574

210 000

 

 

226 574

    Total

204 012

1 450 000

 

 

1 654 012

162 574

1 850 000

 

 

2 012 574

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Operations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

    Opérations fermes

90 000

1 202 000

179 000

1 471 000

    Opérations conditionnelles

170 000

7 094

5 918

183 012

        Total

260 000

1 209 094

184 918

1 654 012

 

4.3. Ventilation du bilan par devise :

 

 

Actif

Passif

 

2009

2008

2009

2008

Euros

4 955 106

4 560 302

4 955 034

4 560 346

Autres devises

4 809

6 037

4 881

5 993

    Total bilan

4 959 915

4 566 339

4 959 915

4 566 339

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-29 844

26 188

-3 656

-31 197

12 875

-18 322

Opérations avec la clientèle

-43 469

153 670

110 174

-50 465

152 935

102 470

Obligations et autres titres à revenu fixe

-12 735

12 016

-719

-19 301

7 897

-11 404

Dettes subordonnées

-981

411

-570

-2 635

428

-2 207

Opérations de macro-couverture

-65 970

26 985

-38 958

-41 187

38 860

-2 327

    Total

-152 999

219 270

66 271

-144 785

212 995

68 210

 

La dotation nette de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 2 333 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009 (2 134 milliers d’euros de reprise au titre de l’exercice 2008).

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

1

2

Participations et autres titres détenus à long terme

4 724

8 932

Parts dans les entreprises liées

 

 

    Total

4 725

8 934

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-229

305

76

-121

357

236

Opérations avec la clientèle

-254

44 310

44 056

347

43 796

44 143

Opérations sur titres

-38

1 893

1 855

-102

1 856

1 754

Opérations sur moyens de paiement

-5 362

11 388

6 026

-4 861

10 934

6 073

Opérations de change

 

324

324

 

380

380

Engagements hors-bilan

-583

3 031

2 448

-551

2 786

2 235

Prestations de services financiers

-320

3 143

2 823

-316

4 153

3 837

Activités de conseil

 

726

726

 

365

365

Autres commissions

 

 

 

 

 

 

    Total

-6 786

65 120

58 334

-5 604

64 627

59 023

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Autre titre des exercices 2008 et 2009, BPMC n’a réalisé aucune opération sur ces lignes.

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-27

 

-27

-114

 

-114

    Dotations

-415

 

-415

-318

 

-318

    Reprises

388

 

388

204

 

204

Résultat de cession

 

 

 

218

 

218

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

-27

 

-27

104

 

104

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

352

352

 

239

239

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-426

2 082

1 656

-389

2 452

2 063

    Total

-426

2 434

2 008

-389

2 691

2 302

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-30 792

-31 546

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 190

-3 500

    Autres charges sociales

-11 545

-11 677

    Intéressement des salariés

-2 551

-3 365

    Participation des salariés

-885

-1 350

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 982

-3 522

        Total des frais de personnel

-52 945

-54 960

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 320

-2 085

    Autres charges générales d'exploitation

-30 987

-31 818

        Total des autres charges d'exploitation

-33 307

-33 903

        Total

-86 252

-88 863

(1) incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux

 

L’effectif moyen du personnel inscrit au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 228 cadres et 674 non cadres, soit un total de 902 personnes.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-39 463

25 037

-564

117

-14 873

-34 608

25 085

-790

211

-10 102

Titres et débiteurs divers

 

 

-101

 

-101

 

 

-48

 

-48

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 278

2 563

/////////

/////////

285

-1 700

2 563

/////////

/////////

863

Provisions pour risque clientèle

-753

484

/////////

/////////

-269

-112

732

/////////

/////////

620

Provisions risques-pays

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

    Total coût du risque

-42 494

28 084

-665

117

-14 958

-36 420

28 380

-838

211

-8 667

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Participations

et autres titres

à long terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Participations

et autres titres

à long terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles et

incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-5 372

 

/////////

-5 372

-78

 

/////////

-78

Reprises de dépréciations

1 095

 

/////////

1 095

150

 

/////////

150

Résultat de cession

-325

 

35

-290

-23

 

-86

-109

    Total

-4 602

 

35

-4 567

49

 

-86

-37

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — BPMC est membre du groupe fiscal constitué par BPCE/BP participations.

L’impôt sur les sociétés comptabilisé à résultat s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat comptable

15 526

23 350

Total des réintégrations

30 850

23 262

Total des déductions

-17 461

-18 561

Résultat fiscal

28 915

28 051

Impôts sur les sociétés à 33,33 %

9 639

9 350

Crédits d'impôts

-138

-128

Contribution sociale 3,3 %

293

283

Impôt exigible

9 794

9 505

Provision pour impôt

-1 507

-598

    Gie fiscal

-707

-29

    Prêt à taux zéro

-800

-569

Effet de l'intégration fiscale

-21

-114

Autres éléments

 

52

Impôt sur les sociétés

8 266

8 845

 

5.13. Répartition du Produit Net Bancaire (PNB) par activité :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Clientèle

126 337

128 167

Refinancement

4 544

-4 261

Structure

430

14 667

    Total PNB

131 311

138 573

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la BPMC établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international ou au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

M Eric Mena

Cabinet Audit France associes

 

Montant (HT)

50%

Montant (HT)

50%

 

N

N-1

N

N-1

Audit :

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

46

46

46

46

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

 

 

 

        Total

46

46

46

46

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la BPMC n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— la justification de nos appréciations,

— les vérifications et informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en FRANCE ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes annuels, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions déterminées sur base individuelle.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 2.3.4 et 3.4 de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 et 2.3.10 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la banque et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Engagements sociaux » de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Provision Epargne Logement » de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en FRANCE, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 29 mars 2010.

Les Commissaires aux Comptes :

 

CABINET Eric Mena :

SARL Audit-France Associes :

Eric mena ;

Michel Roussilhe,

Gérant.

 

 

 

B. — Comptes consolidés  

I. — Bilan consolidé.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Operations interbancaires et assimilées

4.1

710 268

288 195

Operations avec la clientèle

4.2

3 539 261

3 375 540

Operations de crédit-bail et assimilées

4.3

 

 

Obligations, actions, autres titres a revenu fixe et variable

4.4

438 712

627 224

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

197 430

196 504

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

21 161

21 136

Ecarts d'acquisition

4.7

 

 

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

64 036

67 907

    Total de l'actif

 

4 970 868

4 576 506

 

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Operations interbancaires et assimilées

4.1

1 315 096

1 016 838

Operations avec la clientèle

4.2

2 518 347

2 426 484

Dettes représentées par un titre

4.9

525 068

550 642

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

83 674

76 939

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Provisions

4.11

41 125

40 974

Dettes subordonnées

4.12

37 078

44 352

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

53 105

55 567

Intérêts minoritaires

4.14

0

0

Capitaux propres part du groupe

4.14

397 375

364 710

    Capital souscrit

 

134 944

114 370

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves consolidées et autres

 

171 790

153 982

    Résultat de l'exercice

 

16 938

22 655

        Total du passif

 

4 970 868

4 576 506

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

346 669

346 076

    Engagements de garantie

5.1

298 841

321 415

    Engagements sur titres

 

312

149

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

0

11 300

    Engagements de garantie

5.1

764 661

679 937

    Engagements sur titres

 

312

149

 

 

II. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

6.1

219 249

212 995

Intérêts et charges assimilées

6.1

-153 037

-145 129

Revenus des titres à revenu variable

6.2

4 725

8 934

Commissions nettes

6.3

58 298

59 023

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

 

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

-27

104

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

2 048

2 451

Produits nets des autres activités

 

 

 

    Produit net bancaire

 

131 256

138 378

Charges générales d'exploitation

6.7

-86 257

-89 008

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 524

-3 394

    Résultat brut d'exploitation

 

41 475

45 976

Coût du risque

6.8

-14 958

-8 667

Résultat d'exploitation

 

26 517

37 309

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

 

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-4 567

-37

    Résultat courant avant impôt

 

21 950

37 272

Résultat exceptionnel

6.11

 

186

Impôts sur le résultat

6.12

-7 474

-9 935

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

 

 

Dotations et reprises de FRBG

 

2 462

-4 868

Intérêts minoritaires

 

 

 

    Résultat net part du groupe

 

16 938

22 655

Résultat par action

 

2.51

4.12

 

 

III. — Annexes aux comptes consolidés.  

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement BFBP) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la BFBP d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, pôle commercial à l’international et outre mer français,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent respectivement également 100 % de leur ancien organe central :

– la BFBP pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne, renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par BFBP et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Epargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Aucun évènements significatifs ne sont à noter autre que ceux précédemment exposés concernant la création du groupe BPCE.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Néant.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe n’anticipe pas l’application du règlement n° 2009-09 afférent à l'actualisation du règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Le périmètre de consolidation pour les exercices 2008 et 2009 est constitué de :

– la Banque Populaire du Massif Central (BPMC)

– sa filiale, la SARL Société Immobilière du Massif Central (SIMC)

– sa sous filiale, la SAS Sociétariat BPMC (SAS)

Les sociétés de caution mutuelle ne font pas partie du périmètre conformément à une préconisation de BFBP (devenue BPCE).

La SIMC est une EURL (n° SIREN : 351 172 515) au capital de 1 007 625 ,53 euros qui est détenu à 100 % par la BPMC.

Le gérant non associé est M. CASTAGNE.

La SAS Sociétariat (n° SIREN : 491 418 117) a été constituée le 9 Août 2006, son capital est de 1 500 000 euros, il est détenu à 100 % par la SIMC. Le Président est la BPMC dont le représentant permanent est M. du PAYRAT, Directeur Général de la BPMC.

Ces deux filiales n’emploient pas de salarié et ne possèdent à leur actif aucune immobilisation corporelle ou incorporelle.

Un groupe d’intégration fiscale a été constitué à compter du 01 janvier 2007.

 

— Intégration globale : Les deux filiales consolidées dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

La méthode du report variable est appliquée pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43 %.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portées en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.3. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale.

Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation,

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– Indépendance des exercices.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.2.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

BPMC est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risques de change significatif.

 

3.2.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la modification les prêts sont classés sous une rubrique « prêts de consolidation ».

Au 31 décembre 2009 l’encours de ces crédits s’élève à 10 701 milliers d’euros pour un montant total de prêts de 3 312 904 milliers d’euros.

Ce volume est considéré comme non significatif aucune décote n’est calculée.

Ces créances obéissent aux règles de déclassement et de dépréciation décrites ci-après.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.2.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie au titre des exercices 2008 et 2009.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Aucune opération n’est enregistrée dans cette catégorie au titre des exercices 2008 et 2009.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

Conformément à la norme Groupe les certificats d’association du fonds de garantie des dépôts, qui jusqu’alors figuraient en débiteurs divers, ont été classés au 31 décembre 2009 dans la catégorie « autres titres détenues à long terme ».

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

Aucun reclassement comptable n’a été réalisé sur aucune ligne de titres sur l’exercice 2009.

 

3.2.4. Immobilisations corporelles et incorporelles

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

3.2.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.2.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.2.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

3.2.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont rapportées immédiatement au compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.2.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.2.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.2.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés exigible corrigé de la prise en compte des impositions différées.

Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

BPMC a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

 

— Créances sur établissements de crédit (En milliers d'euros) :

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

35 641

87 254

Effets publics et valeurs assimilées

4.4

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

674 627

200 941

    Créances saines

(1)

662 642

200 529

    Créances douteuses nettes

 

 

 

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

 

    Créances rattachées

 

11 985

412

        Total

 

710 268

288 195

 

(1) Les créances saines sur les établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

129 352

533 290

662 642

4 203

190 228

194 431

Prêts financiers

///////

 

 

///////

 

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

///////

 

 

///////

6 098

6 098

    Total

129 352

533 290

662 642

4 203

196 326

200 529

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 15 927 milliers d'euros à vue et 523 896 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 48 281 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

 

 

Comptes et emprunts

(1)

1 305 912

1 007 608

Autres sommes dues

 

4 284

3 589

Dettes rattachées

 

4 900

5 641

    Total

 

1 315 096

1 016 838

 

(1) Les comptes et emprunts vis-à-vis des établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

32 370

///////

32 370

24 615

///////

24 615

Comptes et emprunts

 

1 273 542

1 273 542

 

982 993

982 993

Valeurs et titres donnés en pension

 

 

 

 

 

 

    Total

32 370

1 273 542

1 305 912

24 615

982 993

1 007 608

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 32 050 milliers d'euros à vue et 773 042 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

 

110 598

115 981

Créances commerciales

 

38 097

57 948

Autres concours à la clientèle

(1)

3 256 199

3 082 689

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

30 064

32 297

Créances douteuses nettes

 

104 303

86 625

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

Autres

 

 

 

    Total

 

3 539 261

3 375 540

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

3 460

4 786

Crédits de trésorerie et de consommation

261 175

259 256

Crédits à l'équipement

1 232 303

1 260 306

Crédits à l'habitat

1 694 587

1 558 341

Autres crédits à la clientèle

64 674

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

    Total

3 256 199

3 082 689

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts

(1)

2 489 285

2 395 372

Dépôts de garantie

 

465

262

Autres sommes dues

 

7 777

3 250

Dettes rattachées

 

20 820

27 600

    Total

 

2 518 347

2 426 484

 

(1) Les comptes et emprunts auprès de la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

569 014

626 621

1 195 635

520 773

611 730

1 132 503

    Livret a

104 661

 

104 661

 

 

 

    PEL / CEL

42 393

460 788

503 181

41 827

454 283

496 110

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

421 960

165 833

587 793

478 946

157 447

636 393

Comptes et emprunts

969 049

232 125

1 201 174

903 009

345 043

1 248 052

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

92 476

92 476

 

14 817

14 817

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

        Total

1 538 063

951 222

2 489 285

1 423 782

971 590

2 395 372

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

1 191 381

103 211

-46 708

34 752

-26 326

Entrepreneurs individuels

450 805

44 450

-21 916

14 751

-13 036

Particuliers

1 617 198

46 243

-21 371

12 892

-11 442

Administrations privées

32 931

 

 

 

 

Administrations publiques et Sécurité Sociale

202 906

 

 

 

 

Autres

1 515

614

-220

526

-300

    Total au 31 décembre 2009

3 496 736

194 518

-90 215

62 921

-51 104

    Total au 31 décembre 2008

3 288 912

166 454

-79 826

53 881

44 625

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées. — L’établissement pratique ce type d’opération par l’intermédiaire d’une filiale de Natixis.

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Placement

Investissement

Total

Placement

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

438 656

 

438 656

627 173

1

627 174

    Valeurs brutes

439 294

 

439 294

627 779

1

627 780

    Dépréciations

-638

 

-638

-606

0

-606

Actions et autres titres à revenu variable

56

 

56

50

 

50

    Montants bruts

56

///

56

56

///

56

    Dépréciations

 

 

 

-6

///

-6

        Total

438 712

0

438 712

627 223

1

627 224

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

202 500

 

202 500

 

186 900

 

186 900

Titres non cotés

 

13 598

 

13 598

 

197 500

 

197 500

Titres prêtés

 

222 000

 

222 000

 

237 600

 

237 600

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

1 196

 

1 196

 

5 779

1

5 780

    Total

 

439 294

 

439 294

 

627 779

1

627 780

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les moins-values latentes sur titres de placement font l’objet d’une dépréciation de 638 milliers d’euros au 31/12/2009 et pour 606 milliers d’euros au 31/12/2008.

Les titres de placement ne recèlent aucune plus value latente.

Pas de détention d’obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

52

 

52

 

52

 

52

Titres non cotés

 

4

 

4

 

4

 

4

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

56

 

56

 

56

 

56

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement. — Pas de titres classés dans cette catégorie pour les exercices 2008 et 2009.

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — Le groupe n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

4.5.2

203 000

197 835

Dépréciations

4.5.2

-5 570

-1 331

Immobilisations financières nettes

4.5.2

197 430

196 504

Participations mises en équivalence

 

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

    Total

 

197 430

196 504

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

197 835

9 171

-4 891

 

885

203 000

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

197 835

9 171

-4 891

 

885

203 000

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-1 330

-5 335

1 095

 

 

-5 570

Parts dans les entreprises liées

-1

 

 

 

1

 

    Sous-total

-1 331

-5 335

1 095

 

1

-5 570

    Total

196 504

3 836

-3 796

 

886

197 430

 

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de 178 709 milliers d’euros et 4 979 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 178 308 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraire et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la BFBP - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la BFBP, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraire, soit une quote-part de 4 001 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 211 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 3 790 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex-BFBP), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 174 202 milliers d’euros ;

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence ;

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2008

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

Autres mouvements

31/12/2009

Titres BPCE

 

4 001

174 202

506 (1)

178 709

Titres BP Participations (ex-BFBP)

178 308

-3 790

-174 202

4 663 (2)

4 979

Valeur brute

178 308

211

0

5 169

183 688

(1) Acquisition titres BPCE en décembre 2009

(2) Réinvestissement dividende 4 483 et rachat titres SAS PONANT 180.

 

— Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 4 979 milliers d’euros des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en « Gains et pertes sur actifs immobilisés »

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur brute des titres détenus

Valeur nette des titres détenus

Valeur estimative

Dividendes

A. Titres dont la valeur brute excède 1 % du capital de BPMC

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales

Néant

 

 

 

 

 

 

2. Participations

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

486 407

19 179 163

1,11%

178 709

178 709

209 429

 

BP Participation

5 326

465 187

2,70%

4 979

 

 

4 694

BP Développement

396 664

 

2,45%

13 199

13 199

15 142

 

Informatique BP

89 733

 

2,56%

2 297

2 297

2 297

 

B. Titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de BPMC :

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales françaises

 

 

 

 

 

 

 

2. Participations dans des sociétés françaises

 

 

 

2 931

2 340

2 709

30

3. Certificats d'association du fonds de garantie des dépôts

 

 

 

885

885

885

 

    Total

 

 

 

203 000

197 430

230 462

4 724

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

5 678

-5 215

463

5 703

-5 124

579

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 006

-4 566

440

5 006

-4 457

549

    Logiciels

671

-649

22

697

-667

30

    Autres

1

 

1

 

 

 

Immobilisations corporelles

68 116

-48 244

19 872

66 027

-46 046

19 731

    Terrains

1 761

 

1 761

1 757

 

1 757

    Constructions

20 902

-11 929

8 973

19 181

-9 622

9 559

    Parts de SCI

711

 

711

535

 

535

    Autres

44 742

-36 029

8 713

44 554

-36 424

8 130

        Total

73 794

-53 459

20 335

71 730

-51 170

20 310

Immobilisations hors exploitation

826

-286

826

826

-251

826

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

74 620

-53 745

21 161

72 556

-51 421

21 136

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

4.7.1. Ecarts d’acquisition – Actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Ecart d'acquisition amorti

Variations de l'exercice

Conversion

Autres différences

31/12/2009

Valeurs brutes

 

 

Néant

 

 

 

Amortissements

 

 

 

 

 

 

Ecarts d'acquisition nets - Actif

 

 

 

 

 

 

 

4.7.2. Ecarts d’acquisition – Passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/08

Variations de l'exercice

31/12/09

Valeurs brutes

 

Néant

 

Amortissements

 

 

 

Ecarts d'acquisition nets - Passif

 

 

 

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

29 352

28 123

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

1

413

    Primes sur instruments conditionnels achetés

8

423

    Impôts différés actifs

12 461

11 670

    Débiteurs divers

16 882

15 617

Comptes de régularisation

34 684

39 785

    Comptes d'encaissement

3 303

844

    Comptes d'ajustement

 

 

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

4 351

2 559

    Autres comptes de régularisation

27 030

36 382

        Total

64 036

67 908

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

220

335

Titres du marché interbancaire

99 000

84 000

Titres de créances négociables

424 151

461 271

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

1 697

5 036

    Total

525 068

550 642

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

35 844

33 947

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

4

 

    Impôts différés passifs

 

 

    Dettes de titres

1 792

 

    Créditeurs divers

34 048

33 947

Comptes de régularisation

47 830

42 992

    Comptes d'encaissement

11 583

9 703

    Comptes d'ajustement

3

4

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

26 838

23 611

    Charges à payer

8 235

8 742

    Autres comptes de régularisation

1 171

932

        Total

83 674

76 939

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

5 572

3 031

-3 047

-13

5 543

Provisions pour engagements sociaux

25 401

46

-262

 

25 185

Provisions pour PEL/CEL

3 230

2 361

-27

 

5 564

Autres provisions pour risques

6 313

1 055

-2 031

-900

4 437

    Provision marge d'intérêts

2 360

256

 

-842

1 774

    Provision sur actif immobilisé

202

37

 

 

239

    Provision pour impôt

707

 

-707

 

 

    Autres

3 044

762

-1 324

-58

2 424

Provisions exceptionnelles

458

 

-62

 

396

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

458

 

-62

 

396

        Total

40 974

6 493

-5 429

-913

41 125

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

79 829

39 541

-29 168

13

90 215

    Dépréciations pour risques de marché

1 943

5 749

-1 483

-1

6 208

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

        Total des dépréciations

81 772

45 290

-30 651

12

96 423

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

4 066

2 278

-2 563

-12

3 769

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle

1 505

753

-484

 

1 774

    Autres provisions

35 402

3 462

-2 382

-901

35 582

        Total des provisions

40 974

6 493

-5 429

-913

41 125

        Total

122 746

51 783

-36 080

-901

137 548

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne. L'engagement du groupe BPMC est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du groupe BPMC concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

20 297

6 817

4 547

31 661

20 708

7 238

4 680

32 626

Juste valeur des actifs du régime (b)

-5 323

 

 

-5 323

-4 750

 

 

-4 750

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 750

592

 

-1 158

-2 637

126

 

-2 511

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

13 224

7 409

4 547

25 180

13 321

7 364

4 680

25 365

Passif

13 224

7 409

4 547

25 180

13 321

7 364

4 680

25 365

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour le Groupe BPMC.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 409 M€ écarts actuariels générés, 266 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 143 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52.50 % en obligations, 35.32 % en actions et 12.18 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Médailles du travail

Total

Coût des services rendus de la période

 

319

236

555

Coût financier

759

262

169

1 190

Rendement attendu des actifs de couverture

-162

 

 

-162

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

67

 

-260

-193

Coût des services passés

 

-5

 

-5

Autres

 

14

 

14

    Total

664

590

145

1 399

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,92%

3,82%

3,41%

3,62%

3,41%

3,62%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

4,30%

 

 

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 811 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

212 630

162 490

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

175 575

227 695 

    Ancienneté de plus de 10 ans

62 098

 53 298

Encours collectés au titre des plans épargne logement

450 303

443 483 

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

41 290 

41 588 

        Total

491 593

485 071 

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

6 460

5 291

    Au titre des comptes épargne logement

15 401

14 628

        Total

21 861

19 919

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

20

 

110

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

353

 

2 040

    Ancienneté de plus de 10 ans

1 260

 

2 124

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 633

2 641

4 274

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 108

-390

718

Provisions constituées au titre des crédits PEL

38

 

34

Provisions constituées au titre des crédits CEL

451

 

538

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

489

83

572

        Total

3 230

2 334

5 564

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

36 811

43 785

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

267

567

    Total

37 078

44 352

 

Le groupe BPMC a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés sont pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

35 302

2 320

-4 782

 

32 840

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

20 265

 

 

 

20 265

    Total

55 567

2 320

-4 782

 

53 105

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31/12/07 (après affectation)

117 753

73 703

154 493

345 949

 

    Augmentation de capital

 

 

 

 

 

    Ecart de conversion

 

 

 

 

 

    Changements de méthode

 

 

-511

-511

 

    Autres variations

-3 383

 

 

-3 383

 

Capitaux propres au 31/12/2008 avant affectation

114 370

73 703

153 982

342 055

 

    Résultat de la période

 

 

22 655

22 655

 

    Distribution

 

 

-4 845

-4 845

 

Capitaux propres au 31/12/2008 (après affectation)

114 370

73 703

171 792

359 865

 

    Augmentation de capital

28 749

 

 

28 749

 

    Ecart de conversion

 

 

 

 

 

    Changements de méthode

 

 

 

 

 

    Autres variations (1)

-8 177

 

 

-8 177

 

Résultat de la période

 

 

16 938

16 938

 

Capitaux propres au 31/12/2009

134 944

73 703

188 728

397 375

 

 

Le capital social de BPMC s’élève à 155 250 milliers d’euros et est composé pour 124 200 000 euros de 5 400 000 parts sociales de nominal 23 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 31 050 000 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 28 750 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 28/09/2009, par l’émission au pair :

De 1 000 000 parts sociales nouvelles de 23 euros de valeur nominale chacune,

De 250 000 CCI nouveaux de 23 euros de valeur nominale chacun.

Au 31/12/2009, le capital de BPMC détenu par SAS SOCIETARIAT s’élève à 20 306 milliers d’euros soit un montant net de capital consolidé de : 155 250 – 20 306 soit 134 944 milliers d’euros.

Au 31/12/2008, le capital BPMC détenu par SAS SOCIETARIAT s’élevait à 12 129 milliers d’euros soit une variation de 8 177 k€ (1) sur l’exercice.

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées selon l’état BAFI modèle 4028.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/09

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

87 289

187

328 701

115 250

 

531 427

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

199 744

320 764

1 236 542

1 535 236

 

3 292 286

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

100 000

50 000

52 500

13 598

216 098

    Total des emplois

287 033

420 951

1 615 243

1 702 986

13 598

4 039 811

Dettes envers établissements de crédit

107

200 000

706 000

364 500

 

1 270 607

Opérations avec la clientèle

244 940

97 396

584 718

14 010

 

941 064

Dettes représentées par un titre

294 037

88 158

11 675

30 501

 

424 371

Dettes subordonnés

0

9 811

9 500

17 500

 

36 811

    Total des ressources

539 084

395 365

1 311 893

426 511

 

2 672 853

 

Note 5. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

346 669

346 076

    Ouverture de crédits documentaires

429

593

    Autres ouvertures de crédits confirmés

343 060

342 319

    Autres engagements

3 180

3 164

        Total des engagements de financement donnés

346 669

346 076

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

 

11 300

    De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

 

11 300

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

71

44

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

71

44

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

298 770

321 371

        Cautions immobilières

24 969

14 866

        Cautions administratives et fiscales

14 165

34 372

        Autres cautions et avals donnés

227 464

241 536

        Autres garanties données

32 172

30 597

            Total des engagements de garantie donnés

298 841

321 415

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

764 661

679 937

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 179 302

 

946 393

 

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

    Total

1 179 302

 

946 393

 

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 348 557 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 191 299 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 113 277 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 22 770 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 580 200 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 615 819 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 137 268 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 116 505 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la BPMC en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Couverture

Autres opérations

Total

 Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

1 471 000

 

1 471 000

 -74 047

1 786 000

 

1 786 000

    Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

        Total opérations fermes

1 471 000

 

1 471 000

-74 047 

1 786 000

 

1 786 000

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

183 012

 

183 012

 30

226 574

 

226 574

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

        Total opérations conditionnelles

183 012

 

183 012

 30

226 574

 

226 574

        Total instr. Financiers et change à terme

1 654 012

 

1 654 012

 -74 017

2 012 574

 

2 012 574

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de BPMC sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux (CAP et FLOOR) pour les opérations conditionnelles.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

191 000

1 280 000

 

1 471 000

146 000

1 640 000

 

1 786 000

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

191 000

1 280 000

 

1 471 000

146 000

1 640 000

 

1 786 000

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme de tx

 

 

/////////

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

13 012

170 000

 

183 012

16 574

210 000

 

226 574

    Options de taux

13 012

170 000

 

183 012

16 574

210 000

 

226 574

    Total

204 012

1 450 000

 

1 654 012

162 574

1 850 000

 

2 012 574

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Operations sur marches organises

 

 

 

 

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

Opérations fermes

90 000

1 202 000

179 000

1 471 000

Opérations conditionnelles

170 000

7 094

5 918

183 012

    Total

260 000

1 209 094

184 918

1 654 012

 

5.3. Ventilation du bilan par devise :

 

 

Actif

Passif

 

2009

2008

2009

2008

Euros

4 966 059

4 570 469

4 965 987

4 570 513

Autres devises

4 809

6 037

4 881

5 993

    Total bilan

4 970 868

4 576 506

4 970 868

4 576 506

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-29 882

26 167

-3 715

-31 541

12 875

-18 666

Opérations avec la clientèle

-43 469

153 670

110 174

-50 465

152 935

102 470

Obligations et autres titres à revenu fixe

-13 716

12 427

-1 289

-21 936

8 325

-13 611

Opérations de macro couverture

-65 970

26 985

-38 985

-41 187

38 860

-2 327

    Total

-153 037

219 249

66 212

-145 129

212 995

67 866

 

La dotation nette de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 2 333 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009 (2 134 milliers d’euros de reprise au titre de l’exercice 2008).

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

1

2

Participations et autres titres détenus à long terme

4 724

8 932

Parts dans les entreprises liées

 

 

    Total

4 725

8 934

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-229

305

76

-121

357

236

Opérations avec la clientèle

-254

44 274

44 020

347

43 796

44 143

Opérations sur titres

-38

1 893

1 855

-102

1 856

1 754

Opérations sur moyens de paiement

-5 362

11 388

6 026

-4 861

10 934

6 073

Opérations de change

 

324

324

 

380

380

Engagements hors-bilan

-583

3 031

2 448

-551

2 786

2 235

Prestations de services financiers

-320

3 143

2 823

-316

4 153

3 837

Activités de conseil

 

726

726

 

365

365

    Total

-6 786

65 084

58 298

-5 604

64 627

59 023

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation. — Autre titre des exercices 2008 et 2009, BPMC n’a réalisé aucune opération sur ces lignes.

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-27

 

-27

-114

 

-114

    Dotations

-415

 

-415

-318

 

-318

    Reprises

388

 

388

204

 

204

Résultat de cession

 

 

 

218

 

218

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

-27

 

-27

104

 

104

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

352

352

 

239

239

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-426

2 122

1 696

-240

2 452

2 212

        Total

-426

2 474

2 048

-240

2 691

2 451

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-30 792

-31 546

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 190

-3 500

    Autres charges sociales

-11 545

-11 677

    Intéressement des salariés

-2 551

-3 365

    Participation des salariés

-885

-1 350

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 982

-3 522

        Total 'Frais de personnel'

-52 945

-54 960

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 321

-2 085

    Autres charges générales d'exploitation

-30 991

-31 963

        Total 'Autres charges d'exploitation'

-33 312

-34 048

        Total

-86 257

-89 008

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux

 

L’effectif moyen du personnel inscrit au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 228 cadres et 674 non cadres, soit un total de 902 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-39 463

25 037

-564

117

-14 873

-34 608

25 085

-790

211

-10 102

Titres et débiteurs divers

 

 

-101

 

-101

 

 

-48

 

-48

 

-39 463

25 037

-665

117

-14 974

-34 608

25 085

-838

211

-10 150

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 278

2 563

/////////

/////////

285

-1 700

2 563

/////////

/////////

863

Provisions pour risques clientèle

-753

484

/////////

/////////

-269

-112

732

/////////

/////////

620

Provisions risques-pays

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

 

-3 031

3 047

/////////

/////////

16

-1 812

3 295

/////////

/////////

1 483

    Total

-42 494

28 084

-665

117

-14 958

-36 420

28 380

-838

211

-8 667

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le groupe BPMC n’est pas concerné par le cas d’une mise en équivalence de société. (Intégration globale uniquement).

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-5 372

 

/////////

-5 372

-78

 

/////////

-78

    Reprises

1 095

 

/////////

1 095

150

 

/////////

150

Résultat de cession

-325

 

35

-290

-23

 

-86

-109

    Total

-4 602

 

35

-4 567

49

 

-86

-37

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2009.

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — BPMC est membre du groupe fiscal constitué par BPCE/BP participations/CE Participations.

 

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique. — La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

16 938

22 655

 

Résultat Minoritaire

 

 

 

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

 

Différences permanentes

7 292

6 604

 

    Impôt de la période

7 474

9 935

 

    Réintégration différences permanentes

4 299

5 073

 

    Déduction différences permanentes

-4 481

-8 404

 

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

 

 

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

 

 

=

Résultat fiscal consolidé

24 230

29 259

X

Taux d'impôt théorique

34,43%

34,43%

=

Impôt théorique

8 342

10 074

 

Avoirs fiscaux

-137

-128

 

Effets de l'intégration fiscale

 

 

 

Contribution exceptionnelle

-25

-25

 

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

 

 

 

Impôt forfaitaire annuel

 

 

 

Reprise provision sur GIE fiscal

-707

-29

 

écart IS liquidation 2007 + contrôle TVA 2008

 

51

 

Carry-back

 

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

 

Autres

1

-8

=

Charge d'impôt de l'exercice

7 474

9 935

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires

36 993

34 693

Provisions pour retraite

20 637

20 722

Provision épargne logement

5 564

3 230

Provision pour investissement

-1 415

-735

Participation des salariés

870

1 350

Plus-values latentes sur OPCVM

 

 

Provisions non déduites

2 331

2 394

Provisions TVA S/OPCVM non déduites

 

 

CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

6 444

4 884

Prêt à taux zéro

 

 

CRC 2002-10 (amortissements)

 

-135

Organic

350

355

QP de sociétés de personnes

129

125

GIE fiscaux

 

 

Charges à répartir fiscalement déduites

 

 

Autres éléments

2 083

2 503

    Calcul de l'impôt différé à 34,43% (1)

12 737

11 945

Autres décalages

-16 627

-16 627

Réserve latente sur crédit-bail et location simple

 

 

Décalages bilantiels Long Terme

-16 627

-16 627

Décalages bilantiels Court Terme

 

 

Déficits ordinaires et ARD

 

 

    Calcul de l'impôt différé à 1,66% (2)

-276

-276

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

    Total des sources nettes d'Impôts différés

20 366

18 066

Impôts différés total comptabilisés (1) + (2)

12 461

11 669

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

12 461

11 669

    Impôt différé passif

 

 

 

 

 

IV. — Rapport special des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre banque, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

I – Nouvelles conventions.

 

I.1. Avec la Société de Caution Mutuelle SOCAMA :

— Administrateur commun : Monsieur Marc LEBROU, Président de SOCAMA et administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Lors du Conseil d’Administration du 3 décembre 2009, il a été décidé que votre banque accorderait une subvention de 255.000 € à la SOCIETE DE CAUTION MUTUELLE SOCAMA. Cette convention a été autorisée en application de l’article L. 225-38 du Code de commerce.

 

I.2. Avec la Société BP PARTICIPATIONS :

— Dirigeant commun : Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de BP PARTICIPATIONS

Le Conseil d’Administration du 22 décembre 2009 a autorisé la signature de la convention d’intégration fiscale à conclure entre BP PARTICIPATIONS et la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et ce, en application de l’article L. 225-38 du Code de commerce.

 

I.3 Avec la SAS Sociétariat Banque Populaire Du Massif Central :

— Dirigeant commun : Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et représentant permanent du Président de la SAS SOCIETARIAT BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL soit la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Le Conseil d’Administration du 22 décembre 2009 a autorisé la signature de la convention d’intégration fiscale à conclure entre BP PARTICIPATIONS, la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et la SAS SOCIETARIAT BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et ce, en application de l’article L. 225-38 du Code de commerce.

 

I.4 Avec BPCB (Banque Populaire COVERED BONDS)

— Dirigeants communs : Monsieur Dominique MARTINIE, Président du Conseil d’Administration de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de différentes entités du Groupe, parties à la convention.

Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de BFBP (devenue BPCE).

Le Conseil d’Administration du 22 juin 2009 a autorisé la signature par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL d’un avenant à la convention signée dans le cadre du programme d’obligations sécurisées émises par BPCB (BANQUE POPULAIRE COVERED BONDS) dont l’objet est d’intégrer de nouveaux intervenants comme apporteurs de sûretés.

 

II. – Conventions approuvées au cours d'exercices antérieurs dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice.

 

Par ailleurs, en application du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie sur le dernier exercice.

 

II.1. Avec BPCB (Banque populaire COVERED BONDS) :

— Dirigeants communs : Monsieur Dominique MARTINIE, Président du Conseil d’Administration de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de différentes entités du Groupe, parties à la convention.

Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL et administrateur de BFBP (devenue BPCE).

Lors du Conseil d’Administration du 28 avril 2008, il a été décidé que votre banque participerait au programme d’obligations sécurisées émises par BPCB (BANQUE POPULAIRE COVERED BONDS) et votre Directeur Général a été autorisé à signer une convention fixant les termes et conditions de l’opération.

En couverture de l’émission de covered bonds, la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides garanties parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers ou la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2009, l’émission souscrite par votre banque s’élève à 424.500 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties au profit du BP covered bonds s’élève à 580.200K€.

 

II.2. Avec la Société de Caution Mutuelle SOCAMA :

— Administrateur commun :

Monsieur Marc LEBROU, Président de SOCAMA

et administrateur de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 

1. Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif lie votre banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2. Convention d'assistance :

— Nature : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL à la société de caution mutuelle SOCAMA.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2009. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

 

— Montant facturé au titre de l’exercice 2009 : SOCAMA 43.301 € TTC

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 29 mars 2010

Les Commissaires aux Comptes :

 

Cabinet Mena :

Sarl Audit-France Associes :

Eric Mena ;

Michel ROUSSILHE, Gérant.

 

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolides. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.2.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes consolidés, votre banque constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et des provisions déterminées sur base individuelle.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre banque sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 3.2.3 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 4.5.2 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre banque détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 3.2.3 « Titres » et 3.2.9 « Instruments financiers » de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la banque et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre banque constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 3.2.7. « Engagements sociaux » de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre banque constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 3.2.7 « Provision Epargne Logement » de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en FRANCE, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à CLERMONT-FERRAND, le 29 mars 2010

 

Les Commissaires aux Comptes : 

CABINET Eric Mena :

Sarl Audit-France Associes :

Eric Mena ;

Michel ROUSSILHE,

Gérant.

 

 

VI - Rapport de gestion

 

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

 

 

 

 

1003009

05/05/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1830
Texte de l'annonce :

1001830

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 31 mars 2010.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

53 631

Créances sur les Établissements de Crédit

723 392

Opérations avec la clientèle

3 581 199

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

518 658

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

197 953

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

428

Immobilisations corporelles

20 607

Autres actifs

13 491

Comptes de Régularisation

33 566

        Total actif

5 143 989

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

1 378 365

Opérations avec la clientèle

2 479 783

Dettes représentées par un titre

577 485

Autres passifs

115 823

Comptes de Régularisation

55 458

Provisions

40 766

Dettes subordonnées

37 002

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

54 045

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

405 262

    Capital souscrit

155 250

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

147 328

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 415

    Report à nouveau (+/-)

27 566

        Total passif

5 143 989

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

362 312

    Engagements de garantie

294 567

    Engagements sur titres

215

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

816 726

    Engagements sur titres

215

 

1001830

03/02/2010 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 186
Texte de l'annonce :

1000186

3 février 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°15


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 31 décembre 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

35 641

Créances sur les Etablissements de Crédit

675 200

Opérations avec la clientèle

3 538 905

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

438 656

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

202 210

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

461

Immobilisations corporelles

20 700

Autres actifs

17 421

Comptes de Régularisation

37 519

        Total actif

4 967 777

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 296 331

Opérations avec la clientèle

2 517 711

Dettes représentées par un titre

525 068

Autres passifs

36 127

Comptes de Régularisation

66 713

Provisions

41 126

Dettes subordonnées

37 078

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

57 887

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

389 736

    Capital souscrit

155 250

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

147 328

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1 415

    Report à nouveau (+/-)

12 040

        Total passif

4 967 777

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

346 669

    Engagements de garantie

299 111

    Engagements sur titres

312

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

764 661

    Engagements sur titres

312

 

 

1000186

06/11/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 7802
Texte de l'annonce :

0907802

6 novembre 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


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Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 30 Septembre 2009

(En milliers d'Euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

91 941

Créances sur les Etablissements de Crédit

671 648

Opérations avec la clientèle

3 495 301

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

439 040

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

201 109

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

478

Immobilisations corporelles

20 370

Autres actifs

16 144

Comptes de Régularisation

36 693

    Total actif

4 973 788

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 239 536

Opérations avec la clientèle

2 490 944

Dettes représentées par un titre

613 360

Autres passifs

49 613

Comptes de Régularisation

52 391

Provisions

42 355

Dettes subordonnées

37 094

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

59 439

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

389 056

    Capital souscrit

155 250

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

147 328

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

735

    Report à nouveau (+/-)

12 040

        Total passif

4 973 788

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

341 767

    Engagements de garantie

318 964

    Engagements sur titres

462

Engagements reçus

 

    Engagements de financement

86 619

    Engagements de garantie

740 805

    Engagements sur titres

462

 

 

 

0907802

10/08/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6498
Texte de l'annonce :

0906498

10 août 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 Juin 2009.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, Banques centrales, CCP

41 052

Créances sur les établissements de crédit

735 961

Opérations avec la clientèle

3 421 305

Obligations et autres titres à revenu fixe

433 204

Actions et autres titres à revenu variable

54

Participations et autres titres détenus à long terme

201 130

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

513

Immobilisations corporelles

20 470

Autres actifs

13 234

Comptes de régularisation

35 495

        Total actif

4 903 426

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

1 289 905

Opérations avec la clientèle

2 408 275

Dettes représentées par un titre

612 141

Autres passifs

33 932

Comptes de régularisation

62 466

Provisions

41 767

Dettes subordonnées

37 128

Fonds pour risques bancaires généraux

57 506

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

360 306

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

147 328

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

735

    Report à nouveau (+/-)

12 040

        Total passif

4 903 426

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

347 482

    Engagements de garantie

317 335

    Engagements sur titres

283

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

130 124

    Engagements de garantie

714 228

    Engagements sur titres

283

 

 

0906498

10/06/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3905
Texte de l'annonce :

0903905

10 juin 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

 financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et

 aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

A. — Comptes individuels.  

Documents comptables publiables approuvés par l'assemblée générale du 28 avril 2009

 

I. — Bilan publiable.

(En milliers d’euros.) 

Actif

 Annexes

12/2008

12/2007

Caisse, banques centrales, CCP

1

87 254

53 776

Effets publics et valeurs assimilées

 3

0

0

Créances sur établissements de crédit

 4

201 441

256 896

Opérations avec la clientèle

 5

3 375 540

3 119 009

Obligations et titres à revenu fixe

 8

627 174

30 725

Actions et titres à revenu variable

 9

50

56

Participations et autres titres détenus à LT

 12

196 505

146 784

Parts dans les entreprises liées

 12

1 007

8

Crédit-bail et LOA

 15

0

0

Location simple

 15

0

0

Immobilisations incorporelles

 16 à 18

579

610

Immobilisations corporelles

 16 à 18

20 557

19 172

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Autres actifs

 20 et 21

16 444

24 228

Comptes de régularisation

 20 et 21

39 788

32 271

  Total actif

 

4 566 339

3 683 535

 

Passif

 Annexes

12/2008

12/2007

Banques centrales, CCP

22 

0

0

Dettes sur les établissements de crédit

 23

1 005 890

567 112

Opérations avec la clientèle

 24

2 426 484

2 356 857

Dettes représentées par un titre

 26

550 642

190 112

Autres passifs

 27 et 28

33 945

32 046

Comptes de régularisation

 27 à 29

42 991

36 544

Provisions pour risques et charges

30 et 31 

40 974

42 978

Dettes subordonnées

 35 et 36

44 352

59 699

Fonds pour risques bancaires généraux

37 

55 567

50 699

Capitaux propres hors FRBG

 

365 494

347 488

    Capital souscrit

 

126 500

126 500

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves

 

130 161

114 005

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

735

0

    Report à nouveau

 

11 045

10 161

    Résultat de l'exercice

 

23 350

23 119

        Total passif

 

4 566 339

3 683 535

 

Hors bilan

Annexes

12/2008

12/2007

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement donnés

39

346 076

367 215

    Engagements de garantie donnés

40

321 644

299 651

    Engagements sur titres

 

149

129

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement reçus

39

11 300

50 000

    Engagements de garantie reçus

40

679 937

584 586

    Engagements sur titres

 

149

129

 

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.) 

 

 Annexes

2008

2007

Intérêts et produits assimilés

 45

212 995

152 833

Intérêts et charges assimilées

 45

-144 785

-80 630

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilés

 46

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilés

 46

0

0

Produits sur opérations de location simple et assimilés

 46

0

0

Charges sur opérations de location simple et assimilés

 46

0

0

Revenus des titres à revenu variable

 47

8 934

9 725

Commissions (produits)

 48

64 627

60 007

Commissions (charges)

 48

-5 604

-5 551

Résultat sur portefeuille de négociation

 49

0

0

Résultat sur portefeuilles de placement

50 

104

-452

Autres produits d'exploitation bancaire

 51

2 691

2 324

Autres charges d'exploitation bancaire

 51

-389

-338

  Produit net bancaire

 

138 573

137 918

Charges générales d'exploitation

 55

-88 863

-86 832

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 394

-3 543

  Résultat brut d'exploitation

 

46 316

47 543

Coût du risque

 55

-8 667

-7 750

  Résultat d'exploitation

 

37 649

39 793

Résultat sur actifs immobilisés

 56

-37

909

  Résultat courant avant impôt

 

37 612

40 702

Résultat exceptionnel

 57

186

-458

Impôt sur les bénéfices

 

-8 845

-9 105

Dotations/Reprises FRBG et provisions reglementées

 

-5 603

-8 020

  Résultat net

 

23 350

23 119

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

Note 1 - Règles et principes généraux 

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire du Massif Central sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

Par ailleurs la Banque Populaire du Massif Central présente des comptes consolidés avec sa filiale la SARL Immobilière du Massif Central et sa sous filiale la Sas Sociétariat BPMC.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation. 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2008. — Un changement de méthode comptable est intervenu sur l’exercice 2008.

L’engagement Médaille du Travail calculé par Natixis Assurance ne tenait pas compte des charges patronales sur la part des primes dépassant une mensualité de salaire conformément à la lettre ministérielle du 06 mai 1988 et aux circulaires ACCOS du 13 juin 1988. Le nouvel actuaire ORPERE a chiffré l’impact de cette omission à 778 milliers d’euros. L’écriture d’origine ayant affecté les capitaux propres, la prise en compte de cette correction s’est effectuée par un prélèvement sur le compte de report à nouveau de 778 081 € à l’ouverture de l’exercice.

Les calculs ont été effectués avec un taux de charges de 52%.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan - Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de six mois pour les collectivités locales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

– constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé. Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

– les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non-recouvrement constituent les encours douteux simples.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements CRC 2005-01, CRC 2008-07, CRC 2008-17.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». En cas de cession de titres à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituées au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,78%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles :

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes : 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25-30 ans

Fondations/ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan - Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants de manière linéaire.

Les primes d’émission et de remboursement sont également étalées sur la durée de l’emprunt.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions pour impôt, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôt : Ces provisions sont constituées pour compenser l’incidence temporaire de la participation de la banque à des opérations de crédit bail fiscal.

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 –R- 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8%.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62%.

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,62%.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 17 années.

Le calcul pour les indemnités de fin de carrière est effectué avec un taux de charges de 52%, aucun contrat externe n’a été conclu.

 

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ces derniers deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 869 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

— le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés) ;

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 points de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédant la clôture de l’exercice.

Au 31 décembre 2008, cette provision s’élève à 3 230 milliers d’euros pour 5 076 milliers d’euros au 31 décembre 2007.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif  Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Au titre de l’exercice une dotation globale de 4 868 milliers d’euros a été constituée dont 2 432 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2008, le montant du FRBG s’élève à 55 567 milliers d’euros dont 20 265 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

En outre, la participation versée aux salariés en 2008 étant supérieure à celle de droit commun (formule légale), une provision pour investissement a été constituée pour 735 milliers d’euros.

 

4.4. Capitaux propres. — Lors d’une assemblée générale extraordinaire en date du 27 octobre 2006, la Banque Populaire du Massif Central a augmenté son capital social de 25 300 000 euros par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

A cette augmentation de capital est attachée une prime d’émission de 73 374 123 euros.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme :

— Instruments fermes de taux : Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes et conditionnels de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation des contrats d’échanges de taux sont rapportées immédiatement au compte de résultat.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente.

A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé.

Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et les charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — La somme de 946 393 milliers d’euros figure en hors bilan et se détaille comme suit :

Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 14 817 milliers d’euros, emprunt garanti par un nantissement de portefeuille de créances. Le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 22 770 milliers d’euros.

Dans le cadre des opérations de refinancement auprès de la BCE, la BPMC mobilise un portefeuille de créances. Le total des créances nanties à ce titre s’élève à 191 299 milliers d’euros.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 116 505 milliers d’euros.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP Covered bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered bonds s’élève à 615 819 milliers d’euros.

 

8. Compte de résultats :

8.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultats prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

La variation de provision sur l’exercice au titre de l’épargne logement figure en marge d’intérêts pour 1 846 milliers d’euros.

 

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

8.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 55 544 heures.

 

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2008, une reprise de provision d’un montant de 186 milliers d’euros a été comptabilisée suite à l’extinction d’un litige fiscal en matière de Tva.

 

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultats soit 8 845 milliers d’euros correspond :

— à l'impôt sur les sociétés exigible au titre de l'exercice au taux de 34,43% soit 9 557 milliers d’euros.

— à la prise en compte des effets de la comptabilisation du crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro, soit sur l’exercice un produit de 569 milliers d’euros.

— à une reprise de provisions pour fiscalité différée liée au GIE fiscal de 29 milliers d’euros.

— à la prise en compte des économies d’impôts générées par l’intégration fiscale soit 114 milliers d’euros.

Concernant cette dernière ligne il est précisé qu’un groupe d’intégration fiscale a été constitué à compter du 01 janvier 2007 entre la Banque Populaire du Massif Central (société-mère), sa filiale la SARL Immobilière du Massif Central et sa sous filiale la Sas Sociétariat BPMC. Selon la convention d’intégration qui les lié : « à la clôture d’un exercice déficitaire la filiale et la sous filiale ne seront titulaires à raison de cette situation d’aucune créance sur la société-mère ».

 

Tableaux annexes aux documents publiables individuels.

 

Annexe 1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

 

87 254

53 776

Effets publics et valeurs assimilées

3

 

 

Créances sur les établissements de crédit

 

201 441

256 896

    A vue

4

4 703

30 755

    A terme

4

196 326

225 929

    Créances douteuses nettes

 

 

 

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

1

    Créances rattachées

 

412

211

        Total

 

288 695

310 672

 

 

Annexe 2. Ventilation par durée restant à courir : 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

150 678

1 880

22 658

15 012

6 098

196 326

    Créances sur la clientèle

212 303

306 794

1 199 135

1 422 395

 

3 140 627

    Créances de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

    Obligations et autres titres à revenu fixe

239 600

190 000

500

186 900

 

617 000

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

93 493

135 000

390 000

364 500

 

982 993

    Dettes sur la clientèle

483 065

120 668

357 509

10 348

 

971 590

    Dettes représentées par un titre

358 212

72 294

45 150

69 950

 

545 606

    Emprunts subordonnés

6 973

 

17 812

19 000

 

43 785

        Total

1 544 324

826 636

2 032 764

2 088 105

6 098

6 497 927

 

 

Annexe 3 - Détail des effets publics  

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement (annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

Néant

 

 

 

Néant

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

  Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 4. Créances saines interbancaires : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

4 703

190 228

194 931

30 755

225 929

256 684

Prêts financiers

 

 

 

 

 

 

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

6 098

6 098

 

 

 

  Total

4 703

196 326

201 029

30 755

225 929

256 684

 

 

Annexe 5. Opérations avec la clientèle - Actif : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

 

115 981

144 719

Créances commerciales

 

57 948

62 327

Autres concours à la clientèle

6

3 082 689

2 818 986

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

32 297

31 983

Créances douteuses nettes

 

86 625

60 994

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

  Total

 

3 375 540

3 119 009

 

 

Annexe 6. Détail des autres concours à la clientèle : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

4 786

7 109

Crédits de trésorerie et de consommation

259 256

250 090

Crédits à l'équipement

1 260 306

1 177 427

Crédits à l'habitat

1 558 341

1 384 360

Autres crédits à la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

  Total

3 082 689

2 818 986

 

 

Annexe 7. Portefeuille titres : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

 

627 779

1

 

627 780

 

27 719

3 503

 

31 222

    Dépréciations

 

-606

 

 

-606

 

-497

 

 

-497

    Valeurs nettes (Annexe 8)

 

627 173

1

 

627 174

 

27 222

3 503

 

30 725

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

 

56

 

 

56

 

56

 

 

56

    Dépréciations

 

-6

 

 

-6

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes (Annexe 9)

 

50

 

 

50

 

56

 

 

56

        Total

 

627 223

1

 

627 224

 

27 278

3 503

 

30 781

 

 

Annexe 8. Obligations et autres titres à revenu fixe : 

(En milliers d’euros) 

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres émetteurs

 

186 900

 

186 900

 

 

 

 

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres émetteurs

 

197 500

 

197 500

 

27 622

3 500

31 122

    Titres prêtés

 

237 600

 

237 600

 

 

 

 

    Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

5 779

1

5 780

 

97

3

100

            Total valeurs brutes

 

627 779

1

627 780

 

27 719

3 503

31 222

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

7 622

 

7 622

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations sur créances douteuses

 

-606

 

-606

 

-497

 

-497

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total dépréciations

 

-606

 

-606

 

-497

 

-497

            Total net

 

627 173

1

627 174

 

27 222

3 503

30 725

 

 

Annexe 9. Actions et autres titres à revenu variable : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres OPCVM

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres titres

 

52

 

52

 

52

 

52

    Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

 

4

 

4

 

4

 

4

        Autres OPCVM

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total valeurs brutes

 

56

 

56

 

56

 

56

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sur titres cotés

 

-6

 

-6

 

 

 

 

    Sur titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sur actions propres

 

 

 

 

 

 

 

 

            Total dépréciations

 

-6

 

-6

 

 

 

 

            Total

 

50

 

50

 

56

 

56

 

 

Annexe 10. Evolution des titres d'investissement : 

(En milliers d’euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement global (1)

Autres variations

2008

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

3 500

 

 

-3 500

 

 

 

 

 

0

    Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. Titres de transaction : 

(En milliers d’euros)/En valeur brute

2008

2007

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

    Négociées sur un marché actif

 

 

    Négociées sur un marché non actif

Neant

Neant

Actions et autres titres à revenus variables :

 

 

    Négociées sur un marché actif

 

 

    Négociées sur un marché non actif

 

 

        Total

 

 

 

 

Annexe 12. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Immobilisations financières brutes

13

198 843

148 246

Dépréciations

13

-1 331

-1 454

Immobilisations financières nettes

13

197 512

146 792

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

  Total

 

197 512

146 792

 

 

Annexe 13. Evolution des titres de participation et assimilés : 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

148 238

51 003

-1 407

 

1

197 835

    Parts dans les entreprises liées (SARL société immobilière du Massif central)

8

1 000

 

 

 

1 008

    Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

148 246

52 003

-1 407

 

1

198 843

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-1 454

-26

150

 

 

-1 330

    Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

-1

-1

    Parts de sociétés civiles immobilières

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

-1 454

-26

150

 

-1

-1 331

Immobilisations financières nettes

146 792

51 977

-1 257

 

 

197 512

 

 

Annexe 14. Détail des titres de participation : 

(en milliers d’euros)

% Capital détenu si

> à 10%

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

2008 :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit :

 

178 764

-112

178 652

 

264 629

            BFBP

NC

178 308

 

178 308

 

264 285

            SOFIMAC

NC

410

-82

328

 

328

            Divers

NC

46

-30

16

 

16

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

        Sur autres sociétés

 

20 079

-1 218

18 861

 

22 158

            BP Développement

NC

13 199

 

13 199

 

14 917

            Informatique BP

NC

2 297

 

2 297

 

2 964

            Fonds de Croissance Innovation

NC

735

-220

515

 

554

            GCII Investissement

NC

146

 

146

 

146

            SPEF E FUND

NC

451

-400

51

 

230

            GIE I BP Investissement

NC

856

 

856

 

856

            GIE STAR 3

NC

404

 

404

 

404

            SEM Volcan

NC

393

-393

 

 

 

            EURO Croissance

NC

2

 

2

 

516

            BP Création

NC

209

 

209

 

230

            FCPR le Lanceur

NC

181

-54

127

 

140

        SIMC

100,00%

1 008

 

1 008

 

1 008

        Divers

NC

198

-151

47

 

193

        Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

                Total des participations

 

198 843

-1 330

197 513

 

286 787

Valeurs nettes

 

197 513

 

 

 

 

Rappel 2007 :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

134 727

-112

134 615

 

304 837

            BFBP

NC

134 271

 

134 271

 

304 492

            SOFIMAC

NC

410

-82

328

 

328

            Divers

NC

46

-30

16

 

16

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

        Sur autres sociétés

 

13 519

-1 342

12 177

 

15 900

            BP Développement

NC

6 890

 

6 890

 

8 437

            Informatique BP

NC

2 297

 

2 297

 

2 964

            Fonds de Croissance Innovation

NC

915

-255

660

 

1 227

            GCII Investissement

NC

733

 

733

 

733

            SPEF E FUND

NC

468

-373

95

 

186

            GIE I BP Investissement

NC

440

 

440

 

440

            GIE STAR 3

NC

404

 

404

 

404

            SEM Volcan

NC

393

-393

 

 

 

            EURO Croissance

NC

351

 

351

 

920

            BP Création

NC

209

-41

168

 

196

            FCPR le Lanceur

NC

192

-81

111

 

128

        SIMC

100,00%

8

 

8

 

8

        Divers

NC

219

-199

20

 

257

        Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

                Total des participations

 

148 246

-1 454

146 792

 

320 737

Valeurs nettes

 

146 792

 

 

 

 

 

 

Annexe 15. Opérations de crédit-bail et location simple : 

(En millions d’euros)  

2008

2007

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Biens temporairement non loués

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

Neant

 

 

 

Neant

 

 

Encours douteux nets

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 16. Immobilisations corporelles et incorporelles : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

17

5 703

-5 124

 

579

5 676

-5 066

 

610

    Immobilisations corporelles

17

66 027

-46 045

 

19 982

63 356

-44 690

 

18 666

        Total

 

71 730

-51 169

 

20 561

69 032

-49 756

 

19 276

Immobilisations hors exploitation

17

826

-251

 

575

723

-217

 

506

        Total

 

72 556

-51 420

 

21 136

69 755

-49 973

 

19 782

 

 

Annexe 17. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 906

100

 

 

5 006

    Logiciels

 

770

21

-94

 

697

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

5 676

121

-94

 

5 703

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Terrains

 

1 927

 

-170

 

1 757

    Constructions

18

19 348

5

-172

 

19 181

    Parts de SCI

 

636

214

-315

 

535

    Autres

 

41 445

5 831

-2 722

 

44 554

 

 

63 356

6 050

-3 379

 

66 027

Immobilisations hors exploitation :

 

723

103

 

 

826

    Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

 

-4 326

-131

 

 

-4 457

    Logiciels

 

-740

-20

94

 

-666

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

-5 066

-151

94

 

-5 123

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

    Terrains

 

 

 

 

 

 

    Constructions

 

-10 676

-658

1 712

 

-9 622

    Autres

 

-34 014

-2 551

141

 

-36 424

 

 

-44 690

-3 209

1 853

 

-46 046

Immobilisations hors exploitation

 

-217

-34

 

 

-251

 

 

Annexe 18 - Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions  

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs

brutes

Amortissements

et dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

et dépréciations

Valeurs

nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

    Façades non destructibles

 

 

 

 

 

 

    Façades/couverture/étanchéité

2 513

-1 224

1 289

2 537

-1 244

1 293

    Fondations/ossatures

8 616

-4 195

4 421

8 702

-4 267

4 435

    Ravalement

838

-407

431

846

-415

431

    Equipements techniques

 

 

 

 

 

 

    Aménagements intérieurs

7 214

-4 470

2 744

7 263

-4 750

2 513

        Total des constructions

19 181

-10 296

8 885

19 348

-10 676

8 672

 

 

Annexe 19. Comptes de régularisation et actifs divers : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

20

16 447

24 239

Comptes de régularisation

21

39 785

32 260

  Total

 

56 232

56 499

 

 

Annexe 20. Autres actifs et emplois divers : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

423

1 247

Réglement d'opérations sur titres

413

29

Promotion immobilière

 

 

Autres stocks et emplois divers

65

 

Débiteurs divers

15 546

22 638

Créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

 

325

  Total

16 447

24 239

 

 

Annexe 21. Comptes de régularisation - Actif : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

844

440

Comptes d'ajustement

 

 

Comptes d'écart

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

 

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

Charges constatées d'avance

2 559

1 861

Produits à recevoir

17 381

11 309

Primes d'émission restant à étaler

488

 

Autres charges à répartir

 

1

Autres comptes de régularisation

18 513

18 649

  Total

39 785

32 260

 

 

Annexe 22. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

 

 

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

23

13 667

14 365

    A terme

23

982 993

540 090

Autres sommes dues

 

3 589

9 049

Dettes rattachées

 

5 641

3 608

        Total

 

1 005 890

567 112

 

 

Annexe 23. Détail des ressources interbancaires : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

13 667

 

13 667

14 365

 

14 365

Comptes et emprunts

 

982 993

982 993

 

485 090

485 090

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

55 000

55 000

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

  Total

13 667

982 993

996 660

14 365

540 090

554 455

 

 

Annexe 24. Opérations avec la clientèle - Passif : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

25

1 423 782

1 413 552

    A terme

25

971 590

902 868

Dépôts de garantie

 

262

409

Autres sommes dues

 

3 250

3 772

Dettes rattachées

 

27 600

36 256

        Total

 

2 426 484

2 356 857

 

 

Annexe 25. Détail des comptes de la clientèle - Passif : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

520 773

611 730

1 132 503

464 118

640 176

1 104 294

Comptes et emprunts

903 009

345 043

1 248 052

949 434

262 692

1 212 126

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

14 817

14 817

 

 

 

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

  Total

1 423 782

971 590

2 395 372

1 413 552

902 868

2 316 420

 

 

Annexe 26. Dettes représentées par un titre : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

335

609

Titres du marché interbancaire

84 000

 

Titres de créances négociables dont :

461 271

187 697

    Souscrits par des établissements de crédit

379 900

82 700

    Souscrits par la clientèle financière

 

 

    Souscrits par la clientèle

81 371

104 997

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

5 036

1 806

        Total

550 642

190 112

 

 

Annexe 27. Comptes de régularisation et passifs divers : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Autres passifs

28

33 945

32 046

Comptes de régularisation

29

42 991

36 544

  Total

 

76 936

68 590

 

 

Annexe 28. Autres passifs : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

5

7

Réglement d'opérations sur titres

 

 

Impôts différés passifs

 

 

Dettes de titres

 

 

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 503

798

Créditeurs divers

19 602

19 617

Subvention d'investissement

 

 

Fonds publics affectés

 

 

Dettes rattachées

10 835

11 624

  Total

33 945

32 046

 

 

Annexe 29. Comptes de régularisation - Passif : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

9 703

11 233

Comptes d'ajustement

4

8

Comptes d'écart

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

 

 

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

Produits constatés d'avance

23 611

21 652

Charges à payer

8 742

2 354

Autres comptes de régularisation

931

1 297

  Total

42 991

36 544

 

 

Annexe 30. Synthèse des dépréciations et provisions : 

(En milliers d’euros)

Annexe

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

75 698

34 821

-30 695

5

79 829

    Dépréciations pour risques de marché

 

1 951

345

-354

1

1 943

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

 

        Total des dépréciations

 

77 649

35 166

-31 049

6

81 772

Provisions :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

31

7 061

1 812

-3 295

-6

5 572

    Provisions pour risques de dépréciation

31

 

 

 

 

 

    Provisions pour charges d'exploitation

31

10 639

1 689

-2 785

 

9 543

    Provisions pour engagements sociaux

31

24 634

1 184

-1 194

777

25 401

    Provisions exceptionnelles

31

644

 

-186

 

458

        Total des provisions

 

42 978

4 685

-7 460

771

40 974

        Total

 

 

39 851

-38 509

 

 

Effet résultat

 

 

 

-1 342

 

 

 

 

Annexe 31. Provisions : 

(Enmilliersd’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

4 935

1 700

-2 563

-6

4 066

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour litiges clientèle

2 125

112

-732

 

1 505

    Autres provisions clientèle

1

 

 

 

1

 

7 061

1 812

-3 295

-6

5 572

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

    CAR

13 455

 

-132

 

13 323

    Indemnités de fin de carrière

7 351

13

 

 

7 364

    Médailles du travail

3 510

1 171

-778

777

4 680

    FCR

318

 

-284

 

34

    Mutuelles

 

 

 

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

24 634

1 184

-1 194

777

25 401

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

    Autres actifs

 

 

 

 

 

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

736

 

-29

 

707

    Autres provisions d'exploitation

4 827

1 545

-766

 

5 606

Provision pour épargne réglementée

5 076

144

-1 990

 

3 230

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

644

 

-186

 

458

 

644

 

-186

 

458

        Total

42 978

4 685

-7 460

771

40 974

 

 

Annexe 32. Engagements sociaux-cumul de tous engagements : 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2008 :

 

 

 

    Eléments comptabilisés (provision comptable social)

26 015

-614

25 401

    Ecarts actuariels non enregistrés

2 153

-42

2 111

    Changements de régime restant à étaler

429

 

429

        Engagement total

28 597

-1 858

27 941

 

 

Annexe 33. Couverture des encours douteux : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

166 454

-79 829

86 625

48%

136 692

-75 698

60 994

55%

    Douteux

112 573

-35 204

77 369

31%

86 146

-32 875

53 271

38%

    Douteux compromis

53 881

-44 625

9 256

83%

50 546

-42 823

7 723

85%

Portefeuille titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

        Total des encours douteux

166 454

-79 829

86 625

48%

136 692

-75 698

60 994

55%

    Douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Annexe 34. Ventilation des encours par agents économiques : 

(En milliers d’euros) 

2008

Etablissements

de crédit

Sociétés non

 financières

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Administrations

privées

Administrations publiques

 et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur établissements de crédit

201 441

 

 

 

 

 

 

201 441

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

1 146 917

418 715

1 458 946

21 654

187 749

54 931

3 288 912

    Créances douteuses

 

73 306

48 729

43 691

 

 

728

166 454

    Dépréciations Créances douteuses dont :

 

-38 605

-22 582

-18 293

 

 

-346

-79 826

        Créances subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances douteuses subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciations créances douteuses subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances douteuses sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciation créances sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur titres (1) :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

627 174

 

 

 

 

 

 

627 174

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Hors prêts et emprunts de titres.

 

(En milliers d’euros)  

2007

Etablissements de

 crédit

Sociétés non

financières

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Administrations

privées

Administrations publique

s et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur établissements de crédit

256 896

 

 

 

 

 

 

256 896

Opérations sur clientèle et crédit bail :

 

1 106 275

412 824

1 307 438

 

 

231 478

3 058 015

    Encours sains

 

59 773

39 062

36 824

 

 

1 033

136 692

    Créances douteuses

 

-35 817

-21 020

-18 312

 

 

-549

-75 698

    Dépréciations Créances douteuses dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances douteuses subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciations créances douteuses subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Créances douteuses sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

        Dépréciation créances sur crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur titres (1) :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

30 725

 

 

 

 

 

 

30 725

    Créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciation créances douteuses sur titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 35. Dettes subordonnées : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

36

43 785

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

36

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

Dettes rattachées

 

567

669

  Total

 

44 352

59 699

 

 

Annexe 36. Evolution des dettes subordonnées : 

(En milliers d’euros)

2007

Émissions

Remboursements

Conversion

Autres

2008

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

    Emprunts subordonnés

59 030

 

-15 245

 

 

43 785

 

59 030

 

-15 245

 

 

43 785

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

    Emprunts subordonnés

 

 

 

 

 

 

        Total

59 030

 

-15 245

 

 

43 785

 

 

Détail des emprunts subordonnés : 

(En milliers d’euros)

Montant

Date d'émission

Devise

Taux d'intérêt

Date échéance

Emprunts subordonnés remboursables

Neant

Emprunts participatifs

 

Emprunts subordonnés à durée indeterminée

 

  Total

 

 

 

Annexe 37. Fonds pour risques bancaires généraux : 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

32 866

2 436

 

 

35 302

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

17 833

2 432

 

 

20 265

  Total

50 699

4 868

 

 

55 567

 

 

Annexe 38. Capitaux propres sociaux : 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions réglementées et

subventions

d’investissements

Ecart de

réévaluation

Réserves

Capitaux

propres

hors FRBG

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres au 31/12/06 avant affectation

126 500

73 703

 

 

115 042

315 245

42 679

357 924

Résultat au 31/12/06 avant distribution

 

 

 

 

20 100

20 100

 

20 100

Distribution

 

 

 

 

-3 067

-3 067

 

-3 067

Capitaux propres Au 31/12/06 après affectation

126 500

73 703

 

 

132 075

332 278

42 679

374 957

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

-7 909

-7 909

 

-7 909

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

8 020

8 020

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/07 avant affectation

126 500

73 703

 

 

124 166

324 369

50 699

375 068

Résultat au 31/12/07

 

 

 

 

23 119

23 119

 

23 119

Distribution

 

 

 

 

-5 300

-5 300

 

-5 300

Capitaux propres au 31/12/07 après affectation

126 500

73 703

 

 

141 985

342 188

50 699

392 887

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

-779

-779

 

-779

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

735

 

 

735

 

735

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

4 868

4 868

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/08 avant résultats

126 500

73 703

735

 

141 206

342 144

55 567

397 711

Résultat au 31/12/08 avant distribution

 

 

 

 

23 350

23 350

 

23 350

Capitaux propres au 31/12/08 après résultats

126 500

73 703

735

 

164 556

365 494

55 567

421 061

 

 

Annexe 39. Engagements de financement : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés :

 

 

    Aux établissements de crédit

 

 

    A la clientèle

346 076

367 215

        Ouverture de crédits documentaires

593

812

        Autres ouvertures de crédits confirmés

342 319

364 816

        Autres engagements

3 164

1 587

            Total des engagements de financement donnés

346 076

367 215

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

11 300

50 000

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

11 300

50 000

 

 

Annexe 40. Engagements de garantie : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

44

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

44

 

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

321 600

299 651

        Cautions immobilières

14 866

26 029

        Cautions administratives et fiscales

34 372

36 097

        Autres cautions et avals donnés

241 536

217 569

        Autres garanties données

30 826

19 956

            Total des engagements de garantie donnés

321 644

299 651

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

679 937

584 586

 

 

Annexe 41. Opérations sur instruments financiers à terme : 

Notionnel et juste valeur (en milliers d’euros)

2008

2007

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps de taux

1 786 000

 

1 786 000

-59 013

417 000

 

417 000

580

        Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 786 000

 

1 786 000

-59 013

417 000

 

417 000

580

    Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

            A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

            A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

 

 

 

 

 

 

 

 

            A livrer

 

 

 

 

 

 

 

 

                Total opérations fermes

1 786 000

 

1 786 000

-59 013

417 000

 

417 000

580

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

218 175

 

218 175

1 560

479 894

 

479 894

1 643

            Vendues

8 399

 

8 399

23

10 242

 

10 242

-61

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

 

 

 

 

 

 

 

 

            Vendues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

226 574

 

226 574

1 583

490 136

 

490 136

1 582

                Total opérations conditionnelles

226 574

 

226 574

1 583

490 136

 

490 136

1 582

                Total instruments financiers et change à terme

2 012 574

 

2 012 574

-57 430

907 136

 

907 136

2 162

 

 

Annexe 42. Classification par portefeuille : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Micro cou-verture

Macro cou-verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro cou-verture

Macro cou-verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

146 000

1 640 000

 

 

1 786 000

97 000

320 000

 

 

417 000

    Swaps de taux et de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

146 000

1 640 000

 

 

1 786 000

97 000

320 000

 

 

417 000

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

8 175

210 000

 

 

218 175

9 894

470 000

 

 

 

    Options de taux vendues

8 399

 

 

 

8 399

10 242

 

 

 

 

 

16 574

210 000

 

 

226 574

 

 

 

 

 

        Total

162 574

1 850 000

 

 

2 012 574

117 136

790 000

 

 

907 136

 

 

Annexe 43. Détail des dérivés de crédit : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Opérations de couverture

Autres opérations

Opérations de couverture

Autres opérations

Crédit default swap :

Neant

Neant

Neant

Neant

    Vendeur de protection

 

 

 

 

    Acheteur de protection

 

 

 

 

Autres dérivés de crédit :

 

 

 

 

    Vendeur de protection

 

 

 

 

    Acheteur de protection

 

 

 

 

 

 

Annexe 44. Ventilation des équivalents risques pondérés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Administrations

Etablissements de

crédit OCDE

Autres

contreparties

Total

Administrations

Etablissements de

crédit OCDE

Autres

contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

 

4 776

 

4 776

 

2 553

 

2 553

Effets de la compensation et de la collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés Après compensation

 

4 776

 

4 776

 

2 553

 

2 553

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

 

955

 

955

 

511

 

511

 

 

Les équivalents risques pondérés sur instruments dérivés permettent de traduire les instruments dérivés en équivalents « encours de crédit », selon les régles définies pour le calcul des risques du ratio international de solvabilité (ratio européen). La collatérisation et la compensation sont des techniques de minoration du risque par compensation contractuelle des positions sur une même contrepartie.

 

Annexe 45. Intérêts et assimilés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-31 197

12 875

-18 322

-24 985

8 775

-16 210

Opérations avec la clientèle

-50 465

152 935

102 470

-40 523

136 031

95 508

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-21 936

8 325

-13 611

-9 273

1 786

-7 487

Opérations de macro-couverture

-41 187

38 860

-2 327

-5 849

6 241

392

  Total

-144 785

212 995

68 210

-80 630

152 833

72 203

 

 

Annexe 46. Produits et charges sur opérations de crédit bail et de location simple : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

Neant

Loyers

 

Résultats de cession

 

Dépréciations d'actifs

 

Amortissements

 

Autres produits et charges

 

Opérations de location simple

 

Loyers

 

Résultats de cession

 

Dépréciations d'actifs

 

Amortissements

 

Autres produits et charges

 

  Total

 

 

 

Annexe 47. Revenus des titres à revenu variable : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

2

7

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

8 932

9 718

  Total

8 934

9 725

 

 

Annexe 48 - Commissions :

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-121

357

236

-46

339

293

Opérations sur moyens de paiement

-4 861

10 934

6 073

-4 888

10 459

5 571

Opérations avec la clientèle

347

43 796

44 143

-25

38 744

38 719

Opérations sur titres

-102

1 856

1 754

-3

2 331

2 328

Opérations de change

 

380

380

 

390

390

Engagements hors-bilan

-551

2 786

2 235

-417

2 311

1 894

Prestations de services financiers

-316

4 153

3 837

-172

4 664

4 492

Activités de conseil

 

365

365

 

769

769

  Total

-5 604

64 627

59 023

-5 551

60 007

54 456

 

 

Annexe 49. Résultat sur portefeuille de négociation : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

Neant

Neant

Résultat sur opérations de change

 

 

Résultat sur instruments financiers à terme

 

 

Mouvements de provisions

 

 

  Total

 

 

 

 

Annexe 50. Résultat sur portefeuille de placement : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-318

 

-318

-452

 

-452

Reprises de dépréciations

204

 

204

 

 

 

Moins-values de cession

-200

 

-200

 

 

 

Plus-values de cession

418

 

418

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

104

 

104

-452

 

-452

 

 

Annexe 51. Autres résultats d'exploitation bancaire : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

239

239

 

268

268

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilères

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-389

2 452

2 063

-338

2 056

1 718

  Total

-389

2 691

2 302

-338

2 324

1 986

 

 

Annexe 52. Charges générales d'exploitation : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-31 546

-30 523

    Charges de retraite et assimilées

-3 500

-3 491

    Autres charges sociales

-11 677

-10 884

    Intéressement des salariés

-3 365

-4 098

    Participation des salariés

-1 350

-1 450

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 522

-3 384

        Total « Frais de personnel »

-54 960

-53 830

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 085

-2 153

    Autres charges générales d'exploitation

-31 818

-30 849

        Total « Autres charges d'exploitation »

-33 903

-33 002

        Total

-88 863

-86 832

 

 

Annexe 53. Charges de retraites et assimilées : 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-1 737

 

-1 737

Droits acquis sur la période

522

 

522

Coût financier

1 316

 

1 316

Rendement brut attendu des actifs

 

-228

-228

Variation des frais de gestion

 

 

 

Versement de la période au fonds

-309

 

-309

Frais sur versements

 

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

-5

 

-5

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

368

 

368

Autres éléments

62

 

62

Variation enregistrée en résultat

217

-228

-11

Ecart actuariel sur engagements

1 093

 

1 093

Ecart actuariel/rendement des actifs

 

779

779

Autres écarts actuariels

137

106

243

Variation des écarts actuariels non enregistrés

1 230

885

2 115

Modification de régime intervenue dans la période

 

 

 

Autres éléments

 

 

 

Autres variations non comptabilisées

 

 

 

 

 

Annexe 54. Effectifs : 

En nombre (1)

2008

2007

Effectifs

929

931

(1) Effectif moyen mensuel (CDI + CDD).

 

 

Annexe 55. Coût du risque : 

(En milliers d'euros)

Dotations nettes

2008

2007

Dossiers douteux compromis

-6 733

-3 663

Dossiers douteux simples

-1 926

-4 037

Risques juridiques

591

526

Créances passées en perte

-804

-666

Récupérations sur créances amorties

211

97

Autres sinistres

-4

-7

    Passage à perte

-34

-30

    Utilisation de provision

30

23

        Total coût du risque

-8 665

-7 750

 

 

Annexe 56. Résultat sur actifs immobilisés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Participations et   autres   titres à   long terme

Titres   d'investissement

Immobilisations   corporelles   et incorporelles

Total

Participations et   autres   titres à   long terme

Titres   d'investissement

Immobili-   sations   corporelles   et incorporelles

Total

Dépréciations

-78

 

 

-78

-449

 

 

-449

Reprises de dépréciations

150

 

 

150

836

 

 

836

Moins-values de cession

-47

 

-265

-312

-150

 

-89

-239

Plus-values de cession

24

 

179

203

407

 

354

761

  Total

49

 

-86

-37

644

 

265

909

 

 

Annexe 57. Résultat exceptionnel : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont :

 

 

    Charges de fusions

 

 

    Charges sur autres restructurations

 

 

    Contribution au fonds de garantie de place

 

 

    Effet des variations de périmètre de la période

 

 

Autres éléments (extinction litige fiscal)

186

 

Dotations aux provisions exceptionnelles

 

 

Dont :

 

 

    Convergence informatique

 

 

    Provisions pour fusions

 

 

    Autres provisions pour restructuration

 

 

    Autres provisions (TVA à reverser suite désoption)

 

-458

        Total

186

-458

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 decembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification de nos appreciations. — Les estimations comptables concourrant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L 823.9 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance nos propres appréciations.

Au plan des estimations comptables, comme indiqué dans la note 2.3.1 « Principes comptables et méthodes d’évaluation », la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons estimé le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de non recouvrement et à leur couverture par des provisions.

Les modes d’évaluation des actifs et passifs financiers sont exposés dans la note 2 « Principes comptables et méthodes d’évaluation ». Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs retenues pour les principaux actifs et passifs financiers.

La BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL constitue une provision pour couvrir les risques liés aux contrats d’Épargne Logement (note 2.4.2). Nous avons revu le processus mis en oeuvre par la Direction pour déterminer le montant de cette provision qui a été établi selon une méthodologie commune au Groupe des Banques Populaires.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Verifications et informations specifiques. — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 16 mars 2009.

 

Les commissaires aux comptes :

 

CABINET Eric Mena :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe,

 

Gérant.

 

 

B. — Comptes consolidés.  

I. — Bilan.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Annexes

12/2008

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

1 à 3

288 195

310 472

Opérations avec la clientèle

4

3 375 540

3 119 009

Opérations de crédit-bail et assimilées

15

0

0

Obligations, actions et autres titres

6 à 10

627 224

30 781

Participations et autres immobilisations finan

12 à 15

196 504

146 784

Immobilisations corporelles et incorporelles

16, 17, 18 et 20

21 136

19 782

Ecarts d'acquisition

19

0

0

Comptes de régularisation et divers

21 à 23

67 907

68 996

  Total actif

 

4 576 506

3 695 824

 

Passif

Annexes

12/2008

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

23 et 24

1 016 838

575 704

Opérations avec la clientèle

26 et 27

2 426 484

2 356 857

Dettes représentées par un titre

28

550 642

190 112

Comptes de régularisation et divers

29 à 31

76 939

68 791

Ecarts d'acquisition

33

0

0

Provisions pour risques et charges

32 et 34 à 37

40 974

42 978

Dettes subordonnées

38 et 39

44 352

59 699

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

40

55 567

50 699

Intérêts minoritaires

41

0

0

Capitaux propres part du Groupe

41

364 710

350 984

    Capital souscrit

 

114 370

117 753

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves consolidées et autres

 

153 982

138 175

    Résultat de l'exercice

 

22 655

21 353

        Total passif

 

4 576 506

3 695 824

 

Hors bilan consolidé

Annexes

12/2008

12/2007

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement donnés

42

346 076

367 215

    Engagements de garantie donnés

43

321 415

299 651

    Engagements sur titres donnés

 

149

129

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement reçus

42

11 300

50 000

    Engagements de garantie reçus

43

679 937

584 586

    Engagements sur titres reçus

 

149

129

 

 

II. — Compte de résultats.

(En milliers d’euros.) 

 

Annexes

2008

2007

Intérêts et produits assimilés

50

212 995

152 838

Intérêts et charges assimilées

50

-145 129

-80 934

Revenu des titres à revenu variable

51

8 934

9 724

Commissions nettes

52

59 023

54 456

Résultat du portefeuille de négociation

53

0

0

Résultat du portefeuille de placement

54

104

-452

Autres produits nets d'exploitation

55

2 451

2 115

Produits nets des autres activités

 

0

0

  Produit net bancaire

 

138 378

137 747

Charges générales d'exploitation

56

-89 008

-86 970

Dotations aux amortissementset provisions sur immobilisations et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-3 394

-3 543

  Résultat brut d'exploitation

 

45 976

47 234

Coût du risque

58

-8 667

-7 750

  Résultat d'exploitation

 

37 309

39 484

Résultat des sociétés en équivalence

56

0

0

Résultat sur actifs immobilisés

59

-37

909

  Résultat courant avant impôt

 

37 272

40 393

Résultat exceptionnel

61

186

-458

Impôt sur les bénéfices

62 et 63

-9 935

-10 562

Amortissement des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations/Reprises au FRBG

 

-4 868

-8 020

Intérêts minoritaires

 

0

0

  Résultat net - part du groupe

 

22 655

21 353

Résultat par action

 

4,12

3,88

  

 

III. — Annexe aux comptes consolidés. 

Note 1. – Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable, périmètre et méthode de consolidation :

1.1. Référentiel. — Les comptes consolidés du Groupe BPMC sont établis conformément aux dispositions prévues par le Règlement 99-07 modifié par les règlements 2000-04, 2002-05 et 2004-04 ainsi que les règlements n°2005-02 et 2005-05 du 3 novembre 2005 ; à l’exception du règlement CRC 2008-15 relatif au traitement comptable des plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et des plans d’attribution d’actions gratuites aux employés dans la mesure où la charge relative à l’attribution gratuite d’action (SAGA) avait déjà été entièrement constatée en 2007, antérieurement à la publication du règlement.

 

1.2. Périmètre. — Le périmètre de consolidation est constitué de :

— la Banque Populaire du Massif Central (BPMC) ;

— sa filiale, la SARL Société Immobilière du Massif Central (SIMC) ;

— sa sous filiale, la SAS Sociétariat BPMC (SAS) ;

— les sociétés de caution mutuelle ne font pas partie du périmètre conformément à une préconisation de BFBP.

La SIMC est une EURL (n° SIREN : 351 172 515) au capital de 1 007 625,53 euros qui est détenu à 100% par la BPMC. Une augmentation de capital de 1 000 003,08 euros a été réalisée en février 2008 et souscrite à 100% par la BPMC. Le gérant non associé est M. CASTAGNE.

La SAS Sociétariat (n° SIREN : 491 418 117) a été constituée le 9 août 2006, son capital est de 1 500 000 euros, il est détenu à 100% par la SIMC. Une augmentation de capital de 1 300 000 euros a été réalisée en février 2008 et a été souscrite à 100% par la SIMC. Le Président est la BPMC dont le représentant permanent est M. du Payrat, Directeur Général de la BPMC.

Ces deux filiales n’emploient pas de salarié et ne possèdent à leur actif aucune immobilisation corporelle ou incorporelle.

Un groupe d’intégration fiscale a été constitué à compter du 01 janvier 2007.

Toutes les sociétés du périmètre clôturent au 31 décembre 2008 et sont représentatives de 12 mois d’activité.

 

1.3. Méthodes de consolidation :

— SIMC et SAS Sociétariat étant sous contrôle exclusif de la BPMC, c’est la méthode d’intégration globale qui est retenue pour l’établissement des comptes consolidés. Cette méthode consiste à substituer à la valeur des titres en portefeuille chacun des éléments de l’actif et du passif de chaque filiale puis à éliminer les comptes réciproques.

— Les opérations réciproques affectent essentiellement :

– les opérations interbancaires tant à l’actif qu’au passif ;

– les participations à l’actif et le capital souscrit au passif ;

– les dividendes internes ;

— Les résultats consolidés diffèrent des résultats sociaux par la prise en compte d’un calcul d’impôt différé et l’élimination des dividendes internes. En outre une provision pour investissement (caractère fiscal) comptabilisée dans les comptes individuels de la BPMC à hauteur de 735 milliers d’euros (soit 482 milliers d’euros après IS) est neutralisée dans les comptes consolidés.

 

1.4. Synthèse :

— Tableau de passage des résultats sociaux aux résultats consolidés : 

 

Résultats individuels

Retraitement impôt differe decalages temporaires

Impôt differe sur medailles du travail chgt de méthode

Provision pour investissement

Dividendes BPMC verses a sas

Résultats consolidés

Exercice 2007 :

 

 

 

 

 

 

    BPMC

23 119

-1 457

 

 

 

21 662

    SIMC

-7

 

 

 

 

-7

    SAS

-238

 

 

 

-64

-302

        Total

22 874

-1 457

 

 

-64

21 353

Exercice 2008 :

 

 

 

 

 

 

    BPMC

23 350

-567

-268

482

 

22 997

    SIMC

4

 

 

 

 

4

    SAS

-81

 

 

 

-265

-346

        Total

23 273

-567

-268

482

-265

22 655

 

 

— Tableau de variation des capitaux propres consolidés : 

 

Capital souscrit

Primes d'émission

Réserves consolidées

Résultat de l'exercice

Total

Situation au 31/12/2006

119 466

73 703

125 844

20 396

339 409

Affectation du Résultat 2006

 

 

20 396

-20 396

0

Dividendes

 

 

-3 003

 

-3 003

Changement de méthode PEL/PTZ

 

 

-5 062

 

-5 062

Titres d'autocontrôle

-1 713

 

 

 

-1 713

Résultat 2007

 

 

 

21 353

21 353

Situation au 31/12/2007

117 753

73 703

138 175

21 353

350 984

Affectation du résultat 2007

 

 

21 353

-21 353

0

Dividendes

 

 

-5 037

 

-5 037

Changement de méthode médailles du travail

 

 

-511

 

-511

Titres d'auto contrôle

-3 382

 

 

 

-3 382

Résultat 2008

 

 

 

22 655

22 655

Situation au 31/12/2008

114 371

73 703

153 980

22 655

364 709

 

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2008 et 31 décembre 2007.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Établissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2008. — Un changement de méthode comptable est intervenu sur l’exercice 2008.

L’engagement Médaille du Travail calculé par Natixis Assurance ne tenait pas compte des charges patronales sur la part des primes dépassant une mensualité de salaire conformément à la lettre ministérielle du 6 mai 1988 et aux circulaires ACCOS du 13 juin 1988. Le nouvel actuaire ORPERE a chiffré l’impact de cette omission à 778 milliers d’euros. L’écriture d’origine ayant affecté les capitaux propres, la prise en compte de cette correction s’est effectuée par un prélèvement sur le compte de report à nouveau de 778 081 € à l’ouverture de l’exercice. L’impact fiscal de cette écriture s’élève à 268 milliers d’euros (778 x 34,43%).

Les calculs ont été effectués avec un taux de charges de 52%.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan - Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de six mois pour les collectivités locales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

– constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé. Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

– les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non-recouvrement constituent les encours douteux simples.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». En cas de cession de titres à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituées au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,78%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles :

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes : 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

25-30 ans

Fondations/ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous : 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan - Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants de manière linéaire.

Les primes d’émission et de remboursement sont également étalées sur la durée de l’emprunt.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 –R- 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,62% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,62%.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07 au 31/12/08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 17 années.

Le calcul pour les indemnités de fin de carrière est effectué avec un taux de charges de 52%, aucun contrat externe n’a été conclu.

 

Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). — Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisés par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ces derniers deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 869 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

— le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

Au 31 décembre 2008, cette provision s’élève à 3 230 milliers d’euros pour 5 076 milliers d’euro au 31 décembre 2007.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité. Au titre de l’exercice une dotation globale de 4 868 milliers d’euros a été constituée dont 2 432 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2008, le montant du FRBG s’élève à 55 567 milliers d’euros dont 20 265 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

 

4.4. Capitaux propres. — Les capitaux propres au 31 décembre 2008 s’élèvent à 364 709 milliers d’euros. Ils se composent :

— des parts sociales souscrites par les clients de la BPMC soit 89 070 milliers d’euros ;

— des certificats coopératifs d’investissement détenus par Natixis soit 25 300 milliers d’euros ;

— des primes d’émission liées à ces certificats soit 73 703 milliers d’euros ;

— des réserves consolidées soit 153 980 milliers d’euros ;

— du résultat consolidé de l’exercice soit 22 655 milliers d’euros.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme :

— Instruments fermes de taux : Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes et conditionnels de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation des contrats d’échanges de taux sont rapportées immédiatement au compte de résultat.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l’instrument sous-jacent sur lequel porte l’option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d’opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d’attente.

A la clôture de l’exercice, ces options font l’objet d’une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé.

Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Lors de la revente, du rachat, de l’exercice ou à l’expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et les charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l’élément couvert.

Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Compte de résultats :

7.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultats prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

La reprise de provision effectuée sur l’exercice au titre de l’épargne logement figure en marge d’intérêts pour 1 846 milliers d’euros.

 

7.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

7.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 55 544 heures.

 

7.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2008, une reprise de provision d’un montant de 186 milliers d’euros a été comptabilisée suite à l’extinction d’un litige fiscal en matière de TVA.

 

7.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultats soit 9 935 milliers d’euros est détaillée dans les tableaux annexes, ainsi que les sources d’impôts différés, elle correspond à :

— l'impôt sur les sociétés comptabilisé dans les comptes de la BPMC soit 8 845 milliers d’euros ;

— l'impôt sur les sociétés comptabilisé dans les comptes de la SIMC soit 2 milliers d’euros ;

— corrigé des effets de l’impôt différé sur l’exercice soit 1 088 milliers d’euros.

Au 31 décembre 2008 un impôt différé actif est constaté à l’actif pour 11 670 milliers d’euros sur la ligne « compte de régularisation et divers ». Au 31 décembre 2007 cette somme s’élevait à 12 489 milliers d’euros.

 

7.6. Evénements post-clôture. — Neant.

 

Tableaux annexes aux documents publiables consolidés. 

Annexe 1. Opérations interbancaires et assimilées : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

 

87 254

53 776

Effets publics et valeurs assimilées

2

0

0

Créances sur les établissements de crédit

 

200 941

256 696

    A vue

3

4 203

30 555

    A terme

3

196 326

225 929

    Créances douteuses nettes

 

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

0

1

    Créances rattachées

 

412

211

        Total

 

288 195

310 472

 

 

Annexe 2. Détail des effets publics : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement (annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

 

Néant

0

0

 

0

Néant

0

Créances rattachées

 

0

0

0

 

0

0

0

  Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

 

Annexe 3. Créances saines interbancaires : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

4 203

190 228

194 431

30 555

225 929

256 484

Prêts financiers

 

0

0

 

0

0

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

6 098

6 098

 

0

0

        Total

4 203

196 326

200 529

30 555

225 929

256 484

 

 

Annexe 4. Opérations avec la clientèle - Actif : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

 

115 981

144 719

Créances commerciales

 

57 948

62 327

Autres concours à la clientèle

5

3 082 689

2 818 986

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

32 297

31 983

Créances douteuses nettes

 

86 625

60 994

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

        Total

 

3 375 540

3 119 009

 

 

Annexe 5. Détail des autres concours à la clientèle : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

4 786

7 109

Crédits de trésorerie et de consommation

259 256

250 090

Crédits à l'équipement

1 260 306

1 177 427

Crédits à l'habitat

1 558 341

1 384 360

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

  Total

3 082 689

2 818 986

 

 

Annexe 6. Portefeuille titres : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

627 779

1

 

627 780

0

27 719

3 503

 

31 222

    Dépréciations

0

-606

0

 

-606

0

-497

0

 

-497

    Valeurs nettes (annexe 8)

0

627 173

1

 

627 174

0

27 222

3 503

 

30 725

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

56

 

0

56

0

56

 

0

56

    Dépréciations

0

-6

 

0

-6

0

0

 

0

0

    Valeurs nettes (annexe 9)

0

50

 

0

50

0

56

 

0

56

        Total

0

627 223

1

0

627 224

0

27 278

3 503

0

30 781

 

 

Annexe 7. Obligations et autres titres à revenu fixe : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

186 900

0

186 900

0

0

0

0

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

197 500

0

197 500

0

27 622

3 500

31 122

    Titres prêtés

0

237 600

0

237 600

0

0

0

0

    Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances rattachées

0

5 779

1

5 780

0

97

3

100

        Total valeurs brutes

0

627 779

1

627 780

0

27 719

3 503

31 222

Dont titres subordonnés

0

0

0

0

0

7 622

0

7 622

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

0

-606

0

-606

0

-497

0

-497

    Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total dépréciations

0

-606

0

-606

0

-497

0

-497

        Total net

0

627 173

1

627 174

0

27 222

3 503

30 725

 

 

Annexe 8. Actions et autres titres à revenu variable : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres OPCVM

0

 

 

0

0

0

 

0

        Autres titres

0

52

0

52

0

52

0

52

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

4

 

4

0

4

 

4

        Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total valeurs brutes

0

56

0

56

0

56

0

56

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

    Sur titres cotés

 

-6

0

-6

 

0

0

0

    Sur titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total dépréciations

0

-6

0

-6

0

0

0

0

        Total

0

50

0

50

0

56

0

56

 

 

Annexe 9. Evolution des titres d'investissement : 

(En milliers d’euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote/surcote

Transferts

Reclasssement global (1)

Variation de périmètre

Autres variations

2008

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

    Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

3 500

0

0

-3 500

0

0

0

 

0

 

0

    Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 10. Transferts de portefeuille : 

(En milliers d’euros) 

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

Néant

 

 

 

    Montants bruts

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

0

 

0

0

 

    Dépréciations

0

0

 

0

0

 

 

 

Annexe 11. Titres de transaction : 

En valeur brute

(en milliers d’euros)

2008

2007

Obligations et autres titres à revenu fixe :

0

0

    Négociées sur un marché actif

 

 

    Négociées sur un marché non actif

Néant

Néant

Actions et autres titres à revenus variables :

0

0

    Négociées sur un marché actif

 

 

    Négociées sur un marché non actif

 

 

        Total

0

0

 

 

Annexe 12. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Immobilisations financières brutes

13

197 835

148 238

Dépréciations

13

-1 331

-1 454

Immobilisations financières nettes

13

196 504

146 784

Participations mises en équivalence

 

0

0

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

        Total

 

196 504

146 784

 

 

Annexe 13. Evolution des titres de participation et assimilés : 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

148 238

51 003

-1 407

0

1

197 835

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

148 238

51 003

-1 407

0

1

197 835

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-1 454

-26

150

0

0

-1 330

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

-1

-1

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

-1 454

-26

150

0

-1

-1 331

Immobilisations financières nettes

146 784

50 977

-1 257

0

0

196 504

 

 

Annexe 14. Détail des titres de participation : 

(En milliers d’euros)

% capital détenu si > à 10%

Valeur brute

Dépréciations

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

2008 :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

178 764

-112

178 652

 

264 629

            BFBP

NC

178 308

 

178 308

 

264 285

            SOFIMAC

NC

410

-82

328

 

328

            Divers

NC

46

-30

16

 

16

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

        Sur autres sociétés

 

19 071

-1 218

17 853

 

21 150

            BP Développement

NC

13 199

 

13 199

 

14 917

            Informatique BP

NC

2 297

 

2 297

 

2 964

            Fonds de Croissance Innovation

NC

735

-220

515

 

554

            GCII Investissement

NC

146

 

146

 

146

            SPEF E FUND

NC

451

-400

51

 

230

            GIE I BP Investissement

NC

856

 

856

 

856

            GIE STAR 3

NC

404

 

404

 

404

            SEM Volcan

NC

393

-393

0

 

0

            EURO Croissance

NC

2

 

2

 

516

            BP Création

NC

209

0

209

 

230

            FCPR le Lanceur

NC

181

-54

127

 

140

            Divers

NC

198

-151

47

 

193

    Autres titres détenus à long terme

 

0

0

0

0

0

        Total des participations

 

197 835

-1 330

196 505

0

285 779

Valeurs nettes

 

196 505

 

 

 

Rappel 2007 :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

 

134 727

-112

134 615

0

304 837

            BFBP

NC

134 271

 

134 271

 

304 492

            SOFIMAC

NC

410

-82

328

 

328

            Divers

NC

46

-30

16

 

16

        Sur autres sociétés à caractère financier

 

0

0

0

0

0

        Sur autres sociétés

 

13 511

-1 342

12 169

0

15 892

            BP Développement

NC

6 890

 

6 890

 

8 437

            Informatique BP

NC

2 297

 

2 297

 

2 964

            Fonds de Croissance Innovation

NC

915

-255

660

 

1 227

            GCII Investissement

NC

733

 

733

 

733

            SPEF E FUND

NC

468

-373

95

 

186

            GIE I BP Investissement

NC

440

 

440

 

440

            GIE STAR 3

NC

404

 

404

 

404

            SEM Volcan

NC

393

-393

0

 

0

            EURO Croissance

NC

351

 

351

 

920

            BP Création

NC

209

-41

168

 

196

            FCPR le Lanceur

NC

192

-81

111

 

128

            Divers

NC

219

-199

20

 

257

    Autres titres détenus à long terme

 

0

0

0

0

0

        Total des participations

 

148 238

-1 454

146 784

0

320 729

Valeurs nettes

 

146 784

 

 

 

 

 

Annexe 15. Opérations de crédit-bail et location simple : 

(En millions d’euros)

2008

2007

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Biens temporairement non loués

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

non applicable

0

non applicable

0

Encours douteux nets

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

 

Annexe 16. Immobilisations corporelles et incorporelles : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

17

5 703

-5 124

0

579

5 676

-5 066

0

610

    Immobilisations corporelles

17

66 027

-46 045

0

19 982

63 356

-44 690

0

18 666

        Total

 

71 730

-51 169

0

20 561

69 032

-49 756

0

19 276

Immobilisations hors exploitation

17

826

-251

0

575

723

-217

0

506

        Total

 

72 556

-51 420

0

21 136

69 755

-49 973

0

19 782

 

 

Annexe 17. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2007

Augmen-tations

Dimi-nutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 906

100

0

0

5 006

        Logiciels

 

770

21

-94

0

697

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

5 676

121

-94

0

5 703

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

1 927

0

-170

0

1 757

        Constructions

18

19 348

5

-172

0

19 181

        Parts de SCI

 

636

214

-315

0

535

        Autres

 

41 445

5 831

-2 722

0

44 554

 

 

63 356

6 050

-3 379

0

66 027

Immobilisations hors exploitation

 

723

103

0

0

826

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

-4 326

-131

0

0

-4 457

        Logiciels

 

-740

-20

94

0

-666

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

-5 066

-151

94

0

-5 123

    Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

0

0

0

0

0

        Constructions

 

-10 676

-658

1 712

0

-9 622

        Autres

 

-34 014

-2 551

141

0

-36 424

 

 

-44 690

-3 209

1 853

0

-46 046

Immobilisations hors exploitation

 

-217

-34

0

0

-251

 

 

Annexe 18. Immobilisations données en location simple non financière : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Montants bruts

 

0

0

Amortissements

 

0

0

Provisions pour dépréciation

 

Néant

0

Encours net

 

0

0

Immobilisations et créances douteuses nettes

 

0

0

Créances rattachées

 

0

0

Encours nets de location simple non financière

 

0

0

 

 

Annexe 19. Ecart d'acquisition -Actif : 

(En milliers d’euros)

2007

Ecart d’acquisition amorti

Variations de l'exercice

Conver- sion

Autres différence

2008

Valeurs brutes à l'ouverture

0

0

0

0

0

0

    Tiers 1

 

 

 

 

0

 

    Tiers 2

 

 

 

 

0

 

    Tiers 3

Néant

0

 

Amortissements

0

0

0

0

0

0

Ecart d'acquisition net

0

0

0

0

0

0

 

 

Annexe 20. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions : 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

et

dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

 et

dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

    Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

    Façades/couverture/étanchéité

2 513

-1 224

1 289

2 537

-1 244

1 293

    Fondations/ossatures

8 616

-4 195

4 421

8 702

-4 267

4 435

    Ravalement

838

-407

431

846

-415

431

    Equipements techniques

0

 

 

0

 

 

    Aménagements intérieurs

7 214

-4 470

2 744

7 263

-4 750

2 513

        Total des constructions

19 181

-10 296

8 885

19 348

-10 676

8 672

 

 

Annexe 21. Comptes de régularisation et actifs divers : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

22

28 123

36 736

Comptes de régularisation

23

39 785

32 260

  Total

 

67 908

68 996

 

 

Annexe 22. Autres actifs et emplois divers : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

423

1 247

Réglement d'opérations sur titres

413

29

Impôts différés actifs

11 670

12 489

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

65

0

Débiteurs divers

15 552

22 646

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

0

325

  Total

28 123

36 736

 

 

Annexe 23. Comptes de régularisation - Actif : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

844

440

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

2 559

1 861

Produits à recevoir

17 381

11 309

Primes d'émission restant à étaler

488

0

Autres charges à répartir

0

1

Autres comptes de régularisation

18 513

18 649

  Total

39 785

32 260

 

 

Annexe 24. Ressources interbancaire et assimilées : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

25

24 615

22 871

    A terme

25

982 993

540 090

Autres sommes dues

 

3 589

9 049

Dettes rattachées

 

5 641

3 694

        Total

 

1 016 838

575 704

 

 

Annexe 25. Détail des ressources interbancaires : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

24 615

 

24 615

22 871

 

22 871

Comptes et emprunts

 

982 993

982 993

 

485 090

485 090

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

55 000

55 000

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

  Total

24 615

982 993

1 007 608

22 871

540 090

562 961

 

 

Annexe 26. Opérations avec la clientèle - Passif : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

27

1 423 782

1 413 552

    A terme

27

971 590

902 868

Dépôts de garantie

 

262

409

Autres sommes dues

 

3 250

3 772

Dettes rattachées

 

27 600

36 256

        Total

 

2 426 484

2 356 857

 

 

Annexe 27. Détail des comptes de la clientèle - Passif : 

(En milliers d’euros) 

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

520 773

611 730

1 132 503

464 118

640 176

1 104 294

Comptes et emprunts

903 009

345 043

1 248 052

949 434

262 692

1 212 126

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

14 817

14 817

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

  Total

1 423 782

971 590

2 395 372

1 413 552

902 868

2 316 420

 

 

 Annexe28. Dettes représentées par un titre : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

335

609

Titres du marché interbancaire

84 000

0

Titres de créances négociables dont :

461 271

187 697

    Souscrits par des établissements de crédit

379 900

82 700

    Souscrits par la clientèle financière

0

0

    Souscrits par la clientèle

81 371

104 997

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

5 036

1 806

        Total

550 642

190 112

 

 

Annexe 29. Comptes de régularisation et passifs divers : 

(En milliers d’euros)

 Annexes

2008

2007

Autres passifs

 30

33 947

32 046

Comptes de régularisation

 31

42 992

36 745

  Total

 

76 939

68 791

 

 

Annexe 30. Autres passifs : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

5

7

Réglement d'opérations sur titres

0

0

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

3 503

798

Créditeurs divers

19 604

19 617

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

10 835

11 624

        Total

33 947

32 046

 

 

Annexe 31. Comptes de régularisation - Passif : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

9 703

11 233

Comptes d'ajustement

4

8

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

23 611

21 652

Charges à payer

8 742

2 355

Autres comptes de régularisation

932

1 497

  Total

42 992

36 745

 

 

Annexe 32. Synthèse des dépréciations et provisions : 

(En milliers d’euros)

Annexe

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

75 698

34 821

-30 695

5

79 829

    Dépréciations pour risques de marché

 

1 951

345

-354

1

1 943

    Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

        Total des dépréciations

 

77 649

35 166

-31 049

6

81 772

Provisions :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

34

7 061

1 812

-3 295

-6

5 572

    Provisions pour risques de dépréciation

34

0

0

0

0

0

    Provisions pour charges d'exploitation

34

10 639

1 689

-2 785

 

9 543

    Provisions pour engagements sociaux

34

24 634

1 184

-1 194

777

25 401

    Provisions exceptionnelles

34

644

0

-186

0

458

        Total des provisions

 

42 978

4 685

-7 460

771

40 974

        Total

 

 

39 851

-38 480

 

 

Effet résultat

 

 

 

-1 371

0

0

 

 

Annexe 33. Ecarts d'acquisition - Passif : 

(En milliers d’euros)

2007

Variations de l'exercice

2008

Valeurs brutes

0

0

0

    Tiers 1

 

 

 

    Tiers 2

Néant

 

Néant

    Tiers 3

 

 

 

Amortissements

0

0

0

Ecarts d'acquisition passifs nets

0

0

0

 

 

Annexe 34. Provisions pour risques et charges : 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Variation de périmètre

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

4 935

1 700

-2 563

0

0

-6

4 066

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

2 125

112

-732

0

0

0

1 505

    Autres provisions clientèle

1

0

0

0

0

0

1

 

7 061

1 812

-3 295

0

0

-6

5 572

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

 

 

    CAR

13 455

0

-132

0

0

0

13 323

    Indemnités de fin de carrière

7 351

13

0

0

0

0

7 364

    Médailles du travail

3 510

1 171

-778

0

0

777

4 680

    FCR

318

0

-284

0

0

0

34

    Mutuelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres

0

0

0

0

0

0

0

 

24 634

1 184

-1 194

0

0

777

25 401

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

736

0

-29

0

0

 

707

    Autres provisions d'exploitation

4 827

1 545

-766

0

0

0

5 606

Provision pour épargne réglementée

5 076

144

-1 990

0

0

0

3 230

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

 

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

644

0

-186

0

0

0

458

 

644

0

-186

0

0

0

458

        Total

42 978

4 685

-7 460

0

0

771

40 974

 

 

Annexe 35. Engagements sociaux-cumul de tous engagements : 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2008 :

 

 

 

    Eléments comptabilisés (provision comptable)

26 015

-614

25 401

    Ecarts actuariels non enregistrés

2 153

-42

2 111

    Changements de régime restant à étaler

-774

0

-774

    Changements de régime restant à étaler-loi SS 2007

518

0

518

    Changements de régime restant à étaler-loi SS 2008

685

0

685

        Engagement total

28 597

-656

27 941

 

 

Annexe 36. Charges de retraites et assimilées : 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-1 737

0

-1 737

Droits acquis sur la période

522

 

522

Coût financier

1 316

 

1 316

Rendement brut attendu des actifs

 

-228

-228

Variation des frais de gestion

 

0

0

Versement de la période au fonds

-309

0

-309

Frais sur versements

 

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

-5

 

-5

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

368

0

368

Autres éléments

62

0

62

Variation enregistrée en résultat

217

-228

-11

Ecart actuariel sur engagements

1 093

 

1 093

Ecart actuariel/rendement des actifs

 

779

779

Autres écarts actuariels

137

106

243

Variation des écarts actuariels non enregistrés

1 230

885

2 115

Modification de régime intervenue dans la période

0

 

0

Autres éléments

0

0

0

Autres variations non comptabilisées

0

0

0

 

 

Annexe 37. Couverture des encours douteux : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

166 454

-79 829

86 625

48%

136 692

-75 698

60 994

55%

    Douteux

112 573

-35 204

77 369

31%

86 146

-32 875

53 271

38%

    Douteux compromis

53 881

-44 625

9 256

83%

50 546

-42 823

7 723

85%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

166 454

-79 829

86 625

48%

136 692

-75 698

60 994

55%

    Douteux

 

 

 

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

 

 

 

 

0

0

0

 

 

 

Annexe 38. Dettes subordonnées : 

(En milliers d’euros)

Annexes

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

39

43 785

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

39

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

567

669

  Total

 

44 352

59 699

 

 

Annexe 39. Evolution des dettes subordonnées : 

(En milliers d’euros)

2007

Émissions

Remboursements

Conversion

Autres

2008

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

59 030

0

-15 245

0

0

43 785

 

59 030

0

-15 245

0

0

43 785

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

        Total

59 030

0

-15 245

0

0

43 785

 

 

Annexe 40. Fonds pour risques bancaires généraux : 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

32 866

2 436

0

0

35 302

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

17 833

2 432

0

0

20 265

  Total

50 699

4 868

0

0

55 567

 

 

Annexe 41. Capitaux propres consolidés : 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes

d'émission

Réserves

consolidées

 et autres

Autres

Capitaux propres

(hors FRBG)

FRBG

Capitaux

propres

Intérêts

minoritaires

Capitaux propres au 31/12/06 avant affectation

119 466

73 703

125 844

 

319 013

42 679

361 692

0

Résultat au 31/12/06

 

 

20 396

 

20 396

 

20 396

0

Distribution

 

 

-3 003

 

-3 003

 

-3 003

0

Capitaux propres au 31/12/06 après affectation

119 466

73 703

143 237

0

336 406

42 679

379 085

0

Augmentation de capital

0

0

0

 

0

0

0

0

Ecart de conversion

0

0

0

 

0

 

0

0

Changements de méthode

0

0

-7 909

 

-7 909

 

-7 909

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

8 020

8 020

 

Autres variations (à détailler)

-1 713

0

2 847

 

1 134

0

1 134

0

Capitaux propres au 31/12/2007 avant affectation

117 753

73 703

138 175

0

329 631

50 699

380 330

0

Résultat au 31/12/07

 

 

21 353

 

21 353

 

21 353

0

Distribution

 

 

-5 035

 

-5 035

 

-5 035

0

Capitaux propres au 31/12/2007 après affectation

117 753

73 703

154 493

0

345 949

50 699

396 648

0

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecart de conversion

0

0

0

 

0

 

0

0

Changements de méthode

0

0

-511

 

-511

 

-511

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

4 868

4 868

 

Autres variations (à détailler)

-3 383

0

0

 

-3 383

0

-3 383

0

Capitaux propres au 31/12/2008 avant résultats

114 370

73 703

153 982

0

342 055

55 567

397 622

0

Résultat au 31/12/08

 

 

22 655

 

22 655

 

22 655

0

Capitaux propres au 31/12/2008 après résultat

114 370

73 703

176 637

0

364 710

55 567

420 277

0

 

 

Annexe 42. Engagements de financement :

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés :

 

 

    Aux établissements de crédit

0

0

    A la clientèle

346 076

367 215

        Ouverture de crédits documentaires

593

812

        Autres ouvertures de crédits confirmés

342 319

364 816

        Autres engagements

3 164

1 587

        Total des engagements de financement donnés

346 076

367 215

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

11 300

50 000

    De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

11 300

50 000

 

 

Annexe 43. Engagements de garantie : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

44

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

44

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

321 371

299 651

        Cautions immobilières

14 866

26 029

        Cautions administratives et fiscales

34 372

36 097

        Autres cautions et avals donnés

241 536

217 569

        Autres garanties données

30 597

19 956

            Total des engagements de garantie donnés

321 415

299 651

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

679 937

584 586

 

 

Annexe 44. Opérations sur instruments financiers à terme : 

Notionnel et juste valeur (en milliers d’euros)  

2008

2007

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

0

0

0

0

 

0

 

0

        Swaps de taux

1 786 000

0

1 786 000

-59 013

417 000

0

417 000

580

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

1 786 000

0

1 786 000

-59 013

417 000

0

417 000

580

    Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

                Total opérations fermes

1 786 000

0

1 786 000

-59 013

417 000

0

417 000

580

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

218 175

0

218 175

1 560

479 894

0

479 894

1 643

            Vendues

8 399

0

8 399

23

10 242

0

10 242

-61

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

226 574

0

226 574

1 583

490 136

0

490 136

1 582

                Total opérations conditionnelles

226 574

0

226 574

1 583

490 136

0

490 136

1 582

                Total instruments financiers et change à terme

2 012 574

0

2 012 574

-57 430

907 136

0

907 136

2 162

 

 

Annexe 45. Classification par portefeuille : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Micro cou-verture

Macro cou-verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro cou-verture

Macro cou-verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

20 136

470 000

0

0

490 136

    Swaps de taux

146 000

1 640 000

0

0

1 786 000

97 000

320 000

0

0

417 000

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

146 000

1 640 000

0

0

1 786 000

117 136

790 000

0

0

907 136

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

8 175

210 000

0

0

218 175

0

0

0

0

0

    Options de taux vendues

8 399

0

0

0

8 399

0

0

0

0

0

 

16 574

210 000

0

0

226 574

0

0

0

0

0

        Total

162 574

1 850 000

0

0

2 012 574

117 136

790 000

0

0

907 136

 

 

Annexe 46. Détail des dérivés de crédit : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Opérations de couverture

Autres opérations

Opérations de couverture

Autres opérations

Crédit Default swap :

 

 

 

 

    Vendeur de protection

0

0

0

0

    Acheteur de protection

Néant

Néant

Néant

Néant

Autres dérivés de crédit :

 

 

 

 

    Vendeur de protection

0

0

0

0

    Acheteur de protection

0

0

0

0

 

 

Annexe 47. Ventilation des équivalents risques pondérés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

4 776

0

4 776

0

2 553

0

2 553

Effets de la compensation et de la collaterisation

0

0

0

0

0

0

0

0

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

4 776

0

4 776

0

2 553

0

2 553

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

955

0

955

0

511

0

511

 

Les équivalents risques pondérés sur instruments dérivés permettent de traduire les instruments dérivés en équivalents "encours de crédit", selon les règles définies pour le calcul des risques du ratio international de solvabilité (ratio européen). La collatérisation et la compensation sont des techniques de minoration du risque par compensation contractuelle des positions sur une même contrepartie.

 

 

Annexe 48. Intérêts et assimilés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-31 541

12 875

-18 666

-25 289

8 780

-16 509

Opérations avec la clientèle

-50 465

152 935

102 470

-40 523

136 031

95 508

Opération de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-21 936

8 325

-13 611

-9 273

1 786

-7 487

Opérations de macro-couverture

-41 187

38 860

-2 327

-5 849

6 241

392

  Total

-145 129

212 995

67 866

-80 934

152 838

71 904

 

 

Annexe 49. Revenus des titres à revenu variable : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

2

7

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

8 932

9 717

  Total

8 934

9 724

 

 

Annexe 50. Commissions : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-121

357

236

-46

339

293

Opérations sur moyens de paiement

-4 861

10 934

6 073

-4 888

10 459

5 571

Opérations avec la clientèle

347

43 796

44 143

-25

38 744

38 719

Opérations sur titres

-102

1 856

1 754

-3

2 331

2 328

Opérations de change

0

380

380

0

390

390

Engagements hors-bilan

-551

2 786

2 235

-417

2 311

1 894

Prestations de services financiers

-316

4 153

3 837

-172

4 664

4 492

Activités de conseil

0

365

365

0

769

769

  Total

-5 604

64 627

59 023

-5 551

60 007

54 456

 

 

Annexe 51. Résultat sur portefeuille de négociation : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

Neant

0

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

  Total

0

0

 

 

Annexe 52. Résultat sur portefeuille de placement : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-318

0

-318

-452

0

-452

Reprises de dépréciations

204

0

204

0

0

0

Moins-values de cession

-200

0

-200

0

0

0

Plus-values de cession

418

0

418

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

  Total

104

0

104

-452

0

-452

 

 

Annexe 53. Autres résultats d'exploitation bancaire : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Opérations de crédit-bail et location financière :

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour dépréciations d'actifs

0

0

0

0

0

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple :

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour dépréciations d'actifs

0

0

0

0

0

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

0

0

0

0

0

0

    Quote-part d'opérations faites en commun

0

239

239

0

268

268

    Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

    Autres produits et charges accessoires

-240

2 452

2 212

-338

2 185

1 847

        Sous-total

-240

2 691

2 451

-338

2 453

2 115

        Total

-240

2 691

2 451

-338

2 453

2 115

 

 

Annexe 54. Charges générales d'exploitation : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-31 546

-30 523

    Charges de retraite et assimilées

-3 500

-3 491

    Autres charges sociales

-11 677

-10 884

    Intéressement des salariés

-3 365

-4 098

    Participation des salariés

-1 350

-1 450

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 522

-3 384

        Total « Frais de personnel »

-54 960

-53 830

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 085

-2 153

    Autres charges générales d'exploitation

-31 963

-30 987

        Total « Autres charges d'exploitation »

-34 048

-33 140

        Total

-89 008

-86 970

 

 

Annexe 55. Effectifs : 

En nombre (1)

2008

2007

Effectifs (1) Effectif moyen mensuel (CDI + CDD

929

931

 

 

Annexe 56. Coût du risque : 

(En milliers d'euros)

Dotations nettes

2008

2007

Dossiers douteux compromis

-6 733

-3 663

Dossiers douteux simples

-1 926

-4 037

Risques juridiques

591

526

Créances passées en perte

-804

-666

Récupérations sur créances amorties

211

97

Autres sinistres

-4

-7

    Passage à perte

-34

-30

    Utilisation de provision

30

23

        Total coût du risque

-8 665

-7 750

 

 

Annexe 57. Résultat sur actifs immobilisés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Participations et   autres   titres à   long terme

Titres   d'investissement

Immobilisations   corporelles   et incorporelles

Total

Participations et   autres   titres à   long terme

Titres   d'investissement

Immobilisations   corporelles   et incorporelles

Total

Dépréciations

-78

0

 

-78

-449

0

 

-449

Reprises de dépréciations

150

0

 

150

836

0

 

836

Moins-values de cession

-47

0

-265

-312

-150

0

-89

-239

Plus-values de cession

24

0

179

203

407

0

354

761

  Total

49

0

-86

-37

644

0

265

909

 

 

Annexe 58. Résultat exceptionnel : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions) dont :

 

 

    Charges de fusions

 

 

    Charges sur autres restructurations

 

 

    Contribution au fonds de garantie de place

 

 

    Effet des variations de périmètre de la période

 

 

    Autres éléments (extinction litige fiscal)

186

 

Dotations aux provisions exceptionnelles dont :

 

 

    Convergence informatique

 

 

    Provisions pour fusions

 

 

    Autres provisions pour restructuration

 

 

    Autres provisions (TVA à reverser suite désoption)

 

-458

        Total

186

-458

 

 

Annexe 59. Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

22 655

21 353

Résultat minoritaire

 

 

Résultat mise en équivalence

 

 

Différence permanente

6 604

10 939

    Impôt de la période + IDF conso

9 935

10 562

    Réintégration différences permanentes

5 073

9 502

    Dividendes filiales non consolidées

-8 404

-9 125

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

 

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

0

0

    Résultat fiscal consolidé

29 259

32 292

Taux d'impôt théorique

34,43%

34,43%

    Impôt théorique

10 074

11 118

Avoirs fiscaux

-128

-103

Effets de l'intégration fiscale

 

 

Contribution exceptionnelle

-25

-25

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

 

 

Impôt forfaitaire annuel

 

 

Reprise provision sur GIE fiscal

-29

-23

Décalage sur prêt à taux zéro

 

-400

Ecart IS liquidation 2007 + contrôle TVA 2008

51

 

Carry-back

 

 

Différence de taux sur filières étrangères

 

 

Autres

-8

-5

    Charge d'impôt de l'exercice

9 935

10 562

 

 

Annexe 60. Actifs/passifs net d'impôts différés : 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Decalages temporaires :

 

 

    Provisions pour retraite

20 722

21 125

    Provision épargne logement

3 230

5 076

    Provisions pour investissement

-735

0

    Participation des salariés

1 350

1 470

    Plus-values latentes sur OPCVM

0

0

    Provisions non déduites

2 394

2 014

    CRC 2002.03 (effet tps s/ provisions)

4 884

4 229

    CRC 2002-10 (amortissements)

-135

-269

    Organic

355

300

    QP de sociétés de personnes

125

115

    Etalement commissions assurances emprunteurs

2 503

3 014

        Total décalages temporaires

34 693

37 074

Calcul de l'impôt différé à 34,43% (1)

11 945

12 765

Autres decalages :

 

 

    Décalages bilantiels LT

 

 

        PV/titres conso en sursis d'impôt

-16 627

-16 627

        PV/titres non conso en sursis d'impôt

0

0

        Autres éléments (à expliquer en note)

0

0

        Sources d'id sur décalages bilantiels - LT

-16 627

-16 627

Calcul de l'impôt différé à 1,66% (2)

-276

-276

Impôts différés total comptabilisés (1) + (2)

11 669

12 489

IDA

11 669

12 489

IDP

 

 

 

Les sources d'impôts différés actifs sont signées avec un signe positif, celles engendrant des impôts différés passifs sont entre parenthèses.

 

 

Annexe 61. Honoraires des commissaires aux comptes versés en 2008 : 

 

M.Eric Mena

Cabinet Audit France Associés

BPMC

54 287 € en compte de résultat

54 287 € en compte de résultat

SAS

1 244 € en compte de résultat

 

SIMC

 

 

  Total

55 531 € en compte de résultat

54 287 € en compte de résultat

 

 

les sources d'impôts différés actifs sont signées avec un signe positif, celles engendrant des impôts différés passifs sont entre parenthèses

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 decembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs les sociétaires ;

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourrant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2008 ont été réalisées dans un contexte de forte volatilité des marchés et d’une difficulté certaine à appréhender les perspectives économiques. C’est dans ce contexte incertain que, conformément aux dispositions de l’article L 823.9 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance nos propres appréciations.

Au plan des estimations comptables, comme indiqué dans la note 2.3.1 « Principes comptables et méthodes d’évaluation », la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons estimé le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de non recouvrement et à leur couverture par des provisions.

Les modes d’évaluation des actifs et passifs financiers sont exposés dans la note 2 « Principes comptables et méthodes d’évaluation ». Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs retenues pour les principaux actifs et passifs financiers.

La BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL constitue une provision pour couvrir les risques liés aux contrats d’Épargne Logement (note 2.4.2). Nous avons revu le processus mis en oeuvre par la Direction pour déterminer le montant de cette provision qui a été établi selon une méthodologie commune au Groupe des Banques Populaires.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Verification specifique. — Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 16 mars 2009.

 

Les commissaires aux comptes :

 

CABINET Eric Mena :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe,

 

Gérant.

 

 

C. — Rapport spécial des commissaires aux comptes.

Exercice clos le 31 decembre 2008.

 

Mesdames, Messieurs ;

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

I. Nouvelle convention. :

— Administrateur commun : Monsieur Christian du PAYRAT, Directeur Général de la BPMC et administrateur de la BFBP.

Nous vous informons que nous avons été informés de la convention suivante.

Lors du Conseil d’administration du 28 avril 2008, il a été décidé que votre banque participerait au programme d’émissions d’obligations sécurisées émises par la BPCB (BANQUE POPULAIRE COVERED BONDS) et votre Directeur Général a été autorisé à signer une convention cadre fixant les termes et conditions de l’opération.

En couverture de l’émission de Covered Bonds, la BPMC a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides garanties parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers ou la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2008, l’émission souscrite par votre banque s’élève à 424.500 K€ et le montant du portefeuille des créances nanties au profit du BP Covered Bonds s’élève à 615.819 K€.

 

II. Conventions approuvées au cours d'exercices anterieurs dont l'execution s'est poursuivie durant l'exercice. — Par ailleurs, en application de l'article R225-30 du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

Conventions avec la société de caution mutuelle socama

— Administrateur commun : Monsieur Marc Lebrou ;

— Nature :

1) Convention d'agrément collectif : Une convention d'agrément collectif  lie votre banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BPMC.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2) Convention d'assistance : Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BPMC à la société précitée.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2008. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

— Montant facturé au titre de l’exercice 2008 : SOCAMA 49 227 € TTC.

 

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 16 mars 2009.

 

Les commissaires aux comptes :

CABINET Eric Mena :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe,

 

Gérant.

  

D - Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

0903905

13/05/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2946
Texte de l'annonce :

0902946

13 mai 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 31 mars 2009.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

29 139

Créances sur les Etablissements de Crédit

583 468

Opérations avec la clientèle

3 386 722

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

434 059

Actions et Autres Titres à revenu variable

51

Participations et autres titres détenus à long terme

196 504

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

553

Immobilisations corporelles

20 833

Autres actifs

15 322

Comptes de Régularisation

37 683

    Total actif

4 705 342

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 046 458

Opérations avec la clientèle

2 385 707

Dettes représentées par un titre

683 946

Autres passifs

38 210

Comptes de Régularisation

74 760

Provisions

41 486

Dettes subordonnées

37 065

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 567

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

342 143

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

130 160

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

735

    Report à nouveau (+/-)

11 045

        Total passif

4 705 342

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

323 309

    Engagements de garantie

321 574

    Engagements sur titres

222

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

192 382

    Engagements de garantie

694 966

    Engagements sur titres

222

 

 

0902946

11/02/2009 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 505
Texte de l'annonce :

0900505

11 février 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°18


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

Situation au 31 décembre 2008.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

87 255

Créances sur les Etablissements de Crédit

201 538

Opérations avec la clientèle

3 373 913

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

627 172

Actions et Autres Titres à revenu variable

50

Participations et autres titres détenus à long terme

196 503

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

578

Immobilisations corporelles

20 558

Autres actifs

16 333

Comptes de Régularisation

46 537

        Total actif

4 571 445

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 006 189

Opérations avec la clientèle

2 426 361

Dettes représentées par un titre

550 641

Autres passifs

36 502

Comptes de Régularisation

69 570

Provisions

40 121

Dettes subordonnées

44 352

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

55 566

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

342 143

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

130 160

    Provisions réglementées et Subventions d'investissement

735

    Report à nouveau (+/-)

11 045

        Total passif

4 571 445

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

346 075

    Engagements de garantie

321 643

    Engagements sur titres

149

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

11 299

    Engagements de garantie

679 937

    Engagements sur titres

149

 

 

0900505

07/11/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 13898
Texte de l'annonce :

0813898

7 novembre 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 septembre 2008.

(En milliers d’euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

22 603

Créances sur les établissements de crédit

303 445

Opérations avec la clientèle

3 321 262

Obligations et autres titres à revenu fixe

160 408

Actions et autres titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

195 756

Parts dans les entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

451

Immobilisations corporelles

20 385

Autres actifs

29 397

Comptes de régularisation

35 513

        Total actif

4 090 284

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

464 762

Opérations avec la clientèle

2 369 320

Dettes représentées par un titre

675 400

Autres passifs

36 543

Comptes de régularisation

62 898

Provisions

41 522

Dettes subordonnées

44 338

Fonds pour risques bancaires généraux

53 542

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

341 959

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

130 160

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

551

    Report à nouveau (+/-)

11 045

        Total passif

4 090 284

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

370 635

    Engagements de garantie

329 688

    Engagements sur titres

17 186

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

648 100

    Engagements sur titres

186

 

 

0813898

13/08/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 11764
Texte de l'annonce :

0811764

13 août 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°98


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

  

Situation au 30 juin 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

22 260

Créances sur les Etablissements de Crédit

291 945

Opérations avec la clientèle

3 275 383

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

60 705

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

158 779

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

510

Immobilisations corporelles.

20 035

Comptes de négociation et de règlement

7

Autres actifs

31 376

Comptes de Régularisation

33 832

    Total actif

3 895 896

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

522 854

Opérations avec la clientèle

2 321 089

Dettes représentées par un titre

468 280

Autres passifs

32 892

Comptes de Régularisation

60 773

Provisions

43 047

Dettes subordonnées

52 250

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

53 303

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

341 408

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

130 160

    Report à nouveau (+/-)

11 045

        Total passif

3 895 896

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

    Engagements de financement

362 127

    Engagements de garantie

331 375

    Engagements sur titres

20 292

Engagements reçus

 

    Engagements de garantie

622 424

    Engagements sur titres

292

 

0811764

11/06/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8020
Texte de l'annonce :

0808020

11 juin 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°71


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont.

 

Documents comptables publiables approuvés par l'Assemblée Générale du 28 Avril 2008.

 

A. — Comptes individuels.  

I. —Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Caisse, Banques centrales, C.C.P

1

53 776

49 649

Effets publics et valeurs assimilées

3

0

0

Créances sur établissements de crédit

3

256 896

214 036

Opérations avec la clientèle

4

3 119 009

2 704 532

Obligations et titres à revenu fixe

7

30 725

29 826

Actions et titres à revenu variable

8

56

56

Participation et autres titres détenus à LT

11

146 784

120 045

Parts dans les entreprises liées

11

8

8

Crédit-bail et LOA

 

0

0

Location simple

 

0

0

Immobilisations incorporelles

14 à 16

610

1 001

Immobilisations corporelles

14 à 16

19 172

20 360

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Autres actifs

18 et 19

24 228

19 429

Comptes de régularisation

18 et 19

32 271

41 473

    Total actif

 

3 683 535

3 200 415

 

Passif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Banques centrales, C.C.P

20

0

0

Dettes sur les établissements de crédit

21

567 112

332 748

Opérations avec la clientèle

23

2 356 857

2 195 991

Dettes représentées par un titre

24

190 112

144 986

Autres passifs

25 et 26

32 046

29 389

Comptes de régularisation

25 et 27

36 544

24 199

Provisions pour risques et charges

28 et 29

42 978

35 435

Dettes subordonnées

33 et 34

59 699

59 643

Fonds pour risques bancaires généraux

35

50 699

42 679

Capitaux propres hors FRBG

 

347 488

335 345

    Capital souscrit

 

126 500

126 500

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves

 

114 005

110 990

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

0

    Report à nouveau

 

10 161

4 052

    Résultat de l'exercice

 

23 119

20 100

        Total passif

 

3 683 535

3 200 415

 

Hors bilan

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement donnés

37

367 215

216 627

    Engagements de garantie donnés

38

299 651

252 262

    Engagements sur titres

 

129

453

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement reçus

37

50 000

0

    Engagements de garantie reçus

38

584 586

445 256

    Engagements sur titres

 

129

453

 

II. — Compte de résultats.

(En milliers d’euros.) 

(En milliers d'euros)

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Intérêts et produits assimilés

43

152 833

128 942

Intérêts et charges assimilées

43

- 80 630

- 57 920

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

44

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

44

0

0

Produits sur opérations de location simple et assimilées

44

0

0

Charges sur opérations de location simple et assimilées

44

0

0

Revenus des titres à revenu variable

45

9 725

3 252

Commissions (produits)

46

60 007

55 434

Commissions (charges)

46

- 5 551

- 5 520

Résultat sur portefeuille de négociation

 

0

0

Résultat sur portefeuilles de placement

47

- 452

2 815

Autres produits d'exploitation bancaire

48

2 324

2 484

Autres charges d'exploitation bancaire

48

- 338

- 550

    Produit net bancaire

 

137 918

128 937

Charges générales d'exploitation

49

- 86 832

- 83 057

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

- 3 543

- 3 807

    Résultat brut d'Exploitation

 

47 543

42 073

Coût du risque

52

- 7 750

- 6 677

    Résultat d'exploitation

 

39 793

35 396

Résultat sur actifs immobilisés

53

909

1 328

    Résultat courant avant impôt

 

40 702

36 724

Résultat Exceptionnel

54

- 458

0

Impôt sur les bénéfices

 

- 9 105

- 10 354

Dotations / Reprises FRBG et provisions réglementées

 

- 8 020

- 6 270

    Résultat net

 

23 119

20 100

 

III. —Annexes aux comptes sociaux.

 

Note 1. — Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire du Massif Central sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

Par ailleurs pour la première fois, au titre de l’exercice 2007 la Banque Populaire du Massif Central présente des comptes consolidés avec sa filiale la Sarl Immobilière du Massif Central et sa sous filiale la Sas Sociétariat BPMC.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, une convention de double affiliation avec Natixis , à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. — Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. A l’ouverture de l’exercice l’impact de ce changement de méthode conduit à un prélèvement de 8 266 milliers d’euros sur les capitaux propres.

En application de l’avis 2007-B du comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par un apport sur les capitaux propres a été constaté pour un montant de 357 milliers d’euros à l’ouverture de l’exercice.

Au cours de l’exercice 2007 les découverts autorisés non utilisés (DANU) ont été comptabilisés à chaque arrêté mensuel. Jusqu’alors ces montants ne figuraient pas en hors bilan. A l’ouverture de l’exercice l’encours s’élevait à 151 543 milliers d’euros pour 158 514 milliers d’euros à la clôture.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan – Actif.

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. —

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de six mois pour les collectivités locales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc sur le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 20 383 milliers d’euros au 1er janvier 2007.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

 

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

– Constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé. Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

– Les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non recouvrement constituent les encours douteux simples.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cessions de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans - agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans - siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif.

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants de manière linéaire.

Les primes d’émission et de remboursement sont également étalées sur la durée de l’emprunt.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions pour impôt différé, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôt différé : Ces provisions sont constituées pour compenser l’incidence temporaire de la participation de la banque à des opérations de crédit bail fiscal.

 

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 –R- 01 du Conseil national de la Comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

    – Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

    – Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

    – Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2 %.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32%.

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4 ,17% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

Le calcul pour les indemnités de fin de carrière est effectué avec un taux de charges de 52 %, aucun contrat externe n’a été conclu.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 12 années.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA): Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 869 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

— Provisions épargne logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

 

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

– 1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

– 2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

– 3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Au 31 décembre 2007 le montant de cette provision s’élève à 5 076 milliers d’euros.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Au titre de l’exercice une dotation globale de 8 020 milliers d’euros a été constituée dont 2 640 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2007, le montant du FRBG s’élève à 50 699 milliers d’euros dont 17 833 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

 

4.4. Capitaux propres. — Lors d’une assemblée générale extraordinaire en date du 27 octobre 2006, la Banque Populaire du Massif Central a augmenté son capital social de 25 300 000 euros par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

A cette augmentation de capital est attachée une prime d’émission de 73 374 123 euros.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Micro couverture (couverture affectée)

— Macro couverture (gestion globale de bilan)

— Positions spéculatives

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

 

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Compte de résultat.

7.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

La reprise de provision effectuée sur l’exercice au titre de l’épargne logement figure en marge d’intérêts pour 3 190 milliers d’euros.

 

7.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

7.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 44 395 heures.

 

7.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2007 une provision d’un montant de 458 milliers d’euros a été comptabilisée .Elle représente les régularisations annuelles de tva à effectuer lorsque le coefficient de déduction varie de plus de 10 points suite à la décision de renoncer à l’option tva à compter du 01 janvier 2008.

 

7.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat soit 9 105 milliers d’euros correspond :

— à l'impôt sur les sociétés exigible au titre de l'exercice au taux de 34,43% soit 9 633 milliers d’euros.

— A la prise en compte des effets de la comptabilisation du crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro, soit sur l’exercice un produit de 400 milliers d’euros.

— A une reprise de provisions pour fiscalité différée liée au GIE fiscaux de 23 milliers d’euros.

— A la prise en compte des économies d’impôts générées par l’intégration fiscale soit 105 milliers d’euros.

 

Concernant cette dernière ligne il est précisé qu’un groupe d’intégration fiscale a été constitué à compter du 01 janvier 2007 entre la Banque Populaire du Massif Central (société mère), sa filiale la Sarl Immobilière du Massif Central et sa sous filiale la Sas Sociétariat BPMC. Selon la convention d’intégration qui les lie : « à la clôture d’un exercice déficitaire la filiale et la sous filiale ne seront titulaires à raison de cette situation d’aucune créance sur la société mère ».

 

Informations relatives au bilan et au hors bilan.

 

Note 1. — Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

 

53 776

49 649

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

0

Créances sur les établissements de crédit

 

256 896

214 036

    A vue

3

30 755

75 536

    A terme

3

225 929

138 318

    Créances douteuses nettes

 

0

2

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

1

28

    Créances rattachées

 

211

152

        Total

 

310 672

263 685

            Dont créances restructurées

 

0

0

            Dont décote nette

 

0

0

 

Note 2. — Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

198 373

2 338

25 218

0

0

225 929

    Créances sur la clientèle

205 629

278 704

1 114 782

1 282 198

0

2 881 313

    Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

    Obligations et autres titres à revenu fixe

 

7 622

3 500

2 500

0

13 622

Passif

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

111 200

103 890

205 000

120 000

0

540 090

    Dettes sur la clientèle

483 799

119 663

231 073

68 333

0

902 868

    Dettes représentées par un titre

113 565

42 591

1 200

30 950

0

188 306

    Emprunts subordonnés

0

15 244

24 786

19 000

0

59 030

        Total

1 112 566

570 052

1 605 559

1 522 981

0

4 811 158

 

Note 3 — Créances saines interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

30 755

225 929

256 684

75 536

138 269

213 805

Prêts financiers

 

0

0

 

49

49

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

0

0

 

0

0

    Total

30 755

225 929

256 684

75 536

138 318

213 854

 

Note 4. — Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

 

144 719

111 051

Créances commerciales

 

62 327

85 636

Autres concours à la clientèle

5

2 818 986

2 448 146

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

31 983

17 726

Créances douteuses nettes

 

60 994

41 973

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

 

    Total

 

3 119 009

2 704 532

        Dont créances restructurées aux conditions de marché

 

0

0

        Dont décote nette

 

0

0

 

Note 5. — Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

7 109

5 742

Crédits de trésorerie et de consommation

250 090

238 131

Crédits à l'équipement

1 177 427

1 014 650

Crédits à l'habitat

1 384 360

1 189 623

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

    Total

2 818 986

2 448 146

 

Note 6. — Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

(Note 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

27 719

3 503

 

31 222

0

24 371

5 500

 

29 871

Dépréciations

0

- 497

0

 

- 497

0

- 45

0

 

- 45

Valeurs nettes (Note 7)

0

27 222

3 503

 

30 725

0

24 326

5 500

 

29 826

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

56

 

0

56

0

56

 

0

56

Dépréciations

0

0

 

0

0

0

0

 

0

0

Valeurs nettes (Note 8)

0

56

 

0

56

0

56

 

0

56

    Total

0

27 278

3 503

0

30 781

0

24 382

5 500

0

29 882

 

Note 7. — - Obligations et autres titres à revenu fixe.

 

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

27 622

3 500

31 122

0

24 269

5 500

29 769

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

97

3

100

0

102

0

102

    Total valeurs brutes

0

27 719

3 503

31 222

0

24 371

5 500

29 871

        Dont titres subordonnés

0

7 622

0

7 622

0

16 769

0

16 769

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

- 497

0

- 497

0

- 45

0

- 45

Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total Dépréciations

0

- 497

0

- 497

0

- 45

0

- 45

        Total net

0

27 222

3 503

30 725

0

24 326

5 500

29 826

 

Note 8. — Actions et autres titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

52

0

52

0

52

0

52

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

4

 

4

0

4

 

4

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

    Total valeurs brutes

0

56

0

56

0

56

0

56

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Sur titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total

0

56

0

56

0

56

0

56

 

Note 9. — Evolution des titres d'investissement.

 

(En milliers d'euros)

2006

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Reclassement global (1)

Autres variations

2007

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

 

 

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 500

0

0

-2 000

0

0

0

 

 

3 500

Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

Note 10. — Transferts de portefeuille.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Effets publics

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

 

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

0

 

0

-1 165

 

    Dépréciations

0

0

 

0

0

 

 

La somme de 1 165 concerne le transfert des titres Natexis dans la catégorie des titres de participation.

 

Note 11. — Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Immobilisations financières brutes

12

148 246

121 920

Dépréciations

12

- 1 454

- 1 867

Immobilisations financières nettes

12

146 792

120 053

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

    Total

 

146 792

120 053

 

Note 12. — Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2007

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

121 912

27 961

- 1 635

0

0

148 238

Parts dans les entreprises liées

8

0

0

0

0

8

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous total

121 920

27 961

- 1 635

0

0

148 246

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

- 1 867

- 399

812

0

0

- 1 454

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous total

- 1 867

- 399

812

0

0

- 1 454

        Immobilisations financières nettes

120 053

27 562

- 823

0

0

146 792

 

Note 13. — Evaluation des titres de participation.

 

(En milliers d'euros)

 

2007

 

Sociétés cotées

Sociétés cotées

Total

Valeur

nette

 

Valeur estimative des titres

% Capital

détenu

Valeur

brute

Dépréciations

% Capital

détenu

Valeur

brute

Dépréciations

Selon

le cours

de bourse

Autres

métho-

des

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

134 727

-112

134 615

 

304 837

- BFBP

 

 

 

2,75%

134 271

 

134 271

 

304 492

- SOFIMAC

 

 

 

5,01%

410

-82

328

 

328

- Divers

 

 

 

NS

46

-30

16

 

16

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur autres sociétés

 

 

 

 

13 511

-1 342

12 169

 

15 892

- BP Développement

 

 

 

2,41%

6 890

 

6 890

 

8 437

- Informatique BP

 

 

 

3,77%

2 297

 

2 297

 

2 964

- Fonds de Croissance Innovation

 

 

 

6,80%

915

-255

660

 

1 227

- GCII Investissement

 

 

 

NC

733

 

733

 

733

- SPEF E FUND

 

 

 

NC

468

-373

95

 

186

- GIE I BP Investissement

 

 

 

NC

440

 

440

 

440

- GIE STAR 3

 

 

 

NC

404

 

404

 

404

- SEM Volcan

 

 

 

7,20%

393

-393

 

 

 

- Euro Croissance

 

 

 

2,30%

351

 

351

 

920

- BP Création

 

 

 

NC

209

-41

168

 

196

- FCPR Le Lanceur

 

 

 

NC

192

-81

111

 

128

- Divers

 

 

 

NS

219

-199

20

 

257

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations

 

 

 

 

148 238

-1 454

146 784

 

320 729

Valeurs nettes

 

 

 

 

146 784

///////

///////

///////

Rappel 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

 

 

107 360

-112

107 248

 

274 109

- BFBP

 

 

 

2,75%

106 904

 

106 904

 

273 765

- SOFIMAC

 

 

 

5,46%

410

-82

328

 

328

- Divers

 

 

 

NS

46

-30

16

 

16

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur autres sociétés

 

 

 

 

14 552

-1 755

12 797

 

16 428

- BP Développement

 

 

 

2,38%

6 890

 

6 890

 

8 650

- Informatique BP

 

 

 

3,55%

2 297

 

2 297

 

2 964

- Fonds de Croissance Innovation

 

 

 

6,02%

1 277

-766

511

 

862

- GCII Investissement

 

 

 

NC

1 346

 

1 346

 

1 346

- SPEF E FUND

 

 

 

NC

500

 

500

 

508

- GIE STAR 3

 

 

 

NC

404

 

404

 

404

- SEM Volcan

 

 

 

7,19%

393

-393

 

 

 

- Euro Croissance

 

 

 

2,31%

533

 

533

 

806

- BP Création

 

 

 

NC

281

160

121

 

213

- FCPR Le Lanceur

 

 

 

NC

230

-81

149

 

175

- Divers

 

 

 

NS

401

-355

46

 

500

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total des participations

 

 

 

 

121 912

-1 867

120 045

 

290 537

Valeurs nettes

 

 

 

 

120 045

///////

///////

///////

 

Note 14. — Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)  

Notes

 

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

15

5 676

- 5 066

0

610

6 290

- 5 289

0

1 001

Immobilisations corporelles

15

63 356

- 44 690

0

18 666

63 121

- 43 273

0

19 848

    Total

 

69 032

- 49 756

0

19 276

69 411

- 48 562

0

20 849

Immobilisations hors exploitation

15

723

- 217

0

506

698

- 186

0

512

    Total

 

69 755

- 49 973

0

19 782

70 109

- 48 748

0

21 361

 

Note 15. — Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

5 523

0

- 617

0

4 906

        Logiciels

 

767

3

0

0

770

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

6 290

3

- 617

0

5 676

    Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

1 927

0

0

0

1 927

        Constructions

16

19 287

61

0

0

19 348

        Parts de SCI

 

499

140

- 3

0

636

        Autres

 

41 408

2 000

- 1 963

0

41 445

 

 

63 121

2 201

- 1 966

0

63 356

    Immobilisations hors exploitation

 

698

25

0

0

723

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

- 4 634

- 156

464

0

- 4 326

        Logiciels

 

- 655

- 85

0

0

- 740

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

- 5 289

- 241

464

0

- 5 066

    Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

0

0

0

0

0

        Constructions

 

- 9 989

- 687

0

0

- 10 676

        Autres

 

- 33 283

- 2 584

1 853

0

- 34 014

 

 

- 43 273

- 3 301

1 853

0

- 44 690

    Immobilisations hors exploitation

 

- 186

- 31

0

0

- 217

 

Note 16. — Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

 

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

Façades / couverture / étanchéité

2 537

- 1 244

1 293

2 537

- 1 165

1 372

Fondations / ossatures

8 702

- 4 267

4 435

8 700

- 3 995

4 705

Ravalement

846

- 415

431

846

- 388

458

Equipements techniques

0

 

 

0

 

 

Aménagements intérieurs

7 263

- 4 750

2 513

7 204

- 4 441

2 763

    TotaI des constructions

19 348

- 10 676

8 672

19 287

- 9 989

9 298

 

Note 17. — Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Autres actifs et emplois divers

18

24 239

19 440

Comptes de régularisation

19

32 260

41 462

    Total

 

56 499

60 902

 

Note 18. — Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

1 247

235

Règlement d'opérations sur titres

29

2 944

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

0

0

Débiteurs divers

22 638

16 261

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

325

0

    Total

24 239

19 440

 

Note 19. — Comptes de régularisation – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

440

198

Comptes d'ajustement

0

143

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

1 861

638

Produits à recevoir

11 309

10 660

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

1

5

Autres comptes de régularisation

18 649

29 818

    Total

32 260

41 462

 

Note 20. — Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

21

14 365

14 692

    A terme

21

540 090

308 876

Autres sommes dues

 

9 049

6 691

Dettes rattachées

 

3 608

2 489

    Total

 

567 112

332 748

 

Note 21. — Détail des ressources interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

14 365

 

14 365

14 692

 

14 692

Comptes et emprunts

0

485 090

485 090

0

308 876

308 876

Valeurs données en pension livrée

0

55 000

55 000

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

14 365

540 090

554 455

14 692

308 876

323 568

 

Note 22. — Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

23

1 413 552

1 329 809

    A terme

23

902 868

829 074

Dépôts de garantie

 

409

274

Autres sommes dues

 

3 772

2 789

Dettes rattachées

 

36 256

34 045

    Total

 

2 356 857

2 195 991

 

Note 23. — Détail des comptes de la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

464 118

640 175

1 104 294

431 858

664 610

1 096 468

Comptes et emprunts

949 434

262 692

1 212 126

897 951

164 464

1 062 415

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 413 552

902 868

2 316 420

1 329 809

829 074

2 158 883

 

Note 24. — Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

609

716

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

187 697

142 813

    Dont souscrits par des établissements de crédit

82 700

90 000

    Dont souscrits par la clientèle financière

0

0

    Dont souscrits par la clientèle

104 997

52 813

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 806

1 457

    Total

190 112

144 986

 

Note 25. — Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Autres passifs

26

32 046

29 389

Comptes de régularisation

27

36 544

24 199

    Total

 

68 590

53 588

 

Note 26. — Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

7

7

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

798

1 787

Créditeurs divers

19 617

14 791

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

11 624

12 804

    Total

32 046

29 389

 

Note 27. — Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

11 233

523

Comptes d'ajustement

8

12

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

21 652

20 700

Charges à payer

2 354

617

Autres comptes de régularisation

1 297

2 347

    Total

36 544

24 199

 

Note 28. — Synthèse des dépréciations et provisions.

 

(En milliers d'euros)

Annexe

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

75 954

30 071

- 30 381

54

75 698

    Dépréciations pour risques de marché

 

1 912

851

- 812

0

1 951

    Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

        Total des dépréciations

 

77 866

30 922

- 31 193

54

77 649

Provisions

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

29

5 490

5 124

- 3 500

- 53

7 061

    Provisions pour risques de dépréciation

29

0

0

0

0

0

    Provisions pour charges d'exploitation

29

5 203

1 937

- 4 767

8 266

10 639

    Provisions pour engagements sociaux

29

24 556

714

- 636

0

24 634

    Provisions exceptionnelles

29

186

458

0

0

644

        Total des provisions

 

35 435

8 233

- 8 903

8 213

42 978

            Total

 

 

39 155

- 40 096

 

 

Effet Résultat

 

 

941

 

 

 

Note 29. — Provisions.

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

2 818

3 650

- 1 478

- 55

4 935

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

2 672

1 474

- 2 022

2

2 126

    Autres provisions clientèle

 

0

0

 

 

 

5 490

5 124

- 3 500

- 53

7 061

Provisions pour engagements sociaux

 

 

 

 

 

    CAR

13 712

0

- 257

0

13 455

    Indemnités de fin de carrière

6 645

706

0

0

7 351

    Médailles du travail

3 889

0

- 379

0

3 510

    FCR

310

8

0

0

318

    Mutuelles

0

0

0

0

0

    Autres

0

0

0

0

0

 

24 556

714

- 636

0

24 634

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

759

0

- 23

0

736

    Autres provisions d'exploitation

4 444

1 937

- 1 555

 

4 826

 

5 203

1 937

- 1 578

 

5 562

Provision pour épargne réglementée

 

 

- 3 190

8 266

5 076

    Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

186

458

0

0

644

 

186

458

0

0

644

        Total

35 435

8 233

- 8 903

8 213

42 978

 

Dans la colonne autres, la somme de 8 266 représente l'impact à l'ouverture de l'exercice de la provision épargne logement.

 

Note 30. — Engagements sociaux cumul de tous engagements.

 

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2007

 

 

 

    Eléments comptabilisés (provision comptable social)

25 020

- 386

24 634

    Ecarts actuariels non enregistrés

470

- 927

- 457

    Changements de régime restant à étaler

423

0

423

        Engagement total

25 913

- 1 313

24 600

 

Note 31. — Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

2

0

2

0%

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

136 692

- 75 698

60 994

55%

117 927

- 75 954

41 973

64%

    Douteux

86 146

- 32 875

53 271

38%

68 346

- 31 945

36 401

47%

    Douteux compromis

50 546

- 42 823

7 723

85%

49 581

- 44 009

5 572

89%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

136 692

- 75 698

60 994

55%

117 927

- 75 954

41 973

64%

            Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

            Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

 

Note 32. — Ventilation des encours par agents économiques.

 

(En milliers d'euros) 

2007

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

256 896

 

 

 

 

 

 

256 896

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

1 106 275

412 824

1 307 438

0

0

231 478

3 058 015

    Créances douteuses

 

59 773

39 062

36 824

0

0

1 033

136 692

    Dépréciations Créances douteuses

 

-35 817

-21 020

-18 312

0

0

-549

-75 698

        Dont créances subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont dépréciations créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont créances sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont créances douteuses sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont dépréciation créances sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur titres (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

30 725

0

0

0

0

0

0

30 725

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciation créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

(1) Hors prêts et emprunts de titres.

 

(En milliers d'euro

2006

 

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

214 036

 

 

 

 

 

 

214 036

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

925 235

402 477

1 130 804

0

0

204 043

2 662 559

    Créances douteuses

 

55 049

33 193

28 856

0

0

829

117 927

    Dépréciations Créances douteuses

 

-38 293

-19 814

-17 322

0

0

-525

-75 954

        Dont Créances subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Dépréciations créances douteuses subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Créances sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Créances douteuses sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Dépréciations créances douteuses sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

        Dont Dépréciation créances sur crédit bail

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur titres [1]

 

 

 

 

 

 

 

 

    Créances sur titres à revenu fixe

29 827

0

0

0

0

0

0

29 827

    Créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciation créances douteuses sur titres

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Note 33. — Dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Dettes subordonnées à durée déterminée

34

59 030

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

34

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

669

613

    Total

 

59 699

59 643

 

Note 34. — Evolution des dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

2006

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

59 030

0

0

0

0

59 030

 

59 030

0

0

0

0

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Total

59 030

0

0

0

0

59 030

 

Note 35. — Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentation

Diminution

Autres variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

27 486

5 380

0

0

32 866

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

15 193

2 640

0

0

17 833

    Total

42 679

8 020

0

0

50 699

 

Note 36. — Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions Réglementées & subv. Inv.

Ecart de réévaluation

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31/12/2005 avant affectation

94 517

328

 

 

100 318

195 163

36 409

231 572

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

17 332

17 332

 

17 332

Distribution

 

 

 

 

- 2 606

- 2 606

 

- 2 606

Capitaux propres au 31/12/2005 après affectation

94 517

328

0

0

115 044

209 889

36 409

246 298

Augmentation de capital

31 983

73 375

0

0

- 2

105 356

 

105 356

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

6 270

6 270

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Capitaux propres au 31/12/2006 avant affectation

126 500

73 703

0

0

115 042

315 245

42 679

357 924

Résultat au 31/12/2006

 

 

 

 

20 100

20 100

 

20 100

Distribution

 

 

 

 

- 3 067

- 3 067

 

- 3 067

Capitaux propres au 31/12/2006 après affectation

126 500

73 703

0

0

132 075

332 278

42 679

374 957

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

 

0

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

- 7 909

- 7 909

 

- 7 909

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

8 020

8 020

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Capitaux propres au 31/12/2007 avant résultats

126 500

73 703

0

0

124 166

324 369

50 699

375 068

Résultat au 31/12/2007 avant distribution

 

 

 

 

23 119

23 119

 

23 119

    Capitaux propres au 31/12/2007 après résultats

126 500

73 703

0

0

147 285

347 488

50 699

398 187

 

Note 37. — Engagements de financement.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés

 

 

    Aux établissements de crédit

0

0

    A la clientèle

367 215

216 627

        Ouverture de crédits documentaires

812

1 737

        Autres ouvertures de crédits confirmés

364 816

212 303

        Autres engagements

1 587

2 587

            Total des engagements de financement donnés

367 215

216 627

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

0

    De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

50 000

0

 

Note 38. — Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

299 651

252 262

        Cautions immobilières

26 029

34 064

        Cautions administratives et fiscales

36 097

48 273

        Autres cautions et avals donnés

217 569

156 227

        Autres garanties données

19 956

13 698

            Total des engagements de garantie donnés

299 651

252 262

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

584 586

445 256

 

Note 39. — Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Notionnel et juste valeur

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Couverture

Autres opérations

Total

Juste Valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

490 136

0

490 136

1 582

131 508

0

131 508

992

    Swaps de taux

417 000

0

417 000

580

75 336

0

75 336

416

    Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

907 136

0

907 136

2 162

206 844

0

206 844

1 408

Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

        A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

        A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

        A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

        A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

        A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

        A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total opérations fermes

907 136

0

907 136

2 162

206 844

0

206 844

1 408

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

                Total opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

0

0

                    Total instruments financiers et change à terme

907 136

0

907 136

0

206 844

0

206 844

0

 

Note 40. — Classification par portefeuille.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

20 136

470 000

0

0

490 136

21 508

110 000

0

0

131 508

    Swaps de taux

97 000

320 000

0

0

417 000

25 336

50 000

0

0

75 336

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

117 136

790 000

0

0

907 136

46 844

160 000

0

0

206 844

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

117 136

790 000

0

0

907 136

46 844

160 000

0

0

206 844

 

Note 41. — Détail des dérivés de crédit.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Opérations de couverture

Autres opérations

Opérations de couverture

Autres opérations

Credit Default swap

 

 

 

 

    Vendeur de protection

0

0

0

0

    Acheteur de protection

0

0

0

0

Autres dérivés de crédit

 

 

 

 

    Vendeur de protection

0

0

0

0

    Acheteur de protection

0

0

0

0

 

Note 42. — Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

2 553

0

2 553

0

9 631

0

9 631

Effets de la compensation et de la collaterisation

0

0

0

0

0

0

0

0

    Risques de crédits non pondérés après compensation

0

2 553

0

2 553

0

9 631

0

9 631

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

    Equivalents risques de crédit pondérés

0

511

0

511

0

1 926

0

1 926

 

Les équivalents risques pondérés sur instruments dérivés permettent de traduire les instruments dérivés en équivalents "encours de crédit", selon les règles définies pour le calcul des risques du ratio international de solvabilité (ratio européen). La collatérisation et la compensation sont des techniques de minoration du risque par compensation contractuelle des positions sur une même contrepartie.

 

Note 43. — Intérêts et assimilés.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-24 985

8 775

-16 210

-13 295

5 948

-7 347

Opérations avec la clientèle

-40 523

136 031

95 508

-36 017

117 990

81 973

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-9 273

1 786

-7 487

-6 146

1 489

-4 657

Opérations de macro-couverture

-5 849

6 241

392

-2 462

3 515

1 053

    Total

-80 630

152 833

72 203

-57 920

128 942

71 022

 

La reprise de provision effectuée sur l'exercice au titre de l'épargne logement figure sur la ligne "Opérations avec la clientèle" en augmentation des produits pour un montant de 3 190.

 

Note 44. — Produits et Charges sur opérations de crédit bail et de location simple.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

/////////

 

 

/////////

 

 

Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

Amortissements

 

/////////

 

 

/////////

 

Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

/////////

 

 

/////////

 

 

Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

Amortissements

 

/////////

 

 

/////////

 

Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

 

 

 

Note 45. — Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

7

111

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

9 718

3 141

    Total

9 725

3 252

 

Note 46. — Commissions.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-46

339

293

 

314

314

Opérations sur moyens de paiement

-4 888

10 459

5 571

-4 776

10 206

5 430

Opérations avec la clientèle

-25

38 744

38 719

83

34 854

34 937

Opérations sur titres

-3

2 331

2 328

-3

2 992

2 989

Opérations de change

 

390

390

 

385

385

Engagements hors-bilan

-417

2 311

1 894

-334

1 790

1 456

Prestations de services financiers

-172

4 664

4 492

-490

4 405

3 915

Activités de conseil

 

769

769

 

488

488

    Total

-5 551

60 007

54 456

-5 520

55 434

49 914

 

Note 47. — Résultat sur portefeuille de placement.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-452

 

-452

-45

 

-45

Reprises de dépréciations

 

 

 

 

 

 

Moins-values de cession

 

 

 

 

 

 

Plus-values de cession

 

 

 

2 860

 

2 860

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

    Total

-452

 

-452

2 815

 

2 815

 

Note 48. — Autres résultats d'exploitation bancaire.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

268

268

-1

319

318

Refacturations de charges et produits bancaires

 

 

 

 

 

 

Activités immobilières

 

 

 

 

 

 

Prestations et développement de services informatiques

 

 

 

 

 

 

Autres activités diverses

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-338

2 056

1 718

-549

2 165

1 616

    Total

-338

2 324

1 986

-550

2 484

1 934

 

Note 49. — Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-30 523

-30 439

    Charges de retraite et assimilées

-3 491

-3 426

    Autres charges sociales

-10 884

-10 569

    Intéressement des salariés

-4 098

-2 110

    Participation des salariés

-1 450

-801

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 384

-3 326

        Total 'Frais de personnel'

-53 830

-50 671

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-2 153

-2 085

    Autres charges générales d'exploitation

-30 849

-30 301

        Total 'Autres charges d'exploitation'

-33 002

-32 386

        Total

-86 832

-83 057

 

Note 50. — Charges de retraites et assimilées.

 

(En milliers d’euros)

Engagement

brut

Actifs

en

couverture

Engagement

net

Droits liquidés sur la période

-1 159

-46

-1 205

Droits acquis sur la période

474

/////////

474

Coût financier

1 189

/////////

1 189

Rendement brut attendu des actifs

/////////

-307

-307

Variation des frais de gestion

/////////

 

 

Versement de la période au fonds

/////////

 

 

Frais sur versements

/////////

 

 

Modification de régime comptabilisée sur la période

-67

/////////

-67

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-288

 

-288

Autres éléments

282

 

282

Variation enregistrée en résultat

431

-353

78

Ecart actuariel sur engagements

-1 670

/////////

-1 670

Ecart actuariel / rendement des actifs

/////////

-54

-54

Autres écarts actuariels

 

 

 

Variation des écarts actuariels non enregistrés

-1 670

-54

-1 724

Modification de régime intervenue dans la période

 

/////////

 

Autres éléments

 

 

 

Autres variations non comptabilisées

 

 

 

 

Note 51. — Effectifs.

 

En nombre [1]

2007

2006

Effectifs

922

933

 

[1] Effectifs actifs en fin d'exercice en équivalent temps plein (ETP).

 

Note 52. — Coût du risque.

 

(En milliers d’euros)

Dotations nettes

 

2007

2006

Dossiers douteux compromis

-3 663

-4 079

Dossiers douteux simples

-4 037

-2 171

Risques juridiques

526

-67

Créances passées en pertes

-666

-484

Récupérations sur créances amorties

97

172

Autres sinistres :

-7

-48

- Passage à pertes

-30

-1 062

- Utilisation de provision

23

1 014

    Total coût du risque

-7 750

-6 677

 

Note 53. — Résultat sur actifs immobilisés.

 

(En milliers d’euros) 

2007

2006

Participations et

autres

titres à

long terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles

et incorporelles

Total

Participations et

autres

titres à

long terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles

et incorporelles

Total

Dépréciations

-449

 

/////////

-449

-144

 

/////////

-144

Reprises de dépréciations

836

 

/////////

836

514

 

/////////

514

Moins-values de cession

-150

 

-89

-239

-54

 

-209

-263

Plus-values de cession

407

 

354

761

891

 

330

1 221

    Total

644

 

265

909

1 207

 

121

1 328

 

Note 54. — Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d’euros)

2007

2006

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

 

 

Dont:

 

 

    Charges de fusions

 

 

    Charges sur autres restructurations

 

 

    Contribution au fonds de garantie de place

 

 

    Effet des variations de périmètre de la période

 

 

    Autres éléments

 

 

Dotations aux provisions exceptionnelles

 

 

Dont:

 

 

    Convergence informatique

 

 

    Provisions pour fusions

 

 

    Autres provisions pour restructuration

 

 

    Autres provisions (TVA à reverser suite désoption)

-458

 

        Total

-458

 

 

B. — Comptes consolidés.  

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Opérations interbancaires et assimilées

1 à 2

310 472

263 485

Opérations avec la clientèle

3

3 119 009

2 704 532

Opérations de crédit-bail et assimilées

 

0

0

Obligations, actions et autres titres

5 à 9

30 781

29 882

Participations et autres immobilisations financières

10 à 12

146 784

120 045

Immobilisations corporelles et incorporelles

13 à 15

19 782

21 361

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Comptes de régularisation et divers

16 à 18

68 996

72 002

    Total actif

 

3 695 824

3 211 307

 

Passif

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Opérations interbancaires et assimilées

19 et 20

575 704

339 323

Opérations avec la clientèle

21 et 22

2 356 857

2 195 991

Dettes représentées par un titre

23

190 112

144 986

Comptes de régularisation et divers

24 à 26

68 791

53 841

Ecarts d'acquisition

 

0

0

Provisions pour risques et charges

27 à 29

42 978

35 435

Dettes subordonnées

31 et 32

59 699

59 643

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

33

50 699

42 679

Intérêts minoritaires

 

0

0

Capitaux propres part du Groupe

34

350 984

339 409

    Capital souscrit

 

117 753

119 466

    Primes d'émission

 

73 703

73 703

    Réserves consolidées et autres

 

138 175

125 844

    Résultat de l'exercice

 

21 353

20 396

        Total passif

 

3 695 824

3 211 307

 

Hors bilan

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement donnés

35

367 215

216 627

    Engagements de garantie donnés

36

299 651

252 262

    Engagements sur titres donnés

 

129

453

Engagements reçus

 

 

 

    Engagements de financement reçus

35

50 000

0

    Engagements de garantie reçus

36

584 586

445 256

    Engagements sur titres reçus

 

129

453

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.) 

 

Notes

Décembre 2007

Décembre 2006

Intérêts et produits assimilés

40

152 838

128 944

Intérêts et charges assimilées

40

- 80 934

- 57 988

Revenu des titres à revenu variable

41

9 724

3 252

Commissions nettes

42

54 456

49 914

Résultat du portefeuille de négociation

 

0

0

Résultat du portefeuille de placement

43

- 452

2 815

Autres produits nets d'exploitation

44

2 115

1 947

Produits nets des autres activités

 

0

0

    Produit net bancaire

 

137 747

128 884

Charges générales d'exploitation

45

- 86 970

- 83 060

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

- 3 543

- 3 807

    Résultat brut d'exploitation

 

47 234

42 017

Coût du risque

47

- 7 750

- 6 677

    Résultat d'exploitation

 

39 484

35 340

Résultat des sociétés en équivalence

 

0

0

Résultat sur actifs immobilisés

48

909

1 328

    Résultat courant avant impôt

 

40 393

36 668

Résultat exceptionnel

49

- 458

0

Impôt sur les bénéfices

50 et 51

- 10 562

- 10 002

Amortissement des écarts d'acquisition

 

0

0

Dotations / Reprises au FRBG

 

- 8 020

- 6 270

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net - part du groupe

 

21 353

20 396

 

III. —Annexes aux comptes consolidés.

 

Note 1. — Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable, périmètre et méthode de consolidation.

1.1. Référentiel. — Pour la première fois au titre de l’exercice 2007 avec un comparatif pour l’exercice 2006, la Banque Populaire du Massif Central présente des comptes consolidés.

Les comptes consolidés du Groupe BPMC sont établis conformément aux dispositions prévues par le règlement 99-07 modifié du CRC.

 

1.2. Périmètre. — Le périmètre de consolidation est constitué de :

— La Banque Populaire du Massif Central (BPMC)

— Sa filiale, la SARL Société Immobilière du Massif Central (SIMC)

— Sa sous filiale, la SAS Sociétariat BPMC (SAS)

— Les sociétés de caution mutuelle ne font pas partie du périmètre

 

La SIMC est une EURL au capital de 7 622 ,45 euros qui est détenu à 100 % par la BPMC. Le gérant non associé est M. CASTAGNE.

La SAS Sociétariat a été constituée le 9 Août 2006, son capital est de 200 000 euros, il est détenu à 100 % par la SIMC. Le Président est la BPMC dont le représentant permanent est M. du PAYRAT, Directeur Général de la     BPMC.

Ces deux filiales n’emploient pas de salarié et ne possèdent à leur actif aucune immobilisation corporelle ou incorporelle.

Un groupe d’intégration fiscale a été constitué à compter du 01 janvier 2007.

 

1.3. Méthodes de consolidation. — SIMC et SAS Sociétariat étant sous contrôle exclusif de la BPMC, c’est la méthode d’intégration globale qui est retenue pour l’établissement des comptes consolidés.

 

Les opérations réciproques affectent essentiellement :

— Les opérations interbancaires tant à l’actif qu’au passif

— Les participations à l’actif et le capital souscrit au passif

 

Les résultats consolidés diffèrent des résultats sociaux par la prise en compte d’un calcul d’impôt différé et l’élimination des dividendes internes.

A ces exceptions près, les normes appliquées sont identiques.

 

1.4. Synthèse.

— Tableau de passage des résultats sociaux aux résultats consolidés :

 

 

Résultats individuels

Retraitement impôt différé

Dividendes BPMC

verses a sas

Résultats consolidés

Exercice 2006

 

 

 

 

    BPMC

20 100

356

 

20 456

    SIMC

9

 

 

9

    SAS

-69

 

 

-69

        Total

20 040

356

 

20 396

Exercice 2007

 

 

 

 

    BPMC

23 119

-1 457

 

21 662

    SIMC

-7

 

 

-7

    SAS

-238

 

-64

-302

        Total

22 874

-1 457

-64

21 353

 

— Tableau de passage des capitaux propres sociaux aux capitaux propres consolidés

 

 

Capitaux propres sociaux

Titres SIMC

Titres SAS

Parts SAS

Dividendes SAS

Impôt différé à l'ouverture

Variation ID

Capitaux propres consolidés au 31/12/2007

 

BPMC

SIMC

SAS

TOTAL

 

 

 

 

 

 

 

Capital souscrit

126 500

8

200

126 708

-8

-200

-8 747

 

 

 

117 753

Primes d'émission

73 703

 

 

73 703

 

 

 

 

 

 

73 703

Réserves

124 166

67

-68

124 165

 

 

 

64

13 946

 

138 175

Résultat

23 119

-7

-238

22 874

 

 

 

-64

 

-1 457

21 353

    Total

347 488

68

-106

347 450

-8

-200

-8 747

0

13 946

-1 457

350 984

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, une convention de double affiliation avec Natixis , à la suite de l’agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. — Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. A l’ouverture de l’exercice l’impact de ce changement de méthode conduit à un prélèvement de 8 266 milliers d’euros sur les capitaux propres. Un impôt différé actif a été comptabilisé pour 2 846 milliers d’euros soit un prélèvement net sur les réserves de 5 420 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice 2007 les découverts autorisés non utilisés (DANU) ont été comptabilisés à chaque arrêté mensuel. Jusqu’alors ces montants ne figuraient pas en hors bilan. A l’ouverture de l’exercice l’encours s’élevait à 151 543 milliers d’euros pour 158 514 milliers d’euros à la clôture.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan – Actif.

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle.

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de six mois pour les collectivités locales. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc sur le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 20 383 milliers d’euros au 1er janvier 2007.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

 

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

– Constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé. Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

– Les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non recouvrement constituent les encours douteux simples.

 

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

 

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cessions de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans - agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans - siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif.

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants de manière linéaire.

Les primes d’émission et de remboursement sont également étalées sur la durée de l’emprunt.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003-R-01 du Conseil national de la Comptabilité.

 

— La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

    – Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

    – Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

    – Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

— Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2 %.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32%.

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4 ,17% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

Le calcul pour les indemnités de fin de carrière est effectué avec un taux de charges de 52 %, aucun contrat externe n’a été conclu.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale pour 2007 et 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31/12/09.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 01/01/2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31/12/06 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 01/01/2010 et le 01/01/2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 01/01/2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11/10/07au 31/12/08 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31/12/2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 12 années.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA : Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 869 milliers d’euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

— Provisions épargne logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– Le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– Le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

 

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés.

Au 31 décembre 2007 le montant de cette provision s’élève à 5 076 milliers d’euros.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Au titre de l’exercice une dotation globale de 8 020 milliers d’euros a été constituée dont 2 640 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2007, le montant du FRBG s’élève à 50 699 milliers d’euros dont 17 833 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

 

4.4. Capitaux propres. — Les capitaux propres au 31 décembre 2007 s’élèvent à 350 984 milliers d’euros. Ils se composent :

— Des parts sociales souscrites par les clients de la BPMC soit 92 453 milliers d’euros.

— Des certificats coopératifs d’investissement détenus par Natixis soit 25 300 milliers d’euros.

— Des primes d’émission liées à ces certificats soit 73 703 milliers d’euros.

— Des réserves consolidées soit 138 175 milliers d’euros.

— Du résultat consolidé de l’exercice soit 21 353 milliers d’euros.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

 

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Micro couverture (couverture affectée)

— Macro couverture (gestion globale de bilan)

— Positions spéculatives

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

 

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Compte de résultat.

7.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

La reprise de provision effectuée sur l’exercice au titre de l’épargne logement figure en marge d’intérêts pour 3 190 milliers d’euros.

 

7.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

7.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 44 395 heures.

 

7.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2007 une provision d’un montant de 458 milliers d’euros a été comptabilisée .Elle représente les régularisations annuelles de TVA à effectuer lorsque le coefficient de déduction varie de plus de 10 points suite à la décision de renoncer à l’option TVA à compter du 01 janvier 2008.

 

7.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat soit 10 562 milliers d’euros est détaillée dans les tableaux annexes, ainsi que les sources d’impôts différés , elle correspond à :

— L'impôt sur les sociétés comptabilisé dans les comptes de la BPMC soit 9 105 milliers d’euros

— Corrigé des effets de l’impôt différé sur l’exercice soit 1 457 milliers d’euros

 

Au 31 décembre 2006 un impôt différé actif était constaté pour 11 100 milliers d’euros sur la ligne « compte de régularisation et divers ».

A l’ouverture de l’exercice un impôt différé actif a été comptabilisé pour la prise en compte de la provision épargne logement soit 2 846 milliers.

Au 31 décembre 2007 l’impôt différé actif s’élève à 12 489 milliers d’euros soit une variation de 1457 milliers qui a diminué le résultat net consolidé.

 

Informations relatives au bilan et au hors bilan.

 

Note 1. — Opérations interbancaires et assimilées.

 

En milliers d'euros

Notes

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

 

53 776

49 649

Effets publics et valeurs assimilées

 

0

0

Créances sur les établissements de crédit

 

256 696

213 836

    A vue

2

30 555

75 336

    A terme

2

225 929

138 318

    Créances douteuses nettes

 

0

2

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

1

28

    Créances rattachées

 

211

152

        Total

 

310 472

263 485

            Dont créances restructurées

 

 

 

            Dont décote nette

 

 

 

 

Note 2. — Créances saines interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

30 555

225 929

256 484

75 336

138 269

213 605

Prêts financiers

 

0

0

 

49

49

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

0

0

 

0

0

    Total

30 555

225 929

256 484

75 336

138 318

213 654

 

Note 3. — Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

 

144 719

111 051

Créances commerciales

 

62 327

85 636

Autres concours à la clientèle

4

2 818 986

2 448 146

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

31 983

17 726

Créances douteuses nettes

 

60 994

41 973

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

Autres

 

0

0

    Total

 

3 119 009

2 704 532

        Dont créances restructurées

 

0

0

        Dont décote nette

 

0

0

 

Note 4. — Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

7 109

5 742

Crédits de trésorerie et de consommation

250 090

238 131

Crédits à l'équipement

1 177 427

1 014 650

Crédits à l'habitat

1 384 360

1 189 623

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

    Total

2 818 986

2 448 146

 

Note 5. — Portefeuille titres.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

(Note 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

27 719

3 503

 

31 222

0

24 371

5 500

 

29 871

Dépréciations

0

- 497

0

 

- 497

0

- 45

0

 

- 45

    Valeurs nettes (note 6)

0

27 222

3 503

 

30 725

0

24 326

5 500

 

29 826

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

56

 

0

56

0

56

 

0

56

Dépréciations

0

0

 

0

0

0

0

 

0

0

    Valeurs nettes (note 7)

0

56

 

0

56

0

56

 

0

56

        Total

0

27 278

3 503

0

30 781

0

24 382

5 500

0

29 882

 

Note 6. — Obligations et autres titres à revenu fixe.

 

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

27 622

3 500

31 122

0

24 269

5 500

29 769

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

97

3

100

0

102

0

102

    Total valeurs brutes

0

27 719

3 503

31 222

0

24 371

5 500

29 871

        Dont titres subordonnés

0

7 622

0

7 622

0

16 769

0

16 769

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Dépréciations sur créances douteuses

0

- 497

0

- 497

0

- 45

0

- 45

    Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total Dépréciations

0

- 497

0

- 497

0

- 45

0

- 45

            Total net

0

27 222

3 503

30 725

0

24 326

5 500

29 826

 

Note 7. — Actions et autres titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

52

0

52

0

52

0

52

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

4

 

4

0

4

 

4

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total valeurs brutes

0

56

0

56

0

56

0

56

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Sur titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total

0

56

0

56

0

56

0

56

 

Note 8. — Evolution des titres d'investissement.

 

(En milliers d'euros)

2006

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Reclassement global (1)

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 500

0

0

- 2 000

0

0

0

 

Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'euros)

Variation de périmètre

Autres variations

2007

Effets publics

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

Obligations et autres TRF

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

0

 

3 500

Effets publics

 

 

 

 

Note 9. — Transferts de portefeuille.

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Transaction

Placement

Investissement

Transaction

Placement

Investissement

Effets publics

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

 

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

0

 

0

- 1 165

 

Dépréciations

0

0

 

0

0

 

 

La somme de 1 165 € concerne le transfert des titres Natexis dans la catégorie titres de participation.

 

Note 10. — Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Immobilisations financières brutes

11

148 238

121 912

Dépréciations

11

(1 454)

(1 867)

Immobilisations financières nettes

11

146 784

120 045

Participations mises en équivalence

 

0

0

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

    Total

 

146 784

120 045

 

Note 11. — Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2007

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

121 912

27 961

- 1 635

0

0

148 238

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous total

121 912

27 961

- 1 635

0

0

148 238

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

- 1 867

- 399

812

0

0

- 1 454

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous total

- 1 867

- 399

812

0

0

- 1 454

            Immobilisations financières nettes

120 045

27 562

- 823

0

0

146 784

 

Note 12. — Evaluation des titres de participation.

 

2007

(En milliers d'euros)  

% Capital détenu 

Valeur brute 

Dépréciations 

Sociétés cotées

Total valeur nette  

Valeur estimative des titres

Valeur estimative des titres

% Capital détenu

Valeur brute

Dépréciations

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 0

 0

 

134 727

- 112

134 615 

 0

 304 837

        BFBP

 

 

 

2,75%

134 271

 

134 271 

 

 304 492

        SOFIMAC

 

 

 

5,01%

410

- 82

328 

 

 328

        Divers

 

 

 

NS

46

- 30

16 

 

 16

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 0

 0

 

0

0

 0

 0

    Sur autres sociétés

 

 0

 0

 

13 511

- 1 342

12 169 

 0

 15 892

        BP Développement

 

 

 

2,41%

6 890

 

6 890 

 

 8 437

        Informatique BP

 

 

 

3,77%

2 297

 

2 297 

 

 2 964

        Fonds de Croissance Innovation

 

 

 

6,80%

915

- 255

660 

 

 1 227

        GCII Investissement

 

 

 

NC

733

 

733 

 

 733

        SPEF E FUND

 

 

 

NC

468

- 373

95 

 

 186

        GIE I BP Investissement

 

 

 

NC

440

 

440 

 

 440

        GIE STAR 3

 

 

 

NC

404

 

404 

 

 404

        SEM Volcan

 

 

 

7,20%

393

- 393

 

 0

        Euro Croissance

 

 

 

2,30%

351

 

351 

 

 920

        BP Création

 

 

 

NC

209

- 41

168 

 

 196

        FCPR Le Lanceur

 

 

 

NC

192

- 81

111 

 

128

        Divers

 

 

 

NS

219

- 199

20 

 

 257

    Autres titres détenus à long terme

 0

 0

 

0

0

 0

 0

        Total des participations

 

 0

 0

 

148 238

- 1 454

146 784 

 0

 320 729

            Valeurs nettes

 

 0

 

 

146 784

 

 

 

 

Rappel 2006

(En milliers d'euros)

Sociétés cotées

Total valeur nette

Valeur estimative des titres

Valeur estimative des titres

 

% Capital détenu

Valeur brute

Dépréciations

 

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

107 360

- 112

107 248

 

274 109

        BFBP

2,75%

106 904

 

106 904

 

273 765

        SOFIMAC

5,46%

410

- 82

328

 

328

        Divers

NS

46

- 30

16

 

16

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

0

0

0

 

0

    Sur autres sociétés

 

14 552

- 1 755

12 797

 

16 428

        BP Développement

2,38%

6 890

 

6 890

 

8 650

        Informatique BP

3,55%

2 297

 

2 297

 

2 964

        Fonds de Croissance Innovation

6,02%

1 277

- 766

511

 

862

        GCII Investissement

NC

1 346

 

1 346

 

1 346

        SPEF E FUND

NC

500

 

500

 

508

        GIE STAR 3

NC

404

 

404

 

404

        SEM Volcan

7,19%

393

- 393

0

 

0

        Euro Croissance

2,31%

533

 

533

 

806

        BP Création

NC

281

160

121

 

213

        FCPR Le Lanceur

NC

230

- 81

149

 

175

        Divers

NS

401

- 355

46

 

500

    Autres titres détenus à long terme

 

0

0

0

 

0

        Total des participations

 

121 912

- 1 867

 

 

 

            Valeurs nettes

 

120 045

 

120 045

 

290 537

 

Note 13. — Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

 

Notes

 

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

14

5 676

- 5 066

0

610

6 290

- 5 289

0

1 001

    Immobilisations corporelles

14

63 356

- 44 690

0

18 666

63 121

- 43 273

0

19 848

    Total

 

69 032

- 49 756

0

19 276

69 411

- 48 562

0

20 849

Immobilisations hors exploitation

14

723

- 217

0

506

698

- 186

0

512

    TotaI

 

69 755

- 49 973

0

19 782

70 109

- 48 748

0

21 361

 

Note 14. — Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 523

0

- 617

0

4 906

    Logiciels

767

3

0

0

770

    Autres

0

0

0

0

0

 

6 290

3

- 617

0

5 676

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

    Terrains

1 927

0

0

0

1 927

    Constructions

19 287

61

0

0

19 348

    Parts de SCI

499

140

- 3

0

636

    Autres

41 408

2 000

- 1 963

0

41 445

 

63 121

2 201

- 1 966

0

63 356

Immobilisations hors exploitation

698

25

0

0

723

    Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

        Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

- 4 634

- 156

464

0

- 4 326

        Logiciels

- 655

- 85

0

0

- 740

        Autres

0

0

0

0

0

 

- 5 289

- 241

464

0

- 5 066

    Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

        Terrains

0

0

0

0

0

        Constructions

- 9 989

- 687

0

0

- 10 676

        Autres

- 33 283

- 2 584

1 853

0

- 34 014

 

- 43 273

- 3 301

1 853

0

- 44 690

    Immobilisations hors exploitation

- 186

- 31

0

0

- 217

 

Note 15. — Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

 

 

 

 

 

 

Façades / couverture / étanchéité

2 537

- 1 244

1 293

2 537

- 1 165

1 372

Fondations / ossatures

8 702

- 4 267

4 435

8 700

- 3 995

4 705

Ravalement

846

- 415

431

846

- 388

458

Equipements techniques

0

 

 

0

 

 

Aménagements intérieurs

7 263

- 4 750

2 513

7 204

- 4 441

2 763

 

 

 

 

 

 

0

    TotaI des constructions

19 348

- 10 676

8 672

19 287

- 9 989

9 298

 

Note 16. — Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Autres actifs et emplois divers

17

36 736

30 540

Comptes de régularisation

18

32 260

41 462

    Total

 

68 996

72 002

 

Note 17. — Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

1 247

235

Règlement d'opérations sur titres

29

2 944

Impôts différés actifs

12 489

11 100

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

0

0

Débiteurs divers

22 646

16 261

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

325

0

    Total

36 736

30 540

 

Note 18. — Comptes de régularisation – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

440

198

Comptes d'ajustement

0

143

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

1 861

638

Produits à recevoir

11 309

10 660

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

1

5

Autres comptes de régularisation

18 649

29 818

    Total

32 260

41 462

 

Note 19. — Ressources interbancaire et assimilées.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

20

22 871

21 467

    A terme

20

540 090

308 676

Autres sommes dues

 

9 049

6 691

Dettes rattachées

 

3 694

2 489

    Total

 

575 704

339 323

 

Note 20. — Détail des ressources interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

22 871

 

23 275

21 467

 

21 671

Comptes et emprunts

 

485 090

484 686

 

308 676

308 472

Valeurs données en pension livrée

0

55 000

55 000

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

22 871

540 090

562 961

21 467

308 676

330 143

 

Note 21. — Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

22

1 413 552

1 329 809

    A terme

22

902 868

829 074

Dépôts de garantie

 

409

274

Autres sommes dues

 

3 772

2 789

Dettes rattachées

 

36 256

34 045

    Total

 

2 356 857

2 195 991

 

Note 22. — Détail des comptes de la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

464 118

640 176

1 104 294

431 858

664 610

1 096 468

Comptes et emprunts

949 434

262 692

1 212 126

897 951

164 464

1 062 415

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 413 552

902 868

2 316 420

1 329 809

829 074

2 158 883

 

Note 23. — Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

609

716

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

187 697

142 813

    Dont souscrits par des établissements de crédit

82 700

90 000

    Dont souscrits par la clientèle financière

0

0

    Dont souscrits par la clientèle

104 997

52 813

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

1 806

1 457

    Total

190 112

144 986

 

Note 24. — Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Autres passifs

25

32 046

29 399

Comptes de régularisation

26

36 745

24 442

    Total

 

68 791

53 841

 

Note 25. — Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

7

7

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

798

1 787

Créditeurs divers

19 617

14 801

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

11 624

12 804

    Total

32 046

29 399

 

Note 26. — Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

11 233

523

Comptes d'ajustement

8

12

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

21 652

20 700

Charges à payer

2 355

660

Autres comptes de régularisation

1 497

2 547

    Total

36 745

24 442

 

Note 27. — Synthèse des dépréciations et provisions.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

75 954

30 071

- 30 381

54

75 698

    Dépréciations pour risques de marché

 

1 912

851

- 812

0

1 951

    Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

        Total des dépréciations

 

77 866

30 922

- 31 193

54

77 649

Provisions

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

28

5 490

5 124

- 3 500

- 53

7 061

    Provisions pour risques de dépréciation

28

0

0

0

0

0

    Provisions pour charges d'exploitation

28

5 203

1 937

- 4 767

8 266

10 639

    Provisions pour engagements sociaux

28

24 556

714

- 636

0

24 634

    Provisions exceptionnelles

28

186

458

0

 

644

        Total des provisions

 

35 435

8 233

- 8 903

8 213

42 978

            Total

 

 

39 155

- 40 073

 

 

Effet résultat

 

 

941

 

 

 

Dans la colonne autres, la somme de 8 266 représente l'impact à l'ouverture de l'exercice de la provision épargne logement.

 

Incidences sur le compte de résultat (1)

Dotations

Reprises

Effet

Produit net bancaire

- 943

4 665

3 722

Frais généraux

- 2 182

1 910

- 272

    Résultat brut d'exploitation

- 3 125

6 575

3 450

Coût du risque

- 35 123

32 661

- 2 462

Résultat sur valeurs immobilisées

- 449

836

387

    Résultat courant avant impôt

- 38 697

40 072

1 375

Résultat exceptionnel

- 458

0

- 458

Impôt sur les sociétés

0

23

23

    Résultat net avant partage

- 39 155

40 095

940

(1) Compte tenu de la présentation des états financiers, les dotations et reprises aux provisions peuvent impacter chacune des lignes du compte de résultat.

L'annexe ci-dessus permet de mesurer l'impact des mouvements de provisions de la période sur les principaux agrégats du compte de résultat consolidé.

 

Note 28. — Provisions pour risques et charges.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Variation de périmètre

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

2 818

3 650

- 1 478

0

0

- 55

4 935

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

2 673

1 474

- 2 022

0

0

0

2 125

    Autres provisions clientèle

- 1

0

0

0

0

2

1

 

5 490

5 124

- 3 500

0

0

- 53

7 061

Provisions pour engagements sociaux

 

 

 

 

 

 

 

    CAR

13 712

0

- 257

0

0

0

13 455

    Indemnités de fin de carrière

6 645

706

0

0

0

0

7 351

    Médailles du travail

3 889

0

- 379

0

0

0

3 510

    FCR

310

8

0

0

0

0

318

    Mutuelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres

0

0

0

0

0

0

0

 

24 556

714

- 636

0

0

0

24 634

Provisions pour risques de dépréciation

 

 

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

759

0

- 23

0

0

 

736

    Autres provisions d'exploitation

4 444

1 937

- 1 554

0

0

0

4 827

Provision pour épargne réglementée

0

0

- 3 190

0

0

8 266

5 076

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

 

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

186

458

0

0

0

0

644

 

186

458

0

0

0

0

644

        Total

35 435

8 233

- 8 903

0

0

8 213

42 978

 

Note 29. — Engagements sociaux cumul de tous engagements.

 

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31/12/2007

 

 

 

    Eléments comptabilisés (provision comptable)

25 020

- 386

24 634

    Ecarts actuariels non enregistrés

470

- 927

- 457

    Changements de régime restant à étaler

423

0

423

        Engagement total

25 913

- 1 313

24 600

 

Note 30. — Couverture des encours douteux.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

2

0

2

0%

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

136 692

- 75 698

60 994

55%

117 927

- 75 954

41 973

64%

    Douteux

86 146

- 32 875

53 271

38%

68 346

- 31 945

36 401

47%

    Douteux compromis

50 546

- 42 823

7 723

85%

49 581

- 44 009

5 572

89%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

136 692

- 75 698

60 994

55%

117 927

- 75 954

41 973

64%

            Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

            Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

 

Note 31. — Dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

Notes

2007

2006

Dettes subordonnées à durée déterminée

32

59 030

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

32

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

669

613

    Total

 

59 699

59 643

 

Note 32. — Evolution des dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

2006

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

59 030

0

0

0

0

59 030

 

59 030

0

0

0

0

59 030

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

        Total

59 030

0

0

0

0

59 030

 

Note 33. — Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d'euros)

2006

Augmentation

Diminution

Autres variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

27 486

5 380

0

0

32 866

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

15 193

2 640

0

0

17 833

    Total

42 679

8 020

0

0

50 699

 

Note 34. — Capitaux propres consolidés (y compris FRBG).

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Autres

Capitaux propres (hors FRBG)

FRBG

Capitaux propres

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31/12/2006 avant affectation

119 466

73 703

125 844

0

319 013

42 679

361 692

0

Résultat au 31/12/2006

 

 

20 396

 

20 396

 

20 396

0

Distribution

 

 

- 3 003

 

- 3 003

 

- 3 003

0

    Capitaux propres au 31/12/2006 après affectation

119 466

73 703

143 237

0

336 406

42 679

379 085

0

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecart de conversion

0

0

0

 

0

 

0

0

Changements de méthode

0

0

- 7 909

 

- 7 909

 

- 7 909

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

8 020

8 020

 

Autres variations (à détailler)

- 1 713

0

2 847

 

1 134

0

1 134

0

    Capitaux propres au 31/12/2007 avant résultats

117 753

73 703

138 175

0

329 631

50 699

380 330

0

Résultat au 31/12/2007

 

 

21 353

 

21 353

 

21 353

0

    Capitaux propres au 31/12/2007 après résultat

117 753

73 703

159 528

0

350 984

50 699

401 683

0

 

Note 35. — Engagements de financement.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés

 

 

    Aux établissements de crédit

0

0

    A la clientèle

367 215

216 627

        Ouverture de crédits documentaires

812

1 737

        Autres ouvertures de crédits confirmés

364 816

212 303

        Autres engagements

1 587

2 587

            Total des engagements de financement donnés

367 215

216 627

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

50 000

0

    De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

50 000

0

 

Note 36. — Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

299 651

252 262

        Cautions immobilières

26 029

34 064

        Cautions administratives et fiscales

36 097

48 273

        Autres cautions et avals donnés

217 569

156 227

        Autres garanties données

19 956

13 698

            Total des engagements de garantie donnés

299 651

252 262

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

584 586

445 256

 

Note 37. — Opérations sur instruments financiers à terme.

 

Notionnel et juste valeur

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

        Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

490 136

0

490 136

131 508

0

131 508

        Swaps de taux

417 000

0

417 000

75 336

0

75 336

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

 

907 136

0

907 136

206 844

0

206 844

    Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

                Total opérations fermes

907 136

0

907 136

206 844

0

206 844

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

                Total opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

                    Total instruments financiers et change à terme

907 136

0

907 136

206 844

0

206 844

 

Note 38. — Classification par portefeuille.

 

(En milliers d'euros) 

2007

2006

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

20 136

470 000

0

0

490 136

21 508

110 000

0

0

131 508

    Swaps de taux

97 000

320 000

0

0

417 000

25 336

50 000

0

0

75 336

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

117 136

790 000

0

0

907 136

46 844

160 000

0

0

206 844

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

117 136

790 000

0

0

907 136

46 844

160 000

0

0

206 844

 

Note 39. — Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Administrations

Ets de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

 

2 553

 

2 553

 

9 631

 

9 631

Effets de la compensation et de la collaterisation

0

0

0

0

0

0

0

0

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

2 553

0

2 553

0

9 631

0

9 631

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

    Equivalents risques de crédit pondérés

0

511

0

511

0

1 926

0

1 926

 

— Commentaires éventuels : les équivalents risques pondérés sur instruments dérivés permettent de traduire les instruments dérivés en équivalents "encours de crédit", selon les règles définies pour le calcul des risques du ratio international de solvabilité (ratio européen). La collatérisation et la compensation sont des techniques de minoration du risque par compensation contractuelle des positions sur une même contrepartie.

 

Informations relatives au compte de résultats.

 

Note 40. — Intérêts et assimilés.

 

(En milliers d'euros)  

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

- 24 985

8 775

- 16 210

- 13 295

5 948

- 7 347

Opérations avec la clientèle

- 40 523

136 031

95 508

- 36 017

117 990

81 973

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

- 9 273

1 786

- 7 487

- 6 146

1 489

- 4 657

Opérations de macro couverture

- 5 849

6 241

392

- 2 462

3 515

1 053

    Total

- 80 630

152 833

72 203

- 57 920

128 942

71 022

 

Note 41. — Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

7

111

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

9 717

3 141

    Total

9 724

3 252

 

Note 42. — Commissions.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

- 46

339

293

0

314

314

Opérations sur moyens de paiement

- 4 888

10 459

5 571

- 4 776

10 206

5 430

Opérations avec la clientèle

- 25

38 744

38 719

83

34 854

34 937

Opérations sur titres

- 3

2 331

2 328

- 3

2 992

2 989

Opérations de change

0

390

390

0

385

385

Engagements hors bilan

- 417

2 311

1 894

- 334

1 790

1 456

Prestations de services financiers

- 172

4 664

4 492

- 490

4 405

3 915

Activités de conseil

0

769

769

0

488

488

    Total

- 5 551

60 007

54 456

- 5 520

55 434

49 914

 

Note 43. — Résultat sur portefeuille de placement.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

- 452

0

- 452

- 45

0

- 45

Reprises de dépréciations

0

0

0

0

0

0

Moins-values de cession

0

0

0

0

0

0

Plus-values de cession

0

0

0

2 860

0

2 860

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

- 452

0

- 452

2 815

0

2 815

 

Note 44. — Autres résultats d'exploitation bancaire.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour dépréciations d'actifs

0

0

0

0

0

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

        Sous total

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour dépréciations d'actifs

0

0

0

0

0

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

        Sous total

0

0

0

0

0

0

    Quote-part d'opérations faites en commun

0

268

268

- 1

319

318

    Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

 

0

 

    Autres produits et charges accessoires

- 338

2 185

1 847

- 549

2 178

1 629

        Sous total

- 338

2 453

2 115

- 550

2 497

1 947

            Total

- 338

2 453

2 115

- 550

2 497

1 947

 

Note 45. — Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

- 30 523

- 30 439

    Charges de retraite et assimilées

- 3 491

- 3 426

    Autres charges sociales

- 10 884

- 10 569

    Intéressement des salariés

- 4 098

- 2 110

    Participation des salariés

- 1 450

- 801

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

- 3 384

- 3 326

        Total « Frais de personnel »

- 53 830

- 50 671

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

- 2 153

- 2 085

    Autres charges générales d'exploitation

- 30 987

- 30 304

        Total « Autres charges d'exploitation »

- 33 140

- 32 389

            Total

- 86 970

- 83 060

 

Note 46. — Effectifs.

 

(En nombre)

2007

2006

Effectifs

922

933

 

Note 47. — Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

Dotations nettes

 

2007

2006

Dossiers douteux compromis

- 3 663

- 4 079

Dossiers douteux simples

- 4 037

- 2 171

Risques juridiques

526

- 67

Créances passées en pertes

- 666

- 484

Récupérations sur créances amorties

97

172

Autres sinistres

- 7

- 48

    Passage à pertes

- 30

- 1 062

    Utilisation de provision

23

1 014

        Total coût du risque

- 7 750

- 6 677

 

Note 48. — Résultat sur actifs immobilisés.

 

( En milliers d'euros

2007

2006

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

- 449

0

 

- 449

- 144

0

 

- 144

Reprises de dépréciations

836

0

 

836

514

0

 

514

Moins-values de cession

- 150

0

- 89

- 239

- 54

0

- 209

- 263

Plus-values de cession

407

0

354

761

891

0

330

1 221

    Total

644

0

265

909

1 207

0

121

1 328

 

Note 49. — Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Autres éléments (provision pour TVA à reverser suite désoption)

- 458

0

    Total

- 458

0

 

Note 50. — Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

21 353

20 396

Résultat Minoritaire

0

0

Résultat mise en équivalence

0

0

Différence permanente

10 939

9 359

Impôt de la période

10 562

10 002

Impact des différences permanentes

377

(643)

Déficits de l'ex. reportés en avant

0

0

Déficits antérieurs imputés sur l'ex.

0

0

    Résultat fiscal consolidé

32 292

29 755

Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

    Impôt théorique

10 764

9 918

Avoirs fiscaux

(103)

(101)

Effets de l'intégration fiscale

 

0

Contribution exceptionnelle

330

303

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

0

44

Impôt forfaitaire annuel

0

0

Reprise de provision sur GIE Fiscal

(23)

(12)

Décalage sur prêt à taux zéro

(400)

(357)

Redressement fiscal

0

210

Autres

(6)

(3)

    Charge d'impôt de l'exercice

10 562

10 002

 

Note 51. — Actifs/passifs net d'impôts différés.

 

(En milliers d'euros)

2007

2006

Décalages temporaires

 

 

    Provisions pour retraite

21 125

20 667

    Provision Epargne Logement

5 076

0

    Participation des salariés

1 470

800

    Provisions non déduites

2 014

3 015

    CRC 2002.03 (effet tps s/ provisions)

4 229

3 892

    Prêt à taux zéro

0

1 038

    CRC 2002-10 (amortissements)

- 269

- 403

    Organic

300

285

    QP de sociétés de personnes

115

129

    Autres éléments

3 014

3 617

        Total décalages temporaires

37 074

33 040

            Calcul de l'impôt différé à 34,43 % (1)

12 765

11 376

Autres décalages

 

 

    Décalages bilanciels Long Terme

 

 

        PV / titres consolidés en sursis d'impôt

- 16 627

- 16 627

        PV / titres non consolidés en sursis d'impôt

0

0

        Autres éléments (à expliquer en note)

0

0

        Sources d'ID sur décembre bilanciels - LT

- 16 627

- 16 627

            Calcul de l'impôt différé à 1,66 % (2)

- 276

- 276

                Impôts différés total comptabilisés (1) +(2)

12 489

11 100

                    Dont impôt différé actif

12 489

11 100

                    Dont impôt différé passif

 

 

 

C. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— La justification de nos appréciations,

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d'Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur trois changements de méthodes intervenus sur l’exercice 2007 comme signalés dans la note n° 2, paragraphe 1, page 5 de l’annexe comptable jointe au présent rapport et concernant :

— Les risques relatifs aux comptes et plans d’épargne logement,

— La comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro,

— Les découverts autorisés et non utilisés.

 

II. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Dans toute activité bancaire, le provisionnement des risques de crédit donne lieu à des estimations comptables significatives. Votre société constitue à ce titre des dépréciations spécifiques (paragraphe 3.1, page 6, de l’annexe comptable).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations spécifiques.

Par ailleurs, nous avons apprécié la conformité avec les textes en vigueur des trois changements de méthodes mentionnés au paragraphe I du présent rapport.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à CLERMONT-FERRAND, le 28 mars 2008.

Les Commissaires aux Comptes.

Cabinet ERIC MENA :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

 

Gérant.

Eric MENA

Michel ROUSSILHE

 

D. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL relatifs à l’exercice clos le 31 Décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au règlement 99-07 modifié du Comité de Réglementation Comptable. Ils comprennent, à titre comparatif, les données relatives à l’exercice 2006 retraitées selon les mêmes méthodes d’évaluation et de présentation qu’en 2007.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du règlement 99-07 modifié du Comité de Réglementation Comptable, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur deux changements de méthodes intervenus sur l’exercice 2007 mentionnés au paragraphe 1, page 7, de l’annexe comptable jointe au présent rapport et concernant :

— Les risques relatifs aux comptes et plans d’épargne logement,

— Les découverts autorisés et non utilisés.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Dans toute activité bancaire, le provisionnement des risques de crédit donne lieu à des estimations comptables significatives. Votre société constitue à ce titre des dépréciations individuelles (note 3.1, page 7, de l’annexe comptable).

Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles.

Par ailleurs, nous avons apprécié la conformité avec les textes en vigueur des deux changements de méthodes mentionnés au paragraphe I du présent rapport.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à CLERMONT-FERRAND, le 28 mars 2008.

Les Commissaires aux Comptes.

Cabinet ERIC MENA :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

 

Gérant.

Eric MENA

Michel ROUSSILHE

 

E. — Rapport spécial des commissaires aux comptes.

 

Exercice clos le 31 décembre 2007.

 

Mesdames, Messieurs,

En application de l'article L 225-40 du Code de Commerce, nous portons à votre connaissance les conventions visées à l'article L 225-38 de ce Code.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article R 225-31 du Code de Commerce, d'apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été fournies avec les documents de base dont elles sont issues.

 

I. Conventions conclues au cours de l'exercice. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention conclue au cours de l’exercice et visée par l’article L 225-38 du Code de Commerce.

 

II. Conventions conclues au cours d'exercices antérieurs et dont l'exécution s'est poursuivie durant l'exercice. — Par ailleurs, en application de l’article R 225-30 du Code de Commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

Conventions avec la société de caution mutuelle SOCAMA/

— Administrateur commun :

Monsieur Marc LEBROU

 

— Nature :

1. Convention d'agrément collectif. — Une convention d'agrément collectif lie votre banque à la société de caution mutuelle SOCAMA. Par cette convention, cette dernière accorde l'exclusivité de son cautionnement à la BPMC.

En contrepartie, cette société de caution mutuelle bénéficie de la garantie de liquidité et de solvabilité de la part de votre Banque.

2. Convention d'assistance. — Un protocole a été signé pour la rémunération des prestations en matière administrative et comptable fournies par la BPMC à la société précitée.

Les modalités de facturation de ces prestations sont restées inchangées en 2007. Elles incluent des frais de structure et de gestion de dossiers.

 

— Montant facturé au titre de l’exercice 2007 :

SOCAMA/ 50 275 € TTC

 

Telles sont les conventions que nous avons cru devoir porter à votre connaissance en application des dispositions légales.

 

Fait à CLERMONT-FERRAND, le 28 mars 2008.

Les Commissaires aux Comptes.

Cabinet ERIC MENA :

SARL AUDIT-FRANCE ASSOCIES :

 

Gérant.

Eric MENA

Michel ROUSSILHE

 

 

F. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

0808020

14/05/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6138
Texte de l'annonce :

0806138

14 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 31 mars 2008.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

65 038

Créances sur les Etablissements de Crédit

299 354

Opérations avec la clientèle

3 192 434

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

27 749

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

147 202

Parts dans les Entreprises liées

1 008

Immobilisations incorporelles

621

Immobilisations corporelles

19 260

Autres actifs

26 587

Comptes de Régularisation

33 518

    Total actif

3 812 827

  

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

704 148

Opérations avec la clientèle

2 311 999

Dettes représentées par un titre

221 229

Autres passifs

53 502

Comptes de Régularisation

43 939

Provisions

41 088

Dettes subordonnées

59 631

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

52 923

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

324 368

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

114 004

    Report à nouveau (+/-)

10 161

        Total passif

3 812 827

  

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

374 858

    Engagements de garantie

300 865

    Engagements sur titres

395

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

593 860

    Engagements sur titres

395

 

 

 

0806138

08/02/2008 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 869
Texte de l'annonce :

0800869

8 février 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

 

Situation au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

53 776

Créances sur les Etablissements de Crédit

256 896

Opérations avec la clientèle

3 115 053

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

30 726

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

146 784

Parts dans les Entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

610

Immobilisations corporelles

19 172

Autres actifs

24 149

Comptes de Régularisation

38 603

    Total actif

3 685 833

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

567 112

Opérations avec la clientèle

2 356 719

Dettes représentées par un titre

190 112

Autres passifs

32 664

Comptes de Régularisation

61 967

Provisions

42 473

Dettes subordonnées

59 699

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 719

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

324 368

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

114 004

    Report à nouveau (+/-)

10 161

        Total passif

3 685 833

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

367 214

    Engagements de garantie

299 650

    Engagements sur titres

258

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

50 000

    Engagements de garantie

584 586

    Engagements sur titres

258

 

 

0800869

12/11/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16963
Texte de l'annonce :

0716963

12 novembre 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°136


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, BP 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 septembre 2007.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

55 342

Créances sur les établissements de crédit

302 036

Opérations avec la clientèle

3 003 379

Obligations et autres titres à revenu fixe

29 514

Actions et autres titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

147 275

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

650

Immobilisations corporelles

18 952

Autres actifs

21 602

Comptes de régularisation

57 350

        Total actif

3 636 164

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

628 883

Opérations avec la clientèle

2 301 489

Dettes représentées par un titre

151 415

Autres passifs

30 881

Comptes de régularisation

48 641

Provisions pour risques et charges

39 953

Dettes subordonnées

59 558

Fonds pour risques bancaires généraux

50 976

Capitaux propres hors FRBG (±)

324 368

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

114 004

    Report à nouveau (±)

10 161

        Total passif

3 636 164

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

402 062

    Engagements de garantie

324 468

    Engagements sur titres

362

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

524 737

    Engagements sur titres

362

 

 

0716963

08/08/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12568
Texte de l'annonce :

0712568

8 août 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

Situation au 30 juin 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

50 598

Créances sur les Etablissements de Crédit

202 134

Opérations avec la clientèle

2 903 988

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

29 670

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

120 137

Parts dans les Entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

711

Immobilisations corporelles

19 094

Autres actifs

18 311

Comptes de Régularisation

43 652

    Total actif

3 388 359

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

460 530

Opérations avec la clientèle

2 220 786

Dettes représentées par un titre

163 460

Autres passifs

30 592

Comptes de Régularisation

38 327

Provisions pour Risques et Charges

40 329

Dettes subordonnées

59 835

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 132

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

324 368

    Capital souscrit

126 500

    Primes d'émission

73 703

    Réserves

114 004

    Report à nouveau (+/-)

10 161

        Total passif

3 388 359

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

381 133

    Engagements de garantie

260 427

    Engagements sur titres

361

Engagements reçus :

 

    Engagements de garantie

507 098

    Engagements sur titres

361

 

 

 

0712568

08/06/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8145
Texte de l'annonce :

0708145

8 juin 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL 

Société coopérative à capital variable.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale du 27avril 2007. 

 

I. — Bilan au 31 décembre 2006. 

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Code poste

Exercice N 

Exercice N–1

Caisse, banques centrales, CCP

010

49 649

56 236

Effets publics et valeurs assimilées

020

 

 

Créances sur les établissements de Crédit

030

214 036

171 168

Opérations avec la clientèle

048

2 704 532

2 353 529

Obligations et autres titres à revenu fixe

060

29 826

28 444

Actions et autres titres à revenu variable

070

56

1 221

Participations et autres titres détenus à long terme

091

120 045

66 451

Parts dans les entreprises liées

100

8

8

Crédit-bail et location avec option d'achat

110

 

 

Location simple

120

 

 

Immobilisations incorporelles

130

1 001

1 115

Immobilisations corporelles

140

20 360

21 710

Capital souscrit non versé

150

 

 

Actions propres

160

 

 

Comptes de négociation et de règlement

165

 

 

Autres actifs

170

19 429

12 396

Comptes de régularisation

180

41 473

36 191

    Total actif

L98

3 200 415

2 748 469

 

Passif

Code poste

Exercice N 

Exercice N-1

Banques centrales, CCP

300

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

310

332 748

190 695

Opérations avec la clientèle

348

2 195 991

2 065 780

Dettes représentées par un titre

350

144 986

101 214

Autres passifs

360

29 389

30 062

Comptes de régularisation

370

24 199

23 955

Comptes de négociation et de règlement

375

 

 

Provisions pour risques et charges

380

35 435

35 454

Dettes subordonnées

430

59 643

52 405

Fonds pour risques bancaires généraux

420

42 679

36 409

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

435

335 345

212 495

  Capital souscrit

440

126 500

94 517

  Primes d'émission

450

73 703

328

  Réserves

460

110 990

110 641

  Ecarts de réévaluation

470

 

 

  Provisions réglementées et subventions d'investissement

475

 

 

  Report à nouveau (+/-)

480

4 052

-10 323

  Résultat de l'exercice (+/-)

490

20 100

17 332

    Total passif

L99

3 200 415

2 748 469

 

Hors-bilan

Code poste

Exercice N 

Exercice N-1

Engagements donnés :

 

 

 

  Engagements de financement

615

216 627

197 532

  Engagements de garantie

635

252 262

130 790

  Engagements sur titres

655

453

1 736

Engagements reçus :

 

 

 

  Engagements de financement

705

 

 

  Engagements de garantie

715

445 256

348 479

  Engagements sur titres

735

453

1 736

 

 

 

II. — Compte de résultat publiable. 

(En milliers d’euros.)

 

 

Code poste

Exercice N 

Exercice N-1

+ Intérêts et produits assimilés

500

128 942

116 590

- Intérêts et charges assimilées

505

57 920

43 667

+ Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

510

 

 

- Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

515

 

 

+ Produits sur opérations de location simple

520

 

 

- Charges sur opérations de location simple

525

 

 

+ Revenus des titres à revenu variable

530

3 252

2 862

+ Commission (produits)

540

55 434

51 819

- Commissions (charges)

545

5 520

6 007

+/- Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

550

 

 

+/- Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

555

2 815

67

+ Autres produits d'exploitation bancaire

560

2 484

2 144

- Autres charges d'exploitation bancaire

565

550

466

Produit net bancaire

600

128 937

123 342

- Charges générales d'exploitation

605

83 057

81 188

- Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

610

3 807

3 759

Résultat brut d'exploitation

620

42 073

38 395

+/- Coût du risque

625

-6 677

-5 858

Résultat d'exploitation

630

35 396

32 537

+/- Gains ou pertes sur actifs immobilisés

640

1 328

1 235

Résultat courant avant impôt

650

36 724

33 772

+/- Résultat exceptionnel

655

 

 

- Impôt sur les bénéfices

660

10 354

10 341

+/- Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

665

-6 270

-6 099

Résultat net

690

20 100

17 332

 

 

 

III. — Annexe aux documents comptables. 

 

Note 1. – Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire du Massif Central sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés (en milliers d’euros) avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les Sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques Populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des Sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2006. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2006.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natixis pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan – Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédits aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Les découverts non autorisés ne sont pas un fait générateur de déclassement comptable.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés.

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

– constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé. Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés ;

– les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non-recouvrement constituent les encours douteux simples.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances passées en perte sur l’exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cessions de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

La plus value sur titres de Natexis Banque Populaire apportés à la Banque Fédérale des Banques Populaires dans le cadre de l’opération Natixis est inscrite en « Produit net bancaire ». Elle s’élève à 2 860 K€.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles :

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation.

La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges de l’exercice.

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants de manière linéaire.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges. — Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions pour impôt différé, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôt différé : Ces provisions sont constituées pour compenser l’incidence temporaire de la participation de la banque à des opérations de crédit bail fiscal.

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 1er du conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72% et le taux de rendement attendu de 3,61% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le calcul pour les indemnités de fin de carrière est effectué sans chargement, aucun contrat externe n’a été conclu.

 

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3). Au titre de l’exercice une dotation globale de 6 270 K€ a été constituée dont 2 409 K€ au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2006, le montant du FRBG s’élève à 42 679 K€ dont 15 193 K€ au titre du Fonds Régional de Solidarité.

 

4.4. Capitaux propres. — Lors d’une assemblée générale extraordinaire en date du 27 octobre 2006, la Banque Populaire du Massif Central a augmenté son capital social de 25 300 000 euros par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

A cette augmentation de capital est attachée une prime d’émission de 73 374 123 euros.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et par le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la direction générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

 

6. Hors bilan – Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2006, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Compte de résultat :

7.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

7.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’assemblée générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

7.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 30 701 heures.

 

7.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2006 aucun mouvement n’a affecté ce solde tant en charges qu’en produits.

 

7.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat soit 10 355 K€ correspond :

— à l'impôt sur les sociétés exigible au titre de l'exercice au taux de 34,43% soit 10 157 K€.

— à un rappel d’impôt de 210 K€ suite à une vérification portant sur les exercices 2003 et 2004.

— à une reprise de provisions pour fiscalité différée liée au GIE fiscaux de 12 K€.

 

 

Informations relatives à l’actif.

 

Ventilation des éléments d'actif selon la durée restant à courir.

 

Actif

 

Durée restant a courir

Montant brut

 

Montant

provisions

 

Montant

net

 

< = 3 mois

3 mois < D < = 1 an

1 an < D

< = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Créances sur établissements de crédit

67 109

3 024

68 185

 

75 718

214 036

 

214 036

Créances sur la clientèle

222 485

254 905

994 900

1 061 492

246 704

2 780 486

75 954

2 704 532

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

2 000

20 269

7 500

102

29 871

45

29 826

 

289 594

259 929

1 083 354

1 068 992

322 524

3 024 393

75 999

2 948 394

 

 

Détail des opérations avec la clientèle (actif).

 

Opérations avec la clientèle

N

N-1

Créances commerciales

85 849

69 270

Crédits à l'exportation

5 742

5 431

Crédits de trésorerie

240 560

236 498

Crédits à l'équipement

1 018 150

869 686

Crédits à l'habitat

1 192 060

1 016 655

Valeurs non imputées

5 297

25 240

Comptes ordinaires débiteurs

114 901

95 669

Créances douteuses brutes

117 927

110 297

Provisions sur créances douteuses

-75 954

-75 217

    Total

2 704 532

2 353 529

 

 

Relevé des obligations et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable.

 

Relevé des obligations

et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable

 

Valeur brute

comptable

Provisions

Valeur nette

comptable

Début

exercice

Fin

exercice

Début

exercice

Variations

exercice

Fin

exercice

Début

exercice

Fin

exercice

Actions et autres titre a revenu variable

1 221

56

0

0

0

1 221

56

  Portefeuille de placement :

 

 

 

 

 

 

 

    Natexis BP

1 165

0

0

 

0

1 165

0

    Michelin

52

52

0

 

0

52

52

    OPCVM

4

4

0

 

0

4

4

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 444

29 871

0

45

45

28 444

29 826

  Portefeuille de placement :

0

7 500

0

45

45

0

7 455

    BMTN Banque Fédérale

 

5 000

 

 

0

0

5 000

    Obligations Banque Fédérale

 

2 500

 

45

45

0

2 455

  Portefeuille d'investissement :

8 500

5 500

0

0

0

8 500

5 500

    Limagrain

2 000

2 000

 

 

0

2 000

2 000

    Accor

3 000

0

0

 

0

3 000

0

    Titrisation groupe (Igloo II)

3 500

3 500

0

 

0

3 500

3 500

    TSDI

19 818

16 769

0

0

0

19 818

16 769

    NXBP

19 818

16 769

0

 

0

19 818

16 769

Créances rattachées sur titres

126

102

 

 

 

126

102

      Total

29 665

29 927

0

45

45

29 665

29 882

 

 

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille.

 

Relevé des parts

dans les entreprises liées

titres de participation

et de l'activité

de portefeuille

 

% capital

détenu

 

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Début

exercice

Fin

exercice

Début exercice

Variations

exercice

Fin exercice

Début

exercice

Fin

exercice

Parts dans les entreprises liées

 

8

8

0

0

0

8

8

  SARL Immobilière du Massif Central

100,00

8

8

 

 

0

8

8

Titres de participations

 

68 577

121 912

2 126

-259

1 867

66 451

120 045

  Bancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

  Banque Fédérale BP

2,75

51 589

106 904

 

 

0

51 589

106 904

  Novacrédit

0

575

0

 

 

0

575

0

Autres participations groupe :

 

 

 

 

 

 

 

 

  BP Développement

2,38

6 890

6 890

 

 

0

6 890

6 890

  Informatique IBP

3,55

2 297

2 297

 

 

0

2 297

2 297

  GC2I Invest

NC

1 691

1 346

 

 

0

1 691

1 346

  FCPR SPEF E.Fund

NC

500

500

 

 

0

500

500

  BP Creation

NC

200

281

120

41

161

80

120

Autres participations hors groupe :

 

 

 

 

 

 

 

 

  Fonds de croissance Innovation

6,02

1 277

1 277

897

-131

766

380

511

  FCPR Euro Croissance

2,31

1 173

533

 

 

0

1 173

533

  FCPR Lbo Croissance 2

NC

393

1

131

-131

0

262

1

  SOFIMAC

5,46

410

410

82

 

82

328

328

  GIE Star 3

NC

404

404

 

 

0

404

404

  Sem Volcan

7,19

393

393

393

 

393

0

0

  Fcpr le Lanceur

NC

230

230

81

 

81

149

149

  STE Clermontoise de télévision

10,00

152

152

152

 

152

0

0

Divers

 

403

294

270

-38

232

133

62

      Total

 

68 585

121 920

2 126

-259

1 867

66 459

120 053

 

 

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles.

 

Mouvements

sur les immobilisations

 

Valeur

brute

comptable

début d'exercice

 

Acquisitions

 

Cessions

 

Valeur

brute

comptable

fin d'exercice

 

Amortissements

Valeur

nette

comptable

fin d'exercice

 

Valeur

nette

comptable

début d'exercice

 

Dotations

de

l'exercice

Changement

de méthode

comptable

Cumul

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur d'achat des fonds commerciaux

5 464

93

34

5 523

231

 

4 634

889

1 027

Autres

710

137

80

767

100

 

655

112

88

  Total

6 174

230

114

6 290

331

0

5 289

1 001

1 115

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrains

1 900

27

 

1 927

 

 

 

1 927

1 900

Constructions

18 881

427

21

19 287

689

 

9 989

9 298

9 565

Autres

41 406

2 578

2 077

41 907

2 757

 

33 283

8 624

9 708

Hors exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terrains

59

 

 

59

 

 

 

59

59

Constructions

635

4

 

639

30

 

187

452

478

  Total

62 881

3 036

2 098

63 819

3 476

0

43 459

20 360

21 710

    Total général

69 055

3 266

2 212

70 109

3 807

0

48 748

21 361

22 825

 

 

Détail des autres actifs et comptes de régularisation.

 

Autres actifs

Montant N

Montant N-1

Instruments conditionnels achetés

235

461

Comptes de règlements relatifs aux opérations sur titres

2 944

13

Débiteurs divers

16 250

11 922

Comptes de stocks et emplois divers

0

0

    Total

19 429

12 396

 

Comptes de régularisation

Montant N

Montant N-1

Comptes d'encaissement

352

502

Charges constatées d'avance

643

666

Produits à recevoir

10 660

10 136

Autres comptes de régularisation

29 818

24 887

    Total

41 473

36 191

 

 

Détail des provisions sur créances douteuses (inscrites en déduction d'actif).

 

 

N

N-1

Encours N - 1

75 217

69 883

Dotations provisions sur effet temps par capitaux propres (CRC 2002-03)

0

3 795

Dotations de l'exercice (Coût du risque)

28 517

38 982

Reprises de l'exercice (Coût du risque)

-21 512

-35 245

Reprise de l'exercice (Désactualisation par PNB)

-1 060

 

Utilisations de l'exercice

-5 191

-2 440

Reprises provisions sur intérêts courus sur créances douteuses simples

-17

0

Dotations provisions sur intérêts courus sur créances douteuses simples

0

242

  Encours N

75 954

75 217

 

 

Informations relatives au passif.

 

Ventilation des éléments de passif selon la durée restant à courir.

 

Passif

 

Durée restant a courir

Total N

 

Total N-1

 

< = 3 mois

3 mois

< D < = 1 an

1 an

< D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Dettes sur établissements de crédit

50 465

108 411

60 000

90 000

23 872

332 748

190 695

  Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

0

14 000

  Autres sommes dûes

 

 

 

 

6 691

6 691

7 292

  Opérations internes au réseau

50 465

108 411

60 000

90 000

14 692

323 568

168 543

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 489

2 489

860

Dettes sur la clientèle

413 815

132 363

201 670

81 226

1 366 917

2 195 991

2 065 780

Dettes représentées par un titre

53 958

84 306

4 315

950

1 457

144 986

101 214

  Bons de caisse et d'épargne

359

162

195

 

 

716

1 079

  TCN

53 599

84 144

4 120

950

 

142 813

99 562

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 457

1 457

573

 

518 238

325 080

265 985

172 176

1 392 246

2 673 725

2 357 689

 

 

Détail des opérations avec la clientèle (passif).

 

Opérations avec la clientèle

N

N-1

Comptes d'épargne a régime spécial :

 

 

  A vue

431 858

407 910

  A terme

664 610

666 938

Dettes rattachées

30 808

30 427

Comptes créditeurs à terme

167 616

113 429

Comptes ordinaires créditeurs

898 036

843 379

Autres dettes :

 

 

  A vue

2 789

3 670

  A terme

274

27

    Total

2 195 991

2 065 780

 

 

Détail des autres passifs et comptes de régularisation.

 

Autres passifs

Montant N

Montant N-1

Instruments conditionnels vendus

7

6

Comptes de règlements relatifs aux opérations sur titres

0

87

Créditeurs divers

27 595

28 182

Versements restant à effectuer sur titres non libérés

1 787

1 787

    Total

29 389

30 062

 

Comptes de régularisation

Montant N

Montant N-1

Comptes d'encaissement

535

1 653

Produits constatés d'avance

20 700

19 168

Charges à payer

617

556

Autres comptes de régularisation

2 347

2 578

    Total

24 199

23 955

 

 

Détail des provisions pour risques et charges.

 

 

Montant N-1

Changement

de méthode

comptable

Dotation

de l'exercice

Reprise

de l'exercice

Utilisation de l'exercice

Montant N

Passif social

24 623

 

308

376

 

24 555

(Voir détail tableau suivant)

 

 

 

 

 

 

Autres provisions :

 

 

 

 

 

 

Engagement par signature

3 573

 

1 708

2 463

 

2 818

Risques juridiques

3 620

 

441

374

1 014

2 673

Impôts différés

771

 

 

12

 

759

Réfaction bonification prêts agriculture

1 099

 

554

 

 

1 653

Provisions pour litiges fiscaux

383

 

43

 

 

426

Autres provisions

1 385

 

1 641

110

365

2 551

    Total

35 454

0

4 695

3 335

1 379

35 435

 

 

Détail et évolution du passif social.

 

 

IFC

Médailles

CAR

FCR

Total

Montants N-1

6 427

3 798

14 061

337

24 623

Montants à l'ouverture de l'exercice

6 427

3 798

14 061

337

24 623

Droits liquidés sur la période

-115

-387

-724

-27

 

Droits acquis sur la période

251

212

 

 

 

Coût financier

200

130

769

 

 

Modifications de régime comptabilisées sur la période

-119

 

 

 

 

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

 

-136

-55

 

 

Rendement attendu des actifs

 

 

-303

 

 

Coût des services passés

 

 

 

 

 

Autres éléments

 

 

-146

 

 

Dotations de l'exercice

217

91

0

0

308

Reprises de l'exercice

0

0

349

27

376

Montant N

6 644

3 889

13 712

310

24 555

Changement de régime à étaler sur 10 ans

-1 012

 

 

 

 

Variation des écarts actuariels inclus dans le corridor

 

 

 

 

 

Eléments non comptabilisés (Corridor)

-155

 

1 422

 

 

Engagements couverts par organismes extérieurs

 

 

 

 

 

    Total engagements BPMC

5 477

3 889

15 134

310

24 810

 

 

Détail des dettes subordonnées.

 

Montant

de l'emprunt

Devise

de l'emprunt

Taux d'intérêt

Échéance

Conditions

du remboursement

anticipe

Conditions

de la subordination

25 000

Francs

Pibor 3 mois +0,15

09/06/2010

Sans

Ne figure plus dans le contrat

30 000

Francs

PI3M+0,25

05/02/2009

Sans

 

50 000

Francs

Pibor 3 mois +0,375

27/06/2008

Sans

 

50 000

Francs

5,38

27/09/2008

Sans

 

2 400

Euros

4,38

02/03/2009

Sans

Ordrede remboursement prédéterminé

2 500

Euros

E3M + 0,335

04/05/2010

Sans

 

2 500

Euros

E3M + 0,255

18/08/2010

Sans

 

1 000

Euros

E3M +0,25

21/11/2010

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,275

16/02/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,415

15/07/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,435

16/10/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,49

09/01/2012

Sans

 

1 500

Euros

E3M + 0,2775

06/11/2014

Sans

 

3 000

Euros

3,78

23/08/2015

Interdit par remboursement

 

3 000

Euros

3,58

29/11/2015

Interdit par remboursement

 

4 500

Euros

3,88

05/01/2016

Interdit par remboursement

 

7 000

Euros

E3M + 0,18

22/07/2016

Interdit par remboursement

 

59 030

 

Total emprunts subordonné

 

 

 

613

 

Dettes rattachées

 

 

 

59 643

 

Total dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Ventilation des capitaux propres.

 

Détail des capitaux propres

N

N-1

Capital souscrit

126 500

94 517

  Parts sociales

101 200

94 517

  CCI Natixis

25 300

 

Prime d'émission CCI Natixis

73 375

0

Prime de fusion Sopamac

328

328

Réserves

110 990

110 641

  Réserve légale

9 319

8 968

  Réserves statutaires

101 637

101 637

  Réserve réglementée de réévaluation

34

36

F.R.B.G.

42 679

36 409

  FRS Groupe

15 193

12 784

  FRBG Banque

27 486

23 625

Report à nouveau

4 052

-10 323

  Solde après AG N-1

4 052

14 364

Changement de méthode à l'ouverture de l'exercice

 

-24 687

Résultat de l'exercice

20 100

17 332

    Total

378 024

248 904

 

 

Informations relatives au hors bilan.

 

Opérations sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt.

 

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Opérations de couverture

Juste valeur

Opérations fermes de gré à gré (total emprunteur et prêteur)

206 843

1 409

Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

75 336

417

Du 30/05/1997 au 30/05/5007 => micro couverture

5 336

46

Du 23/06/2006 au 23/11/2007 => micro couverture

20 000

-78

Du 02/01/2004 au 02/01/2008 => macro couverture

50 000

449

Contrats d'assurance de taux d'intérêt

131 507

992

Du 02/01/2004 au 02/01/2008 => Floor macro couverture

50 000

399

Du 03/04/2006 au 01/04/2008 => Cap macro couverture

60 000

593

Du 01/06/1997 au 01/06/2007 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

61

 

Du 08/03/2006 au 08/03/2011 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

527

 

Du 20/06/2006 au 20/06/2012 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

3 419

 

Du 02/01/2007 au 02/01/2013 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP (*)

2 300

 

Du 25/07/2006 au 25/04/2014 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

435

 

Du 25/07/2006 au 25/07/2016 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

4 275

 

Du 01/06/1997 au 01/06/2007 => Adossements NXBP sur opérations clientèles

61

 

Du 20/06/2006 au 20/06/2012 => Adossements NXBP sur opérations clientèles

3 419

 

Du 02/01/2007 au 02/01/2013 => Adossements NXBP sur opérations clientèles (*)

2 300

 

Du 25/07/2006 au 25/04/2014 => Adossements NXBP sur opérations clientèles

435

 

Du 25/07/2006 au 25/07/2016 => Adossements NXBP sur opérations clientèles

4 275

 

(*) Départ anticipé 31 décembre 2006.

 

 

Ventilation des engagements reçus et donnés publiés.

 

 

N

N-1

Engagements donnés

469 342

330 058

Engagement de financement

216 627

197 532

  En faveur d'établissements de crédit

 

15 431

  En faveur de la clientèle

216 627

182 101

Engagement de garantie

252 262

130 790

  D'ordre d'établissements de crédit

 

 

  D'ordre de la clientèle

252 262

130 790

Engagement sur titres

453

1 736

  Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

  Autres

453

1 736

Engagements reçus

445 709

350 215

Engagement de financement

0

0

  Reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagement de garantie

445 256

348 479

  Reçus d'établissements de crédit

445 256

348 479

Engagement sur titres

453

1 736

  Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

  Autres

453

1 736

    Total

915 051

680 273

 

 

Informations relatives au compte de résultat.

 

Détail du produit net bancaire.

 

 

N

N-1

Ventilation des produits et charges d'intérêts

71 022

72 923

Intérêts et produits assimilés

128 942

116 590

  Opérations avec les établissements de crédit

4 222

3 526

  Opérations avec la clientèle

117 962

107 681

  Opérations sur titres

1 489

1 236

Autres intérêts et produits assimilés

5 269

4 147

Intérêts et charges assimilés

57 920

43 667

  Opérations avec les établissements de crédit

12 572

4 489

  Opérations avec la clientèle

38 308

35 531

  Opérations sur titres

4 578

1 519

Autres intérêts et charges assimilés

2 462

2 128

Revenu des titres à revenu variable

3 252

2 862

Participations groupe

3 141

2 778

 

 

 

Participations locales

111

84

Ventilation des commissions par catégories d'opérations

49 914

45 812

Produits

55 434

51 819

  Opérations avec les établissements de crédit

315

308

  Opérations avec la clientèle

23 341

22 818

  Opérations de change

385

436

  Opérations de hors bilan

1 790

1 436

Commissions sur titres

6 390

5 717

Commissions sur activité de conseil et d'assistance

488

453

Produits sur moyens de paiement

10 206

9 860

Commissions sur activité d'assurance

11 154

9 828

Autres commissions

1 365

963

Charges

5 520

6 007

  Opérations avec les établissements de crédit

 

73

  Opérations avec la clientèle

95

42

  Opérations sur titres

3

3

  Opérations de hors bilan

334

131

Charges sur moyens de paiement

4 493

5 286

Autres commissions

595

472

 

 

 

Gains ou pertes sur titres de placement ou assimilés

2 815

67

Ventilation des autres produits ou charges d'exploitation

1 934

1 678

Produits

2 484

2 144

Produits d'exploitation bancaire

1 935

1 698

Produits sur autres activités

549

446

Charges

550

466

Charges d'exploitation bancaire

550

466

Charges sur autres activités

 

 

    Produit net bancaire

128 937

123 342

 

 

Ventilation des charges générales d’exploitation.

 

 

N

N-1

Frais de personnel

49 841

49 435

  Salaires et traitements

29 541

29 646

  Charges sociales

14 063

13 426

  Intéressement des salariés

2 110

2 506

  Participation des salariés

801

800

  Impôts et taxes sur rémunérations

3 326

3 057

Dotations nettes sur provisions

830

-397

Charges de personnel

898

 

Charges de retraite

-159

58

Médaille du Travail

91

-29

CATS

 

-426

Total frais de personnel

50 671

49 038

Autres charges

 

 

  Impôts et taxes

2 085

1 969

  Services extérieurs

30 301

30 181

  Total autres charges

32 386

32 150

    Total charges générales d'exploitation

83 057

81 188

 

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes.

 

 

Dotations nettes N

Dotations nettes N-1

Dossiers douteux compromis

4 079

-734

Dossiers douteux simples

2 171

5 084

Risques juridiques (2)

67

1 283

Créances passées en perte

484

339

Récupérations sur créances amorties

-172

-165

Autres sinistres :

48

51

Passage à pertes

1 062

431

Utilisation de provision (1)

-1 014

-380

    Total

6 677

5 858

(1) Au 31 décembre 2005 les utilisations de provisions figuraient en déduction de la ligne.

(2) Soit 1283 - 380 = 903.

 

 

Détail des gains et pertes sur actifs immobilisés.

 

 

N

N-1

Titres de participation

1 096

1 265

Plus value de cessions de titres

891

670

Moins value sur cession de titres

-54

-49

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de participation

-69

-298

Reprise de provisions sur titres de participation

328

942

Immobilisations corporelles et incorporelles

121

34

Plus value de cession d'immobilisations corporelles et incorporelles

330

118

Moins value sur cession d'immobilisations corporelles et incorporelles

-209

-84

Autres actifs immobilises

111

-64

Autres dotations sur actifs immobilisés

-75

-64

Autres reprises sur actifs immobilisés

186

0

    Total

1 328

1 235

 

 

Affection du résultat de l’exercice.

 

 

Montant N

Montant N-1

Report à nouveau à l'ouverture

4 052

-10 323

Résultat de l'exercice

20 100

17 332

  Bénéfice à répartir

24 152

7 009

Intérêts aux parts sociales

3 067

2 607

Réserve légale

1 005

350

Réserve statutaire

2 010

0

  Report à nouveau à la clôture

18 070

4 052

 

 

Informations diverses.

 

Evolution des ratios prudentiels agrégés des SCM.

 

 

Au 31/12/2006

Au 31/12/2005

Minimum

réglementaire

Ratio de solvabilité

13,96%

12,67%

8,00%

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

78,21%

66,68%

60,00%

Coefficient de liquidité

133,00%

131,00%

100,00%

 

 

Informations relatives au personnel.

 

Informations relatives au personnel

N

N-1

Effectif moyen du personnel inscrit

941

921

Techniciens de Banque

728

706

Cadres

213

215

 

 

Ventilation des encours douteux par agents économiques, taux de douteux et de couverture associée.

 

Libelle

Sociétés

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Autres

clientèles

Total N

Total N-1

A. Encours bruts sains

925 235

402 477

1 130 804

204 043

2 662 559

2 318 449

B. Encours douteux simples

27 930

20 336

19 356

722

68 344

59 386

Taux de douteux simples (B/A)

3,0%

5,1%

1,7%

0,4%

2,6%

2,6%

C. Encours douteux compromis

27 119

12 857

9 500

107

49 583

50 911

  Taux de douteux compromis (C/A)

2,9%

3,2%

0,8%

0,1%

1,9%

2,2%

  Taux de douteux global (B+C/A)

5,9%

8,2%

2,6%

0,4%

4,4%

4,8%

D. Provisions sur douteux simples

13 539

8 854

9 135

418

31 946

29 425

  Taux de couverture douteux simples (D/B)

48,5%

43,5%

47,2%

57,9%

46,7%

49,5%

E. Provisions sur douteux compromis

24 754

10 960

8 187

107

44 008

45 792

  Taux de couverture douteux compromis (E/C)

91,3%

85,2%

86,2%

100,0%

88,8%

89,9%

  Taux de couverture global (D+E/B+C)

69,6%

59,7%

60,0%

63,3%

64,4%

68,2%

F. Encours des 10 premiers engagements

51 982

10 099

11 923

64 608

138 612

99 870

  Indice de concentration (F/A)

5,6%

2,5%

3,0%

16,1%

5,2%

4,3%

 

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

 

Exercice clos le 31 décembre 2006.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de votre Banque, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la Loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.

Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble.

Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Nos contrôles ont porté sur les grands types d’activités à travers les différents services de la banque.

Dans chacun de ces secteurs, nous avons cherché à apprécier, notamment, la justification probante des comptes et nous nous sommes assurés du respect des règles de présentation des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et des principes de prudence dans la détermination des dépréciations et des provisions.

Dans le cadre de notre programme de travail pluriannuel, nous avons procédé à une revue des procédures en vigueur dans les domaines ci-dessus et notamment par voie de tests informatisés ; nos contrôles s’appuient également sur des analyses indiciaires, des revues analytiques et des tests de cohérence réalisés à plusieurs reprises sur l’exercice, en particulier pour les produits et les charges d’exploitation.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la Loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 4 avril 2007.

Les commissaires aux comptes :

Cabinet Eric Mena :

Sarl Audit France Associés :

Eric Mena ;

Michel Roussilhe, Gérant.

 

 

 

V. — Rapport de gestion.

 

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

0708145

11/05/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6047
Texte de l'annonce :

0706047

11 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand. 

Situation au 31 mars 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

48 099

Créances sur les établissements de crédit

214 059

Opérations avec la clientèle

2 826 245

Obligations et autres titres à revenu fixe

37 194

Actions et autres titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

120 537

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

1 001

Immobilisations corporelles

19 644

Autres actifs

17 378

Comptes de régularisation

41 737

  Total actif

3 325 958

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

432 461

Opérations avec la clientèle

2 171 463

Dettes représentées par un titre

187 556

Autres passifs

48 765

Comptes de régularisation

31 708

Provisions pour risques et charges

43 993

Dettes subordonnées

59 594

Fonds pour risques bancaires généraux

43 441

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

306 977

  Capital souscrit

126 500

  Primes d'émission

73 703

  Réserves

110 989

  Report à nouveau (+/-)

-4 215

    Total passif

3 325 958

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

370 281

  Engagements de garantie

257 690

  Engagements sur titres

400

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

480 697

  Engagements sur titres

400

 

0706047

07/02/2007 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 892
Texte de l'annonce :

0700892

7 février 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°17


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

Situation au 31 Décembre 2006.

(En milliers d'euros).

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

49 649

Créances sur les Etablissements de Crédit

214 664

Opérations avec la clientèle

2 700 684

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

29 724

Actions et Autres Titres à revenu variable

56

Participations et autres titres détenus à long terme

120 045

Parts dans les Entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

1 001

Immobilisations corporelles

20 359

Autres actifs

19 396

Comptes de Régularisation

47 212

    Total actif

3 202 798

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

332 749

Opérations avec la clientèle

2 195 912

Dettes représentées par un titre

144 986

Autres passifs

31 204

Comptes de Régularisation

46 557

Provisions pour Risques et Charges

34 047

Dettes subordonnées

59 643

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

42 456

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

315 244

  Capital souscrit

126 500

  Primes d'émission

73 703

  Réserves

110 989

  Report à nouveau (+/-)

4 052

    Total passif

3 202 798

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

216 783

  Engagements de garantie

254 478

  Engagements sur titres

453

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

445 331

   Engagements sur titres

453

 


0700892

29/11/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 17360
Texte de l'annonce :

0617360

29 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°143


Publications périodiques
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Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

 

 

Rectificatif aux documents comptables annuels publiés au Bulletin des Annonces légales obligatoires numéro 81 du 7 juillet 2006.

 

Concernant la ligne du hors bilan engagements de garantie donnés il convient de lire 130 790 au lieu de 128 985.

De même sur le tableau de ventilation des engagements reçus et donnés publiés sur la ligne engagements de garantie d’ordre de la clientèle il convient de lire 130 790 au lieu de 128 985.

 

 

Les documents ci-dessous annulent et remplacent ceux parus le 07 juillet 2006.

 

 

 

Hors-bilan

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

  Engagements de financement

197 532

175 320

  Engagements de garantie

130 790

156 452

  Engagements sur titres

1 736

 

Engagements reçus

 

 

  Engagements de financement

 

1 687

  Engagements de garantie

348 479

264 712

  Engagements sur titres

1 736

 

 

 

 

Ventilation des engagements reçus et donnés publiés :

 

 

N

N-1

Engagements donnés

330 058

331 772

Engagement de financement

197 532

175 320

  En faveur d'établissements de crédit

15 431

17 592

  En faveur de la clientèle

182 101

157 728

Engagement de garantie

130 790

156 452

  D'ordre d'établissements de crédit

 

48

  D'ordre de la clientèle

130 790

156 404

Engagement sur titres

1 736

0

  Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

  Autres

1 736

 

Engagements reçus

350 215

266 399

Engagement de financement

0

1 687

  Reçus d'établissements de crédit

 

1 687

Engagement de garantie

348 479

264 712

  Reçus d'établissements de crédit

348 479

264 712

Engagement sur titres

1 736

0

  Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

  Autres

1 736

 

    Total

680 273

598 171

 

0617360

10/11/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 16618
Texte de l'annonce :

0616618

10 novembre 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°135


Publications périodiques
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Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire

et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 30 septembre 2006.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

52 543

Créances sur les Etablissements de Crédit

193 054

Opérations avec la clientèle

2 593 068

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

32 869

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 221

Participations et autres titres détenus à long terme

65 610

Parts dans les Entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

1 248

Immobilisations corporelles

20 729

Autres actifs

14 441

Comptes de Régularisation

47 140

    Total actif

3 021 931

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

335 766

Opérations avec la clientèle

2 111 632

Dettes représentées par un titre

150 563

Autres passifs

31 974

Comptes de Régularisation

42 430

Provisions pour Risques et Charges

34 706

Dettes subordonnées

59 500

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

38 788

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

216 572

    Capital souscrit

101 200

    Primes d'émission

328

    Réserves

110 992

    Report à nouveau (+/-)

4 052

        Total passif

3 021 931

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

228 688

    Engagements de garantie

234 104

    Engagements sur titres

586

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

30 000

    Engagements de garantie

427 025

    Engagements sur titres

586

 

 

 

 

0616618

09/08/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 12895
Texte de l'annonce :

0612895

9 août 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°95


Publications périodiques
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et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 30 juin 2006.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

36 375

Créances sur les établissements de crédit

159 986

Operations avec la clientèle

2 518 766

Obligations et autres titres à revenu fixe

35 819

Actions et autres titres à revenu variable

1 221

Participations et autres titres détenus à long terme

66 290

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

977

Immobilisations corporelles

21 283

Autres actifs

12 679

Comptes de régularisation

38 123

    Total actif

2 891 527

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

288 487

Operations avec la clientèle

2 036 028

Dettes représentées par un titre

144 746

Autres passifs

27 516

Comptes de régularisation

50 571

Provisions pour risques et charges

35 334

Dettes subordonnées

59 773

Fonds pour risques bancaires généraux

38 241

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

210 831

    Capital souscrit

95 459

    Primes d’émission

328

    Réserves

110 992

    Report à nouveau (+/-)

4 052

        Total passif

2 891 527

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

228 421

    Engagements de garantie

207 351

    Engagements sur titres

352

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

30 000

    Engagements de garantie

397 898

    Engagements sur titres

352

 

 

0612895

07/07/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 10417
Texte de l'annonce :

0610417

7 juillet 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°81


Publications périodiques
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BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants

du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et

aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros).

Actif

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

56 236

31 238

Effets Publics et valeurs assimilées

 

 

Créances sur les Etablissements de crédit

171 168

160 207

Opérations avec la Clientèle

2 353 529

2 126 425

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 444

28 448

Actions et Autres Titres à revenu variable

1 221

1 429

Participations et autres titres détenus à long terme

66 451

59 463

Parts dans les entreprises liées

8

8

Crédit-bail et Location avec option d'achat

 

 

Location simple

 

 

Immobilisations incorporelles

1 115

4 901

Immobilisations corporelles

21 710

19 827

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Autres actifs

12 396

11 067

Comptes de Régularisation

36 191

56 582

  Total actif

2 748 469

2 499 595

 

Passif

2005

2004

Banques centrales, CCP

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

190 695

113 107

Opérations avec la Clientèle

2 065 780

1 936 135

Dettes représentées par un titre

101 214

55 148

Autres passifs

30 062

26 063

Comptes de Régularisation

23 955

53 557

Comptes de négociation et de règlement

 

 

Provisions pour Risques et Charges

35 454

21 341

Dettes subordonnées

52 405

41 820

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

36 409

30 309

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

212 495

222 115

  Capital souscrit

94 517

93 900

  Primes d'emission

328

328

  Réserves

110 641

109 891

  Ecarts de Réévaluation

 

 

  Provisions réglementées et Subventions d'investissement

 

307

  Report à nouveau (+/-)

-10 323

2 689

  Résultat de l'exercice (+/-)

17 332

15 000

    Total passif

2 748 469

2 499 595

 

Hors-bilan

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

  Engagements de financement

197 532

175 320

  Engagements de garantie

128 985

156 452

  Engagements sur titres

1 736

 

Engagements recus :

 

 

  Engagements de financement

 

1 687

  Engagements de garantie

348 479

264 712

  Engagements sur titres

1 736

 

II. — Compte de résultat publiable.

(En milliers d'euros).

 

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

116 590

114 625

Intérêts et charges assimilées

43 667

42 466

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

 

 

Produits sur opérations de location simple

 

 

Charges sur opérations de location simple

 

 

Revenus des titres à revenu variable

2 862

2 539

Commission (produits)

51 819

49 448

Commissions (charges)

6 007

6 435

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

 

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

67

28

Autres produits d'exploitation bancaire

2 144

2 026

Autres charges d'exploitation bancaire

466

587

Produit net bancaire

123 342

119 178

Charges générales d'exploitation

81 188

80 641

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisation incorporelles et corporelles

3 759

4 029

Résultat brut d'exploitation

38 395

34 508

Coût du risque

-5 858

-7 762

Résultat d'exploitation

32 537

26 746

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

1 235

-119

Résultat courant avant impôt

33 772

26 627

Résultat exceptionnel

 

 

Impôt sur les bénéfices

10 341

9 220

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

-6 099

-2 407

Résultat net

17 332

15 000

III. — Annexe aux documents comptables.

Règles et méthodes.

Note 1. – Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire du Massif Central sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires, organe central, en application des articles L.511-30, L.511-31, L.511-32 et L.512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale des Banques Populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale des Banques Populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale des Banques Populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement (convention de contre garantie globale subordonnée) .

Le système de garantie du réseau des banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit Maritime Mutuel, dont la Banque Fédérale des Banques Populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512.69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit Maritime Mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

— Le Règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des dépréciations en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux simples et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à 3 795 milliers d’euros prélevés sur les capitaux propres. De même l’effet de cette nouvelle réglementation pour la société en participation « Novacredit » conduit à un prélèvement de 81 milliers d’euros sur les capitaux propres.

— Le Règlement 2004-06 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs est appliqué depuis le 1er janvier 2005. Ce texte offre la possibilité d’activer ou de comptabiliser en charges certains frais d’acquisition tels que les frais de mutation, les honoraires ou les frais d’actes mais aussi les frais de développements informatiques.

Comme pour les exercices antérieurs l’ensemble de ces frais est comptabilisé en charges de l’exercice .

— Le Règlement 2002-10 du Comité de la Réglementation Comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composants des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux au 1er janvier 2005 est une augmentation de 671 milliers d’euros. Les droits de bail qui représentent la totalité du poste « fonds commercial » sont analysés comme des actifs incorporels à durée de vie déterminée bénéficiant d’une protection juridique limitée dans le temps. En conséquence ils sont amortis au 1er janvier 2005 de façon rétrospective sur la durée du bail initial. L’impact de ce changement de méthode est de 4 205 milliers d’euros prélevés sur les capitaux propres.

— La Banque Populaire du Massif Central applique depuis le 1er janvier la recommandation 2003-R01 du Conseil de la Comptabilité relative aux engagements sociaux. Ce texte préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraites et similaires. A ce titre, l’effet de l’application a conduit à prélever 12 115 milliers d’euros sur les capitaux propres . Cette somme de 12 115 milliers d’euros se décompose comme suit :

  – 1 493 milliers d’euros au titre des indemnités de fin de carrière ;

  – 1 024 milliers d’euros au titre des médailles du travail ;

  – 9 598 milliers d’euros au titre du complément de pension bancaire CAR.

— La Banque a modifié les modalités de constatation des produits relatifs aux commissions d’assurance emprunteur. Conformément aux normes définies par le Groupe Banque Populaire, la méthode retenue est celle de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque. L’effet de ce changement de méthode s’élève à 5 162 milliers d’euros prélevés sur les capitaux propres.

— L’ensemble de ces changements de méthode a été comptabilisé par le compte de report à nouveau soit au total 24 687 533,14 euros . En conséquence le solde qui était créditeur de 14 364 605,76 euros après affectation du résultat de l’exercice 2004 est débiteur de 10 322 927,38 euros à la clôture de l’exercice 2005.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l’exercice.

La Banque Populaire du Massif Central est systématiquement adossée à Natexis Banque Populaire pour ses opérations en devises et ne supporte pas de risque de change significatif.

 

3. Bilan – Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital.

La classification de ces créances s’opère de la manière suivante :

  – constituent les encours douteux compromis, les créances pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructurations pour lesquelles le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé . Pour l’ensemble de ces créances, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés .

  – les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non-recouvrement constituent les encours douteux simples.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprises des provisions, les créances passées en perte sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties ainsi que l’effet lié au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses simples et compromises constituent la charge du risque sur opérations de crédit en ligne ‘coût du risque’ au compte de résultat, à l’exception des dotations aux provisions relatives aux intérêts sur créances douteuses simples, présentées, comme les intérêts ainsi provisionnés, dans le ‘produit net bancaire’.

 

3.2. Opérations sur titres : Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes "effets publics et valeurs assimilés" lorsque l'émetteur est l'État, "obligations et autres titres à revenu fixe" et "actions et autres titres à revenu variable" dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cessions de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés" .

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide) . En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cessions sont comptabilisées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cessions et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés”.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles : Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés par composants, la décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

 

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire du Massif Central sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

25-30 ans

Fondations / ossatures

25-30 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-10 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle .

 

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composants, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

TPE loués à la clientèle

4 ans

Mobilier, matériel de bureau

8 ans-agence

Mobilier, matériel de bureau

10 ans-siège

Matériel de transport

4 ans

Installations de sécurité

4 ans

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail.

Les logiciels acquis sont amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées : Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultat.

 

4.2. Provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions pour impôt différé, les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges et risques opérationnels, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôt différé : Ces provisions sont constituées pour compenser l’incidence temporaire de la participation de la banque à des opérations de crédit bail fiscal.

— Passifs sociaux provisionnés conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité

 

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

  – Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

  – Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

  – Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76 % et le rendement attendu des actifs de 6 % ;

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60 % et le taux de rendement attendu de 3,80 % ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42 % ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

 

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour le Groupe est de 7,9 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charge de manière immédiate sur 2005.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005. Les calculs ont été effectués sans chargement. Aucun contrat externe n’a été conclu.

L’ensemble des salariés éligibles au régime de cessation anticipée d’activité (Cats) ayant donné leur accord au 31 décembre 2005 la provision constituée a été intégralement reprise.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées : Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire du Massif Central décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3) . Au titre de l’exercice une dotation globale de 6 100 milliers d’euros a été constituée dont 2 205 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

Au 31 décembre 2005 le montant du FRBG s’élève à 36 409 milliers d’euros dont 12 784 milliers d’euros au titre du Fonds Régional de Solidarité.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

La Banque Populaire du Massif Central utilise des instruments fermes de taux. Ces contrats sont enregistrés en hors bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Micro-couverture (couverture affectée) ;

— Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— Positions spéculatives ;

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Seules les deux premières catégories sont utilisées et assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

 

6. Compte de résultat :

6.1. Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

6.3. Charges générales d’exploitation - Frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire du Massif Central pour le droit individuel de formation est de 16 095 heures.

 

6.4. Résultat exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. Pour l’exercice 2005 aucun mouvement n’a affecté ce solde tant en charges qu’en produits.

 

6.5. Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 34,93 % ( 10 462 milliers d’euros) corrigé des éléments de fiscalité différée liés aux GIE fiscaux ( 121 milliers d’euros ) .

 

Ventilation des éléments d'actif selon la durée restant à courir.

Actif

Durée restant à courir

Montant brut  

Montant provisions  

Montant

Net

< = 3 mois

3 mois < D < = 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Créances sur établissements de crédit

57 932

2 912

67 997

 

98 563

227 404

 

227 404

Créances sur la clientèle

198 572

237 943

883 182

870 190

238 859

2 428 746

75 217

2 353 529

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

19 818

8 500

126

28 444

 

28 444

 

 

256 504

 

240 855

970 997

878 690

337 548

2 684 594

75 217

2 609 377

 

Détail des opérations avec la clientèle (actif).

Opérations avec la clientèle

N

N-1

Créances commerciales

69 270

93 972

Crédits à l'exportation

5 431

1 789

Crédits de trésorerie

236 498

228 838

Crédits à l'équipement

869 686

787 633

Crédits à l'habitat

1 016 655

887 223

Valeurs non imputées

25 240

9 089

Comptes ordinaires débiteurs

95 669

81 838

Créances douteuses brutes

110 297

105 926

Provisions sur créances douteuses

-75 217

-69 883

  Total

2 353 529

2 126 425

 

Relevé des obligations et autres titres a revenu fixe, actions et autres titres a revenu variable.

Relevé des obligations et autres titres à revenu fixe,

actions et autres titres à revenu variable

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette

début exercice

fin exercice

début exercice

variations exercice

fin exercice

comptable

début

exercice

fin

exercice

Actions et autres titre a revenu variable

1 436

1 221

7

-7

0

1 429

1 221

Portefeuille de placement :

 

 

 

 

 

 

 

  Natexis BP

1 165

1 165

0

 

0

1 165

1 165

  Michelin

52

52

0

 

0

52

52

  OPCVM

219

4

7

-7

0

212

4

  Obligations et autres titres a revenu fixe

28 448

28 444

0

0

0

28 448

28 444

Portefeuille d'investissement

8 500

8 500

0

0

0

8 500

8 500

  Limagrain

2 000

2 000

 

 

 

2 000

2 000

  Accor

3 000

3 000

0

 

0

3 000

3 000

  Titrisation groupe (IGLOO II)

3 500

3 500

0

 

0

3 500

3 500

TSDI

19 818

19 818

0

0

0

19 818

19 818

NXBP

19 818

19 818

0

 

0

19 818

19 818

Créances rattachées sur titres

130

126

 

 

 

130

126

    Total

29 884

29 665

7

-7

0

29 877

29 665

 

Relevé des parts dans les entreprises liees, des titres de participation et des titres de l'activité de portefeuille.

Relevé des parts dans les entreprises liees titres de participation et de l'activite de portefeuille

% Capital détenu

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Début exercice

Fin exercice

Début exercice

Variations exercice

Fin exercice

Début exercice

Fin exercice

Parts dans les entr. Liées

 

8

8

0

0

0

8

8

SARL Immobilière du Massif Central

99,80

8

8

 

 

0

8

8

Titres de participations

 

62 233

68 577

2 770

-644

2 126

59 463

66 451

Bancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Banque fédérale bp

2,75

46 075

51 589

 

 

0

46 075

51 589

Novacredit

6,78

624

575

 

 

0

624

575

SAS Sbe

0,00

425

0

 

 

0

425

0

Sbe

0,00

144

0

 

 

0

144

0

Autres participations groupe :

 

 

 

 

 

 

 

 

  BP developpement

2,41

3 783

6 890

 

 

0

3 783

6 890

  GC2I invest

NC

2 533

1 691

 

 

0

2 533

1 691

  Informatique IBP

3,55

2 297

2 297

 

 

0

2 297

2 297

  FCPR Spef E.Fund

NC

500

500

300

-300

0

200

500

  SAS SIBP

-0,00

152

0

 

 

0

152

0

Autres participations hors groupe :

 

 

 

 

 

 

 

 

  Fonds de croissance Innovation

6,80

1 379

1 277

690

207

897

689

380

  FCPR Euro Croissance

2,30

1 500

1 173

525

-525

0

975

1 173

  FCPR lbo Croissance 2

NC

425

393

149

-18

131

276

262

  Sofimac

5,01

410

410

82

 

82

328

328

  GIE Star 3

NC

404

404

 

 

0

404

404

  SEM Volcan

7,20

393

393

393

 

393

0

0

  FCPR Le Lanceur

NC

230

230

69

12

81

161

149

  STE Clermontoise de télévision

10,00

152

152

152

 

152

0

0

  Divers

 

807

603

410

-20

390

397

213

    Total

 

62 241

68 585

2 770

-644

2 126

59 471

66 459

 

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles.

Mouvements sur les immobilisations

Valeur brute comptable début d'exercice

Acquisitions

Cessions

Valeur brute comptable fin d'exercice

Amortissements

Valeur nette comptable fin d'exercice

Valeur nette comptable début d'exercice

Dotations de l'exercice

Changement de méthode comptable

Cumul

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Valeur d'achat des fonds commerciaux

4 854

668

58

5 464

246

4 205

4 437

1 027

4 854

  Autres

710

109

109

710

68

 

622

88

47

    Total

5 564

777

167

6 174

314

4 205

5 059

1 115

4 901

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Terrains

1 888

14

2

1 900

 

 

 

1 900

1 888

    Constructions

18 521

528

168

18 881

678

-671

9 316

9 565

9 126

    Autres

39 612

4 282

2 488

41 406

2 738

 

31 698

9 708

8 247

  Hors exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Terrains

59

 

 

59

 

 

 

59

59

    Constructions

635

 

 

635

29

 

157

478

507

      Total

60 715

4 824

2 658

62 881

3 445

-671

41 171

21 710

19 827

        Total général

66 279

5 601

2 825

69 055

3 759

3 534

46 230

22 825

24 728

 

Détail des autres actifs et comptes de régularisation.

Autres actifs

Montant

N

Montant

N-1

Instruments conditionnels achetés

461

562

Comptes de règlements relatifs aux opérations sur titres

13

156

Débiteurs divers

11 922

10 349

Comptes de stocks et emplois divers

0

0

  Total

12 396

11 067

 

Comptes de régularisation

Montant

N

Montant

N-1

Comptes d'encaissement

502

586

Charges constatées d'avance

666

657

Produits à recevoir

10 136

10 110

Autres comptes de régularisation

24 887

45 229

  Total

36 191

56 582

 

Détail des provisions sur creances douteuses (inscrites en déduction d'actif).

 

N

N-1

Encours N - 1

69 883

68 864

Dotations provisions sur effet temps par capitaux propres (CRC 2002-03)

3 795

 

Dotations de l'exercice

38 982

37 245

Reprises de l'exercice

-35 245

-29 705

Utilisations de l'exercice

-2 440

-3 294

Reprises provisions sur intêrets courus sur créances douteuses compromises

0

-3 227

Dotations provisions sur intêrets courus sur créances douteuses simples

242

 

Encours N

75 217

69 883

 

Ventilation des éléments de passif selon la durée restant à courir.

Passif

Durée restant à courir

Total N

Total N-1

< = 3 mois

3 mois < D < = 1 an

1 an < D < = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Dettes sur établissements de crédit

37 322

42 410

72 811

30 000

8 152

190 695

113 107

    Valeurs données en pension

14 000

 

 

 

 

14 000

1

    Autres sommes dûes

 

 

 

 

7 292

7 292

3 317

    Opérations internes au réseau

23 322

42 410

72 811

30 000

 

168 543

108 910

    Dettes rattachées

 

 

 

 

860

860

879

Dettes sur la clientèle

296 562

225 783

197 704

57 595

1 288 136

2 065 780

1 936 135

    Dettes représentées par un titre

91 492

5 270

3 879

 

573

101 214

55 148

    Bons de caisse et d'épargne

511

141

427

 

 

1 079

1 459

    TCN

90 981

5 129

3 452

 

 

99 562

53 256

    Dettes rattachées

 

 

 

 

573

573

433

 

425 376

273 463

274 394

87 595

1 296 861

2 357 689

2 104 390

 

Détail des opérations avec la clientèle (passif).

Opérations avec la clientèle

N

N-1

Comptes d'épargne à régime spécial :

 

 

  A vue

407 910

395 092

  A terme

666 938

664 341

Dettes rattachées

30 427

34 968

Comptes créditeurs à terme

113 429

94 089

Comptes ordinaires créditeurs

843 379

745 726

Autres dettes :

 

 

  A vue

3 670

1 917

  A terme

27

2

    Total

2 065 780

1 936 135

 

Détail des autres passifs et comptes de régularisation.

Autres passifs

Montant

N

Montant

N-1

Instruments conditionnels vendus

6

5

Comptes de règlements relatifs aux opérations sur titres

87

0

Créditeurs divers

28 182

25 550

Versements restant à effectuer sur titres non libérés

1 787

508

  Total

30 062

26 063

 

Comptes de régularisation

Montant

N

Montant

N-1

Comptes d'encaissement (*)

1 653

38 553

Produits constatés d'avance

19 168

12 671

Charges à payer

556

63

Autres comptes de régularisation

2 578

2 270

  Total

23 955

53 557

(*) Reclassement en hors situation des effets à l'encaissement au 31 décembre 2005

 

Détail des provisions pour risques et charges.

 

Montant N-1

De méthode comptable

Dotation de l'exercice

Reprise de l'exercice

Utilisation de l'exercice

Montant N

Passif social (Voir détail tableau suivant)

12 905

12 116

92

490

 

24 623

Autres provisions :

 

 

 

 

 

 

  Engagement par signature

2 961

 

2 139

1 527

 

3 573

  Risques juridiques

2 717

 

1 565

282

380

3 620

  Impôts différés

892

 

 

121

 

771

  Réfaction bonification prêts agriculture

801

 

298

 

 

1 099

  Provisions pour litiges fiscaux

352

 

50

19

 

383

  Autres provisions

713

 

849

11

166

1 385

    Total

21 341

12 116

4 993

2 450

546

35 454

 

Détail et évolution du passif social.

 

IFC

Médailles

CAR

FCR

CATS

Total

Montants N-1

4 897

2 804

4 408

370

426

12 905

Ecritures liées au changement de méthode comptable

1 493

1 024

9 599

 

 

12 116

Montants à l'ouverture de l'exercice

6 390

3 828

14 007

370

426

25 021

Droits liquidés sur la période

386

270

766

34

 

 

Droits acquis sur la période

224

192

 

 

 

 

Coût financier

259

143

790

 

 

 

Modifications de régime comptabilisées sur la période

60

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

 

95

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

 

 

178

 

 

 

Coût des services passés

 

 

209

 

 

 

Provisions devenues sans objet

 

 

 

 

426

 

Dotations de l'exercice

38

0

54

0

0

92

Reprises de l'exercice

0

30

0

34

426

490

Montant N

6 428

3 798

14 061

336

0

24 623

Changement de régime à étaler sur 10 ans

1 131

 

 

 

 

 

Variation des écarts actuariels inclus dans le corridor

116

 

 

 

 

 

Ecarts actuariels à amortir avec corridor

 

 

2 185

 

 

 

Engagements couverts par organismes extérieurs

 

 

5 046

289

 

 

    Total engagements bpmc

5 181

3 798

21 292

625

0

30 896

 

Détail des dettes subordonnées.

Montant de l'emprunt

Devise de l'emprunt

Taux d'intérêt

Echéance

Conditions du remboursement anticipé

Conditions de la subordination

25 000

Francs

Pibor 3 mois + 0,15

09/06/2010

Sans

Ne figure plus dans le contrat

30 000

Francs

PI3M + 0,25

05/02/2009

Sans

 

50 000

Francs

Pibor 3 mois + 0,375

27/06/2008

Sans

 

50 000

Francs

5,38

27/09/2008

Sans

 

2 400

Euros

4,38

02/03/2009

Sans

Ordre de remboursement pré-déterminé

2 500

Euros

E3M + 0,335

04/05/2010

Sans

 

2 500

Euros

E3M + 0,255

18/08/2010

Sans

 

1 000

Euros

E3M +0,25

21/11/2010

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,275

16/02/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,415

15/07/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,435

16/10/2011

Sans

 

2 000

Euros

E3M + 0,49

09/01/2012

Sans

 

1 500

Euros

E3M + 0,2775

06/11/2014

Sans

 

3 000

Euros

3,78

23/08/2015

Interdit par remboursement

 

3 000

Euros

3,58

29/11/2015

Interdit par remboursement

 

4 500

Euros

3,88

05/01/2016

Interdit par remboursement

 

52 030

Euros

Total emprunts subordonnés

 

 

 

375

 

Dettes rattachées

 

 

 

52 405

 

Total dettes subordonnées

 

 

 

 

Ventilation des capitaux propres.

Détail des capitaux propres

N

N-1

Capital souscrit

94 517

93 900

Prime de fusion Sopamac

328

328

Réserves

110 641

109 891

  Réserve légale

8 968

8 218

  Réserves statutaires

101 637

101 429

  Réserve de plus value à long terme

0

208

  Réserve réglementée de réévaluation

36

36

Provisions réglementées et subventions d'investissement

0

307

  Provision spéciale de réévaluation

0

2

  Avance du Fonds Collectif de Garantie

0

305

F.R.B.G.

36 409

30 309

  FRS Groupe

12 784

10 579

  FRBG Banque

23 625

19 730

Report à nouveau

-10 323

2 689

  Solde après AG N-1

14 364

 

  Changement de méthode à l'ouverture de l'exercice

-24 687

 

Résultat de l'exercice

17 332

15 000

    Total

248 904

252 424

 

Opérations sur instruments financiers a terme de taux d'intérêt.

Instruments financiers à terme de taux d'intérêt

Operations de couverture

Juste valeur

Opérations ferme de gré à gré (Total Emprunteur et Prêteur)

262 443

3 512

  Swaps - contrats d'échange de taux d'intérêt

91 385

1 856

    Du 05/07/2001 au 05/07/2006 => micro couverture

3 000

-33

    Du 02/01/1997 au 20/12/2006 => micro couverture

3 049

89

    Du 30/05/1997 au 30/05/5007 => micro couverture

5 336

224

    Du 05/12/2005 au 05/12/2010 => micro couverture

30 000

13

    Du 02/01/2004 au 02/01/2008 => macro couverture

50 000

1 563

  Contrats d'assurance de taux d'intérêt

171 058

1 656

    Du 11/07/2003 au 11/04/2006 => CAPITAUX macro couverture

60 000

 

    Du 03/04/2006 au 01/04/2008 => CAPITAUX macro couverture (1)

60 000

212

    Du 02/01/2004 au 02/01/2008 => FLOOR macro couverture

50 000

1 444

    Du 02/06/1997 au 01/06/2007 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

244

 

    Du 04/01/1999 au 01/01/2006 => Opérations clientèles adossées à des opérations NXBP

814

 

(1) départ décalé avril 2006.

 

Ventilation des engagements reçus et donnés publiés.

 

N

N-1

Engagements donnés

328 303

331 772

  Engagement de financement

197 532

175 320

    En faveur d'établissements de crédit

15 431

17 592

    En faveur de la clientèle

182 101

157 728

  Engagement de garantie

128 985

156 452

    D'ordre d'établissements de crédit

 

48

    D'ordre de la clientèle

128 985

156 404

  Engagement sur titres

1 786

0

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

1 786

 

Engagements recus

350 265

266 399

  Engagement de financement

0

1 687

    Reçus d'établissements de crédit

 

1 687

  Engagement de garantie

348 479

264 712

    Reçus d'établissements de crédit

348 479

264 712

  Engagement sur titres

1 786

0

    Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

 

 

    Autres

1 786

 

      Total

678 568

598 171

 

Détail du produit net bancaire.

 

N

N-1

Ventilation des produits et charges d'intérêts

72 923

72 159

  Intérêts et produits assimilés

116 590

114 625

    Opérations avec les établissements de crédit

3 526

3 639

    Opérations avec la clientèle

107 681

105 757

    Opérations sur titres

1 236

1 203

    Autres intérêts et produits assimilés

4 147

4 026

  Intérêts et charges assimilés

43 667

42 466

    Opérations avec les établissements de crédit

4 489

4 010

    Opérations avec la clientèle

35 531

34 615

    Opérations sur titres

1 519

1 525

    Autres intérêts et charges assimilés

2 128

2 316

Revenu des titres à revenu variable

2 862

2 539

  Participations groupe

2 778

2 460

  Participations locales

84

79

Ventilation des commissions par catégories d'opérations

45 812

43 013

  Produits

51 819

49 448

    Opérations avec les établissements de crédit

308

303

    Opérations avec la clientèle

22 818

22 962

    Opérations de change

436

465

    Opérations de hors bilan

1 436

1 377

    Commissions sur titres

5 717

5 432

    Commissions sur activité de conseil et d'assistance

453

530

    Produits sur moyens de paiement

9 860

8 875

    Commissions sur activité d'assurance

9 828

8 476

    Autres commissions

963

1 028

  Charges

6 007

6 435

    Opérations avec les établissements de crédit

73

382

    Opérations avec la clientèle

42

15

    Opérations sur titres

3

3

    Opérations de hors bilan

131

419

    Charges sur moyens de paiement

5 286

4 983

    Autres commissions

472

633

Gains ou pertes sur titres de placement ou assimilés

67

28

Ventilation des autres produits ou charges d'exploitation

1 678

1 439

  Produits

2 144

2 026

    Produits d'exploitation bancaire

1 698

1 507

    Produits sur autres activités

446

519

  Charges

466

587

    Charges d'exploitation bancaire

466

478

    Charges sur autres activités

 

109

Produit net bancaire

123 342

119 178

 

Ventilation des charges générales d'exploitation.

 

N

N-1

Frais de personnel

49 435

46 723

    Salaires et traitements

29 646

28 514

    Charges sociales

13 426

12 785

    Intéressement des salariés

2 506

1 777

    Participation des salariés

800

764

Impôts et taxes sur rémunérations

3 057

2 883

Dotations nettes sur provisions

-397

971

    Charges de retraite

58

844

    Médaille du Travail

-29

199

    Cats

-426

-72

        Total frais de personnel

49 038

47 694

Autres charges :

 

 

  Impôts et Taxes

1 969

1 992

  Services extérieurs

30 181

30 955

    Total autres charges

32 150

32 947

      Total charges générales d'exploitation

81 188

80 641

 

Ventilation du coût du risque selon ses composantes.

 

Dotations nettes N

Dotations nettes N-1

Dossiers douteux compromis

-734

7 129

Dossiers douteux simples

5 084

-517

Risques juridiques

903

837

Dossiers passés en Perte

339

683

Récupérations sur créances amorties

-165

-437

Sinistres divers

431

67

  Total

5 858

7 762

 

Détail des gains et pertes sur actifs immobilisés.

 

N

N-1

Titres de participation

1 265

-552

Plus value de cessions de titres

670

19

Moins value sur cession de titres

-49

-392

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de participation

-298

-584

Reprise de provisions sur titres de participation

942

405

Immobilisations corporelles et incorporelles

34

480

Plus value de cession d'immobilisations corporelles et incorporelles

118

574

Moins value sur cession d'immobilisations corporelles et incorporelles

-84

-94

Autres actifs immobilisés

-64

-47

Autres dotations sur Actifs immobilisés

-64

-173

Autres reprises sur Actifs immobilisés

0

126

  Total

1 235

-119

 

Proposition affectation du résultat.

 

Montant N

Montant N-1

Bénéfice à répartir

7 009

17 689

Intérêts aux parts sociales

2 607

2 575

Réserve légale

350

750

Réserve statutaire

0

0

Report à nouveau

4 052

14 364

 

Evolution des ratios prudentiels (agrégés des SCM).

 

Au

31/12/2005

Au

31/12/2004

Minimum

Règlementaire

Ratio de solvabilité

12,67 %

13,18 %

8,00 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

66,68 %

65,35 %

60,00 %

Coefficient de liquidité

131,00 %

117,00 %

100,00 %

 

Informations relatives au personnel.

Informations relatives au personnel

N

N-1

Effectif moyen du personnel inscrit

921

902

  Techniciens de Banque

706

695

  Cadres

215

207

 

Ventilation des encours douteux par agent économique taux de douteux et de couverture associée.

 

Libellé

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Autres clientèles

Total N

Total N-1

A. Encours bruts sains

782 667

352 232

1 011 120

172 430

2 318 449

2 090 380

B. Encours douteux simples

23 900

20 641

14 505

340

59 386

49 826

Taux de douteux simples (B/A)

% 3,1

% 5,9

% 1,4

% 0,2

% 2,6

% 2,4

C. Encours douteux compromis

27 769

12 506

10 400

236

50 911

56 102

Taux de douteux compromis (C/A)

% 3,5

% 3,6

% 1,0

% 0,1

% 2,2

% 2,7

Taux de douteux global (B+C/A)

% 6,6

% 9,4

% 2,5

% 0,3

4,8%

% 5,1

D. Provisions sur douteux simples

11 681

9 638

7 901

205

29 425

22 096

Taux de couverture douteux simples (D/B)

% 48,9

% 46,7

% 54,5

% 60,3

% 49,5

% 44,3

E. Provisions sur douteux compromis

 25 423

11 034

9 099

236

45 792

47 787

Taux de couverture douteux compromis (E/C)

% 91,6

% 88,2

% 87,5

% 100,0

% 89,9

% 85,2

Taux de couverture global (D+E/B+C)

% 71,8

% 62,4

% 68,3

% 76,6

% 68,2

% 66,0

F. Encours des 10 premiers engagements

43 838

7 978

8 828

39 226

99 870

128 200

Indice de concentration (F/A)

% 5,6

% 2,3

% 2,5

% 11,1

% 4,3

% 6,1

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2005, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de votre Banque, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la Loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par votre Conseil d'Administration du 21 avril 2006. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives.

Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble.

Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point exposé dans le paragraphe règles et méthodes comptables de l’annexe concernant le changement de méthode comptable suite à l’application des règlements CRC 2004-06 sur la définition des actifs, CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs modifié par le CRC 2003-07, CRC 2002-03 sur le risque de crédit et de la recommandation de la CNC 2003-R-01 relatif aux engagements sociaux.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Nos contrôles ont porté sur les grands types d’activité à travers les différents services de la banque.

Dans chacun de ces secteurs, nous avons cherché à apprécier, notamment, la justification probante des comptes et nous sommes assurés du respect des règles de présentation des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et des principes de juste valeur et de prudence dans la détermination des provisions.

Dans le cadre de notre programme de travail pluriannuel, nous avons procédé à une revue des procédures en vigueur dans les domaines ci-dessus et notamment par voie de tests informatisés ; nos contrôles s’appuient également sur des analyses indiciaires, des revues analytiques et des tests de cohérence réalisés à plusieurs reprises sur l’exercice, en particulier pour les produits et les charges d’exploitation.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la Loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Clermont-Ferrand, le 3 mai 2006.

Les commissaires aux comptes :

 Sarl Arverne Conseil :

 Sarl Audit France associés :

 Pierre François Hoh,

 Michel Roussilhe,

 Gérant ;

 Gérant.

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

0610417

17/05/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6654
Texte de l'annonce :

0606654

17 mai 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°59


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL  

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 18, boulevard Jean Moulin, B.P. 53, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand. 

Situation au 31 mars 2006.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, CCP

35 159

Créances sur les établissements de crédit

177 862

Opérations avec la clientèle

2 427 273

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 341

Actions et autres titres à revenu variable

1 221

Participations et autres titres détenus à long terme

66 365

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

1 115

Immobilisations corporelles

21 250

Autres actifs

12 126

Comptes de régularisation

37 853

  Total actif

2 808 573

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

267 133

Opérations avec la clientèle

1 993 681

Dettes représentées par un titre

134 780

Autres passifs

49 431

Comptes de régularisation

42 262

Provisions pour risques et charges

35 426

Dettes subordonnées

52 521

Fonds pour risques bancaires généraux

36 949

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

196 390

  Capital souscrit

95 743

  Primes d'émission

328

  Réserves

110 642

  Report à nouveau (+/-)

-10 323

    Total passif

2 808 573

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

  Engagements de financement

226 344

  Engagements de garantie

152 358

  Engagements sur titres

747

Engagements reçus :

 

  Engagements de garantie

374 054

  Engagements sur titres

747

 

0606654

20/02/2006 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire du Massif Central
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 1409
Texte de l'annonce :

0601409

20 février 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

Banque populaire du massif central

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et s. du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.

775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

Situation au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Montant

Caisses, banques centrales, CCP    

56 236

Créances sur les établissements de crédit    

171 421

Opérations avec la clientèle    

2 349 454

Obligations et autres titres à revenu fixe    

28 418

Actions et autres titres à revenu variable    

1 221

Participations et autres titres détenus à long terme    

66 451

Parts dans les entreprises liées    

8

Immobilisations incorporelles    

1 115

Immobilisations corporelles    

21 710

Autres actifs    

11 328

Comptes de régularisation    

43 329

    Total de l'actif    

2 750 691

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit    

190 694

Opérations avec la clientèle    

2 063 146

Dettes représentées par un titre    

103 806

Autres passifs    

31 733

Comptes de régularisation    

43 861

Provisions pour risques et charges    

35 033

Dettes subordonnées    

52 405

Fonds pour risques bancaires généraux    

34 769

Capitaux propres hors FRBG (+/-)    

195 244

Capital souscrit    

94 517

Primes d'émission    

328

Réserves    

110 641

Report à nouveau (+/-)    

- 10 242

    Total passif    

2 750 691

 

 

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement    

197 532

Engagements de garantie    

128 985

Engagements sur titre    

1 736

Engagements reçus :

 

Engagements garantie    

348 479

    Engagements sur titre    

1 736

 

 

 

0601409

23/11/2005 : PUBLICATIONS PERIODIQUES (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Siège : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont Ferrand Cedex.
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 5968
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social  : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont Ferrand Cedex.
775 633 878 R.C.S. Clermont Ferrand.

 

Situation au 30 septembre 2005.
(En milliers d'euros.)

 

Actif Montant
Caisse, banques centrales, C.C.P. 26 918
Créances sur les établissements de crédit 147 229
Opérations avec la clientèle 2 260 014
Obligations et autres titres à revenu fixe 28 330
Actions et autres titres à revenu variable 1 221
Participations et autres titres détenus à long terme 61 713
Parts dans les entreprises liées 8
Immobilisations incorporelles 752
Immobilisations corporelles 22 274
Autres actifs 9 966
Comptes de régularisation     36 017
      Total actif 2 594 442

 

 

Passif Montant
Dettes envers les établissements de crédit 172 643
Opérations avec la clientèle 1 974 721
Dettes représentées par un titre 59 305
Autres passifs 31 130
Comptes de régularisation 44 165
Provisions pour risques et charges 34 081
Dettes subordonnées 44 713
Fonds pour risques bancaires généraux 32 970
Capitaux propres hors FRBG 200 714
    Capital souscrit 94 519
    Primes d'émission 328
    Réserves 110 641
    Provisions réglementées et subventions d'investissement 306
    Report à nouveau     - 5 080
      Total passif 2 594 442

 

 

Hors bilans Montant
Engagements donnés  :  
    Engagements de financement 179 367
    Engagements de garantie 103 930
    Engagements sur titres 306
Engagements reçus  :  
    Engagements de garantie 333 227
    Engagements sur titres 306

 


05968

19/08/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Siège : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 96106
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

Situation au 30 juin 2005.
(En milliers d'euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

24 929

Créances sur les établissements de crédit

161 846

Opérations avec la clientèle

2 226 101

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 335

Actions et autres titres à revenu variable

1 390

Participations et autres titres détenus à long terme

59 458

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

767

Immobilisations corporelles

22 187

Autres actifs

10 157

Comptes de régularisation

35 852

Total actif

2 571 030

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

185 231

Opérations avec la clientèle

1 948 423

Dettes représentées par un titre

56 469

Autres passifs

28 026

Comptes de régularisation

39 062

Provisions pour risques et charges

35 946

Dettes subordonnées

44 968

Fonds pour risques bancaires généraux

31 952

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

200 953

Capital souscrit

94 758

Primes d'émission

328

Réserves

110 641

Provisions réglementées et subventions d'investissement

306

Report à nouveau (+/–)

– 5 080

Total passif

2 571 030

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

177 816

Engagements de garantie

101 739

Engagements sur titres

245

Engagements reçus :

Engagements de garantie

294 786

Engagements sur titres

245






96106

24/06/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Siège : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 91881
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société coopérative à capital variable.
Siège social : 18, boulevard Jean-Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
775 633 878 R.C.S. Clermont.

Documents comptables publiables approuvés par l’assemblée générale du 30 mai 2005.

I. — Bilan au 31 décembre 2003.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Caisse, banques centrales, C.C.P.

31 238

43 016

Effets publics et valeurs assimilées

Créances sur les établissements de crédit

160 207

166 560

Opérations avec la clientèle

2 126 425

1 996 513

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 448

28 417

Actions et autres titres à revenu variable

1 429

1 559

Participations et autres titres détenus à long terme

59 463

60 300

Parts dans les entreprises liées

8

8

Crédit-bail et location avec option d’achat

Location simple

Immobilisations incorporelles

4 901

4 952

Immobilisations corporelles

19 827

21 176

Capital souscrit non versé

Actions propres

Comptes de négociation et de règlement

Autres actifs

11 067

11 394

Comptes de régularisation

56 582

48 217

Total actif

2 499 595

2 382 112

Passif

2004

2003

Banques centrales, C.C.P.

Dettes envers les établissements de crédit

113 107

124 986

Opérations avec la clientèle

1 936 135

1 836 412

Dettes représentées par un titre

55 148

34 079

Autres passifs

26 063

29 240

Comptes de régularisation

53 557

52 558

Comptes de négociation et de règlement

Provisions pour risques et charges

21 341

21 337

Dettes subordonnées

41 820

48 091

Fonds pour risques bancaires généraux

30 309

27 902

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

222 115

207 507

Capital souscrit

93 900

91 418

Primes d’émission

328

328

Réserves

109 891

97 879

Ecarts de réévaluation

Provisions réglementées et subventions d’investissement

307

612

Report à nouveau (+/–)

2 689

2 987

Résultat de l’exercice (+/–)

15 000

14 283

Total passif

2 499 595

2 382 112

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés :

Engagements de financement

175 320

158 315

Engagements de garantie

156 452

158 536

Engagements sur titres

Engagements reçus :

Engagements de financement

1 687

492

Engagements de garantie

264 712

227 710

Engagements sur titres

II. — Compte de résultat.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

114 625

116 021

Intérêts et charges assimilées

42 466

45 451

Produits sur opérations de crédit-bail et assimilées

1 422

Charges sur opérations de crédit-bail et assimilées

84

Produits sur opérations de location simple

Charges sur opérations de location simple

Revenus des titres à revenu variable

2 539

1 488

Commissions (produits)

49 448

48 728

Commissions (charges)

6 435

6 785

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

8

Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés

28

21

Autres produits d’exploitation bancaire

2 026

1 950

Autres charges d’exploitation bancaire

587

578

Produit net bancaire

119 178

116 740

Charges générales d’exploitation

80 641

78 463

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisation incorporelles et corporelles

4 029

4 462

Résultat brut d’exploitation

34 508

33 815

Coût du risque

– 7 762

– 8 235

Résultat d’exploitation

26 746

25 580

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

– 119

283

Résultat courant avant impôt

26 627

25 863

Résultat exceptionnel

– 1 265

Impôt sur les bénéfices

9 220

8 720

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

– 2 407

– 1 595

Résultat net

15 000

14 283

III. — Annexe aux documents comptables.

Règles et méthodes.

Les comptes annuels sont établis selon la réglementation applicable aux établissements de crédit et dans le respect des principes comptables généralement admis en France.

I. – Garantie de liquidité et de solvabilité.

Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, Organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.
Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.
La Banque fédérale met en œuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.
Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.
Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.
Le système de garantie du réseau des Banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des Banques populaires est l’Organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.
Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

II. – Méthodes d’évaluation appliquées aux divers postes.

Créances sur la clientèle. — Les créances sur la clientèle sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.
Le principe de contagion est appliqué : « La classification en créances douteuses d’un concours à une personne physique ou morale déterminée entraîne le transfert de l’intégralité des engagements à rencontre de cette personne des rubriques d’encours sains vers les rubriques d’encours douteux nonobstant toutes considérations liées aux garanties individuelles sauf cas exceptionnels dûment justifiés ».
Les créances sur la clientèle, dont le recouvrement est devenu incertain font l’objet d’une provision, en déduction d’actif, destinée à couvrir le risque de perte et tenant compte des garanties dont la banque est amenée à bénéficier. Ces provisions pour dépréciation sont calculées par dossier.
La classification de ces créances s’opère de fa manière suivante :
— Les créances pour lesquelles la déchéance du terme a été prononcée constituent les encours douteux compromis ;
— Les autres créances pour lesquelles l’établissement estime qu’il existe un risque de non-recouvrement constituent les encours douteux simples.
Suite à l’instruction fiscale du 30 juillet 2004 la comptabilisation et le provisionnement intégral des intérêts sur créances douteuses compromises n’ont plus de raison d’être. En conséquence la somme de 3,227 millions d’euros comptabilisée à l’arrêté 2003 a été annulée et la provision reprise. Ces écritures sont sans effet sur le compte de résultat.

Immobilisations corporelles et incorporelles. — Les immobilisations figurent au bilan pour leur prix d’acquisition ou d’apport augmenté des réévaluations légales. Les frais d’acquisition d’immobilisations sont pris en charge dans l’année.
Aucune valeur immobilisée n’a fait l’objet d’une provision pour dépréciation.

Les principales durées et méthodes d’amortissement sont :

Mode

Durée (en année)

Constructions d’exploitation

Linéaire

20

Aménagements et installations :

Agences

Linéaire

8

Siège

Linéaire

10

Matériel informatique (TPE loués à la clientèle)

Dégressif

4

Mobilier, matériel de bureau :

Agences

Linéaire

8

Siège

Linéaire

10

Logiciel acquis

Linéaire

1

Matériel de transport

Linéaire

4

Installations de sécurité

Dégressif

4

Fonds pour risques bancaires généraux. — Le poste « Fonds pour risques bancaires généraux » (FRBG) enregistre les montants que la banque décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Ce poste correspond au montant porté dans le calcul des fonds propres réglementaires.
Au titre de l’exercice une dotation globale de 2,41 millions d’euros a été effectuée dont 1,77 au titre du fonds régional de solidarité.
Au 31 décembre 2004 le montant du FRBG s’élève à 30,31 millions d’euros dont 10,58 millions d’euros au titre du fonds régional de solidarité.

Provisions pour risques et charges. — Le poste provisions pour risques et charges comprend outre le passif social :
— les provisions pour litiges et risques opérationnels ;
— les provisions sur engagements par signature ;
— les provisions pour impôt différé constituées pour compenser l’incidence temporaire de la participation de la banque à des opérations de crédit-bail fiscal sur l’impôt et le résultat net.
Au 31 décembre 2004 les dotations suivantes ont été comptabilisées :
— 1,87 million d’euros au titre des engagements par signature ;
— 1,08 million d’euros au titre de litiges juridiques en cours ;
— 0,24 million d’euro pour tenir compte du risque de réfaction sur les bonifications des prêts à l’agriculture.
Sur l’exercice 2004 les reprises suivantes ont été effectuées :
— 2,80 millions d’euros au titre des engagements par signature ;
— 0,82 million d’euro au titre de l’impôt différé passif dont 0,60 million suite à la terminaison anticipée du GIE Cladel Bail 310.

Passif social :
— Engagement de retraite : L’accord professionnel AFB du 13 septembre 1993, organisant l’adhésion des banques AFB aux régimes nationaux Agirc-Arrco, s’applique aux Banques populaires depuis le 1er janvier 1994.
L’établissement conserve des engagements résiduels vis-à-vis des salariés (actifs et retraités) représentés par les compléments de pension bancaire et les compléments spécifiques au groupe Banque populaire au titre des services antérieurs au 1er janvier 1994.
Au 31 décembre 2004, les engagements de notre établissement sont estimés à 16,32 millions d’euros.
Leur financement est assuré par les réserves de la Caisse autonome de retraites du groupe Banque populaire à hauteur de 4,41 millions d’euros, laquelle bénéficie en outre, de la part des établissements adhérents, d’une garantie de ressources annuelles sous la forme d’une cotisation.
Compte tenu d’une provision actuelle de 4,41 millions d’euros, le montant des engagements de retraite restant à couvrir au 31 décembre 2004 sur une durée de treize ans est évalué à 7,50 millions d’euros.
— Engagements au titre des indemnités de fin de carrière : La loi portant réforme des retraites du 21 août 2003 a modifié le calcul des engagements relatifs aux indemnités de fin de carrière.
Comme pour l’exercice 2003, les effets de cette loi ont été étalés sur la durée de vie moyenne résiduelle des salariés.
Le montant total de l’engagement s’élève à 5,38 millions d’euros avec un taux de charges de 52 %.
Au 31 décembre 2004, la provision globale, compte tenu de l’étalement, s’élève à 4 898 millions d’euros après une dotation de 0,28 million d’euros.
Aucun contrat externe n’a été conclu.
— Médailles du travail : La même méthode a été utilisé pour le provisionnement des médailles du travail.
Le montant total de l’engagement s’élève à 3,36 millions d’euros.
Au 31 décembre 2004 la provision globale, compte tenu de l’étalement, s’élève à 2 804 millions d’euros après une dotation de 0,20 million d’euros.
— Accords de cessation anticipée des travailleurs salariés (CATS) : Les modalités de provisionnement sont les suivantes :

  • Lorsque le risque est certain (salariés ayant donné leur accord) l’engagement constitue une charge à payer pour le montant total du portage. Au 31 décembre 2004 les charges à payer au titre des CATS s’élèvent à 0,90 million d’euros.
  • Lorsque le risque est probable (cas des salariés n’ayant pas opté mais pour lesquels il existe une probabilité de départ en CATS) l’enregistrement se fait via une provision pour risques et charges constituée de manière étalée sur la durée d’activité résiduelle du salarié jusqu’à sa décision de bénéficier de l’accord. Au 31 décembre 2004 une reprise de 0,07 million d’euros a été constatée. Le montant de la provision au titre des CATS s’élève à 0,43 million d’euros.

Compte de résultat :
— Cotisations sur cartes bancaires (hors convention) : L’arrêt du Conseil d’Etat du 24 mai 2000 considère que les cotisations sur cartes bancaires rémunèrent une prestation continue et qu’en conséquence les produits de ces cotisations doivent être enregistrés prorata temporis sur la durée de la prestation.
S’agissant d’une option fiscale, la première comptabilisation s’est effectuée par un retraitement sur le produit net bancaire à hauteur de 0,84 million d’euros.
— Résultat exceptionnel : Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante.
Pour l’exercice 2004 aucun mouvement n’a affecté ce solde tant en charges qu’en produits.
— Impôts sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt exigible au titre de l’exercice (10,04 millions d’euros) corrigé des éléments de fiscalité différée (0,82 million d’euros) liés aux GIE fiscaux.

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et titres de l’activité de portefeuille :
— Evaluation et provisions : Dès leur réalisation, les opérations sur titres sont identifiées selon qu’il s’agit de titres de transaction, de participation, de placement ou d’investissement.
En fin d’exercice, le prix du marché est déterminé de la façon suivante :

  • Les titres cotés, libellés en euros ou en devises étrangères sont évalués au cours de fin décembre 2004 ;
  • Les titres non cotés sont estimés à leur valeur probable de négociation.
Une dotation nette pour dépréciation des titres de participation de 0,18 million d’euro a été constatée sur l’exercice 2004.
Le montant total des provisions pour titres de participation s’élève à 2,77 millions au 31 décembre 2004.
La plus-value latente sur les titres d’investissement s’élève à 0,13 million d’euros.

Engagements sur instruments financiers à terme. — Nos engagements sur instruments financiers ont pour motivation :
— la couverture individuelle de chacun des contrats sur instruments financiers à terme réalisés par la clientèle (aucune opération nouvelle n’a été réalisée en 2004) ;
— la couverture du risque de taux global de la Banque populaire du Massif central ;
— le montant notionnel et la juste valeur de ces instruments sont indiqués dans les tableaux annexés.
En 2004, la macro-couverture du risque de taux a été assurée :
1°) Pour la protection contre la hausse des taux courts par :
— 1 cap de 60 M€ sur 3 ans (échéance avril 2006) ;
2°) Pour la protection des productions de crédits contre la baisse des taux longs par :
— 1 swap de 50 M€ sur 4 ans (échéance janvier 2008) ;
— 2 floors :

  • 61 M€ sur 5 ans (échéance janvier 2005),
  • 50 M€ sur 4 ans (échéance janvier 2008).

Actif.

Ventilation des éléments d’actif selon la durée restant à courir :

Actif

Durée restant à courir

Montant brut

Montant provisions

Montant net

= 3 mois

3 mois < D
= 1 an

1 an < D
= 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Créances sur établissements de crédit

58 192

16 534

65 881

50 838

191 445

191 445

Créances sur la clientèle

174 810

220 782

871 096

725 510

204 110

2 196 308

69 883

2 126 425

Obligations et autres titres à revenu fixe

19 818

8 500

137

28 455

7

28 448

233 002

237 316

956 795

734 010

255 085

2 416 208

69 890

2 346 318

Détail des opérations avec la clientèle (Actif) :

Opérations avec la clientèle

N

N – 1

Créances commerciales

93 972

99 783

Crédits à l’exportation

1 789

0

Crédits de trésorerie

228 838

224 017

Crédits à l’équipement

787 633

748 132

Crédits à l’habitat

887 223

809 050

Valeurs non imputées

9 089

9 285

Comptes ordinaires débiteurs

81 838

69 286

Créances douteuses brutes

105 926

105 824

Provisions sur créances douteuses

– 69 883

– 68 864

Total

2 126 425

1 996 513

Relevé des parts dans les entreprises liées, des titres de participation et des titres de l’activité de portefeuille :

Relevé des parts dans les entreprises liées
titres de participation et de l’activité de portefeuille

% capital détenu

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Début exercice

Fin exercice

Début exercice

Variations exercice

Fin exercice

Début exercice

Fin exercice

Parts dans les entreprises liées

8

8

0

0

0

8

8

S.A.R.L. Immobilière du Massif central

99,80

8

8

0

8

8

Titres de participations

62 891

62 233

2 591

179

2 770

60 300

59 463

Bancaires :

Banque fédérale BP

2,81

46 075

46 075

0

0

46 075

46 075

Novacrédit

6,78

647

624

0

0

647

624

S.A.S. SBE

1,40

425

425

0

0

425

425

SBE

0,26

144

144

0

0

144

144

Autres participations groupe :

BP Développement

3,22

3 783

3 783

0

0

3 783

3 783

GC2I Invest

N.C.

2 659

2 533

0

0

2 659

2 533

Informatique IBP

3,77

2 297

2 297

0

0

2 297

2 297

FCPR SPEF E.Fund

N.C.

500

500

175

125

300

325

200

S.A.S. SIBP

2,80

152

152

0

0

152

152

Line Bourse

1,23

457

0

297

– 297

0

160

0

Autres participations hors groupe :

Fonds de croissance innovation

6,80

1 560

1 379

468

222

690

1 092

689

FCPR Euro Croissance

N.C.

1 500

1 500

600

– 75

525

900

975

FCPR LBO Croissance 2

N.C.

425

425

170

– 21

149

255

276

Sofimac

5,01

410

410

82

82

328

328

GIE Star 3

N.C.

404

404

0

0

404

404

SEM Volcan

7,00

267

393

267

126

393

0

0

FCPR Le Lanceur

N.C.

230

230

69

69

161

161

Société clermontoise de télévision

10,00

152

152

152

152

0

0

FCPR Leo Croissance 1

N.C.

35

0

0

0

35

0

Divers

769

807

311

99

410

458

397

Total

62 899

62 241

2 591

179

2 770

60 308

59 471

Relevé des obligations et autres titres à revenu fixe, actions et autres titres à revenu variable :

Relevé des obligations et autres titres à revenu fixe,
action et autres titres à revenu variable

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Début exercice

Fin exercice

Début exercice

Variations exercice

Fin exercice

Début exercice

Fin exercice

Actions et autres titre à revenu variable

1 575

1 436

16

– 9

7

1 559

1 429

Portefeuille de placement :

Natexis BP

1 165

1 165

0

0

1 165

1 165

Michelin

52

52

7

– 7

0

45

52

OPCVM

358

219

9

– 2

7

349

212

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 417

28 448

0

0

0

28 417

28 448

Portefeuille d’investissement

8 500

8 500

0

0

0

8 500

8 500

Limagrain

2 000

2 000

2 000

2 000

Accor

3 000

3 000

0

0

3 000

3 000

Titrisation Groupe (Igloo II)

3 500

3 500

0

0

3 500

3 500

TSDI

19 818

19 818

0

0

0

19 818

19 818

NXBP

19 818

19 818

0

0

19 818

19 818

Créances rattachées sur titres

99

130

99

130

Total

29 992

29 884

16

– 9

7

29 976

29 877

Etat des mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles :

Mouvements sur les immobilisations

Valeur brute comptable début d’exercice

Acquisitions

Cessions

Valeur brute comptable
fin d’exercice

Amortissements

Valeur nette comptable
fin d’exercice

Valeur nette comptable début exercice

Dotations
de l’exercice

Cumul

Immobilisations incorporelles :

Valeur d’achat des fonds commerciaux

4 936

10

92

4 854

4 854

4 936

Autres

567

143

710

112

663

47

16

Total

5 503

153

92

5 564

112

663

4 901

4 952

Immobilisations corporelles :

Exploitation :

Terrains

2 000

14

126

1 888

1 888

1 908

Constructions

17 621

1 537

637

18 521

768

9 395

9 126

8 822

Autres

39 145

2 007

1 540

39 612

1 806

31 365

8 247

9 853

Hors exploitation :

Terrains

5

59

59

59

Constructions

633

2

635

29

128

507

534

Total

59 458

3 560

2 303

60 715

2 603

40 888

19 827

21 176

Total général

64 961

3 713

2 395

66 279

2 715

41 551

24 728

26 128

Détail des autres actifs :

Autres actifs

Montant N

Montant N – 1

Instruments conditionnels achetés

562

858

Comptes de règlements relatifs aux opérations sur titres

156

0

Débiteurs divers

10 349

10 536

Comptes de stocks et emplois divers

0

0

Total

11 067

11 394

Détail des comptes de régularisation actif :

Comptes de régularisation (Actif)

Montant N

Montant N – 1

Comptes d’encaissement

586

652

Charges constatées d’avance

657

828

Produits à recevoir

10 110

6 556

Autres comptes de régularisation

45 229

40 181

Total

56 582

48 217

Détail des provisions pour dépréciation par postes d’actif :

Provisions pour dépréciation

N

N – 1

Créances douteuses sur opérations avec la clientèle

69 883

68 864

Obligations et actions

7

16

Participations et titres immobilisés sur activités de portefeuille

2 770

2 591

Total

72 660

71 471

Détail des provisions sur créances douteuses (inscrites en déduction d’actif) :

N

N – 1

Encours N – 1

68 864

67 041

Dotations de l’exercice

37 245

35 597

Reprises de l’exercice

– 29 705

– 30 482

Utilisations de l’exercice

– 3 294

– 2 429

Reprises provisions sur intérêts courus sur créances douteuses

– 3 227

– 863

Encours N

69 883

68 864

Passif.

Ventilation des éléments de passif selon la durée restant à courir :

Passif

Durée restant à courir

Total N

Total N – 1

= 3 mois

3 mois < D = 1 an

1 an < D = 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Dettes sur établissements de crédit

30 387

5 930

62 811

13 979

113 107

124 986

Valeurs données en pension

1

1

8 000

Autres sommes dues

3 317

3 317

4 293

Opérations internes au réseau

30 386

5 930

62 811

9 783

108 910

110 139

Dettes rattachées

879

879

2 554

Dettes sur la clientèle

335 147

161 425

189 582

63 764

1 186 217

1 936 135

1 836 412

Dettes représentées par un titre

42 987

7 459

4 269

433

55 148

34 079

Bons de caisse et d’épargne

678

186

595

1 459

2 318

TCN

42 309

7 273

3 674

53 256

31 140

Dettes rattachées

433

433

621

408 521

174 814

256 662

63 764

1 200 629

2 104 390

1 995 477

Détail des opérations avec la clientèle (Passif) :

Opérations avec la clientèle

N

N – 1

Comptes d’épargne à régime spécial

A vue

395 092

357 047

A terme

664 341

647 583

Dettes rattachées

34 968

30 971

Comptes créditeurs à terme

94 089

99 202

Comptes ordinaires créditeurs

745 726

696 543

Autres dettes

A vue

1 917

2 566

A terme

2

2 500

Total

1 936 135

1 836 412

Détail des autres passifs :

Autres passif

Montant N

Montant N – 1

Instruments conditionnels vendus

5

12

Comptes de réglemente relatifs aux opérations sur titres

0

136

Créditeurs divers

25 550

27 982

Versements restant à effectuer sur titres non libérés

508

1 110

Total

26 063

29 240

Détail des comptes de régularisation (Passif) :

Comptes de régularisation (Passif)

Montant N

Montant N – 1

Comptes d’encaissement

38 553

39 815

Produits constatés d’avance

12 671

10 596

Charges à payer

63

64

Autres comptes de régularisation

2 270

2 083

Total

53 557

52 558

Détail des provisions pour risques et charges :

Montant
N – 1

Dotation de l’exercice

Reprise de l’exercice

Utilisation de l’exercice

Montant N

Passif social

Indemnités de fin de carrière

4 620

278

4 898

Médaille du travail

2 605

199

2 804

Complément de retraite

4 211

625

59

4 777

Cessation anticipée des travailleurs salariés

498

72

426

Autres provisions

Engagement par signature

3 889

1 868

2 796

2 961

Impôts différés passif

1 709

817

892

Risques juridiques

1 880

1 081

200

44

2 717

Prêts à taux zéro

134

134

Réfaction bonification prêts agriculture

620

181

801

Redressement T.V.A. exercices 1999 à 2002

186

186

Autres provisions

985

320

210

350

745

Total

21 337

4 552

3 337

1 211

21 341

Détail des dettes subordonnées :

Montant de l’emprunt

Devise de l’emprunt

Taux d’intérêt

Echéance

Conditions du remboursement anticipé

Conditions de la subordination

25 000

Francs

Pibor 3 mois + 0,15

09/06/2010

Sans

Ne figure plus
dans le contrat

30 000

Francs

PI3M + 0,25

05/02/2009

Sans

50 000

Francs

Pibor 3 mois + 0,375

27/06/2008

Sans

50 000

Francs

5,38

27/09/2008

Sans

2 400

Euros

4,38

02/03/2009

Sans

2 500

Euros

E3M + 0,335

04/05/2010

Sans

2 500

Euros

E3M + 0,255

18/08/2010

Sans

1 000

Euros

E3M +0,25

21/11/2010

Sans

2 000

Euros

E3M + 0,275

16/02/2011

Sans

Ordre de remboursement pré-déterminé

2 000

Euros

E3M +0,415

15/07/2011

Sans

2 000

Euros

E3M + 0,435

16/10/2011

Sans

2 000

Euros

E3M + 0,49

09/01/2012

Sans

1 500

Euros

E3M + 0,2775

06/11/2014

Sans

41 530

Euros

Total emprunts subordonnés

290

Dettes rattachées

41 820

Total dettes subordonnées

Ventilation des capitaux propres :

Détail des capitaux propres

N

N – 1

Capital souscrit

93 900

91 418

Prime de fusion Sopamac

328

328

Réserves

109 891

97 879

Réserve légale

8 218

7 504

Réserves statutaires

101 429

90 129

Réserve de plus-value à long terme

208

208

Réserve réglementée de réévaluation

36

38

Provisions réglementées et subventions d’investissement

307

612

Provision spéciale de réévaluation

2

2

Avance du fonds collectif de garantie

305

610

FRBG

30 309

27 902

FRS Groupe

10 579

8 807

FRBG Banque

19 730

19 095

Report à nouveau

2 689

2 987

Résultat de l’exercice

15 000

14 283

Total

252 424

235 409

Hors bilan.

Opérations sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt :

Instruments financiers à terme de taux d’intérêt

Opérations
de couverture

Juste valeur

Opérations ferme de gré à gré (Total emprunteur et prêteur) :

Swaps - contrats d’échange de taux d’intérêt

61 385

2 122

Contrats d’assurance de taux d’intérêt

174 883

1 488

Couverture du risque de taux Cap

60 000

1

Couverture du risque de taux Floor

111 000

1 487

Opérations clientèles adossées à des opérations NBP

3 883

Ventilation des engagements reçus et donnés publiés :

N

N – 1

Engagements donnés

288 204

275 070

Engagement de financement

175 320

156 314

En faveur d’établissements de crédit

17 592

19 129

En faveur de la clientèle

157 728

137 185

Engagement de garantie

112 884

118 756

D’ordre d’établissements de crédit

48

86

D’ordre de la clientèle

112 836

118 670

Engagement sur titres

0

0

Titres acquis avec faculté ou engagement de reprise

Autres

Engagements reçus

266 369

228 202

Engagement de financement

1 687

492

Reçus d’établissements de crédit

1 687

492

Engagement de garantie

264 682

227 710

Reçus d’établissements de crédit

264 682

227 710

Total

554 573

503 272

Compte de résultat.

Ventilation des frais de personnel et provisions pour passif social :

N

N – 1

Frais de personnel

46 723

46 538

Salaires et traitements

28 514

29 172

Charges sociales

12 785

12 106

Intéressement des salariés

1 777

1 769

Participation des salariés

764

619

Impôts et taxes sur rémunérations

2 883

2 872

Dotations nettes sur provisions

971

590

Charges de retraite

644

791

Médaille du travail

199

– 91

CATS

– 72

– 110

Total frais de personnel

47 694

47 128

Autres charges :

Impôts et taxes

1 992

2 078

Services extérieurs

30 955

29 257

Total autres charges

32 947

31 335

Charges générales d’exploitation

80 641

78 463

Ventilation du coût du risque selon ses composantes :

Dotations nettes N

Dotations nettes N – 1

Dossiers contentieux

7 129

7 924

Dossiers vifs

– 517

– 1 129

Risques juridiques

837

1 324

Dossiers passés en perte

248

85

Sinistres divers

67

31

Total

7 764

8 235

Détail gains et pertes sur actifs immobilisés :

N

N – 1

Titres de participation

– 552

414

Plus-value de cessions de titres Novacredit/LBO Croissance

19

Plus-value d’échange de titres Sud Est Croissance/+X Développement

442

Moins-value sur cession de titres de participation (Line Bourse)

– 392

– 14

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de participation

– 584

– 440

Reprise de provisions sur titres de participation

405

426

Immobilisations corporelles et incorporelles

480

– 5

Plus-value de cession d’immobilisations corporelles et incorporelles

574

11

Moins-value sur cession d’immobilisations corporelles et incorporelles

– 94

– 16

Autres actifs immobilisés

– 47

– 126

Autres dotations sur actifs immobilisés

– 173

– 126

Autres reprises sur actifs immobilisés

126

Total

– 119

283

Proposition affectation du résultat :

Montant N

Montant N – 1

Bénéfice à répartir

17 689

17 270

Intérêts aux parts sociales

2 575

2 567

Réserve légale

750

714

Réserve statutaire

0

11 300

Report à nouveau

14 364

2 689

Divers.

Evolution des ratios prudentiels (agrégés des SCM) :

Au 31/12/04

Au 31/12/03

Minimum réglementaire

Ratio de solvabilité

13,18 %

13,00 %

8,00 %

Coefficient de fonds propres et ressources permanentes

65,35 %

67,09 %

60,00 %

Coefficient de liquidité

117,00 %

113,00 %

100,00 %

Informations relatives au personnel :

Formations relatives au personnel

N

N – 1

Effectif moyen du personnel inscrit

902

898

Techniciens de banque

695

695

Cadres

207

203

Ventilation des encours douteux par agent économique taux de douteux et de couverture associés :

Libellé

Sociétés

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Autres clientèles

Total N

Total N – 1

A. Encours bruts sains

711 069

303 711

923 097

152 503

2 090 380

1 939 285

B. Encours douteux simples

15 909

16 892

15 396

1 629

49 826

51 475

Taux de douteux simples (B/A)

2,24 %

5,56 %

1,67 %

1,07 %

2,38 %

2,65 %

C. Encours douteux compromis

19 282

16 821

19 590

409

56 102

54 345

Taux de douteux compromis (C/A)

2,71 %

5,54 %

2,12 %

0,27 %

2,68 %

2,80 %

Taux de douteux global (B+C/A)

4,95 %

11,10 %

3,79 %

1,34 %

5,07 %

5,46 %

D. Provisions sur douteux simples

8 305

7 195

6 476

120

22 096

21 808

Taux de couverture douteux simples (D/B)

52,20 %

42,59 %

42,06 %

7,37 %

44,35 %

42,37 %

E. Provisions sur douteux compromis

19 055

16 467

11 983

282

47 787

47 055

Taux de couverture douteux compromis (E/B)

98,82 %

97,90 %

61,17 %

68,95 %

85,18 %

86,59 %

Taux de couverture global (D+E/B+C)

77,75 %

70,19 %

52,76 %

19,73 %

65,97 %

65,08 %

F. Encours des 10 premiers engagements

51 529

8 106

7 915

60 650

128 200

133 085

Indice de concentration (F/A)

7,25 %

2,67 %

2,61 %

19,97 %

6,13 %

6,86 %

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble.
Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235, premier alinéa, du Code de commerce relative à la justification de nos appréciations, introduites par la loi de sécurité financière du 1er août 2003, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
Nos contrôles ont porté sur les grands types d’activité et par centres de coût, à savoir :
— Diligences d’ordre général ;
— Trésorerie ;
— Ressources - collecte ;
— Crédit clientèle et contentieux ;
— Gestion des prêts ;
— Contrôle des agences, examen des dossiers du contrôle général ;
— Social et fiscal ;
— Frais généraux ;
— Immobilisations ;
— Consolidation.
Dans chacun de ces secteurs, nous cherchons à apprécier, notamment, la justification probante des comptes et nous nous assurons du respect des règles de présentation des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et du principe de prudence dans la détermination des provisions.
Dans le cadre de notre programme de travail pluriannuel et avant la migration, nous avons procédé à une revue des procédures en vigueur dans les domaines ci-dessus et notamment par voie de tests informatisés ; nos contrôles s’appuient également sur une analyse indiciaire, une revue analytique et sur des tests de cohérence, en particulier pour les produits et les charges d’exploitation ou exceptionnels.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents : adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Conformément à la loi, nous vous indiquons que le rapport du conseil d’administration mentionne les prises de participation de votre banque au cours de l’exercice 2004.

Fait à Clermont-Ferrand, le 26 avril 2005.
Les commissaires aux comptes :
S.A.R.L. Arverne Conseil :
pierre-françois hoh,
Gérant ;
S.A.R.L. Audit-France Associés :
michel roussilhe,
Gérant.

V. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.






91881

23/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Siège : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 89072
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de Banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 18, boulevard Jean-Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

Situation au 31 mars 2005.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

25 816

Créances sur les établissements de crédit

181 793

Opérations avec la clientèle

2 157 336

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 335

Actions et autres titres à revenu variable

1 393

Participations et autres titres détenus à long terme

59 463

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

4 901

Immobilisations corporelles

21 072

Autres actifs

8 860

Comptes de régularisation

38 170

Total actif

2 527 147

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

170 916

Opérations avec la clientèle

1 920 659

Dettes représentées par un titre

60 386

Autres passifs

44 933

Comptes de régularisation

27 837

Provisions pour risques et charges

21 138

Dettes subordonnées

41 836

Fonds pour risques bancaires généraux

30 946

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

208 496

Capital souscrit

95 282

Primes d’émission

328

Réserves

109 891

Provisions réglementées et subventions d’investissement

306

Report à nouveau (+/–)

2 689

Total passif

2 527 147

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

156 723

Engagements de garantie

110 155

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

8 000

Engagements de garantie

271 650






89072

02/03/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Banque populaire du Massif Central
Siège : 18, boulevard Jean Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (74_N2)
Numéro d'affaire : 83343
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.
Siège social : 18, boulevard Jean-Moulin, 63002 Clermont-Ferrand Cedex.
775 633 878 R.C.S. Clermont-Ferrand.

Situation au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, C.C.P.

31 238

Créances sur les établissements de crédit

161 770

Opérations avec la clientèle

2 130 289

Obligations et autres titres à revenu fixe

28 448

Actions et autres titres à revenu variable

1 429

Participations et autres titres détenus à long terme

59 462

Parts dans les entreprises liées

8

Immobilisations incorporelles

4 901

Immobilisations corporelles

19 827

Autres actifs

10 294

Comptes de régularisation

56 612

Total actif

2 504 278

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

116 044

Opérations avec la clientèle

1 937 554

Dettes représentées par un titre

55 148

Autres passifs

25 435

Comptes de régularisation

68 571

Provisions pour risques et charges

22 147

Dettes subordonnées

41 819

Fonds pour risques bancaires généraux

30 446

Capitaux propres hors FRBG (+/–)

207 114

Capital souscrit

93 900

Primes d’émission

328

Réserves

109 891

Provisions réglementées et subventions d’investissement

306

Report à nouveau (+/–)

2 689

Total passif

2 504 278

Hors bilan

Montant

Engagements donnés :

Engagements de financement

177 007

Engagements de garantie

109 891

Engagements reçus :

Engagements de garantie

259 928






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